Les lauréats togolais à l’école du numérique nigérian

Dans le cadre de la promotion de l’innovation numérique au Togo, une délégation de lauréats du Togo Digital Award 3 s’est envolée pour le Nigeria du 8 au 14 septembre. En effet, cette initiative, soutenue par le ministère de l’Économie Numérique et l’Agence Togo Digital avec l’appui de la GIZ Togo, vise à immerger les jeunes talents togolais dans l’écosystème numérique dynamique du pays voisin.

Durant leur séjour, les lauréats auront l’opportunité de visiter des acteurs majeurs de la tech nigériane tels que le DTC Lagos, le Co-creation Hub (CcHub), la Tony Elumelu Foundation, le Google Developers Space for Africa et le géant Microsoft. Ces visites leur permettront également de découvrir des infrastructures numériques de pointe, de rencontrer des entrepreneurs et des investisseurs, et de nouer de précieux contacts.

Les lauréats du Togo Digital Award participent à la découverte de l'écosystème numérique nigérian pour renforcer leurs compétences Par ailleurs, cette immersion au cœur de l’écosystème numérique nigérian est une étape clé dans la mise en œuvre du programme 8 de la Stratégie Togo Digital 2025, qui vise à développer un écosystème d’innovation et à promouvoir les talents numériques au Togo. En s’inspirant des réussites nigérianes, les lauréats togolais pourront aussi  posséder de nouvelles compétences, élargir leur réseau et renforcer leur projet entrepreneurial.

Ce séjour au Nigeria marque une étape cruciale dans le parcours des lauréats du Togo Digital Award. En s’imprégnant de l’expérience nigériane, ils reviendront au Togo avec un bagage enrichi, prêts à contribuer activement au développement de l’écosystème numérique de leur pays. Cette immersion est un investissement pour l’avenir, un gage de succès pour les startups togolaises et une source d’inspiration pour toute une génération de jeunes entrepreneurs. Comment pourront-ils répliquer les succès nigérians dans leur propre contexte ? Les réponses à ces questions façonneront l’avenir du numérique au Togo et dans la région.

Le ministre Tchin DARRE passe la santé aux rayons X

Lomé, le 11 septembre 2024 – Dans le souci d’améliorer la qualité des soins offerts aux populations, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le professeur Tchin DARRE, a effectué une tournée de prise de contact dans les régions Centrale et des Plateaux les 09 et 10 septembre derniers.

Qualité des soins : le ministre Tchin DARRE en appelle à l’engagement

Au cours de cette visite, le ministre a sillonné plusieurs centres de santé, notamment des hôpitaux, afin d’évaluer les conditions de travail des agents de santé et la qualité des services rendus aux patients. Ces échanges ont été l’occasion pour le professeur Tchin DARRE de rappeler l’importance de l’accueil chaleureux des patients, du respect de l’équité, de l’éthique et de la déontologie dans l’exercice de la profession médicale. Ces visites ont également permis d’identifier les besoins spécifiques de chaque région et de planifier des améliorations ciblées.

Le ministre Tchin DARRE en tournée dans les régions Centrale et des Plateaux : un plaidoyer pour un meilleur accueil des patientsUn moment clé de cette tournée a été les échanges fructueux entre le ministre et les agents de santé. Le Professeur DARRE a dialogué avec eux sur l’importance cruciale de leur rôle et les responsabilités inhérentes à leurs fonctions. « L’accueil dans nos centres de santé est la première impression que retiennent nos patients », a souligné le ministre. Il a insisté sur la nécessité de créer un environnement accueillant et rassurant pour tous, afin de renforcer la confiance entre les professionnels de santé et les populations.

Par ailleurs, le professeur Tchin DARRE a également évoqué l’importance de l’équité dans l’accès aux soins, rappelant que tous les citoyens, quel que soit leur statut social, doivent bénéficier des mêmes droits en matière de santé.

Cette tournée du ministre de la santé s’inscrit dans une dynamique de renforcement du système de santé au Togo. Elle témoigne de la volonté du gouvernement d’améliorer les conditions de travail des agents de santé et de garantir une prise en charge de qualité pour tous les citoyens.

Plus de 45 000 candidats au CFA au Togo : un pari sur l’avenir

Lomé, le 11 septembre 2024 – L’avenir professionnel de milliers de Togolais se joue en ce moment. Plus de 45.772 candidats, dont une majorité de femmes, sont présentés aux examens du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA). Un record qui témoigne de l’attractivité de la formation professionnelle au Togo.

Les examens du CFA au Togo

Les centres d’examen sont en effervescence. Répartis en 57 spécialités diverses, allant de la couture à la mécanique, en passant par la coiffure, ces candidats représentent l’avenir de l’artisanat et des métiers spécialisés dans le pays. Armés de leurs outils et de leurs connaissances, des milliers de jeunes tentent ainsi de décrocher le précieux sésame qui leur ouvrira les portes du monde du travail.

Par ailleurs, cette mobilisation massive est le fruit d’une politique volontariste du gouvernement togolais qui a fait de la formation professionnelle l’une de ses priorités. Les ministres de l’Apprentissage, Issac Tchiakpé, et de l’Artisanat, Mme Kayi Mivedor-Sambiani, ont d’ailleurs tenu à se rendre sur le terrain pour encourager les candidats et s’assurer du bon déroulement des épreuves. Leur présence au lycée technique Adidogomé, au lycée Agoè et au centre de la Société générale des moulins du Togo (SGMT) en  témoigne.

« Nous voulons former suffisamment de jeunes qualifiée, capable de saisir les opportunités qui se présentent », a déclaré le ministre Tchiakpé. Une ambition qui répond à un enjeu majeur : lutter contre le chômage et favoriser le développement économique du pays.

Pour la ministre Mivedor-Sambiani, cette forte participation est le signe d’une prise de conscience collective : « Les jeunes Togolais ont compris que la formation professionnelle est un véritable tremplin vers l’emploi ». La ministre a également  exprimé sa satisfaction quant aux conditions de démarrage des examens, reflétant l’efficacité du dispositif mis en place par le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

En bref, Ces examens du CFA marquent un tournant pour le Togo. En misant sur la formation professionnelle, le pays investit dans son avenir. Les jeunes diplômés seront les artisans de ce développement, apportant leurs compétences et leur dynamisme à l’économie nationale.

Le Togo s’apprête à accueillir le 9ème Congrès panafricain

Lomé, le 10 septembre 2024 – Le Togo se prépare à accueillir un événement historique : le 9ème Congrès panafricain. Prévu du 29 octobre au 2 novembre, ce rassemblement continental réunira des chefs d’État, des personnalités politiques, des intellectuels, des acteurs de la société civile et des représentants de la diaspora africaine.

Un renouveau du panafricanisme

Placé sous le thème du « renouveau du panafricanisme et de la place du continent dans la gouvernance mondiale », ce congrès vise à relancer la dynamique panafricaine et à définir les grandes orientations pour l’avenir du continent. En plus, les participants auront l’occasion de débattre de sujets d’actualité tels que l’intégration régionale, le développement économique, la gouvernance démocratique et la place de l’Afrique dans les relations internationales.

« Nous devons nous mettre au travail pour transformer nos idées, les idées de nos pères fondateurs, en une réalité pour le bien de nos populations africaines », a déclaré le ministre togolais des Affaires étrangères, soulignant ainsi l’enjeu de ce rendez-vous. .

Une mobilisation continentale

Par ailleurs, pour préparer cet important événement, les organisateurs ont tenu cinq conférences préparatoires dans diverses régions d’Afrique. En plus, ils ont consacré une rencontre spéciale à la diaspora afro-descendante au Brésil.  Ces consultations ont permis ainsi de recueillir les contributions de tous les acteurs de la société civile et de définir les grandes lignes des discussions qui auront lieu à Lomé.

Les attentes sont élevées pour ce 9ème Congrès panafricain

Le 9ème Congrès panafricain suscite de grandes attentes. Les participants espèrent qu’il permettra aussi de :

  • Renforcer l’unité africaine : En favorisant le dialogue et la coopération entre les États africains.
  • Définir une vision commune pour l’avenir du continent : En élaborant des stratégies pour surmonter les défis auxquels l’Afrique fait face.
  • Renforcer la voix de l’Afrique sur la scène internationale : En permettant aux Africains de parler d’une seule voix sur les grands enjeux mondiaux.

Le Togo, terre d’accueil

En accueillant ce congrès, le Togo confirme son engagement en faveur de l’intégration africaine et de la coopération Sud-Sud. Ce choix est également une reconnaissance du rôle que joue le pays dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique.

Le Togo se prépare à accueillir un événement historique : le 9ème Congrès panafricain. Les inscriptions sont désormais ouvertes. Ne nous abstenons pas de cette occasion unique de contribuer à l’avenir de notre continent. Pour vous inscrire et en savoir plus, rendez-vous sur ce lien.

Togo : La rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce sous le signe de la modernisation

Lomé, le 10 septembre 2024 – Le Togo a entamé, ce lundi 9 septembre, la rentrée pédagogique de tous les personnels d’encadrement scolaire. En effet, cette tradition, instaurée depuis 2020, vise à préparer au mieux le démarrage de l’année scolaire et à assurer une continuité pédagogique.

Une semaine consacrée à la formation et à l’innovation

Pendant une semaine, enseignants, inspecteurs et conseillers pédagogiques vont suivre des formations intensives sur les dernières méthodes pédagogiques et les nouveaux outils numériques. En plus,  l’objectif est de doter les enseignants des compétences nécessaires pour faire face aux défis de l’éducation moderne et d’améliorer la qualité de l’enseignement.

« Il s’agit de rappeler aux collègues la mission essentielle de l’enseignant et de les outiller pour réussir cette mission », a souligné Esso Assiah, inspecteur des enseignements préscolaires et primaires.

Les priorités du ministère pour cette année

Dans une note envoyée régulièrement aux responsables éducatifs, le ministre Dodzi Kokoroko a fixé les grandes orientations pour l’année scolaire 2024-2025. Au cœur de ces orientations : la poursuite de la modernisation du système éducatif.

« Les actions entamées pour une école moderne se poursuivront », a-t-il affirmé. Le ministre a également insisté sur l’importance d’un engagement collectif de tous les acteurs de l’éducation pour atteindre les objectifs fixés.

Les enjeux de cette rentrée scolaire

Par ailleurs, Cette rentrée scolaire s’inscrit dans un contexte marqué par les avancées technologiques et les nouveaux défis de l’éducation. Les enseignants sont appelés à s’adapter à ces changements et à proposer des enseignements plus dynamiques et plus adaptés aux besoins des élèves.

Parmi les enjeux de cette année, on peut citer :

  • La généralisation des outils numériques : Les tablettes, les vidéoprojecteurs et les logiciels éducatifs sont de plus en plus présents dans les classes.
  • Le développement des compétences clés : Les élèves doivent posséder des compétences telles que la créativité, la collaboration et la résolution de problèmes.
  • La lutte contre l’illettrisme et le décrochage scolaire : Des programmes spécifiques seront mis en place pour accompagner les élèves en difficulté.

En conclusion, cette rentrée pédagogique marque une nouvelle étape dans la modernisation du système éducatif togolais. En dotant les enseignants des outils et des compétences nécessaires, le gouvernement vise à améliorer la qualité de l’enseignement et à offrir aux élèves les meilleures chances de réussite.

Togo : Les TPME prêtes à conquérir l’Afrique

Lomé, le 10 septembre 2024 – Dans un contexte de mondialisation croissante, les petites et moyennes entreprises (TPME) togolaises sont appelées à relever de nouveaux défis. Pour les aider à gagner en compétitivité et à s’imposer sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux, le gouvernement togolais, en partenariat avec la GIZ, a lancé une série de formations spécifiques.

Des enjeux majeurs pour les TPME

Avec l’ouverture de l’économie togolaise et l’émergence de nouvelles zones de libre-échange comme la ZLECAf, la concurrence s’intensifie considérablement. Les TPME, souvent fragilisés par leur taille, doivent faire face à des défis importants :

  • Maîtriser les règles du commerce international : Les normes, les réglementations et les procédures douanières peuvent être complexes et évolutives.
  • Négocier efficacement les contrats : Les contrats commerciaux internationaux comportent des clauses spécifiques qu’il est essentiel de comprendre et de maîtriser.
  • S’adapter aux exigences des marchés : Les attentes des clients et les tendances du marché évoluent rapidement.

Les TPME togolaises sont formées pour mieux négocier leurs contrats et conquérir les marchés internationaux grâce à la ZLECAf.Une formation sur mesure pour répondre aux besoins des TPME

Dans le but d’améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises (TPME) au Togo, le Ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale a lancé une initiative de formation.

La formation, qui a débuté le lundi 9 septembre 2024, se déroule sur cinq jours dans la salle de conférence principale du ministère. L’atelier comprend des discussions pratiques sur la négociation de contrats commerciaux, l’utilisation des incoterms pour accéder aux marchés à l’échelle nationale, régionale et internationale, ainsi que sur les droits et obligations des partenaires commerciaux potentiels dans les échanges nationaux et internationaux.

Les objectifs de cette formation 

Par ailleurs, cette formation vise à éclairer les participants sur l’importance des contrats internationaux et à leur fournir des méthodes pour identifier et négocier les clauses cruciales. Elle a pour but de déterminer les principes juridiques qui régissent la création de contrats commerciaux, tant au niveau national qu’international, et de proposer des stratégies pour gérer et prévenir les conflits après la signature des contrats.

Monsieur Comlan Nomadoli YAKPEY, Secrétaire Général, a présidé la cérémonie d’ouverture en tant que représentant de Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale. Cette cérémonie s’est déroulée également en présence des représentants de la GIZ, des cadres de l’administration publique et des représentants du secteur privé.

Il a souligné le rôle crucial des TPME et du secteur privé dans l’économie togolaise, notamment dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) et de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Ces initiatives visent à induire une transformation structurelle de l’économie togolaise vers une croissance robuste, durable, résiliente, inclusive et génératrice d’emplois.

En plus, Il a insisté sur la nécessité pour les responsables des TPME d’avoir les outils et compétences essentiels pour demeurer compétitifs et réussir dans leurs négociations commerciales, afin de conquérir des parts de marché.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’amélioration de la compétitivité du secteur privé au Togo (ProComp), un programme soutenu par la coopération allemande GIZ.

L’Université de Lomé forme les futurs négociateurs africains

Lomé, le 10 septembre 2024 – L’Université de Lomé s’affirme une fois de plus comme un pôle d’excellence en matière de commerce international. En accueillant pour la deuxième fois consécutive le Cours Régional de Politique Commerciale (CRPC) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’établissement togolais confirme son rôle de leader dans la formation des futurs décideurs économiques de la région.

Un programme intensif pour une meilleure compréhension du commerce mondial

Du 9 septembre au 1er novembre, 24 participants issus de 15 pays africains bénéficieront d’un programme intensif conçu pour approfondir leurs connaissances des règles et enjeux du commerce international. Au cœur des échanges : les accords de l’OMC, le contexte spécifique de l’Afrique et les liens entre commerce et développement.

« Cette nouvelle session du CRPC est une formidable opportunité pour les pays africains de renforcer leurs capacités en matière de négociation commerciale », explique le président de l’université Professeur Adama Mawulé KPODAR. « L’Université de Lomé, avec son expertise et ses infrastructures, offre un cadre idéal pour ces échanges. »

L’Université de Lomé, un acteur clé de la formation en Afrique

Le choix de l’Université de Lomé pour accueillir ce cours n’est pas un hasard. en effet, l’établissement a su convaincre l’OMC par la qualité de ses formations, la compétence de ses enseignants-chercheurs et son engagement en faveur de l’intégration économique régionale.

« Nous sommes fiers de contribuer à la formation de futurs négociateurs commerciaux qui joueront un rôle clé dans le développement de nos économies », souligne le président . « Cette initiative s’inscrit pleinement dans notre volonté de faire de l’Université de Lomé un acteur majeur de l’intégration économique de l’Afrique. »

Des enjeux majeurs au cœur des débats

Pendant cette période de deux mois, les participants bénéficieront de formations détaillées qui leur permettront d’analyser et de méditer sur les mécanismes du système de commerce multilatéral. Ils pourront aussi acquérir des compétences cruciales pour la création de politiques commerciales et la gestion de négociations commerciales, tout cela en bénéficiant de l’accompagnement d’experts de l’Organisation Mondiale du Commerce, de représentants d’organisations régionales, ainsi que d’un corps professoral de l’Université de Lomé.

Un rendez-vous incontournable pour les acteurs économiques africains

Cette nouvelle session du CRPC est un événement majeur pour l’Afrique. Elle permettra aux participants de développer un réseau professionnel solide, de partager leurs expériences et de trouver des solutions concrètes aux défis auxquels font face leurs pays.

      En bref ,   l’Université de Lomé renforce son engagement envers l’excellence éducative en offrant un cadre propice à l’échange de connaissances et d’expériences. Ouverte à la collaboration intersectorielle, elle convie aussi  médias, institutions académiques et organisations à participer à cet événement qui s’annonce comme un carrefour d’enrichissement mutuel et de partage de savoir. Cette initiative souligne la volonté de l’université de tisser des liens étroits avec la communauté tout en favorisant un environnement propice à l’innovation pédagogique.

Togo : L’Université de Lomé et l’Université de Kara s’unissent

Lomé, le 10 septembre  2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour les étudiants togolais. Les universités de Lomé et de Kara ont franchi une étape décisive dans leur collaboration en harmonisant leurs cursus et en ouvrant la voie à une mobilité étudiante plus fluide.

Réunis pendant trois jours, les experts des deux établissements ont travaillé d’arrache-pied pour élaborer un cadre commun. Les résultats de ces travaux sont prometteurs : un manuel de procédures LMD  unique, une cartographie détaillée des formations et, de surcroît, des critères d’harmonisation précis. En plus les experts ont  établit les modèles de syllabus et de maquettes des formations cohérents , simplifiée la procédure d’accréditation , validé le principe de mutualisation des compétences … Autant d’éléments qui vont indubitablement faciliter la reconnaissance mutuelle des acquis et permettre aux étudiants de circuler librement entre les deux universités.

« Cette harmonisation est un véritable tournant pour nos établissements », se réjouit le Professeur Kokou Tchariè, président de l’Université de Kara. « Nous avons posé les fondements d’une coopération renforcée qui bénéficiera à tous nos étudiants. »

Pour le Professeur Adama Mawulé Kpodar, président de l’Université de Lomé, cette initiative s’inscrit pleinement dans la politique du gouvernement en matière d’enseignement supérieur. « En facilitant la mobilité, nous offrons à nos étudiants de nouvelles perspectives et nous renforçons l’attractivité de notre système universitaire. »

Les universités de Lomé et de Kara franchissent une nouvelle étape en harmonisant leurs cursus et en facilitant la mobilité étudiante Des avancées concrètes les Universités de Lomé et de Kara

Parmi les avancées majeures de ces travaux, il est louable de parler de ceux ci  :

  • L’harmonisation des programmes: Les cursus des deux universités seront désormais plus alignés, facilitant ainsi les équivalences et les poursuites d’études.
  • La simplification des procédures administratives : Les étudiants pourront également s’inscrire et suivre leurs cours plus facilement dans l’une ou l’autre université.
  • La création d’un cadre juridique solide : Un projet de texte interuniversitaire est en cours de finalisation pour réglementer la mobilité étudiante.

Les étudiants, premiers bénéficiaires

En outre , cette nouvelle dynamique est une nouvelle excellente pour les étudiants, qui pourront bénéficier d’une plus grande diversité de formations et d’un environnement d’apprentissage enrichi. « C’est une opportunité unique de découvrir d’autres horizons et de développer de nouvelles compétences », souligne un étudiant de l’Université de Lomé.

Et pour l’avenir ?

Les deux universités entendent poursuivre leurs efforts pour renforcer leur coopération. À terme, elles envisagent aussi de développer des programmes de double diplôme et de créer un véritable campus numérique partagé.

En bref, cette harmonisation des cursus et l’ouverture à la mobilité étudiante marquent une nouvelle étape dans l’histoire des universités togolaises.

Zafi célèbre son unité et l’environnement lors de la fête Akatézan

Togo , le 9 septembre 2024—Le village de Zafi, dans la commune Yoto 2, a vibré au rythme de sa traditionnelle fête Akatézan le dimanche 8 septembre dernier. Placée sous le thème « Natifs de Zafi, ensemble développons notre canton », cette 17ème édition a été l’occasion de célébrer l’unité et de s’engager pour l’environnement.

Par ailleurs, les autorités locales, traditionnelles et religieuses ont lancé les festivités. Un geste fort en faveur de l’environnement a marqué l’événement : ils ont planté 50 arbres sur le site de la bibliothèque cantonale. Cette initiative, portée par l’ONG « Amis de Poubelle », vise également  à lutter contre le changement climatique et à reverdir le village.

Au-delà de cet acte symbolique, la fête Akatézan propose un riche programme d’activités : des journées de salubrité, une messe d’action de grâce, des matchs de football, des campagnes d’évangélisation, une kermesse, une caravane, une conférence débat, des prestations de groupes folkloriques, des jeux ludiques, une retraite aux flambeaux et un concours de beauté.

L’appel à l’unité à Zafi

En outre, le président des ressortissants de Zafi a souligné l’importance de cette fête pour renforcer l’unité entre les filles et les fils du canton. « Cette année, nous mettons l’accent sur la réconciliation », a-t-il déclaré. Il a appelé tous les habitants à s’impliquer activement dans les activités et à œuvrer pour le développement de leur communauté.

Un engagement pour l’environnement

Les autorités locales et les partenaires ont salué cette initiative en faveur de l’environnement. « La plantation de ces arbres est un geste concret pour lutter contre le changement climatique », a déclaré Kessougbo Kodjo, président de l’ONG « Amis de Poubelle ». Il a aussi appelé la population à prendre soin de ces jeunes plants pour qu’ils grandissent et embellissent le village.

En conclusion, la fête Akatézan transcende la notion de célébration traditionnelle. Elle marque un événement significatif pour la communauté de Zafi, soulignant des principes fondamentaux tels que la solidarité, l’unité et le respect de l’environnement. La clôture de cette fête, le dimanche 15 septembre, promet d’être un moment mémorable, reflétant ainsi l’esprit et les valeurs de cette communauté unique. Cette occasion célèbre un héritage culturel et marque notre engagement commun pour un avenir durable et harmonieux.

Togo : La rentrée scolaire bat son plein

L’effervescence a gagné les établissements scolaires togolais. Lundi 9 septembre 2024, la rentrée pédagogique a officiellement débuté, marquant le coup d’envoi d’une nouvelle année scolaire. Enseignants, personnels administratifs et parents d’élèves sont mobilisés pour assurer une rentrée réussie.

Dans les écoles de Lomé, les préparatifs vont bon train. Les salles de classe sont nettoyées, les tableaux rénovés et les inscriptions se poursuivent. « Ça sent la rentrée et une joie m’anime », confie Akakpo Bruno , une élève impatiente de retrouver ses camarades.

Cette rentrée pédagogique est cruciale. Elle permet aux enseignants de finaliser leurs programmes et aux établissements de s’assurer que tout est en place pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions. « Nous voulons offrir un environnement propice à l’apprentissage », explique un directeur d’école.

Le défi financier pour les parents

Si l’enthousiasme est palpable chez les élèves, la rentrée scolaire représente également un défi financier pour de nombreux parents. « Les temps sont difficiles, mais nous faisons tout pour que nos enfants puissent étudier », confie Kodjovi Antoine, père de deux élèves. Les fournitures scolaires, les uniformes et les frais d’inscription alourdissent considérablement les budgets familiaux.

Une aubaine pour les commerçants

Pour certains, cette période est synonyme de bonnes affaires. Les vendeurs de fournitures scolaires et les couturiers voient leurs caisses se remplir. « C’est la période la plus active de l’année », se réjouit une vendeuse de cartables.

En bref, avec cette rentrée pédagogique réussie, le Togo pose les bases d’une nouvelle année scolaire. Les élèves sont impatients de retrouver leurs camarades et leurs enseignants, tandis que les autorités éducatives s’engagent à offrir un enseignement de qualité.