Zelensky Limoge le commandant de l’armée de l’air après le crash d’un F-16

Kiev, le 30 août 2024 – L’Ukraine est secouée par une série d’événements tragiques et stratégiques. Le président Volodymyr Zelensky a annoncé ce vendredi le limogeage de Mykola Oleshchuk, commandant de l’armée de l’air, un jour après le décès d’un pilote chevronné dans le crash d’un F-16.

Cette décision intervient alors que l’Ukraine subit de violentes attaques russes, notamment à Kharkiv où un enfant a perdu la vie. Zelensky a saisi l’occasion d’appeler une nouvelle fois les pays occidentaux à renforcer leur soutien militaire, insistant sur la nécessité de disposer de moyens aériens suffisants pour neutraliser la menace aérienne russe.

Un deuil national et des questions sur les causes du crash

La mort de Oleksiy Mes, surnommé « Moonfish », un des premiers pilotes ukrainiens formés au pilotage du F-16, a provoqué une onde de choc en Ukraine. Les autorités ukrainiennes rejettent l’idée d’une erreur de pilotage et déclarent que c’est une offensive aérienne russe intense qui a abattu l’avion.

Le crash du F-16 soulève des questions sur la vulnérabilité de l’armée de l’air ukrainienne, malgré l’arrivée récente de ces avions de combat américains. Zelensky a justifié le limogeage d’Oleshchuk par la nécessité de « renforcer » le commandement militaire.

L’offensive russe se poursuit

Parallèlement, les forces russes intensifient leurs attaques, notamment dans l’est de l’Ukraine, où de violents combats font rage autour de Pokrovsk et de Karlivka. Les forces ukrainiennes, quant à elles, poursuivent leur offensive dans la région de Koursk, en Russie, mais la situation reste tendue.

En somme, la guerre en Ukraine connaît une nouvelle escalade, avec des conséquences humanitaires dramatiques et des enjeux géopolitiques majeurs. La décision de Zelensky de limoger le commandant de l’armée de l’air et ses appels à un renforcement du soutien occidental témoignent de l’urgence de la situation.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir de l’Ukraine, alors que le pays lutte pour défendre son territoire face à l’agression russe.

Togo : La pierre sacrée des Guins annonce une année de réconciliation

Glidji-Kpodji, 30 août 2024 –Dans l’atmosphère chargée de spiritualité du quartier Glidji-Kpodji, les fils et filles du peuple Guin se sont réunis le 29 août dernier pour célébrer la 361ème édition de leur cérémonie ancestrale : la prise de la pierre sacrée. Cet événement, véritable pilier de leur identité culturelle, a une fois de plus rassemblé les communautés, les autorités traditionnelles et politiques autour d’un même symbole : la pierre sacrée.

La cérémonie de la pierre sacrée, un pilier de la culture Guin, perpétue les traditions et les valeurs ancestrales.Un rendez-vous avec l’histoire

Sous le regard attentif de Mme Victoire TOMEGAH-DOGBE, Premier ministre, représentant le président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBE, et entourés de nombreux dignitaires, les participants ont assisté à un rituel chargé de sens. Chaque année, cette cérémonie est l’occasion de renouer avec les traditions ancestrales et de recevoir les messages que les ancêtres transmettent à travers la pierre sacrée.

La cérémonie de la pierre sacrée, un pilier de la culture Guin, perpétue les traditions et les valeurs ancestrales.La pierre parle : un message de paix et d’unité

Cette année, la pierre s’est révélée d’un blanc sale, une couleur qui, selon les interprétations des prêtres traditionnels, symbolise une certaine désunion au sein de la communauté. Un message clair a été délivré : les Guins doivent renforcer les liens familiaux, respecter les aînés et privilégier le dialogue pour résoudre les conflits.

« La pierre nous rappelle l’importance de l’unité et de la cohésion sociale », a souligné le prince régent Assafoatsè Kanyi Mathias FOLLY BEBE. « Elle nous invite à revenir aux valeurs fondamentales de notre culture. « 

Au-delà du rituel : un moment de partage

Au-delà de son aspect spirituel, la cérémonie de la pierre sacrée est aussi un moment de partage et de convivialité. Les participants ont pu échanger, danser et déguster les mets traditionnels, créant ainsi un véritable sentiment de communauté.

De nombreux touristes, attirés par la richesse culturelle de cet événement, ont également fait le déplacement. Ils ont ainsi pu découvrir les us et coutumes du peuple Guin et s’imprégner de l’atmosphère unique de cette célébration.

La cérémonie de la pierre sacrée, un pilier de la culture Guin, perpétue les traditions et les valeurs ancestrales.La pierre parle : Un héritage à préserver

La cérémonie de la pierre sacrée est bien plus qu’un simple rituel. C’est un témoignage vivant de l’histoire et de la culture du peuple Guin. En perpétuant cette tradition, les Guins affirment leur identité et transmettent leurs valeurs aux générations futures.

En conclusion, dans un monde en constante évolution, la cérémonie de la pierre sacrée rappelle l’importance de préserver ses racines et de cultiver le lien avec ses ancêtres. Elle est un témoignage de la résilience d’une culture qui, malgré les épreuves du temps, continue de vivre et de se transmettre.

Le Congo, livré à lui-même face à une épidémie de MPOX mutante

Kinshasa – Au cœur de l’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) est aux prises avec une épidémie de MPOX qui défie les autorités sanitaires. Le pays, épicentre de cette résurgence, se retrouve démuni face à un virus en constante évolution, manquant cruellement des outils nécessaires pour le contenir et le traiter.

Le Congo, confronté à une épidémie de mpox mutante, manque cruellement de ressources pour endiguer le virus et protéger sa population.MPOX mutante: Un diagnostic difficile, un traitement incertain

 Depuis plusieurs années, le virus sévit dans le pays, mais il a récemment muté, rendant la situation encore plus alarmante. Les autorités sanitaires congolaises, débordées et sous-équipées, peinent à endiguer cette menace.

 Identifier les cas de MPOX en RDC est un véritable parcours du combattant. Le manque cruellement de moyens de diagnostic, notamment de tests rapides et fiables. Les laboratoires, peu nombreux et mal équipés, sont souvent saturés. De plus, le nouveau sous-type du virus, plus insidieux, complique encore le diagnostic. Car il s’est adapté et se transmet désormais plus facilement par contact sexuel, ce qui complique encore davantage la tâche. « Nous pensions que l’OMS nous aiderait davantage », déplore le Dr Jean-Jacques Muyembe-Tamfum, éminent virologue congolais.

Le manque de traitements antiviraux efficaces et de médicaments pour soulager les symptômes douloureux. Le système de santé, déjà fragile, peine à fournir des soins de base aux patients. « Nous avons besoin de moyens pour tester le plus grand nombre possible de personnes », insiste le ministre de la Santé, le Dr Samuel-Roger Kamba.

Une population vulnérable

La population congolaise est particulièrement vulnérable à cette épidémie. Le système de santé, déjà fragilisé par des années de conflits et de sous-investissement, est incapable de faire face à une telle crise. Les populations rurales, souvent isolées et méfiantes à l’égard des autorités, sont les plus touchées.

Les enfants sont particulièrement à risque, car ils sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie et de décéder. La malnutrition, le paludisme et d’autres maladies infectieuses aggravent encore leur vulnérabilité. En plus, au cours de l’année dernière, le MPOX , une maladie auparavant peu observée dans la région de  l’est du Congo , a commencé à se répandre parmi les jeunes adultes de .

Le Congo, confronté à une épidémie de mpox mutante, manque cruellement de ressources pour endiguer le virus et protéger sa population.MPOX mutante : Un nouveau sous-type, des défis s’accumulent

Les chercheurs ont identifié un nouveau sous-type du virus, le clade 1b, qui se propage rapidement chez les jeunes adultes, notamment dans les communautés minières. Cette nouvelle forme, plus insidieuse, peut se manifester uniquement par des lésions génitales, incitant certains patients à ne pas consulter, par peur de la stigmatisation.

Le Dr Placide Mbala, à la tête de l’épidémiologie et de la santé mondiale au NIBR de Kinshasa, a souligné que certains patients ne sont pas soignés ou identifiés. D’après le ministre de la Santé, Dr Samuel-Roger Kamba, seulement 30 % des cas présumés de MPOX au Congo sont vérifiés par des analyses moléculaires, les autres étant évalués d’après leurs symptômes cliniques, qui peuvent parfois être confondus avec d’autres maladies comme la varicelle ou des infections sexuellement transmissibles.

Le Dr Kamba insiste sur la nécessité de disposer des ressources nécessaires pour tester un maximum de cas suspects et ainsi assurer l’identification de tous les porteurs du virus.

MPOX mutante : Des tests coûteux et inaccessibles

Les tests PCR, indispensables pour confirmer les cas, sont précieux et peu accessibles dans un pays où les infrastructures de santé sont fragiles. « Nous avons besoin d’au moins un laboratoire par province », plaide le Dr Dieudonné Mwamba. Les tests rapides, pourtant essentiels pour une réponse rapide, sont encore en développement et leur coût reste prohibitif.

Des traitements inefficaces et des vaccins inaccessibles

Le tecovirimat, un antiviral prometteur, s’est révélé inefficace dans un essai clinique mené au Congo. Les chercheurs estiment que des soins de base de qualité pourraient améliorer la survie des patients, mais ces sont difficiles à mettre en œuvre dans le contexte congolais.

Quant aux vaccins, bien qu’autorisés, ils sont rares et leur distribution est lente. « Nous aurions déjà dû penser à protéger les Africains », déplore le ministre de la Santé.

En plus, le prix des tests MPOX est considérablement élevé : pour réaliser un test sur l’appareil PCR GeneXpert, il faut utiliser deux cartouches à usage unique qui coûtent approximativement 11 dollars chacune. En comparaison, les tests effectués dans un laboratoire national sont moins onéreux, leur coût variant de 5 à 10 dollars par test.

Un manque de soutien international

La communauté internationale s’est mobilisée pour lutter contre la pandémie de Covid-19, mais l’épidémie de MPOX en RDC semble avoir été oubliée. Les pays riches ont concentré leurs efforts sur la vaccination de leurs propres populations, laissant les pays africains se débattre seuls.

Le Congo a du mal aux vaccins, aux traitements et aux équipements nécessaires pour faire face à cette crise. Les financements sont insuffisants et les procédures administratives complexes ralentissent le cheminement de l’aide.

Un cercle vicieux

En conclusion, le manque de ressources, la méfiance de la population et la complexité de la maladie forment un cercle vicieux. Les populations hésitent à se faire soigner, ce qui favorise la propagation du virus. Les autorités sanitaires, débordées, peinent à mettre en place des stratégies de prévention efficaces.  L’épidémie de MPOX en RDC est bien plus qu’une simple crise sanitaire. Elle a mis en lumière les inégalités en matière d’accès aux soins, les fragilités des systèmes de santé dans les pays en développement et l’importance de la solidarité internationale face aux menaces sanitaires mondiales. La RDC a besoin d’un soutien international urgent pour renforcer ses capacités de diagnostic, de traitement et de vaccination. L’épidémie de MPOX mutante est un rappel brutal de l’importance de garantir l’accès à la santé pour tous, où qu’on soit dans le monde.

Paris 2024 : Les Jeux Paralympiques s’annoncent spectaculaires

Paris, le jeudi 29 août 2024 – Après le succès des Jeux Olympiques, Paris s’illumine aux couleurs de l’espoir et de la performance. Les Jeux Paralympiques 2024, qui se déroulent du 28 août au 8 septembre, marquent un tournant dans l’histoire du sport et de l’inclusion. La capitale française se positionne désormais comme un phare mondial pour le sport paralympique.

Avec près de deux millions de billets vendus, les organisateurs s’attendent à un engouement sans précédent. Les spectateurs pourront assister à des performances époustouflantes dans de nombreux sports, allant de l’athlétisme au paracyclisme, en passant par le para-natation et le para-tennis.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Les Jeux Paralympiques : Une édition record

Ces Jeux Paralympiques se distinguent par plusieurs records. Le nombre de délégations et d’athlètes féminines est en hausse, témoignant de l’évolution du mouvement paralympique. De plus, la couverture médiatique sera la plus importante jamais réalisée pour un événement de ce type, avec notamment plus de 1300 heures de diffusion en direct sur Channel 4 au Royaume-Uni.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Des performances qui inspirent

Sur les terrains de jeu, les athlètes paralympiques offrent un spectacle époustouflant. Des records sont battus, des exploits sont accomplis, et les limites du possible sont repoussées. Les spectateurs sont témoins de prouesses sportives incroyables qui défient toutes les attentes.

Parmi les stars de ces Jeux, on retrouve Sarah Storey, légende du sport paralympique véritable britannique, qui vise un nouveau record de médailles d’or. Le Brésilien Petrucio Ferreira, surnommé le « paralympien le plus rapide du monde », défendra son titre sur 100m T47. L’Allemand Markus Rehm, spécialiste du saut en longueur, visera un quatrième titre paralympique consécutif .

Et n’oublions  pour la première fois, une athlète ouvertement transgenre, Valentina Petrillo, participanta aux Jeux Paralympiques. Sa sélection a retenu un débat important sur l’inclusion et l’égalité dans le sport.

Au-delà de la compétition

Les Jeux Paralympiques de Paris sont bien plus qu’une simple compétition sportive. Ils sont l’occasion de célébrer la diversité, de promouvoir l’inclusion et de changer les regards sur le handicap. Les athlètes paralympiques sont des modèles pour tous, démontrant que le handicap n’est pas une limite, mais une différence qui peut être une force.

Ces Jeux sont également l’occasion de mettre en lumière les progrès réalisés en matière d’accessibilité. Les infrastructures sportives et les transports en commun ont été adaptés pour accueillir les personnes à mobilité réduite. Cet héritage durable bénéficiera à toute la population parisienne et contribuera à rendre la ville plus inclusive.

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 marquent un tournant pour l'inclusion et offrent un spectacle sportif exceptionnel.Les Jeux Paralympiques : Un impact sociétal

Les Jeux Paralympiques ont un impact considérable sur la société. Ils contribuent à changer les mentalités, à lutter contre les préjugés et à promouvoir l’égalité des droits. Les athlètes paralympiques sont des ambassadeurs de l’inclusion et inspirent des millions de personnes à travers le monde.

Malgré les succès de ces Jeux, des défis persistants. La question de l’inclusion des athlètes russes et biélorusses, en raison de la guerre en Ukraine, a suscité de vives réactions. La participation de Valentina Petrillo a également soulevé des interrogations sur les critères d’éligibilité dans le sport féminin.

L’avenir du sport paralympique

Les Jeux Paralympiques de Paris marquent une étape importante dans l’histoire du mouvement paralympique. Ils ont démontré que le sport paralympique est un sport à part entière, avec ses propres règles, ses propres codes et ses propres champions. L’avenir s’annonce prometteur pour le sport paralympique, qui bénéficie d’un soutien croissant de la part des gouvernements, des entreprises et du grand public.

En bref, les Jeux Paralympiques de Paris sont une véritable réussite. Ils ont offert au monde un spectacle sportif exceptionnel et ont contribué à faire avancer la cause de l’inclusion. En laissant un héritage durable, ces Jeux ont ouvert la voie à un avenir plus juste et plus équitable pour tous.

La Fondation Nana Anè XV célèbre les meilleurs élèves

Aného, ​​le 29 août 2024 – L’ambiance était à la fête, mercredi dernier, à Aného. La Fondation Nana Anè XV a célébré, pour la dixième année consécutive, les meilleurs élèves de la préfecture des Lacs. Lors de cette cérémonie haute en couleurs, 185 jeunes talents donc 11 lauréats aux examens nationaux du Togo et 6 établissements ont été récompensés pour leur excellence académique  scolaires .

Du BEPC au baccalauréat, en passant par les meilleurs élèves de chaque classe, les lauréats ont reçu des distinctions honorifiques et des cadeaux. En effet, parmi les prix attribués, on retrouve des ordinateurs portables, du matériel scolaire, des enveloppes financières et des certificats. Le plus jeune bachelier  de l’année, Kataka Awiadè, âgé de seulement 12 ans et 7 mois, a particulièrement marqué les esprits à cette remise de prix .

La Fondation Nana Anè XV: Une initiative qui porte ses fruits

Cette initiative, lancée en 2012 par Sa Majesté Nana Anè Ohiniko Quam-Dessou XV, Roi des Mina, a pour objectif de promouvoir la culture de l’excellence et de soutenir les jeunes talents de la région.  Par ailleurs, la Fondation Nana Anè XV se distingue par son engagement qui dépasse celui d’une simple association. Elle agit activement dans l’amélioration de la santé et de l’action humanitaire, stimule le développement économique et valorise la culture.

En plus, ses initiatives phares incluent le programme « Excellence Junior », la promotion de l’éducation des jeunes filles dans les zones défavorisées et la célébration des réussites académiques à travers la « Récompense du savoir » chaque année.

Le ministre délégué auprès du ministre chargé du Commerce, Pr. Kossivi Hounaké, représentant le ministre des Enseignements primaire et secondaire,  a salué cette initiative, et souligné qu’elle constitue un véritable levier pour le développement du pays. « Cette fondation est une pépinière de talents », a-t-il affirmé, exhortant les lauréats à persévérer dans leurs études.

Un appel à la solidarité

Le pionnier de la fondation, Sa Majesté Nana Anè Ohiniko Quam-Dessou XV, monarque des Mina et chef traditionnel d’Aného, a déclaré que sa fondation transcende le statut d’institution pour devenir une croyance. Car, cette dernière accompagne les enfants dès leur plus jeune âge, les guide vers la maturité et les prépare à devenir des membres accomplis de la société.

Conscient de l’ampleur de la tâche, le promoteur de la fondation a lancé un appel aux entreprises, aux banques et aux institutions et au gouvernement  pour soutenir cette noble cause. « Nous souhaitons étendre cette initiative à l’ensemble du territoire national », a-t-il déclaré.

Au-delà des récompenses

En bref, cette cérémonie de récompense est bien plus qu’une simple remise de prix. C’est un moment fort pour célébrer l’excellence, encourager les jeunes et les motiver à poursuivre leurs efforts. C’est également l’occasion de mettre en lumière le rôle essentiel de l’éducation dans le développement d’un pays.

La TNT au cœur des débats de la PRA-UEMOA-Guinée à Lomé

Lomé, le 29 août 2024 – Les régulateurs audiovisuels des pays de l’UEMOA et de la Guinée se sont réunis à Lomé pour la 11ème assemblée générale de la PRA-UEMOA-Guinée. Au cœur des discussions : la mise en œuvre effective de la télévision numérique terrestre (TNT).

Organisée par la HAAC Togo, cette rencontre a pour objectif de faire le point sur l’état d’avancement des projets de numérisation dans chaque pays membre et d’identifier les obstacles qui freinent cette transition. « Le passage à la TNT est un enjeu majeur pour nos pays. Il s’agit de moderniser nos systèmes de diffusion et d’offrir à nos populations une meilleure qualité de service » , a déclaré Édouard Loko, président sortant de la PRA-UEMOA. -Guinée.  En outre , il a a précisé que sur les 54 pays d’Afrique, 18 sont en plein cœur de la numérisation de la télévision.

Financement, infrastructures et compétences :

Si l’intérêt pour la TNT est unanime, les défis sont nombreux. « Le financement de ces projets est un véritable défi pour nos pays » , a souligné Édouard Loko. En effet, les investissements nécessaires pour moderniser les infrastructures et anciens personnels sont considérables.

Les participants à cette assemblée générale vont aussi  abordé les questions liées au financement, à la mise en place d’infrastructures adaptées et au renforcement des compétences des régulateurs. « Il faut que nous travaillions ensemble pour trouver des solutions innovantes et mobiliser les ressources nécessaires » , a insisté Pitalounani Telou, nouveau président de la PRA-UEMOA-Guinée.

Les régulateurs audiovisuels de l'UEMOA et de la Guinée réunis à Lomé pour accélérer la transition vers la TNT et relever les défis Un retard à rattraper 

Si certains pays de la région ont déjà réalisé des avancées significatives dans la transition vers la TNT, d’autres accusent un retard. « Il est urgent d’accélérer le rythme pour ne pas être à la traîne par rapport aux autres pays » , a averti un participant.

Les discussions ont porté sur les raisons de ces retards, notamment les difficultés liées à la coordination des acteurs, les problèmes techniques et les contraintes financières. Les régulateurs ont ainsi élaboré une feuille de route pour les prochaines années, avec des objectifs précis à atteindre pour chaque pays.

Les enjeux de la TNT 

Au-delà des aspects techniques, la transition vers la TNT offre de nombreuses opportunités pour les pays de l’UEMOA et de la Guinée. Elle permettra notamment de développer de nouveaux services de télévision, de favoriser la diversité culturelle et de renforcer la gouvernance audiovisuelle.

« La TNT, c’est bien plus qu’un simple changement technologique, c’est une véritable révolution pour notre secteur » , conclut Pitalounani Telou.

En somme, « la transition vers la TNT représente un tournant majeur pour les médias en Afrique de l’Ouest. Elle offre de nouvelles perspectives de développement et d’innovation. Mais pour réussir cette transition, les pays de l’UEMOA et de la Guinée doivent relever de nombreux défis. Comment concilier les enjeux de la modernisation technologique avec la préservation de la diversité culturelle et linguistique ? Cette question est également au cœur des préoccupations des régulateurs audiovisuels de la région.

Togo : l’harmonisation des curricula et la mobilité étudiante

Lomé, le 29 août 2024 – Au cœur de Lomé, capitale du Togo, un événement historique se prépare à transformer le paysage éducatif : les universités de Lomé et de Kara s’engagent dans un processus d’harmonisation des curricula et de mobilité étudiante. Du 26 au 28 août, une rencontre décisive a eu lieu, marquant le début d’une nouvelle ère pour l’enseignement supérieur togolais.

Uniformisation et Excellence

En effet, les discussions intensives de ces trois jours ont porté sur l’uniformisation des unités d’enseignement et la mise en place de critères harmonisés pour l’attribution des diplômes. Cette initiative vise à standardiser le niveau académique et à faciliter la reconnaissance des qualifications à l’échelle nationale et internationale.

Les deux institutions prévoient d’adopter un manuel de procédures commun pour le système LMD (Licence-Master-Doctorat), ainsi qu’une cartographie détaillée des offres de formation. Ce travail collaboratif est essentiel pour assurer la transparence et la cohérence des programmes éducatifs.

Technologie et mobilité : l’intégration innovante qui redéfinit la cohérence programmatique

Un référentiel pédagogique sera créé, intégrant les nouvelles technologies et les procédures établies. Cela représente un pas en avant significatif dans la modernisation des méthodes d’enseignement et la préparation des étudiants aux défis du monde contemporain.

Les universités travailleront également à identifier les unités d’enseignement clés et à développer des outils d’évaluation et des guides pour la rédaction des syllabus. Ils formuleront des propositions concrètes pour encourager la mobilité des étudiants et pour élaborer des maquettes harmonisées, garantissant ainsi une uniformité entre les programmes des deux universités.

En plus, Komlan Batawila, premier Vice-président de l’Université de Lomé, a mis en exergue l’importance de l’initiative, affirmant qu’elle assure l’équivalence et la reconnaissance des diplômes et ouvre aux étudiants des horizons nouveaux en termes d’échanges académiques. De son côté, Kokou Tcharie, président de l’Université de Kara, a souligné l’importance de collaborer avec l’Université de Lomé afin d’enrichir la qualité des programmes éducatifs.

Harmonisation des Curricula : Un Précédent Gouvernemental

Il est important de rappeler que depuis le début de l’année académique 2023-2024, le gouvernement togolais a initié une harmonisation des curricula dans tous les établissements privés, instituant des examens d’État pour renforcer la qualité et l’uniformité de l’éducation.

En conclusion, cette collaboration entre les universités de Lomé et de Kara représente un tournant décisif pour l’enseignement supérieur au Togo, avec des implications profondes pour l’avenir académique et professionnel des étudiants togolais.

SAM Togo : Une nouvelle application mobile pour lutter contre la contrefaçon

Lomé, le 28 août 2024 – Une avancée majeure dans la lutte contre la contrefaçon au Togo. L’Office Togolais des Recettes (OTR) a lancé, ici, l’application mobile SAM (Solution Automatisée de Marquage), un outil innovant permettant aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits qu’ils achètent.

Disponible sur Google Play Store, SAM fonctionne de manière simple : il suffit de scanner le code présent sur le produit à l’aide de son smartphone. L’application, développée en partenariat avec la société suisse SICPA, experte en sécurisation des produits, analyse alors les données et informe l’utilisateur de l’authenticité du produit. En cas de doute, le consommateur peut signaler le produit aux autorités compétentes.

SAM: Une protection renforcée pour les consommateurs

Cette initiative s’inscrit dans une volonté gouvernementale de garantir la sécurité et la santé des consommateurs togolais. Comme l’a souligné la ministre du Commerce, Rose Kayi Mivedor, « SAM n’est pas simplement un outil technologique. Il est également la traduction concrète de l’engagement du gouvernement à garantir à chaque Togolais la sécurité, l’authenticité et la traçabilité des produits qu’ils consomment ».

En effet, la contrefaçon ne met pas seulement en danger la santé des consommateurs, elle porte également atteinte à l’économie du pays en favorisant la concurrence déloyale et en particulier les recettes fiscales.

Un dispositif complet

Le lancement de l’application SAM vient compléter un dispositif plus grand mis en place par l’OTR depuis 2020. Ce dispositif comprend notamment un marquage sécurisé des produits à la source, permettant ainsi de suivre leur parcours jusqu’au consommateur final.

Les bénéfices pour tous

Les avantages de cette nouvelle application sont multiples :

  • Protection des consommateurs : en permettant de vérifier l’authenticité des produits, SAM contribue à réduire les risques pour la santé liés à la consommation de produits contrefaits.
  • Lutte contre la contrefaçon : en rendant plus difficile la commercialisation de produits illégaux, SAM permet de protéger les entreprises légitimes et de préserver les recettes fiscales.
  • Modernisation de l’administration : l’utilisation de technologies innovantes comme l’application SAM contribue à améliorer l’efficacité et la transparence des services publics.

En bref, avec SAM, le Togo franchit une nouvelle étape dans la lutte contre la contrefaçon et affirme sa volonté de mettre en place un environnement économique sûr et transparent.

Togo : Mme Daloli Mimbouab aux commandes de la filière soja

Sokodé, le 28 août 2024 – Un nouveau chapitre s’ouvre pour la filière soja au Togo. Mme Daloli Mimbouab a été élue, le lundi 26 , à la tête de la Fédération nationale des coopératives productrices de soja (FNCPS-Togo). En effet, cette nomination intervient à l’issue d’une assemblée générale qui a salué les avancées significatives de la filière ces dernières années.

Sous l’impulsion du président sortant, Kadzakadè Komlan, en six ans, la production de soja a augmenté de sept fois, passant de 40 000 à 300 000 tonnes. En plus, cette croissance remarquable est le fruit d’une organisation renforcée de la filière, avec la création d’unions communales et régionales.

La nouvelle présidente, Mme Daloli Mimbouab, a exprimé sa gratitude pour la confiance placée en elle et s’est engagée à poursuivre sur cette lancée. Elle a souligné l’importance d’une collaboration étroite avec tous les acteurs de la filière, notamment les transformateurs et les exportateurs.

Une administration sous surveillance pour le soja

Par ailleurs, le nouveau conseil d’administration bénéficiera de l’appui d’un comité de surveillance composé de trois individus, placés sous la direction de Monsieur Tibé Bassinani.

M. Malou Djabab, représentant du Conseil interprofessionnel de la filière soja du Togo, exprime son optimisme quant à l’application de la stratégie de revitalisation. Il envisage des retombées positives pour les trois groupes principaux concernés par le conseil : les agriculteurs, les transformateurs et les commerçants exportateurs. Cette initiative vise à stimuler la croissance et le succès de la filière soja dans la région.

Un secteur porteur pour l’économie togolaise

Le soja est une culture stratégique pour le Togo. Le gouvernement, conscient de son potentiel, multiplie les initiatives pour soutenir les producteurs. Le directeur de l’Entrepreneuriat et du financement agricole  (DEFA), Ganda Ferdinand  a rappelé lors de l’assemblée générale les mesures mises en œuvre pour développer cette filière prometteuse.

La signature d’une convention entre la FNCPS-Togo et l’Association togolaise des transformateurs de soja vient renforcer les liens entre les producteurs et les industriels. Cet accord vise à garantir un approvisionnement régulier en soja pour les unités de transformation, tout en assurant un prix équitable aux producteurs.

Les défis à relever

Si les résultats sont encourageants, de nombreux défis restent à relever. La nouvelle équipe dirigeante devra notamment s’attaquer aux questions de la qualité des semences, de l’accès au crédit et de la commercialisation des produits.

En bref, Avec Mme Daloli Mimbouab à sa tête, la filière soja togolaise semble bien partie pour poursuivre sa croissance et contribuer au développement économique du pays.

Adjido et Zongo illuminant leur avenir : La Commune des Lacs 1 fait peau neuve

Adjido, le 27 août 2024 –Un nouveau chapitre s’écrit pour les habitants d’Adjido et de Zongo. Le 23 août 2024 restera gravé dans la mémoire collective car c’est la journée où la Commune des Lacs 1 a inauguré, la rue Sacré-Cœur, offrant ainsi une nouvelle voie de circulation aux rivières. Mais ce n’est pas tout : l’installation de nouveaux luminaires a transformé les nuits de Zongo, apportant sécurité et sérénité aux habitants.

La Commune des Lacs 1 se modernise : inauguration d'une nouvelle rue à Adjido et illumination de Zongo pour améliorer la mobilité Une mobilité facilitée et une sécurité renforcée dans la Commune des Lacs 1

La cérémonie d’inauguration, empreinte de solennité, a non seulement mis en lumière l’engagement des autorités locales pour améliorer la connectivité régionale, mais a également symbolisé leur détermination à promouvoir le progrès au sein de la communauté.

Dans le même élan, l’installation de nouveaux luminaires le long de 800 mètres, du carrefour de la préfecture à Glidji, a apporté une amélioration tangible à la sécurité routière et au bien-être des résidents. Ces lumières, qui percent désormais l’obscurité nocturne, garantissent des trajets plus sûrs et contribuent à une meilleure qualité de vie pour les habitants de Zongo.

Un investissement pour l’avenir

Ces projets d’envergure, réalisés sous l’impulsion de M. LAWSON Latévi Agbo, secrétaire général de la préfecture des Lacs, agissant au nom du préfet et de Me Alexis Coffi AQUEREBURU, Maire de la commune des Lacs 1, s’inscrivent dans une dynamique de développement durable .

« Ces infrastructures sont essentielles pour le développement économique et social de notre commune », a déclaré M. LAWSON lors de son allocution. « Elles améliorent la qualité de vie de nos concitoyens et renforcent l’attractivité de notre territoire ».

La Commune des Lacs 1 se modernise : inauguration d'une nouvelle rue à Adjido et illumination de Zongo pour améliorer la mobilité Une communauté qui s’éclaire

Au-delà de l’aspect technique, c’est l’ensemble de la communauté qui se réjouit de ces améliorations. Les habitants d’Adjido et de Zongo voient en ces réalisations un signe fort de l’engagement des autorités locales à améliorer leur quotidien.

En somme, cet investissement dans des infrastructures durables et avantageuses pour la collectivité témoigne de la volonté ferme des autorités de Lacs 1 d’optimiser les conditions de vie de leurs administrés. Ces initiatives, qui s’inscrivent également dans une vision à long terme, sont la preuve concrète de l’ambition des dirigeants locaux de bâtir un avenir prospère pour tous les résidents de la commune.