Koster Keunen : la success story togolaise

Lomé, le13 février 2024 –La ministre de la promotion de l’investissement togolais, Manuella M. Santos, accompagnée de l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Togo, Elizabeth Fitzsimmons, a effectué vendredi 09 février une visite au siège du groupe Koster Keunen West Africa, situé à Lomé. Le groupe est un leader international du marché de la cire biologique de première qualité, qui approvisionne les grandes marques internationales, notamment L’Oréal, Estée Lauder et Burt’s Bees.

La visite a permis de constater le progrès de la société, qui a enregistré une croissance de 66 % de sa production en quatre ans, grâce à l’environnement des affaires de qualité du Togo, associé à son avantage compétitif de hub logistique. La ministre et l’ambassadeur ont salué le succès de Koster Keunen West Africa, qui contribue à créer des emplois durables, notamment pour les femmes, et à impliquer activement les communautés rurales dans les chaînes de valeur, à travers le dialogue et le renforcement des capacités.

La ministre de l’Investissement a déclaré que le Togo est une destination d’investissement attractive, qui offre des opportunités dans divers secteurs, tels que l’agro-industrie, les énergies renouvelables, le numérique et le tourisme. Elle a invité les investisseurs nationaux et internationaux à saisir ces opportunités et à accompagner le développement économique et social du pays.

L’ambassadeur des États-Unis a affirmé que son pays soutient le Togo dans ses efforts de réformes et de diversification économique. Elle a souligné que les États-Unis sont un partenaire stratégique du Togo, qui partagent des valeurs communes, telles que la démocratie, les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme. Elle a également annoncé que les États-Unis vont renforcer leur coopération avec le Togo dans le cadre de l’initiative Prosper Africa, qui vise à stimuler le commerce et les investissements entre les deux pays.

BOA Togo inaugure une agence pour la clientèle élite

Une nouvelle agence de la Bank Of Africa Togo (BOA Togo) a ouvert ses portes jeudi 8 février 2024 dans le quartier Wuiti, en face de la Cour des comptes, dans la commune du Golfe 2. Dédiée à la clientèle d’élite, Cette agence, baptisée Espace Business, propose des services haut de gamme.

Une agence dédiée à la clientèle élite et proposant des services haut de gamme.

Le directeur général de BOA Togo, Youssef IBRAHIMI, en présence du maire de la commune, Dr. James Amaglo, et de nombreux invités, a présidé l’inauguration de l’agence. En outre, M. Youssef IBRAHIMI a souligné que cette agence s’inscrivait dans la stratégie d’expansion du réseau de la banque, qui compte désormais une quinzaine d’agences sur le territoire national.

L’agence Tokoin Wuit offre à sa clientèle d’élite des conseils financiers personnalisés, une gestion de patrimoine, des solutions d’investissement sophistiquées, un accès exclusif à des produits bancaires spéciaux ainsi qu’un traitement personnalisé. Elle dispose de quatre caisses au rez-de-chaussée et de bureaux à l’étage, où huit agents sont à la disposition des clients. Elle est également équipée de deux guichets automatiques et d’un accès facilité pour les personnes handicapées.

Un voyage offert au cinéaste Cyprien pour assister à la finale de la CAN

Lors de la cérémonie, la direction générale de BOA Togo a également rendu hommage au cinéma togolais en offrant au cinéaste Atavi-G AMEDEGNATO alias Cyprien, l’un des acteurs principaux de la web série 100 % « AHOÉ », un voyage tout frais payé pour assister à la finale de la Coupe d’Afrique des nations à Abidjan. Le cinéaste a également ouvert un compte à BOA Togo et est devenu le premier client de l’agence Tokoin WUIT. Il a remercié la Banque pour son soutien à la culture togolaise.

BOA Togo, ouverte au public en octobre 2013, détient actuellement un capital de 15,5 milliards de FCFA. Elle propose à sa clientèle, tant particuliers qu’entreprises, une gamme de produits riche et variée, comprenant des crédits adaptés à tous les événements de la vie, une offre monétique privative et internationale, ainsi que des services d’e-banking.

Volontariat en Afrique : le Togo lance le programme DENVA

Le Togo a lancé le mardi le programme de développement des écosystèmes nationaux de volontariat en Afrique (DENVA), qui vise à renforcer le pouvoir d’agir des jeunes et à promouvoir la coopération entre les différents dispositifs de volontariat sur le continent.

Les objectifs ambitieux du programme DENVA

En effet, Ce programme, initié par le Togo avec le soutien de l’Union africaine et de l’Union européenne, concerne 12 pays africains : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Maroc, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Tunisie.

En outre, il se fixe des objectifs ambitieux, tels que la création de 100 000 emplois verts, la formation de 50 000 jeunes aux métiers du numérique, la sensibilisation de 10 millions de personnes aux enjeux du développement durable, et aussi la mobilisation de 5 millions de volontaires pour la paix et la sécurité.

Les différents axes d’intervention du programme

Par ailleurs, le programme s’appuie sur plusieurs axes d’intervention essentiels, comme le renforcement des capacités des acteurs du volontariat, le développement des cadres juridiques et institutionnels, la promotion de la reconnaissance et de la valorisation du volontariat, ou encore la mise en place de mécanismes de financement innovants.

Le TOGO, qui a une expérience reconnue dans le domaine du volontariat, compte partager ses bonnes pratiques avec ses voisins. Depuis 2011, le programme de volontariat togolais a mobilisé plus de 65 000 jeunes de toutes catégories dans toutes les régions et a contribué à leur insertion professionnelle réussie.

La ministre du Développement de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo, Myriam Dossou-d’Almeida, a présidé le lancement du programme DENVA. Elle a salué la vision et l’engagement des jeunes volontaires, qu’elle a qualifiés de « force vive » de la nation.

La ministre a également souligné l’importance de la coopération entre les pays africains pour transcender les frontières et les différences et travailler ensemble au service de l’intérêt général pour l’intégration africaine.

 

Élections 2024 : le Conseil des ministres fixe les modalités

Le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, a présidé, le jeudi 8 février 2024, le Conseil des ministres, qui a adopté six décrets relatifs à l’organisation des élections législatives et régionales de 2024. Ces décrets portent sur la répartition des sièges de députés, la date du scrutin, le montant du cautionnement, la durée de la campagne électorale, le vote par anticipation des forces de défense et de sécurité et la création d’une force de sécurité électorale.

Les six décrets relatifs à l’organisation des élections législatives et régionales de 2024 adoptés par le Conseil des ministres.

Le nombre des députés à l’Assemblée nationale passe de 91 à 113, conformément à la loi organique du 31 janvier 2024. Le nombre de circonscriptions électorales passe de 30 à 39, en tenant compte de l’élection de chaque préfecture en circonscription électorale et des critères géographiques, démographiques et spécifiques.

Les élections législatives et régionales auront lieu le samedi 13 avril 2024. Par conséquent, le corps électoral est convié à ces élections, nécessitant la modification du Code électoral pour permettre la tenue de scrutins multiples.

La caution des élections législatives est de 500.000 francs CFA par candidat. Et celle des régionales de 200.000 francs CFA par candidat. Les candidates qui se présenteront pour les deux élections auront une réduction de moitié des différentes cautions. La campagne électorale débutera le jeudi 28 mars 2024 à zéro heure et prendra fin le jeudi 11 avril 2024 à 23 h 59 min.

La campagne électorale durera deux semaines, avec un vote par anticipation pour les forces de défense et de sécurité.

Les forces armées et de sécurité pourront exprimer leur vote par anticipation, soixante-douze (72) heures avant le jour du vote général, afin d’assurer la sécurité des citoyens durant le vote. Cette mesure tient compte du contexte sécuritaire régional et de ses incidences, notamment dans la région septentrionale.

Une force intégrée dénommée « Force sécurité élections législatives et régionales (FOSELR) 2024 » verra le jour pour garantir la sécurité et préserver un climat de paix et de sérénité sur l’ensemble du territoire national avant, pendant et après les élections.

Par ailleurs, cette force sera sous la supervision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le commandement opérationnel du ministère chargé de la sécurité. La Force de sécurité des élections législatives et régionales (FOSELR) 2024 est un regroupement des forces de défense et de sécurité : police nationale, gendarmerie nationale et réserve opérationnelle. Son organisation décentralisée tient compte du plan de maillage du territoire par les forces de sécurité et pourra être ajustée en fonction des circonstances.

L’agence de solidarité nationale se réorganise pour mieux répondre aux besoins des populations vulnérables.

Le Conseil des ministres a également adopté un décret réorganisant l’Agence de solidarité nationale (ASN), créée en 1992, pour lui assurer un fonctionnement optimal et une efficacité réelle sur le terrain. L’ASN a pour mission de contribuer à la gestion des situations d’indigence et de vulnérabilité, conformément à la politique de solidarité et d’inclusion sociale de la Feuille de route gouvernementale.

Le ministre de l’Économie et des Finances a rendu compte au Conseil des ministres des discussions en cours avec le Fonds monétaire international, à la suite de l’accord au niveau des services intervenu en décembre dernier sur les politiques économiques et les réformes à soutenir dans le cadre d’un nouvel accord en cours d’approbation au titre d’une facilité élargie de crédit.

Enfin, le chef de l’État a instruit le gouvernement de veiller à préserver les acquis de développement nationaux, à maintenir le cap des progrès enregistrés tout en demeurant attentif à la satisfaction des besoins des populations. À ce titre, le programme avec le Fonds monétaire international prendra en compte les aspirations profondes des populations à l’issue des élections législatives et régionales de 2024.

Après ces échéances électorales, le gouvernement définira de nouvelles orientations budgétaires, qui s’appuieront sur la déclaration de politique générale.

Le Hadj 2024 : un pèlerinage plus abordable

Dans une réunion tenue à Lomé, la Commission nationale du Hadj (CNH) a annoncé une nouvelle qui a ravi les futurs pèlerins : le coût du Hadj 2024 a été réduit à 3.270.000 FCFA, soit une baisse significative par rapport au coût de l’année précédente qui était de 3 495 000 FCFA. Cette réduction est le résultat d’une subvention de 30 000 FCFA par pèlerin, grâce à une bonne gestion des recettes du Hadj 2023.

Le Hadj 2024 : une expérience enrichissante et plus accessible

Le président de la CNH, le Colonel Hodabalo Awaté, a également annoncé que le Hadj 2024 se déroulera en juin, avec les départs prévus du 1er au 6 juin et les retours du 29 juin au 3 juillet 2024.  Les compagnies Asky et Ethiopian Airlines  assureront Les transports des pèlerins.

La CNH a fixé la date limite des inscriptions au 25 février 2024. Déjà 1.300 pèlerins se sont inscrits sur les 2.400 places disponibles, limitant ainsi les places. Par conséquent, nous invitons les futurs pèlerins à respecter la date limite d’inscription pour s’assurer une place pour le pèlerinage de 2024.

Le président de l’Ensemble des agences de voyages du Togo pour le Hadj (ENAVOTH), El Hadj Abodji Moustapha, a remercié la CNH pour la réduction des frais de voyages. Il a rappelé que  l’Arabie fixent ces dates saoudite et que les pèlerins doivent les respecter.

Le Colonel Awaté a profité de cette occasion pour féliciter tous les membres de la commission nationale du Hadj pour leur travail acharné. Il a exhorté les pèlerins à se comporter de manière exemplaire lors du pèlerinage, rappelant qu’ils sont les ambassadeurs du peuple togolais sur la terre sainte. Il a également demandé aux pèlerins de prier pour le Togo, pour le président de la République et toutes les autorités, et pour tout le peuple togolais, en particulier pour les forces de défense et de sécurité.

Avec ces nouvelles mesures, le Hadj 2024 s’annonce comme une expérience enrichissante et plus accessible pour les pèlerins togolais.

Crise sous-régionale : la CEDEAO cherche des solutions à Abuja

Une réunion extraordinaire des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se tient ce jeudi à Abuja, la capitale du Nigeria, pour examiner les crises qui secouent la sous-région. Parmi les sujets brûlants, la situation politique au Sénégal, où le président Macky Sall fait face à une contestation populaire, et la décision de trois pays membres, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, de se retirer de l’organisation régionale pour des raisons de sécurité et de souveraineté.

La CEDEAO en quête de solutions pour résoudre les crises qui secourent la sous-région

La réunion, qui verra la participation du commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA), Smaïl Chergui, a pour objectif de trouver des solutions communes et concertées aux problèmes qui affectent la stabilité et le développement de la sous-région. Les ministres présenteront ensuite leurs recommandations aux chefs d’État lors du prochain sommet de l’UA à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Le cas du Sénégal, considéré comme un modèle de démocratie en Afrique, sera au centre des discussions. Le pays est confronté à une crise politique et sociale depuis l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viol, ce qui a déclenché des manifestations violentes dans tout le pays. La CEDEAO a appelé le Sénégal à respecter le calendrier électoral et à garantir la participation de tous les acteurs politiques aux prochaines élections. Le ministre des Affaires étrangères sénégalais, Aïssata Tall Sall, a répondu que le Sénégal suivra sa propre voie, tout en tenant compte des avis de ses partenaires régionaux.

La réunion abordera également la question des pays sortant de la CEDEAO, qui ont annoncé leur départ de l’organisation sans respecter le préavis de six mois prévu par les textes. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont invoqué des raisons de sécurité nationale et de souveraineté pour justifier leur décision, qui intervient dans un contexte de menace terroriste croissante dans le Sahel. La CEDEAO a exprimé son regret face à ces départs et a affirmé qu’elle maintiendra le dialogue et la coopération avec ces pays, qui restent des partenaires stratégiques pour la paix et le développement de la sous-région.

Le Togo renforce ses liens avec l’Amérique à travers l’OEA

Le Togo a franchi une nouvelle étape dans son ouverture au monde en devenant État observateur permanent de l’Organisation des États américains (OEA). C’est ce qu’a annoncé le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, après avoir reçu les lettres de créance de Frédéric Hegbe, ambassadeur du Togo aux États-Unis, le 26 janvier 2024.

Les raisons pour lesquelles le Togo a choisi l’OEA

L’OEA est une organisation régionale qui regroupe 35 pays du continent américain. Elle a pour objectif de promouvoir la paix, la démocratie, les droits de l’homme, la sécurité et le développement dans la région. Elle dispose de plusieurs programmes et initiatives dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la réduction de la pauvreté, du commerce et des investissements.

En effet, le Togo, pays d’Afrique de l’Ouest, a exprimé son intérêt pour cette organisation afin de diversifier ses partenariats et de bénéficier de son expertise. Lors de leur rencontre, les deux diplomates ont échangé sur les possibilités de coopération entre le Togo et l’OEA, notamment dans les secteurs économiques clés du Togo : l’agriculture, les mines et le commerce régional. Ils ont aussi abordé les défis communs auxquels ils font face, tels que l’insécurité et le terrorisme.

Les bénéfices et les défis de cette adhésion

Frédéric Hegbe a affirmé que le Togo était engagé dans une approche régionale et multilatérale de la coopération militaire, convaincu que la mutualisation des efforts était essentielle pour lutter contre ces menaces. Il a également mis en avant la position stratégique du Togo, qui lui permet de servir de pont entre les pays du Sahel et ceux du golfe de Guinée.

Luis Almagro a salué l’adhésion du Togo à l’OEA et a souligné que l’Organisation était fière de compter ce pays parmi ses observateurs permanents. Par ailleurs, tous les pays qui partagent les valeurs et les principes de l’OEA peuvent l’intégrer, a déclaré le secrétaire général de l’OEA. Il a par ailleurs exprimé sa volonté de renforcer les liens entre l’Afrique et l’Amérique, dans un esprit de solidarité et de coopération.

Le Togo, qui a déjà noué des relations avec d’autres organisations internationales telles que l’Union européenne, l’Union africaine ou la Francophonie, poursuit ainsi sa politique d’intégration et de diversification de ses alliances.

Kpalimé: une ONG saoudienne soutient 125 personnes vulnérables

L’ONG Centre de charité pour l’appel, l’orientation et le développement social (CCAODS), en partenariat avec son bailleur saoudien, Abou Abdou-Rahmane 2, a distribué le mercredi 7 février à Kpalimé des dons en espèces à 125 personnes vulnérables, dont des veuves et des veufs. Chaque bénéficiaire a reçu une enveloppe de 16.000 FCFA pour améliorer ses conditions de vie.

Cette action s’inscrit dans le cadre du volet social de l’ONG, qui vise à appuyer les efforts du gouvernement togolais dans la réduction de la pauvreté extrême. L’ONG CCAODS œuvre également dans le domaine de l’éducation islamique, de la santé, de l’eau potable et de la construction de mosquées.

Le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, a salué cette initiative et a appelé la population à soutenir le chef de l’État et le gouvernement dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. Il a également demandé aux citoyens de dénoncer toute personne suspecte aux autorités et aux forces de sécurité.

Le président fondateur de l’ONG CCAODS, Malam Akanga Abdoulaye Abdoul Baki, a remercié Allah pour la réussite de cette opération et a exprimé sa gratitude envers son partenaire saoudien. Il a aussi souligné l’importance de la paix pour le développement du pays.

La cérémonie de remise des dons a eu lieu en présence du conseiller municipal, Alfasa Kondo El Hadj Tafa.

 

Bilan et perspectives du district sanitaire de l’Akébou

Du mardi 6 au mercredi 7 février 2024, le district sanitaire de l’Akébou tient sa revue annuelle de performance à Kougnohou. Cette réunion a pour objectif de dresser le bilan des actions menées en 2023 dans le domaine de la santé, de mesurer les progrès réalisés par rapport aux recommandations de 2022 et de définir les priorités pour 2024.

Le bilan des activités de 2023 du district sanitaire de l’Akébou

Les participants, composés de responsables du district, de représentants des établissements de soins, de partenaires techniques et financiers, et de la société civile, vont analyser les indicateurs de performance du district sanitaire de l’Akébou, qui couvre une population de plus de 100 000 habitants. Ils vont également identifier les forces et les faiblesses du système de santé local et proposer des solutions pour améliorer la qualité et l’accessibilité des services offerts aux populations.

Le directeur préfectoral de la Santé, Dr. Abli Essosolam, a salué l’engagement et le dévouement du personnel soignant, qui ont permis d’atteindre des résultats satisfaisants en 2023. Il a également souligné l’importance de la revue annuelle pour renforcer les capacités du district et ajuster les stratégies en fonction des besoins et des réalités du terrain. Il a enfin appelé les professionnels de la santé à faire preuve de responsabilité et de professionnalisme dans l’exercice de leurs fonctions.

Les progrès réalisés par rapport aux recommandations de 2022

Par ailleurs, le chef service des établissements de soins, chargé de ressources humaines à la direction régionale de Santé Plateaux, Apédjagbo Kodjo Édém, a reconnu les efforts fournis par le district sanitaire de l’Akébou pour améliorer les indicateurs de santé. Il a encouragé les acteurs à continuer à travailler en synergie et à partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques. Il a aussi invité les partenaires à renforcer leur appui technique et financier au district.

Le préfet de l’Akébou, Yovo Koffi-Kuma, a exprimé sa gratitude et sa fierté envers les acteurs de la santé, qui ont contribué à l’amélioration du bien-être des populations. Il les a exhortés à maintenir le cap et à relever les défis qui se présentent. Il a également affirmé que le district sanitaire de l’Akébou est un modèle pour les autres districts de la région et du pays. Pour finir, M. Yovo Koffi-Kuma a assuré que les autorités préfectorales vont continuer à soutenir les initiatives du district et à faciliter la mobilisation des ressources.

 

La formation des producteurs de pomme de cajou

Un atelier de formation sur les bonnes pratiques de récolte, de manutention et de transport de la pomme de cajou se tient du 5 au 7 février à Morétan, dans la commune Est-Mono 2. L’initiative vise à renforcer les capacités des producteurs et des collaborateurs du secteur de la pomme de cajou, qui sont au nombre de trente (30), issus de la préfecture de l’Est-Mono.

Le jus-Tiwa : un produit 100 % naturel à base de pomme de cajou

Agri-Focus, une entreprise qui produit du jus de pomme de cajou 100 % naturel, baptisé Jus-Tiwa, qui signifie « pour nous tous » en IFÈ, organise l’atelier. Par ailleurs, le projet bénéficie du financement du Fonds national d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnel (FNAFPP). Il s’inscrit dans la dynamique du développement de la filière biologique au Togo, qui vise à garantir la qualité des produits pour les consommateurs et à promouvoir le marché bio local.

Les participants vont acquérir des connaissances et des compétences sur la collecte, la transformation et la commercialisation de la pomme de cajou. Ils vont également recevoir des conseils sur l’entrepreneuriat agricole et la contractualisation avec les partenaires. En plus, les modules de formation portent sur la dégradation naturelle de la filière cajou, les bonnes pratiques de récolte, de manutention et de transport de la pomme de cajou, les facteurs de risques liés à la collecte, au transport et à la réception des pommes de cajou et à la notion de chaîne de valeurs. Des séances pratiques sur le terrain sont aussi prévues au cours d’un atelier de formation.

Formation pour le développement de la filière biologique au Togo : un enjeu de qualité et de marché

Le directeur du cabinet Conseils agricoles, environnement et entrepreneuriat (CAE), Bahé Komi, a salué l’engagement des producteurs et leur a assuré son accompagnement pour augmenter leur rendement. Il les a invités à profiter de la formation et à produire des pommes de qualité pour la santé des populations. Il a aussi remercié les autorités du pays qui facilitent l’accompagnement des producteurs dans tous les secteurs d’activité au Togo.

Le promoteur du projet Jus-Tiwa, Odayé Kossi Kakpo, a encouragé les participants à s’impliquer dans cette dynamique et à faire confiance à sa structure. Il a promis de les aider à produire dans de bonnes conditions et à avoir un bon revenu. Il a également exprimé sa gratitude envers les producteurs et les autorités qui soutiennent sa vision, grâce à la politique de paix du chef de l’État.

Le maire de la commune Est-Mono 2, Tambo Assitchou-Kokou, a félicité le promoteur du projet Jus-Tiwa, qui vient appuyer la politique de développement du Président de la République. Il a exhorté les producteurs à se former aux bonnes pratiques et à valoriser la pomme de cajou, qui est une richesse locale.