Plan National de Sécurité Sanitaire : Le Togo passe à l’évaluation interne

Lomé, 18 juin 2024 – Le Togo s’engage résolument à renforcer sa sécurité sanitaire en lançant aujourd’hui une session d’évaluation interne cruciale. en effet, cette initiative, menée en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), vise à examiner l’efficacité des capacités du Règlement Sanitaire International (RSI) dans la détection et la réponse rapide aux menaces sanitaires.

Une évaluation proactive avant l’évaluation externe conjointe

Cette évaluation interne revêt une importance particulière puisqu’elle précède l’évaluation externe conjointe du RSI 2005, prévue pour août 2024. Par ailleurs, elle offre au Togo une occasion unique de procéder à une autoévaluation approfondie de son Plan National de Sécurité Sanitaire (PANSS), un document stratégique qui guide la gestion des risques sanitaires dans le pays.

Identifier les lacunes et les opportunités d’amélioration

En outre, le processus d’évaluation interne et externe est essentiel pour identifier les lacunes, les défis et les opportunités d’amélioration dans la préparation et la réponse aux urgences sanitaires. Les résultats de ces évaluations seront déterminants pour l’élaboration du nouveau PANSS, qui définira le cadre d’action du Togo pour garantir une meilleure protection de la santé de sa population contre les menaces de maladies émergentes et réémergentes.

Le Togo lance une évaluation interne de son système sanitaire pour renforcer sa capacité à faire face aux menaces de santé.Un soutien international pour une sécurité sanitaire renforcée

Le soutien du Pandemic Fund à cette session d’évaluation témoigne de l’engagement international envers la sécurité sanitaire mondiale. Ce fonds, destiné à soutenir les pays dans leur préparation et leur réponse aux pandémies, souligne l’importance d’une collaboration transfrontalière et multisectorielle pour faire face aux crises sanitaires.

Vers un Togo plus résilient face aux défis sanitaires du 21ème siècle

En somme, cette session d’évaluation marque une nouvelle étape dans le renforcement de la résilience du Togo face aux défis sanitaires du 21ème siècle. Elle démontre l’engagement du pays à adhérer aux normes internationales et à travailler main dans la main avec ses partenaires pour une santé mondiale plus sûre et plus durable.

Le Togo s’apprête à révolutionner sa filière cotonnière

L’agriculture togolaise, et plus précisément la culture du coton, est en pleine mutation. Après des années de tensions et de déceptions, la campagne cotonnière togolaise semble avoir franchi un cap décisif. Les récentes négociations entre les cotonculteurs, le groupe Olam et les autorités togolaises ont jeté les bases d’une prochaine saison agricole prometteuse.

Des discussions constructives et des décisions prometteuses

En effet, du 11 au 12 juin, la salle de conférence du ministère de l’Agriculture à Lomé a été le théâtre de discussions cruciales. M. Antoine Gbegbeni, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural, a supervisé ces échanges stratégiques avec les représentants de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) et de la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton du Togo (FNGPC).

Ces discussions ont permis de fixer le prix d’achat du coton graine à 300 F CFA pour le premier choix et à 280 F CFA pour le deuxième choix. En outre , cette décision vise à assurer une meilleure rémunération aux agriculteurs. De plus, la cession des engrais NPKSB et Urée à des prix subventionnés (14 000 F CFA le sac de 50 kilogrammes) répond directement aux préoccupations des producteurs quant aux coûts des entrants.

Un comité tripartite pour une gestion inclusive

Une avancée majeure est la création d’un comité tripartite, composé de représentants de la FNGPC, de la NSCT et de l’État. Ce comité sera chargé d’examiner toutes les questions stratégiques concernant la filière.

Vers une rupture avec les tensions passées

Par ailleurs, ces choix marquent une rupture avec le climat de méfiance qui prévalait entre les cotonculteurs et Olam. L’entreprise singapourienne, qui détient la majorité de la NSCT depuis 2020, semble avoir pris acte des critiques concernant la gestion de la filière. Les accusations de rendements stagnants et de retards dans la distribution des intrants essentiels avaient alimenté une forte animosité envers Olam.

M. Koussouwè Kouroufei, président de la FNGPC, avait exprimé son scepticisme : « Nous avons observé Olam pendant plus de trois ans, et actuellement, cela ne nous met pas en confiance d’être avec eux pour avancer. » Cependant, le ministre a salue l’esprit de collaboration qui a marqué les récentes discussions et a encouragé les cotonculteurs à redoubler d’efforts pour optimiser les résultats de la prochaine campagne.

Des défis persistants mais des perspectives encourageantes pour la filière cotonnière

Les réactions des cotonculteurs dans les jours à venir seront cruciales. Depuis sa prise de contrôle en 2020 avec l’ambition de doubler la production, Olam a eu du mal à réaliser ses objectifs. Cette année, l’entreprise asiatique a enregistré une première hausse de production après des performances en dessous des attentes.

Plusieurs facteurs expliquent cette stagnation : la gestion par Olam est souvent ressentie par les cotonculteurs, mais les changements climatiques et le désintérêt croissant pour la culture du coton au profit d’autres cultures comme le soja contribuent également à la réduction des rendements et à la baisse continuer la production.

Malgré ces défis, la nouvelle ère d’optimisme et de collaboration pourrait bien être le début d’une renaissance pour la filière cotonnière togolaise. En somme, La volonté des parties de s’engager dans un dialogue constructif et de prendre des décisions concertées est un signe encourageant pour l’avenir de cette filière essentielle à l’économie togolaise.

Moïse Ballo : nouveau Chef de file du PAM au Togo

Lomé, Togo – Dans une démarche visant à consolider les efforts de lutte contre l’insécurité alimentaire, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé la nomination de Moïse Ballo en tant que nouveau Représentant-résident au Togo. Cette nomination intervient dans un contexte où le PAM renforce sa collaboration avec le gouvernement togolais pour atteindre les objectifs de développement durable et répondre aux besoins des populations les plus vulnérables.

Partenariat Stratégique : PAM et Togo s’engagent ensemble

Par ailleurs, le jeudi 13 juin, Moïse Ballo a été officiellement accueilli par le Premier ministre togolais, Victoire Tomégah-Dogbé. Au cours de cette rencontre, les discussions ont porté sur l’importance de pérenniser et d’élargir le partenariat stratégique entre le PAM et le Togo. Ballo, succédant à Aboubacar Koisha, a exprimé son engagement à poursuivre les initiatives en cours et à explorer de nouvelles avenues pour soutenir les efforts du gouvernement.

Le PAM, présent au Togo depuis près de deux décennies, a joué un rôle clé dans la mise en œuvre de programmes visant à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Togolais. Avec un plan stratégique aligné sur les priorités nationales pour la période 2022-2026, l’organisation a réussi également à mobiliser une part significative des fonds nécessaires, témoignant de la confiance et de l’engagement de ses partenaires internationaux.

Objectifs de Développement Durable : Moïse Ballo aligne ses plans avec le Togo

La représentation complète du PAM au Togo, établie il y a trois ans, a permis d’intensifier les interventions en faveur des groupes en situation de précarité. Ces actions se traduisent par des programmes d’assistance alimentaire, des projets de développement agricole et des initiatives d’éducation nutritionnelle, qui contribuent à renforcer la résilience des communautés face aux chocs économiques et climatiques.

L’arrivée de Moïse Ballo à la tête du PAM au Togo marque une nouvelle étape dans la coopération entre l’agence onusienne et le Togo. Grâce à la mobilisation de près de 90 % des ressources financières pour le plan stratégique en cours, le PAM est en bonne position pour renforcer son influence et soutenir le Togo dans la concrétisation de ses objectifs de progression durable. En somme, la collaboration étroite avec le gouvernement togolais et les partenaires locaux sera nécessaire pour atteindre les objectifs durable et s’assurer que personne ne reste en marge  dans  la lutte pour un Togo sans famine.

L’éducation au Togo : Un Modèle de Progrès et d’Engagement

Lomé, Togo – Dans un monde où l’éducation est le pilier du développement et de l’émancipation des peuples, le Togo se distingue par son engagement remarquable envers l’amélioration de son système éducatif. Depuis 2005, le gouvernement togolais a démontré une volonté inébranlable de prioriser l’éducation, comme en témoigne l’augmentation spectaculaire de 620% du budget alloué à l’éducation primaire et secondaire entre 2005 et 2020.

Investissements massifs pour une éducation accessible à tous

Cette tendance positive s’est poursuivie au cours des quatre dernières années, culminant avec une allocation de 191 milliards de francs CFA pour l’année 2024, représentative de près de 12% du budget national. Cette hausse de 52% depuis 2020 a été saluée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), qui y voit le reflet de l’engagement continu du Togo à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans le domaine. de l’éducation d’ici à 2030.

Des résultats tangibles et une reconnaissance internationale

Le Togo a réalisé des avancées significatives, notamment en termes de taux de scolarisation, qui a atteint 93,17% au niveau primaire l’année dernière. La principale raison de ce succès est la politique gouvernementale d’alimentation scolaire, qui a permis l’accès à l’éducation pour tous. En outre, l’amélioration des taux de scolarisation des filles a conduit à une quasi-égalité entre filles et garçons dans les écoles primaires et secondaires, ce qui constitue un pas important vers l’égalité des sexes dans le domaine de l’éducation.

L’éducation au Togo: Un modèle d’inspiration pour l’Afrique

Alors que l’UNICEF et d’autres organisations internationales appellent les pays africains à allouer entre 15 à 20% de leurs dépenses publiques à l’éducation, le Togo se positionne en leader, illustrant son engagement par des actions concrètes et des résultats tangibles. Le gouvernement togolais, conscient de l’importance de la continuité dans ses efforts, a établi 10 priorités pour la nouvelle année académique, soulignant ainsi sa détermination à renforcer davantage le secteur éducatif.

Ces efforts soutenus placent le Togo en exemple pour le continent africain, démontrant que des investissements ciblés et une politique éducative inclusive peuvent mener à des améliorations substantielles et durables. À l’approche de la Journée de l’enfant africain, le Togo célèbre non seulement ses progrès, mais aussi l’avenir prometteur que ces avancées présagent pour les générations à venir.

Togo : l’ARCEP au cœur de la satisfaction client dans le secteur des télécoms

En plein essor technologique au Togo, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) se positionne comme un véritable baromètre de la satisfaction des clients. Jusqu’au 23 juin, l’ARCEP mène une enquête nationale pour connaître l’opinion des consommateurs sur la qualité des services proposés par les opérateurs de télécommunications. Cette initiative, loin d’être un simple exercice de routine, traduit aussi une volonté de placer l’usager au centre des préoccupations sectorielles.

L’ARCEP s’appuie sur la technologie pour améliorer son enquête de satisfaction client

La présente enquête, qui s’inscrit dans une démarche qualitative, vise à cartographier précisément les attentes des clients et à identifier les sujets de préoccupation qui pourraient affecter l’expérience utilisateur. Les résultats attendus devraient permettre à l’ARCEP de jouer pleinement son rôle de régulateur, en identifiant les motifs d’insatisfaction et en incitant les opérateurs à cibler les améliorations nécessaires.

La méthodologie adoptée pour cette enquête est inclusive et participative. En effet, Les clients ont la possibilité de donner leur opinion à travers diverses plateformes : un code USSD spécifique, des appels gratuits, le site Internet de l’autorité, ou encore l’application mobile « ARCEP TOGO ».
Ce dernier, conçu spécifiquement pour cette opération, démontre la volonté de l’ARCEP d’intégrer les innovations technologiques dans sa mission.

Par ailleurs, il est important de souligner que ces enquêtes ne sont pas nouvelles dans le paysage togolais. L’ARCEP, fidèle à sa mission de garantie de la qualité des services de télécommunications, organise régulièrement de telles initiatives. En 2022, une enquête similaire avait mis en lumière des manquements chez les opérateurs, les incitant à revoir leurs normes de service.

L’impact de ces enquêtes ne se limite pas au diagnostic ; ils constituent également  un levier d’action pour l’ARCEP. Les données collectées alimentent une dynamique d’amélioration continue, où chaque opérateur est appelé à se remettre en question et à innover. Ainsi, l’ARCEP, à travers ces enquêtes, contribue activement à l’évolution d’un secteur clé pour le développement économique et social du Togo.

En conclusion, l’enquête de satisfaction clients organisée par l’ARCEP est un exemple éloquent de gouvernance volontariste dans le secteur des télécommunications. Il illustre l’importance accordée à l’expérience client et la détermination de l’autorité à assurer une concurrence juste et équitable, propice à l’épanouissement des consommateurs et à la prospérité du marché togolais des télécoms.

Togo: Bè célèbre l’apothéose de la fête des mères

Lomé, 13 juin 2024 – Une journée spéciale a été organisée dans le Canton de Bè pour célébrer l’apothéose de la fête des mères. Cet événement, marqué par la présence de la Ministre et Secrétaire Général de la Présidence togolaise, Sandra Ablamba Johnson, a mis à l’honneur le rôle crucial des femmes dans la société, particulièrement dans un contexte marqué par des défis géopolitiques.

Hommage aux femmes Bè et transmission de valeurs

En tant que marraine de cette célébration, Mme Johnson a exprimé sa joie de partager des moments d’échanges enrichissants avec les femmes de Bè. Elle a souligné l’importance de l’impact transformationnel des femmes dans la société, soulignant leur rôle dans l’éducation, l’entrepreneuriat et le développement communautaire.

La transmission de valeurs solides et de conseils concrets aux jeunes générations a été leur priorité afin de les préparer à un avenir prometteur. Mme Johnson a encouragé les femmes à continuer à s’engager et à inspirer les jeunes filles, les invitant à jouer un rôle actif dans la construction d’un Togo plus prospère et inclusif.

Célébration de la fête des mères à Bè : Hommage aux femmes, solidarité face aux inondations et engagement civique saluéSolidarité face aux inondations et engagement civique

Lors de cette rencontre, Les élues locales de Bè, Myriam Dossou et Adanlete, ainsi que Mme Dagban, ont écouté avec attention les préoccupations des citoyens récemment affectés par des inondations dévastatrices. Les femmes ont exprimé leur gratitude pour le soutien apporté par le gouvernement et les organisations humanitaires dans les efforts de secours et de reconstruction.

Par ailleurs , le Chef de l’État, Faure Gnassingbé, et le gouvernement ont reçu des éloges pour leur engagement à trouver des solutions efficaces et à combattre les effets du changement climatique dans le pays. Les femmes ont réaffirmé leur soutien aux initiatives du gouvernement visant à renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles.

Enfin, la réunion a également servi à exprimer une gratitude chaleureuse envers les habitants de Bè pour leur participation active et exemplaire lors des dernières élections régionales et législatives, qui a mené à une victoire significative pour le parti UNIR. Les habitants perçoivent cette victoire comme le reflet de leur enthousiasme et de leur engagement civique, ce qui renforce la démocratie et la solidarité au sein de la communauté.

Lomé : Reprise imminente des transferts vers le port sec d’Adétikopé

Lomé, 13 juin 2024 – Les bonnes nouvelles s’accumulent pour le port de Lomé. Après une interruption temporaire, les transferts de conteneurs en transit vers le port sec de la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) vont reprendre imminemment. En effet, cette décision, annoncée par le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, marque un nouveau chapitre pour le développement du secteur maritime togolais et la consolidation du rôle de Lomé comme hub logistique régional.

Négociations fructueuses pour une reprise stratégique

Cette reprise est le fruit de négociations fructueuses entre le ministre Tengue et les acteurs clés de la communauté portuaire. Ces discussions stratégiques, menées dans un esprit de concertation, visent à revitaliser le secteur maritime, pilier essentiel de l’économie togolaise.

Perspectives prometteuses pour le transit régional

Au-delà de la reprise des transferts vers le port sec d’Adétikopé, la rencontre a également ouvert des perspectives prometteuses pour le transit des marchandises en provenance du Niger. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer les liens commerciaux entre le Togo et le Niger, deux pays qui partagent l’ambition d’optimiser leurs échanges dans un contexte économique mondial en constante évolution.

Reprise des transferts de conteneurs vers le port sec d'Adétikopé : Lomé renforce son rôle de hub logistique régionalLe port sec d’Adétikopé : un pôle logistique central

Le redémarrage des transferts est accueilli avec enthousiasme par les opérateurs économiques, qui y voient l’occasion pour le port sec de la PIA de jouer pleinement son rôle de pôle logistique central. La présence de géants du transport maritime tels que MSC, Maersk et CMA CGM, qui ont également  manifesté leur confiance en rejoignant l’infrastructure il y a quelques mois, témoigne de l’attractivité et du potentiel de la plateforme.

Un signal fort pour l’économie togolaise

Cette dynamique positive est un signal fort pour l’économie togolaise, qui peut s’attendre à une augmentation significative de l’activité portuaire. En effet, le port sec de la PIA est conçu pour faciliter le commerce international en offrant des services logistiques de pointe et en réduisant les délais de transit, un élément crucial pour l’efficacité des chaînes d’approvisionnement.

Engagement gouvernemental et perspectives optimistes

L’engagement du gouvernement togolais à améliorer l’infrastructure et les services portuaires est clair, et cette dernière initiative en est une nouvelle illustration. Avec la reprise des transferts, le port de Lomé se positionne non seulement comme un acteur majeur dans la région, mais aussi comme un partenaire fiable pour le commerce international. Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de ces changements sur l’économie locale et régionale, mais les perspectives sont indéniablement optimistes.

Togo : Un « One Stop Center » à Kara pour une lutte plus efficace contre VBG

Kara, 12 juin 2024 – Une nouvelle ère de lutte contre les violences basée sur le genre (VBG) s’ouvre au Togo avec l’inauguration du « One Stop Center » de Kara. Ce centre, situé au sein du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Kara, offre un havre de sécurité et d’espoir aux victimes de VBG.

En effet, l’ouverture du centre, le 11 juin, sous la houlette de Kofi Gani, directeur de cabinet du ministère de l’Action Sociale, symbolise l’engagement ferme du gouvernement togolais à combattre ce fléau. Le « One Stop Center » s’inscrit dans une démarche globale, soutenue par l’ambassade de France à travers le projet FSPI (Fonds Spécial pour les Projets Innovants), visant à centraliser les services essentiels aux victimes de VBG.

Un centre unique pour une prise en charge complète

Par ailleurs, Ce centre ne se limite pas à une infrastructure simple ; il représente un véritable guichet unique où les victimes bénéficient d’une prise en charge complète et efficace. En complément du centre de Lomé, il permet également d’étendre l’accès aux soins médicaux, au soutien juridique et psychologique, éléments clés dans le processus de guérison et de réinsertion sociale.

Le « One Stop Center »: Fruit d’une collaboration nationale et internationale

En plus, l’inauguration du « One Stop Center » est le fruit d’une synergie d’efforts entre divers acteurs nationaux et internationaux. Cette mobilisation collective témoigne de la prise de conscience croissante de la gravité des VBG et de l’urgence d’agir.

Le Togo, déjà doté d’un arsenal juridique solide pour protéger ses citoyens, notamment le code des personnes et de la famille, le code de l’enfant et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel, franchit une étape cruciale avec la mise en place de ce centre.

Une approche humaine et concrète

Au-delà des textes de loi, le « One Stop Center » incarne une approche plus humaine et concrète de la lutte contre les VBG. Il offre aux victimes un soutien réel et tangible, leur permettant de se reconstruire et de retrouver leur dignité.

Un nouveau chapitre dans la lutte contre les VBG

L’ouverture du « One Stop Center » de Kara marque un tournant décisif dans la lutte contre les VBG au Togo. Il réaffirme l’ambition du pays de créer un environnement sûr et respectueux pour tous ses citoyens.

Finalement, avec le soutien continu des partenaires internationaux et l’engagement des communautés locales, le Togo poursuit sa marche résolue vers un avenir sans violence, où chaque individu peut s’épanouir pleinement.

Togo : 76% des réformes de l’Uemoa mises en œuvre en 2023

Lomé, 12 juin 2024 – Le Togo a maintenu son engagement en matière de réformes de l’Uemoa en 2023, en validant à 76% les exigences de l’Union, selon les conclusions de la 9ème revue politique de l’Union au Togo. Ce résultat, stable par rapport à 2022, est d’autant plus remarquable que le nombre d’amélioration des réformes a augmenté de 4 unités (131 contre 127).

Le pays a notamment satisfait aux critères relatifs à la modernisation des marchés publics et des partenariats public-privé (PPP), à l’élaboration et à la publication des rapports d’évaluation des dépenses fiscales, au renforcement du cadre juridique du contrôle des finances publiques , à la production du document de déclaration des risques budgétaires et à la mise en place de l’assurance maladie universelle.

« Ces avancées significatives sont le fruit de l’engagement du gouvernement et de l’appui multiforme des partenaires techniques et financiers qui font confiance au Togo dans sa marche vers le progrès et le développement économique au bénéfice de ses populations », a souligné le ministre. du Commerce, Kayi Mivedor, lors de la publication des résultats.

Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a reçu la présentation des résultats de la revue à l’issue de la rencontre. En somme, ce succès du Togo a été possible grâce à sa constance dans l’application des réformes de l’UEMOA. Cela reflète l’engagement résolu du gouvernement togolais à renforcer la gouvernance économique et financière. De plus, Le Togo a bénéficié d’un soutien important de ses partenaires techniques et financiers pour son développement.

Togo : Plus de 7 000 petits producteurs agricoles boostés par des entrants

Kara, Togo, 12 juin 2024 – Le gouvernement togolais, en collaboration avec l’Union européenne, la FAO et le PAM, a lancé une campagne de distribution d’intrants agricoles pour soutenir plus de 7 000 petits producteurs de maïs, de riz et de niébé dans les régions de la Kara et des Savanes. Cette initiative vise à renforcer la production agricole locale et à contribuer à la sécurité alimentaire dans le pays.

La cérémonie de lancement  de campagne de distribution d’intrants agricoles

En effet, la cérémonie de lancement officiel a eu lieu à Kara, où des équipements agricoles ont été remis symboliquement aux organisations de producteurs. Les équipements distribués comprennent des motoculteurs, des égreneuses de maïs, des décortiques de riz, des batteuses multifonctions, des presse-manioc et des tricycles.

Le programme prévoit également la fourniture d’intrants agricoles essentiels, notamment 100 tonnes de semences de riz et de maïs, et 1 500 tonnes d’engrais. Cette aide permettra aussi aux petits producteurs d’améliorer leurs rendements et de commercialiser leurs produits plus efficacement.

«Cet appui va contribuer dans les deux régions à renforcer les bases productives des petits producteurs de maïs, de riz, de soja dans les zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP)», a déclaré Konlani Dindiogue, directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur. ‘Agriculture.

Le représentant résident du PAM au Togo, Moïse Ballo, a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir les efforts du gouvernement togolais en matière de sécurité alimentaire. « Le PAM continue à travailler aux côtés du gouvernement et des partenaires autres pour s’assurer que tous les Togolais ont accès à une alimentation saine et nutritive », a-t-il souligné.

En somme , Cette campagne de distribution d’intrants agricoles s’inscrit dans le cadre du programme national d’alimentation scolaire intégré basé sur la production locale. Ce programme vise à promouvoir la production agricole locale et à améliorer la nutrition des enfants scolarisés.

Par ailleurs, le succès de cette campagne devrait contribuer à :

  • Renforcer la sécurité alimentaire dans les régions de la Kara et des Savanes
  • Améliorer les revenus des petits producteurs agricoles
  • Stimuler la production agricole locale
  • Contribuer à la réalisation des objectifs du programme national d’alimentation scolaire