AES : Le Togo, clé de voûte de l’interconnexion douanière

Dans un contexte marqué par les défis économiques et sécuritaires, les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont manifesté une volonté sans équivoque de renforcer leur intégration économique. Lors d’une réunion cruciale tenue à Niamey le 23 juillet 2024, les Directeurs généraux des douanes des États membres ont adopté un plan d’action visant à interconnecter leurs systèmes douaniers. Le Togo, en raison de la position stratégique de son port de Lomé, joue un rôle central dans cette dynamique.

Cette initiative, fruit d’une longue concertation, permettra de créer un espace douanier unique au sein de l’AES. Les avantages sont multiples : réduction des coûts de transaction, facilitation des échanges commerciaux, lutte contre la fraude douanière et de la traçabilité des marchandises. En simplifiant les procédures douanières, cette interconnexion favorisera les investissements et stimulera la croissance économique de toute la région.

Philippe Kokou Tchodie, Commissaire Général de l’Office Togolais des Recettes (OTR), s’est félicité de cette avancée majeure, soulignant le rôle historique du port de Lomé comme plateforme logistique régionale. « Cette interconnexion est une étape décisive vers une intégration économique plus poussée du Sahel », a-t-il déclaré.

Il est important de noter que cette initiative intervient dans un contexte régional marqué par des défis complexes, notamment les sanctions économiques imposées par la CEDEAO. Cependant, les pays de l’AES ont démontré leur détermination à surmonter ces obstacles et à construire un avenir plus prospère.

En interconnectant leurs systèmes douaniers, les États membres de l’AES renforcent non seulement leurs échanges commerciaux, mais aussi leur coopération politique. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Les prochaines étapes de l’interconnexion douanière des pays de l’AES avec le Togo 

La mise en œuvre de ce projet d’interconnexion nécessitera des investissements importants en matière de technologies de l’information et de formation des agents douaniers. Les États membres devront également harmoniser leurs législations douanières et mettre en place des mécanismes de coordination efficaces.

En conclusion, cette initiative est une avancée majeure pour l’intégration économique du Sahel. En facilitant les échanges commerciaux et en renforçant la coopération régionale, elle contribuera à améliorer les conditions de vie des populations et à favoriser le développement durable de la région.

Moov Africa Togo sanctionné pour des services défaillants

L’opérateur de téléphonie mobile Moov Africa Togo vient d’écoper d’une amende record infligée par l’ARCEP. Cette sanction, d’un montant de 1 260 378 382 FCFA, équivalant à 2% de son chiffre d’affaires 2023, fait suite à des mois, voire des années, de dysfonctionnements récurrents de son réseau.

Depuis plusieurs mois, les abonnés de Moov Africa Togo, en particulier dans les régions septentrionales du pays, subissent des coupures de service de plus en plus fréquentes et de plus longue durée. Ces interruptions répétées, touchant aussi bien les communications vocales que les données mobiles, ont considérablement pénalisé les utilisateurs et porté atteinte à la qualité de service promise par l’opérateur.

Or, ces problèmes ne sont pas nouveaux. Dès 2022, l’ARCEP avait mis en demeure Moov Africa Togo, lui reprochant de ne pas respecter ses obligations contractuelles en matière de disponibilité des services. Malgré les engagements pris par l’opérateur à cette époque, la situation s’est nettement dégradée.

Selon l’ARCEP, ces dysfonctionnements sont principalement liés à des défaillances au niveau des infrastructures de l’opérateur, notamment en termes de redondance et de maintenance. Ces manquements sont d’autant plus graves que le cahier des charges de Moov Africa Togo stipule clairement l’obligation de garantir une disponibilité continue et régulière des services.

Face à cette situation inacceptable, l’ARCEP a décidé de sévir. L’amendement infligé est une mesure forte destinée à inciter l’opérateur à prendre les mesures nécessaires pour résoudre ces problèmes. Moov Africa  dispose désormais de six mois pour améliorer la qualité de ses services, sous peine de nouvelles sanctions.

Togo : Un pas de plus vers une gouvernance foncière renforcée

L’amélioration continue de la gouvernance foncière au Togo franchit une nouvelle étape avec la tenue de la quatrième édition du forum national des acteurs du foncier à Lomé. En effet, réuni du 24 au 25 juillet, cet événement majeur s’est concentré sur la vulgarisation du code foncier et domanial, un outil essentiel pour la sécurisation des terres et le développement durable.

Par ailleurs, sous le thème « Les approches communautaires de sécurisation foncière à l’aune du code foncier et domanial », les participants ont approfondi leur compréhension des mécanismes établis pour gérer les ressources foncières de manière équitable et transparente. De plus, ils ont souligné l’importance de l’engagement des communautés dans ce processus, en particulier par la facilitation de l’acquisition du livret foncier, garantissant ainsi un titre de propriété sécurisé.

D’autre part, Aklasson Toléba, président de la coalition foncière nationale togolaise, a souligné la nécessité de rendre le code foncier accessible à tous, en particulier aux populations rurales. Ainsi, les efforts déployés pour simplifier les procédures et accompagner les citoyens dans leurs démarches ont été appréciés.

Depuis son entrée en vigueur en 2018, le nouveau code foncier et domanial a profondément transformé la gestion des terres au Togo. Par conséquent, en renforçant la sécurité juridique et en promouvant une gouvernance plus transparente, il a contribué à un climat d’investissement plus favorable et à une meilleure répartition des ressources.

En conclusion, ce forum témoigne de la volonté du Togo de poursuivre sur cette voie en favorisant un dialogue constructif entre tous les acteurs concernés. Finalement , il souligne l’importance d’une gouvernance foncière solide pour assurer la stabilité sociale, stimuler le développement économique et préserver les ressources naturelles.

Togo : Formation agricole renforcée pour la nouvelle génération

Le Togo investit massivement dans son avenir agricole. Le gouvernement a annoncé l’ouverture des inscriptions au concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové. Cette décision, qui s’inscrit dans le cadre de la politique agricole rénovée du pays, vise à ancienne une nouvelle génération d’agriculteurs qualifiés et innovants.

Dix spécialités pour répondre aux défis agricoles

L’INFA de Tové, reconnu pour l’excellence de ses formations, propose désormais dix spécialités allant de l’agropastoralisme à la gestion durable des terres en passant par l’agroéquipement. Ces formations, organisées en cycles de Baccalauréat et de Licence professionnelle, visent à doter les futurs diplômés des compétences nécessaires pour relever les défis d’une agriculture moderne et durable.

En offrant 30 places en Baccalauréat et 35 en Licence, l’INFA de Tové forme les futurs acteurs clés du secteur agricole togolais. Les diplômés auront ainsi toutes les cartes en main pour trouver un emploi dans les entreprises agricoles, les coopératives, les administrations ou pour créer leur propre exploitation.

Formation agricole à Tové: Un concours ouvert à tous les jeunes togolais

Les jeunes togolais âgés de 18 à 28 ans peuvent s’inscrire au concours d’entrée. Les épreuves écrites auront lieu dans cinq villes du pays, à savoir Lomé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong. Les intéressés doivent déposer leurs candidatures entre le 29 juillet et le 30 août.

Une réorientation stratégique pour l’INFA de Tové

Cette ouverture de nouvelles spécialités s’inscrit dans une dynamique de modernisation de l’INFA de Tové, entamée il y a quelques années. L’objectif est d’aligner les formations de l’institut sur les besoins actuels du secteur agricole et de contribuer ainsi à la sécurité alimentaire et au développement rural du Togo.

En offrant des formations de qualité et en s’adaptant aux évolutions du secteur agricole, l’INFA de Tové joue un rôle essentiel dans la construction d’un avenir plus prometteur pour le Togo. Les jeunes qui choisiront de s’engager dans cette voie auront l’opportunité de contribuer à la modernisation de l’agriculture togolaise et de participer également  à la construction d’un pays plus prospère.

Moov Africa Togo dans le viseur de l’ARCEP

L’opérateur de téléphonie mobile Moov Africa Togo est une nouvelle fois dans le collimateur de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP). En effet, Mercredi 24 juillet, lors d’une audition publique, on a sommé l’entreprise de s’expliquer sur les nombreuses plaintes de clients relatives à la qualité et la disponibilité de ses services.

Initiée en avril 2022, la procédure pourrait conduire à des sanctions financières conséquentes pour Moov, allant jusqu’à 4% de son chiffre d’affaires annuel. Selon l’ARCEP, l’opérateur n’a pas respecté ses obligations contractuelles, en particulier dans certaines régions du pays où les coupures et les lenteurs du réseau sont fréquentes.

Moov Africa Togo dans le viseur de l'ARCEP pour des services jugés insuffisants et des pannes récurrentes.« Le Togo et ses consommateurs exigent des services de communication fiables et de qualité », a souligné Ouro Agora Kader, directeur juridique de l’ARCEP. « Les manquements répétés de Moov sont inacceptables. « 

Pour sa défense, Moov a évoqué des contraintes liées aux infrastructures, notamment les coupures d’électricité récurrentes et les difficultés liées à la sécurisation de ses réseaux dans certaines régions. Younes El Bedraoui, directeur général de Moov, a assuré que l’entreprise mettait tout en œuvre pour améliorer la qualité de ses services et a annoncé des investissements de 18 milliards de FCFA depuis 2021.

Cependant, pour l’ARCEP, les promesses ne suffisent plus. L’autorité de régulation attend des résultats concrets et rapides. La décision finale sera rendue dans les prochains jours.

 

Le 9ème Congrès panafricain de Lomé : un élan pour le renouveau

Lomé se prépare à accueillir, du 29 octobre au 2 novembre 2024, le 9ème Congrès panafricain. Un événement majeur qui réunira des dirigeants politiques, des experts, des acteurs de la société civile et des représentants de la diaspora africaine pour discuter des défis et des opportunités du continent.

Lors d’un point de presse organisé le 23 juillet dernier, les organisateurs ont présenté les progrès notables accomplis. En effet, les six conférences régionales préparatoires, tenues à travers l’Afrique, ont facilité la collecte des aspirations et des propositions de divers participants. Par ailleurs, de l’Afrique australe, qui a privilégié la science et la technologie, jusqu’à l’Afrique de l’Est, mettant l’accent sur les langues africaines, les discussions ont été enrichissantes et diversifiées.

Le thème central du congrès, « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales », témoigne de l’ambition de l’événement. Il s’agit de donner un nouvel élan à l’unité africaine, de renforcer la coopération entre les pays du continent et de faire entendre la voix de l’Afrique sur la scène internationale.

Le 9ème Congrès panafricain de Lomé se prépare à rassembler les dirigeants africains et la diaspora pour discuter du renouveau Le 9ème Congrès : Parmi les principaux enjeux abordés lors de ces conférences, on retrouve :

  • Le renforcement de l’unité africaine et la promotion de la coopération Sud-Sud.
  • La mobilisation des ressources pour financer les projets de développement en Afrique.
  • La réforme des institutions multilatérales afin de mieux répondre aux besoins du continent.
  • La valorisation des cultures et des langues africaines .
  • La gestion des migrations et la protection des droits des diasporas africaines.

En août prochain, Bahia au Brésil accueillera la dernière conférence préparatoire, un événement crucial qui réunira les représentants de la diaspora africaine pour débattre activement de leur contribution essentielle au développement du continent. Par ailleurs, le Togo, en tant que pays organisateur de ce 9ème Congrès panafricain, s’engage fermement à en garantir le succès. Sous l’égide du Président Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement togolais déploie tous les efforts et mobilise les ressources nécessaires pour assurer un déroulement impeccable de cette rencontre d’envergure.

Ensuite, les conclusions tirées des diverses conférences précédentes seront compilées et exposées avec précision lors du Congrès de Lomé. Ces délibérations constitueront le socle sur lequel s’élaborera une stratégie détaillée, une feuille de route visionnaire pour le futur de l’Afrique.

Enfin, le 9ème Congrès panafricain de Lomé se profile à l’horizon comme un tournant décisif pour le continent. Il offrira une plateforme inédite pour repenser les défis du panafricanisme et esquisser le visage d’une Afrique unie, florissante et influente sur la scène mondiale. Cet événement marquera sans doute un jalon historique, en catalysant les aspirations communes et en forgeant un avenir prometteur pour l’Afrique et sa diaspora.

Togo : Vers une administration publique 100% numérique d’ici fin 2024

Lomé, 24 juillet 2024 – Le Togo accélère sa transformation numérique et le secteur public n’est pas en reste. Le ministère de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social (MFPTDS) s’engage résolument dans la modernisation de ses services, avec pour objectif de les rendre 100% numériques d’ici fin 2024.

Un projet ambitieux porté par le MFPTDS

En effet, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan d’Accélération de la Digitalisation (PAD), un programme national visant à numériser l’ensemble des services publics. Le MFPTDS, avec le soutien du ministère de l’Economie Numérique et de la Transformation Digitale (MENTD) et de l’Agence Togo Digital (ATD), joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de ce projet ambitieux.

Des formations pour une transition en douceur vers numérique 

En plus, la semaine dernière, une étape importante a été franchie avec l’organisation d’une session de formation par l’ATD pour les agents du MFPTDS. Cette formation vise à les connaître avec les nouveaux outils numériques et à garantir une transition en douceur vers des processus administratifs plus efficaces et accessibles.

Le processus de recrutement en ligne : priorité de la digitalisation

Parmi les services prioritaires à digitaliser, le processus de recrutement figure en tête de liste. L’objectif est d’instaurer une gestion plus transparente et équitable des candidatures, en mettant ainsi fin aux lourdes administratives et aux délais de traitement parfois longs.

Accessibilité et efficacité pour tous les citoyens

Par ailleurs, le gouvernement togolais, conscient des enjeux de l’adaptation aux nouvelles technologies, ambitionne de rendre disponibles en ligne tous les formulaires relatifs aux démarches administratives d’ici fin 2024. Cette initiative vise aussi à faciliter l’accès aux services publics pour tous les citoyens, en particulier celles des zones rurales, et à réduire considérablement les délais de traitement des dossiers.

Une administration numérique au service des citoyens

En outre, l’engagement du MFPTDS dans la digitalisation de ses services illustre la volonté du gouvernement togolais de moderniser l’administration et de rendre plus efficace au service des citoyens. Cette transformation numérique permettra d’améliorer la qualité des services publics, de réduire la corruption et de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance.

Le Togo, un modèle de transformation numérique en Afrique

L’exemple du Togo démontre également le potentiel des technologies numériques pour transformer les administrations publiques en Afrique. En s’engageant résolument dans cette voie, le pays se positionne comme un modèle à pour d’autres nations africaines qui aspirent à améliorer la qualité de leurs services publics et à renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions.

Suivre les progrès et mesurer les impacts

Il est important de suivre de près les progrès réalisés dans le cadre de ce projet de numérisation et d’en mesurer les impacts concrets sur le quotidien des Togolais. Cela permettra d’évaluer l’efficacité des initiatives mises en œuvre et d’identifier d’éventuels points d’amélioration.

En conclusion, la transformation numérique en cours au sein du MFPTDS est un signe encourageant de l’engagement du Togo à moderniser son administration et à offrir des services publics de qualité à tous ses citoyens.

Togo : Top 5 africain en matière de politiques (Banque mondiale)

Lomé, 25 juillet 2024 – Le Togo poursuit sa dynamique d’amélioration des politiques publiques et institutionnelles. En effet, la dernière évaluation de la Banque mondiale pour l’Afrique, publiée récemment, place le pays en position de force sur ce plan.

Avec une note globale de 3, 8, le Togo gagne 0, 1 point par rapport à l’année dernière et se hisse ainsi dans le top 5 continental, à égalité avec la Côte d’Ivoire. Ce score positionne le pays bien au-dessus de la moyenne de l’Afrique de l’Ouest et centrale (3, 3) et de la moyenne IDA en Afrique subsaharienne (2, 9). Dans la sous-région ouest-africaine, le Togo se distingue sur le podium aux côtés du Bénin et du Cap-Vert.

Le Togo intègre le top 5 des pays africains ayant les meilleures politiques publiques, selon une récente évaluation de la Banque mondiale.Inclusion sociale, équité et gestion économique saluées

Cette performance s’explique notamment par les excellentes notes obtenues par le Togo dans les domaines de l’inclusion sociale et de l’équité (4, 0), où le pays se classe parmi les dirigeants de la région. Les actions pour les femmes et la protection sociale ont eu un succès particulier.
La gestion économique est également saluée, notamment pour les efforts de mobilisation des ressources domestiques.

Cependant, Le rapport de la Banque mondiale indique que les politiques structurelles constituent un domaine dans lequel il reste à accomplir des progrès . Les actions engagées par le gouvernement devraient néanmoins porter leurs fruits à court terme.

Le Togo intègre le top 5 des pays africains: Consolider les acquis et renforcer la crédibilité internationale

Pour l’exécutif togolais, l’objectif est clair : consolider ces évolutions positives et conforter davantage la crédibilité du pays sur le plan international. Les autorités entendent ainsi poursuivre les réformes en cours et en engager de nouvelles pour faire du Togo un modèle de gouvernance en Afrique.

Ce nouveau progrès en matière de politiques publiques et institutionnelles est un signe encourageant pour le Togo. Il témoigne de l’engagement du pays à promouvoir la bonne gouvernance et à créer un environnement favorable au développement économique et social.

Scandale à la DST : Le Colonel ALABA accusé de malversations financières

Le District autonome du Grand Lomé (DAGL) se trouve au cœur d’un scandale de corruption présumé, suite aux révélations choc du journaliste et activiste Ferdinand Ayité. Les accusations portent sur le Colonel Essohanam Tanah ALABA, Directeur des Services Techniques (DST) depuis 15 ans, qui serait à la tête d’un réseau de détournement de fonds publics.

Détournements de fonds et surfacturations à la DST

Au cœur du scandale, le Colonel ALABA est accusé d’avoir mis en place un système de surfacturation via la création d’entreprises fictives attribuées à des proches. Ces sociétés facturaient à la ville des prestations surévaluées, aggravant ainsi la crise de la gestion des déchets à Lomé.

Les équipements de la DST, destinés à l’entretien de la ville, subiraient un sort tout autre. Selon les informations, ils seraient détournés pour un usage personnel, loués à des tiers et réparés aux frais de l’État. Certains auraient même disparu mystérieusement, avec la complicité d’agents internes.

Impunité et absence de transparence 

Ferdinand Ayité dénonce l’absence de mesures correctives face à ces pratiques préférées, soulignant l’utilisation du pouvoir du colonel ALABA pour museler toute opposition. Cette situation alarmante soulève des interrogations quant à l’intégrité des institutions publiques et à la lutte contre la corruption au Togo.

Par ailleurs, les citoyens de Lomé, confrontés quotidiennement à l’insalubrité, attendent des réponses et des actions concrètes pour rétablir la confiance et l’efficacité des services municipaux. Cette sortie du journaliste vise à informer le public sur les enjeux critiques et à exiger une transparence accrue et la responsabilité des dirigeants impliqués.

L’activiste Ferdinand Ayité propose des mesures concrètes à l’État :

  • Ouverture d’une enquête indépendante sur les allégations de corruption
  • Mise en place de réformes pour assainir la gestion de la DST et du DAGL
  • Renforcement des mécanismes de lutte contre la corruption et l’impunité
  • Promotion de la transparence et de la redevabilité au sein des institutions publiques

En somme, ce scandale met en lumière la nécessité urgente de restaurer la confiance des citoyens dans leurs dirigeants et dans les services publics. La lutte contre la corruption et la promotion d’une gouvernance transparente et responsable sont des défis majeurs que le Togo doit relever pour garantir un développement durable et équitable.

Lomé : Transition et justice au cœur du colloque régional

Lomé, Togo – Du 22 au 29 juillet 2024, l’Université de Lomé accueille un colloque sous-régional majeur sur la transition énergétique et la justice sociale. En effet, cet événement, organisé par le Réseau des Centres d’Excellence en Énergie de l’Afrique de l’Ouest (WACEENET), rassemble des experts et acteurs clés du domaine pour explorer les défis et opportunités liés à l’accès universel à une énergie durable. dans la région.

Accès universel à l’énergie : un objectif crucial pour la transition

Placé sous le thème « Transition énergétique et justice sociale : accès universel à l’énergie », le symposium réunit des experts, enseignants-chercheurs, chercheurs et étudiants venus du Ghana, du Nigéria et du Togo. Parmi les personnalités présentes figurent le Professeur Eric Ofosu, Coordonnateur du WACEENET, et le Dr Yao Bokovi, Directeur du Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Électricité (CERME) de Lomé, hôte de l’événement.

Des experts et des acteurs se réunissent à Lomé pour discuter de la transition vers un avenir énergétique juste et durable en Afrique de l’Ouest.Des discussions riches et des solutions concrètes

Durant la semaine, les participants se pencheront sur l’objectif crucial de l’accès universel à l’énergie, en tenant compte des enjeux de développement économique et de justice sociale. Les discussions porteront sur une variété de sujets cruciaux, notamment :

  • Politiques énergétiques : Analyse des politiques énergétiques régionales et nationales existantes et identification de pistes d’amélioration pour une transition énergétique juste et inclusive.
  • Énergies renouvelables : Exploration du potentiel des énergies renouvelables dans la région et discussion des stratégies pour leur développement et leur déploiement à grande échelle.
  • Financements innovants : Mobilisation de financements innovants pour soutenir les investissements dans les technologies d’énergie propre et garantir ainsi un accès abordable à l’énergie pour tous.
  • Partenariats public-privé : Établissement de partenariats solides entre les secteurs public et privé pour catalyser la transition énergétique et promouvoir le développement durable.

Le CERME : un acteur clé de la transition énergétique

Le Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Électricité (CERME) de l’Université de Lomé joue un rôle déterminant dans la promotion de l’excellence scientifique et de l’enseignement supérieur dans le domaine de l’ électricité conventionnelle et renouvelable. En outre , le symposium constitue une plateforme importante pour le CERME de partager ses connaissances et son expertise, et de collaborer avec des acteurs régionaux et internationaux pour faire avancer la transition énergétique en Afrique de l’Ouest.

Un colloque pour un avenir énergétique durable

En somme, Le symposium de Lomé s’affirme comme un événement majeur pour catalyser la transition énergétique et promouvoir la justice sociale en Afrique de l’Ouest. En réunissant des experts et acteurs de divers horizons, le symposium facilitera le dialogue et la collaboration pour identifier des solutions concrètes et durables aux défis énergétiques de la région. Ce rassemblement marque également  une étape importante vers un avenir énergétique plus juste et plus durable pour tous en Afrique de l’Ouest.