Un nouvel élan pour la coopération Togo-Corée du Sud

Lomé,31 juillet 2024 – Les relations entre le Togo et la Corée du Sud franchissent une nouvelle étape. Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu en fin de semaine dernière les copies figurées des lettres de créance de Park Kyongsig, nouveau représentant de la Corée du Sud au Togo. Basé à Accra, ce diplomate est également accrédité au Bénin.

Un partenariat historique renforcé

Les liens entre les deux pays, établis depuis 1963, se sont considérablement renforcés ces dernières années. La visite officielle du Premier ministre coréen, Han Duck-soo, en novembre dernier, ainsi que la rencontre entre les présidents Faure Essozimna Gnassingbé et Yoon Suk-yeol à Séoul ont donné une nouvelle impulsion à cette coopération.

De nouvelles perspectives

L’arrivée de Park Kyongsig à Lomé s’inscrit dans cette dynamique de rapprochement. Le nouvel ambassadeur aura pour mission de consolider les acquis et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération. Parmi les secteurs clés de ce partenariat, on peut citer :

  • Le développement économique : Les deux pays souhaitent renforcer leurs échanges commerciaux et attirer davantage d’investissements coréens au Togo.
  • La coopération culturelle: La promotion des échanges culturels et éducatifs est également une priorité.
  • La coopération dans le domaine des infrastructures : La Corée du Sud pourrait apporter son expertise dans des secteurs comme les transports, l’énergie ou les technologies de l’information et de la communication.

Un rôle clé pour le nouvel ambassadeur

Park Kyongsig aura un rôle essentiel à jouer dans la mise en œuvre de ces projets communs. Son expertise et son engagement seront déterminants pour renforcer les liens entre les deux pays et concrétiser les ambitions partagées.

Togo : Bilan positif pour la gratuité des actes de naissance

Tsévié, le 31 juillet 2024 – Les acteurs de l’administration communale réunis à Tsévié depuis hier ont dressé un bilan positif de la mise en œuvre de la gratuité des actes de naissance, une mesure phare du gouvernement togolais entrée en vigueur le 1er janvier 2022 .

Organisée par le ministère de l’Administration Territoriale, cette rencontre a permis d’évaluer l’impact concret de cette mesure sur la population, notamment grâce aux données d’une étude financée par l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Des résultats encourageants pour la gratuité des actes de naissance

Le gouvernement a éliminé les frais pour la délivrance des actes de naissance, visant ainsi à simplifier l’enregistrement des naissances et combattre l’exclusion sociale. Cette politique a déjà produit des résultats positifs. Depuis l’introduction de la gratuité, le nombre d’actes de naissance délivrés a considérablement augmenté, comme l’indiquent les chiffres récents.

Cette mesure a également favorisé une meilleure inclusion sociale, l’acte de naissance étant crucial pour accéder à des droits fondamentaux tels que l’éducation et la santé. En outre, la gratuité aide à combattre l’illégalité affectant de nombreux enfants sans papiers, leur permettant ainsi d’accéder à divers services essentiels.

Des défis à relever et des perspectives d’avenir

Bien que les résultats soient encourageants, des défis demeurent. Lors de la récente rencontre, les participants ont activement identifié plusieurs pistes d’amélioration pour optimiser le processus d’enregistrement des naissances.

Premièrement, il est impératif de continuer à sensibiliser les populations, surtout dans les zones rurales, sur l’importance cruciale de l’enregistrement des naissances. Deuxièmement, il est essentiel de prendre des mesures pour améliorer l’accès aux services d’enregistrement, en simplifiant la logistique et en dématérialisant les procédures.

Enfin, il est nécessaire d’adapter les infrastructures municipales en les dotant des outils adéquats pour garantir un enregistrement des naissances rapide et efficace. Ces actions ciblées permettront de surmonter les obstacles actuels et de progresser vers un système d’enregistrement des naissances plus inclusif et accessible.

Une politique au cœur de la feuille de route gouvernementale

Cette initiative s’inscrit pleinement dans l’axe 1 de la feuille de route gouvernementale, qui vise à renforcer l’inclusion et l’harmonie sociale. En garantissant à chaque enfant un acte de naissance, le Togo pose les fondements d’une société plus juste et plus équitable.

Togo : Le Made in Togo a le vent en poupée

Lomé, le 31 juillet 2024 – La 5ème édition de la Foire Made in Togo, qui  a débuté le 26 juillet et prendra fin le 4 août  au Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF-Lomé), connait  un succès sans précédent. Sous le thème « La contribution de la consommation des biens et services locaux au développement socio-économique du Togo », cet événement  rassemble plus de 500 exposants, soit cinq fois plus que l’édition précédente, témoignant d’un engouement sans précédent pour les produits locaux.

Avec plus de 500 exposants, la Foire Made in Togo a quintuplé en un an, démontrant l'essor du secteur artisanal et industriel togolais.Un écrin pour le savoir-faire togolais

Par ailleurs,  le CETEF-Lomé s’est transformé en une véritable vitrine du savoir-faire togolais. Les visiteurs découvrent  une multitude de produits, allant de l’artisanat aux produits agroalimentaires, en passant par la mode et la cosmétique.

« Nous avons à cœur de faire découvrir non seulement à la population résidente au Togo, mais aussi à la diaspora et aux étrangers présents à Lomé en cette période estivale, toute la richesse de notre culture », a souligné Alexandre de Souza, directeur général de CETEF Togo 2000.

Un levier pour l’économie locale

Cette foire, bien au-delà d’un simple événement commercial, est un véritable moteur pour l’économie locale. Elle offre aux producteurs, transformateurs et artisans l’opportunité de se faire connaître, de nouer des partenariats et de développer de nouveaux débouchés.

« La Foire Made in Togo 2024 offre un cadre de dialogue entre les consommateurs et les producteurs locaux », a indiqué Kayi Mivedor, Ministre en charge du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale. Elle a également appelé à une continuité de la qualité des produits locaux pour répondre aux normes internationales.

Avec plus de 500 exposants, la Foire Made in Togo a quintuplé en un an, démontrant l'essor du secteur artisanal et industriel togolais.Foire Made in Togo : Un rendez-vous incontournable

Grâce à cette dynamique, la Foire Made in Togo s’impose comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui souhaitent soutenir l’économie locale et découvrir les richesses du patrimoine togolais. L’entrée gratuite permet à un large public de venir flâner parmi les stands et de déguster les produits proposés.

En plus, l’édition de cette année se distingue par une diversité de produits sans précédent, allant de l’artisanat traditionnel aux produits transformés, offrant aux visiteurs une multitude de choix. L’événement est également animé par une variété d’activités culturelles, incluant des démonstrations d’artisanat, des dégustations de produits locaux et des spectacles vivants qui donnent le rythme à la célébration.

De plus, un espace est spécialement aménagé pour les jeunes entrepreneurs, où de nombreux talents émergents ont l’opportunité de présenter leurs créations innovantes, reflétant ainsi le dynamisme et la créativité de la nouvelle génération. Cette édition promet d’être un véritable carrefour de l’innovation et de la tradition, mettant en lumière le potentiel économique et culturel de la région.

Perspectives d’avenir

Fort de ce succès, les organisateurs envisagent d’ores et déjà la prochaine édition de la Foire Made in Togo, avec l’ambition de faire de cet événement un incontournable du calendrier économique et culturel du pays.

Le Togo forme 3 264 acteurs locaux pour prévenir l’extrémisme violent

Lomé, le 31 juillet 2024 – Face à la menace grandiose de l’extrémisme violent dans la région, le Togo a franchi une étape décisive. Plus de 3 264 citoyens, issus des régions des Savanes, Kara et Centrale, ont été correctement installés en tant que membres des Comités locaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CLPLEV).

Formés pendant une semaine, ces nouveaux acteurs de terrain ont acquis les compétences nécessaires pour identifier les facteurs de radicalisation, prévenir la propagation des discours haineux et promouvoir la cohésion sociale. Leur mission est cruciale : détecter les premiers signes d’extrémisme au sein de leurs communautés et alerter les autorités compétentes.

Le Togo forme plus de 3 000 citoyens pour prévenir l'extrémisme violent, renforçant ainsi la sécurité dans la région.Un projet régional à fort impact

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet régional plus vaste, soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui vise à renforcer la résilience des communautés face à l’extrémisme violent dans plusieurs pays d’Afrique. de l’Ouest.

Au Togo, le projet a activement contribué à l’identification et à l’engagement des acteurs locaux, notamment en formant les Comités Locaux de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CLPLEV), qui regroupent des représentants de la société civile, des leaders religieux, des chefs traditionnels et des jeunes.

Ensuite, grâce aux formations, ces comités ont développé des stratégies de prévention personnalisées, adaptées aux contextes uniques de chaque région. De plus, les CLPLEV ont renforcé les partenariats en collaborant étroitement avec les autorités locales, les forces de l’ordre et les organisations de la société civile, créant ainsi un réseau solide pour la prévention de l’extrémisme violent.

Le Togo forme plus de 3 000 citoyens pour prévenir l'extrémisme violent, renforçant ainsi la sécurité dans la région.Extrémisme violent: Les clés du succès 

Le succès de cette initiative s’articule autour de plusieurs facteurs clés. Premièrement, l’approche communautaire adoptée par le Togo implique activement les populations, garantissant ainsi que les stratégies de prévention répondent précisément aux besoins locaux. En plus, les membres des CLPLEV bénéficient d’une formation complète, ce qui les habilite à accomplir efficacement leur mission. Finalement , le soutien institutionnel joue un rôle crucial : le gouvernement togolais, avec l’aide de ses partenaires internationaux, fournit un soutien financier et technique indispensable.

Le Togo forme plus de 3 000 citoyens pour prévenir l'extrémisme violent, renforçant ainsi la sécurité dans la région.Les défis à relever

Si les perspectives sont encourageantes, des défis subsistent. Le maintien de la motivation des membres du CLPLEV sur le long terme, la coordination entre les différents acteurs et l’adaptation aux évolutions de la menace terroriste sont autant d’enjeux à prendre en compte.

L’expérience togolaise pourrait inspirer d’autres pays de la région confrontés à des défis similaires. En investissant dans la prévention, le Togo montre l’exemple et démontre que la lutte contre l’extrémisme violent est possible, à condition de s’appuyer sur les forces vives des communautés.

AGOA : Le Togo négocie son avenir

Washington DC, 26 juillet 2023 – Une délégation togolaise, conduite par la ministre du Commerce, Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, a participé au 21ème Forum AGOA. Cet événement majeur, organisé par les États-Unis et l’Union africaine, a réuni des acteurs clés du commerce entre l’Afrique et les États-Unis pour discuter de l’avenir de l’AGOA, une loi américaine offrant des préférences commerciales. aux pays africains.

AGOA : Un enjeu crucial pour l’Afrique

L’échéance de l’AGOA en 2025 a mis en lumière l’importance de son renouvellement pour les économies africaines. Les participants ont souligné la nécessité d’une prorogation de l’accord, couplée à des améliorations significatives pour favoriser un commerce plus inclusif et durable.

Les pays africains demandent clairement un renouvellement rapide et durable de l’AGOA, insistant sur une extension d’au moins 16 ans pour assurer une visibilité à long terme des investissements. De plus, ils réclament une simplification des règles d’origine pour faciliter l’accès des produits africains au marché américain.

Par ailleurs, ils sollicitent des programmes de renforcement des capacités pour permettre aux entreprises africaines de se conformer aux normes américaines. Enfin, ils appellent à des incitations pour les investisseurs américains afin d’encourager les investissements en Afrique qui soutiendront la chaîne de valeur et l’industrialisation..

Les États-Unis ouverts à un renouvellement, mais avec des conditions

De son côté, l’administration américaine a confirmé son soutien au renouvellement de l’AGOA. Cependant, elle a souligné la nécessité d’une réforme profonde pour adapter l’accord au contexte économique mondial actuel, notamment en tenant compte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Un consensus sur l’importance de l’investissement

Les participants ont convenu de l’importance cruciale des investissements américains en Afrique pour soutenir la croissance économique et le développement industriel. Ils ont également souligné la nécessité de renforcer les capacités des entreprises africaines pour tirer pleinement partie des opportunités offertes par l’AGOA.

En conclusion, le 21ème Forum AGOA a mis en évidence l’importance stratégique de cet accord pour les relations économiques entre les États-Unis et l’Afrique. Les discussions ont permis de clarifier les attentes de part et d’autre et de jeter les bases d’un renouvellement de l’AGOA qui répondrait aux enjeux du XXIème siècle.

Togo : 980 opportunités pour devenir soignant !

Lomé, le 30 juillet 2024 – Le gouvernement togolais vient de lancer un appel à candidatures sans précédent pour renforcer les effectifs de son secteur de la santé. Trois établissements d’enseignement supérieur, piliers de la formation des professionnels de santé, ouvrent leurs portes à de nouvelles promotions : l’École Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM), l’École Nationale des Sages-Femmes (ENSF) et l’École Nationale des Aides Sanitaires (ENAS).  

980 nouvelles recrues sont attendues pour répondre aux besoins croissants en personnel qualifié dans des domaines aussi variés que la kinésithérapie, l’ophtalmologie, la sage-femme et les soins infirmiers. Une opportunité en or pour les jeunes Togolais, âgés de 18 à 40 ans, désireux de s’engager au service de la santé de leurs compatriotes.

Un accès équitable à l’ensemble du territoire

Pour garantir l’équité et faciliter les inscriptions, les concours d’entrée se dérouleront le 6 septembre 2024 dans six centres d’examen répartis sur toute l’étendue du territoire : Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé, Tsévié et Lomé. Par ailleurs, les candidats peuvent dès à présent retirer les dossiers d’inscription, disponibles à partir du 29 juillet et ce jusqu’au 30 août à 17 heures. Le quotidien national « Togo Presse » publie tous les détails concernant les conditions d’accès et les pièces à fournir.

980 opportunités : Un investissement pour l’avenir

Cette initiative gouvernementale témoigne de la volonté politique de doter le pays d’un système de santé performant et accessible à tous. En formant une nouvelle génération de professionnels de santé qualifiés, les autorités visent à améliorer la qualité des soins, à réduire les disparités en matière d’accès aux services de santé et à atteindre les Objectifs de développement durable en matière de santé.

En somme, les futurs diplômés de ces écoles joueront un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques publiques de santé et contribueront à renforcer la résilience du système de santé face aux défis actuels et futurs.

Le NUP simplifie le foncier togolais dès le 1er août

Lomé, 30 juillet 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur foncier togolais. Dès le 1er août, chaque parcelle de terrain du pays disposera d’un Numéro Unique Parcellaire (NUP), une innovation majeure impulsée par l’Office togolais des recettes (OTR).

En effet, ce dispositif, fruit d’une longue réflexion, vise à simplifier les démarches administratives, à sécuriser les droits de propriété et à renforcer la transparence dans la gestion foncière. Concrètement, le NUP permettra aussi à chaque citoyen de connaître avec précision les caractéristiques de son bien immobilier et d’éviter les litiges fonciers souvent complexes et coûteux.

Ce numéro, généré à partir d’algorithmes complexes, permettra de créer une base de données exhaustive et fiable du patrimoine foncier togolais.  Pour les investisseurs, le NUP représente une garantie supplémentaire. En offrant une traçabilité sans précédent des parcelles, il facilite les transactions immobilières et rassure les futurs acquéreurs. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique plus large de promotion de l’investissement au Togo.

Si cette réforme est une avancée majeure, elle soulève également des défis. La réussite de ce projet dépendra notamment de la qualité des données recueillies, de la capacité des administrations à s’adapter à ce nouveau système et de l’adhésion des citoyens.

L’OTR a conscience de ces enjeux et a mis en place un plan d’accompagnement pour faciliter la transition. À terme, le NUP devrait permettre au Togo de disposer d’un système foncier transparent, efficace et sécurisé, répondant aux standards internationaux.

Cette réforme s’inscrit dans un contexte de développement économique dynamique et vise à renforcer l’attractivité du Togo pour les investisseurs. Selon les estimations de l’OTR, la mise en place du NUP devrait générer milliards de FCFA de recettes supplémentaires par an.

Mango : Un projet d’envergure pour améliorer les conditions de vie

Lomé, Togo – Face à la pénurie d’eau potable qui sévit dans la région des Savanes, le Togo intensifie ses efforts pour garantir un accès équitable à cette ressource vitale. Le ministère de l’Eau vient d’annoncer le lancement de cinq nouveaux forages à Mango, une initiative qui devrait révolutionner le quotidien des populations locales.

Longtemps confrontées à des difficultés d’approvisionnement en eau potable, les communautés de Mango voient enfin leurs conditions de vie s’améliorer. Ces nouveaux forages, fruit d’un partenariat public-privé et soutenu par la communauté internationale, permettront non seulement de réduire les maladies hydriques mais aussi de stimuler l’agriculture, l’élevage et les activités économiques locales.

Grâce à cette nouvelle infrastructure, les femmes et les filles seront déchargées de la corvée de l’eau, leur permettant de se consacrer à d’autres activités. Les petites entreprises locales bénéficieront également de cet approvisionnement en eau régulier, favorisant ainsi la création d’emplois et le développement économique de la région.

Ces travaux, d’un coût total non estimé , permettront d’alimenter en eau potable plus de 45000  personnes à Mango. Les forages, équipés de pompes solaires, sont conçus pour résister aux conditions climatiques difficiles et assurer un approvisionnement régulier en eau.

En investissant dans l’accès à l’eau potable, le Togo pose les fondements d’un développement durable dans les Savanes. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à atteindre un taux de couverture de 85% d’ici 2025, un objectif ambitieux qui témoigne de la volonté politique de résoudre ce problème de santé publique.

Fin de mission : L’UNICEF et le Togo vers un avenir prometteur

Lomé, le 29 juillet 2024 – Après une mission de cinq ans en tant que Représentante-résidente du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) au Togo, Dr Aissata Ba Sidibé a conclu son mandat en rencontrant le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Cette audience a été l’occasion de dresser un bilan du partenariat fructueux entre l’UNICEF et le Togo, soulignant les progrès réalisés dans la protection et la promotion des droits de l’enfant.

Fin de Mission au Togo : Dr Aissata Ba Sidibé de l’UNICEF salue le progrès et le partenariat renforcé

Dr Sidibé a exprimé sa reconnaissance envers le Président Gnassingbé pour son soutien indéfectible et son leadership éclairé, qui ont grandement contribué à l’avancement des initiatives de l’UNICEF dans le pays. Elle a également mis en lumière les efforts du gouvernement togolais pour aligner sa législation avec les normes internationales en matière de droits de l’enfant, un engagement qui témoigne de la volonté du Togo de garantir un avenir meilleur pour ses jeunes citoyens.

Le partenariat entre l’UNICEF et le Togo s’est notamment concentré sur l’amélioration de la santé maternelle, la vaccination, la lutte contre les maladies et infections sexuellement transmissibles, ainsi que l’accès à des infrastructures d’eau et d’assainissement adéquates. De plus, des programmes éducatifs et de protection de l’enfance ont été mis en place, sans oublier le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et le développement d’activités génératrices de revenus.

La période de coopération 2024-2026 promet de renforcer ces acquis et de poursuivre le travail entamé, avec un accent particulier sur l’éducation et la formation professionnelle, essentielles pour l’autonomisation des jeunes Togolais. L’UNICEF, sous la houlette de son nouveau représentant, continuera de travailler main dans la main avec le Togo pour assurer le bien-être et l’épanouissement de chaque enfant, conformément aux objectifs de développement durable des Nations unies.

En conclusion, le départ de Dr Aissata Ba Sidibé marque la fin d’un chapitre important dans les relations entre l’UNICEF et le Togo, mais aussi le début d’une nouvelle ère de collaboration, avec l’espoir de réaliser des avancées encore plus significatives pour les enfants du pays. Le Togo reste déterminé à travailler avec ses partenaires internationaux pour construire un avenir où chaque enfant pourra réaliser son plein potentiel.

Togo : Une transition politique en douceur après les législatives

Le 21 mai dernier, la Première ministre togolaise, Victoire Tomégah-Dogbé, a présenté sa démission au Président Faure Gnassingbé, marquant ainsi la fin d’un cycle politique et ouvrant la voie à une nouvelle équipe gouvernementale. Cette démission, consécutive aux récentes élections législatives, s’inscrit dans le cadre constitutionnel et témoigne de la stabilité politique du pays.

Une gestion des affaires courantes pour assurer la continuité en attendant la transition 

Le gouvernement sortant gère les affaires courantes jusqu’à ce qu’un nouvel exécutif prenne place, conformément aux usages. Cette gestion assure la continuité de l’action publique et préserve les intérêts de la nation pendant la transition. De plus, les ministres sortants supervisent les opérations quotidiennes, concluent les dossiers en cours et garantissent le bon fonctionnement des services publics. Ils maintiennent également l’ordre public, assurent la sécurité, gèrent les finances de l’État et soutiennent l’économie face aux dossiers urgents. Enfin, ils traitent les affaires que le Président leur confie, répondant ainsi aux sollicitations spécifiques du chef de l’État.

Des restrictions pour éviter tout dépassement 

Le président  a mis en place des restrictions afin d’éviter tout engagement irréversible avant que le nouveau gouvernement ne prenne ses fonctions. Tout d’abord, il a restreint les engagements financiers en empêchant les nouvelles dépenses ou les nouveaux projets de prendre naissance. En outre, il a limité les désignations de cadres, qui doivent maintenant être approuvées par le Président. Finalement, il a supervisé les missions à l’étranger, demandant une autorisation préalable pour toute sortie à l’étranger. L’objectif de ces mesures est de garantir une gestion prudente et suivie jusqu’à la transition officielle du pouvoir.

Les enjeux de la prochaine équipe gouvernementale

L’attention se porte désormais sur la formation du nouveau gouvernement. Les choix du Président Gnassingbé seront déterminants pour l’avenir politique du Togo. Les défis sont nombreux : consolider les acquis démocratiques, poursuivre les réformes économiques, renforcer la coopération internationale et répondre aux attentes des citoyens.

La démission du gouvernement togolais et la mise en place d’une gestion des affaires courantes illustrent la maturité politique du pays. Cette transition pacifique et ordonnée est un signal fort pour la stabilité régionale et témoigne de l’attachement du Togo aux principes démocratiques.