Jeunesse Togolaise : Myriam Dossou-d’Almeida lance un vibrant appel à l’action

Lomé, 22 aout 2024 –Dans un message émouvant et inspirant, Myriam Dossou-d’Almeida, l’ex-Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo, s’est adressée à la jeunesse de son pays avec un sentiment de fierté et de reconnaissance envers Dieu.

Elle a exprimé sa profonde gratitude envers le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbe, pour lui avoir donné l’opportunité de contribuer à l’action gouvernementale et pour les responsabilités qu’elle a assumées au sein de l’Assemblée nationale.

Vers un avenir humaniste : Myriam Dossou-d’Almeida galvanise la jeunesse togolaise pour construire le changement

Mme Dossou-d’Almeida a souligné que l’histoire héroïque du Togo se poursuivra dans une dynamique d’épanouissement et de responsabilité partagée, et a mis en avant les liens solides et éternels construits non pas en métal ou en béton, mais sur l’humanisme, une matière qui ne s’érode ni ne s’use avec le temps.

Elle a encouragé la jeunesse togolaise à saisir les opportunités offertes par les changements dans leur environnement pour s’engager davantage et se transformer positivement afin de relever les défis contemporains tels que la paix, la sécurité, la digitalisation, la santé mentale et physique, ainsi que la culture de valeurs citoyennes et sociales. Ex-ministre  a insisté sur l’importance de canaliser l’énergie positive et productive pour exister pleinement, avertissant que l’ignorer pourrait mener à l’inaction et à l’effacement.

Myriam Dossou-d’Almeida a rappelé que l’obtention de résultats différents nécessite de changer notre manière d’agir, et que ce changement commence individuellement pour le bien collectif. Elle a appelé à développer un sentiment d’appartenance à la nation togolaise et a souligné la responsabilité partagée de créer un avenir meilleur pour tous, indépendamment de la position de chacun.

En somme, ce discours marque un appel à l’action pour la jeunesse togolaise, les incitant à être les acteurs du changement et à prendre part activement à la construction de leur pays sous la 5e République.

Togo : Natchaba, un nouveau souffle pour l’enseignement supérieur

Lomé, le 22 aout 2024- Dans un élan de renouveau et d’engagement, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche du Togo, Kanka-Malik Natchaba, a pris la relève d’Ihou WATEBA.

Dans une récente déclaration publiée sur son compte X, Natchaba a exprimé sa reconnaissance sincère envers le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, pour l’honneur qu’il a reçu grâce à cette importante nomination au sein du nouveau gouvernement. Il a également rendu hommage au travail accompli par son prédécesseur, saluant les progrès réalisés dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche sous sa direction.

Natchaba Appelle à l’Innovation et à la Continuité dans l’Éducation Togolaise

En plus, Natchaba a souligné l’importance de la continuité et de l’innovation, affirmant son désir de s’appuyer sur les fondations solides établies par WATEBA. Il a mis en avant sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les équipes du ministère pour répondre efficacement aux attentes des acteurs du secteur. Cette transition marque un moment crucial pour l’enseignement supérieur et la recherche au Togo, secteurs clés pour le développement et l’avenir du pays.

Kanka-Malik Natchaba, le nouveau Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, exprime sa gratitude et son engagementMobilisation Générale pour l’Avenir de l’Éducation au Togo 

L’implication des équipes sera déterminante pour relever les défis à venir et pour assurer la mise en œuvre de politiques éducatives innovantes. Natchaba a appelé à une mobilisation générale pour que, collectivement, les objectifs ambitieux fixés pour l’éducation et la recherche puissent être atteints. Avec une vision claire et un leadership déterminé, le nouveau ministre aspire à transformer le paysage éducatif togolais et à le propulser sur la scène internationale.

Natchaba insiste sur la qualité et l’innovation dans le domaine de l’éducation.

Le principal objectif sera d’améliorer la qualité de l’enseignement, de promouvoir la recherche scientifique et de renforcer les capacités institutionnelles. Natchaba envisage une ère de prospérité où l’enseignement supérieur et la recherche joueront un rôle prépondérant dans l’épanouissement économique et social du Togo.

En bref, son message est un appel à l’action, invitant tous les acteurs à se joindre à lui dans sa mission cruciale pour l’avenir du pays.

L’UL prend son envol avec le WIMI : un partenariat pour l’excellence

Lomé, le 22 août 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour l’Université de Lomé. L’établissement supérieur togolais a jeté les bases d’un partenariat stratégique avec le Washington International Management Institute (WIMI), une institution américaine spécialisée dans la formation professionnelle.

Cette collaboration, dont les contours ont été définis lors d’une rencontre entre Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé, et Bruno Mukendi, fondateur du WIMI, vise en effet à renforcer les compétences des cadres de l’université et à favoriser le développement. de l’enseignement supérieur au Togo.

Un partenariat gagnant-gagnant

Par ailleurs, ce partenariat permettra au WIMI de s’appuyer sur l’expertise de l’Université de Lomé, notamment dans certains domaines de recherche et d’enseignement. En retour, les cadres de l’université bénéficieront d’un accès privilégié aux formations du WIMI, leur permettant ainsi de renforcer leurs compétences en matière de gouvernance, de leadership et de management.

Une vision partagée

Cette alliance s’inscrit parfaitement dans la vision de l’Université de Lomé, qui ambitionne de devenir une université de référence en Afrique. « Ce partenariat va nous permettre de renforcer notre offre de formation et de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi », a déclaré Adama Kpodar.

Le WIMI, un acteur clé du développement

Créé en 1995, le WIMI s’est donné pour mission de soutenir les pays en développement dans leur processus de transformation. En s’associant avec l’Université de Lomé, l’institut américain contribue ainsi à renforcer le système éducatif togolais et à anciens dirigeants du pays.

En somme, ce partenariat entre l’Université de Lomé et le WIMI marque une étape importante dans le développement de l’enseignement supérieur au Togo. Il témoigne de la volonté des deux institutions de travailler ensemble pour les anciens des cadres compétents et de répondre aux défis de demain.

La famille Agba est toujours détenue au Togo

Lomé, 22 août 2024 – Au Togo, la famille de l’opposant politique Bertin Sow Agba, décédé le jeudi 18 mai 2023, se trouve toujours derrière les barreaux dans des circonstances troublantes. Dame Françoise Agba veuve de Bertin Agba, gravement malade, et ses enfants étaient rentrés à Lomé pour participer aux cérémonies de deuil. Cependant, ils ont tous été arrêtés par les services de renseignement togolais et inculpés d’un complot imaginaire contre l’État.

La famille de Bertin Agba, l'opposant défunt, a été arrêtée à Lomé sous l'accusation de conspiration fictive contre le gouvernement Arrestation et accusations

Le régime de Faure Gnassingbé les accuse d’avoir financé des attaques djihadistes au nord du Togo, une accusation d’autant plus absurde que la famille Agba est chrétienne et financièrement ruinée. Le pire dans cette affaire, c’est qu’une des personnes arrêtées détient la nationalité française. Selon la famille Agba, l’ambassade de France au Togo n’a même pas daigné fournir une assistance consulaire.

Relations diplomatiques en question

En bref, cette situation soulève des questions sur les relations diplomatiques entre la France et le Togo, surtout après la rencontre de vendredi dernier entre Emmanuel Macron et Faure Gnassingbé, où la France a salué la « richesse de sa relation » avec le régime togolais.

La famille de Bertin Agba, l'opposant défunt, a été arrêtée à Lomé sous l'accusation de conspiration fictive contre le gouvernement Qui est Bertin Sow Agba ?

Bertin Sow Agba, natif de Kouméa, mort à 54 ans, notable opposant politique et homme d’affaires, a trouvé refuge en Afrique du Sud en 2013, où il a vécu pendant une dizaine d’années. Malgré son statut de réfugié, il a continué à gérer ses affaires, ignorant qu’il restait une cible. Son décès inattendu, survenu après un repas entre amis, a fait polémique, certaines théories suggérant un acte politique, d’autres un conflit.

Un Entrepreneur prospère

Avant sa mort, Bertin Sow Agba était un entrepreneur prospère, propriétaire d’une entreprise de sécurité et possédant des biens immobiliers et des jets privés. Son parcours l’a mis en relation avec l’Emirati Abbas al Yousef, qui l’accuse d’une escroquerie massive. À la suite de ces accusations, l’Agence nationale de renseignement (ANR) a détenu Agba qui, après sa libération sous caution, a fui vers l’Afrique du Sud en 2013. Malgré un mandat d’arrêt international, il a échappé à la justice jusqu’à sa mort, entourée de mystère et de spéculations.

 

Médias togolais : Un nouveau souffle pour le pays

Lomé, 21 août 2024 – Les journalistes togolais ont été conviés à une profonde réflexion sur leur rôle dans la société lors d’un atelier organisé par le Conseil national des patrons de presse (CONAPP) en partenariat avec l’ONG sud-coréenne IYF. Au cœur des échanges : le « Mind Education », une approche visant à transformer les mentalités et à impulser un développement durable.

Changement de mentalité dans les médias:  clé de voûte du progrès 

Pour Young Sam Kim, représentant résident d’IYF au Togo, le changement de mentalité est la clé de voûte de tout progrès. « Tout ce que nous voyons est né d’une idée », at-il martelé, invitant les participants à adopter une vision plus positive et constructive. Il a cité l’exemple de la Corée du Sud, un pays qui, en quelques décennies, est passé du statut de nation pauvre à celui de puissance économique, grâce notamment à un changement de mentalité de ses citoyens.

Les participants ont appris  l’importance du langage et de la communication dans la construction d’un avenir meilleur. Les journalistes, en tant que relais d’information, ont un rôle crucial à jouer dans ce processus de transformation. Ils doivent adopter un discours positif et constructif qui inspire et mobilise les Togolais.

Germain Pouli, président du CONAPP, a salué cette initiative qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités des professionnels des médias. « Les enseignements que nous avons reçus aujourd’hui vont nous permettre d’élever le niveau de nos productions et de contribuer à l’édification d’un Togo meilleur », at-il déclaré.

Lors de l’atelier , les formateurs ont souligné l’importance d’un changement de mentalité, encourageant les participants à envisager l’avenir avec optimisme et proactivité. Ils ont également mis en exergue le rôle crucial des médias dans la transformation sociale, incitant les journalistes à user de leur influence pour soutenir le progrès au Togo. Enfin, les formateurs ont cité l’exemple remarquable de la Corée du Sud, offrant un modèle de développement et d’innovation applicable au contexte togolais.

En somme, cet atelier a été l’occasion pour les médias togolais de se doter de nouveaux outils pour contribuer au développement de leur pays. En adoptant une approche plus positive et constructive, les journalistes peuvent devenir des acteurs clés du changement.

Togo : Un gouvernement élargi et diversifié prend les rênes

Lomé, 21 aout 2024 – Dans un mouvement politique décisif, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a annoncé la formation d’un nouveau gouvernement le mardi 20 août. Cette décision, prise sur la recommandation du Premier ministre, s’aligne avec les dispositions transitoires de la Constitution récemment amendée le 6 mai 2024. Les nominations ont été faites dans un esprit de renouveau et de progrès, promettant une ère de gouvernance dynamique et réformée pour répondre aux aspirations de la nation.

La composition du nouveau gouvernement, suite aux récents remaniements, inclut des figures notables telles que:

  • Premier ministre, chef du Gouvernement : Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé
  • Ministre d’Etat, ministre des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance : Général Damehame Yark 

Au titre des Ministres au sein  gouvernement 

  • Ministre de la réforme du service public, du travail et du dialogue : Gilbert Bawara
  • Ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale : Cina Lawson 
  • Ministre de l’environnement et des ressources forestières : Katari Foli-Bazi 
  • Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière :Yawa Djigbodi Tségan 
  • Ministre de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural : Antoine Lékpa Gbégbéni
  • Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale : Rose Kayi Mivedor Sambiani 
  • Ministre des travaux publics et des infrastructures : Sani Yaya 
  • Ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur : Prof Robert Komlan Edoh Dussey 
  • Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière : Colonel Hodabalo Awate
  • Ministre de la communication, des médias, de la culture, Porte-parole du Gouvernement : Yawa Kouigan
  • Ministre des enseignements primaires et secondaires : Prof Komla Dodzi Kokoroko
  • Ministre du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes : Mazamesso Assih 
  • Ministre du désenclavement et des pistes rurales : Bouraima Kanfitine Tchede Issa 
  • Ministre de la sécurité et de la protection civile : Colonel Calixte Batossie Madjoulba 
  • Ministre de l’industrie et de la promotion des investissements :Manuella Modukpe Santos 

En qualité de Ministres

  • Ministre de l’accès aux soins et de la couverture sanitaire :Jean Marie Koffi Ewonoule Tessi 
  • Ministre de la justice et de la législation, Garde des Sceaux : Mipamb Nahm-Tchougli
  • Ministre de l’eau et de l’assainissement : Mawugno Mila Ami Aziable 
  • Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté, et des relations avec les Institutions de la République : Me Pacôme Yawovi Adjourouvi 
  • Ministre des sports et des loisirs : Lt-Colonel Lidi Bessi-Kama
  • Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche  : Kanka Malik Natchaba 
  • Ministre de l’économie et des finances : Essowè Georges Barcola 
  • Ministre de la santé et de l’hygiène publique : Prof Tiem Daré 
  • Ministre des mines et des ressources énergétiques : Robert Koffi Messan Eklo 
  • Ministre de l’aménagement et du développement des territoires : Koami Gomado 
  • Ministre de l’économie maritime et de la protection côtière : Richard Kangbeni 
  • Ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme : Prof Akossiwa Zinsou Klassou 
  • Ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage  : Isaac Tchiakpe 

Au titre des Ministres délégués au sein  gouvernement 

Ministre délégué auprès du Ministre des mines et des ressources énergétiques  

Mawussi Kakatsi 

Ministre délégué auprès du Ministre de la sécurité et de la protection civile 

Mohamed Ouro-Sama 

Ministre délégué auprès du Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale 

Prof Kossivi Hounake 

Ministre délégué auprès du Ministre du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes 

Abdul Fahd Fofana 

Au titre des Ministres rattachez à la Présidence de la République 

Pascal Akoussoulèlou Bodjona 

Kokou Edem Tengue 

Le ministère de la planification, du développement et de la coopération, et le ministère des armées sont rattachés à la Présidence de la République. 

Le ministère des transports terrestres, aériens et ferroviaires est rattaché à la Primature. 

En conclusion, le ministère du tourisme a été dissous. À sa place, un Haut-commissariat au tourisme sera établi pour continuer à développer et à promouvoir le secteur touristique.

Togo : Une nouvelle ère de réformes transforme le Gouvernement

Lomé, 21 août 2024- Dans un élan de renouveau politique, le Togo s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire avec la nomination d’une équipe gouvernementale fraîchement constituée. Après une période transitoire consacrée à la gestion des affaires courantes, le pays accueille avec enthousiasme l’annonce officielle d’un exécutif innovant. Sous la houlette de Victoire Dogbé, nommée par décret présidentiel le 20 août 2024 , cette nouvelle garde promet de dynamiser l’administration togolaise et d’insuffler un vent de changement.

Avec une composition reflétant des avancées significatives et des orientations stratégiques audacieuses, le Togo se tient prêt à naviguer vers des horizons prometteurs, sous le regard attentif de son président, Faure Essozimna Gnassingbé. En effet, c’est une ère de transformation qui s’annonce, portée par une volonté ferme de réforme et d’innovation au service des citoyens togolais.

Renouvellement et parité au cœur du nouveau gouvernement togolais

Dans cette dynamique de renouvellement, le gouvernement de la République Togolaise a annoncé la composition de sa nouvelle équipe, marquée par une augmentation du nombre de portefeuilles ministériels et un engagement renouvelé envers la parité de genre.

Avec 35 portefeuilles, dont certains rattachés directement à la Présidence et à la Primature, cette nouvelle structure gouvernementale dépasse de deux le nombre de postes du cabinet précédent, formé en octobre 2020 et ayant connu plusieurs remaniements depuis.

Changement et continuité : Les figures du nouveau gouvernement

Le remaniement a conduit à un changement significatif avec 11 membres sortants, qui ont été remerciés pour leurs services ou appelés à d’autres fonctions honorifiques, et 13 nouveaux entrants. Ces derniers prennent les rênes de ministères clés, tels que l’économie et les finances, la santé publique, l’économie maritime, ainsi que les mines et l’énergie, sans oublier l’enseignement supérieur et la recherche, des secteurs vitaux pour le développement et l’avenir du pays.

La Force Féminine : une présence marquée dans le nouveau cabinet

La présence féminine, déjà notable dans l’ancien cabinet, se voit confortée dans cette nouvelle formation avec 10 femmes ministres, représentant près d’un tiers de l’exécutif. Ces femmes d’influence occupent ou conservent des postes de premier plan, notamment à la Primature, dans les domaines du numérique, de l’urbanisme, du commerce, du développement à la base et de l’inclusion financière, ainsi que dans l’industrie et la promotion des investissements, affirmant ainsi la volonté du gouvernement de promouvoir l’égalité des sexes et de valoriser le rôle des femmes dans la sphère politique et économique du Togo.

Restructuration gouvernementale : nouveaux ministères et redéfinition des attributions

Par ailleurs,  le nouveau  gouvernement a annoncé une série de changements structuraux, marquant ainsi une nouvelle ère dans la gestion des affaires publiques. Ces ajustements s’alignent sur les directives récentes du chef de l’État, visant à optimiser l’efficacité administrative et à répondre aux besoins évolutifs de la nation.

Innovation dans l’Administration : Création de Ministères Spécialisés

Un des changements les plus notables est la création d’un vaste ministère consacré exclusivement à la pêche, à l’élevage et à la réglementation de la transhumance, soulignant l’importance croissante de ces secteurs dans l’économie nationale. Parallèlement, le gouvernement a élevé le développement et l’aménagement du territoire ainsi que la formation professionnelle au rang de ministères à part entière, auparavant gérés comme ministères délégués. Cette décision reflète la détermination à renforcer ces secteurs essentiels pour le progrès national.

Fusion et Synergie : Vers une Gestion Plus Cohérente

L’hydraulique villageoise est désormais intégrée au ministère de l’agriculture et du développement rural, tandis que l’inclusion financière est associée au développement à la base, à la jeunesse et à l’emploi des jeunes. Cette consolidation vise à harmoniser les efforts et à maximiser l’impact des politiques publiques. De même, la culture bénéficie d’une synergie renforcée avec le ministère des médias, promettant une diffusion plus large et une valorisation accrue du patrimoine culturel.

Valorisation des Traditions : Un Nouveau Chapitre pour la Chefferie Traditionnelle

Une attention particulière est accordée à la chefferie traditionnelle et coutumière, qui se voit attribuer un rôle central au sein du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. En outre, cette initiative témoigne d’une reconnaissance de l’importance des structures traditionnelles dans la gouvernance locale et la cohésion sociale.

Tourisme : Une Nouvelle Vision Stratégique

Le ministère du tourisme, pilier historique des cabinets précédents, se transforme en Haut-commissariat. En plus, cette entité aura pour mission de dynamiser l’attractivité touristique du pays, un secteur clé pour le développement économique et l’image internationale.

Ouverture politique : Un gouvernement inclusif

Enfin, le cabinet accueille deux nouveaux ministres issus de courants politiques jusqu’alors non représentés à l’assemblée nationale, signalant une ouverture et une gouvernance plus concertée. Le Secrétaire général du Gouvernement, Christian Trimua, a souligné cette évolution comme un pont entre tradition et innovation, portée par des personnalités compétentes et dévouées au service de la nation.

En bref, les réformes entreprises par le Togo incarnent une transformation profonde, marquant un tournant décisif vers une gouvernance renouvelée. Elles symbolisent l’engagement du pays à adopter une approche plus stratégique et transparente, essentielle pour répondre aux aspirations de sa population. En harmonie avec la nouvelle constitution, ces changements sont aussi un pas en avant vers la réalisation d’un avenir où la prospérité et l’équité sont accessibles à tous les citoyens togolais.

 

José Kwassi Symenouh prend les rênes de la CCI – Togo 

Lomé, 21 août 2024 – Un nouveau chapitre s’ouvre pour la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo). Au cours d’une cérémonie officielle tenue le mardi 20 août, José Kwassi Symenouh a officiellement succédé à Nathalie Bitho en tant que dirigeant de l’institution.

Le nouveau président, élu à l’enjeu de contrôle serré, a reçu les clés de la CCI-Togo avec pour mission de représenter et défendre les intérêts du secteur privé togolais. Fort de son expérience à la tête de l’Association des grandes entreprises (AGET) et de son expertise dans le domaine des assurances, José Symenouh entend insuffler un nouveau dynamisme à la CCI-Togo.

Le programme ambitieux de José Kwassi Symenouh

José Symenouh, le nouveau président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) ambitionne, pour son mandat, de favoriser le soutien aux entreprises, la valorisation du secteur privé et le développement du tourisme d’affaires.

Dans une démarche visant à dynamiser l’économie togolaise, M. Symenouh a insisté sur l’importance de fournir des services de qualité aux entreprises pour stimuler l’innovation et la croissance. Il envisage aussi  de transformer la CCI-Togo en un pilier économique en promouvant le rôle du secteur privé dans la création d’emplois et de richesses.

Par ailleurs, en mettant en lumière les sites touristiques du Togo, il souhaite attirer plus d’investisseurs internationaux et de renforcer l’attractivité du pays sur la scène mondiale. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie globale de développement économique et social durable pour le Togo.

Un appel à l’unité

Dans son discours, le nouveau président a appelé à l’unité de tous les acteurs économiques. « Loin d’être une déclaration d’euphorie à la suite d’une élection âprement disputée, ma main tendue à nos compétiteurs est sincère. Le chantier est immense pour n’être que l’affaire du bureau », a-t-il déclaré.

De son côté, Nathalie Bitho, présidente sortante, a félicité José Symenouh et lui a souhaité plein succès dans ses nouvelles fonctions. Elle a également exhorté les membres élus de la nouvelle assemblée consulaire à travailler d’armon avec le nouveau président pour relever les défis qui attendent la CCI-Togo.

Les défis à relever

José Symenouh, face à un tournant économique crucial, il aura  la lourde tâche de relancer l’économie togolaise. Sa mission première sera de soutenir les entreprises dans leur reprise d’activité, une étape essentielle pour redynamiser le marché intérieur.

Parallèlement, il devra œuvrer à l’amélioration du climat des affaires, en simplifiant les procédures administratives et en réduisant les coûts pour les entreprises, afin de renforcer l’attractivité du Togo sur l’échiquier économique international.

Enfin, le développement des exportations sera un axe majeur, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) ayant pour mission d’accompagner les entreprises locales dans l’exploration et la conquête de nouveaux marchés à l’étranger.

Les prochaines années s’annoncent donc déterminantes pour la CCI-Togo. Sous la houlette de José Symenouh, l’institution aura un rôle clé à jouer dans le développement économique du Togo.

Togo : Un tapis rouge numérique pour les investisseurs

Lomé, 20 août 2024  – Le Togo poursuit sa dynamique de séduction pour les investisseurs. L’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF) vient de lancer une nouvelle plateforme numérique destinée à faciliter les démarches des entreprises souhaitant s’implanter au pays.

Une simplification des procédures pour un climat des affaires toujours plus attractif

En effet, ce nouvel outil, dévoilé en fin de semaine dernière, marque une étape importante dans la stratégie du gouvernement togolais pour améliorer le climat des affaires. Concrètement, il offre un espace numérique intuitif permettant aux investisseurs de :

  • Soumettre leurs projets en ligne : Plus besoin de se déplacer, toutes les démarches administratives peuvent désormais être effectuées en quelques clics.
  • Suivre l’avancement de leur dossier en temps réel : Grâce à un système de suivi personnalisé, les investisseurs sont informés à chaque étape de leur projet.
  • Bénéficier d’un accompagnement personnalisé : Des conseillers sont à disposition pour répondre à toutes les questions et apporter un soutien sur mesure.

« Cette plateforme est un véritable accélérateur pour l’investissement au Togo », se réjouit Yawo Sikpa, directeur général par intérim de l’API-ZF. « Elle nous permet d’offrir aux investisseurs un service de qualité, rapide et transparent. « 

Un écosystème favorable aux investisseurs

Par ailleurs, cette nouvelle plateforme s’inscrit dans une série de réformes engagées par le gouvernement togolais pour créer un environnement des affaires toujours plus attractif. En mars dernier, le lancement des Plateformes institutionnelles régionales de promotion et de facilitation des investissements (PIRPFI) avait déjà marqué une étape importante dans cette démarche.

Le Togo s’engage activement à transformer son climat économique en facilitant l’accès aux informations et en simplifiant les procédures administratives. Ces mesures stratégiques visent à attirer des investissements étrangers dans des domaines vitaux tels que l’industrie, l’agriculture et les services, créant ainsi des opportunités d’emploi significatives. L’objectif ultime est d’accélérer le développement économique du pays, positionnant le Togo comme un centre économique influent en Afrique de l’Ouest.

Le Togo, une destination d’investissement en plein essor

Grâce à ces réformes ambitieuses, le Togo se positionne comme une destination d’investissement de premier plan en Afrique. Le pays bénéficie d’une stabilité politique, d’une main-d’œuvre qualifiée et d’une position géographique.

En bref, avec cette nouvelle plateforme numérique, le Togo confirme sa volonté de devenir un modèle de développement économique en Afrique.

Le Togo s’apprête à marquer le 9ème sommet du FOCAC

Lomé le 20 août 2024 – Le Togo se prépare activement à participer à la 9ème édition du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), qui se tiendra du 4 au 6 septembre prochain à Pékin. L’ambassadeur de Chine au Togo, Chao Weidong, a annoncé cela lors d’une réunion avec les médias.

Placé sous le thème de la « promotion de la modernisation, et la construction d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau », ce sommet s’annonce comme un événement majeur pour les relations entre la Chine et l’Afrique. Durant trois jours, les dirigeants des deux continents vont explorer de nouvelles voies de coopération, notamment dans les domaines de l’économie, du commerce, de l’investissement et des infrastructures.

Le Togo, un acteur clé pour le FOCAC

À l’aube du sommet du FOCAC, le Togo se positionne comme un acteur clé dans le renforcement des liens sino-africains. L’ambassadeur de Chine a récemment mis en exergue l’engagement du Togo dans les forums internationaux, soulignant son rôle dans la promotion d’une coopération multidimensionnelle.

Ce sommet suscite de grandes attentes, notamment dans l’approfondissement des investissements chinois en Afrique, avec une attention particulière portée aux infrastructures, à l’énergie, à l’agriculture et aux technologies.

Par ailleurs, une impulsion significative est attendue pour dynamiser le commerce bilatéral et diversifier les échanges, tout en consolidant les chaînes de valeur entre les deux régions. Un autre point d’intérêt majeur sera le transfert de technologies, la Chine s’apprêtant à partager son expertise pour catalyser le développement industriel africain.

Enfin, la coopération dans le domaine de la santé est plus que jamais prioritaire, la récente pandémie ayant révélé la nécessité de systèmes de santé robustes sur le continent africain.

Des préparatifs avancés

L’ambassadeur de Chine a indiqué que les préparatifs pour ce sommet étaient en bonne voie. Le Président de la République a d’ailleurs reçu l’ambassadeur pour faire le point sur la participation du Togo à cet événement.

Ce sommet du FOCAC s’inscrit dans un contexte marqué par une montée en puissance de la Chine sur la scène internationale et par une volonté accumulée de l’Afrique de diversifier ses partenariats. Le Togo, en participant activement à ces discussions, entend saisir les opportunités offertes par cette nouvelle dynamique pour accélérer son développement économique et social.