Dengue : le Togo de nouveau sous la menace

Lomé, 28 juin 2024 – Le ministère togolais de la Santé et de l’Hygiène Publique a signalé la présence de cas de dengue au cours du deuxième trimestre de l’année. En effet, cette annonce met en garde contre la résurgence de cette maladie infectieuse et réaffirme la nécessité d’une vigilance accrue et d’une implication communautaire pour freiner sa propagation.

Mobilisation contre la dengue

Face à cette situation, les autorités sanitaires ont réactivé leur protocole de lutte contre la dengue. La notification rapide des cas, la sensibilisation des populations et les enquêtes épidémiologiques sont au cœur de la stratégie de riposte.

Prévenir pour mieux combattre

Le ministère appelle l’ensemble de la population à adopter des mesures préventives simples mais efficaces pour réduire les risques de transmission de la dengue. L’utilisation de moustiquaires, le port de vêtements longs, l’élimination des gîtes larvaires et l’assainissement du cadre de vie sont des gestes essentiels pour se protéger.

Une prise en charge rapide est essentielle

Par ailleurs, le ministre Moustafa Mijiyawa a exhorté les personnes présentant des symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, des nausées, des vomissements ou des éruptions cutanées à consulter immédiatement un médecin. Un diagnostic et une prise en charge précoces sont indispensables pour éviter les complications graves de la maladie.

Lutte collective contre une menace régionale

La dengue, transmise par les moustiques Aedes, vecteurs également responsables du Zika, de la fièvre jaune et du chikungunya, constitue un défi majeur de santé publique en Afrique de l’Ouest. Le Togo, conscient de cette menace, réaffirme son engagement à protéger ses citoyens et appelle à une collaboration internationale renforcée pour endiguer la propagation de cette maladie.

Inde-Togo : deux accords et une exemption de visa pour un partenariat renforcé

Lomé, 28 juin 2024 – Une délégation indienne de haut niveau a effectué une visite significative à Lomé les 27 et 28 juin 2024, dans le but de renforcer les liens diplomatiques et la coopération bilatérale entre les deux pays. Cette visite, dirigée par M. Sevela Naik Mude, responsable de la zone Afrique centrale et ouest au ministère des Affaires étrangères de l’Inde, a été marquée par la signature de deux importants mémorandums d’entente et l’établissement d’une exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de service.

Deux mémorandums d’entente pour une coopération renforcée

Le premier mémorandum d’entente porte sur les consultations politiques, instituant un cadre pour une collaboration plus étroite et un dialogue continu entre les ministères des affaires étrangères des deux nations. Le deuxième mémorandum, d’une portée considérable, établit une exemption réciproque de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de service, facilitant ainsi les échanges et les visites officielles entre les ressortissants indiens et togolais.

Vers un partenariat renforcé

Ces accords témoignent d’une volonté commune d’approfondir les relations diplomatiques et de promouvoir une coopération mutuellement avantageuse dans divers domaines, notamment l’éducation, la santé, l’agriculture et l’énergie. Ils ouvrent la voie à une augmentation des échanges culturels, économiques et politiques, renforçant ainsi le partenariat stratégique entre l’Inde et le Togo.

L'Inde et le Togo signent deux mémorandums d'entente et instaurent une exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques,L’Inde et le Togo : un partenariat tourné vers l’avenir

La visite de la délégation indienne a également permis d’explorer des opportunités de collaboration dans les secteurs clés du développement, soulignant l’engagement de l’Inde envers la prospérité de l’Afrique. Cette visite historique symbolise l’amitié croissante entre les deux pays et l’importance croissante de l’Afrique dans la politique étrangère indienne.

Un signe positif pour la stabilité régionale

Avec ces nouveaux accords, l’Inde et le Togo s’engagent à construire un avenir commun prospère, basé sur le respect mutuel, la compréhension et le bénéfice partagé. Les observateurs internationaux voient dans ces développements un signe positif pour la stabilité régionale et une preuve de l’engagement de l’Inde à être un partenaire fiable pour le développement en Afrique.

 une étape importante pour la coopération internationale

En conclusion, la visite de la délégation indienne à Lomé est une étape importante qui souligne l’importance de la diplomatie et du dialogue international. Elle ouvre de nouvelles avenues pour une collaboration fructueuse et pourrait bien être le prélude à une ère de prospérité et de coopération renforcée entre l’Inde et le Togo.

Inclusion financière en Afrique de l’Ouest : le Togo plaide pour une stratégie plus ambitieuse et inclusive

Lomé, Togo – 28 juin 2024 – Les acteurs de la finance inclusive en Afrique de l’Ouest se sont réunis ce jeudi à Lomé pour lancer l’atelier régional de concertation sur la révision de la stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF). L’objectif de cet atelier est d’élaborer une nouvelle stratégie plus ambitieuse et mieux adaptée aux besoins spécifiques de chaque segment de la population.

Adopté en 2019, le SRIF permet de réaliser des progrès significatifs en matière d’accès aux services financiers en Afrique de l’Ouest. Cependant, des défis persistent, notamment en ce qui concerne l’inclusion des populations les plus vulnérables, telles que les femmes, les jeunes et les populations rurales. Cette constatation conduit les acteurs de la région à élaborer une nouvelle stratégie plus ambitieuse et mieux adaptée aux besoins particuliers de chaque catégorie de la population.

L'atelier régional de Lomé sur la révision de la stratégie d'inclusion financière en Afrique de l'Ouest vise à élaborer une stratégieDes succès remarquables, mais des défis persistants

La Ministre togolaise de l’Inclusion Financière et de l’Organisation du Secteur Informel, Mazamesso ASSIH , a salué les succès enregistrés par le Togo dans le domaine de l’inclusion financière, notamment l’augmentation significative du taux d’utilisation des services financiers , qui atteint désormais 87,1 %. Ce chiffre positionne le Togo comme le pays avec la plus forte progression en matière d’inclusion financière dans l’espace UEMOA.

Malgré ces avancées, le ministre a souligné que des efforts restent à faire pour parvenir à une inclusion financière totale. Elle a notamment évoqué la nécessité de mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque catégorie de population, de renforcer l’éducation financière et la protection des consommateurs, de favoriser l’inclusion financière numérique et d’exploiter les avancées technologiques pour rendre les services financiers plus accessibles et abordables.

Une nouvelle stratégie pour Inclusion financière en Afrique de l’Ouest plus inclusive

La nouvelle stratégie régionale d’inclusion financière devra répondre aux défis identifiés par les différents acteurs de la région. Elle devra notamment :

  • Mieux cibler les interventions en tenant compte des besoins spécifiques de chaque catégorie de population, notamment les femmes, les jeunes et les populations rurales.
  • Renforcer l’éducation financière et la protection des consommateurs pour leur permettre de faire des choix éclairés et de se prémunir contre les risques liés aux services financiers.
  • Favoriser l’inclusion financière numérique en développant des infrastructures numériques adéquates et en promouvant l’utilisation des services financiers mobiles.
  • Exploiter les technologies avancées pour rendre les services financiers plus accessibles et abordables, notamment en utilisant la blockchain et l’intelligence artificielle.

L'atelier régional de Lomé sur la révision de la stratégie d'inclusion financière en Afrique de l'Ouest vise à élaborer une stratégieUne collaboration régionale essentielle

La réussite de la nouvelle stratégie régionale d’inclusion financière nécessitera une étroite collaboration entre tous les acteurs de l’écosystème financier, notamment les gouvernements, les banques centrales, les institutions financières, les organismes de la société civile et les prestataires de services financiers numériques.

Le Togo, un modèle en matière d’inclusion financière

Le Togo, qui dispose d’une stratégie nationale quinquennale d’inclusion financière adoptée en 2021, est un modèle en matière d’inclusion financière en Afrique de l’Ouest. Le pays est résolu à poursuivre ses efforts pour garantir à tous ses citoyens un accès équitable aux services financiers.

L’atelier régional de concertation de Lomé est une étape importante dans le processus de révision de la stratégie régionale d’inclusion financière. Les travaux de l’atelier permettront de faire un bilan exhaustif des défis et de formuler des contributions en vue de l’élaboration d’une nouvelle stratégie plus ambitieuse et plus inclusive.

AFRICA BUSINESS DAY 2024 : Le Professeur Oramah plaide pour un partenariat stratégique entre l’Afrique et la Suisse

Bâle, Suisse – 28 juin 2024 – Le Professeur Benedict Oramah, Président de la Banque africaine d’exportation-importation (Afreximbank), a appelé à un partenariat stratégique plus approfondi entre l’Afrique et la Suisse lors du Forum Africa Business Day 2024.

« Notre objectif est de passer d’une relation opportuniste à un partenariat stratégique où nous combinons nos forces pour le bien mutuel », a déclaré le professeur Oramah. « L’Afrique, avec sa main-d’œuvre abondante et sa jeunesse, est le marché du futur, et la Suisse, avec sa technologie et son capital, peut jouer un rôle essentiel dans sa transformation. « 

Le Professeur Oramah a souligné que l’Afrique aspire à un partenariat d’égal à égal, basé sur un bénéfice mutuel plutôt que sur une assistance unilatérale. Il a également plaidé pour un financement autosuffisant du continent, tout en reconnaissant la valeur de l’expertise et des connaissances suisses.

Le Professeur Oramah d'Afreximbank appelle à un partenariat stratégique Afrique-Suisse axé sur l'investissement à AFRICA BUSINESS DAY 2024« L’Afrique a besoin de recherche et d’essais cliniques adaptés à ses populations », a-t-il déclaré. « En collaboration avec la Suisse, nous pouvons combler ces lacunes et développer des solutions pour les problèmes de santé spécifiques à l’Afrique. »

Afreximbank s’engage à consacrer 2,5 milliards de dollars à ce partenariat stratégique. « Nous sommes prêts à saisir les opportunités dès aujourd’hui, grâce à notre connaissance du marché, à nos politiques et à l’African Trade Gateway », conclut le professeur Oramah.

En somme, l’AFRICA BUSINESS DAY est la plus grande plateforme annuelle en Suisse pour les affaires en Afrique. L’événement de cette année a été organisé conjointement par Novartis et Afreximbank sur le campus Novartis de Bâle sous le patronage du Secrétariat d’État à l’économie SECO et organisé par le Swiss African Business Circle.

BOAD : Hommage à DAMIBA et projets clés pour le développement

Lomé, 27 juin 2024 –  La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a ouvert ce jour la 142e session de son Conseil d’Administration à son siège à Lomé. En effet, cette session a débuté par un hommage solennel rendu par le Président de la BOAD, M. Serge EKUE, à la mémoire de feu M. Pierre Claver DAMIBA, fondateur et premier Président de l’institution, décédé le 1er mai 2024.

Hommage à un visionnaire de la BOAD

M. EKUE a salué l’immense contribution de M. DAMIBA à la création et au développement de la BOAD. Par ailleurs ,  il a qualifié le défunt Président de « visionnaire » et de « pilier » de l’institution, soulignant son leadership éclairé et son engagement indéfectible pour le développement de l’Afrique de l’Ouest.

Financement de projets clés pour le développement

Au-delà de cet hommage poignant, la 142e session du Conseil d’Administration de la BOAD est aussi consacrée à l’examen d’une série de propositions de financement pour des projets d’envergure dans des secteurs stratégiques pour la région. En outre, ces projets, s’ils sont approuvés, contribueront de manière significative à la transformation structurelle des économies ouest-africaines et à l’amélioration des conditions de vie des populations.

  La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a ouvert ce jour la 142e session de son Conseil d'Administration à son siège à Lomé.Les domaines prioritaires

 Parmi les projets soumis à l’approbation du Conseil figurent notamment :

  • Agro-industrie : Développement de chaînes de valeur agricoles durables et inclusives pour stimuler la production agricole, la transformation et la commercialisation des produits locaux.
  • Infrastructures routières : Construction et réhabilitation de routes pour désenclaver les zones rurales, faciliter les échanges commerciaux et améliorer la connectivité régionale.
  • Énergie : Développement de projets d’énergie renouvelable et d’accès à l’énergie pour accroître l’autonomie énergétique de la région et promouvoir un développement durable.
  • Éducation : Appui à la construction et à l’équipement d’établissements scolaires et à la formation des enseignants pour améliorer la qualité de l’éducation et renforcer le capital humain.

Un engagement continu de la BOAD pour le développement 

En somme , l’examen de ces projets d’investissement témoigne de l’engagement continu de la BOAD à jouer un rôle moteur dans le développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest. En finançant des projets structurants et en soutenant des initiatives innovantes, la BOAD contribue également  à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et à la construction d’un avenir meilleur pour les populations de la région.

Le Forum AILF : Un catalyseur pour l’avenir économique de l’Afrique

Harare, Zimbabwe , 27 juin 2024 – L’Africa Investment Leaders Forum and Awards (AILF), un rassemblement annuel majeur pour les investisseurs et les entrepreneurs du continent africain, a débuté le 26 juin à Harare, au Zimbabwe. Cet événement de trois jours, qui se déroulera jusqu’au 28 juin, attirera une attention internationale importante, notamment avec la participation de quatre jeunes entrepreneurs togolais soutenus par le Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAIEJ).

Le Forum AILF: Une plateforme unique pour la convergence et la promotion de projets innovants

Ce forum se distingue par son approche multipartite et pluridisciplinaire, offrant une plateforme unique où les idées peuvent mûrir et les projets peuvent avancer jusqu’à la levée de fonds nécessaire à leur réalisation. L’accent est mis sur l’accélération des transactions, garantissant que les initiatives prometteuses réaliseront la phase de clôture efficacement et sans délai inutile.

Canaliser les capitaux vers des secteurs critiques pour le développement durable

Par ailleurs, l’objectif principal de l’événement est de canaliser les capitaux vers des secteurs critiques, alignant les investissements avec les objectifs de développement durable. Ces secteurs, identifiés comme les « High 5 » par la Banque africaine de développement, comprennent l’éclairage et l’alimentation en énergie de l’Afrique, la nourriture et l’agriculture, l’industrialisation, l’intégration et l’amélioration de la qualité de vie des populations africaines. En outre, l’agenda s’aligne sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine, un cadre stratégique visant à promouvoir une croissance inclusive et une prospérité partagée sur le continent.

Mettre en avant les jeunes entrepreneurs togolais

L’engagement des jeunes entrepreneurs togolais est particulièrement remarquable, illustrant l’impact potentiel du forum sur la nouvelle génération de leaders d’affaires africains. En plus,  leur présence souligne l’importance de soutenir les jeunes talents et de fournir les ressources nécessaires pour transformer leurs idées innovantes en entreprises prospères qui contribuent au développement économique de l’Afrique.

Des discussions et des ateliers pour surmonter les défis et saisir les opportunités

Au cours des prochains jours, les participants auront l’occasion de participer à des ateliers, des séances de réseautage et des panels de discussion, où des experts de l’industrie partageront leurs connaissances et leurs perspectives. Les discussions se concentreront sur la manière de surmonter les défis actuels, d’exploiter les opportunités émergentes et de construire des partenariats stratégiques qui renforceront les économies africaines.

Le Forum AILF : Un catalyseur pour le changement et un témoignage de la résilience africaine

En conclusion, l’Africa Investment Leaders Forum and Awards est plus qu’un simple événement ; c’est un catalyseur pour le changement, une célébration de l’innovation et un témoignage de la résilience et de l’esprit d’entreprise qui caractérisent l’Afrique d’aujourd’hui. Avec des initiatives comme celle-ci, l’avenir économique de l’Afrique semble prometteur, porté par une vision claire et une volonté collective de réaliser un développement durable et significatif pour toutes ses nations.

Togo : Une étude révèle les clés pour la survie et la prospérité des entreprises

Lomé, 27 juin 2024 – Dans une démarche prometteuse visant à dynamiser l’économie togolaise, le ministère de la Promotion et de l’Investissement, en collaboration avec l’African Development Bank Group (l’AfD Group) et le gouvernement togolais, a lancé une étude exhaustif sur la viabilité des entreprises dans le pays. En plus, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Promotion de l’Investissement et au Développement des Partenariats Public-Privé (PAPIDPPP), un programme concerté visant à renforcer les infrastructures économiques et à promouvoir l’investissement au Togo.

Une étude approfondie de la situation des entreprises

Le rapport provisoire, fruit d’une analyse minutieuse menée par un consultant, a fait l’objet d’un examen approfondi lors d’un atelier de validation. Cet événement a réuni un panel d’acteurs clés, notamment la Cellule Climat des Affaires, le Comité de Pilotage des Études Stratégiques (CPES), le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Inclusion Financière et des représentants du secteur privé. L’objectif était de recueillir leurs précieuses observations et de garantir que le rapport reflète une vision globale et inclusive.

L’atelier a établi un bilan détaillé de la situation des entreprises togolaises de 2015 à 2020 et a mis en lumière les défis qu’elles affrontent. Plus important encore, il a identifié les facteurs clés contribuant à la rentabilité des entreprises, un obstacle majeur à une croissance économique durable. Cette analyse approfondie a aussi permis de formuler des recommandations stratégiques pour atténuer ces risques et favoriser un environnement d’affaires plus robuste et résilient.

Un rapport final de l’étude attendu pour orienter les acteurs économiques

En effet, le rapport final, qui intégrera les contributions de toutes les parties, est très attendu. Sa publication, prévue dans les prochaines semaines, promet d’être un document de référence pour la communauté d’affaires, offrant des aperçus et des directives pour naviguer dans le paysage économique complexe du Togo. Ce rapport ne se contente pas de diagnostiquer les problèmes actuels, mais propose également une feuille de route pour l’avenir, soulignant l’engagement du Togo à cultiver un climat propice à l’investissement et à l’entrepreneuriat.

Un engagement fort pour le développement du secteur privé

L’engagement du Togo à travers ce projet démontre une volonté politique claire de soutenir le secteur privé, considéré comme un moteur essentiel de la croissance. En mettant l’accent sur la collaboration entre les entités publiques et privées, le PAPIDPPP et les efforts connexes visent à créer un écosystème où les entreprises peuvent non seulement survivre mais aussi prospérer. Cela marque un potentiel tournant pour l’économie togolaise, ouvrant la voie à une ère de prospérité renouvelée et de succès partagé.

Journée des TPME : le gouvernement réaffirme son soutien aux entreprises

Lomé, 27 juin 2024 – A l’occasion de la Journée Internationale des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), communément appelée TPME, célébrée ce 27 juin, le gouvernement togolais a réaffirmé son engagement à promouvoir ce secteur vital pour le développement socio -économique du pays.

Les TPME, un pilier de l’économie togolaise

Par ailleurs, représentant plus de 90% du tissu économique togolais, les TPME contribuent à hauteur de 40% à la formation du PIB et génèrent 60% des emplois. Elles jouent un rôle crucial dans la création d’emplois, la formation professionnelle et la dynamisation des communautés locales.

Des défis à relever

Malgré leur importance, les TPME togolaises font face à de nombreux défis, notamment l’accès limité au financement, les difficultés d’accès aux marchés, la concurrence accumulée et l’insuffisance des infrastructures de soutien.

Un gouvernement proactif

Conscient de ces défis, le gouvernement togolais a mis en place plusieurs initiatives pour soutenir les TPME, notamment :

  • L’adoption de la charte des TPME en 2021
  • La création de l’Agence Nationale de Développement des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (ADTPME)
  • L’adoption de la loi relative au Partenariat Public Privé
  • La création d’un cadre de concertation entre l’Etat et le secteur privé
  • L’amélioration de l’accès à la commande publique
  • Divers programmes et politiques en faveur de l’artisanat et aussi de l’entrepreneuriat des jeunes

Des opportunités à saisir

En outre, la transformation structurelle de l’économie togolaise, en cours de mise en œuvre par le gouvernement, offre de nombreuses opportunités d’affaires pour les TPME dans des secteurs tels que l’agriculture, la productivité, l’accès à l’énergie, les infrastructures, la technologie et l’industrie.

Un appel à la collaboration

La ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Mme Kayi Mivedor-Samibiani, a appelé les institutions financières à revoir leurs paradigmes pour faciliter l’accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises. Elle a également invité l’ensemble des acteurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers à participer activement aux efforts de développement des TPME.

Célébrer le potentiel des TPME

En somme, la Journée Internationale des TPME est l’occasion de célébrer le plein potentiel des entrepreneurs togolais et de réaffirmer l’engagement du gouvernement à créer un environnement favorable à leur croissance et à leur prospérité.

Témédja : Le Togo scelle l’avenir de ses réformes foncières

Au cœur de l’effervescence agricole togolaise, une rencontre cruciale s’est tenue à Témédja le 25 juin dernier. Organisée par l’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account Togo (OMCA-Togo), cette réunion a rassemblé les maires de cinq communes clés : Zio 4, Wawa 2, Tchamba 3, Dankpen 2, et Oti Sud 2. Objectif : forger des stratégies robustes pour propulser le projet Land Reforms for Agricultural Productivity (LRAP) vers de nouveaux sommets d’efficacité.

Un dialogue stratégique pour une mise en œuvre efficiente à Témédja

En outre, les discussions ont porté sur l’optimisation des résultats du LRAP, en mettant l’accent sur le rôle crucial des élus locaux dans la réussite du projet. Cartographie précise des terres, systèmes d’information performants, mécanismes innovants de gestion des conflits fonciers : autant de sujets vitaux qui ont également été abordés lors de cette rencontre.

Le Togo scelle l'avenir de ses réformes foncières lors d'une réunion à Témédja, ouvrant la voie à une transformation du secteur agricoleLe LRAP : un pilier du développement rural

En plus, le LRAP, pierre angulaire du Programme Seuil initié en 2022, vise à remodeler le paysage foncier togolais pour en faire un levier de développement rural. En améliorant le régime foncier, le projet aspire à accroître la productivité agricole, garantir la sécurité alimentaire et instaurer une ère de prospérité durable pour les agriculteurs togolais.

Collaboration et partage des connaissances au cœur du processus

La rencontre de Témédja s’inscrit dans une dynamique de collaboration étroite entre les autorités locales et nationales. Elle témoigne aussi de l’engagement du Togo à mener ses réformes foncières avec rigueur et vision, en plaçant la gouvernance locale au cœur du processus décisionnel.

Un avenir prometteur pour l’agriculture togolaise

Avec des élus mieux informés et des stratégies affinées, le LRAP est sur la voie de transformer le secteur agricole togolais et de fortifier l’économie nationale.  En résumé, cette initiative, en plaçant la terre au centre du développement durable, illustre la volonté du Togo de garantir un avenir prospère à ses agriculteurs et à l’ensemble de la nation.

 

Brésil-CCG : Vers une paix durable au Moyen-Orient ?

Dans un contexte international marqué par des tensions croissantes, la rencontre d’aujourd’hui entre le ministre brésilien Mauro Vieira et le Secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Jasem Mohamed Al Budaiwi, revêt une importance particulière.

Cette réunion, qui se déroule dans un climat d’urgence lié aux récents événements dans la bande de Gaza, vise à renforcer les liens bilatéraux entre le Brésil et les pays membres du CCG, notamment l’Arabie saoudite, le Bahreïn, le Qatar, les Émirats arabes unis, le Koweït et Oman.

Les discussions ont porté sur des sujets cruciaux tels que la paix et la stabilité au Moyen-Orient, ainsi que sur les moyens d’intensifier les efforts pour mettre fin aux hostilités dans la région. L’année dernière, le commerce bilatéral entre le Brésil et les pays du CCG a atteint un chiffre impressionnant de 16 milliards de dollars, avec des exportations brésiliennes s’élevant à 9,3 milliards de dollars, soulignant l’importance économique de ces relations.

La rencontre d’aujourd’hui est donc une opportunité pour les deux parties de discuter des stratégies pour continuer à développer ces échanges économiques tout en contribuant à la recherche de solutions durables pour la paix. Les résultats de cette réunion pourraient avoir des répercussions significatives non seulement sur les relations bilatérales, mais aussi sur la dynamique géopolitique de la région.