Lomé : des futures raquettes en herbe grâce au club HSD

Lomé, le 2 septembre 2024 – Le tennis, un sport souvent associé à l’élite, a ouvert ses portes aux jeunes togolais grâce au projet « Camp de tennis pour tous » organisé par le club Sport et Développement (HSD). Durant deux jours, 55 enfants et adolescents, dont 27 filles, ont découvert les joies de la petite balle jaune sur les courts de Kégué.

 Le camp de tennis gratuit organisé par le club HSD à Lomé initie les jeunes Togolais au tennis et les encourage à concilier sport et études.Le club HSD initie les jeunes de Lomé au tennis

Initié par le club HSD, ce camp visait à démocratiser le tennis et à encourager la pratique sportive chez les jeunes. « Nous voulons montrer aux jeunes que le tennis est accessible à tous, quels que soient leurs moyens », explique Mme Amoussou Hoégboé Ablavi, trésorière du club et cheville ouvrière de ce projet.

Au programme : apprentissage des fondamentaux du tennis, de la préparation physique aux techniques de frappe, en passant par l’importance de l’hygiène et de la discipline. Les jeunes ont été initiés au mini-tennis, une version adaptée aux plus jeunes, et ont reçu des conseils pour concilier sport et études. « Le sport, c’est important pour la santé, mais aussi pour la réussite scolaire », souligne Mme Ablavi.

Le club HSD a également souhaité sensibiliser les jeunes à l’importance de concilier sport et études. Pour marquer le coup, le club HSD a offert des kits scolaires aux participants, un geste symbolique qui souligne l’importance de l’éducation. « Nous voulons encourager ces jeunes à persévérer dans leurs études tout en pratiquant une activité sportive », ajoute la trésorière.

« Nous espérons que ce camp donnera envie aux jeunes de revenir régulièrement sur les courts », confie Mme Ablavi. Le club HSD prévoit d’ailleurs de multiplier les initiatives de ce type afin de promouvoir la pratique du tennis auprès des jeunes de Lomé et de leur offrir un avenir prometteur.

En somme, ce camp de tennis est une initiative louable qui montre que le sport peut être un vecteur d’inclusion sociale et de développement personnel. Les organisateurs espèrent que cette première édition donnera lieu à d’autres projets similaires et que de plus en plus de jeunes togolais pourront découvrir les bienfaits du tennis.

Avéza 2024 : L’Avé célèbre son héritage dans une union festive

Lomé, le 2 septembre 2024 – La préfecture de l’Avé a vibré au rythme de la 17ème édition de la fête traditionnelle Avéza le samedi 31 août 2024, un événement qui a réuni les habitants dans une atmosphère de célébration et de réflexion sur l’avenir. En effet, Placée sous le thème « Avé, une communauté pour un développement inclusif », cette fête a été l’occasion pour les résidents de renforcer les liens de fraternité et de travailler ensemble pour un avenir prospère et respectueux de l’environnement.

La 17ème édition de la fête traditionnelle Avéza a marqué un moment de réjouissance et d'engagement communautaire à Lomé, Avéza 2024 :  Sous les tam-tams de l’Avé, un appel à la nature

La cérémonie a été honorée par la présence de figures importantes telles que le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, et la ministre de la culture, Yawa Kouigan, témoignant de l’importance de l’événement pour la région. Les discours ont mis en lumière l’importance de la culture et de l’identité de l’Avé, soulignant la nécessité de préserver les traditions tout en embrassant le progrès.

Le président du conseil des chefs traditionnels de l’Avé, Togbuiga Komi Mawuko Akoutsa Avogan VII, a exprimé son désir de voir la préfecture retrouver la splendeur de ses forêts d’antan, un écho nostalgique mais plein d’espoir face à la déforestation actuelle. Son appel à la restauration du couvert forestier a été un moment fort, rappelant à tous l’importance de la nature dans l’héritage culturel de l’Avé.

La 17ème édition de la fête traditionnelle Avéza a marqué un moment de réjouissance et d'engagement communautaire à Lomé, La ministre Kouigan a salué l’unité de la communauté et a encouragé la population à s’impliquer dans le projet ambitieux du gouvernement de planter un milliard d’arbres d’ici 2030. Elle a souligné que cet engagement environnemental est essentiel pour la préservation de l’identité de l’Avé et pour le bien-être des générations futures.

La fête Avéza n’est pas seulement une célébration, mais aussi un symbole de l’engagement de la préfecture envers un développement durable et inclusif. Elle représente une promesse pour l’avenir, où la culture et la nature se rencontrent pour créer un cadre de vie harmonieux et prospère pour tous les habitants de l’Avé. En résumé, Avec la feuille de route gouvernementale 2020-2025 en toile de fond, la préfecture de l’Avé se positionne comme un modèle de gestion durable des ressources et de préservation de l’environnement au Togo.

L’ANC défend fermement sa décision de boycott parlementaire

Lomé, le 2 septembre 2024–Dans le paysage politique animé du Togo, le débat sur la participation au parlement prend une nouvelle tournure. Jean-Pierre Fabre, le leader de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), a fait une apparition remarquée dans l’émission « Retro7 » sur Victoire FM ce week-end.

Boycott parlementaire au Togo : l’ANC se retire de l’Assemblée en signe de protestation

Au cœur des discussions, la décision de l’ANC de ne pas siéger au parlement, une stratégie qui a suscité de vives critiques de la part de figures gouvernementales, notamment le ministre Gilbert Bawara. Ce dernier, en charge de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, n’a pas mâché ses mots sur New World TV, qualifiant l’action de l’ANC de « trahison, de mépris et d’incohérence ».

Face à ces accusations, Jean-Pierre Fabre a pris la parole pour défendre la position de son parti. Avec une assurance inébranlable, il a expliqué que la décision avait été mûrement réfléchie, prise en toute connaissance de cause et non pas en réaction à des événements récents. Il a souligné l’étrangeté de l’attention que le régime porte à cette affaire, questionnant la raison pour laquelle une telle préoccupation émerge si, comme le prétend le gouvernement, le boycott ne les affecte pas.

L’entretien a également été l’occasion pour Fabre de clarifier la position des conseillers régionaux de l’ANC, qui adopteront une démarche similaire en refusant de siéger dans les conseils régionaux. Cette cohérence dans l’approche de l’ANC souligne une stratégie de résistance délibérée face à ce qu’ils considèrent comme des dysfonctionnements dans le processus démocratique du pays.

« Ce n’est pas des décisions pour manifester une réaction épidermique. C’est simple, c’est une position de résistance », a déclaré Jean-Pierre Fabre, marquant ainsi une détermination claire de l’ANC à maintenir sa ligne de conduite. Cette déclaration vient renforcer l’image d’un parti uni et résolu dans ses convictions, prêt à défendre ses principes même face à l’adversité gouvernementale.

En bref, l’impact de cette position sur le paysage politique togolais est à observer, mais une chose est certaine : le dialogue entre l’ANC et le gouvernement promet d’être sous haut tensions et de débats passionnés dans les jours à venir.