Le 5 janvier 2024, le ministère de la communication et des médias a orchestré une séance constructive avec les organisations professionnelles de la presse, sous la direction de M. Franck MISSITE, représentant de Mme le ministre.
Les discussions ont gravité autour de la convention collective en vigueur depuis le 1er janvier 2023, mettant en lumière la volonté partagée d’améliorer les conditions de travail des journalistes togolais.
Les participants ont examiné les expériences passées, identifié les défis actuels, et esquissé des solutions prometteuses pour l’avenir du secteur médiatique. Les responsables des organisations professionnelles ont souligné la nécessité d’une coordination efficace pour surmonter les obstacles actuels, tandis que les avancées pré-convention ont été saluées.
Des mesures, telles que la création d’un comité de suivi, seront entreprises pour renforcer la collaboration et favoriser un environnement propice au développement de la presse au Togo.
En date du 5 janvier 2024, Madame Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire Général de la Présidence de la République, a présidé une cérémonie au nom du chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé. L’événement visait à célébrer les fonctionnaires de l’institution ayant fait valoir leur droit à la retraite au cours des années 2022 et 2023.
Cette cérémonie marquait la fin d’une illustre carrière pour seize fonctionnaires, tant civils que militaires, ayant servi avec dévouement au sein de la Présidence de la République. Les conseillers, responsables et personnels des services rattachés ont également pris part à cet événement significatif.
Exprimant ses félicitations aux retraités, Madame le Ministre, Secrétaire Général a salué leur dévouement, engagement et professionnalisme, soulignant « les multiples sacrifices consentis pour contribuer à l’édification de la nation tout au long de leur carrière ».
Par ailleurs, le Président de la République a été chaleureusement salué pour sa politique sociale et son attention exceptionnelle envers les retraités, même en période de crise économique mondiale. « Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance envers le chef de l’État, qui demeure attentif au bien-être des travailleurs, en particulier des agents retraités », a-t-elle souligné.
Au nom du président, la Ministre Sandra Ablamba Johnson a octroyé des distinctions honorifiques aux récents retraités, en reconnaissance de leur dévouement envers la nation togolaise. D’autres personnalités ont ensuite exprimé leur gratitude de manière similaire.
Les néo-retraités, représentés par leur porte-parole, ont exprimé leurs sincères remerciements envers le Président de la République pour cette témoignage de considération et les facilités qui leur ont été accordées tout au long de leur carrière. Ils ont également réitéré leur engagement à continuer d’apporter leur contribution au développement du pays.
Cette année 2024, l’État togolais orchestre une opération d’envergure visant à dynamiser le secteur bancaire du pays. Cette initiative stratégique s’articule autour de la titrisation des sièges de deux institutions financières majeures, l’Union Togolaise de Banque (UTB) et IB Bank, avec pour objectif de renforcer ces établissements et d’injecter une nouvelle vigueur dans l’économie nationale.
Dans le cadre de cette stratégie novatrice, évaluée à 66,9 milliards de francs CFA, l’État projette d’acquérir les biens immobiliers de l’UTB, toujours sous son contrôle en cours de cession, ainsi que ceux de l’ex-Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI), maintenant rebaptisée IB-Bank. Cette démarche vise à convertir ces actifs immobiliers en titres financiers, susceptibles d’être acquis par divers investisseurs, éventuellement d’autres établissements bancaires locaux.
Cet ambitieux plan, bien qu’innovant, s’accompagne d’un coût budgétaire estimé à 66,9 milliards de francs CFA pour l’année 2024, engendrant ainsi une augmentation du déficit budgétaire prévu à 5,6% du PIB, dépassant d’un point de pourcentage les prévisions initiales.
Cette initiative de titrisation, rare dans le paysage financier togolais, est décrite comme une bouffée d’oxygène pour l’UTB et IB Bank. En effet, elle offre une perspective de redressement financier, particulièrement crucial dans le contexte actuel marqué par des exigences réglementaires accrues, notamment suite à l’élévation du capital social minimum par la BCEAO à 20 milliards FCFA.
Pour IB Bank, déjà privatisée et faisant suite à son acquisition par IB Holding, la vente de son siège social à l’État libère du capital immobilisé, améliorant ainsi immédiatement sa liquidité et potentiellement ses fonds propres. Quant à l’UTB, qui cherche toujours un repreneur et présente des fonds propres fortement négatifs, cette opération stratégique s’inscrit comme un levier essentiel dans ses négociations en cours avec Coris Bank pour son rachat.
En résumé, cette opération de titrisation représente un virage stratégique visant à donner un nouvel élan aux institutions bancaires togolaises tout en offrant à l’État une nouvelle source de revenu à travers la location continue des sièges par les banques concernées.
Dans le cadre du budget national estimé à plus de 2000 milliards de F CFA, l’Office Togolais des Recettes (OTR) se fixe des objectifs ambitieux avec une mobilisation prévue dépassant les 1000 milliards de F CFA en recettes fiscales et douanières pour l’année 2024. Cette anticipation témoigne d’une croissance notable comparée à l’année précédente, où l’Office avait réussi à mobiliser plus de 912 milliards de F CFA en 2023.
Les recettes projetées se répartissent équitablement entre plus de 519 milliards de F CFA provenant des impôts et plus de 522 milliards de F CFA provenant des taxes douanières. Ces deux sources de financement demeurent les piliers incontournables soutenant les missions cruciales de l’État, notamment les projets d’infrastructures de développement, l’amélioration des conditions de vie des citoyens par la mise en place d’infrastructures sociales, et la mise en œuvre de politiques de lutte contre la pauvreté.
Les impôts et taxes douanières demeurent les principaux contributeurs au financement des missions gouvernementales, jouant un rôle essentiel dans le développement économique du pays.
Les recettes douanières englobent l’ensemble des droits et taxes perçus par la douane pour le compte de l’État, reflétant ainsi la participation significative de la douane au budget national. D’autre part, les recettes fiscales sont liées aux prélèvements sur les revenus des entreprises et des individus actifs dans le secteur commercial.
Ces dernières années, l’Office Togolais des Recettes a adopté une approche axée sur le consentement volontaire à l’impôt, grâce à la mise en place d’un système de desserrement fiscal soutenu par l’État. Cette stratégie se traduit par la suspension d’une dizaine de taxes, accompagnée d’exonérations sur certains matériels, soulignant ainsi la volonté de promouvoir la collaboration et l’engagement actif des contribuables dans le processus fiscal.
Sous les auspices de l’illustre Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, éminente titulaire du portefeuille du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, le Grand Hôtel du 30 août à Kpalimé s’est transformé en épicentre d’une cérémonie d’inauguration majestueuse le jeudi 04 janvier 2024, marquant le début de la retraite stratégique du Ministère.
Cette rencontre annuelle, s’étendant sur trois jours, a rassemblé les directeurs généraux, centraux, régionaux, ainsi que les directeurs des services rattachés. Son dessein fondamental réside dans l’analyse approfondie des activités menées au cours de l’année précédente, l’identification des points de blocage et des enjeux majeurs, avec pour objectif ultime de concevoir des stratégies innovantes pour renforcer les capacités opérationnelles du département. Un engagement aligné sur la réalisation des objectifs de la Vision stratégique Togo 2025, sous la direction éclairée de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBÉ, Président de la République.
Madame la Ministre a, dans son allocution, exposé les objectifs clés de cette retraite stratégique et a esquissé les perspectives pour l’année 2024. Parmi les axes prioritaires, elle a souligné l’accompagnement du secteur privé togolais pour optimiser les retombées de la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), le renforcement des contrôles et des inspections des produits sur les marchés, ainsi que l’élaboration de stratégies pour soutenir producteurs, transformateurs et promoteurs dans la production de biens et services locaux conformes aux normes de qualité.
Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale.
Mme. Kayi MIVEDOR-SAMBIANI a également mis en lumière des objectifs ambitieux tels que la restructuration du Centre togolais des expositions et foires, l’amélioration continue des prestations du Centre de formalité des entreprises, et celles du Comité de coordination pour les filières café et cacao.
Par ailleurs, la Ministre a articulé ses ambitions autour de la poursuite d’actions facilitant le commerce transfrontalier, la digitalisation des services clés tels que la délivrance des certificats d’origine, la mise à jour régulière des plateformes Nam Asia et TogoGnim, le renforcement du dispositif du numéro vert 8585, la promotion du commerce électronique, et l’accompagnement du secteur de l’artisanat pour en accroître la viabilité et la compétitivité. Ces axes, martelés avec conviction, incarnent le cœur de l’engagement ministériel pour l’année 2024.
Dans le souci de garantir la cohérence et l’efficacité dans la réalisation de ces objectifs, la Ministre a exhorté ses collaborateurs à adopter quotidiennement les valeurs de gouvernance de l’administration publique. Ces valeurs comprennent le respect de la hiérarchie, le travail méticuleux, la disponibilité, le sens de la responsabilité, le partage de l’information, la capacité d’adaptation, l’esprit d’analyse, et le travail en équipe.
En somme, les propositions concrètes émanant de cette retraite stratégique constitueront une feuille de route précise des actions à entreprendre en 2024 par le Ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale. Il est à noter que le Préfet de Kloto et le Maire de Kloto 1 ont participé avec honneur à la cérémonie d’ouverture de cette retraite, exprimant tous deux leur reconnaissance envers la vision de modernisation de l’administration publique visant à accroître sa performance pour mieux répondre aux attentes des populations togolaises.
La Commune de Golfe 1, dans le Grand Lomé, a dévoilé un budget ambitieux de 3.224.000.000 FCFA lors de l’ouverture de sa première session ordinaire de l’année 2024. Cette somme représente une augmentation significative de 21% par rapport à l’exercice financier précédent, démontrant l’engagement de la municipalité envers le développement.
Sur ce montant, 1.907.000.000 FCFA seront dédiés au fonctionnement, tandis que 1.317.000.000 FCFA seront alloués à des projets d’investissement. Golfe 1, la plus grande commune du Grand Lomé en termes de superficie (6066 km2) et de population (500 000 habitants), prévoit de mettre en œuvre d’importants projets, tels que l’acquisition d’équipements de génie civil, des travaux d’aménagement, la dotation en matériel et équipement, l’amélioration de la gestion des ressources humaines, ainsi que des projets d’aménagement urbain et hospitalier sur son territoire.
Au cours de cette première session de l’année, les conseillers municipaux débattront des nouvelles stratégies de mobilisation des ressources, en accord avec les objectifs du Plan de Développement Communal (PDC) adopté en 2021, visant à soutenir financièrement les projets de développement à venir.
Sous le ciel étoilé du Mali, un acte symbolique s’est déroulé aujourd’hui, incarnant la détermination sans faille du pays à sécuriser son avenir. Le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, et le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense, ont remis avec solennité à l’armée malienne trois stations complètes de drones Bayraktar TB2, accompagnées d’une vingtaine d’appareils dernier cri.
Cette importante acquisition s’inscrit dans le cadre de l’engagement inébranlable de la Transition à contrer la menace terroriste qui plane sur le pays. Les drones octroient à l’armée malienne une capacité accrue de surveillance du territoire national, renforçant ainsi sa capacité à réagir avec précision et efficacité face aux groupes armés terroristes.
Au cours de la cérémonie empreinte de gravité, le Colonel Sadio Camara a accordé une cadence poignante à son appel aux égarés. « Je réitère encore cet appel lancé à plusieurs reprises, à nos frères égarés, de rejoindre la République et le Processus de paix inter malien. Cette volonté de paix sincère n’est pas une faiblesse, c’est une nécessité pour notre paix, pour le vivre ensemble, » a-t-il partagé.
Cette injection de ressources militaires modernes souligne l’engagement résolu du gouvernement malien à garantir la sécurité de ses citoyens. Les nouvelles capacités offertes par ces drones représentent une avancée significative dans la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme, positionnant le Mali comme un acteur déterminé à assurer la stabilité régionale. Cette initiative souligne la volonté du pays de faire face aux défis sécuritaires actuels et de promouvoir un avenir de paix et de coopération.
Le processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT), amorcé le mardi 28 février 2023 par la Première ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, franchit une étape décisive neuf mois après son commencement. Un rapport préliminaire, fruit du travail conjoint de plusieurs cabinets, a été soumis aux acteurs de la planification nationale le mercredi 3 janvier 2024.
Le Projet du Schéma National d’Aménagement du Territoire
L’objectif de cet examen initial est d’optimiser la cohérence et la synergie des politiques publiques liées à l’aménagement de l’espace national. Le bilan révèle divers aspects tels que les disparités territoriales, les fractures socio-économiques, la dynamique démographique et l’élan de la jeunesse, les enjeux urbains et ruraux, la gestion foncière, l’insécurité, les défis climatiques, la rapide dégradation des ressources, ainsi que l’expansion urbaine rapide de Lomé.
Lors de la séance inaugurale, le ministre et conseiller du Président de la République, Pré Simféitchéou, a souligné le rôle essentiel du SNAT dans la quête d’un Togo politiquement stable, économiquement prospère et socialement équitable. L’assemblée conclut ses travaux ce jeudi 04 janvier 2024, marquant ainsi une étape prometteuse vers l’émergence d’une vision prospère pour l’aménagement du territoire national.
D’un pas majestueux vers la modernité fiscale, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a amorcé une transformation radicale dans la perception de la Taxe sur les Véhicules à Moteur (TVM). À compter du 2 janvier 2024, le pays a embrassé une ère digitale, bouleversant les traditions fiscales et inaugurant un chapitre novateur.
Le Commissaire Général de l’OTR, Kokou Tchodié, s’est érigé en architecte de cette révolution, dévoilant les intrications d’une numérisation méticuleuse, conforme aux préceptes de l’article 59 du Livre des Procédures Fiscales (LPF). Une application éponyme, « OTR TVM », s’ouvre tel un portail vers la simplicité, disponible tant sur le « PLAY STORE » que sur la toile virtuelle.
Les propriétaires de véhicules, autrefois plongés dans les méandres des formalités fiscales, peuvent désormais, d’un simple effleurement sur leurs écrans, régler la TVM. L’application leur délivre instantanément la quittance de paiement, une danse harmonieuse entre l’efficacité et la fluidité numérique.
Cependant, le ballet digital n’éclipse pas les piliers temporels. La date butoir du 31 mars pour les particuliers, du 30 avril pour les entités autres que les compagnies d’assurance, et du 31 mai pour ces dernières, reste gravée dans le marbre fiscal. Tout manquement sera réprimé, en accord avec les dictats de l’article 115 du LPF.
Le Commissaire Général, artisan de cette symphonie fiscale, adresse un appel solennel à la collaboration et au civisme de tous. Dans cette métamorphose exceptionnelle, l’OTR invite chaque contribuable à embrasser avec zèle cette révolution, où le numérique et la fiscalité se marient en une danse éternelle.
Sous les auspices du programme d’appui à la décentralisation (PAD III), subventionné par les fonds émanant de la KFW de la coopération allemande, le Togo se drape d’une ambitieuse vision urbanistique. Actuellement, le chantier de construction de 25 mairies se déploie avec une diligence marquée. Ce projet, méticuleusement orchestré, présente un taux d’achèvement qui atteint une éloquente proportion de 80%. A l’exception du lot 1 attribué en août dernier, semble se dérober à cette cadence, promettant une réception provisoire des travaux à l’orée de janvier 2024.
Par ailleurs, les chantiers des sièges des communes Agoè-Nyivé 2 (Légbassito), Avé 2 (Noépé) et Sotouboua 3 (Tchébébé) avancent bien, avec un taux d’exécution global estimé à 17%. Ces projets bénéficient de financements de l’État et pourraient être finalisés en 2024.
Cette entreprise édilitaire s’ancre dans une perspective plus vaste, gravitant autour du PAD IV qui, avec une vision prévoyante, esquisse la construction de 15 nouvelles mairies. De manière simultanée, le PAD IV+, avec une portée encore plus vaste, concrétisera l’érection de 20 mairies supplémentaires. Les préliminaires, à l’aune de la confection des Dossiers d’Appel d’Offres et des études affinées de l’avant Projet Détaillé, sont déjà en mouvement pour faire germer ces édifices emblématiques. Parallèlement, la quête active de financement se dessine en vue de la concrétisation des 22 mairies restantes, offrant ainsi un témoignage tangible de l’engagement inébranlable envers une décentralisation érigée en pilier majeur de la structure administrative togolaise.