CHAN 2022 : la Côte d’Ivoire qualifiée pour les quarts de finale

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Idriss Diallo, salue les Eléphants locaux après leur victoire face à l’Ouganda (3-1), lors de la 3e journée des qualifications en phase de groupes, en Algérie.« Bravo aux Eléphants locaux ! », a déclaré ce dimanche 22 janvier 2023 le président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, à la suite de la « brillante » qualification de la sélection nationale A’ pour les quarts de finale en battant l’Ouganda (3-1).

Le président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, a également apporté ses « encouragements » à l’encadrement technique pour cette performance des Eléphants locaux, qui se sont imposés face à leur homologue d’Ouganda (3-1), à Alger.

« Le Comité exécutif de la FIF et moi-même, souhaitons pouvoir compter sur le soutien de tous et appelons à nous unir en union de prière pour notre équipe dans la suite de la compétition », a-t-il lancé à l’endroit des Ivoiriens.

Les Eléphants locaux se hissent en quart de finale de la compétition du CHAN 2022 après une victoire à la Pyrrhus. Ils se positionnent au deuxième rang du Groupe B, derrière le Sénégal qui totalise 6 points. La Côte d’Ivoire qui compte 4 points comme l’Ouganda, a été avantagée par le goal average.

La sélection ivoirienne a ouvert le score à la 12e minute avec William Sankara Karamoko. A la 27e minute, Vignon Patrick Ouotro corse la marque (2-0), qui sera réduite à la 34e minute sur pénalty par l’Ougandais Moses Waiswa. A la 78e minute, l’attaquant ivoirien Aubin Kramo Kouamé creuse l’écart (3-1).

A la première journée, les Pachydermes ont raté leur entrée devant le Sénégal (0-1). En dépit de leur détermination, ils font match nul avec la RD Congo (0-0), en phase de groupes à la deuxième journée du CHAN 2022.

Le Sénégal et la Côte d’Ivoire arrachent la qualification dans le groupe B. L’Ouganda occupe la troisième place et la RD Congo le quatrième rang. Les Eléphants locaux affronteront l’Algérie en quart de finale. 

Départ des forces françaises du Burkina : Macron veut des « clarifications » de Traoré

Le gouvernement burkinabè a dénoncé, mercredi 18 janvier dernier, l’accord qui régit la présence de l’armée française sur son sol.Le président français Emmanuel Macron a dit attendre « des clarifications » du capitaine Ibrahim Traoré qui a demandé le départ des soldats français du territoire burkinabè.

Le président français a recommandé de la « prudence » au regard de la « grande confusion » dans les informations qui circulent sur l’option des autorités de la Transition.

Un courrier diplomatique du ministère des Affaires Etrangères du Burkina que APA a pu consulter confirme la demande de Ouagadougou. Daté de mercredi 18 janvier dernier, la ministre Olivia Rouamba y « denonce et met fin dans son entièreté à l’accord » du 17 décembre 2018, « relatif au statut des forces armées françaises intervenant » dans le pays.

Elle a ajouté, citant une précision de l’accord en question, que « cette dénonciation prend effet un mois après réception de la notification écrite de l’autre partie ».

Les soldats de la Task force Sabre, forte de 400 hommes, stationnés à la périphérie de Ouagadougou, disposent donc d’un mois pour quitter le pays.

Ouagadougou a dit attaché de la rigueur au respect du délai de 30 jours et a exhorté Paris d’y accorder une « diligence particulière ».

Vendredi dernier, plusieurs manifestants avaient, une nouvelle fois, demandé le départ des forces spéciales françaises.

Les relations entre les deux pays se sont dégradées depuis quelques mois. En fin décembre 2022, les autorités burkinabè ont demandé le départ de l’ambassadeur Luc Hallade qu’elles ne considère plus comme un « interlocuteur fiable », seulement quelques semaines après l’expulsion de deux citoyens français soupçonnés d’espionner l’armée.

Dans ce pays, régulièrement la cible d’attaques terroristes depuis 2015, une partie de l’opinion publique accuse l’ancienne métropole d’être de connivence avec les groupes jihadistes et réclame un rapprochement avec la Russie.

Soudan : le HCR bénéficie d’un important appui financier du Japon

Tokyo vient d’allouer une enveloppe de 1,6 million de dollars au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour soutenir les personnes déplacées au Soudan.Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) peut se frotter les mains. Alors que la mobilisation des fonds pour soutenir les personnes nécessiteuses à travers le monde peine à se concrétiser, il vient de recevoir du Japon une enveloppe de plus d’un million de dollars pour soutenir les réfugiés au Soudan.

Ces fonds, dédiés à l’appui des interventions de protection et d’assistance aux réfugiés hébergés dans l’État du Nil Blanc, au Soudan, bénéficieront à plus de 220 000 réfugiés sud-soudanais, dans un contexte humanitaire complexe dans le pays, qui a connu des taux alarmants d’insécurité alimentaire. Le nouveau financement profitera également aux membres de la communauté d’accueil dans les zones entourant les camps.

« Nous sommes reconnaissants au gouvernement et au peuple japonais pour cet engagement et saluons la poursuite de notre partenariat pour protéger et assister les réfugiés au Soudan », a déclaré Axel Bisschop, représentant du HCR au Soudan. « Alors que le pays fait face à sa pire crise alimentaire depuis une décennie, ce financement opportun permettra au HCR de fournir une aide humanitaire essentielle aux réfugiés dans l’État du Nil Blanc », a poursuivi M. Bisschop.

Historiquement parmi les régions les plus sous-financées du Soudan, selon le HCR, l’État du Nil Blanc accueille plus de 280 000 réfugiés, dont plus de 80 % vivent dans 10 camps dans deux localités (As Salam et Aj Jabalain) à cheval sur le Nil Blanc.

Une enquête nutritionnelle élargie standardisée menée par le HCR en 2022 fait état de la situation alarmante des réfugiés dans l’État. Alors que la malnutrition aiguë globale est signalée comme étant très élevée ou critique, la prévalence de la malnutrition aiguë sévère est critique dans les 10 camps de l’État du Nil Blanc, souligne l’organisme onusien.

Ce financement améliorera les résultats en matière de santé et de nutrition pour les réfugiés dans l’État du Nil Blanc en soutenant la gestion communautaire des services de malnutrition aiguë pour les enfants et les femmes enceintes et allaitantes. Il visera aussi à faciliter l’accès aux services de soins de santé primaires et à l’aiguillage vers les soins de santé secondaires.

Le Soudan est le deuxième plus grand pays d’asile en Afrique, accueillant plus de 1,1 million de réfugiés et de demandeurs d’asile. En 2023, le HCR au Soudan dit avoir besoin de 396 millions de dollars pour apporter une réponse efficace et fournir une assistance et une protection vitales.

RD Congo et Soudan du Sud : la paix au cœur des visites du pape François

Le souverain pontife sera, du 31 janvier au 5 février 2023, dans ces deux pays où la stabilité reste précaire.Prêcher la paix, c’est l’une des tâches que le pape François accomplira du 31 janvier au 3 février en République démocratique du Congo puis jusqu’au 5 février au Soudan du Sud. Le successeur de Benoît XVI avait programmé ce voyage en juillet 2022, mais un « problème au genou » l’en a empêché.

Quarante-trois ans après la dernière visite d’un pape, la RD Congo, plus grand pays catholique de l’Afrique, se prépare activement. De son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, l’ancien archevêque de Buenos Aires (Argentine) a « hâte » de fouler le sol congolais, de communier avec les fidèles, en nourrissant l’espoir que « la violence cesse dans la partie Est et que la voie du dialogue ainsi que la volonté de travailler pour la sécurité et le bien commun prévalent ».

Selon l’agenda publié sur le site du Vatican, le pape François, au deuxième jour de son séjour à Kinshasa, rencontrera les victimes des combats entre les forces armées et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’Est du pays. La messe géante qu’il va célébrer le même jour à l’aéroport militaire de Ndolo, près du centre-ville, constituera l’un des moments forts de cette visite.

La République démocratique du Congo « souffre en ce moment de la guérilla », a constaté le religieux septuagénaire. À cause de la situation sécuritaire délétère dans la partie orientale, le premier pape américain de l’histoire n’ira pas à Goma. « Ce n’est pas parce que j’ai peur. Il ne m’arrivera rien ! Mais avec une telle atmosphère, et en voyant ce qu’ils font, ils (les rebelles) pourraient lancer une bombe dans le stade et tuer beaucoup de gens », a-t-il récemment expliqué dans une interview mise en ligne par le Saint-Siège.

Jeudi dernier, le Premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé une séance de travail technique pour évaluer le niveau d’avancement des préparatifs. Au cours de cette réunion, Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo, a demandé « aux chrétiens de venir nombreux pour accueillir le pape. Car il vient pour chacun d’eux avec un message. Et toutes les dispositions sont prises pour qu’ils soient à l’aise et en sécurité ».

De son côté, Patrick Muyaya, le ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement, a souligné la nécessité pour ses compatriotes de contribuer à écrire l’histoire. L’objectif, a-t-il ajouté, est de faire de cet évènement « une fête de la réconciliation ».

La seconde étape du voyage papal, ce sera au Soudan du Sud, le dernier État africain indépendant. À Juba, la capitale de ce pays où la guerre civile de 2013 à 2020 hante encore les esprits, le pape François s’entretiendra avec les déplacés internes, se recueillera sur la tombe de John Garang, grande figure du combat sud-soudanais pour l’indépendance et discutera avec le président Salva Kiir, les vice-présidents dont Riek Machar, la société civile, le corps diplomatique et les représentants de l’Église catholique.

Guinée : un autre responsable du FNDC arrêté

Cette arrestation intervient cinq mois après celle de deux autres leaders du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a annoncé, samedi 21 janvier, l’arrestation de son responsable de la mobilisation et des antennes Mamadou Billo BAH, par un groupe d’agents de l’armée guinéenne lourdement armés.

« Monsieur Mamadou Billo BAH, sortait d’une réunion avec des citoyens du quartier Tombolia dans le cadre de la mobilisation citoyenne pour exiger le retour rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée. Une action citoyenne entamée par la Coordination nationale du FNDC, afin de sensibiliser les citoyens (…) de la nécessité pour notre pays de recouvrer avec l’État de droit, la démocratie à travers des élections libres et transparentes » a écrit le FNDC pourtant dissout par les autorités de la transition.

La Coordination nationale du FNDC rappelle à l’opinion nationale et internationale qu’elle a toujours réaffirmé que ses membres étaient parfaitement disposés à répondre à toute convocation de la justice, dans le respect toutefois des règles et procédures en vigueur.

Condamnant fermement le « kidnapping » de son responsable à la mobilisation et des antennes en violation de toutes les procédures d’interpellation, le FNDC affirme tenir pour responsable le CNRD de tout ce qui arrivera à Mamadou Billo Bah.

« La Coordination nationale appelle les ravisseurs cagoulés à la libération immédiate et sans condition des otages », ajoute le mouvement citoyen guinéen.

Les autorités judiciaires n’ont pas communiqué sur les motifs de l’arrestation de cet autre leader du FNDC. Au mois de juillet dernier, Billo BAH ainsi que d’autres responsables dudit mouvement avaient été écroués avant de bénéficier d’un non-lieu devant le tribunal de première instance de Dixinn.

Cette arrestation intervient plus de cinq mois après celles du coordinateur national du FNDC, Oumar Sylla dit Foniké Mengué et du responsable des opérations, Ibrahima Diallo.

Burkina : Le capitaine Traoré acte le départ de l’armée française

Les soldats de Sabre ont un mois pour quitter le pays.Le gouvernement de transition a dénoncé l’accord qui régit depuis 2018, la présence de l’armée française sur le territoire burkinabè. En clair, les nouvelles autorités exigent le départ des forces françaises de la Task Force Sabre. 

L’information donnée par l’Agence d’informations du Burkina (AIB) est confirmée par des sources sécuritaires et diplomatiques.

La dénonciation a été faite aux autorités françaises à Ouagadougou, le 18 janvier 2023. Elle donne un mois aux Forces françaises pour quitter le territoire burkinabè, selon les termes de l’accord du 17 décembre 2018.

La mesure concerne les soldats de l’opération Sabre, forte de 400 hommes, stationnés à Kamboinsin à la sortie de Ouagadougou.

Depuis plusieurs mois, des citoyens manifestent régulièrement pour demander le départ de  ces forces étrangères. Ces protestataires accusent la France de ne pas faire assez pour aider le Burkina Faso en proie à des attaques terroristes, et pire d’être de mèche avec les agresseurs.

En novembre 2022, la France n’a pas écarté un départ de ses soldats basés au Burkina. Ces forces spéciales ont été déployées en soutien à l’opération Barkhane au Sahel, et dont l’objectif est de traquer les terroristes. La France a officiellement mis fin à son opération antijihadiste Barkhane après une brouille diplomatique avec le Mali, sur fond de rapprochement entre cet autre pays du sahel touché par le jihadisme et la Russie. Cependant, les soldats français ne quittent pas la région Sahel. 

Présidentielle : Alassane Ouattara invité à se porter candidat en 2025

L’appel a été fait à la Place Carnaval de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, en présence de plus de 5.000 enseignants Rhdp du primaire, du secondaire et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.Les enseignants Rhdp du primaire, du secondaire, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ont dans une motion du secrétariat national, demandé « au président Alassane Ouattara de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2025 ».

Cet appel a eu lieu ce samedi 21 janvier 2023, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage et de reconnaissance au chef de l’Etat Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), au pouvoir depuis 2011.

Considérant son « bilan positif, sa personne et son leadership comme atout du RHDP et la Côte d’Ivoire » et la fait « qu’il n’est qu’au premier mandat de la 3e République », ces enseignants proches du parti au pouvoir, souhaitent que M. Alassane Ouattara rempile.

Pour eux, « la scène politique ivoirienne reste encore complexe » et Alassane Ouattara est celui qui, au RHDP, peut remporter la bataille électorale face aux « leaders naturels des différentes chapelles politiques (qui) envisagent de se présenter en 2025 », en allusion à Henri Konan Bédié (PDCI) et de Laurent Gbagbo (PPA-CI).

Ces enseignants estiment que « le RHDP a toutes les chances de remporter les élections présidentielles de 2025 dès le 1er tour avec le président Alassane Ouattara » et « un mandat supplémentaire est hautement nécessaire pour la réalisation et l’achèvement des importants chantiers ouverts (par l’actuel chef d’Etat) pour le développement et la transformation de la Côte d’Ivoire ».

Les leaders de l’opposition ivoirienne, avec à leur tête l’ex-président Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), s’étaient réunis en 2020 pour dire « non à un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, à la présidentielle du 31 octobre 2020, jugeant cela d’« anti constitutionnel ».

Élu en 2010 et réélu en 2015, le Conseil constitutionnel ivoirien a validé la candidature de M. Alassane Ouattara, expliquant que la Côte d’Ivoire, avec la Constitution de 2016 est entrée dans la llle République, lui donnant droit de faire son premier mandat de la 3e République

Cette cérémonie d’hommage au chef de l’Etat, organisée le secrétariat national chargé des enseignants RHDP du primaire, du secondaire et enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’alphabétisation, a enregistré la présence de cadres du parti, les ministres Kandia Camara, Amadou Koné, Adama Diawara et Cissé Bacongo, le secrétaire exécutif du Rhdp.

Maroc: le Salon international de l’édition et du livre du 1er au 11 juin à Rabat

Pour la deuxième année consécutive, le Salon international de l’édition et du livre se tiendra à Rabat. Cette 28e édition se déroulera du 1er au 11 juin 2023.Le Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se tiendra du 1er au 11 juin 2023 à Rabat, annoncé un communiqué du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication.

Dans son communiqué, le ministère invite les maisons d’édition, de distribution et les librairies, ainsi que les institutions intéressées à s’inscrire sur le site officiel du salon (www.siel.ma). La période des inscriptions sera ouverte du 23 janvier au 1er mars 2023, précise-t-on.

Depuis sa création en 1987, l’événement incontournable de la scène culturelle et littéraire marocaine. Reflet de la singulière richesse et diversité du monde de l’édition, le SIEL accueille chaque année environ 500.000 visiteurs ; il regroupe près de 700 exposants de 40 pays du monde.

Joignant l’utile à l’agréable, le SIEL rassemble, pendant 10 jours, lecteurs, écrivains, créateurs et éditeurs dans un esprit inspirant, stimulant et convivial. Un rendez-vous riche et diversifié qui propose, chaque jour, une panoplie de rencontres et d’activités variées à même, de répondre aux attentes d’un large et varié public.

Maroc: Avortement d’une opération de migration illégale à Oujda

Les services sécuritaires de la ville Oujda, à l’est du Maroc, ont réussi samedi, à mettre en échec une opération de migration illégale et à interpeller trois Soudanais pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans l’organisation d’opérations de migration clandestine et dans la traite des êtres humains.Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les trois suspects ont été interpellés après avoir été soupçonnés d’être impliqués dans le trafic illégal de migrants à partir des frontières orientales du Royaume et dans la préparation d’une opération de migration par escalade et intrusion.

Les mis en cause ont été pris en flagrant délit, abritant 105 candidats à l’émigration clandestine dans des maisons de la ville d’Oujda, précise la même source.

Les opérations d’interception et d’inspections effectuées dans ce cadre ont abouti à la saisie d’un nombre d’objets en fer attachés à un étui en bois, qui auraient servi à escalader la clôture métallique de Melilla, en plus d’outils contondants, d’appareils électroniques, de passeports et de documents d’identité au nom de tiers.

Les trois suspects et le reste des candidats à la migration ont fait l’objet d’une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et de déterminer toutes les ramifications et tous les liens éventuels de ce réseau criminel, a conclu la DGSN.

Côte d’Ivoire : des investissements routiers records en 2022

Plusieurs grands chantiers devraient être livrés en 2023, dont la route côtière reliant Abidjan à San-Pedro, cité balnéaire qui abritera des matchs de la CAN 2023, compétition décalée en janvier 2024.Le ministre ivoirien de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou a saisi l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux de nouvel an de son personnel pour dresser le bilan des activités réalisées par son département et dégager les perspectives.

C’était le vendredi 20 janvier à Cocody Riviera-Golf, dans l’Est d’Abidjan. Le ministre qui a rappelé les travaux exécutés en 2022, dont l’inauguration de l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou (centre), a assuré de la poursuite des grands travaux d’infrastructures routières en 2023.

Il a évoqué, entre autres, la poursuite des grands chantiers tels que l’autoroute Tiébissou – Bouaké, le 4ème et le 5ème Pont d’Abidjan, la voie de contournement d’Abidjan (périphérique Y4), la réhabilitation de la voie côtière, renseignant que plus de 2.500 milliards de Fcfa ont été investis dans les projets routiers en 2022.

Le ministre a salué ses équipes et les partenaires techniques pour les efforts déployés dans la réalisation de ces différents objectifs, rappelant le projet de loi relatif à la classification et à l’immatriculation du réseau routier et la signature d’un décret fixant les conditions d’installation des réseaux dans le domaine public.

Pour l’année écoulée, il indiquera que ce sont près de 15.000 emplois qui ont été créés sur l’ensemble des chantiers avec l’appui du secteur privé, tout en appelant à l’ardeur des travailleurs et des entreprises à une réalisation efficace des projets en 2023.

M. Amedé Kouakou a en outre annoncé la poursuite des travaux d’aménagement et de bitumage de 1 922 Km de routes neuves et le renforcement d’environ 1 000 Km de routes revêtues. Des travaux, suivis à la lettre par le Premier ministre, à travers une feuille de route transmise à chaque département technique.

« L’administration routière déconcentrée devra désormais jouer pleinement son rôle dans le suivi de tous ces importants projets et dans la gestion des situations urgentes de coupures des routes, de divers travaux de nettoyage des abords des routes et de curage des ouvrages hydrauliques », a-t-il ajouté.

L’Etat ivoirien, soulignera-t-il, a investi 8 milliards de F Cfa pour l’acquisition d’engins de travaux publics, dont une première tranche de 4 milliards acquise en 2021 pour équiper les localités de Touba, Kong et Divo, et la seconde acquise en 2022 devrait être déployée à Korhogo et à Adzopé.

« Ces parcs d’engins permettront à l’administration routière d’être plus proche des populations afin de traiter avec plus de promptitude les situations d’urgence », a indiqué M. Amedé Kouakou, avant d’inviter le personnel à en faire bon usage afin que toutes les localités en soient couvertes.

Dans le même temps, 21 véhicules ont été mis à la disposition des responsables régionaux et territoriaux pour assurer le suivi des projets, a fait savoir le ministre, lors des échanges de vœux, promettant œuvrer pour l’aboutissement des revendications sociales des travailleurs, dont la prime de motivation.