Lomé s’illumine : une nouvelle ère de fresques culturelles

Lomé, 24 mai 2024 – Dans la capitale togolaise, un vent de créativité souffle sur les murs du lycée de Tokoin. Un projet ambitieux, initié par le ministère de la Culture et du Tourisme, a récemment culminé avec l’inauguration de fresques murales captivantes, symboles d’unité et de patrimoine culturel.

 L’inauguration de fresques murales au lycée de Tokoin à Lomé, symbolisant l’unité culturelle et marquant une avancée significative Un appel à l’union à travers l’art

En effet, le ministère a lancé un appel à candidature en novembre 2023, invitant les artistes à exprimer leur vision de la “culture de l’union”. Le résultat est extrêmement impressionnant, des créations artistiques métamorphosent la clôture du lycée en une galerie à ciel ouvert, témoignant ainsi de la diversité et de la richesse culturelle du Togo.

Inauguration par le Dr KPAYE Koffi

Par ailleurs, le 18 janvier 2024, le Dr KPAYE Koffi, directeur de cabinet du Ministre de la Culture et du Tourisme, a officiellement reçu les travaux. Dix artistes togolais, hommes et femmes, ont collaboré pour donner vie à ce projet, marquant ainsi un jalon important dans la promotion culturelle du pays.

 L’inauguration de fresques murales au lycée de Tokoin à Lomé, symbolisant l’unité culturelle et marquant une avancée significative Un financement innovant pour l’art

En outre, ce projet est l’un des premiers à bénéficier du soutien du Fonds national de promotion culturelle (FNPC), soulignant l’engagement du gouvernement à valoriser les initiatives artistiques. Les fresques du lycée de Tokoin s’ajoutent à une série d’embellissements similaires à travers la ville, y compris à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma et à l’université de Lomé, enrichissant ainsi le paysage urbain de Lomé.

En somme, ces nouvelles fresques ne sont pas seulement un embellissement esthétique ; elles incarnent l’esprit d’unité et le dynamisme culturel du Togo, offrant aux citoyens et aux visiteurs une fenêtre sur l’âme d’une nation fière de son héritage.

Tchad: Faure Gnassingbé assiste à l’investiture de Mahamat

NDJAMENA, Tchad — Le Président de la République du Togo, Faure Gnassingbé, a participé ce jeudi 23 mai 2024 à l’investiture du Président Mahamat Idriss Déby. L’événement solennel s’est tenu au Palais des Arts et de la Culture à N’Djamena, en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement.

Par ailleurs, le Président togolais a saisi cette occasion pour adresser personnellement ses félicitations à son homologue tchadien. Dans un discours prononcé lors de la cérémonie, Faure Essozimna Gnassingbé a exprimé ses vœux de succès et de progrès pour le Tchad tout au long de ce nouveau mandat présidentiel.

Le Président de la République du Togo, Faure Gnassingbé, a participé à l’investiture du Président Mahamat Idriss Déby au Tchad.En outre, l’élection du Président Mahamat Idriss Déby, qui a eu lieu le 6 mai dernier, marque un moment historique pour le pays. Les dirigeants africains se sont réunis pour célébrer cette transition démocratique et renforcer les liens entre les nations.

En somme, Les autorités ont organisé une cérémonie empreinte de solennité et d’espoir, symbolisant leur engagement en faveur de la stabilité et du développement dans la région. Les dirigeants africains ont tourné leurs regards vers l’avenir, avec l’espoir que le Tchad continuera à progresser sous la direction du nouveau Président.

Rappelons que pour les élections tchadiennes, il y avait en compétition dix candidats. Parmi eux figuraient Mahamat Idriss Deby, fils du défunt président, et Succès Mastra, son opposant également devenu Premier ministre. Et les résultats officiels ont proclamé Mahamat Idriss Deby vainqueur avec 61,03 % des suffrages.

Togo : cap sur la cybersécurité avec une stratégie nationale

Lomé, 23 mai 2024 – Le Togo a franchi une nouvelle étape importante dans son ambition de devenir un leader régional en matière de cybersécurité avec le lancement officiel de sa stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028.

En effet, cette stratégie, élaborée par l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) en collaboration avec les principaux acteurs du secteur, vise à renforcer la sécurité numérique du pays et à protéger ses citoyens, ses entreprises et ses infrastructures critiques contre les cybermenaces.

La stratégie s’articule autour de quatre piliers principaux :

  • Promouvoir une culture de la cybersécurité à travers la sensibilisation et la formation.
  • Protéger les systèmes d’information critiques du pays contre les attaques.
  • Renforcer le système de réponse aux incidents informatiques pour mieux gérer les cyberattaques.
  • Renforcer les mécanismes juridiques pour lutter contre la cybercriminalité.

« La mise en place de cette stratégie est une étape cruciale dans l’engagement du gouvernement à anticiper et à faire face aux menaces numériques de toutes natures », a déclaré le Premier ministre, Victoire Dogbé. « Elle permettra de garantir la protection des citoyens, des entreprises, ainsi que des infrastructures et services critiques contre les menaces numériques ».

Le Togo a déjà pris plusieurs mesures pour renforcer sa cybersécurité, notamment en organisant le tout premier sommet continental sur la cybersécurité en 2022. La nouvelle stratégie nationale de cybersécurité permettra au pays de poursuivre sur cette lancée et de faire de la cybersécurité un pilier de son développement numérique.

Opérateurs télécoms en Afrique : vers un référentiel commun

Lomé, 23 mai 2024 – Un référentiel commun d’évaluation des fournisseurs de services télécoms sera bientôt mis en place dans l’espace africain francophone. Des experts ont pris cette décision à la clôture du 21e séminaire du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) mercredi 22 mai à Lomé.

« Nous avons décidé de mettre sur pied une commission d’experts qui proposera, à brève échéance, un référentiel ambitieux et non contraignant d’indicateurs et de seuils de qualité de services et d’expériences clients pour harmoniser les exigences entre nous afin d’amener les opérateurs les moins performants à se hisser au niveau des meilleurs standards observés dans le monde », a déclaré Michel Galley, directeur général de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

La rencontre, qui a réuni 150 délégués venus d’une cinquantaine de pays, a permis de discuter de l’économie, de la donnée et des services numériques.

En ce qui concerne le mobile money, les délègues ont évoqué les problèmes d’interopérabilité. « Tout le monde utilise la monnaie électronique via le téléphone, mais nous avons besoin d’interopérabilité. Qu’une personne soit capable de recharger son compte mobile money depuis son compte bancaire. Qu’une personne qui est chez un opérateur X puisse retirer de l’argent chez un opérateur Y », a relevé Louis-Marc Sakala, Directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) et actuel président du Fratel.

Ce référentiel commun devrait permettre d’améliorer la qualité des services télécoms dans l’espace africain francophone et de favoriser l’innovation. Il devrait également contribuer à réduire la fracture numérique en permettant à un plus grand nombre de personnes d’accéder aux services numériques.

Élections Régionales au Togo : L’UNIR Triomphe

23 mai 2024– La Cour Suprême du Togo a confirmé mardi la victoire écrasante du parti Union pour la République (UNIR) lors des élections régionales qui ont suivi les législatives il y a 10 jours. Les résultats définitifs, proclamés par la chambre administrative de la juridiction, révèlent une répartition des sièges qui dessine le paysage politique togolais.

UNIR remporte 137 sièges sur 179

En effet, le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), a obtenu une majorité écrasante de 137 sièges sur les 179 en jeu. Cette victoire confirme la position dominante d’UNIR dans le paysage politique togolais. Le parti a su mobiliser ses électeurs et consolider son emprise sur les régions.

En outre, les 42 sièges restants sont répartis entre 12 autres formations politiques et des listes d’indépendants. L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) arrive en deuxième position avec 9 sièges de conseillers régionaux, suivie de près par l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) qui remporte 8 sièges. Le parti BATIR et l’Union des forces de changement (UFC) se partagent chacun 5 sièges.

Dynamique pour la Majorité du peuple (DMP) et autres partis

La Dynamique pour la Majorité du peuple (DMP) obtient 4 conseillers, tandis que les Forces Démocratiques pour la République (FDR) et le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR) gagnent respectivement 3 et 2 sièges. Le Nouvel engagement togolais (NET), le Parti démocratique panafricain (PDP), le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), ainsi que les listes des indépendants, la Voix des sans voix, le Nouveau départ et Honneur aux Paysans (HP) ont chacun obtenu 1 siège.

Mandat de 6 ans renouvelable deux fois

Les conseillers régionaux élus auront un mandat de 6 ans, renouvelable deux fois. Ils joueront également  un rôle essentiel dans la gouvernance locale et la prise de décisions qui affectent directement les citoyens togolais.

En somme, cette victoire d’UNIR soulève des questions sur l’équilibre politique au Togo et sur la capacité des autres partis à se faire entendre dans un paysage dominé par le parti au pouvoir. Les prochaines années seront cruciales pour l’évolution politique du pays, et les conseillers régionaux auront un rôle clé à jouer dans ce processus.

Togo: Dossou-d’Almeida salue l’initiative SEA

Lomé, le 23 mai 2024 – La Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Mme Myriam Dossou-d’Almeida, a salué l’initiative de la Fondation SEA, lancée par l’ancien footballeur international togolais Emmanuel Adebayor, pour soutenir l’incubation professionnelle des jeunes dans l’agrobusiness au Togo.

Myriam Dossou-d'Almeida salue l'initiative de la Fondation SEA pour l'incubation des jeunes dans l'agrobusiness1000 jeunes togolais vers l’entrepreneuriat agricole grâce à SEA et au soutien du gouvernement

« Cette initiative est louable et vient renforcer les efforts du Gouvernement togolais pour moderniser l’agriculture, créer des emplois et stimuler le développement économique », a déclaré Mme Dossou-d’Almeida. Ce type de programme est crucial pour promouvoir l’employabilité des jeunes, diversifier l’économie et favoriser l’innovation dans des secteurs clés comme l’agroalimentaire.

L’initiative de la Fondation SEA vise à accompagner 1000 jeunes togolais par et dans la création et le développement de leur entreprise agricole. Les jeunes bénéficiaires auront accès à un encadrement technique et financier, ainsi qu’à des formations en entrepreneuriat et en gestion d’entreprise.

Myriam Dossou-d'Almeida salue l'initiative de la Fondation SEA pour l'incubation des jeunes dans l'agrobusinessDossou-d’Almeida : « L’initiative SEA est une opportunité unique pour les jeunes togolais de se lancer dans l’agrobusiness »

Mme Dossou-d’Almeida a encouragé les jeunes togolais à s’inscrire à ce programme et à saisir cette opportunité unique de se lancer dans l’agrobusiness. « Le Gouvernement togolais continu de soutenir toutes les initiatives qui visent à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes et à créer des emplois décents », a-t-elle conclu.

L’initiative de la Fondation SEA est un exemple concret de la collaboration entre le secteur public et le secteur privé pour le développement économique du Togo. Ce programme devrait contribuer à la création de nombreux emplois et à la modernisation du secteur agricole togolais.

En plus de saluer l’initiative de la Fondation SEA, Mme Dossou-d’Almeida a également souligné l’importance de l’agriculture pour le développement du Togo. « L’agriculture est un secteur clé pour l’économie togolaise », a -t-elle confié. En outre, elle représente environ 40% du PIB et emploie plus de 70% de la population active. C’est pourquoi le Gouvernement togolais met tout en œuvre pour moderniser l’agriculture et la rendre plus productive.

SEA et le gouvernement togolais unis pour moderniser l’agriculture et créer des emplois

Le Gouvernement togolais a mis en place plusieurs programmes pour soutenir le développement de l’agriculture, notamment le Plan National de Développement Agricole (PNDA) et le Programme d’Appui au Développement Agricole (PADAT).Ces programmes visent à améliorer la productivité agricole,à diversifier les cultures et à renforcer les filières agricoles.

Mme Dossou-d’Almeida a également appelé les jeunes togolais à s’investir davantage dans l’agriculture. Elle a affirmé que l’agriculture est un secteur d’avenir qui offre de nombreuses opportunités aux jeunes. Par ailleurs  la ministre a encouragé les jeunes à se lancer dans l’agriculture et à contribuer à la modernisation de ce secteur.

En somme, le Gouvernement togolais est déterminé à faire de l’agriculture un moteur de la croissance économique du pays. L’initiative de la Fondation SEA et les programmes mis en place par le gouvernement devraient contribuer à atteindre cet objectif.

Le Togo lance un ambitieux projet de préservation du littoral

Dans une démarche proactive face à l’érosion côtière, le Togo s’apprête à lancer un ambitieux projet de sauvegarde de son littoral. Baptisé « Initiative pour la préservation du littoral togolais », ce programme verra le jour dans la région s’étendant de Katanga à Gbodjome.

En effet, l’annonce officielle de ce projet a eu lieu à Lomé, le mardi 21 mai, marquant le début d’une série de discussions impliquant divers intervenants clés. L’objectif principal de ces échanges est de diffuser les informations relatives aux ambitions, aux bénéfices attendus et aux méthodes d’intervention envisagées par le projet. Bignoite Kongnah, haut fonctionnaire au ministère des infrastructures, a souligné l’importance de sensibiliser toutes les entités concernées à l’approche intégrée du projet.

Avec un investissement total de 129 millions d’euros, cette initiative est principalement financée par la Banque islamique de développement, contribuant à hauteur de 128 millions d’euros, le reste étant fourni par le gouvernement togolais. Les opérations prévues comprennent l’érection de digues maritimes sur une étendue de 14 kilomètres, reliant Katanga à Ggbodjome. Ces structures visent à fortifier les zones économiques et sociales contre l’avancée de la mer, limitant l’érosion à un seuil inférieur à un mètre annuel. Par ailleurs, le projet prévoit l’implantation d’équipements sociaux bénéfiques pour les communautés locales.

En somme , Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts déjà déployés par le programme WACA-Resip, soutenu par la Banque mondiale et l’Agence Française de développement. Ces initiatives précédentes ont permis de réaliser des travaux similaires sur le segment côtier de Gbodjome à Agbodrafo, démontrant l’engagement continu du Togo dans la lutte contre l’érosion côtière et la protection de son patrimoine naturel.

Observatoire de Compétitivité : le nouveau levier de la croissance

Abuja, le 21 mai 2024 – Une avancée significative pour l’économie de l’Afrique de l’Ouest a été inaugurée à Abuja, avec la mise en service de l’Observatoire de la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest. Cette plateforme novatrice, fruit d’une collaboration entre la Commission de la CEDEAO et le Centre du commerce international, soutenue financièrement par l’Union européenne, promet de dynamiser le commerce régional. En effet, elle offre aux dirigeants et aux entreprises un accès inédit aux données cruciales pour évaluer et améliorer la compétitivité commerciale des nations de cette zone.

Lancement de l’Observatoire de la Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest : Un Outil Clé pour Stimuler la Croissance ÉconomiquePlateforme en Ligne pour la Croissance Économique

L’outil, dévoilé lors d’une cérémonie prestigieuse, se présente comme une réponse concrète à l’inexploitation de plus de la moitié du potentiel d’exportation intrarégional, estimé à 3,2 milliards de dollars. Il vise à renforcer la position concurrentielle des exportations ouest-africaines, non seulement au sein de leur propre marché mais aussi dans le cadre plus large du commerce mondial. L’Observatoire se distingue par trois modules analytiques, conçus pour offrir une vision claire et détaillée de la compétitivité à l’échelle nationale et régionale.

Cet outil stratégique est destiné à guider les décideurs dans l’élaboration de politiques économiques avisées. Il aspire également à faciliter l’intégration des petites entreprises locales dans les chaînes de valeur régionales, élément clé pour stimuler l’innovation et la croissance économique. L’Observatoire de la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest s’annonce donc comme un catalyseur potentiel pour le développement économique de la région, en fournissant les informations nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel commercial de l’Afrique de l’Ouest.

Lancement de l’Observatoire de la Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest : Un Outil Clé pour Stimuler la Croissance ÉconomiqueFonctionnalités Clés de l’Observatoire

Cette interface innovante offre aux sociétés un levier stratégique pour détecter des opportunités d’affaires inédites, tout en facilitant l’établissement de relations fructueuses avec des acteurs clés du marché, tels que les acheteurs et les fournisseurs.

L’outil d’analyse de la compétitivité commerciale, intégré à la plateforme, propose une évaluation détaillée et dynamique de la performance commerciale des nations. Il met à disposition des données exhaustives, couvrant les échelons global, continental et local. Par ailleurs, l’outil dédié aux chaînes de valeur régionales se révèle indispensable pour les décideurs et les entreprises désireux de comprendre et de s’insérer dans les réseaux de production locaux. Il offre des perspectives précises sur des secteurs vitaux tels que le textile, la cosmétique, l’alimentation infantile, la transformation des produits marins et la valorisation des fruits et légumes.

Le module de mise en relation d’affaires, quant à lui, est un accélérateur de coopération transnationale, promouvant l’offre de produits et services des entreprises et ouvrant la voie à des partenariats étendus à l’échelle régionale. Grâce à des fonctionnalités de traduction automatique en plusieurs langues, il transcende les barrières linguistiques et culturelles, renforçant ainsi l’intégration économique.

Lancement de l’Observatoire de la Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest : Un Outil Clé pour Stimuler la Croissance ÉconomiquePerspectives d’Avenir

Mme Massandjé TOURE-LITSE, Commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture de la Commission de la CEDEAO, a récemment mis en exergue le rôle crucial de l’Observatoire dans l’orientation des politiques et des stratégies commerciales. Elle a affirmé que cet outil, en optimisant l’accès au marché pour les PME, est un moteur d’emploi et un vecteur de croissance économique. Ainsi, la plateforme se positionne comme un pilier essentiel pour l’essor économique de la région, en offrant des solutions adaptées aux défis contemporains du commerce international.

Pamela Coke-Hamilton, à la tête de l’ITC, a exhorté les acteurs économiques et politiques à se saisir de l’Observatoire pour révéler et exploiter le potentiel commercial latent de leurs régions, générant de la sorte des bénéfices économiques concrets. Elle a exprimé son désir de voir les entreprises, notamment les PME, maximiser l’utilisation de cet outil pour identifier des partenaires commerciaux et pénétrer de nouveaux marchés.

Le lancement de cette plateforme intervient dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest doit naviguer à travers les défis de la mondialisation, les avancées technologiques et les mutations du commerce international. L’Observatoire, avec ses trois composantes, aspire à établir la région comme un axe majeur de croissance économique et de débouchés sur l’échiquier international. Les projections de l’ITC sur le potentiel d’exportation indiquent que l’Afrique de l’Ouest pourrait augmenter ses exportations de 45,7 milliards de dollars d’ici cinq ans, renforçant ainsi sa présence sur le marché global.

PG ESPOIR révolutionne la valorisation du Manioc

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Ministère du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, sous l’égide de l’honorable Myriam Dossou-d’Almeida, a récemment mis en lumière l’initiative d’une entreprise locale prometteuse. En effet, au cœur de la semaine écoulée, la ministre a accueilli avec enthousiasme Monsieur ATONGA Tarandjana, le dynamique directeur de PG ESPOIR.

PG ESPOIR valorise le manioc et stimule l’économie locale grâce à ses coopératives et sa gamme variée de produits dérivésCoopératives et Expertise : PG ESPOIR au Cœur de l’Écosystème Agricole Togolais

Cette société, ancrée dans le fertile terroir de Blitta, se distingue par son expertise dans la valorisation du manioc, cette racine nourricière, en une gamme variée de produits dérivés. Parmi ceux-ci, le gari, le tapioca et l’agbélima se démarquent, témoignant de l’ingéniosité et du savoir-faire local.

PG ESPOIR, c’est avant tout une synergie de 98 coopératives regroupant pas moins de 526 producteurs dévoués. Cette entreprise est le pilier d’un réseau agricole où prédominent 78 coopératives dédiées au soja et 20 au manioc, cultivant ainsi la diversité et la richesse des cultures togolaises.

Au-delà de la transformation, PG ESPOIR joue un rôle crucial dans l’écosystème économique en assurant l’achat et la vente de produits tropicaux prisés, tels que le soja, la noix de cajou et l’amande de karité, contribuant ainsi à la prospérité de la région.

PG ESPOIR valorise le manioc et stimule l’économie locale grâce à ses coopératives et sa gamme variée de produits dérivésL’encouragement du Gouvernement togolais envers les jeunes entrepreneurs n’est pas un vain mot. Il se manifeste par un soutien indéfectible aux initiatives telles que celle de PG ESPOIR, qui ouvrent des horizons nouveaux dans le domaine de l’entrepreneuriat agricole. Cette politique  vise à stimuler la création d’emplois et à dynamiser les activités économiques portées par la jeunesse, tout en favorisant une formation spécialisée dans les multiples branches de l’agriculture.

C’est une vision à long terme, où chaque jeune Togolais est invité à devenir acteur de sa propre destinée économique, en harmonie avec les traditions et les innovations du secteur agricole. Ainsi, le gouvernement, par ses actions concrètes, tisse une toile de possibilités pour les générations montantes, leur offrant les clés d’un avenir où l’agriculture est synonyme d’opportunité, de croissance et d’autonomie.

Une nouvelle ère législative s’amorce

Dans l’enceinte solennelle de l’Assemblée nationale, une page historique s’est tournée le mardi 21 mai 2024. Les députés fraîchement élus ont pris place pour la première fois depuis leur victoire électorale du 29 avril. La séance, présidée par l’éminent professeur Tchabouré Gogué, a marqué le début d’une législature prometteuse. Le ministre Pâcome Adjourouvi, garant des droits humains et des relations institutionnelles, a également honoré l’assemblée de sa présence.

L’Assemblée nationale du Togo, inaugurée le 21 mai 2024, marque le début d’une législature prometteuse présidée par le professeur GoguéL’agenda d’une session inaugurale

L’ordre du jour était chargé d’importance : validation des élus, examen des contestations électorales et amendement du règlement intérieur. Mais c’est l’allocution du doyen d’âge qui a capté l’attention, insufflant une vision de progrès et de bien-être pour le peuple togolais.

Le professeur Gogué, dans un discours empreint de sagesse, a exhorté ses pairs à légiférer avec audace et efficacité. Il a souligné l’honneur qui lui était conféré d’inaugurer cette session, tout en rendant hommage à ses prédécesseurs. L’assemblée s’est ainsi engagée à être le fer de lance du développement national, veillant sur la sécurité et le bonheur de chaque citoyen togolais.

Vers une Assemblée renouvelée : l’amendement du règlement intérieur

Dans l’enceinte vénérable où se tissent les dialogues essentiels à la nation, l’aspiration commune à une législation audacieuse et prolifique résonne avec force. Tchabouré Gogué, le vénérable doyen, incarne cette quête d’excellence législative, souhaitant à ses pairs une mission couronnée de succès pour la prospérité de la patrie. 

 

Une commission spéciale, composée de dix-neuf éminents membres, s’attelle à la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce groupe de travail, dont la tâche est de présenter des modifications substantielles, s’apprête à soumettre ses recommandations. La séance plénière imminente adoptera ces règles rénovées. Une fois ratifiées, la Cour constitutionnelle les scrutera pour garantir leur alignement avec les principes fondamentaux de la Constitution.  L’assistance du doyen d’âge par les deux plus jeunes députés, Amoudji Komlan et Sénou Soklingbé, symbolise le transfert intergénérationnel de connaissances et la collaboration entre l’expérience et la jeunesse, essentielle pour une gouvernance équilibrée et dynamique.

L’Assemblée nationale du Togo, inaugurée le 21 mai 2024, marque le début d’une législature prometteuse présidée par le professeur GoguéLe paysage politique se redessine : résultats électoraux

Le paysage politique, quant à lui, reflète une diversité d’opinions et de visions pour l’avenir. L’Union pour la République (UNIR) maintient une majorité substantielle avec 108 sièges, tandis que l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI), l’Alliance nationale pour le changement (ANC), les Forces démocratiques pour la République (FDR) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) représentent des voix alternatives, bien que minoritaires. Cette configuration offre une mosaïque de perspectives qui, espérons-le, contribuera à un débat riche et constructif au sein de l’Assemblée.

 

L’engagement de la législature à être audacieuse et productive, comme exprimé par M. Gogué, est un appel à l’action pour tous les législateurs. Il souligne l’importance de l’accomplissement de leur mission avec intégrité et dévouement. Les vœux de succès formulés pour la patrie ne sont pas seulement des paroles de clôture, mais un véritable mandat pour l’avenir, invitant à une réflexion profonde sur la direction que prendra le pays.

 

En somme, la législature se trouve à un carrefour décisif, où chaque décision prise peut façonner l’avenir de la nation. Avec une approche réfléchie et collaborative, les législateurs ont l’opportunité de tracer une voie vers un avenir prospère et inclusif, honorant ainsi les aspirations de tous les citoyens. La révision du règlement intérieur n’est qu’une étape dans ce voyage, mais elle est indicative de l’engagement envers une gouvernance transparente et responsable. En fin de compte, c’est la volonté collective de progresser qui déterminera la réussite de cette entreprise législative et, par extension, le bien-être de la nation.