Le FMI soutient le Togo pour relancer son économie

Le Togo vient de bénéficier d’un appui financier important de la part du Fonds monétaire international (FMI). L’institution financière internationale a annoncé, vendredi 1er mars 2024, le versement immédiat de 68,3 millions de dollars au profit du pays ouest-africain. Il s’agit de la première tranche d’un accord global de près de 390 millions de dollars, conclu en décembre 2023, après plus de deux ans de négociations. Cet accord, qui s’étend sur 42 mois, est basé sur la facilité élargie de crédit (FEC), un mécanisme de prêt à moyen terme destiné aux pays à faible revenu.

Un soutien opportun face aux multiples défis du Togo

Le Togo fait face à de nombreux défis économiques et sécuritaires, qui se sont aggravés avec la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19. Le pays a une frontière commune avec le Burkina Faso, où des groupes terroristes mènent des attaques. En plus de cela, il subit les conséquences du changement climatique sur son secteur agricole, qui fournit du travail à plus de 60 % de sa population. Face à cette situation difficile, le gouvernement togolais veut inverser la tendance et relancer son économie, qui a affiché une croissance négative de 1,8 % en 2020.

Un programme axé sur la croissance inclusive et la résilience

Le FMI affirme que son soutien financier vise à accompagner le Togo dans la mise en place de ses réformes économiques et structurelles, qui ont pour objectif de favoriser une croissance inclusive, de renforcer la stabilité macroéconomique et d’améliorer la résilience du pays face aux chocs externes. Parmi les priorités du programme, on retrouve la réduction de la pauvreté, l’amélioration du filet de sécurité sociale, le renforcement des dépenses sociales, l’amélioration de l’environnement des affaires, le maintien de la stabilité macroéconomique et la consolidation budgétaire, notamment par une mobilisation plus efficace des recettes fiscales. Le programme devrait s’achever à la mi-2027.

Le Brésil décore le Maire d’Aného, Alexis Coffi AQUEREBURU

Lomé, le 2 mars 2024 (JDT) – C’est une fierté pour la ville d’Aného et pour tout le Togo : son Maire, M. Alexis Coffi AQUEREBURU, a reçu la distinction de commandeur de l’ordre de Rio Branco, la plus haute décoration du Brésil, lors d’une cérémonie solennelle présidée par l’Ambassadeur brésilien au Togo, S.E.M. Nei Futuro Bitencourt.
Par ailleurs, l’Ambassadeur a salué le parcours exemplaire du récipiendaire, qui a su tisser des liens étroits entre le Brésil et le Togo, notamment à travers la valorisation du patrimoine architectural et culturel d’Aného, une ville qui partage des origines communes avec la culture Jeje du Brésil, issue du peuple Guin du Togo.
Un honneur pour Aného : son maire, Alexis Coffi AQUEREBURU, décoré de l'ordre de Rio Branco par le Brésil le 29 février 2024.
Grâce à cet exploit, le Maire d’Aného, Avocat de profession, a reçu la distinction de « Commandeur de l’ordre de Rio Branco ». En effet, cette nomination résulte du décret présidentiel signé le 21 novembre 2023 par le chef d’État, à l’occasion du 202e anniversaire de l’indépendance et du 135e anniversaire de la république du Brésil en vertu de l’article 84, point XXI, de la constitution, et en sa qualité de Grand Maître de l’Ordre.
Le Maire d’Aného, visiblement ému, a exprimé sa gratitude envers sa famille, son épouse, ses enfants, ses amis et ses proches, qui l’ont toujours soutenu dans son engagement politique. Il a également dédié sa médaille à sa commune, qu’il aime et qu’il sert avec dévouement.
La cérémonie a réuni plusieurs personnalités du monde politique, diplomatique, culturel et associatif.

Un partenariat inédit pour lutter contre le VIH en Afrique

 Une alliance historique  vient de se nouer entre Expertise France, l’agence française de coopération technique internationale, et ONUSIDA, le programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. Les deux acteurs ont signé, mercredi 28 février, un accord de partenariat d’une valeur de 1,9 million d’euros, visant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans six pays d’Afrique : le Togo, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine et le Sénégal.

La cérémonie de signature a eu lieu à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à Genève, en présence des représentants des pays concernés.

Un projet axé sur les droits de l’Homme et les populations vulnérables

Selon un communiqué conjoint, ce partenariat a pour objectif spécifique de renforcer les initiatives communautaires et les cadres législatifs pour combattre efficacement le VIH. Il s’inscrit dans le cadre de L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, gérée par Expertise France.

L’ambition est de promouvoir l’accès à des services de santé liés au VIH, respectueux des droits de l’Homme, pour les groupes vulnérables, en particulier les jeunes femmes et les filles, précise-t-on. Le projet sera piloté par le bureau régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avec l’appui de partenaires locaux.

Une réponse adaptée aux besoins des populations les plus touchées par le VIH

La prévalence du VIH dans ces régions affecte de manière disproportionnée certaines populations, avec des taux significatifs parmi les travailleurs du sexe, les minorités sexuelles et les prisonniers, comparativement à la population générale.

Le partenariat vise donc, ont souligné les deux parties, à améliorer les réponses juridiques et sociales au VIH, à réduire les inégalités de genre et les violences basées sur le genre, et à promouvoir un cadre juridique respectueux des droits de l’Homme.

Il se concentrera surtout sur comment faciliter l’accès aux services juridiques aux populations les plus marginalisées et affectées par le VIH, y compris les travailleurs du sexe, les personnes utilisatrices de drogues, les femmes et filles vivant avec le VIH, et autres.

 

La protection civile à l’ère des technologies innovantes

Ce vendredi 1er mars, la Communauté internationale célèbre la Journée Mondiale de la Protection Civile (JMPC), une journée dédiée à la valorisation du travail des acteurs de la sécurité civile dans le monde. Le thème de cette année est « Les technologies innovantes au service de la protection civile », un thème qui met en avant les avancées technologiques qui contribuent à renforcer la prévention, la préparation, l’intervention et le rétablissement face aux catastrophes naturelles ou humaines.

Les technologies innovantes, des outils indispensables pour la protection civile

Les technologies innovantes sont de plus en plus utilisées dans le domaine de la protection civile, que ce soit pour la collecte et l’analyse des données, la coordination et la collaboration entre les acteurs, la rapidité et l’efficacité des secours, la sensibilisation et la participation des populations, ou encore la résilience des communautés. Parmi ces technologies, on peut citer les drones, les robots, les capteurs, les applications mobiles, les systèmes d’alerte précoce, les plateformes de gestion de l’information, les réseaux sociaux, les outils de cartographie, les solutions de communication, etc.

Ces technologies permettent non seulement de sauver des vies, mais aussi de réduire les coûts, les risques et les impacts des catastrophes, ainsi que de favoriser le développement durable et inclusif. Elles sont également un moyen de renforcer la coopération et la solidarité internationales, en facilitant le partage des informations, des expériences et des ressources.

Les activités organisées par l’OIPC pour promouvoir les technologies innovantes

À l’occasion de la JMPC, l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC), qui regroupe 93 pays membres et 22 organisations régionales et internationales, organise diverses activités, telles que des conférences, des ateliers, des expositions, des démonstrations, des simulations, des concours, des campagnes de communication, etc., dans le but de promouvoir les bonnes pratiques, les leçons apprises et les défis à relever en matière de technologies innovantes pour la protection civile.

Le message du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile du Togo

Au Togo, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Calixte Batossié Madjoulba, a profité de cette journée pour exprimer sa gratitude et sa reconnaissance à tous les acteurs de la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophe (PNRRC), qui œuvrent quotidiennement à protéger les populations, ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers, qui soutiennent le Gouvernement Togolais dans ses efforts en matière de protection civile.

Il a également invité les acteurs de la protection civile à s’investir davantage dans le développement et l’intégration des technologies innovantes à toutes les phases de la gestion des risques de catastrophes, afin de renforcer la capacité de réponse et de résilience du pays.

 

Fimo 228 : la mode africaine en fête au Togo

Le Festival international de la mode au Togo, plus connu sous le nom de Fimo, vient de clôturer sa 11e édition en beauté. Nous vous emmenons dans les coulisses de cette fashion week panafricaine, portée par le jeune créateur Jacques Logoh.

Un festival haut en couleurs et en talents

Le Fimo, c’est le rendez-vous incontournable des amoureux de la mode africaine. Du jeudi 22 au samedi 24 février, l’Institut français et l’hôtel Onomo de Lomé ont accueilli les créations de 45 stylistes venus d’une vingtaine de pays. Sur le podium, 75 mannequins ont fait briller les styles, les couleurs, les tissus et les formes de la mode africaine, sous les yeux émerveillés de près de 3 000 spectateurs.

Le Festival international de la mode au Togo, plus connu sous le nom de Fimo, vient de clôturer sa 11e édition en beauté.

Jacques Logoh, le père fondateur du Fimo

Jacques Logoh est le créateur et organisateur du Fimo. Il a lancé le festival en 2013, quand il était encore mannequin. Il a voulu offrir un espace d’expression à ses propres modèles, qu’il avait recrutés dans son agence, Challenge Model Agency, fondée en 2011. Depuis, le festival a pris de l’ampleur et est devenu international en 2016. Il s’est ouvert à des stylistes venus d’ailleurs, mais aussi à des activités annexes, comme des masterclasses et des actions sociales, en partenariat avec l’ONU-sida, ou encore sur le paludisme et l’environnement. Jacques Logoh a aussi créé sa marque, Jacques Logoh couture, et a ouvert des boutiques à Lomé et Paris. Il espère bientôt en ouvrir une à Washington.

Un festival qui appelle au soutien de l’État

Jacques Logoh ne cache pas son souhait de voir l’État du Togo s’impliquer davantage dans le Fimo. « L’année dernière, le gouvernement m’a aidé avec une enveloppe, mais cette année, rien du tout. Pour faire évoluer le Fimo, il faudrait que le gouvernement prenne en charge la moitié du budget. Chaque année, c’est un combat pour trouver des partenaires. C’est un travail à part entière. » confie-t-il. Il ajoute : « Chaque année, on s’endette, et on rembourse toute l’année avec les ventes de mes créations. »

Malgré ces difficultés, il assure que la plupart des créateurs et des mannequins sont totalement pris en charge, y compris pour leur cachet, mais que certains créateurs doivent encore payer leur voyage.

Un festival qui voit grand et loin

Jacques Logoh ne se contente pas du succès du Fimo au Togo. Il rêve de conquérir le monde avec la mode africaine. « Mon ambition, c’est de faire connaître ma marque au-delà du Togo et du continent ! » s’exclame-t-il. Son rêve est peut-être en train de se réaliser. En octobre 2023, il a organisé une édition du Fimo à la fashion week de Paris, avec une dizaine de créateurs africains. Il renouvellera l’expérience en septembre prochain. Il a aussi lancé la Lomé Men’s Fashion Week, qui a fêté sa troisième édition en août dernier.

Jacques Logoh croit en l’avenir, d’autant que, selon lui, « de plus en plus, les grandes marques se tournent vers la mode africaine ».Il ne voit pas les grandes marques comme des concurrents, mais comme des sources d’inspiration.

Il ne leur reproche pas d’utiliser un « style africain » dans leurs créations. Jacques Logoh pense que c’est une forme de reconnaissance et de valorisation de la culture africaine. Il ne craint pas les industries de la mode en place : « Ça n’a jamais été facile, mais on y arrivera. Et je pense que tout le monde peut faire exister sa marque ! » L’année prochaine, il espère inviter au Fimo un créateur français de renom. Mais il garde son nom secret pour l’instant.

 

Le directeur du CHU Kara et son chauffeur tués dans un accident

Le monde médical togolais est en deuil après un accident mortel survenu jeudi 29 février 2024. En effet, c’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès du directeur du Centre hospitalier universitaire (CHU) Kara, également responsable de l’Ecole Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM) de la même ville, ainsi que de son chauffeur, dans un accident de la route survenu jeudi dernier. Les deux hommes ont été victimes d’un choc frontal avec un camion, qui les a précipités dans un ravin, près de Wahala, dans la préfecture de Haho.

Les causes de la morts du directeur du CHU KARA

Le Dr Atekpe, Directeur Préfectoral de la Santé de Haho, a confirmé la nouvelle dans un communiqué officiel dans lequel il a relaté les faits. Selon lui, l’accident s’est produit vers 13 h, à 3 km au nord de Wahala, dans le village de Kalagoro. Un Titan, qui venait en sens inverse, a heurté de plein fouet le véhicule du directeur du CHU Kara, immatriculé RT 7428 G/A, qui se rendait vers la ville. Le camion qui transportait des sacs de sésame aurait dérapé sur la chaussée, perdant ainsi le contrôle de sa trajectoire.

Les victimes : trois morts et un corps piégé sous les décombres

Malgré l’intervention rapide des secours, le directeur du CHU KARA et de l’ENAM KARA n’a pas survécu à ses blessures. Il a succombé au Centre Médico-Social (CMS) de Wahala, où il avait été transféré en urgence. Son chauffeur, quant à lui, est mort sur le coup, coincé sous les débris du véhicule. Une troisième victime est à déplorer : le conducteur du camion, dont le corps est resté prisonnier sous les sacs de sésame.

Ce drame a provoqué une vive émotion dans le monde médical togolais qui perd l’un de ses plus éminents représentants. Homme dévoué, compétent et respecté, le directeur du CHU KARA et de l’ENAM KARA a consacré sa vie au service de la santé publique. Par ailleurs , il laisse derrière lui une famille éplorée, des collègues attristés et des étudiants orphelins. Nous leur adressons nos plus sincères condoléances.

Sun4Water : l’irrigation solaire pour les petits agriculteurs africains

L’Afrique subsaharienne est confrontée à des défis majeurs de pénurie d’eau, d’insécurité alimentaire et de changement climatique, qui touchent surtout les petits exploitants agricoles. Pour leur garantir un accès à l’eau et augmenter leur productivité, les systèmes d’irrigation à énergie solaire (SPIS) sont une solution innovante, qui utilise l’énergie renouvelable du soleil pour pomper l’eau vers les champs. Les SPIS présentent de nombreux avantages pour les agriculteurs, tels que l’augmentation des revenus, l’amélioration de l’accès à l’électricité et la réduction de l’empreinte carbone.

Sun4Water vise à diffuser les SPIS et à renforcer les capacités des acteurs locaux impliqués dans le secteur de l’irrigation à énergie solaireSun4Water, un programme mondial pour promouvoir les SPIS et renforcer les capacités des acteurs locaux

Sun4Water est un programme mondial qui vise à diffuser les SPIS et à renforcer les capacités des acteurs locaux impliqués dans le secteur de l’irrigation à énergie solaire. En effet, l’Allemagne finance ce programme qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative internationale Eau et énergie pour l’alimentation (WE4F).

Sun4Water propose également des méthodes de développement des capacités sur mesure qui visent à sensibiliser et à responsabiliser les petits agriculteurs, à renforcer les compétences des prestataires de services techniques et financiers, à impliquer les institutions financières et à influencer les acteurs politiques. Par ailleurs, le programme met en œuvre des activités dans 6 pays d’Afrique de l’Est et de l’Ouest, en partenariat avec d’autres projets de la GIZ.

Les 4 piliers de Sun4Water pour une utilisation adaptée et durable des SPIS

Sun4Water repose sur 4 piliers principaux : services techniques et financiers, développement des capacités, environnement favorable et promotion de la boîte à outils SPIS. La boîte à outils SPIS est aussi un ensemble de ressources en ligne qui fournissent des informations, des conseils et des bonnes pratiques sur les SPIS.

Sun4Water vise à diffuser les SPIS et à renforcer les capacités des acteurs locaux impliqués dans le secteur de l’irrigation à énergie solaire Un réseau mondial pour la promotion des SPIS

En outre, trois unités composent l’équipe Sun4Water et travaillent ensemble pour la promotion des SPIS : une unité de pilotage située en Allemagne et deux coordinateurs régionaux situés dans les hubs WE4F en Côte d’Ivoire et au Kenya. Ensemble, ils visent à promouvoir le développement et la diffusion de systèmes d’irrigation à énergie solaire respectueux du climat, économes en énergie et en eau.

La BAD et le Togo s’engagent pour l’industrialisation et la santé

Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le 27 février 2024 à Lomé le Dr Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Les deux dirigeants ont discuté des opportunités de financement des projets prioritaires du Togo dans les domaines de l’industrialisation, des infrastructures et de la santé.

Un corridor routier, stratégique pour le développement du Togo

L’un des projets phares évoqués lors de cette rencontre est la construction de la route Lomé-Cinkassé, qui reliera la capitale togolaise à la frontière burkinabée, en passant par les régions du centre, de la Kara et des Savanes. En effet, ce corridor routier, d’une longueur de 780 km, nécessite un investissement de 2,9 milliards de dollars. Il permettra de désenclaver le nord du pays, de faciliter les échanges commerciaux avec les pays voisins et de stimuler la croissance économique.

Dans la déclaration du Dr Akinwumi Adesina, il a affirmé : « Le président de la République a une vision claire pour l’industrialisation du pays, et nous sommes là pour l’accompagner. Nous allons mobiliser les investisseurs pour financer ce corridor routier, qui est très important pour le développement du Togo ».

Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le 27 février 2024 à Lomé le Dr Akinwumi Adesina, président du Groupe de la BAD

Un appui de la BAD pour améliorer le système de santé togolais

Par ailleurs, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a exprimé sa volonté d’investir dans les infrastructures de la santé au Togo, afin de renforcer la capacité de réponse du pays face aux défis sanitaires. Il a également salué les efforts du gouvernement togolais pour améliorer le système de santé et garantir l’accès de la population aux soins de qualité.

« Nous allons soutenir le Togo dans sa politique de santé, qui est une priorité pour le président de la République. Nous allons financer la construction et la réhabilitation des hôpitaux, des centres de santé et des laboratoires, ainsi que la formation du personnel médical », a signifié le Dr Akinwumi Adesina.

Une optimisation de la production des engrais à partir du phosphate

Le secteur privé a aussi été au cœur des discussions entre le président togolais et son hôte. Ils ont notamment abordé la question de la valorisation du phosphate, une ressource naturelle abondante au Togo, qui peut servir à la production des engrais. Le Dr Akinwumi Adesina a encouragé le développement des industries de transformation agro-alimentaire, qui peuvent contribuer à la sécurité alimentaire et à la création d’emplois.

À cet effet, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a déclaré que : « Le Togo a un potentiel énorme dans le domaine du phosphate, qui peut être utilisé pour fabriquer des engrais de qualité. Nous allons aider le secteur privé à optimiser cette production, qui aura un impact positif sur l’agriculture et l’économie du pays ».

Un partenariat stratégique entre le Togo et la BAD

En somme, Le Togo et la BAD entretiennent des relations de coopération depuis 1972. Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est l’un des principaux bailleurs de fonds du pays, avec un portefeuille de 19 opérations actives, d’un montant total de 543 millions de dollars. Ces opérations s’inscrivent dans le cadre du Document de stratégie pays 2021-2026, qui vise à soutenir le développement des pôles de croissance inclusive et des politiques d’inclusion sociale, ainsi qu’à renforcer la gouvernance financière et sectorielle.

Parmi les projets structurants financés par la BAD au Togo, on peut citer les agropoles, qui visent à promouvoir le développement économique axé sur l’industrie agroalimentaire, le développement des chaînes de valeur et la création d’emplois ; la réhabilitation des routes, qui permet d’améliorer la mobilité des personnes et des biens ; et les énergies renouvelables, qui contribuent à l’accès universel à l’électricité et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé et le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) Dr Akinwumi Adesina ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur partenariat pour accélérer le développement du Togo et de l’Afrique.