Le Maroc et l’Espagne veulent établir un nouveau partenariat économique au service du développement

Le Maroc et l’Espagne souhaitent établir un nouveau partenariat économique au service du développement, dans la perspective de profiter du plein potentiel qu’offrent les relations entre les deux Royaumes, ont souligné le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, et son homologue espagnol, Pedro Sanchez,Intervenant lors du Forum économique Maroc-Espagne qui s’est tenu en marge de la Réunion de Haut Niveau (RHN), Sanchez a mis en avant l’importance que son pays accorde aux relations avec le Maroc et l’objectif commun d’ouvrir une nouvelle étape qui va permettre de bénéficier du plein potentiel offert par ces relations renouvelées, lesquelles sont fondées sur la confiance.

L’Espagne et le Maroc, a-t-il poursuivi, partagent l’ambition d’aller vers l’avant dans cette nouvelle étape, notamment avec les 24 accords qui vont être signés, estimant que les relations entre les deux pays sont dans l’intérêt du Maroc, de l’Espagne et aussi de l’Europe.

Ce nouveau partenariat économique permettra ainsi aux entreprises marocaines et espagnoles d’être plus prospères, a indiqué M. Sanchez, annonçant la signature d’un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euro (M€) pour financer de nouveaux projets d’intérêt commun réalisés par des entreprises espagnoles au Maroc.

Le Président du gouvernement espagnol a également mis l’accent sur les opportunités de commerce, de l’infrastructure et des secteurs stratégiques.

En outre, Sanchez a rappelé que l’Espagne est le troisième principal investisseur au Maroc, estimant que le volet juridique se veut un outil clé pour renforcer les liens économiques entre les deux pays.

De son côté,  Akhannouch a souligné que la solidité de la relation Maroc-Espagne s’alimente de la dynamique positive que connaissent nos échanges commerciaux.

“L’Espagne est aujourd’hui le premier partenaire commercial du Maroc, sur les importations comme les exportations. Le Maroc est le 3ème partenaire commercial de l’Espagne en dehors de l’Union Européenne, après la Chine et les Etats-Unis et la 1ère destination des exportations espagnoles en Afrique et dans le monde arabe”, a-t-il détaillé.

Et de poursuivre: “Mieux, cette dynamique est en constante progression. Nos échanges commerciaux ont atteint 17 milliards d’euros en 2021. Sur les 9 premiers mois de 2022, ils étaient en hausse de plus de 21%”.

Parallèlement, Akhannouch a fait remarquer que le stock d’investissements espagnols au Maroc progresse alors que le stock des investissements directs étrangers (IDE) positionne l’Espagne comme troisième investisseur étranger au Maroc.

Ainsi, la marge de progression demeure importante, que ce soit dans l’énergie, les transports, le tourisme ou l’industrie, notamment à l’aune du dispositif prévu par la nouvelle Charte d’Investissement, a précisé le Chef de gouvernement.

Par ailleurs, Akhannouch a indiqué que la RHN “constitue une occasion de célébrer l’excellence des relations entre nos deux pays, se félicitant de la nouvelle ère des relations bilatérales avec la position de l’Espagne le Sahara. « L’Espagne a eu le courage du réalisme historique. Et pour cela, le Maroc vous rend hommage”, a-t-il dit.

Et de conclure : “Il n’y a pas lieu de s’étonner qu’un partenariat fiable, fort, flexible, intelligent et multidimensionnel, se traduise dans les faits par un développement économique. C’est le sens que nous souhaitons donner à notre partenariat ».

Organisé à l’initiative de la CGEM, de la Confederación Española de Organizaciones Empresariales (CEOE) et du Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES), ce forum a été l’occasion de discuter de la question “Comment les entreprises marocaines et espagnoles peuvent-elles saisir ensemble les opportunités que présente la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales ?” et de “La transition énergétique, l’environnement et l’économie circulaire, secteurs clés du partenariat économique Maroc-Espagne”.

Bénin : bientôt des caméras sur les routes pour lutter contre les accidents

Le dimanche 29 janvier dernier, une collision a fait au moins 22 morts dans le Centre du pays.Les accidents de la route sont un fléau mondial. Loin d’être fataliste, l’État béninois veut prendre le taureau par les cornes. Réuni ce mercredi en Conseil des ministres, autour du président Patrice Talon, le gouvernement est largement revenu sur le tragique accident du 29 janvier.

Ce jour-là, un bus de transport en commun a pris feu suite à une collision avec un camion. L’accident a eu lieu à Dassa-Zoumè, dans le Centre du pays, à plus de 200 kilomètres de Cotonou.

Pour renforcer la sécurité sur les routes, le gouvernement a pris plusieurs mesures.

Il a instruit la police nationale d’intensifier, en toute urgence, les contrôles routiers avec « des moyens adéquats ». Les autorités entendent acquérir très rapidement, des « caméras dédiées assorties de microphone » pour faciliter le travail des policiers.

Il est également annoncé la professionnalisation du métier de transporteur au Bénin.

Selon le gouvernement, un projet de code sera transmis à l’Assemblée nationale dès l’installation de la neuvième législature le 12 février prochain. Les autorités prévoient aussi l’adoption d’une « politique nationale de sécurité routière ».

Plusieurs personnes ont été complètement brûlées par l’incendie consécutif au choc entre le bus et le camion. Plusieurs corps ne sont donc pas identifiables. Pour régler ce problème, le gouvernement a ordonné des tests ADN.

La piste de l’excès de vitesse

Lors du Conseil des ministres de ce jour, le gouvernement béninois a donné des précisions sur les raisons de l’accident. En attendant les résultats de l’enquête ouverte, les autorités indiquent que, selon les premiers constats, c’est l’éclatement du pneu avant, du côté chauffeur, du bus qui « aurait » provoqué le drame. Le conducteur ayant perdu le contrôle du véhicule a fini sa course contre le camion qui venait en sens inverse.

« Les premiers éléments d’analyse postulent, en considérant le lieu de l’accident, en pleine agglomération, que le bus roulait à vive allure. Il a été d’ailleurs signalé que le conducteur de ce bus avait été verbalisé ce même jour, par la Police républicaine, pour excès de vitesse », souligne le communiqué du Conseil des ministres.

D’après le gouvernement, 45 passagers étaient à bord du bus. 20 personnes ont trouvé la mort sur place dont 19 à la suite de brûlures au troisième degré. Les autorités ajoutent que 24 autres passagers ont été brûlés à des « gravités variables ».

Le jour de l’accident, la société qui gère le bus a dressé un bilan de 22 morts.

L’Espagne annonce un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euros en faveur du Maroc

Le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé, mercredi à Rabat lors du Forum économique Maroc-Espagne, un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euros portant sur des projets communs au Maroc.Ces projets seront réalisés par des entreprises espagnoles au Maroc, a précisé Sanchez qui intervenait lors de ce forum aux côtés du Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, soulignant que l’Espagne et le Maroc partagent l’ambition d’aller vers l’avant en matière des relations bilatérales, notamment avec les 24 accords qui vont être signés.

Ces relations, a-t-il soutenu, sont dans l’intérêt du Maroc et de l’Espagne, mais aussi de l’Europe.

Parallèlement, Sanchez a rappelé que l’Espagne est le troisième investisseur étranger au Maroc et a salué le niveau des échanges commerciaux entre les deux pays.

Organisé en marge de la 12ème Réunion de Haut Niveau (RHN) Maroc-Espagne, à l’initiative de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de la Confederación Española de Organizaciones Empresariales (CEOE) et du Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES), ce forum a été l’occasion de discuter de la question « Comment les entreprises marocaines et espagnoles peuvent-elles saisir ensemble les opportunités que présente la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales ? » et de « La transition énergétique, l’environnement et l’économie circulaire, secteurs clés du partenariat économique Maroc-Espagne ».

Pour rappel, Sanchez co-présidera, jeudi, avec Akhannouch les travaux de cette Réunion de Haut Niveau qui se tient huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel.

Mondial des clubs : Al Ahly s’impose face à Auckland City (3-0)

Le club égyptien d’Al Ahly a pris le meilleur sur la formation néo-zélandaise d’Auckland City par 3 buts à 0 (mi-temps 1-0), mercredi soir au Grand stade de Tanger, en ouverture de la Coupe du Monde des Clubs (Maroc-2022).Les Egyptiens se sont imposés grâce à des buts de Hussein Elshahat (45+2è), Mohamed Sherif (56è) et Percy Tau (86è).

Peu avant ce match d’ouverture, le Grand stade de Tanger a brillé de mille feux. Un spectacle digne des plus grands événements sportifs internationaux mais avec un cachet marocain qui a replongé le public dans l’esprit de l’exploit des Lions de l’Atlas au Mondial Qatar 2022. 

D’ailleurs, la cérémonie a été rythmée par les messages du coach marocain  Walid Regragui, présent sur place. La cérémonie a rendu un hommage au célèbre explorateur tangérois, Ibn Battûta ainsi qu’à la légende du football, Pelé.

Voici le programme des match de ce Mondialito:

 Match 2

4 février, 18h30 (Tanger)

Seattle Sounders – Al Ahly ou Auckland City

Match 3

4 février, 15h30 (Rabat)

Wydad – Al Hilal

Match 4

7 février, 20h (Tanger)

Flamengo – Wydad ou Al Hilal

Match 5

8 février, 20h (Rabat)

Seattle Sounders, Al Ahly ou Auckland City – Real Madrid

Match 6

11 février, 16h30 (Rabat)

Match pour la troisième place

Match 7

11 février, 20h (Rabat)

Finale

Le Roi Mohammed VI invite le PM espagnol à effectuer une visite au Maroc

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, ce mercredi au téléphone, avec le premier ministre espagnol Pedro Sanchez. Selon un communiqué du cabinet royal, le Souverain s’est félicité de l’évolution, dans la concertation, la confiance et le respect mutuel, de la nouvelle phase du partenariat bilatéral depuis qu’il a rencontré Sanchez en avril 2022. Les engagements contenus dans la Déclaration conjointe adoptée à cette occasion ont été substantiellement mis en œuvre.

Le Souverain a également salué la tenue à Rabat de la 12ème session de la Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne, huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel. 

« En vue de renforcer cette dynamique positive dans le partenariat stratégique bilatéral excellent, le Roi a invité le Chef du Gouvernement espagnol à effectuer une visite officielle au Maroc, très prochainement. Cette visite sera l’occasion pour renforcer davantage les relations bilatérales, à travers des actions concrètes marquées par l’efficacité, et des projets tangibles dans des domaines stratégiques d’intérêt commun », souligne la même source.

Côte d’Ivoire : la CGRAE va élargir son dispositif de sécurité sociale

L’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) s’engage à poursuivre « ardemment » au cours de l’année 2023 les projets d’extension de certains services au profit des assurés sociaux.Au cours d’un échange de vœux de nouvel an, le 31 janvier 2023, entre les dirigeants de l’institution et le personnel, le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté, a invité ses collaborateurs à « s’approprier ces chantiers majeurs ».

Il s’agit, entre autres, de « l’extension de la couverture sociale à travers la création de la branche Accident de travail et maladies professionnelles (AT/MP) et des prestations familiales, de la création du Fonds social vieillesse ».

Le directeur général de l’IPS-CGRAE a annoncé également le projet de mise à jour de la dénomination sociale et de refonte de l’identité visuelle de l’Institution dans le but de garantir une meilleure cohérence avec ses nouvelles ambitions.

Dressant le bilan et les perspectives de l’IPS-CGRAE au cours de cette traditionnelle cérémonie de présentation de vœux du personnel au président du Conseil d’administration et au directeur général, il a dit que l’institution a pu, en 2022, maintenir et même améliorer le niveau de ses engagements vis-à-vis des assurés.

Sur un montant global de plus de 213 milliards FCFA de prestations payées pour un total de 15.500 dossiers reçus, le délai moyen de traitement de ces dossiers était de 9 jours pour les dossiers reçus complets, sur un objectif de 25 jours, conformément aux ratios exigés par la CIPRES, l’organe de régulation.

Quant au taux moyen de liquidation des dossiers de prestations dans les délais, il est de 95%, tandis que celui du recouvrement des cotisations sociales s’élève à 98%, a fait savoir le directeur général de l’IPS-CGRAE.

Pour le directeur général, l’année qui vient de s’achever a également permis à l’Institution de relever des défis importants dans l’intérêt des assurés sociaux, dont le « démarrage effectif des précomptes pour les nouveaux adhérents à La Complémentaire », étape fondamentale de ce projet permettant aux agents de l’Etat de prendre le contrôle sur la qualité de leur future retraite.

Il a relevé la mise en service de l’application SIGRAE (Système Intégré de Gestion de Retraite des Agents de l’Etat) qui permet de traiter avec encore plus de célérité, l’ensemble des dossiers réguliers et complets reçus.  

L’année précédente, l’IPS-CGRAE, dans l’optique de rapprocher ses bureaux des assurés sociaux, a procédé à l’inauguration de l’agence de San-Pedro dans le Bas-Sassandra (Sud-ouest) qui est le 4ème District le plus peuplé parmi les 14 existant et dans lesquels l’institution était déjà présente.

La pose de la première pierre de la future agence d’Odienné (nord-ouest), un carrefour stratégique à très fort potentiel et chef-lieu de la Région du Kabadougou qui regroupe près de 4.000 fonctionnaires en activité, illustre cet engagement.

Le président du Conseil d’administration, M. Blé Mamadou, a indiqué que, bien que 2022 ait été une année difficile au plan international avec la crise russo-ukrainienne et les conséquences de la Covid-19, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a fait le choix d’être aux côtés des assurés sociaux dans la lutte contre la cherté de la vie.

Ghana : relèvement du taux directeur à 28 %

La décision de la Banque du Ghana vise à maîtriser l’inflation ayant culminé à 54,1 % dans le pays.Le taux directeur en vigueur au Ghana passe de 27 à 28 %. Ainsi en a décidé le Comité de politique monétaire de la Banque du Ghana. Hier mardi, lors d’une conférence de presse à Accra, Dr Ernest Addison, le Gouverneur de l’institution financière publique, a expliqué que l’ajustement à la hausse était conforme à sa stratégie de resserrement monétaire dans un contexte d’inflation.

Au Ghana, l’augmentation des prix a atteint 54,1 %, portant un sacré coup au pouvoir d’achat des citoyens. En novembre 2022, elle était de l’ordre de 50,3 % contre 40,4 % en octobre de la même année. Une situation, a affirmé M. Addison, qui résulte principalement des effets décalés de la forte dépréciation en octobre du Cedi, la monnaie du pays.

« Les pressions inflationnistes sous-jacentes sont également restées élevées. La mesure de l’inflation de base de la Banque centrale, qui exclut l’énergie et les services publics, s’est accélérée à 53,2 % en décembre 2022 contre 49,7 % en novembre », a conclu le Gouverneur de la Banque du Ghana.

Me Altit, avocat de Gbagbo à la CPI, attendu à Abidjan

Me Emmanuel Altit, l’un des avocats de l’ex-président ivoirien, est annoncé à Abidjan dans le cadre de la première édition de La Fête de la Renaissance, une festivité visant à célébrer l’acquittement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI).Cette fête, placée sous l’égide du président du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, « se déroulera sur deux journées principales, celle du 31 mars et du 1er avril 2023 », a indiqué ce mercredi 1er février 2023 M. Damana Pickass, secrétaire général de la formation politique, lors du lancement de l’évènement.

Selon M. Damana Pickass, « elle va s’étendre dans la réalité sur une semaine, mais ces deux derniers jours (les 31 mars et 1er avril 2023) seront les journées phares » de « la première édition de cette fête qui consistera à célébrer notre leader charismatique ».

« Nous aurons au menu de cette fête une conférence inaugurale, à Abidjan, et elle sera animée par le président exécutif du parti », a dit M. Damana Pickass, ajoutant que « cette conférence verra aussi la participation de Me Altit, qui a beaucoup d’anecdotes à nous raconter ».

Le thème retenu pour cette première édition est « De la résistance à la renaissance, quels impacts sur l’engagement politique de la jeunesse ? ». L’orateur abordera la « résilience » de M. Gbagbo contre « la machine impérialiste ».

Le premier vice-président du Conseil stratégique et politique (Csp) du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Sébastien Danon Djédjé, a fait savoir que l’article 3 du règlement intérieur mentionne la célébration de la Fête de la renaissance.

Cette festivité vient remplacer la Fête de la liberté, célébrée par le Front populaire ivoirien (FPI), parti fondé par Laurent Gbagbo, qui a abandonné le parti aux mains de Affi N’Guessan à la suite de fortes dissensions internes, pour créer en octobre 2021 une nouvelle formation politique, le PPA-CI.

« Le 31 mars de chaque année, cette fête sera célébrée, nous allons commémorer la résistance des peuples Africains, et également commémorer l’acquittement du président Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale », a précisé M. Damana Pickass.

« La Fête de la liberté est partie, vive la fête de la renaissance », a déclaré le président exécutif du PPA-CI, Hubert Oulaye, qui a lancé officiellement les activités de la première édition de cette festivité, au siège du parti, en présence des plus hauts dirigeants.

Rappelant le parcours du combat politique de M. Gbagbo et ses partisans, Hubert Oulaye, a salué l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire. Il a, par ailleurs, relevé que certains de leurs camarades ont été utilisés (depuis 2011) pour s’accaparer du parti, mais cette bataille interne, nous l’avons gagnée ».

La Fête de la Renaissance sera aussi un moment de jauger l’implantation du parti sur toute l’étendue du territoire national, a souligné Damana Pickass, notant qu’« elle vise à réarmer et organiser idéologiquement les militants, préparer la reconquête du pouvoir d’État lors des prochaines échéances électorales ».

Cette fête rassemblera, à en croire M. Damana, « les militants, les sympathisants et les partis politiques alliés en Côte d’Ivoire et en Afrique, ainsi que les organisations de la société civile, les partenaires au développement et les personnalités qui ont contribué à la libération de M. Gbagbo ».

Le début de ce moment festif, prévu le 31 mars 2023, sera marqué par l’ouverture du « Village de la renaissance » et une animation socioculturelle. Le 1er avril, le chronogramme indique un grand défilé qui partira du village à la place Ficgayo de Yopougon. Un pagne à l’effigie de M. Gbagbo, conçu pour la Fête de la Renaissance a été présenté aux militants.

M. Gbagbo est rentré au pays le 17 juin 2021 à la suite à son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, Avec les crises internes au sein de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), il a proposé un nouvel instrument politique, le PPA-CI, porté sur les fonts baptismaux le 17 octobre 2021.

Malawi : plusieurs ministres limogés sur fond de corruption

Le gouvernement malawite est passé de 30 à 25 ministres, selon un communiqué de la Présidence.C’est un large remaniement opéré mardi soir au Malawi. Plusieurs ministres ont été remerciés. Il s’agit notamment de Patricia Kaliati, ministre du Développement communautaire et du Bien-être social, Eisenhower Mkaka, ministre de l’Environnement, Gospel Kazako, ministre de l’Information,  Blessings Darlo Chinsinga, ministre du Gouvernement local, Albert Mbawala, ministre des Mines, Timothy Mtambo, ministre de l’Unité nationale et Mark Phiri, ministre du Commerce et de l’Industrie.

Le président Lazarus Chakwera répond de cette façon aux soupçons de corruption pesant sur certains de ses proches collaborateurs. Élu en 2020, l’actuel homme fort de Lilongwe avait fait de la bonne gouvernance l’un de ses thèmes favoris pendant sa campagne.

En outre, les sous-ministères ont été supprimés et Saulos Chilima, le vice-président de la République, a perdu son poste de Secrétaire d’État. Lazarus Chakwera a également renoncé aux portefeuilles ministériels qu’il occupait.

Dans la nouvelle équipe, le président malawite a nommé un vice-ministre du Gouvernement local, de l’Unité et de la Culture issu du parti d’opposition progressiste démocrate dirigé par son prédécesseur Peter Mutharika. Ces décisions, d’après le Secrétaire de la Présidence, Coleen Zamba, sont entrées en vigueur le jour où elles ont été prises.

Foot : le Maroc prêt à accueillir la Coupe du monde des clubs

La compétition annuelle de la Fédération internationale de football association (Fifa) s’ouvre ce mercredi au Grand Stade de Tanger, au Nord du Royaume chérifien.Pour la troisième fois de son histoire, le Maroc abrite la Coupe du monde des clubs. Du 1er  au 11 février 2023, sept formations des différentes confédérations de football tenteront de succéder à Chelsea FC (Angleterre) au palmarès du tournoi.

En Afrique, seul le Royaume chérifien a eu l’insigne honneur d’organiser cette joute qui en est à sa 19ème édition. Très souvent, elle a eu lieu au Japon, aux Émirats arabes unis et au Qatar. Au Maroc, les sacres du Bayern Munich (2013) et du Real Madrid (2014) « ont été marqués par l’extraordinaire ambiance qui régnait dans les tribunes », souligne sur son site la Fédération internationale de football association (Fifa).

Il devrait en être de même ce mercredi au Grand Stade de Tanger, également connu sous le nom d’Ibn Batouta, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture. Après un spectacle sons et lumières, Al Ahly, finaliste malheureux de la Ligue africaine des champions et Auckland City, vainqueur de l’épreuve en Océanie, lanceront les hostilités dans une enceinte entièrement rénovée.

Traditionnellement, la Coupe du monde des clubs se tient en décembre. Mais elle a été décalée en raison du Mondial 2022 exceptionnellement joué au Qatar du 20 novembre au 18 décembre dernier. Outre Tanger, Rabat, la capitale, sera aussi un carrefour du foot planétaire. En 2013 et 2014, les villes de Marrakech et Agadir avaient été choisies par les autorités marocaines.

Programme de la Coupe du monde des clubs :

1er tour

Mercredi 1er février (19h TU)

Al Ahly (Égypte, Afrique) vs Auckland City FC (Nouvelle Zélande, Océanie)

2ème tour

Samedi 4 février

14h30 TU – Wydad Athletic Club (Maroc, Afrique) vs Al-Hilal SFC (Arabie saoudite, Asie)

17h30 TU – Seattle Sounders (États-Unis, Amérique du Nord) vs À déterminer

Demi-finale

Mardi 7 février (19h TU)

CR Flamengo (Brésil, Amérique du Sud) vs À déterminer

Mercredi 8 février (19h TU)

À déterminer vs Real Madrid (Espagne, Europe)

Match de classement

Samedi 11 février (15h30 TU)

Finale

Samedi 11 février (19h TU)