La Crise énergétique en Afrique de l’Ouest

Depuis janvier 2024, les villes du Togo, et en particulier la capitale, sont confrontées à des coupures de courant électrique récurrentes. Ces interruptions, loin d’être anodines, sont le reflet d’une crise énergétique régionale.

Déclaration Ministérielle: Les dessous des délestages

La ministre de l’Énergie, par le biais d’une communication officielle, a révélé les causes sous-jacentes de ces perturbations. Elle pointe du doigt une carence critique en gaz naturel, qui est à l’origine des délestages affectant l’économie nationale.

La ministre Aziable met en lumière la pénurie d’approvisionnement en gaz naturel comme étant au cœur de la crise. Avec une demande quotidienne de 35 000 MM BTU, le Togo fait face à des fournitures insuffisantes, exacerbant les coûts de production et la fréquence des coupures.

Le Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest: Un Lien Vital Compromis

Le Nigeria achemine le GNL, un dérivé du gaz naturel, vers le Bénin, le Togo et le Ghana par le biais du gazoduc de la WAPCo. Toutefois, on signale d’importants défis logistiques ainsi que des travaux de maintenance, ce qui perturbe la distribution régulière.

Selon Olivier de Souza, expert en hydrocarbures, l’organisme N-Gas, responsable de l’agrégation des volumes de gaz pour la WAPCo, peine à répondre à la demande. Cette situation perdure depuis longtemps, et ironiquement, le Nigeria utilise parfois les volumes destinés à ses voisins pour pallier ses propres insuffisances énergétiques.

L’Engagement de la CEDEAO envers le Gazoduc

Malgré ces obstacles, les États membres de la CEDEAO continuent de soutenir le projet du GAO. La ministre Mila Aziable annonce que l’année 2024 se concentrera sur la sécurité de l’approvisionnement et la gestion du projet GAO. Elle souligne également l’importance d’investir dans des infrastructures d’importation et de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) pour répondre aux besoins futurs.

La diversification des sources d’énergie est  une solution à long terme. Cependant, elle requiert des investissements conséquents en infrastructure. La Côte d’Ivoire, avec ses récentes découvertes gazières, aspire à se connecter au gazoduc ouest-africain, ce qui implique des investissements significatifs.

 

Le Togo s’ouvre à l’assurance islamique pour dynamiser l’économie

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Togo a franchi une étape décisive en matière de stratégie financière. L’Assemblée nationale, dans un élan d’unanimité remarquable, a donné son aval pour l’intégration du pays au sein de la Société islamique d’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (SIACE), lors d’une session tenue le jeudi 4 avril à Lomé.Une avancée stratégique pour le Togo : l'adhésion à la SIACE stimule l'investissement et le développement économique

Cette initiative législative, saluée par l’ensemble des représentants du peuple, s’inscrit dans une volonté affirmée de propulser le Togo sur le devant de la scène internationale en tant que terre d’investissement privilégiée. Elle vise également à insuffler une dynamique nouvelle au climat des affaires, tout en conférant un élan significatif au secteur privé.

L’adhésion à la SIACE ouvre des perspectives inédites pour les acteurs économiques togolais. Elle leur permettra de bénéficier de crédits à l’exportation pour les produits fabriqués sur le sol national, contribuant ainsi à un essor socio-économique plus marqué.

La ministre du commerce, Rose Kayi Mivedor, a exprimé son enthousiasme suite à cette décision historique, la qualifiant de réponse concrète aux aspirations économiques et sociales du pays, ainsi qu’aux besoins de financement du secteur privé.

Il faut rappeler que la SIACE a ratifié son accord fondateur en 1992 à Tripoli, et qu’elle opère comme une institution sous l’égide de la Banque islamique de développement. Elle a pour mission de garantir les investissements au sein des nations membres, consolidant ainsi leur positionnement économique sur l’échiquier mondial.

Conclave environnemental à Lomé : Vers un avenir sans Mercure

Dans la capitale togolaise, ce jeudi 04 avril, se tient une assemblée d’importance capitale, marquant un tournant décisif dans la lutte contre la pollution au mercure. Cette conférence, placée sous l’égide du ministère de l’Environnement, voit la convergence d’éminents spécialistes et délégués du Togo, du Burkina Faso, du Sénégal, ainsi que de diverses nations africaines. La présence notable de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des membres du Secrétariat de la convention de Minamata, ainsi que de l’ONU Environnement, souligne l’importance et l’urgence de la question traitée.

L’Élaboration de directives juridiques : Une priorité dans la lutte contre la pollution au mercure

Les assises, s’étendant sur deux jours, ont pour ambition première la formulation de textes législatifs visant l’éradication totale du mercure de nos environnements. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort global pour endiguer les effets néfastes de ce métal lourd sur la santé publique et l’écosystème.

Pathé Dièye, Coordinateur général du Programme Spécifique International (SIP) sur le Mercure, éclaire la genèse de cet atelier : « L’initiative de cette rencontre émane de la volonté d’appliquer concrètement le programme sur le mercure. Financé par le programme des Nations Unies pour l’environnement via la convention de Minamata, le SIP vise à anéantir la présence du mercure. Pour ce faire, l’élaboration de réglementations strictes est impérative pour contenir les dommages globaux causés par ce fléau. »

Les experts présents mettent également l’accent sur la nécessité de découvrir et promouvoir des alternatives au mercure, qui soient non seulement efficaces mais aussi aisément adoptables par les communautés. Ils préconisent également  un soutien appuyé aux dispositifs de contrôle et de surveillance, notamment par la mise à disposition d’équipements de protection adéquats.

Il est à noter que le Togo a déjà franchi des étapes significatives dans cette bataille environnementale, en se dotant, il y a deux ans, d’un plan d’action national pour la réduction et l’élimination progressive du mercure, témoignant ainsi de son engagement envers un développement durable et responsable.

AFAD: L’élan humaniste au service de la maternité au Togo

Dans l’enceinte verdoyante de Kpalimé, un vent d’optimisme souffle sur les conditions de maternité. L’ONG Alliance fraternelle aide pour le développement (AFAD), en synergie avec la direction de santé maternelle et de l’enfant, a inauguré une formation dédiée à l’approche de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif. En effet, cette démarche, d’une durée de cinq jours, s’adresse à 24 prestataires de soins de santé de la reproduction et sept points focaux, émanant des régions des Plateaux et Maritime.

Vers un accouchement célébré comme un événement heureux grâce à L’AFAD

L’objectif est clair : transformer l’accouchement en un moment de joie et de confort pour la femme. L’approche humanisée vise à instaurer un climat de sérénité où la parturiente est actrice de son accouchement, soutenue par des soins empathiques et personnalisés.

En outre , L’AFAD, consciente de l’importance de la qualité des soins médicaux, concentre ses efforts sur l’enrichissement des compétences des soignants. La maîtrise de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif est au cœur de cette initiative, promettant une amélioration tangible de l’expérience maternelle.

Un Engagement pour la Santé Maternelle et Néonatale

Abram Agossou, directeur de la santé de la mère et de l’enfant, souligne l’importance cruciale d’humaniser les accouchements. Il a également déclaré que l’écoute et le respect des besoins des futures mères sont primordiaux pour favoriser une issue favorable tant pour la mère que pour l’enfant.

Par ailleurs, le gouvernement togolais, aligné sur cette vision humaniste, a lancé le programme Wezou en 2021. Ce programme ambitieux vise à réduire significativement la mortalité maternelle et néonatale, témoignant de l’engagement du Togo en faveur d’une maternité sereine et sécurisée.

Le Togo et la CEDEAO s’engagent pour le Développement

Dans une ère où les tensions internationales et les incertitudes dominent, le Togo se distingue par sa volonté de rapprochement et de solidarité. C’est ce qu’a affirmé Victor Dogbé, Premier ministre du Togo, lors de l’inauguration du premier Forum d’Investissement de la CEDEAO à Lomé, le 4 avril 2024.

L’élan de coopération en Afrique de l’Ouest

Ce sommet historique, qui se déroule sur deux jours, voit la participation de plus de 400 personnalités influentes dans les domaines du développement, de l’investissement et de la gouvernance. Ils se rassemblent pour forger des solutions aux défis économiques et sociaux pressants de la région.

Par ailleurs , La récente décision de certains pays de se retirer de l’Alliance des États du Sahel confère à cette rencontre une importance accrue. La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), avec des engagements financiers significatifs, est au premier plan pour catalyser les investissements dans des projets majeurs, visant à pallier un déficit d’investissement crucial pour l’essor économique de la région.

Innovation et Durabilité : Les mots d’ordre du Forum

Les discussions porteront sur des sujets d’actualité tels que la sécurité alimentaire, le développement d’infrastructures respectueuses de l’environnement et la stimulation de l’économie verte pour lutter contre le chômage des jeunes. Ces échanges ambitionnent également  de renforcer la coopération régionale et de trouver des réponses novatrices aux entraves à la croissance.

George Agyekum Donkor, Président de la BIDC, souligne l’importance du forum comme catalyseur de projets transformateurs, visant non seulement à générer des profits, mais aussi à créer une croissance durable, à réduire la pauvreté et à construire un avenir meilleur pour tous.

Un Nouveau chapitre pour le Togo et la CEDEAO

La cheffe du gouvernement togolais reconnaît la perception souvent limitée des institutions régionales dans la vie quotidienne, mais se félicite de la dynamique naissante avec ce forum, qui promet d’être un lieu de dialogue et d’action. Le Premier ministre réaffirme l’engagement du Togo à contribuer activement à cette initiative, notamment en partageant son expérience et en valorisant le leadership du Président de la République.

Dialogue National: Une nouvelle ére Constitutionnelle

Dans une démarche empreinte de solennité, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, a octroyé, en ce mercredi 3 avril, une audience de haute importance au bureau de l’Assemblée nationale dans la capitale, Lomé. Cette audience, d’une nature profondément républicaine, s’inscrivait dans le prolongement d’une requête présidentielle récente, sollicitant une relecture approfondie de la loi de révision constitutionnelle, adoptée le 25 mars dernier, afin de procéder à une délibération renouvelée.

Tout au long de cette rencontre, le Président Gnassingbé a prodigué ses encouragements aux députés, les exhortant à prêter une oreille attentive à l’ensemble des intervenants du spectre politique et social, dans l’optique d’intégrer toute suggestion susceptible d’apporter un éclairage nouveau et d’enrichir le texte fondamental de la nation. En écho à ces aspirations, le Bureau de la Représentation nationale a exprimé le désir de s’accorder un délai supplémentaire, afin d’initier un dialogue élargi avec l’ensemble des forces vives du pays.

En conséquence de ces développements, le gouvernement envisage un ajustement mineur du calendrier électoral, concernant les scrutins législatifs et régionaux initialement fixés au 20 avril 2024, témoignant ainsi d’une volonté d’adaptation aux impératifs démocratiques.

Le discours inaugural du Président de la BIDC

Dans l’enceinte solennelle de l’événement de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), le Président ainsi que le Président du Conseil d’Administration ont exprimé un accueil chaleureux aux illustres invités, marquant l’ouverture du Forum d’Investissement de la CEDEAO.

“Je suis honoré de vous accueillir à cet événement prestigieux de la BIDC. Nous sommes ici pour être le phare de la collaboration et du progrès dans la région CEDEAO,” a déclaré le Président, soulignant l’importance de l’union pour le développement régional.

Le président à  mis l’accent sur des domaines clés tels que l’infrastructure, la sécurité alimentaire, l’atténuation du changement climatique et la création d’emplois. Ces domaines sont des piliers essentiels pour bâtir un avenir résilient et inclusif.

“Dans ces temps complexes, il est vital d’exploiter nos forces collectives pour relever les défis de nos communautés,” a-t-il ajouté, mettant en lumière le rôle crucial du Forum d’Investissement CEDEAO comme creuset de dialogue et de partenariats stratégiques.

L’enthousiasme était palpable alors que le Président évoquait les opportunités de collaboration que le forum avait pour but de débloquer. “Ensemble, nos ressources et notre créativité peuvent ouvrir la voie au développement durable dans la CEDEAO,” a-t-il affirmé avec conviction.

L’appel à l’action a été clair : suivre l’événement en direct et s’engager activement dans le chemin vers une région CEDEAO prospère pour tous.

Ce discours marque non seulement le début d’un événement significatif mais aussi l’espoir d’une ère nouvelle de coopération et de prospérité pour la région.

Le Togo renforce les mesures de Sécurité pour les élections 2024

Dans la capitale togolaise, une atmosphère de diligence enveloppe les préparatifs des imminentes élections. Ce mercredi, le troisième jour d’avril, une assemblée de haute importance s’est tenue sous l’égide du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. L’ordre du jour concernait la présentation des stratégies de sécurité orchestrées par la Force Sécurité Élections Législatives et Régionales (FOSELR) pour l’année 2024.

L’élite de la nation, comprenant les dignitaires de la République, les administrateurs, les représentants des partis politiques, les candidats, les éminents journalistes, ainsi que les forces de l’ordre, s’est réunie avec les émissaires internationaux pour une mise en commun des connaissances sur les mesures prises pour assurer la sérénité du scrutin.

Par ailleurs , Le ministre de la Sécurité, l’honorable Calixte Madjoulba, a prononcé un discours empreint de fermeté : « La directive est sans équivoque. La quintessence de notre action repose sur l’intégrité professionnelle de nos agents. Nous ne saurions tolérer la moindre erreur ou compromission. Je m’engage à en être le garant personnel. »

Son homologue, le ministre de l’Administration Territoriale, Hodabalo Awaté, a, quant à lui, invité chaque protagoniste à une disponibilité sans faille, dans le respect scrupuleux des lois de la République.

Les élections, initialement fixées au vingtième jour d’avril de l’an 2024, connaîtront un ajustement de calendrier. Cette modification, décidée par le gouvernement, fait suite à des consultations entre le Président de la République et le bureau de l’Assemblée Nationale, tenues également ce mercredi.

Sécurité humaine en Afrique de l’Ouest : l’avancée de la CEDEAO 

Dans l’enceinte prestigieuse de l’hôtel Straton à Abuja, s’est clôturé le 29 mars 2024, un atelier thématique d’envergure, orchestré par la Direction de l’alerte précoce de la CEDEAO. Cet événement a marqué un tournant décisif dans la consolidation des stratégies de sécurité humaine en Afrique de l’Ouest.

Synergie et expertise : Les clés d’une lutte efficace

Durant quatre jours intenses, une synergie d’analystes criminels, de représentants d’organisations régionales et d’experts s’est formée pour échanger sur les moyens de fortifier la lutte contre la criminalité. En effet , les sessions interactives et les exercices pratiques ont permis d’élaborer une compréhension approfondie des dynamiques criminelles et de concevoir des mécanismes d’alerte précoce et de réponse adaptés.

Par ailleurs, Le programme de l’atelier a mis en lumière la corrélation entre criminalité et conflits, les défis inhérents à une lutte durable contre la criminalité, ainsi que l’importance de l’analyse géospatiale et du développement de produits analytiques communs.

Engagement de la CEDEAO pour une sécurité humaine renforcée en Afrique de l'Ouest à travers des stratégies collaboratives et des partenariatsUn engagement collectif pour l’avenir dans le domaine de la sécurité humaine

S.E. Madame Damtien L. TCHINTCHIBIDJA, Vice-Présidente de la Commission de la CEDEAO, a exprimé sa satisfaction quant aux résultats obtenus et à l’engagement des participants. Elle a également souligné l’importance de la collaboration et du partage des connaissances pour renforcer la capacité collective de la région à contrer la criminalité et à améliorer la sécurité humaine.

L’importance des partenariats entre acteurs étatiques et non étatiques a été mise en exergue, avec un accent particulier sur le rôle des organisations communautaires traditionnelles et de base. L’atelier a également reconnu la nécessité d’exploiter les atouts uniques de chaque acteur pour élaborer des stratégies de prévention de la criminalité plus globales et efficaces.

Vers une intelligence criminelle partagée

Les participants ont insisté sur l’importance des stratégies fondées sur les données et sur l’amélioration de l’échange de renseignements pour faire face à la criminalité transnationale organisée. Ils se sont accordés sur la nécessité d’élaborer des rapports périodiques conjoints pour mieux appréhender les défis affectant les États membres.

En somme, cette initiative de la CEDEAO représente un pas significatif vers une région plus sûre et plus stable, où la sécurité humaine est au cœur des préoccupations régionales.

Togo : Élan unifié du parti Unir avant les élections

À l’approche des élections législatives et régionales au Togo, le parti Unir a connu une mobilisation remarquable. Des milliers de militants, venus des deux préfectures de Lomé, se sont rassemblés spontanément au siège du parti, marquant ainsi leur soutien indéfectible et leur engagement pour les défis électoraux imminents.

Cette convergence massive est une preuve tangible de l’unité et de la détermination qui animent les membres de Unir, prêts à affronter la bataille électorale. Le Secrétaire Exécutif du parti, connu sous le pseudonyme Atcholi Aklesso sur les réseaux sociaux, a souligné l’importance de la paix et de la sécurité, valeurs incarnées par leur leader.

Dans un appel au calme et à la patience, Atcholi Aklesso a exhorté les militants à maintenir leur sérénité et à attendre le début officiel de la campagne. Cette période pré-électorale est cruciale pour le parti Unir , qui semble plus uni que jamais autour de ses idéaux et prêt à se lancer dans l’arène politique avec vigueur.

Par ailleurs,  le Togo se trouve actuellement à un moment charnière de son histoire démocratique, témoignant d’une activité politique intense jamais vue auparavant. Le parti Unir, en position de leader, se prépare activement à canaliser cette dynamique pour remporter les prochaines élections.

Cependant, cette période est également marquée par d’importantes controverses et des contestations publiques en réponse aux propositions de modification de la constitution. Ces débats reflètent la vitalité de la démocratie togolaise et l’engagement des citoyens dans le processus politique, tout en soulignant les défis inhérents à la gestion du changement constitutionnel dans un contexte de tensions politiques.