Togo: partenariat INAM-CNSS pour l’assurance maladie universelle

Lomé, 29 mars 2024 – Dans une démarche historique, l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ont franchi un pas décisif vers la réalisation de l’assurance maladie universelle au Togo. Une cérémonie solennelle de signature de conventions de partenariat s’est tenue à l’hôtel du 2 février, marquant le début d’une nouvelle ère dans le domaine de la santé publique togolaise.

 L'INAM et la CNSS s'unissent pour lancer l'assurance maladie universelle, marquant un tournant dans l'accès aux soins pour tous les Togolais.

Les conventions signées avec les prestataires de soins et de services de santé garantissent une prise en charge effective des bénéficiaires, qui débutera le 1ᵉʳ avril 2024. Ce partenariat stratégique vise à assurer une couverture santé complète et accessible à tous les citoyens, indépendamment de leur statut socio-économique.

L’événement a réuni les dirigeants de l’INAM et de la CNSS ainsi que des représentants éminents des professionnels de santé, tous unis par la vision commune d’une nation où la santé n’est pas un luxe mais un droit fondamental. Avec cette initiative, le Togo se positionne comme un modèle de solidarité et d’innovation dans la gestion de la santé publique en Afrique.

La mise en œuvre de l’assurance maladie universelle est une étape majeure qui témoigne de l’engagement du gouvernement togolais à promouvoir le bien-être de sa population. Elle reflète également l’aspiration à une société plus équitable où chaque individu a la possibilité de vivre une vie saine et productive.

La signature de ces conventions de partenariat est plus qu’un simple acte administratif; c’est la promesse d’un avenir meilleur pour les Togolais, un engagement envers une couverture santé universelle qui est désormais à portée de main.

 

Dynamisme entrepreneurial Togo: Le FAIEJ propulse la jeunesse

 Plus d’une décennie s’est écoulée depuis l’inauguration du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), et son engagement en tant que pilier de l’entrepreneuriat togolais demeure inébranlable. À la date du 30 mars, le bilan est remarquable : 6.033 projets ont bénéficié de financements à l’échelle nationale, représentant un montant substantiel de plus de 8,63 milliards FCFA octroyés aux jeunes entrepreneurs par le biais de divers dispositifs de soutien.

Les données récemment publiées par l’entité gouvernementale témoignent d’une amélioration significative des résultats depuis 2021. En effet, les actions du FAIEJ embrassent un éventail de secteurs  de l’agriculture à la transformation agro-alimentaire, en passant par l’artisanat, les technologies de l’information et de la communication (TIC), et les énergies renouvelables. Ces interventions ont contribué à la création de plus de 26.000 postes d’emploi jusqu’à présent, soit une augmentation notable par rapport aux 13.000 emplois recensés il y a trois ans.

L’implantation des incubateurs gouvernementaux sur le territoire national a insufflé une dynamique nouvelle aux programmes de formation proposés par le FAIEJ. À l’issue du premier trimestre de l’année 2024, le nombre de jeunes ayant acquis des compétences grâce au FAIEJ avoisine les 36.000 à travers le Togo, marquant ainsi une étape décisive dans l’émancipation économique de la jeunesse togolaise.

Mécanisation agricole : le Togo innove

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Togo embrasse l’innovation au sein de son secteur agricole. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, une collaboration fructueuse avec l’Office Chérifien des Phosphates (OCP Africa) a donné naissance à un ambitieux programme de formation en mécanisation agricole.

Ce partenariat stratégique, conçu de concert avec l’Université Mohamed VI Polytechnique (UM6P) et l’African Academy of Industrial Training (AAIT), aspire à équiper les agriculteurs togolais des compétences avancées et des outils de pointe. L’objectif ? Propulser leur productivité et rentabilité à des sommets inédits.

L’initiative sélectionnera 120 jeunes talents et les scindera en deux cohortes distinctes pour une immersion complète dans le monde de la mécanisation moderne. La première cohorte, composée de 100 aspirants tractoristes et de 20 futurs spécialistes de la maintenance, sera issue des régions Maritime, Plateaux et Centrale. La seconde, quant à elle, rassemblera les élèves des Écoles de Conduite de Tracteurs et de Machines agricoles (ECTM) des régions Centrale, Kara et Savanes.

En guise de couronnement de cette initiative, rappelons l’accord historique signé avec l’OCP pour l’érection d’un centre de mécanisation agricole de premier plan dans la cité de Kpalimé, promesse d’une révolution agraire au Togo.

L’essor du secteur des transports au Togo : une vision stratégique

 Dans l’élan de son développement économique, le Togo accueille une formation novatrice destinée aux formateurs du domaine des transports et du transit. Orchestrée par le Programme Arab Africa Trade Bridges (AATB) avec le soutien de l’Union Internationale des Transports Routiers (IRU), cette initiative s’inscrit dans une démarche de renforcement des échanges commerciaux et des investissements entre les nations africaines et arabes.

Formation de formateurs : un levier de compétence

En partenariat avec le ministère des Transports routier, aérien et ferroviaire, le programme cible les piliers éducatifs du secteur. en effet, l’objectif de cette formation est d’élever le niveau d’expertise pour une transmission de savoir-faire irréprochable. Hani Salem Sonbol, à la tête de l’ITFC et du secrétariat de l’AATB, souligne l’impact de cette démarche sur la conformité aux normes et le progrès industriel.

Par ailleurs,  l’engagement des formateurs dans cette formation est un gage d’excellence pour le secteur des transports togolais. Le Programme AATB se dévoue également  à l’exploitation du potentiel du secteur, envisageant un avenir où les compétences acquises rayonneront sur l’économie nationale.

En somme, le gouvernement togolais, en parfaite synergie avec l’initiative, poursuit ses objectifs de sécurisation et de structuration du secteur des transports. La création d’un centre de formation spécialisé, l’adoption de nouvelles législations et la régulation de l’accès à la profession de conducteur routier témoignent de cette volonté de transformation.

Le Togo inaugure une nouvelle ère d’accès à l’eau potable

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Togo a franchi une étape décisive dans la concrétisation de son engagement envers l’accès universel à l’eau potable. Sous l’égide du ministère dédié à l’hydraulique villageoise, dirigé par l’éminent Damehame Yark, les bourgades d’Agou et de Blitta ont vu l’inauguration de nouvelles infrastructures hydrauliques, marquant ainsi un progrès notable pour les habitants de ces contrées.

À Agou, et plus précisément à Gadzepe, l’édification d’une installation hydraulique de pointe, dotée de deux pompes submersibles d’une capacité de quarante mètres cubes à l’heure, symbolise l’innovation et la technologie au service du bien-être commun. Ces pompes, reliées au fleuve Zio à Kati, sont le prélude d’un processus de traitement de l’eau dans une station moderne capable de purifier jusqu’à 1.700 mètres cubes par jour. Ce n’est pas tout : un réservoir intermédiaire de 160 mètres cubes, un réseau de refoulement s’étendant sur 12,6 kilomètres et soixante-deux bornes fontaines viennent compléter ce tableau d’approvisionnement en eau, le tout représentant un investissement de quelque treize milliards de francs CFA.

Blitta, quant à elle, n’est pas en reste. Les secteurs de Blitta Gare et Blitta Village bénéficient désormais de systèmes d’approvisionnement en eau potable exhaustifs, comprenant forages, réservoirs et réseaux divers, sans oublier les soixante-deux bornes fontaines additionnelles.

Ces réalisations, selon les dires du ministre Yark, s’inscrivent dans la vision à long terme du Togo, visant à garantir à chaque citoyen l’accès à une eau saine d’ici 2030. Ce projet ambitieux poursuit son expansion, et d’autres travaux d’envergure sont déjà en action, présageant l’avènement d’une nouvelle ère où  les autorités relèveront le défi de la couverture nationale en eau avec brio.

 

Bassirou Diomaye Faye prête serment en tant que Président

Dakar, Sénégal – Dans une atmosphère solennelle, marquée par l’espoir et l’engagement, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment en tant que nouveau Président de la République du Sénégal. Devant une foule de citoyens, dignitaires et représentants internationaux, il a déclaré avec ferveur : “Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal.”

Le début de la cérémonie d’investiture a revêtu une gravité respectueuse, alors que le président Faye s’est engagé à “observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois”. Cette promesse résonne comme un écho des aspirations démocratiques du pays, qui cherche à consolider ses institutions et à renforcer l’état de droit.

Dans son serment, le président Faye a également souligné son engagement à “consacrer toutes ses forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale”. Des applaudissements nourris ont accueilli ces mots, symbolisant l’unité et la détermination du peuple sénégalais à préserver sa souveraineté et à promouvoir la paix dans la région.

Enfin, le président a conclu son serment en affirmant sa volonté de “ne ménager aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”. Cet idéal panafricain, cher au cœur de nombreux Sénégalais, place le Sénégal en tant que force motrice pour l’intégration et la coopération continentales.

La cérémonie d’investiture ne marque pas seulement le début d’un nouveau chapitre pour le Sénégal, mais aussi l’espoir d’une ère de prospérité et d’unité pour l’Afrique toute entière.