Élections : préparation et sécurité sous le regard de la CEDEAO

Lomé, Togo — 18 avril 2024 — Dans le contexte des élections législatives et régionales prévues pour le 29 avril 2024 au Togo, une délégation de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a poursuivi sa mission d’information pré-électorale. Les ministres togolais de l’administration territoriale et de la sécurité ont accueilli cette délégation avec courtoisie et ont partagé des informations essentielles concernant le processus électoral en cours.

Le président de la République, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a été salué pour son sens d’écoute élevé et sa gouvernance concertée. Grâce à un cadre politique national, notamment le Cadre Permanent de Concertation (CPC), les acteurs politiques togolais ont convergé vers un consensus pour participer aux élections. Les plus hautes autorités du pays ont rassuré la CEDEAO sur leur disponibilité à accueillir les observateurs de la communauté sous-régionale, dès que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) leur aura accordé l’accréditation.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile a présenté la Force Sécurité Élections Législatives et Régionales 2024 (FOSELR 2024), chargée de sécuriser le processus électoral. Le Colonel Madjoulba Batossie Calixte a souligné l’importance de la paix pour le développement du pays. Les agents de la FOSELR 2024 s’engagent républicainement à garantir une conduite apaisée des élections.

Le chef de mission de la CEDEAO, Son Excellence Maman Sambo Sidikou, a exprimé sa vision d’une démocratie inclusive, où tous les acteurs politiques ont une chance égale de participer aux processus électoraux. Il a formulé des vœux pour un environnement pacifique et sécurisé avant, pendant et après les élections, afin de favoriser la stabilité et le progrès du Togo.

650 millions FCFA pour le Financement des Campagnes

Le ministère de l’administration territoriale du Togo a annoncé le 15 avril 2024 , le décaissement de 650 millions FCFA destinés au financement des campagnes électorales. Cette mesure intervient dans le cadre du double scrutin prévu pour le 29 avril prochain. Conformément à une loi votée en 2013, ce soutien financier public est alloué aux formations politiques engagées dans la course électorale.

Répartition du financement des campagnes

  • Législatives : Pour les élections législatives, les partis en lice recevront une allocation de 325 millions FCFA.
  • Régionales : Quant aux élections régionales, les partis en compétition se verront attribuer le reste de l’enveloppe. Ces fonds serviront à financer les campagnes et à soutenir les efforts démocratiques des partis politiques.

Principe d’Allocation

  • Égalité : L’État répartira 65% de cette allocation, nommée contribution de l’État, également entre toutes les listes de candidats validées pour chacune des deux élections.
  • Proportionnalité : Concernant la proportionnalité, il distribuera les 35% restants en fonction des suffrages obtenus. Les listes qui auront obtenu au moins 10% des suffrages exprimés recevront également une part de cette allocation.

En somme, le ministre de l’administration territoriale et le ministre de l’économie et des finances rassurent les partis politiques, les coalitions de partis et les candidats indépendants en affirmant qu’ils ont pris toutes les dispositions nécessaires pour mettre à disposition les fonds correspondants.

Le Port autonome de Lomé inaugure son centre d’appel

Le Port autonome de Lomé (PAL), acteur majeur du commerce maritime en Afrique de l’Ouest, a franchi une étape significative en lançant son centre d’appel ce mardi 16 avril. Ce dispositif, opérationnel depuis le mois de mars dernier, est spécifiquement dédié à la gestion des informations, aux conseils, aux plaintes et aux réclamations des utilisateurs de la plateforme portuaire.

Un projet soutenu par la Cellule Climat des Affaires et la Banque mondiale

Le call center, accessible au numéro 8818, est le fruit d’une collaboration entre la Cellule Climat des Affaires (CCA) et la direction du port, avec l’appui financier de la Banque mondiale. Doté de 10 cabines et d’un personnel formé, il est joignable à tout moment, 24h/24 et 7j/7.

Objectifs concrets et avantages pour les usagers

Concrètement, ce dispositif d’appel vise à améliorer les relations entre le port et ses usagers, qu’ils soient prestataires ou utilisateurs de la plateforme. Il permettra également de rapprocher le port de ses partenaires, afin de mieux répondre à leurs besoins spécifiques. Les services offerts incluent des informations sur les escales des navires, les marchandises import-export, le suivi des paiements des factures, ainsi que la gestion des réclamations et plaintes.

Le Port autonome de Lomé inaugure officiellement son centre d’appel pour une meilleure interaction avec les usagersUn atout  pour le Port autonome dans un environnement concurrentiel

Selon Fogan Adegnon, directeur général du PAL, ce centre d’appel représente un véritable dispositif d’écoute clients. Dans un environnement portuaire fortement concurrentiel, il renforce la position du PAL parmi les ports modernes de la sous-région. M. Adegnon souligne également que le call center intègrera des outils modernes de communication, tels que les mails, les SMS et les réseaux sociaux. Il servira de point unique d’entrée et de traitement des informations pour la plateforme portuaire.

Enfin, ce lancement s’inscrit dans la continuité des efforts du PAL, qui a déjà modernisé ses installations et amorcé un processus de dématérialisation il y a quelques années.

En somme, le PAL, en mettant en place ce centre d’appel, démontre sa volonté d’offrir un service de qualité et de rester à l’écoute des besoins de sa clientèle, dans un secteur en constante évolution.

Étude approfondie des marchés numériques au Togo

Dans un contexte où la concurrence déloyale fait rage, le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale au Togo, en collaboration avec l’Autorité régionale de la concurrence de la CEDEAO (ARCC), a entrepris une étude approfondie des marchés numériques. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la réglementation régionale en matière de concurrence.

Par ailleurs, l’objectif de cette étude est double : évaluer l’état de la concurrence sur le marché numérique et garantir le bien-être des consommateurs. Comprendre la dynamique d’un marché en constante mutation est essentiel, compte tenu de l’évolution rapide des technologies et des préférences des consommateurs

Les plateformes de commerce électronique et les plateformes financières numériques invitent activement leurs utilisateurs à participer à cette démarche.  Ces derniers doivent également  remplir les questionnaires spécialement conçus pour recueillir leurs avis et expériences. Ces questionnaires permettront à l’ARCC et aux parties prenantes concernées d’obtenir des informations précieuses sur les pratiques commerciales, les innovations et les défis rencontrés dans ce secteur.

En somme , La date limite pour la soumission des formulaires est fixée au 26 avril 2024. Cette étude marque une étape cruciale dans la lutte contre la concurrence déloyale et vise à instaurer un environnement équitable pour tous les acteurs du marché numérique au Togo.

Il est primordial que la population reste vigilante et engagée pour promouvoir une concurrence saine et bénéfique pour les consommateurs.

Début des campagnes législatives et régionales 2024 au Togo

Le samedi 13 avril2024, une ambiance festive remarquable a marqué le début des campagnes législatives et régionales 2024 au Togo. Les rues de Lomé ont vibré au rythme des caravanes et des meetings politiques, avec une forte mobilisation des militants du grand parti Union pour la République (UNIR). Parmi les personnalités présentes, Myriam Dossou-d’Almeida, Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo, candidate aux élections a exprimé son appréciation pour cet événement historique.

Début des Campagnes Législatives et Régionales 2024 au Togo: Une Ambiance Festive Marquée par la MobilisationLa mobilisation des militants pour les campagnes législatives et régionales 2024

La caravane politique a parcouru les artères de la capitale togolaise, rassemblant des foules enthousiastes. Le stade de Kegue, où s’est tenu le meeting, était rempli d’énergie et de ferveur. Les partisans de l’UNIR ont montré leur engagement envers les valeurs du travail, de la solidarité et de la fraternité. Pour eux, la famille est l’unité de base de la société togolaise, et le soutien aux familles est un levier essentiel pour le développement du capital humain.

L’Éducation de qualité et les opportunités d’Emploi

Par ailleurs, Myriam Dossou-d’Almeida a souligné l’importance de l’éducation de qualité et des formations adaptées aux besoins des entreprises. Elle a affirmé que cela permettra aux jeunes Togolais de devenir des citoyens épanouis, fiers et actifs dans la création d’opportunités d’emploi décent ou d’auto-emploi. L’UNIR s’engage également  à soutenir ces initiatives pour favoriser le développement du pays.

L’Action des associations et l’empathie

En marge de la campagne officielle, Myriam Dossou-d’Almeida a également participé à un événement organisé par l’association Espérance Afrique et d’autres associations partenaires, portées par des Togolais de la diaspora. En outre , ces actions louables viennent renforcer et compléter les solutions mises en place par le Gouvernement. L’empathie demeure aussi un moteur essentiel de l’action politique, et Myriam Dossou-d’Almeida a partagé des souvenirs d’enfance avec les jeunes présents. Jouer aux cartes avec les garçons et taper sur le tam-tam ont ravivé des moments précieux, et elle a échangé avec eux avec un cœur de mère.

En conclusion, cette journée marque le début d’une période cruciale pour le Togo, où les enjeux législatifs et régionaux se mêlent à la volonté de construire un avenir meilleur pour tous. L’UNIR, se positionne comme un acteur clé dans cette quête de progrès et de développement. Le peuple togolais attend avec impatience les résultats de ces élections, conscients que chaque voix compte pour façonner le destin de leur nation.

 

L’AO Alliance Sensibilise à la traumatologie routière au Togo

Lomé, le 13 avril 2024 – Dans un contexte où les accidents de la route constituent la première cause de décès chez les jeunes togolais âgés de 25 à 29 ans, l’Association pour l’étude d’ostéosynthèse (AO Alliance) au Togo a pris l’initiative de sensibiliser la population aux enjeux de la traumatologie routière. Cette démarche vise à renforcer la prise de conscience et à encourager un changement de comportement chez les usagers de la route.

Journée d’information et de sensibilisation organisée par l’AO Alliance

En effet, le samedi 13 avril 2024, des professionnels des médias se sont réunis à Lomé pour une journée d’information et de sensibilisation organisée par l’AO Alliance. L’objectif était de fournir aux journalistes des notions essentielles sur la pratique et les soins en traumatologie orthopédique au Togo. Le Professeur Gamal Ayouba, médecin traumatologue et orthopédiste, a souligné l’importance de comprendre les enjeux des patients victimes de traumatisme et de fracture. Les médias ont également reçu des outils pour répondre aux problématiques liées à la traumatologie routière, y compris les sujets controversés.

Des Statistiques Alarmantes selon l’AO Alliance

Selon le Professeur Anani Abalo, président de l’AO Alliance-Togo, les chiffres sont alarmants. Environ 6 à 8 patients sur 10 conduits à l’hôpital sont des accidentés, souvent avec des blessures graves nécessitant un traitement coûteux. En outre, au cours des 6 premiers mois de l’année 2023, le Togo a enregistré 3 262 accidents de la route, entraînant 282 décès (dont 195 dus à des accidents de moto) et 4 611 blessés. Le taux de mortalité lié aux accidents de circulation dans les pays à faibles revenus est presque trois fois supérieur à celui des pays à revenus élevés.

Coûts des Soins Traumatologiques

Par ailleurs, le Professeur Gamal Ayouba a souligné que les soins traumatologiques sont coûteux. Lorsqu’une personne se blesse et a besoin d’une intervention chirurgicale, les frais peuvent s’élever à 300 000 à 400 000 FCFA. Face à cette réalité, il est essentiel de sensibiliser la population et de promouvoir des comportements responsables sur les routes.

Défis et Solutions

En plus, Les chirurgiens ont identifié plusieurs défis majeurs. Tout d’abord, le manque de personnel médical constitue un obstacle majeur. Avec seulement 23 chirurgiens traumatologues pour 8,5 millions de Togolais, le ratio est inquiétant (un chirurgien pour 369 565 habitants). De plus, il n’y a qu’un seul médecin rééducateur dans le pays, ce qui limite les possibilités de suivi post-opératoire.

Pour inverser cette tendance, l’AO Alliance Togo recommande  aussi le renforcement du patriotisme chez les professionnels de la santé, la mise en place de bourses d’études et l’amélioration des conditions de travail. Les autorités doivent également augmenter le budget de la santé, améliorer l’organisation des urgences et équiper les hôpitaux d’ambulances médicalisées.

Enfin, les complications induites par les traitements traditionnels sont un autre défi. De nombreux patients préfèrent consulter des tradithérapeutes pour des fractures, qu’elles soient ouvertes ou fermées. Sensibiliser la population à l’importance des soins médicaux appropriés est donc essentiel pour réduire les conséquences néfastes de ces choix.

 

 

Accord historique pour la vente de 150 millions de litres de gasoil

Le 16 avril 2024, au palais présidentiel de Koulouba, une rencontre historique a eu lieu entre le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État du Mali, et une délégation de la République du Niger, conduite par le distingué M. Mahaman Moustapha BARKE, Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie. L’objet de cette audience solennelle était la finalisation d’un accord de partenariat d’une envergure sans précédent : la vente de 150 millions de litres de gasoil au Mali.

Cette initiative marque une étape significative dans le renforcement des relations énergétiques entre les deux nations voisines, témoignant ainsi de leur volonté commune de coopération étroite pour le bien-être de leurs populations respectives.

Finalisation d’un accord de partenariat d’une envergure sans précédent : la vente de 150 millions de litres de gasoil au Mali.La genèse de l’accord

Lors de cette rencontre, le Ministre nigérien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, M. Mahaman Moustapha BARKE, a exprimé sa gratitude envers les autorités de la Transition malienne. Il a salué leur engagement indéfectible en faveur du développement du Mali et de la sous-région, notamment à travers l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette alliance stratégique vise à renforcer la coopération économique, politique et sécuritaire entre les pays sahéliens.

Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a quant à lui exprimé sa reconnaissance envers son homologue nigérien, le Général Abdourahamane TIANI. Ce dernier a envoyé une délégation de haut niveau au Mali dans le but de concrétiser cet accord de partenariat historique. Le Président GOÏTA a également encouragé les Ministres de l’Énergie des deux pays à travailler de concert pour renforcer l’intégration régionale et à promouvoir une plus grande cohésion communautaire.

Un approvisionnement de 150 millions de litres de gasoil vital pour le Mali

Ces 150 millions de litres de gasoil seront destinés à la société Énergie du Mali (EDM-SA). Ils alimenteront les différentes centrales électriques du pays, garantissant ainsi un approvisionnement stable et fiable en énergie. Le Mali, pays frère et ami, bénéficiera ainsi d’une source essentielle pour son développement économique et social.

Vers une coopération énergétique durable

Le Ministre BARKE a souligné que cette entente marque un pas décisif vers une coopération énergétique durable entre le Mali et le Niger. Les deux nations partagent une histoire commune et des défis similaires liés à l’accès à l’énergie. En travaillant ensemble, elles renforcent leur résilience et leur capacité à répondre aux besoins croissants de leurs citoyens.

En conclusion, cet accord de partenariat témoigne de la vision partagée des dirigeants maliens et nigériens : celle d’un avenir énergétique solide, au service du bien-être de leurs populations et de la stabilité régionale. Le Mali et le Niger, unis par des liens historiques et géographiques, ouvrent ainsi un nouveau chapitre de coopération fructueuse dans le secteur vital de l’énergie.

 

Togo: Construction imminente de la centrale solaire photovoltaïque

 Le Togo, pays situé à l’ouest de l’Afrique, s’apprête à franchir une étape majeure dans son développement énergétique. Les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Dapaong, située à environ 610 km au nord de Lomé, débuteront prochainement. Cette initiative ambitieuse s’inscrit dans le cadre du Projet régional d’intervention d’urgence en énergie solaire (RESPITE), soutenu par la Banque mondiale.

La centrale solaire de Dapaong : Une avancée significative pour le Togo

en effet , le Togo, en quête d’une couverture universelle en énergie d’ici 2030, mise sur la centrale solaire de Dapaong pour répondre aux besoins croissants de ses citoyens. Projetée sur une superficie de plus de 115 hectares, cette centrale disposera d’une puissance de 25 mégawatts, accompagnée d’un système de stockage de 40 mégawatts-heures grâce à des batteries performantes. Elle fournira une électricité de qualité à plus de soixante localités de la région, contribuant ainsi à l’amélioration du quotidien des Togolais.

Le financement et la collaboration internationale : Un partenariat solide

La Banque mondiale, consciente des enjeux énergétiques en Afrique, a apporté un soutien financier considérable au projet. Une convention de financement d’environ 40 milliards FCFA a été signée entre le Togo et l’institution de Bretton Woods. Ce partenariat permettra de concrétiser la vision du Togo en matière d’énergie propre et durable.

L’impact régional : Au-delà des frontières

En outre, le RESPITE ne se limite pas au Togo. Trois autres pays africains, à savoir le Tchad, le Liberia et la Sierra Leone, bénéficieront également de ce projet. L’objectif ultime est d’augmenter rapidement la capacité du réseau à intégrer les énergies renouvelables, ce qui renforcera l’intégration régionale dans le secteur de l’électricité.

En somme, la centrale solaire de Dapaong représente bien plus qu’une simple infrastructure énergétique. C’est un symbole d’espoir pour le Togo et ses voisins, un pas vers un avenir plus lumineux et durable. Le chantier imminent marque le début d’une nouvelle ère pour le pays, où l’énergie solaire deviendra un pilier essentiel de son développement.

Rebond de la croissance économique en Afrique Subsaharienne

Dans son dernier rapport intitulé Africa’s Pulse, la Banque mondiale projette un rebond de la croissance économique en Afrique subsaharienne pour les années 2024 et 2025. Cette région, qui a enregistré une croissance de 2,6 % en 2023, devrait connaître une légère progression avec un taux de 3,4 % en 2024 et 3,8 % en 2025. Cependant, malgré cette perspective positive, des défis subsistent.

Inflation : Une situation délicate 

L’inflation, bien qu’en baisse, demeure un sujet de préoccupation. En effet, elle est passée de 7,1 % en 2023 à 5,1 % en 2024 en moyenne. L’institution de Bretton Woods souligne que cette inflation élevée pourrait impacter la stabilité économique de la région.

Endettement insoutenable et liquidités extérieures

Les gouvernements africains font face à des problèmes de liquidités extérieures et d’endettement insoutenable. Malgré un ralentissement de la progression de la dette publique, ces défis persistent et nécessitent une gestion prudente.

Togo : Des prévisions encourageantes pour le rebond de la  croissance économique 

Au Togo, les perspectives sont plus positives. Le taux de croissance devrait ralentir légèrement en 2024, atteignant 5,1 %. Cette évolution s’explique par les efforts d’assainissement budgétaire, la faiblesse de la demande extérieure et l’incertitude régionale. Quant à l’inflation, les autorités publiques espèrent maintenir la tendance baissière amorcée l’an dernier, passant de 5,3 % à 2,7 % en 2024.

En somme, le rebond de la croissance économique en Afrique subsaharienne est porteur d’espoir, mais il convient de rester vigilant face aux défis persistants.

Le Nigéria devient le principal exportateur de gaz en Afrique

En ce début d’année 2024, le Nigéria a pris la tête du classement des pays africains exportateurs de Gaz Naturel Liquéfié (GNL). Cette place de leader régional était précédemment occupée par l’Algérie, mais les événements géopolitiques ont redistribué les cartes.

L’Algérie, en 2023, avait surpris de nombreux exportateurs en comblant le vide laissé par l’arrêt des importations de gaz russe vers l’Europe, suite à la guerre en Ukraine. Cependant, sur ce premier trimestre de l’année, l’Algérie a exporté 3,01 millions de tonnes de GNL dans le monde, contre 2,9 millions l’an dernier à la même période.

Malgré ces chiffres, c’est bien le Nigéria qui a repris la place de leader du marché. Dans la région MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord), ce sont les Émirats arabes unis qui ont connu la plus grosse croissance. Leurs exportations de GNL ont augmenté de 25,6%, s’établissant à 1,57 million de tonnes. Bien que cela reste inférieur aux principaux concurrents de la région, cette croissance est significative.

Le Nigéria, avec sa position stratégique et ses vastes réserves de gaz naturel, est désormais au sommet de la chaîne d’approvisionnement en GNL en Afrique. Cette ascension témoigne de son rôle croissant dans l’économie mondiale et de sa capacité à répondre à la demande énergétique internationale.