L’Académie Mohammed VI, clé du succès du foot marocain

Inauguré en 2009, l’Académie Mohammed VI est devenue un complexe incontournable dans un continent en manque criant d’infrastructures sportives.Au cœur du succès du Maroc en coupe du monde de football Qatar 2022, une structure d’excellence a joué un rôle majeur : l’Académie Mohammed VI. Ce « projet structurant », impulsé et financé par le roi Mohammed VI, a pour objectif de booster la formation au niveau local. Il traduit aussi l’intérêt royal accordé à un secteur devenu très prometteur.

L’Académie Mohammed VI est érigée en pleine forêt de la Maâmora, poumon vert de la région de Rabat, la capitale administrative, des communes de Salé et Kénitra. Un projet ambitieux de plusieurs bâtiments érigé sur 29,3 hectares dont le coût global est estimé à 63 millions d’euros.

Ce centre d’excellence est doté d’infrastructures et d’équipements de pointe conformes aux standards de la Fédération international de football association (Fifa), qui en font l’un des plus importants du monde. Il est destiné à accueillir les équipes nationales marocaines en stage de préparation, ainsi que les équipes nationales étrangères. L’érection de ce projet, entre dans la mise à niveau des infrastructures sportives entamée par le Maroc depuis plus d’une décennie.

Le complexe ultramoderne dispose d’hôtels avec ces commodités qui servent de résidence à l’équipe nationale du Maroc (66 chambres et 4 suites). Il accueille aussi les sélections U17 (45 chambres d’une capacité de 80 lits) et U23 (3 blocs d’hébergement d’une capacité de 150 lits) et les gardiens de but (54 chambres d’une capacité globale de 98 lits).

L’Académie comporte aussi quatre terrains de football en gazon naturel, trois terrains de football en gazon synthétique, un terrain de football couvert, un terrain de football en hybride, une salle de ré-athlétisation pouvant accueillir des matches de futsal, une piscine olympique en plein air, deux courts de tennis et un terrain de beach soccer.

Centre médical de pointe

Pour veiller à la santé des pensionnaires, un centre de médecine du sport et de la performance nouvelle génération qui répond aux normes Fifa y est érigé. En ce sens, qu’il propose des services de physiothérapie, d’épreuves d’effort, de dentisterie, d’ophtalmologie, de traumatologie, de psychologie, de podologie, de médecine nutritionnelle, de radiologie, d’échographie, d’électrothérapie, d’ostéodensitométrie, de cryothérapie et d’une unité médicale mobile d’urgence

« Cette structure se veut un édifice aux normes internationales, dans la mesure où elle dispose de toutes les caractéristiques et exigences relatives aux entraînements et formations bénéficiant à toutes les sélections nationales », a indiqué Hassan Kharbouch, le directeur du complexe Mohammed VI de football.

Ces performances sportives du royaume, sont le résultat d’une planification et d’une exécution méthodique sur plusieurs années. Elles ont permis aux Lions de l’Atlas d’atteindre les demi-finales de la dernière coupe du monde, de s’installer dans la foulée en tête du classement Fifa et surtout de devenir la première nation africaine la mieux classée au plan mondial (11e).

Au niveau des clubs, le Wydad Atheltic club (WAC) a remporté l’année dernière la Ligue des champions tandis que la Renaissance sportive Berkane s’est adjugé la coupe de la Confédération. Chez les dames, l’équipe nationale de football féminine est vice-championne d’Afrique alors qu’en club les FAR (Forces armées royales) ont remporté la Ligue africaine des champions.

Un levier du sport et du tourisme

 L’Académie s’est imposée comme l’une des plus grandes pépinières du royaume encourageant notamment les notions de vitesse, de saut et de duels dans la formation des jeunes. Grâce à ses performances, elle est classée parmi les meilleurs centres de formation à l’heure actuelle. Véritable mine d’or de talents, la structure a placé quatre joueurs dans la sélection marocaine, demi-finaliste de la coupe du monde au Qatar : Ahmed Reda Tagnaouti, Azzedine Ounahi, Youssef En-Nesiry et Nayef Aguerd. 

« Le Maroc a mis les gros moyens ces dernières années et les résultats suivent. La place de demi-finaliste lors de la dernière coupe n’est pas le fruit du hasard. Aujourd’hui, le même constat est visible au niveau des clubs qui triomphent dans les compétitions de club en Afrique », a magnifié, Simon Assari, journaliste à l’Agence ghanéenne de presse (GNA).

Ce projet d’excellence s’est implanté dans d’autres villes comme Tanger (nord), Oujda (est) et Agadir (centre) afin de dénicher les pépites les plus prometteuses du pays pour centraliser la formation dans la capitale

« Le Maroc a montré la voie à certains pays africains. Le pays a prouvé lors de la coupe de la dernière coupe du monde, que l’Afrique pouvait rivaliser avec les meilleures nations de football au monde en misant sur une bonne formation et des infrastructures de qualité. Ce que le Maroc a réalisé doit être cité en exemple », a indiqué Guy Elongo, journaliste à l’Agence congolaise de presse (ACP).

Depuis 2017, plus de quarante (40) conventions de partenariat ont été signées entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et ses homologues africaines visant l’échange d’expériences et d’expertises en matière de formation, d’encadrement et d’arbitrage, l’organisation de matches amicaux et de stages et rencontres officielles au Maroc.

Au moment où pays accueille pour le troisième fois le Mondial des clubs de football de la Fifa après 2013 et 2014, l’ouverture de cet édifice sportif aux sélections africaines et étrangères un levier de développement du tourisme national qui devrait permettre de promouvoir le rayonnement du royaume à international .

Côte d’Ivoire : mise en liberté provisoire de Pulchérie Gbalet

L’activiste des droits de l’Homme, Pulchérie Gbalet, détenue depuis quelques mois, a été libérée ce vendredi 3 février 2023.Cette figure de la société civile ivoirienne a « effectivement » été relaxée autour de 19h45 (GMT, heure locale), après les formalités administratives, avant d’être libérée provisoirement par la justice, a indiqué une source proche du dossier.

Mme Pulchérie Gbalet bénéficie de cette libération provisoire, à la suite d’une nouvelle demande de son Conseil, après que l’enquête judiciaire a été bouclée par le juge du 10e Cabinet d’instruction sis à la cellule d’enquête contre le terrorisme, rapporte cette même source.

Une première requête de mise en liberté introduite par les avocats de Mme Pulchérie Gbalet avait été rejetée. Sa mise sous contrôle judiciaire devrait permettre au tribunal d’apprécier le fond de l’affaire et de s’y prononcer définitivement.  

Mme Pulchérie Gbalet est la présidente du Conseil d’administration de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (ACI). De retour du Mali en août 2022, elle s’est prononcée sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens dans une vidéo, postée sur les réseaux sociaux.     

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, avait dans un communiqué déclaré qu’elle a « rencontré certaines personnalités et à son retour en Côte d’Ivoire, elle a été interrogée par les agents enquêteurs sur les motifs de son voyage ». 

Il lui est reproché « des manœuvres de nature à jeter du discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, et de diffuser des nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population », mentionne le communiqué.    

Selon le procureur, ces faits sont d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire ». 

Une figure de proue de la société civile ivoirienne, Pulchérie Gbalet, prend souvent des positions tranchées dans des débats d’ordre socio-politique et économique. Elle est taxée d’être une militante des droits de l’Homme proche de l’opposition.

Avec la grâce présidentielle accordée aux 49 soldats ivoiriens par Assimi Goita, le président de la Transition et chef d’Etat du Mali, l’activiste Pulchérie Gbalet pourrait bénéficier d’une clémence de la justice au regard du dénouement heureux de cette affaire qui avait crée une tension entre Abidjan et Bamako.  

Burkina : Sankara sera inhumé au Mémorial (gouvernement)

Un hommage national est prévu à l’occasion de l’anniversaire de son assassinat, le 15 octobre prochain.Les restes de Thomas Sankara et de ses douze compagnons assassinés en octobre 1987 seront réinhumés sur le site du Mémorial Thomas Sankara (ex-Conseil de l’Entente), à Ouagadougou, a annoncé le gouvernement de transition, ce vendredi 03 février 2023.

La cérémonie de réinhumation aura lieu courant février 2023, les rites funéraires coutumiers suivi de cérémonies religieuses et militaires, a ajouté l’exécutif.

« Par la suite, une cérémonie nationale et internationale d’hommage aux victimes sera organisée le 15 octobre 2023, pour honorer leurs mémoires », a souligné Jean-Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement.

Les autorités de la Transition ont assuré que cette décision est « le résultat de concertations » au sein des Forces Armées (notamment le Bureau de Garnison de Ouagadougou et la Justice militaire) élargies aux familles des victimes, à la Mairie de Ouagadougou, aux Autorités coutumières et religieuses ainsi qu’au Comité International du Mémorial Thomas Sankara.

Elle met fin aux brouilles entre le gouvernement et les familles des victimes. Début janvier 2023, elles avaient demandé que le site du Monument des martyrs, au quartier Ouaga 2000, soit choisi comme lieu d’inhumation de leurs proches.

En mars 2015, le gouvernement de transition avait autorisé l’exhumation et l’expertise des restes du président Thomas Sankara. Ce qui a été fait en mai de la même année. Cela avait permis de relancer la procédure judiciaire ayant abouti, en avril 2022, à la condamnation à perpétuité de l’ancien président Blaise Compaoré, exilé depuis octobre 2014 à Abidjan, du commandant de sa garde Hyacinthe Kafando, en fuite depuis 2016, et du général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987 et ancien patron du puissant Régiment de sécurité présidentiel (RSP) sous Compaoré.

Financement des PME : le BMN et Coris Bank mutualisent leurs efforts

Le Bureau de Mise à Niveau des entreprises (BMN) du Sénégal et Coris Bank International ont signé, ce vendredi, une convention de partenariat en vue d’accompagner les PME-PMI à mieux structurer leurs projets.Au Sénégal, l’accès au financement est l’un des facteurs empêchant les Petites et Moyennes Entreprises de lever des fonds nécessaires pour leur développement. Pour les banques et autres institutions financières, il est souvent long et coûteux de traiter les demandes des PME qui, pour la plupart, n’ont ni états financiers, ni historique bancaire.

Pour pallier cela, le Bureau de Mise à Niveau des entreprises (BMN) et Coris Bank International (CBI Sénégal) ont paraphé aujourd’hui une convention de partenariat. Objectif, aider les PME à rendre leurs projets bancables.

Cette alliance vise deux objectifs principaux. Le premier consiste à permettre à des entreprises clientes de CBI Sénégal et éligibles au programme de mise à niveau du BMN de bénéficier d’appuis non financiers pour l’amélioration de leur organisation/gestion et le renforcement de leur compétitivité.

Le second s’attellera, selon les conditions de la banque, à faciliter aux entreprises ayant bénéficié dudit programme l’accès à des produits et services bancaires pour la création et/ou le développement de leurs activités économiques.  

« Ce partenariat s’inscrit parmi les axes de développement de Coris Bank International qui a pour vocation principale le financement des PME/PMI et dont l’objectif est de participer activement au développement socio-économique du pays et favoriser un accès au financement efficient et inclusif des acteurs économiques », a indiqué le Directeur Général de Coris Bank International, Ibrahima Mar Fall.

La Directrice du BMN, Fatou Dyana Bâ, a de son côté rappelé que la mise à niveau doit permettre aux entreprises de réaliser les gains de compétitivité et les choix stratégiques nécessaires pour affronter, dans les meilleures conditions, la concurrence étrangère sur le marché local et tirer profit des opportunités d’exportation qu’offrent les marchés internationaux. Et pour y arriver, a-t-elle relevé, elles ont besoin d’accéder aux financements.

Elle a ainsi souligné « l’importance » de la convention que le BMN a signée avec Coris Bank International qui devrait agir dans ce sens.

Burkina : Le président de la commission de l’UA à Ouagadougou

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a entamé, ce vendredi à Ouagadougou, une visite de travail de 48 heures durant desquelles il va échanger avec les autorités de la Transition.Au président de la Transition, Ibrahim Traoré qu’il a rencontré ce matin, le Tchadien Moussa Faki Mahamat a dit être porteur d’un message de soutien et de solidarité de l’UA, selon la Présidence du Faso. 

« Le pays est dans une situation de défi sécuritaire, le pays est en transition, donc il est tout à fait normal que l’Union africaine puisse apporter son soutien aux peuples du Burkina, échanger avec ses autorités sur les voies et moyens pour soutenir la transition pour un retour à l’ordre constitutionnel », a indiqué le président de la commission de l’Union africaine. 

A l’issue de son entretien avec le capitaine Ibrahim Traoré, il a souligné qu’il dispose désormais de  » beaucoup d’informations, beaucoup de précisions qui nous permettent d’apprécier la situation [du Burkina] à sa juste valeur ». 

Toujours selon la Présidence du Faso, le Président de la Commission a également encouragé les autorités de la Transition à coopérer avec les Etats voisins qui font face au même phénomène du terrorisme. 

Le Président de la Commission de l’UA a déclaré que le Burkina Faso « mérite d’être soutenu » pour faire face à la crise humanitaire. « L’UA et le reste de la communauté internationale se mobilisent et doivent se mobiliser davantage pour soutenir ces populations en situation difficile », a plaidé Moussa Faki Mahamat.

Au sujet de la mise en œuvre de la Transition en cours, Moussa Faki Mahamat est « rassuré que le processus suive son cours ».  » Nous encourageons la concertation, le consensus au sein des forces politiques et sociales du pays pour un retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il ajouté. 

C’est la première visite du président de la commission de l’UA à Ouagadougou depuis la chute du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba et l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré. 

Afrique : 69 projets d’infrastructures à mener à terme d’ici 2030

Pour un investissement de 160 milliards de dollars, les cinq régions du continent bénéficieront de projets s’inscrivant dans le cadre du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA).Ouvert hier jeudi, le Sommet africain sur le financement des infrastructures a pris fin ce vendredi au Sénégal. Autour de l’hôte de la rencontre, le président Macky Sall, des chefs d’État du continent, mais aussi les partenaires techniques et financiers ont réfléchi sur les mécanismes pour une exécution efficace de l’ensemble des projets.

Parmi ceux-ci, il y a « le projet de point de présence de Fibre optique sous-marine transfrontalière, ainsi que le projet de centre régional intelligent et de centre de données, qui fournira une connectivité TIC à 285 millions de personnes, en Éthiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, en Tanzanie et en Ouganda », indique un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad) reçu à APA.

L’institution financière cite également « le projet énergétique de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) impliquant la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal. Il porte notamment sur la gestion rationnelle des ressources communes des fleuves Gambie, Kayanga-Géba et Koliba-Corubal, dont les bassins ont un potentiel de production d’électricité ».

Enfin, la Bad évoque « le projet hydroélectrique de Baynes qui profitera à l’Angola, au Botswana, à la République démocratique du Congo, à l’Eswatini, au Lesotho, au Malawi, au Mozambique, à la Namibie, à l’Afrique du Sud, à la Tanzanie, à la Zambie et au Zimbabwe ».

Globalement, 160 milliards de dollars seront nécessaires pour mettre en œuvre 69 projets d’infrastructures d’ici 2030 à travers le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), une initiative conjointe de la Commission de l’Union Africaine (UA), de l’Agence de planification et de coordination du développement du Nouveau partenariat pour l’Afrique et de la Bad.

Le Plan d’actions prioritaires 2 du PIDA, visant à accroître la compétitivité et l’intégration économique de l’Afrique, avait été adopté par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’UA en 2021.

Côte d’Ivoire : lancement de la semaine de sécurité routière

Cette opération de sensibilisation et de répression, visant à réduire les accidents de la circulation et l’incivisme sur les routes, se tiendra « tous les mois » jusqu’en février 2024.Le directeur de Cabinet du ministère des Transports, M. Coné Dioman, a procédé ce vendredi 3 février 2023, à Abidjan, au lancement de la Semaine de sécurité routière, indiquant qu’elle aura lieu « tous les mois » jusqu’à février 2024, soit durant un an. Pour ce mois, l’opération se déroulera du 03 au 10 février 2023.

« Cette semaine consiste à sensibiliser les automobilistes, les usagers de la route sur leur responsabilité en matière de sécurité routière ; elle va donc s’étaler sur sept jours et va monter progressivement en puissance », car en plus de la sensibilisation, il y aura des sanctions, a-t-il dit.

Pour la réussite de l’opération, les forces de l’ordre sont mobilisées aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, a-t-il rassuré, faisant savoir qu’ « on nous signale qu’il y a plus de 11.000 policiers déjà » sur le terrain.  

Il a ajouté que la police nationale, la police spéciale chargée de la sécurité routière et la gendarmerie sont sur le terrain dans le cadre de la semaine de la sécurité routière. A l’issue de cette période, sont attendus des changements de comportements des usagers et plus de civisme sur la route.

Durant cette semaine, les contrôles routiers sont accentués afin que les véhicules qui ne sont pas en règle ne roulent pas. Il a ensuite appelé les usagers de la route à être prudents, se mettre en règle et à respecter les règles du code de la route.

Le Conseil de sécurité, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a demandé ce 2 février 2023 « la poursuite de l’accélération de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de sécurité routière et le renforcement des autres mesures de lutte contre l’incivisme sur les routes, en vue de faire face au nombre élevé d’accidents de la circulation ».  

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a enregistré en 2022 en Côte d’Ivoire, 32.937 interventions avec 31.010 victimes, dont 820 décès. Au cours de l’année 2022, les Soldats du feu ont transporté 23.956 victimes.

Côte d’Ivoire : le prix bord champ du Kg de cajou fixé à 315 Fcfa

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé ce 3 février 2023 à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation de la noix de cajou pour l’année 2023.Le prix bord champ plancher obligatoire du Kg de noix brute de cajou fixé à 315 FCFA contre 305 FCFA pour la campagne 2022, est en hausse de 10 FCFA. Le prix plancher obligatoire magasin intérieur, lui, est fixé à 340 FCFA/Kg.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural a indiqué que le prix plancher obligatoire magasin usine a été arrêté à 369 F CFA le Kg et le prix plancher obligatoire magasin portuaire à 399 F CFA/Kg.

La production, dira-t-il, s’est établie à 1 050 000 tonnes de noix brutes de cajou et devrait atteindre en 2023 un niveau d’approvisionnement de 300 000 tonnes pour les transformateurs, ce qui traduit une progression d’environ 34% par rapport à la campagne précédente.

A l’issue de la campagne 2022, la Côte d’Ivoire a réalisé 1 028 172 tonnes de noix de cajou contre une prévision de 1 040 000 tonnes, soit 99% de réalisation des résultats attendus. Selon le ministre d’Etat, cette production enregistre une hausse de 6% par rapport à l’année 2021, où 968 676 tonnes ont été notifiées.

La campagne 2022 a enregistré un prix bord champ oscillant entre 305 FCFA et 450 FCFA/Kg pour une moyenne de 353 F CFA le Kg des prix de la noix de cajou brute. Ces prix ont permis une hausse de 7% des revenus des producteurs, qui sont passés de 339 milliards à 363 milliards F CFA de 2021 à 2022.

Quant aux exportations, elles se sont établies à 719 900 tonnes de noix brutes de cajou pour la campagne de commercialisation 2022 contre 805 748 tonnes en 2021, soit une baisse de près de 86.000 tonnes. Les offres sont essentiellement portées vers le Vietnam et l’Inde.

Le volume de noix brutes de cajou transformées localement connaît une évolution avec 224 036 tonnes enregistrées par les 27 unités du pays, soit 21,8% de la production et la Côte d’Ivoire qui occupe le 3ème rang mondial des Etats transformateurs et fournisseurs d’amandes de cajou derrière le Vietnam et l’Inde.

Côte d’Ivoire : plusieurs milliers de Burkinabè trouvent refuge dans le Nord

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a demandé la mise en place d’un dispositif adéquat d’assistance.L’insécurité au Burkina impacte la Côte d’Ivoire voisine. Celle-ci accueille sur son sol, plusieurs milliers de réfugiés burkinabè.

Au cours d’une session du Conseil national de Sécurité, hier jeudi 02 février 2023, le ministre ivoirien de la Défense, Boureima Ouattara, a fait cas d’un « afflux récent de réfugiés en provenance du Burkina Faso » dans plusieurs localités du nord et du nord-est de la Côte d’Ivoire.

« Ces réfugiés, au nombre d’environ 8 700, ont fui leurs zones d’habitation et ont trouvé refuge dans les départements de Kong, Tehini et Ouangolodougou », peut-on lire dans le rapport du Conseil ivoirien de Sécurité.

Il y est notifié que le Président ivoirien Alassane Ouattara qui a présidé la réunion, a insisté sur la mise en place d’un dispositif adéquat d’assistance à ces déplacés et le renforcement de la sécurité dans cette partie du pays. Des sites d’accueils seront donc aménagés en attendant leur retour au Burkina Faso.

L’Ouest du Burkina est le théâtre d’exactions des groupes jihadistes. La semaine dernière, des hommes armés affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a intercepté deux cars et assassiné une quinzaine de passagers.

En mai 2022, environ 7000 Burkinabè ont fui dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire, avait déclaré Boris Cheshirkov, porte-parole du HCR, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. En 2021, près de 19 200 Burkinabè avaient fui vers la Côte d’Ivoire, mais aussi le Mali, le Niger et le Bénin.

Burkina : Mali, nouvel invité d’honneur du FESPACO

Le Togo n’est plus le pays invité d’honneur de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).Le Mali est désormais le pays invité d’honneur de la biennale du cinéma africain qui se tiendra du 25 février au 7 mars 2023 à Ouagadougou, a annoncé le président du Comité national d’organisation, Fidèle Tamini, jeudi 02 février 2023. 

Bamako remplace ainsi Lomé (Togo), à trois semaines de l’événement placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». 

M. Tamini a expliqué qu’il n’y avait pas de problèmes avec le Togo mais au regard des défis du moment, « il n’y a pas meilleur partenaire que le Mali pour être pays invité d’honneur ». Pour lui, le Mali est également un pays de cinéma et partage des visions communes avec le Burkina Faso.

Le Chef du gouvernement burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tambèla a séjourné à Bamako, mercredi et jeudi dernier. En se rendant au bord du Joliba, il a fait une escale à Lomé où il s’est entretenu avec les autorités Togolaises, rassurant de l’excellence des relations diplomatiques entre les deux pays.

Depuis septembre 2022, Ouagadougou s’est beaucoup rapproché de Bamako, sur fond de crise diplomatique avec Paris.