Paludisme au Togo : Une campagne pour sauver les enfants

Amou Oblo, Togo – Le Togo a donné le coup d’envoi ce jeudi 30 mai 2024 d’une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) ciblant les enfants de 3 à 59 mois dans la région des Plateaux. Cette initiative, dirigée par le ministère de la Santé, coïncide avec la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, placée sous le thème de l’égalité d’accès à la santé, à l’égalité des genres et aux droits de l’homme.

Protection des enfants togolais contre le paludisme : une initiative porte-à-porte innovante

En effet, menée sous forme de porte-à-porte, la campagne vise à protéger les enfants des formes graves du paludisme et à réduire la mortalité infantile pendant la saison des pluies, propice à la prolifération des moustiques vecteurs. Des agents de santé administreront des comprimés aux enfants sur une période de trois jours, renouvelée chaque mois pendant quatre mois, dans les régions des Savanes, de la Kara, de la Centrale et des Plateaux.

Le Dr Obou Tina Atcha, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a souligné l’importance de cette campagne qui s’inscrit dans le cadre des actions préventives recommandées par l’OMS. Depuis 2012, l’organisation préconise la CPS chez les enfants de cette tranche d’âge en utilisant une combinaison de sulfadoxine-pyriméthamine et d’amodiaquine.

Le Togo, qui a enregistré près de 2,5 millions de cas de paludisme en 2022, dont un tiers chez les enfants, J’espère voir ces chiffres baisser grâce à cette stratégie proactive. En complément, le gouvernement a mis en place la gratuité du test rapide et des médicaments antipaludiques dans les centres de santé, réaffirmant également son engagement à éradiquer cette maladie qui affecte gravement la santé publique.

En somme, cette campagne marque un nouveau cap dans la lutte contre le paludisme au TOGO, démontrant que la prévention et l’accès aux soins de santé sont des piliers essentiels pour garantir l’égalité et le bien-être des enfants.

Cap sur la riziculture togolaise : Le Japon injecte 1,2 milliard FCFA

Lomé, le 30 mai 2024 – Le secteur agricole togolais va bénéficier d’un coup de pouce important grâce à un don de 1,2 milliard de francs CFA du Japon. Cet accord, signé ce jeudi par le ministre de l’Agriculture, Lekpa Gbegbeni, et l’ambassadeur du Japon au Togo, Katsuya Ikkatai, permettra d’équiper le pays en matériels agricoles essentiels et de soutenir les producteurs, en particulier les riziculteurs.

Ce financement, qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement économique et social du Japon , vise à doter le Togo de bulldozers, excavateurs, tracteurs et autres équipements agricoles. Ces derniers permettront d’améliorer les aménagements des terres et le drainage des eaux d’inondations, contribuant ainsi à l’augmentation de la production agricole et à la résilience des producteurs face aux aléas climatiques.

Le soutien à la riziculture, pilier de l’agriculture togolaise, est au cœur de cette initiative . Le don permettra également d’apporter une aide aux producteurs vulnérables, notamment en leur fournissant des intrants agricoles et en renforçant leurs capacités techniques.

Le ministre Gbegbeni a salué ce geste du Japon , soulignant qu’il « vient renforcer les efforts du gouvernement togolais pour moderniser l’agriculture et améliorer les conditions de vie des agriculteurs ». Il a également réitéré l’engagement du Togo à utiliser ces ressources de manière efficace pour atteindre les objectifs de développement durable et de sécurité alimentaire.

Ce don japonais n’est pas le premier du genre . En février dernier, le Togo avait déjà reçu plus de 3,500 tonnes de riz dans le cadre du projet Kennedy Round, illustrant ainsi l’engagement continu du Japon à soutenir le développement agricole du pays.

Togo-TBI : Un nouveau cadre de partenariat pour le développement

Lomé, Togo – Après près d’une décennie de collaboration fructueuse, le Togo et le Tony Blair Institute (TBI) s’apprêtent à franchir une nouvelle étape dans leur partenariat. Un cadre de coopération renouvelé, axé sur des objectifs ambitieux, est en cours de finalisation, promettant de nouvelles avancées pour le pays ouest-africain.

Mercredi dernier , une réunion cruciale s’est tenue à la Primature togolaise, réunissant des membres éminents du gouvernement et une délégation du TBI dirigée par l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair. Sous la houlette de la Première ministre Victoire Dogbé, les discussions ont porté sur l’évaluation des projets en cours et l’exploration de pistes d’amélioration dans divers domaines.

 Par ailleurs,  ils se sont plus concentrés sur l’élargissement des horizons dans des secteurs vitaux tels que l’agriculture, l’énergie et l’amélioration du climat des affaires. Ces domaines importants  sont également des leviers essentiels pour stimuler la croissance économique et le développement durable au Togo.

Le Togo et le Tony Blair Institute (TBI) s'engagent dans un nouveau cadre de partenariat ambitieux pour stimuler la croissance économique« J’ai personnellement été témoin des progrès réalisés par le Togo, et je crois fermement que nous pouvons encore tirer parti des immenses potentialités du pays. Notre objectif est de pousser ce partenariat vers des résultats tangibles et significatifs », a confié Tony Blair à l’issue des pourparlers.

En somme, le TBI, reconnu pour son expertise et son expérience, opère dans une quinzaine de pays africains, où il contribue au renforcement des économies locales en apportant son soutien dans les domaines stratégiques. Avec cette nouvelle phase de coopération, le Togo espère accélérer son développement et réaliser sa vision d’un avenir prospère.

Lomé : Vers une nouvelle ère du commerce des services en Afrique

Lomé, 30 mai 2024 – Un séminaire crucial s’est ouvert  le 29 mai 2024 à Lomé pour restituer les résultats d’un audit réglementaire et cartographier le commerce des services au Togo. Présidée par le Directeur de Cabinet, M. Franck MENSAH , cette rencontre a en effet réuni des dignitaires et partenaires internationaux, fait ressortir l’importance de l’événement pour le pays et la région.

Lomé accueille un séminaire crucial pour promouvoir la qualité et la libéralisation du commerce des services en Afrique, Trois Jours de Réflexion pour l’Excellence des Services

Durant trois jours, experts et participants échangeront sur les meilleures pratiques pour améliorer la qualité des services à l’échelle nationale et internationale. Par ailleurs, l’objectif est de produire un rapport qui servira de guide dans les interactions commerciales, notamment au sein de la CEDEAO et de la ZLECAf.

Le Togo au Cœur de l’Intégration Économique Africaine

 Le Togo, par la voix de M. MENSAH , a réaffirmé son ambition de tirer pleinement profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Avec un marché de plus de 1,3 milliard de consommateurs, le pays se positionne comme un acteur clé dans le développement économique du continent.

Plaidoyer pour une Libéralisation Progressive du Commerce

En outre , M. MENSAH a souligné le rôle crucial du commerce des services, qui représente 40% du PIB togolais, et a plaidé  pour une libéralisation progressive afin de stimuler la compétitivité et l’emploi.

Audit et Cartographie pour une Libéralisation Maîtrisée

Anticipant les enjeux de la ZLECAf, le Togo a pris des mesures proactives pour encadrer la libéralisation des services, en s’appuyant sur l’expertise de M. Doumbouya SEKOU . L’audit et la cartographie réalisés visent  aussi  à identifier les défis et orienter les réformes nécessaires pour une intégration réussie.

En somme, Les résultats de cet atelier devraient façonner les futures négociations de la ZLECAf et renforcer le protocole sur le commerce des services, ouvrant la voie à une ère de participation partagée en Afrique.

Togo : Passation de commandement au sommet des FAT

Dans une cérémonie empreinte de solennité, le chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a honoré ce jeudi 30 mai 2024 deux figures éminentes de l’armée togolaise(FAT).

Hommage au Général Tassount

Le Général de Brigade aérienne Djato Tassounti, un nom qui résonne avec honneur et distinction dans les annales des Forces armées togolaises. En effet, après une carrière exemplaire marquée par le dévouement et le service, le général Tassounti a franchi le seuil de la retraite, laissant derrière lui un héritage de bravoure et de leadership.

par ailleurs, Son parcours illustre la transition de la vie active à une retraite méritée, célébrant ainsi les accomplissements d’une vie consacrée à la défense de sa nation. Le Président Gnassingbé a salué l’Officier général pour son service exemplaire et sa contribution significative à la sécurité nationale.

En reconnaissance de son dévouement, le Général Tassounti a exprimé sa gratitude envers le chef de l’État pour la confiance et le soutien indéfectible reçus tout au long de sa carrière. Il a réaffirmé son engagement envers les idéaux de paix et de développement poursuivis par le Président de la République.

Le Togo célèbre la carrière du Général Tassounti et accueille le Général Dimini comme nouveau chef d’État-major des FATInvestiture du Général Dimini nouveau commandeur des FAT

Dans la continuité, Le Général de Brigade Allahare Dimini a récemment marqué l’histoire militaire du Togo en étant officiellement investi comme le nouveau chef d’État-major général des Forces Armées Togolaises (FAT). Nommé le 27 mai, le Général Dimini a reçu aussi les félicitations du Président pour sa promotion et les vœux de succès dans ses nouvelles responsabilités.

Le Général Dimini a exprimé sa reconnaissance pour cette marque de confiance et a souligné son engagement à maintenir la sécurité de la population togolaise. Il a également mis l’accent sur la détermination des FAT à combattre le terrorisme et l’extrémisme violent, des enjeux cruciaux pour la stabilité de la région.

En somme , cette transition marque une étape importante dans la hiérarchie militaire togolaise, reflétant la continuité dans le leadership et l’engagement envers la sécurité nationale.

Togo : Coton – Récolte record dans la région Plateaux-Sud

Lomé, le 28 mai 2024– Le Togo célèbre une victoire éclatante dans le secteur cotonnier, portée par un essor fulgurant de la production dans la région Plateaux-Sud. Cette zone fertile, regroupant les préfectures de la Maritime, du Moyen-Mono et du Haho, s’est distinguée par une récolte record de 15.880 tonnes de coton graine, un chiffre jamais atteint auparavant sur le territoire national.

Une progression fulgurante

Cette performance exceptionnelle, révélée par les données fraîchement publiées par la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), marque une progression fulgurante de 143 % par rapport à la saison précédente, où seulement 6.547 tonnes avaient été réalisées. Ce lien prodigieux témoigne de la vitalité et de la résilience des terres togolaises ainsi que des efforts conjugués des acteurs de la filière.

Des coton-culteurs engagés et des techniques performantes

Ce succès remarquable est le fruit du travail acharné de 16.658 cotonculteurs répartis en 616 groupements. Cultivant sur une superficie totale de 19.000 hectares, ces producteurs engagés ont propulsé la production nationale vers de nouveaux sommets.

L’augmentation du rendement moyen, qui a grimpé à 884 kg par hectare contre 698 kg/ha l’année dernière, est également à souligner. La maîtrise accrue des techniques culturales, notamment dans la sélection de variétés performantes, la fertilisation et la protection phytosanitaire, a engendré cette hausse significative.

Objectif : une tonne de coton par hectare

Tournés vers l’avenir, les cotonculteurs togolais se fixent des objectifs ambitieux pour la prochaine saison. Avec la barre placée à une tonne d’or blanc par hectare, ils aspirent à maintenir leur rôle de fer de lance de l’industrie cotonnière nationale.

Pour atteindre cette cible ambitieuse, les producteurs mettent l’accent sur la consolidation des acquis de la dernière campagne, notamment une pluviométrie favorable, une lutte efficace contre les nuisibles et une maîtrise accrue des techniques culturales. Ils envisagent également de surmonter les obstacles rencontrés tels que la distribution en temps voulu des produits phytosanitaires et des intrants essentiels.

Un pilier économique en plein essor

En rappel, la production nationale pour la saison 2023-2024 a atteint 70 000 tonnes, signant un rebond significatif après deux années de récoltes décevantes. Ce regain de vitalité témoigne d’une bonne perspective pour l’avenir du coton togolais, un pilier économique du pays qui contribue de manière importante au développement rural et à la lutte contre la pauvreté.

G20Brasil 2024 : l’OIT plaide pour une transition verte équitable

Brasília, 28 mai 2024 – L’Organisation internationale du Travail (OIT) et le G20Brasil 2024 ont réaffirmé leur engagement commun pour une transition juste vers une économie verte lors d’une réunion tenue aujourd’hui à Brasília.

Une transition équitable pour tous

M. Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l’OIT, a salué l’accueil du groupe de travail sur l’emploi du G20Brasil 2024, a souligné l’urgence d’une transition juste vers des économies respectueuses de l’environnement. Il a rappelé que cette transition doit s’accompagner de politiques efficaces pour préparer la main-d’œuvre mondiale aux défis de demain.

Par ailleurs , l’OIT met l’accent sur la nécessité de développer des compétences adaptées à l’économie verte, de créer des emplois verts décents et d’assurer une protection sociale pour tous. L’organisation collabore avec les membres du G20 pour élaborer des stratégies concrètes en vue d’atteindre ces objectifs, notamment la mise en place de programmes de formation professionnelle et l’encouragement des investissements dans les secteurs à faible émission de carbone.

La protection sociale, un filet de sécurité essentiel

La protection sociale est également au cœur des discussions, car elle est considérée comme un élément essentiel pour garantir que personne ne soit laissée pour compte dans cette transformation mondiale. L’OIT appelle à renforcer les systèmes de protection sociale existants et à étendre leur couverture à l’ensemble des travailleurs, en particulier aux plus vulnérables.

Vers un avenir durable

En somme, l’initiative conjointe du G20Brasil 2024 et de l’OIT constitue une étape importante vers la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations Unies, en particulier l’objectif 8 visant à promouvoir une croissance économique inclusive et durable, un emploi plein et productif et un travail décent pour tous.

Coup d’envoi des épreuves écrites du BAC 1 au Togo

Lomé, 28 mai 2024 – C’est dans une ambiance empreinte de ferveur et de rigueur que les épreuves écrites du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) ont débuté ce mardi sur l’ensemble du territoire togolais. Cette année, un nombre record de 106 704 candidats , issus de diverses filières d’enseignement, se sont présentés pour franchir cette étape cruciale de leur parcours académique.

Dès les premières lueurs de l’aube, les centres d’examen ont ouvert leurs portes aux nombreux aspirants, marquant le début d’une série d’épreuves qui s’étaleront sur plusieurs jours. Les candidats des séries A4, C4 et D ont ouvert le bal avec les épreuves de Français et d’Éducation Civique et Morale (ECM). Les jours suivants verront les élèves composer en langues étrangères et en sciences selon leur spécialité.

Les autorités éducatives ont apprécié le bon déroulement des examens jusqu’à présent, soulignant l’importance du BAC 1 comme tremplin vers la classe terminale et non comme un diplôme en soi. En effet, le BAC 1 constitue une étape décisive pour l’accès à l’enseignement supérieur et la poursuite d’études spécialisées.

Conscient de l’enjeu que représente cet examen, le gouvernement togolais a mis en place toutes les mesures nécessaires pour garantir la transparence et l’équité du processus d’évaluation. Les résultats de cette session seront déterminants pour l’avenir de milliers de jeunes togolais et pour le développement du capital humain du pays.

Togo : Vers un nouvel urbanisme avec les SDAU

Lomé, 28 mai 2024 – Les communes togolaises de Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1 ont franchi une étape importante dans leur développement avec l’adoption de leurs Schémas Directeurs d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU). Ces documents stratégiques, élaborés avec l’appui de la Banque mondiale, guideront la planification urbaine et la gestion du foncier pour les 15 à 20 prochaines années.

Des outils pour une gestion urbaine durable

Par ailleurs, les SDAU traitent les zones urbaines, les zones à protéger et les orientations d’aménagement du territoire. Ils permettront aux communes de mieux maîtriser leur croissance et de promouvoir un développement durable et inclusif.

L’adoption de ces SDAU s’inscrit dans la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à conforter l’armature urbaine du pays et à favoriser un développement harmonieux des villes moyennes et secondaires.

Élaboration des Schémas Directeurs d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) pour les communes de Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1, Répondre aux défis de la croissance démographique grâce aux SDAU 

La population des communes de Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1 connaît une croissance rapide, ce qui a mis à rude épreuve les infrastructures et les services urbains. Les SDAU permettront de mieux anticiper cette croissance et de répondre aux besoins des populations en matière de logement, d’accès à l’eau, à l’assainissement et aux transports.

L’élaboration du SDAU a fait l’objet d’une large concertation avec les acteurs locaux, notamment les élus, les services techniques des communes, les organisations de la société civile et les populations.

En somme, l’adoption des SDAU marque un nouveau départ pour les communes de Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1. Ces documents leur permettront de mieux planifier leur avenir et de construire des villes durables et inclusives pour leurs habitants.

Capital naturel : L’Afrique vers une nouvelle ère de planification

Addis-Abeba, le 28 mai 2024 – L’intégration du capital naturel dans les stratégies économiques africaines est désormais cruciale, a plaidé hier Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Devant les nations africaines réunies au sommet annuel de l’African Natural Capital Alliance, Pedro a appelé à dépasser les indicateurs traditionnels comme le PIB et à reconnaître la valeur inestimable du capital naturel du continent.

« Les solutions basées sur la nature sont essentielles pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) et préserver la biodiversité », a-t-il insisté.

Le cadre de stratégie nationale pour la nature, élaboré en collaboration avec le CEA et FSD Afrique, offre un modèle pour une prise de décision et une élaboration de politiques fondées sur des données probantes.

Cette approche vise une gestion efficace des richesses naturelles et la promotion d’une économie verte et bleue inclusive, alignée sur les ODD.

Pedro a également souligné l’immense potentiel économique de l’Afrique en matière de tarification du carbone.

Une étude du CEA et Dalberg estime que le continent pourrait générer jusqu’à 82 milliards de dollars par an si le prix du carbone atteignait 120 dollars par tonne de CO2.

Pour concrétiser ce potentiel, Pedro a exhorté les pays africains à éliminer la fragmentation du marché et à établir des marchés de crédit carbone de haute intégrité.

En somme, les déclarations de Pedro retirent une prise de conscience croissante de la valeur inhérente du capital naturel et de son rôle indispensable dans la poursuite d’un développement durable et résilient en Afrique.