Élan financier africain : L’Aube d’une révolution par l’affacturage

Harare, Zimbabwe -. Mme Kanayo Awani, vice-présidente exécutive de la Banque de commerce intra-africaine (Afreximbank), a ouvert le bal avec une allocution qui a su captiver l’auditoire, posant les jalons d’un événement qui promet d’être riche en enseignements.

La Conférence régionale sur l’affacturage à Harare a démarré sur les chapeaux de roues, marquant un tournant décisif

Le Dr. JT Chipika, gouverneur adjoint de la Reserve Bank of Zimbabwe, a chaleureusement accueilli les participants, mettant en exergue l’importance cruciale de l’affacturage dans la croissance économique du continent. “L’Afrique est à l’aube d’une révolution financière, et l’affacturage y jouera un rôle prépondérant,” a-t-il déclaré.

Par ailleurs, La matinée a été rythmée par des interventions de M. Neal Harm, secrétaire général de la FCI, et de M. Nassourou Aminou, directeur régional pour l’Afrique de la FCI, qui ont analysé les tendances actuelles et les défis à relever dans le domaine de l’affacturage. Leurs discours ont également offert des perspectives inédites sur l’évolution de cette industrie.

La session de questions-réponses, animée par M. Frederick Seidu, spécialiste principal au sein de l’Initiative sur le commerce intra-africain d’Afreximbank, a donné lieu à des échanges animés. Les participants ont pu dialoguer avec des experts et approfondir leur compréhension de l’affacturage, un outil de financement commercial de plus en plus prisé.

En somme , cette première journée annonce une suite prometteuse pour la conférence, avec l’espoir d’insuffler un nouvel élan à l’économie africaine par le biais de l’affacturage, vecteur d’opportunités et de développement durable.

Une nouvelle ère de compétitivité pour le secteur privé Togolais

En février 2023, sous l’égide du Conseil national du Patronat (CNP), une initiative ambitieuse a vu le jour. Le projet de renforcement des capacités des associations du secteur privé, inscrit dans le programme de la compétitivité du secteur privé (ProCOMP), a marqué un tournant décisif avec sa conclusion le 18 avril dernier.

Cérémonie de Clôture: Un jalon pour l’excellence du secteur privé

La fin de ce projet a été célébrée par une cérémonie solennelle de remise d’attestations et de matériels didactiques, symbolisant la transmission du savoir et l’engagement vers l’excellence.

Grâce au soutien indéfectible de la GIZ, les associations professionnelles ont vu leurs compétences s’épanouir. Par ailleurs,  L’objectif primordial était de les préparer à naviguer les eaux tumultueuses des évolutions professionnelles incessantes.

Neuf associations privilégiées ont bénéficié d’une formation exhaustive, couvrant des domaines aussi variés que l’élaboration de stratégies, la gouvernance, l’émancipation du leadership féminin, et la gestion interne.

En outre, Adzovi Dodzi, présidente émérite de la Fédération des Promotrices Agro Industrielles du Togo (FEPROMAT), a partagé son expérience enrichissante. “Depuis février 2023, nous avons assimilé les subtilités de onze modules distincts. Nos entreprises ont acquis des compétences précieuses, telles que la rédaction d’un plan d’affaires ou l’art de la négociation sur la scène nationale et internationale.”

Pour mémoire, le Togo a établi un cadre de concertation entre l’État et le secteur privé, forgeant un espace de dialogue stratégique sur des thématiques d’importance capitale.

En somme, cette initiative a non seulement renforcé les capacités des associations mais a également posé les fondations d’une ère nouvelle où le secteur privé togolais peut aspirer à une compétitivité sans précédent sur l’échiquier international.

La CNSS innove pour la sécurité des retraites

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Togo a pris une initiative audacieuse pour moderniser la gestion des pensions et rentes. Du 02 mai au 30 juin 2024, elle déploiera une opération de contrôle de vie entièrement en ligne, une première dans l’histoire de l’institution.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour maintenir l’intégrité des paiements des pensions, exigera des bénéficiaires, tant au Togo qu’à l’étranger, de soumettre leurs données biométriques via l’application Biosecu. Par ailleurs, ce processus innovant, accessible sur le portail électronique de la CNSS ou via un lien dédié, vise à simplifier la procédure tout en garantissant la précision des données.

Ingrid Awade, directeur général de la CNSS, a mis l’accent sur l’importance de cette opération, rappelant que le non-respect de cette procédure entraînera la suspension des paiements dès juillet 2024, conformément au code de sécurité sociale. Elle souligne ainsi la nécessité pour tous les pensionnés et rentiers de participer activement à cette démarche pour assurer la continuité de leurs droits.

Pour participer, les bénéficiaires doivent se munir de leur pièce d’identité, d’un numéro de téléphone opérationnel et du récépissé de leur dernière opération de contrôle de vie. Cette mesure préventive vise également  à protéger les fonds de la CNSS contre les fraudes et les paiements indus, tout en facilitant la vie des retraités.

Cette initiative de la CNSS est un pas de plus vers la digitalisation des services publics, reflétant l’engagement du Togo à adopter les technologies de l’information pour améliorer l’efficacité administrative et la satisfaction des citoyens.

L’essor de l’agrobusiness : une initiative de Emmanuel Adebayor

Dans l’écrin verdoyant de Lavié, éloigné de l’agitation de la capitale togolaise, une révolution silencieuse prend forme sous l’égide de la Fondation SEA, présidée par l’éminent footballeur Sheyi Emmanuel Adebayor. La fondation a récemment inauguré la deuxième promotion de son ambitieux projet d’incubation, visant à insérer professionnellement la jeunesse togolaise dans le secteur prometteur de l’agrobusiness.

Formation et Mentorat : Les nouveaux horizons de l’agriculture togolaise grâce à la Fondation SEA

En effet, trente jeunes, sélectionnés pour leur dynamisme et leur engagement, se voient offrir une formation de six semaines, axée sur l’entrepreneuriat agricole. Une période d’apprentissage intense précédera un stage pratique qui mettra à l’épreuve les théories et compétences acquises. Les stagiaires bénéficieront également d’un accompagnement personnalisé pour élaborer leurs plans d’affaires, garantissant un suivi cohérent et structuré.

L’initiative, qui bénéficie déjà du soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), pourrait également recevoir l’appui des autorités togolaises. Myriam Dossou-d’Almeida, ministre du développement à la base et de l’emploi des jeunes, a exprimé son enthousiasme lors du lancement, soulignant la diversité des profils des participants et l’engagement du gouvernement à accompagner leurs aspirations.

La Fondation SEA ne s’arrête pas là : elle envisage de former 1050 jeunes sur trois ans, à travers un programme tripartite comprenant la formation, la création d’un réseau d’agropreneurs leaders et le soutien à l’émergence d’agro-entreprises. La première cohorte, lancée en janvier 2023, a déjà permis à une cinquantaine de jeunes de bénéficier de cette formation innovante.

En somme, la Fondation SEA, avec le soutien de partenaires stratégiques, s’attelle à forger une nouvelle génération d’agriculteurs togolais, armés de savoir-faire et d’une vision entrepreneuriale, prêts à transformer le paysage agricole du Togo.

Sommet d’Abuja : L’Afrique s’unit contre le terrorisme

Abuja, 22 avril 2024 – Le président Faure Essozimna Gnassingbé a marqué sa présence à Abuja, la capitale de la République fédérale du Nigeria, pour participer à la première réunion de haut niveau axée sur la lutte contre le terrorisme en Afrique. Cette rencontre significative a mis en lumière la volonté collective de mettre en œuvre des stratégies efficaces et pérennes pour éradiquer le terrorisme, un fléau qui mine la stabilité économique et le développement social des nations africaines.

Dans son allocution, le président Gnassingbé a exprimé son approbation pour l’initiative, soulignant qu’elle reflète la détermination des dirigeants africains à combattre avec vigueur ce mal qui affaiblit les fondements de leurs sociétés. Il a insisté sur l’importance de la coopération interétatique et d’une synergie d’action entre les forces de défense et de sécurité, ainsi que sur la nécessité de déployer des institutions efficaces, surtout dans un contexte où les équilibres mondiaux sont en pleine réorganisation.

La réunion a également été l’occasion de discuter des menaces sécuritaires prévalant dans la sous-région ouest-africaine, au Sahel, et dans d’autres régions, qui requièrent une réponse coordonnée et robuste. Les leaders ont convenu que seule une approche unifiée et transnationale pourrait mener à des résultats tangibles dans la lutte contre le terrorisme.

Le président Gnassingbé a conclu en réaffirmant l’engagement du Togo à travailler de concert avec ses voisins et partenaires internationaux pour assurer la sécurité et la prospérité de la région. La réunion d’Abuja marque ainsi un pas de plus vers une Afrique unie et résiliente face aux défis sécuritaires contemporains.

La saga judiciaire de Thomas Dietrich au Togo

Dans un climat politique tendu, le journaliste français Thomas Dietrich, en mission pour le média Afrique XXI, a été le protagoniste d’une affaire judiciaire qui a suscité l’indignation internationale. Son arrestation et sa condamnation éclairent d’une lumière crue les défis de la liberté de la presse au Togo.

 Thomas Dietrich: Une arrivée sous le signe de la légalité

Thomas Dietrich est arrivé au Togo avec un e-visa validé, son passeport tamponné à la frontière béninoise, et une transparence totale quant à son activité journalistique. Cependant, cinq jours seulement après son arrivée au Togo, les autorités l’ont condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et l’ont expulsé, invoquant une entrée illégale. Cette accusation semble plus servir de couverture pour entraver sa mission de reportage.

Des procédures expéditives et un traitement brutal

Des hommes encagoulés ont arrêté M. Dietrich et les autorités policières l’ont soumis à un interrogatoire brutal. En plus, Reporters sans frontières (RSF) a rapidement condamné ces actes. Le journaliste a subi aussi des violences physiques et des menaces, dans un procès express qui a abouti à son expulsion. RSF a dénoncé ces méthodes comme des atteintes graves à la liberté d’informer.

Un dialogue inexistant avec les autorités dans l’affaire Thomas Dietrich

Malgré les efforts de RSF, les ministres de la Communication et des Médias, ainsi que de la Sécurité et de la Protection civile, n’ont fourni aucune clarification. De plus, la HAAC a annoncé la suspension provisoire de la délivrance des accréditations, citant des problèmes liés à Thomas Dietrich et des manquements de RFI et France 24, sans toutefois préciser les contenus incriminés.

Un appel à la transparence et au respect des droits

Par ailleurs, cet enchaînement d’événements appelle à un impératif de transparence et de respect des droits fondamentaux. La décision de suspendre les accréditations à l’approche d’élections cruciales est une violation flagrante de la liberté d’informer, privant également  les populations d’une information plurielle et équilibrée.

En somme, l’affaire Thomas Dietrich met en relief la vulnérabilité des journalistes face aux systèmes judiciaires et administratifs opaques. Elle souligne l’importance de la vigilance et du soutien international pour garantir que la vérité puisse être rapportée sans crainte de répression ou d’obstacles injustifiés.

Une vague d’investisseurs dynamise la PIA

Adétikopé, Togo – La Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) continue d’attirer l’attention des investisseurs, renforçant ainsi sa position en tant que pôle d’attractivité dans le pays. Malgré des attentes élevées, la PIA a récemment accueilli près d’une dizaine de nouveaux acteurs industriels, témoignant de son dynamisme croissant.

Nouveaux venus et diversification des activités

Parmi les récents arrivants, Brilante Industrie Togo se lance dans la fabrication de chaussures, tandis que General & DOP Park Industries prévoit la production de sacs en plastique. New Huasha Company Limited introduira la fabrication de vaisselle en plastique, incluant des gobelets et des assiettes. One Dollar International Limited (ODIL) se spécialisera quant à elle dans la production de boissons. Le recyclage de coton sera entrepris par Smarcoft Recycle Tech, tandis que ST2A se consacrera à l’agroalimentaire. Enfin, Viavce Group se positionne dans la fabrication d’aluminium et de tuyaux en plastique.

Ces nouvelles entreprises rejoignent des acteurs déjà en production, tels que Togo Soja et Nutrisource, ainsi que des projets en cours, comme l’embouteillage des produits Coca-Cola par Dongaco et d’autres installations en construction.

 PIA :Un potentiel de croissance encore sous-exploité

Malgré cette progression, la PIA dispose encore d’un vaste potentiel de croissance. Actuellement, seuls 46,6 hectares sur les 150 hectares disponibles sont occupés. Florent Dikoumé, responsable de la communication, souligne que cette réserve foncière représente une opportunité tangible pour les futurs investisseurs. La PIA offre une infrastructure industrielle prête à accueillir diverses activités manufacturières et commerciales.

Avantages Fiscaux et Engagement Local

Esther Kampor, assistante marketing à la PIA, précise que les entreprises s’installant dans la zone peuvent bénéficier de facilités fiscales, notamment des réductions sur les taxes corporates et des exonérations sur l’importation d’équipements. La PIA accueille des entreprises conformes au code de la Zone franche ou au code des investissements.

En outre, pour encourager l’engagement des acteurs togolais, la PIA a récemment réduit le prix du bail foncier à 2 500 FCFA par mètre carré pour un an. Cette politique vise à rendre la plateforme encore plus accessible aux entreprises locales, favorisant ainsi une croissance économique endogène.

La PIA, en constante évolution, continue de jouer un rôle clé dans le développement industriel du Togo, attirant des investisseurs nationaux et internationaux vers un avenir prometteur.

L’Union africaine et le secteur privé s’unissent pour la paix

La délégation de l’Union africaine, dirigée par la vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a récemment achevé une série d’engagements fructueux avec le secteur privé et les institutions financières au Kenya. En effet, ces discussions ont porté sur les modalités et la valeur économique de la contribution au Fonds pour la paix de l’Union africaine (AUPeaceFund).

Les Objectifs du AUPeaceFund de l’Union africaine

Par ailleurs, le AUPeaceFund est un mécanisme de financement innovant qui vise à prévenir l’escalade des conflits en mettant l’accent sur la médiation, la diplomatie préventive et les opérations de soutien de la paix. Actuellement, le Fonds de l’UA pour la paix est principalement financé par les États membres. Cependant, grâce à une stratégie de financement élargie, le fonds peut désormais recevoir des contributions volontaires d’acteurs non étatiques tels que le secteur privé, des fondations, des institutions multilatérales et des particuliers fortunés, ainsi que des citoyens africains du continent et de la diaspora. Ces contributions volontaires offrent une gamme d’avantages de reconnaissance pour les contributeurs.

La Délégation de l’Union Africaine Conclut des Engagements Productifs pour le Fonds de la Paix avec plusieurs entités au KenyaRencontres Productives au Kenya

Lors de son séjour au Kenya, la délégation de l’UA a eu des entretiens fructueux avec divers acteurs clés, dont :

  • Ecobank Kenya
  • Banque de commerce et de développement Tdb Groupe
  • ZEP-RE (Compagnie de Réassurance PTA)
  • Kenya Airways
  • Safaricom PLC
  • Banque NCBA Bank Kenya
  • Shelter Afrique
  • Assurance pour le développement du commerce et des investissements en Afrique ATIDI
  • Banque KCB Group

Un Fonds Unique pour la Paix de l’Union africaine

Le Fonds de l’UA pour la paix se distingue par sa capacité à fournir une réponse prévisible et rapide aux crises sur le continent. Grâce à cette initiative, l’Union africaine renforce sa capacité à promouvoir la stabilité, la sécurité et le développement durable. Pour en savoir plus sur le Fonds de l’UA pour la paix, visitez le lien suivant : Fonds de l’UA pour la paix « PeaceForDevelopment ».

Serment solennel des nouveaux membres de la CNDH

Hier, mercredi 17 avril, devant le Parlement togolais, neuf nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont prêté serment. Cette cérémonie solennelle, présidée par Yawa Djigbodi Tsègan, Présidente de l’Assemblée nationale, et en présence de Pacôme Adjourouvi, ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République, marque une étape importante dans la consolidation de l’état de droit au Togo.

Prestation de Serment solennel des nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’homme au TogoEngagement républicain des nouveaux membres de la CNDH  pour la protection des droits fondamentaux

La prestation de serment des membres de la Commission est bien plus qu’un simple rituel. Elle symbolise un engagement républicain en faveur de la protection des droits fondamentaux dans notre pays. Ces neuf personnalités, soigneusement sélectionnées et nommées par décret présidentiel, auront pour mission de promouvoir et protéger les droits de l’homme au Togo.

Les nouveaux gardiens des droits de l’homme

Voici les neuf nouveaux membres de la CNDH, chacun représentant un domaine essentiel :

  1. M. KOLANI Nakodjoua : Chargé de la Protection de l’environnement.
  2. M. ADJODI Anabadédi : Défenseur de la santé.
  3. Mme ATTISO Afi et M. KODJO Gnambi Garba : Gardiens du droit et de la justice.
  4. Mme AISSA-ASSIH Tembe : Porte-parole des Sciences humaines.
  5. Mme AZAMBO Badabossia, Mme BOURAIMA Adjidjatou, M. KADJA Abalodjam, M. SANVEE Obini Didi : Défenseurs acharnés des droits de l’homme.

La mission de la CNDH

Créée en 1987 et érigée au rang des Institutions de la République par la Constitution du 14 octobre 1992, la CNDH a une triple mission :

  • Promouvoir et protéger les droits de l’homme au Togo.
  • Veiller sur les défenseurs des droits de l’homme.
  • Prévenir la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté et autres endroits identifiés.

En outre, la CNDH joue un rôle essentiel en tant que dépositaire du tableau des organisations de la société civile spécialisées dans la défense des droits de l’homme. Son action contribue à l’avènement d’une société togolaise plus juste, équitable et respectueuse des droits de chacun.

Experts Africains Élaborent des Protocoles Contre la Grippe Aviaire

Lomé, Togo —Des experts en santé de plusieurs pays africains se sont réunis à Lomé le mercredi 17 avril 2024 pour élaborer des protocoles d’enquête sur les foyers de grippe hautement pathogènes. Cette rencontre, organisée avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), intervient dans un contexte de menaces accrues liées aux pathogènes émergents et ré-émergents, dont la grippe aviaire.

Au cours de cette assise qui prendra fin le vendredi 19 avril, les experts évalueront la situation de la grippe aviaire hautement pathogène dans leurs pays respectifs. Ils partageront leurs expériences et examineront les outils d’investigation disponibles.

L’objectif ultime de cette réunion est l’élaboration de stratégies de lutte commune. Ces protocoles seront soumis à l’OMS en vue d’un financement. Selon Ouédraogo Romain Hilaire, chargé du bureau de l’OMS au Togo, ces mesures permettront d’améliorer les capacités de surveillance et d’intervention afin de contenir d’éventuelles épidémies sans générer de crises sanitaires majeures.

La grippe aviaire, maladie virale qui sévit chez les oiseaux, présente une mortalité très élevée chez les oiseaux d’élevage. Toutefois, certains sous-types de virus aviaire constituent désormais une véritable menace pour l’homme. Le virus H5N1, un sous-type du virus de la grippe aviaire, est l’un des plus préoccupants en raison de sa capacité à provoquer des maladies graves et hautement mortelle chez l’homme.

Bien que la transmission directe de ce virus de l’oiseau à l’homme soit rare, elle peut se produire, généralement par contact étroit avec des oiseaux infectés ou leurs sécrétions. La lutte contre la grippe aviaire implique une surveillance constante des populations d’oiseaux, des mesures de biosécurité pour prévenir la propagation du virus, et le développement de vaccins efficaces pour protéger à la fois les oiseaux et les humains.