FIFTO 2024 : Le cinéma togolais s’ouvre à l’international et vise la professionnalisation

Lomé, le 7 juin 2024 – Fort du succès de la collaboration avec le Niger lors de la Semaine nationale du cinéma togolais (SNCT) en 2023, le ministère de la Culture et du Tourisme du Togo réitère le concept de « pays invité d’honneur  » en sélectionnant cette année la République de Côte d’Ivoire pour le FIFTO 2024. Ce choix s’explique par les liens culturels étroits entre Abidjan et Lomé, mais surtout par la riche tradition cinématographique ivoirienne.

FIFTO 2024: Un événement rehaussé et ouvert à l’international

Par ailleurs, la conférence de presse de lancement de la 8ème édition du Festival International du Film du Togo (FIFTO), présidée par le ministre de la Culture et du Tourisme, Dr Kossi Gbényo LAMADOKOU, a donné le ton d’un événement exceptionnel qui se tiendra du 3 au 10 août 2024 à Lomé. Cette édition promet d’être un rendez-vous incontournable pour les cinéphiles et les professionnels de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

Deux innovations majeures ont été dévoilées à la presse :

  • Changement de nom : La Semaine nationale du cinéma togolais (SNCT) devient le Festival International du Film du Togo (FIFTO), marquant ainsi une nouvelle ère pour l’événement.
  • Ouverture à la compétition internationale : Pour la première fois, le FIFTO s’ouvre aux cinéastes du monde entier avec un concours international de longs métrages. Un concours national de courts métrages est également maintenu pour les cinéastes togolais.

La 8ème édition du Festival International du Film du Togo (FIFTO 2024) s'ouvre à l'international et met le cap sur la professionnalisationEncourager la relève et promouvoir l’échange

Le FIFTO 2024 a proposé aussi une nouvelle catégorie dédiée aux films d’atelier et d’école pour stimuler et mettre en valeur les jeunes talents et les projets éducatifs.

Au-delà des projections de films, le festival propose une programmation riche en activités :

  • Conférence-débat autour du thème général « Cinéma togolais : de l’industrialisation à la professionnalisation »
  • Cours de maître
  • Session de pitchs
  • Marché du film
  • Animations culturelles

En outre, ces initiatives visent à offrir une plateforme d’échange et de développement pour les professionnels du cinéma togolais et internationaux.

Une ambition affirmée : Faire du cinéma togolais une industrie

Le thème de cette édition, « Cinéma togolais : de l’industrialisation à la professionnalisation », traduit l’ambition du gouvernement de faire du cinéma togolais une véritable industrie créatrice d’emplois et de richesse. Le ministre LAMADOKOU a salué l’engagement des autorités ivoiriennes à travailler aux côtés du Togo pour l’essor du 7ème art africain.

Un festival accessible à tous

L’installation du « village du FIFTO 2024 » aura lieu au Bas-Fond du Collège Saint Joseph à Lomé. La capitale organise également des projections de films à la Maison des Jeunes d’Amadahomé, au Centre des Jeunes d’Avédji, à l’Université de Lomé, dans les salles Canal Olympia Godopé et Midè et à l’Agora Senghor. Les chefs-lieux de régions bénéficieront également de projections, rendant le festival accessible à un public plus large.

Ma Famille 228 : Ambassadeur officiel du FIFTO 2024

Le FIFTO 2024 a désigné le groupe humoristique “Ma Famille 228” comme ambassadeur officiel, ce qui ajoute une touche de convivialité et de dynamisme à l’événement.

En somme, La séance de questions-réponses qui a suivi la présentation a confirmé l’enthousiasme et l’impatience suscités par cette nouvelle édition du FIFTO, qui promet d’être une expérience cinématographique exceptionnelle pour tous.

Togo : le sommet Corée-Afrique ouvre de nouvelles perspectives

Le premier sommet Corée-Afrique, qui s’est tenu les 4 et 5 juin 2024 à Séoul, a marqué un tournant dans les relations entre la Corée et le Togo, avec la participation active du Président togolais, Faure Gnassingbé. Ce sommet a été l’occasion pour le chef de l’État togolais de rencontrer diverses personnalités influentes du monde économique et financier, dans le but de renforcer la coopération bilatérale.

Le sommet Corée-Afrique ouvre de nouvelles perspectives de coopération pour le développement économique, durable et la paix au Togo.Des partenariats stratégiques pour le développement du Togo au sommet Corée-Afrique 

En effet, Le président de l’autorité nationale de développement agricole, Cho Chaeho, a été le premier à s’entretenir avec le Président Gnassingbé. Ils ont discuté des modalités d’adhésion du Togo à la Korea-Africa Food and Agriculture Coopération Initiative (KAFACI), une initiative visant à établir un partenariat technologique agricole à l’échelle continentale. Cette adhésion permettra au Togo de bénéficier d’une expertise coréenne précieuse pour moderniser son agriculture et accroître sa production alimentaire.

Le sommet Corée-Afrique ouvre de nouvelles perspectives de coopération pour le développement économique, durable et la paix au Togo.Promotion de l’investissement et de l’économie numérique

Dans la continuité de ces échanges, le Président togolais a rencontré Woon-Ki Lyeo, président de la Fondation Corée-Afrique (KAF), pour explorer les possibilités d’investissement au Togo. Les discussions ont également porté sur le développement d’un nouveau partenariat entre la Corée et le Togo, avec un accent particulier sur l’économie numérique et la promotion de la paix. La Corée, leader mondial dans le domaine des technologies numériques, peut apporter un soutien précieux au Togo dans son ambition de devenir un hub numérique régional.

Le sommet Corée-Afrique ouvre de nouvelles perspectives de coopération pour le développement économique, durable et la paix au Togo.Soutien au développement durable et à la lutte contre le changement climatique

Par ailleurs, le président de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), Chang Won-Sam, a exprimé son engagement à soutenir le Togo dans sa politique de développement économique et a souligné l’importance des échanges mutuels pour la promotion de la paix.

La KOICA, qui a une longue expérience de la coopération internationale, peut apporter une aide précieuse au Togo dans la réalisation de ses objectifs de développement durable.

Le sommet Corée-Afrique ouvre de nouvelles perspectives de coopération pour le développement économique, durable et la paix au Togo.

Le Président Gnassingbé a également eu des entretiens avec Lee Kyoung Yeo, PDG de la Compagnie SEJIN. G&E, et Mafalda Duart, Directrice exécutive du Fonds vert pour le climat. Ces discussions ont porté sur la stratégie environnementale du Togo, notamment la gestion des déchets et leur transformation en biogaz, ainsi que l’assainissement urbain.

Le Fonds vert pour le climat a affirmé son intention de renforcer sa collaboration avec le Togo pour accroître la résilience face au changement climatique. Le Togo, particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, peut bénéficier de l’expertise et des ressources du Fonds vert pour le climat pour s’adapter et atténuer les impacts du changement climatique.

Le sommet Corée-Afrique ouvre de nouvelles perspectives de coopération pour le développement économique, durable et la paix au Togo.Investissement dans la jeunesse et la prévention de l’extrémisme au sommet Corée-Afrique 

En conclusion de sa visite, le Président togolais a visité le Centre international de l’ONG International Youth Fellowship (IYF), où il a discuté avec le fondateur, le Révérend Pasteur Ock Soo Park, des projets pour le Togo.

Il a salué les efforts de l’IYF dans la formation des jeunes, les encourageant à poursuivre leur mission pour prévenir l’adhésion des jeunes à des groupes terroristes et à l’extrémisme violent. L’investissement dans la jeunesse est crucial pour le développement du Togo, et l’IYF joue un rôle important dans la formation et l’autonomisation des jeunes togolais.

Un sommet prometteur pour l’avenir

En somme, ce sommet a donc ouvert de nouvelles perspectives pour le Togo, avec des partenariats prometteurs qui pourraient transformer le paysage économique et social du pays. Le Togo peut tirer partie de l’expertise et des ressources de la Corée pour stimuler sa croissance économique, promouvoir le développement durable, et renforcer la paix et la sécurité.

Le partenariat sino-togolais franchit une étape significative

La Première ministre togolaise, Victoire Dogbé, a marqué une avancée concrète dans le partenariat sino-togolais, annoncé plus tôt cette année, en recevant une délégation chinoise de haut niveau le lundi 3 juin.

Par ailleurs, cette rencontre, qui a vu la participation de plusieurs membres éminents du gouvernement, a permis de dresser le bilan des programmes et projets en cours, soutenus par la Chine, tout en envisageant de nouvelles perspectives alignées sur les priorités nationales.

Lors de cette session de travail, la Première ministre a exprimé sa reconnaissance pour les progrès tangibles réalisés grâce à la coopération avec la Chine, notamment dans les secteurs clés tels que les infrastructures, l’agriculture, l’énergie, la santé et le commerce.

Le partenariat sino-togolais franchit une étape importante avec la rencontre entre le Premier ministre togolais et une délégation chinoise ,

Elle a également souligné les défis persistants dans des domaines essentiels comme la sécurité, l’emploi et l’environnement. La Chine, par la voix de Liu Junfeng, vice-président de l’agence chinoise de coopération internationale pour le développement, a réitéré son engagement à œuvrer pour la réalisation des projets communs.

Cette réunion hisse le partenariat sino-togolais à un niveau supérieur, marquant un tournant décisif dans les relations entre les deux nations, avec l’engagement d’apporter des bénéfices directs aux citoyens. Elle met en avant une collaboration mutuellement avantageuse, qui répond aux aspirations des populations et contribue au développement durable du Togo.

En somme, Les deux nations s’accordent sur l’importance de cette alliance stratégique, qui promet de renforcer les liens économiques et sociaux, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Togo : Awaté en tournée pour outiller les conseillers régionaux

Dans le cadre d’une initiative visant à consolider la démocratie locale et à outiller les élus pour leurs nouvelles responsabilités, le ministre de l’Administration territoriale du Togo, Hodabalo Awaté, a entamé une série de rencontres avec les conseillers régionaux nouvellement élus. Cette démarche, inaugurée à Dapaong le 4 juin, marque un tournant décisif dans la politique de décentralisation du pays.

Objectifs multiples pour une mission cruciale

Cette initiative poursuit un double objectif : d’une part, préparer les conseillers régionaux à assumer pleinement leurs responsabilités , notamment en ce qui concerne la convocation, l’organisation, le déroulement et la tenue effective des premières réunions des conseils régionaux. D’autre part, recueillir les attentes et besoins en matière de renforcement des capacités exprimées par ces élus locaux afin de leur offrir les meilleurs outils et appuis possibles pour l’exercice de leurs fonctions.

Hodabalo Awaté lance un appel à l’engagement et au sacrifice pour le développement local

S’adressant aux conseillers régionaux, le ministre Awaté a souligné la nécessité d’un engagement total et d’un esprit de sacrifice de leur part pour le développement harmonieux des régions. Il a insisté sur leur rôle crucial dans la consolidation de la démocratie locale, participative et inclusive, pour le bien-être de la population.

Une tournée inclusive de Awaté pour un développement harmonieux

Après Dapaong, le ministre Awaté poursuivra sa tournée dans les régions de Kara, Sokodé, Atakpamé et Tsévié, témoignant ainsi de la volonté du gouvernement d’ impliquer l’ensemble des conseillers régionaux dans ce processus d’apprentissage et de renforcement des capacités.

Vers des conseils régionaux performants au service des Togolais

Rappelons qu’à l’issue des élections régionales du 29 avril dernier, 179 conseillers régionaux ont été élus pour un mandat de six ans renouvelable deux fois . Leur prise de fonction effective et l’exercice optimal de leurs attributions constituant une étape importante dans le processus de décentralisation au Togo, visant à rapprocher davantage la gouvernance des citoyens et à répondre plus efficacement à leurs besoins spécifiques de développement local.

Lacs 1 – La Journée de l’arbre, une tradition écologique ancrée au Togo

Depuis son lancement le 1er juin 1977 , la Journée de l’arbre est devenue une tradition incontournable pour les Togolais, symbolisant l’engagement du pays envers la préservation de l’environnement et la sensibilisation à l’importance des espaces verts . Cette année, dans la région des Lacs, plus précisément à Vodougbé-Aného, la célébration a revêtu un caractère particulier, enregistrant un enthousiasme renouvelé pour la journée

Unité pour la Terre : autorités et citoyens togolais s’unissent pour la reforestation

Sous l’égide du Préfet des Lacs, M. Norbert Datè TETEVI-BENISSAN, qui a personnellement donné le coup d’envoi des festivités après une campagne de sensibilisation, la cérémonie a vu la participation de personnalités de marque . Députés, maires, chefs de services déconcentrés, membres des forces de l’ordre et de sécurité, représentants d’associations et chefs traditionnels se sont réunis dans un esprit de solidarité pour marquer cet événement.

La Journée de l'arbre à Vodougbé-Aného, ​​au Togo, symbolise l'engagement du pays envers la préservation de l'environnementUn hectare de solidarité : La Journée de l’Arbre à Vodougbé-Aného, Un front commun contre la déforestation

L’accent a été mis sur l’importance de la reforestation et de la gestion durable des ressources forestières . Les participants ont activement contribué à la plantation d’arbres sur une superficie d’environ un hectare , démontrant ainsi leur engagement envers la cause environnementale. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de lutte contre la déforestation et de promotion de la biodiversité au Togo .

Chaque Arbre compte : La Journée de l’Arbre au Togo, un pas vers un avenir durable

Par ailleurs, la Journée de l’arbre est plus qu’une simple cérémonie ; elle est le reflet d’une prise de conscience collective et d’une volonté de protéger l’héritage naturel pour les générations futures . Elle rappelle que chaque arbre planté est un pas de plus vers un avenir plus vert et plus durable . En réunissant divers acteurs de la société, cet événement souligne aussi l’importance de l’action collective et du rôle que chacun peut jouer dans la protection de l’environnement .

Alors que la journée touchait à sa fin, les participants ont pu contempler le travail accompli, non seulement en termes de surface reboisée mais aussi en tant que symbole d’unité et d’espoir . La Journée de l’arbre à Vodougbé-Aného restera gravée dans les mémoires comme un exemple éloquent de ce que la détermination et la collaboration peuvent accomplir au service de la Terre .

ZLECAf : Succès du projet conjoint pour l’Afrique

Lomé, 05 juin 2024 – Un atelier régional d’apprentissage mutuel et de capitalisation sur le Projet régional conjoint d’appui à l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf) s’est tenu à Lomé du 4 au 5 juin 2024. L’objectif de cet atelier était de partager les résultats, les défis et les perspectives du projet, qui a permis à huit pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord de renforcer leurs capacités en vue de la mise en œuvre effective de la ZLECAf.

Des résultats prometteurs et un fort potentiel pour l’Afrique

Selon les estimations de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la mise en œuvre complète de l’Accord ZLECAf pourrait accroître le commerce intra-africain de 34,6% d’ici 2045, avec des gains importants dans tous les secteurs. , en particulier l’agroalimentaire (53, 6%), les services (37, 6%), l’industrie (36, 3%) et les produits énergétiques et miniers (19, 3%).

Ces perspectives prometteuses soulignent l’importance de poursuivre les efforts de réforme et d’investissement dans les infrastructures pour diversifier et transformer les économies africaines. La capture de ces opportunités par les pays individuellement et collectivement dépendra de la mise en œuvre efficace de stratégies nationales et régionales adéquates.

L'atelier régional de Lomé capitalise sur les acquis du projet conjoint ZLECAf et identifie les défis et perspectives pour l'AfriqueSuccès du projet conjoint ZLECAf

En outre, le projet conjoint d’appui aux États dans la mise en œuvre des stratégies nationales ZLECAf, initié par la CEA en partenariat avec le CIR-OMC et l’ITFC-BID, a connu un succès remarquable au cours des deux dernières années. Le projet a accompagné également  huit pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Togo, Mauritanie et Tunisie) dans le renforcement de leurs capacités techniques et institutionnelles, la mise à disposition d’outils d’accès aux marchés intra -régionaux et la formulation de politiques et de stratégies sectorielles pour promouvoir la compétitivité du commerce.

Le Togo, un exemple de réussite

Le Togo, qui a réalisé avec succès plus de 100 % des activités prévues du projet, illustre bien les retombées positives de l’initiative. Le projet a permis de sensibiliser les acteurs clés sur les enjeux de la ZLECAf, de renforcer les capacités des femmes commerçantes et des commissionnaires en douane, d’élaborer une stratégie nationale ZLECAf et de réaliser des études sur le potentiel d’exportation et l’ impact de l’accord sur l’économie togolaise.

Des défis à relever et des perspectives d’avenir de la ZLECAf.

Malgré les succès enregistrés, des défis majeurs persistants, notamment en matière d’infrastructures de qualité et de financement. L’atelier a permis de mettre en lumière ces défis et d’identifier des pistes de solutions pour les surmonter.

Les participants à l’atelier ont également souligné l’importance du partage des meilleures pratiques et des leçons apprises pour une mise en œuvre plus efficace de la ZLECAf dans tous les pays d’Afrique.Ils ont appelé à un renforcement du partenariat entre les pays et les organisations internationales pour maximiser les synergies et accélérer la réalisation des objectifs de développement durable du continent.

En conclusion, l’atelier régional de Lomé a été une plateforme précieuse pour capitaliser sur les acquis du projet conjoint ZLECAf et identifier les prochaines étapes pour une mise en œuvre réussie de l’accord en Afrique de l’Ouest et du Nord.

 

Afreximbank et AfricaCDC s’unissent pour renforcer la sécurité sanitaire

Afreximbank et AfricaCDC ont effectivement renforcé leur collaboration en signant un accord de coopération historique visant à améliorer la sécurité sanitaire en Afrique. Cet accord s’articule autour de plusieurs initiatives stratégiques clés :

  • Opérationnalisation du mécanisme d’achats groupés en Afrique : En collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA), cet accord permettra d’optimiser les achats de produits de santé essentiels pour le continent, en négociant des prix plus abordables et en garantissant un accès équitable à tous les pays africains.

  • Promotion de la fabrication locale de produits de santé : L’accord vise également  à stimuler la production locale de vaccins, de produits thérapeutiques et d’autres produits de santé essentiels en Afrique. Cela permettra aussi de réduire la dépendance vis-à-vis des importations et de créer des emplois sur le continent.

  • Plaidoyer et renforcement des capacités dans le secteur de la santé : Afreximbank et AfricaCDC travailleront ensemble pour plaider en faveur d’une augmentation des investissements dans la santé en Afrique et pour renforcer les capacités des institutions et des professionnels de la santé.

Création d’une usine de fabrication de produits pharmaceutiques :

Un élément crucial de cet accord est la création d’une usine de fabrication de produits pharmaceutiques en partenariat avec AfricaCDC. Cette usine permettra de produire des médicaments et des vaccins essentiels à des prix abordables pour les populations africaines.

Impact attendu :

Cet accord marque une étape importante vers l’autonomie de l’Afrique en matière de production de produits de santé. Il devrait avoir un impact considérable sur la capacité du continent à répondre aux besoins sanitaires de sa population et à faire face aux futures menaces de santé publique.

PME togolaises : un coup de pouce allemand pour leur financement

Lomé, le 4 juin 2024 – Dans une démarche innovante visant à stimuler l’économie togolaise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) s’est associée au Centre de compétence pour le financement des exportations allemandes pour l ‘Afrique de l’Ouest et de l’Est. Ce partenariat a pour objectif de faciliter l’accès au financement pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) togolaises.

Un tremplin pour l’expansion internationale des entreprises locales

Cette collaboration stratégique a été officialisée lors d’une séance d’information organisée le lundi 3 juin. Près de 400 entrepreneurs togolais, enthousiastes à l’idée de saisir les nouvelles opportunités de garanties de crédits à l’exportation, ont participé à cet événement. Ces garanties visent à renforcer les liens commerciaux entre l’Allemagne et le Togo, offrant ainsi un tremplin pour l’expansion internationale des entreprises locales.

Le centre allemand, un catalyseur de croissance pour les PME togolaises

Le centre allemand se présente comme un catalyseur de croissance pour les entrepreneurs togolais. Il leur offre la possibilité de bénéficier d’un financement adapté à la réalisation de leurs projets ambitieux.

Mme Emilia Von Mittenheim, directrice du centre, a réaffirmé l’engagement de son équipe à faciliter les négociations et la signature de conventions de collaboration entre entrepreneurs togolais et fournisseurs allemands.

Le centre joue également un rôle crucial dans l’identification des banques partenaires pour le financement de projets, qui doivent répondre à des critères d’éligibilité et présenter un risque raisonnable.

Une solution aux problèmes de financement des PME togolaises

En outre , Mme Nathalie Bitho, présidente de la CCI-Togo, a salué l’initiative allemande, la réflexion comme une solution concrète au problème persistant de la capacité financière limitée des entreprises togolaises. Elle voit dans ce partenariat un moyen de surmonter les obstacles financiers qui entravent souvent l’expansion et l’innovation des PME.

Un nouveau chapitre pour les PME togolaises

Par ailleurs, Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une série de mesures prises par le gouvernement togolais pour relever les défis du financement des PME. En consolidant les mécanismes de soutien existants, cette nouvelle collaboration germano-togolaise promet d’ouvrir des perspectives prometteuses pour les entrepreneurs togolais. Elle leur fournira pareillement  les outils nécessaires pour concrétiser leurs visions et s’imposer sur la scène internationale.

Un impact positif attendu sur l’économie togolaise

L’impact potentiel de ces mesures sur l’économie togolaise est considérable. En facilitant l’accès au capital, les PME pourront non seulement améliorer leurs opérations actuelles, mais aussi explorer de nouveaux marchés, innover dans leurs offres de produits et services, et, en fin de compte, contribuer de manière significative à la croissance économique du paie.

Un avenir prometteur pour les PME togolaises

En somme, Fortes du soutien des partenaires internationaux et de l’engagement du gouvernement local, les PME togolaises sont bien positionnées pour transformer les défis en opportunités et jouer un rôle de premier plan dans l’essor économique du Togo.

 

Université en Afrique : Lomé renforce ses liens avec le Ghana

Lomé, 4 juin 2024 – L’Université de Lomé (ULomé) a accueilli ce lundi une délégation de l’Association africaine des Humanités et de l’Université du Ghana (UnivofGh) dans le cadre d’une initiative visant à renforcer la coopération universitaire en Afrique.

L’objectif de cette rencontre était de mettre en place un cadre collaboratif pour faciliter la mobilité des enseignants et des étudiants, ainsi que le partage d’expertises entre les institutions. Les discussions ont également porté sur le développement de programmes d’échange intra-universitaires et la promotion de la recherche collaborative.

Le Professeur Adama Kpodar, président de l’ULomé, a réaffirmé l’engagement de l’université à « construire sur les fondations solides établies par nos préliminaires et à avancer ensemble vers l’excellence académique et la coopération interuniversitaire. « 

L'Université de Lomé et ses partenaires ghanéens s'engagent à renforcer la mobilité des étudiants et des enseignants,Pour sa part, le Professeur Nana Aba Appiah Amfo, de l’Université du Ghana, a souligné l’importance de ces échanges pour le développement des compétences et la formation des futures générations de leaders africains.

Cette visite historique ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour l’enseignement supérieur en Afrique et témoigne de l’engagement des institutions participantes à œuvrer pour le progrès éducatif et culturel du continent.

Il est important de noter : L’Institut des Études Africaines de l’Université du Ghana, pionnier sur le continent dans ce domaine, célèbre ses 60 ans. l’Université du Ghana jouit d’une renommée pour son excellence en recherche et en enseignement dans les diverses disciplines des études africaines.

Il est également un lieu dynamique d’échanges intellectuels, grâce à l’organisation régulière de conférences et d’ateliers, ainsi que la mise en place de programmes de recherche collaboratifs, contribuant ainsi à enrichir et développer le champ des études africaines.

Togo : 100 millions d’arbres pour un pays vert d’ici 2030

Lomé, 4 juin 2024 – Le Togo a donné le coup d’envoi de sa campagne nationale de reboisement 2024 le samedi 1er juin, Journée de l’Arbre, sur le site du camp Général Gnassingbé Eyadema à Lomé. L’objectif ambitieux de cette campagne est de planter 100 millions d’arbres sur l’ensemble du territoire national d’ici 2030, contribuant ainsi à la lutte contre les changements climatiques et à la préservation de l’environnement.

Kodjo Adédzé : « Planter 100 millions d’arbres pour un Togo vert »

En effet, le ministre d’État, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière, Kodjo Adédzé, a présidé la cérémonie de lancement, a souligné l’engagement du gouvernement à œuvrer pour un Togo vert. « Ce geste citoyen dénote de notre engagement à œuvrer ensemble pour le reboisement du couvert végétal national, la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques », a-t-il déclaré.

M. Adédzé a également salué les efforts constants du gouvernement sous le leadership du président Faure Gnassingbé pour l’atteinte des objectifs de reboisement ambitieux du pays. Il a rappelé que le choix du site du camp Général Gnassingbé Eyaema, aménagé sur 3 hectares en plein cœur de Lomé, est une initiative du chef de l’État.

Victoire Tomégah Dogbé donne le coup d’envoi du reboisement à Lomé

La Première ministre, Victoire Tomégah Dogbé, a initié la campagne nationale de reboisement 2024 en plantant un arbre sur le site. La Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Dzigbodi Tségan, ainsi que de nombreuses autres personnalités civiles, militaires et traditionnelles ont suivi son exemple.

Les plantes mises en terre auront droit à un entretien  particulier pour  leur  bonne croissance optimale. L’objectif est de transformer ce site en un lieu de loisirs et de détente pour les véritables populations environnantes.

En somme, la Journée de l’Arbre a été instituée en 1977 par le feu Président Gnassingbé Eyadema, après une grande sécheresse qui a frappé le Togo cette année-là. Depuis lors, chaque 1er juin, les Togolais se mobilisent pour planter des arbres et sensibiliser à l’importance de la protection de l’environnement.