NanaTech : Le numérique autonomise les femmes togolaises

Lomé, le 20 septembre 2024 – Une révolution numérique s’opère au cœur des marchés togolais. Le programme NanaTech, une initiative du gouvernement soutenue par le Millennium Challenge Corporation, forme actuellement une vingtaine de femmes entrepreneures à Tsévié. L’objectif  est de les doter des outils numériques nécessaires pour booster leur activité et ainsi contribuer à leur autonomisation économique.

Pendant une semaine, ces femmes commerçantes et entrepreneures plongent dans un bain de digitalisation. Au programme : marketing en ligne, gestion financière numérique, développement de compétences managériales… De quoi leur permettre de mieux appréhender le monde numérique et d’intégrer aussi  les outils digitaux au cœur de leur entreprise.

Un élan pour l’autonomisation des femmes

En effet, cette initiative, saluée comme « révolutionnaire » par Bandékine Yendoubé, secrétaire général de la préfecture de Zio, s’inscrit pleinement dans la stratégie du Togo visant à renforcer les compétences des femmes et à accélérer sa transformation numérique. Pour Mawulolo Roger Lasmothey, conseiller technique au ministère en charge de la digitalisation, « NanaTech est un levier essentiel pour l’autonomisation économique des femmes ».

Des résultats déjà tangibles

Cette formation « NanaTech Immersion » est l’un des cinq volets de ce programme ambitieux. Le volet « Lab », qui a accompagné une cinquantaine de jeunes femmes entrepreneures dans le secteur des TIC, a déjà donné des résultats prometteurs. Une cérémonie de pitch a permis de mettre également  en avant trois projets d’entreprise particulièrement innovants.

Les femmes, actrices de leur développement

En formant les femmes à l’utilisation des outils numériques, le programme NanaTech leur donne les moyens de devenir des actrices de leur propre développement économique. En leur offrant de nouvelles compétences, il leur ouvre également de nouvelles perspectives d’emploi et d’entrepreneuriat.

Togo-Turquie : Un partenariat économique florissant

Lomé, le 20 septembre 2024 – Les relations entre le Togo et la Turquie continuent de se renforcer. C’est ce qu’a réaffirmé l’ambassadrice turque, Muteber Kılıç, lors de sa rencontre avec le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze.

Les deux personnalités ont salué la dynamique positive qui anime les relations bilatérales depuis la visite officielle du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, au Togo en 2020. Cette visite avait marqué un tournant décisif, donnant lieu à la signature de plusieurs accords bilatéraux dans des domaines aussi variés que la politique, l’économie et le commerce.

Une coopération fructueuse

Grâce à ces accords, les échanges entre les deux pays se sont intensifiés. Les hommes d’affaires togolais et turcs coopèrent de plus en plus étroitement, stimulant ainsi le commerce bilatéral. De plus, les facilités de visa accordées aux détenteurs de passeport diplomatique ont renforcé les liens entre les élites des deux pays.

Des perspectives prometteuses

L’ambassadrice turque a réitéré la volonté de son pays de renforcer encore davantage cette coopération. De nouvelles perspectives s’ouvrent ainsi pour les deux nations, notamment dans les domaines de l’investissement, de la culture et de l’éducation, de la santé et du commerce.

Par ailleurs, les deux diplomates ont aussi échangé sur l’intensification des relations parlementaires entre le Togo et la Turquie.

En résumé, les relations entre le Togo et la Turquie sont en pleine expansion, offrant de nombreuses opportunités pour les deux pays. En renforçant leurs liens, le Togo et la Turquie peuvent non seulement stimuler leur développement économique mais également contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région. « Quelles seront les prochaines étapes de ce partenariat ? L’avenir nous le dira. »

Adétikopé : Le Port sec entre dans l’ère du numérique

Lomé, 19 septembre 2024 – Le Port sec d’Adétikopé, véritable poumon logistique de l’Afrique de l’Ouest, vient de franchiser un nouveau cap dans sa modernisation. Grâce à une plateforme numérique innovante, lancée en juin dernier, le suivi des marchandises et la gestion des opérations sont désormais optimisées, promettant un gain de temps et d’efficacité considérable pour les entreprises.

Un suivi en temps réel pour une meilleure visibilité

Finis les tracas liés au suivi des conteneurs ! La nouvelle plateforme numérique permet aux utilisateurs de suivre en direct le parcours de leurs marchandises, depuis leur arrivée au Port de Lomé jusqu’à leur destination finale au Port sec. Cette transparence inédite est une véritable révolution pour les acteurs de la logistique, qui peuvent ainsi mieux planifier leurs opérations et réduire les coûts.

Des services simplifiés et sécurisés

La plateforme offre également de nombreux autres services, tels que la facturation en ligne, la gestion des stocks et l’émission des bons de livraison. Le partenariat avec Ecobank permet par ailleurs de sécuriser les transactions financières, offrant ainsi une solution complète et intégrée aux entreprises.

Un levier pour le développement économique régional

En optimisant ses opérations et en offrant des services de qualité, le Port sec d’Adétikopé se positionne comme un acteur clé du développement économique de la région. En facilitant les échanges commerciaux, il contribue à renforcer l’attractivité de l’Afrique de l’Ouest pour les investisseurs.

Avec cette nouvelle plateforme numérique, le Port sec d’Adétikopé s’affirme comme un véritable hub logistique de nouvelle génération, répondant aux enjeux de la mondialisation et aux attentes des entreprises.

Les États-Unis renforcent leur soutien à la société civile togolaise

Lomé, 19 septembre 2024 – Les États-Unis viennent d’injecter une nouvelle dynamique dans le développement socio-économique du Togo. Vingt-quatre organismes de la société civile ont été sélectionnés pour bénéficier de subventions américaines, totalisant plus de 2,5 millions de francs CFA.

Cette initiative, fruit de plusieurs programmes américains, vise à autonomiser les communautés, prévenir l’extrémisme violent et renforcer la démocratie. Grâce à ces financements, des projets d’envergure vont voir le jour dans les domaines de l’agriculture, de l’eau potable, de la bonne gouvernance et de l’inclusion sociale.

Les États-Unis injectent plus de 2,5 millions pour soutenir des projets de développement en faveur de la société civile togolaise.Un coup de pouce pour les communautés rurales

Le Fonds de l’Ambassadeur pour la Résilience, doté de 300 mille dollars, bénéficiera à seize coopératives rurales issues des régions des Savanes, de la Kara et Centrale. Lancé en 2023, ce fonds a pour objectif de prévenir l’enrôlement de jeunes hommes et femmes vulnérables dans des organisations extrémistes violentes, en renforçant la résilience communautaire et la cohésion sociale.

Les États-Unis injectent plus de 2,5 millions pour soutenir des projets de développement en faveur de la société civile togolaise.Une démocratie renforcée par la société civile

Par ailleurs, le Fonds Régional pour la Démocratie en Afrique, d’une valeur 500 mille dollars  va soutenir trois organisations non gouvernementales dans leurs efforts pour promouvoir la participation citoyenne et renforcer les institutions démocratiques. Ces financements vont permettre d’améliorer l’accès à l’information et de renforcer les capacités des acteurs de la société civile.

En outre, l‘ambassade américaine a annoncé un nouveau programme de subventions visant à renforcer les communautés par le biais de l’amélioration des processus agro-alimentaires et du soutien aux petites entreprises. Cette initiative vise également à augmenter la production agricole, garantir l’accès à l’eau potable et encourager la préservation de l’environnement. 

Un partenariat durable

En bref, ces initiatives témoignent de l’engagement continu des États-Unis à accompagner le Togo dans sa quête de développement durable. En soutenant la société civile, les États-Unis contribuent à renforcer la résilience des communautés, à promouvoir la bonne gouvernance et à favoriser l’émergence d’une société plus juste et équitable.

Djanta Tech Hub : Les candidatures prolongées !

Lomé, Togo – Le ministère de l’économie numérique a annoncé aujourd’hui une nouvelle importante pour les professionnels du numérique au Togo.  En effet, L’appel à candidatures pour les postes clés du Djanta Tech Hub, qui était initialement prévu pour se terminer le 19 septembre 2024, a été officiellement prolongé jusqu’au 21 octobre 2024. Cette décision vient en réponse à l’engouement significatif suscité par ce projet ambitieux et à la demande croissante de talents qualifiés dans le domaine du numérique.

Une chance unique : l’aventure Djanta Tech Hub

Le Djanta Tech Hub, qui est en passe de devenir un centre d’excellence et de référence bilingue pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat numérique et la formation aux nouveaux métiers du digital, recherche activement un directeur, un chargé des relations publiques, un responsable des partenariats, ainsi qu’un responsable de support aux startups. Ces postes sont cruciaux pour la mise en service du hub, qui vise à stimuler l’innovation technologique et à offrir un cadre propice au développement des startups.

En outre, le Djanta Tech Hub se positionne comme un catalyseur pour renforcer les compétences des jeunes entrepreneurs et pour soutenir la croissance économique dans la région. Avec des installations de pointe et une approche centrée sur la pratique, le hub promet de transformer le paysage entrepreneurial du Togo et de la sous-région.

En plus, les candidats intéressés peuvent à consulter le site du ministère pour obtenir des informations complémentaires et pour soumettre leur candidature. Ce prolongement offre une opportunité supplémentaire aux professionnels et aux jeunes diplômés de faire partie d’une initiative qui façonnera l’avenir du secteur numérique en Afrique de l’Ouest.

Le ministère de l’économie numérique exprime son engagement à soutenir les initiatives qui contribuent à l’écosystème numérique et encourage les candidats à saisir cette chance unique de contribuer à un projet d’envergure nationale et régionale. Avec le Djanta Tech Hub, le Togo affirme sa volonté de devenir un leader dans le domaine du numérique et de l’innovation technologique sur le continent africain.

Togo : Vers une gestion plus transparente des finances publiques

Lomé, 19 septembre 2024 – Le gouvernement togolais poursuit sa dynamique de réforme en matière de gestion des finances publiques. Lors de son conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre, deux nouveaux décrets ont été adoptés, marquant une avancée significative dans la modernisation de l’administration financière du pays.

Des comptables-matières pour une meilleure gestion du patrimoine de l’État

Le premier décret instaure la création de postes de comptables-matières au sein de chaque ministère et institution de la République. Ces nouveaux agents auront pour mission de garantir la bonne gestion des biens mobiliers et immobiliers de l’État, de tenir également une comptabilité précise de ces biens et de rendre des comptes à la Cour des comptes. Cette mesure vise à renforcer la transparence et à prévenir toute malversation dans la gestion du patrimoine public.

Une trésorerie par ministère pour une gestion plus efficace des dépenses

Le deuxième décret, tout aussi important, prévoit la création d’une trésorerie au sein de chaque ministère et institution. Cette réforme, qui s’inscrit dans la continuité des réformes engagées depuis plusieurs années, permettra de simplifier et d’accélérer les procédures de paiement, tout en améliorant la traçabilité des dépenses publiques.

Une réforme au service de la bonne gouvernance

Ces deux mesures s’inscrivent dans une volonté affichée du gouvernement de renforcer la transparence et la bonne gouvernance. En confiant aux comptables-matières la gestion du patrimoine de l’État et en créant des trésoreries au sein de chaque ministère, le gouvernement togolais démontre sa détermination à lutter contre la corruption et à améliorer l’efficacité de l’action publique.

En bref,  ces réformes devraient permettre de renforcer la confiance des partenaires techniques et financiers du Togo et d’améliorer l’attractivité du pays pour les investisseurs.

L’ASECNA : Le Togo soutient la candidature gabonaise

Lomé, le 19 septembre 2024 – Dans un élan de coopération africaine, le Président de la République Togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, a accueilli une délégation de haut niveau du Gabon ce jeudi.  La rencontre, qui s’est tenue au palais présidentiel, a été l’occasion pour le ministre gabonais des Transports, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, de solliciter officiellement le soutien du Togo à la candidature de son pays pour la direction générale de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Cette démarche diplomatique souligne l’importance des relations bilatérales et la volonté commune de promouvoir une gestion sécurisée et efficace de l’espace aérien africain.

L’ASECNA au cœur des enjeux : Renforcement des liens aériens entre le Togo et le Gabon 

Le Général Brice Nguema, Président de la République Gabonaise, a exprimé par l’intermédiaire de son émissaire, l’importance du soutien togolais, qualifiant le Togo de « pays ami et frère ». La gratitude envers le Togo pour son soutien continu au Gabon a été clairement manifestée, renforçant ainsi les liens historiques et la solidarité entre les deux nations.

Le Président a reçu une délégation du Gabon pour discuter du soutien du Togo à la candidature gabonaise à la tête de l'ASECNA, Le ministre Ndinga Moudouma a également profité de cette occasion pour remercier le Président Gnassingbé pour l’accueil chaleureux et pour la qualité du partenariat stratégique qui unit le Togo et le Gabon, deux pays qui partagent non seulement des frontières géographiques mais aussi des aspirations communes pour le développement et la prospérité de l’Afrique.

L’ASECNA, créée en 1959, représente un pilier essentiel pour la sécurité de la navigation aérienne sur le continent africain. Elle est un exemple remarquable d’intégration économique et de coopération interétatique, gérant de manière coopérative les espaces aériens de ses États membres. Le Togo, membre depuis 1964, a toujours été un acteur clé dans les efforts visant à améliorer l’organisation et la sécurisation de la navigation aérienne, contribuant ainsi à la stabilité et à la sécurité régionales.

Cette réunion entre les représentants togolais et gabonais marque un pas de plus vers une collaboration accrue dans le domaine de l’aviation civile, un secteur vital pour le développement économique et l’intégration du continent. Elle témoigne de la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, et de leur engagement envers une vision partagée d’un ciel africain plus sûr et plus accessible pour tous.

Les talents numériques togolais s’inspirent du Nigeria pour innover

Lomé, le 18 septembre 2024  – De retour d’une semaine d’immersion au Nigeria, les lauréats des Togo Digital Awards 2023 sont gonflés à bloc. En effet, ce voyage au cœur de la « Silicon Valley africaine » a été une véritable révélation pour ces jeunes talents togolais, qui ont pu découvrir un écosystème numérique dynamique et inspirant. Fort de cette expérience, Ils ont désormais la ferme détermination d’accélérer le développement du numérique au Togo.

 Nigeria : Un voyage au cœur de l’innovation 

Du 8 au 14 septembre, les lauréats ont été plongés dans le bouillonnement de l’écosystème numérique nigérian. En plus, ils ont rencontré des entrepreneurs, des investisseurs, visité des incubateurs et participé à des événements clés. Cette immersion leur a permis de :

  • S’inspirer de modèles réussis : Les startups nigérianes, comme Flutterwave et Paystack, ont montré aux Togolais qu’il est possible de créer des entreprises technologiques à fort impact en Afrique.
  • Développer leur réseau : Les rencontres avec des acteurs clés de l’écosystème nigérian ont ouvert également  de nouvelles perspectives de collaboration et de financement.
  • Identifiant de nouvelles opportunités : Les lauréats ont pu identifier de nouveaux marchés et de nouvelles technologies à explorer.

Des projets prometteurs pour le Togo

Carine Tété-Bénissan, créatrice de Moena Garden, est revenue avec des idées plein la tête : « Ce voyage m’a permis de clarifier ma vision et de me projeter dans l’avenir. Je vais pouvoir adapter mon projet à l’échelle continentale .​

Abdou Rafiou Berekou, de Garde Pharma, voit déjà des synergies possibles entre son projet et des solutions similaires au Nigeria. « Nous allons travailler à interconnecter nos deux technologies pour offrir un service encore plus complet à nos utilisateurs », explique-t-il.

Un écosystème numérique en plein essor au Togo

Par ailleurs, ce voyage au Nigeria s’inscrit dans une dynamique plus large de développement du numérique au Togo. Le gouvernement, en partenariat avec des acteurs privés, investit massivement dans ce secteur. En outre , les Togo Digital Awards, organisés par l’Association des Blogueurs Togolais, sont un exemple concret de cette volonté de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat numérique.

« Le Togo a un énorme potentiel », affirme Guillaume Djondo, commissaire chargé de l’organisation des Togo Digital Awards. « En s’inspirant des meilleures pratiques internationales, nous allons pouvoir aussi construire un écosystème numérique florissant qui contribuera à la croissance économique et au développement social de notre pays. « 

En bref, le voyage au Nigeria des lauréats des Togo Digital Awards est une étape importante dans le développement de l’écosystème numérique togolais. Ces jeunes talents, revenus avec une nouvelle énergie et de nouvelles idées, sont prêts à relever les défis de demain et à faire du Togo un acteur majeur de l’innovation en Afrique.

Les Nations Unies à la croisée des chemins : un Pacte pour l’avenir se dessine

Le monde est à un tournant. Face aux défis complexes et interconnectés du XXIème siècle, les Nations Unies s’apprêtent à tracer une nouvelle voie. Le Sommet de l’avenir, prévu les 22 et 23 septembre 2024, est l’occasion pour les dirigeants mondiaux de se rassembler et de forger un consensus sur l’avenir de notre planète. Au cœur des discussions : un Pacte pour l’avenir, un document ambitieux qui vise à réinventer le multilatéralisme.

Le Pacte pour l’avenir : une feuille de route pour demain

Présenté en avant-projet en janvier dernier, le Pacte pour l’avenir s’articule autour de trois piliers fondamentaux des Nations Unies : la paix et la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Ce document, fruit de longues consultations, propose une vision ambitieuse pour un monde plus juste, plus durable et plus équitable.

Les principaux enjeux

  • Le climat : La crise climatique est au cœur des préoccupations. Les États membres sont appelés à renforcer leurs engagements pour limiter le réchauffement climatique et à soutenir les pays en développement dans leur transition énergétique.
  • Le développement durable : L’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable (ODD) sont au centre des discussions. Les États doivent accélérer leurs efforts pour éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités et promouvoir un développement durable.
  • La paix et la sécurité : Face à la montée des tensions et des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité internationale est une priorité absolue. Les Nations Unies doivent renforcer leur capacité à prévenir les conflits et à protéger les populations civiles.
  • La gouvernance mondiale : Le multilatéralisme est plus que jamais nécessaire pour relever les défis mondiaux. Les États membres doivent réformer les institutions internationales pour les rendre plus efficaces et plus représentatifs.

Une réforme des Nations Unies s’impose

Le Pacte pour l’avenir ne se limite pas à un simple constat des problèmes. Il propose également des solutions concrètes pour renforcer le rôle des Nations Unies dans un monde en constante évolution. Parmi les pistes envisagées :

  • Une réforme du Conseil de sécurité : Pour rendre cet organe plus représentatif et plus efficace.
  • Un renforcement de l’Assemblée générale : Pour lui donner un rôle plus central dans la prise de décision.
  • Une réforme du système onusien de développement : Pour mieux coordonner les actions des différentes agences onusiennes.

Les défis à relever

La mise en œuvre du Pacte pour l’avenir ne sera pas sans défis. Les États membres devront surmonter leurs divergences et trouver un terrain d’entente sur des questions sensibles. La société civile, les entreprises et les organisations internationales auront également un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de ce nouveau contrat social mondial.

Le Sommet de l’avenir est un moment historique. Les décisions qui seront prises auront un impact durable sur l’avenir de notre planète. Il est donc essentiel que tous les acteurs de la société civile se mobilisent pour faire entendre leur voix et exiger des dirigeants mondiaux des actions concrètes.

En conclusion, le Pacte pour l’avenir est bien plus qu’un simple document. C’est une feuille de route pour un monde meilleur, un appel à l’unité et à la solidarité. Le succès de ce projet dépendra de la volonté de tous les acteurs de s’engager dans une démarche de co-construction.

117 Togolais décrochent une bourse au Maroc

Lomé, Togo – Dans un effort continu pour promouvoir l’éducation supérieure et le développement des compétences spécialisées, la Direction des bourses et stages (DBS) du Togo a officiellement annoncé les résultats de la sélection des bacheliers pour les prestigieuses bourses d’études au Maroc. Le lundi 16 septembre 2024, un total de 117 candidats chanceux ont été déclarés bénéficiaires de cette opportunité académique pour l’année 2024-2025. Ces résultats sont le fruit d’un processus de sélection rigoureux qui a débuté avec un appel à candidatures en avril de cette année.

La coopération Togo-Maroc se renforce : 117 étudiants togolais bénéficient de bourses pour poursuivre leurs études au Maroc.Vers l’excellence : des jeunes Togolais partent étudier dans les domaines techniques au Maroc

En plus, les bourses, fournies par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), visent à soutenir les étudiants dans des domaines essentiels à la croissance et au progrès du Togo. Les disciplines ciblées incluent l’ingénierie, les sciences, la médecine, l’agriculture, l’informatique et l’architecture, reflétant une stratégie éducative alignée sur les besoins de développement du pays. Cette initiative s’inscrit aussi  dans une série d’actions entreprises par le gouvernement togolais pour renforcer les capacités nationales et répondre aux exigences d’un marché du travail en évolution.

En parallèle, la DBS rappelle que d’autres programmes de bourses sont également accessibles, notamment ceux offerts par le Commonwealth et le Japon, témoignant de la diversité des opportunités disponibles pour les étudiants togolais. Depuis 2021, les autorités ont déployé des efforts significatifs pour améliorer le système de suivi et la gestion des bourses. Ces mesures garantissent une distribution équitable et transparente des ressources éducatives.

Ces bourses marocaines représentent non seulement une chance pour les étudiants de poursuivre une formation de haut niveau à l’étranger, mais aussi une passerelle vers le renforcement des liens bilatéraux entre le Togo et le Maroc. En investissant dans l’éducation de sa jeunesse, le Togo espère voir émerger une nouvelle génération de professionnels qualifiés, prêts à contribuer activement au développement socio-économique du pays.

En bref, la cérémonie officielle de remise des bourses aura lieu le mois prochain, marquant le début d’un nouveau chapitre dans la vie de ces étudiants. Pour beaucoup, c’est l’accomplissement d’un rêve et le début d’un voyage qui façonnera leur avenir et, potentiellement, l’avenir de leur nation.