CAMES : Qui décrochera le titre d’agrégé ?

Lomé, le 11 octobre 2024 – L’Université de Lomé a assisté, le 10 octobre 2024, à la cérémonie d’ouverture de la 22e session du concours d’agrégation de Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions Animales. Par ailleurs, organisé en mode bimodal par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ce concours, qui s’est déroulé en ligne et en présentiel, vise à sélectionner les futurs enseignants-chercheurs de haut niveau dans les domaines de la santé.

 Le concours d'agrégation du CAMES est une étape clé pour la sélection des futurs enseignants-chercheurs de haut niveau en Afrique.En outre, cette édition regroupe 29 candidats, dont 17 de l’Université de Lomé et 12 de l’Université de Kara. De plus, ces enseignants-chercheurs, tous maîtres-assistants ou chefs de travaux pratiques, aspirent à obtenir le prestigieux titre d’agrégé.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le professeur Tchin Darré, a souligné l’importance de ce concours pour le renforcement des capacités des universités togolaises et pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur dans la région. D’autre part, le président de l’Université de Lomé, le professeur Adama Mawulé Kpodar, a salué l’organisation de cet événement et souhaité bonne chance aux candidats.

 Le concours d'agrégation du CAMES est une étape clé pour la sélection des futurs enseignants-chercheurs de haut niveau en Afrique.Le concours d’agrégation du CAMES : Un enjeu majeur pour l’enseignement supérieur

Le concours d’agrégation du CAMES, qui est un sésame pour l’enseignement supérieur et la recherche, permet de garantir la qualité de l’enseignement supérieur dans les universités africaines. En plus , il favorise la mobilité académique entre les différents pays membres du CAMES.

En effet, après la présentation des titres et des travaux en ligne, les candidats retenus seront invités à se rendre à Conakry en novembre prochain pour la phase présentielle du concours. Cette dernière étape, qui comprendra des épreuves orales et écrites, permettra de sélectionner les futurs agrégés.

 Le concours d'agrégation du CAMES est une étape clé pour la sélection des futurs enseignants-chercheurs de haut niveau en Afrique.Un défi pour les candidats

Pour les 29 candidats en lice, ce concours représente un enjeu majeur. C’est l’aboutissement de plusieurs années de recherche et d’enseignement. Leur réussite permettra non seulement de renforcer leur carrière universitaire, mais également de contribuer au développement de l’enseignement supérieur dans leur pays.

En bref, les lauréats de ce concours incarneront l’avenir de la santé au Togo. Leur expertise et leur engagement seront précieux pour relever les défis sanitaires de notre pays. Nous souhaitons à tous les candidats une brillante réussite et les encourageons à poursuivre leurs efforts pour faire rayonner la recherche et l’enseignement supérieur au Togo.

ICERAfrica 2024 : L’Afrique mise sur les énergies vertes

Lomé, le 11 octobre 2024 – Le Togo a accueilli, du 8 au 10 octobre 2024, la deuxième édition de la Conférence internationale sur l’économie circulaire, les énergies renouvelables et l’hydrogène vert en Afrique (ICERAfrica 2024). Organisée par l’université de Rostock avec le soutien du Ministère Fédéral Allemand de l’Éducation et de la Recherche, cette conférence a en effet rassemblé des experts de renommée mondiale pour discuter des défis et des opportunités de la transition énergétique en Afrique.

ICERAfrica 2024 : Des experts se sont réunis à Lomé pour accélérer la transition énergétique en Afrique et promouvoir les énergies vertes.Au cœur des débats, la valorisation des déchets comme levier de développement. Le Président de l’université de Lomé, le professeur Adama Mawulé Kpodar, a souligné l’importance de transformer les déchets en ressources, soulignant que « ces déchets peuvent être valorisés si la chaîne de gestion est conçue en termes de projets structurants ». En outre, cette vision s’inscrit parfaitement dans la feuille de route du gouvernement togolais qui ambitionne d’assurer l’accès à l’électricité pour tous d’ici à 2030.

ICERAfrica 2024 : partenariats et innovations pour une transition énergétique en Afrique

Les participants, venus d’une vingtaine de pays (d’Allemagne, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Éthiopie, du Ghana, de la Gambie, de l’Italie, du Japon, du Malawi, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Rwanda, du Sénégal, de la Suède et du Togo), ont échangé sur les meilleures pratiques en matière d’économie circulaire, d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert. Les discussions ont porté sur des sujets aussi variés que la production d’énergie à partir de biomasse, le développement de l’hydrogène vert, les politiques publiques en faveur de la transition énergétique, ou encore le financement de projets innovants.

ICERAfrica 2024 : Des experts se sont réunis à Lomé pour accélérer la transition énergétique en Afrique et promouvoir les énergies vertes.La Conférence internationale sur la transition énergétique en Afrique s’est conclue sur une note optimiste, avec des engagements forts pour un avenir durable. Les participants ont souligné l’importance cruciale du partage de connaissances et d’expériences, ainsi que du développement de partenariats stratégiques entre les nations africaines et les pays développés, promettant un essor des projets d’énergies renouvelables et de valorisation des déchets. Ces initiatives, soutenues par des politiques publiques innovantes, devraient considérablement accélérer le passage du continent à des sources d’énergie plus propres et durables.

ICERAfrica 2024 a été l’occasion de poser les jalons d’une Afrique plus verte et plus durable. Les participants sont repartis de Lomé avec de nouvelles idées et également de nouveaux projets pour relever les défis énergétiques du continent.

En somme, les décideurs politiques ont un rôle crucial à jouer dans la transition énergétique. Les engagements pris lors d’ICERAfrica 2024 doivent se traduire en actions concrètes. Comment créer un cadre réglementaire favorable aux investissements dans les énergies renouvelables ? Comment soutenir les entreprises locales ? Les réponses à ces questions détermineront la vitesse à laquelle l’Afrique pourra atteindre ses objectifs climatiques.

 

Togo : le CHU de Kara et le Campus de Lomé font peau neuve

Lomé, 11 octobre 2024 – Dans une démarche visant à renforcer les infrastructures de santé au Togo, la Première Ministre Victoire Dogbe et le Ministre de la Santé Tchin Darré ont visité les chantiers des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) de Kara et du Campus de Lomé. En effet, cette visite, qui a eu lieu le 9 octobre, a permis aux deux responsables gouvernementales de constater de visu les avancées des travaux de construction et de réhabilitation.

La Première Ministre Victoire Dogbe et la ministre de la santé ont récemment inspecté les travaux en cours du CHU Kara et du Campus de Lomé,  CHU de Kara : un pas de géant pour l’accès aux soins au Togo

La première ministre Dogbe a exprimé son enthousiasme face au bon démarrage du projet, affirmant que ces nouvelles installations vont considérablement renforcer le plateau technique national, au bénéfice des populations togolaises. En plus, elle a souligné l’importance de ce projet dans le contexte de la mise en œuvre de l’assurance Maladie universelle, un programme ambitieux visant à garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les citoyens.

Le projet, réalisé en collaboration avec l’entreprise Ellipse, constitue un élément clé dans la politique globale du gouvernement de moderniser les infrastructures de santé afin d’améliorer l’accès aux soins pour la population togolaise. Son objectif est de proposer des soins de haute qualité et accessibles à tous, en respectant les normes internationales.

La Première Ministre Victoire Dogbe et la ministre de la santé ont récemment inspecté les travaux en cours du CHU Kara et du Campus de Lomé, La cheffe du Gouvernement a également insisté sur la nécessité de maintenir des normes élevées tout au long du processus de construction. Elle a martelé l’importance de la qualité et du respect des délais, des critères essentiels pour assurer que les installations répondent aux attentes et aux besoins des citoyens.

En conclusion, ces développements sont accueillis avec optimisme par la population togolaise, qui voit dans ces projets une lueur d’espoir pour une meilleure prise en charge médicale dans le pays. Avec l’achèvement des CHU de Kara et du Campus de Lomé, le Togo fera un pas de géant vers l’amélioration de son système de santé et l’accessibilité des soins pour tous ses habitants.

IDA 21: Le Togo partage son modèle de résilience face aux défis sécuritaires

Lomé, le 11 octobre 2024 – Dans le cadre prestigieux du sommet pour le soutien à la reconstitution de l’IDA 21 de la Banque mondiale, la Première Ministre du Togo, Victoire Dogbe, a représenté le Président Faure Essozimna Gnassingbé lors du panel inaugural des chefs d’État et de gouvernement. Ce sommet, qui s’est tenu à Abidjan, a été l’occasion pour les leaders africains de discuter des priorités de développement sur le continent.

Lors de l'IDA 21 à Abidjan, le Premier Ministre Victoire Dogbe a exposé l'approche togolaise pour la paix en réponse aux enjeux sécuritairesLa Première Ministre Dogbe a mis en avant l’expérience du Togo dans la construction d’une réponse robuste et multidimensionnelle aux défis sécuritaires qui touchent la région. Elle a souligné l’importance d’une stratégie qui combine des mesures militaires avec des initiatives socio-économiques pour renforcer la résilience des populations.

Dans un contexte de menaces croissantes à la sécurité, le Togo a plaidé pour une approche concertée et équilibrée. Le pays mise particulièrement sur des investissements stratégiques dans les domaines de la paix, de l’énergie et du capital humain, considérés comme essentiels pour établir les fondations d’une Afrique stable et prospère.

Lors de l'IDA 21 à Abidjan, le Premier Ministre Victoire Dogbe a exposé l'approche togolaise pour la paix en réponse aux enjeux sécuritairesLe modèle togolais présenté par la Première Ministre Dogbe propose une vision holistique, où la sécurité ne se limite pas à la dimension militaire, mais englobe également le bien-être économique et social des citoyens. Le TOGO considère cette approche comme un élément essentiel pour assurer le développement durable et la prospérité à long terme du continent. Il espère aussi que ce modèle servira d’exemple au continent face à la menace grandissante du terrorisme.

Le sommet de l’IDA 21 a donc été une plateforme clé pour le Togo afin de partager ses réalisations et ses ambitions, illustrant ainsi son engagement envers une Afrique plus sûre et florissante pour les générations futures.

Double deuil pour l’Église catholique du Togo

Lomé, le 11 octobre 2024 – L’Église catholique du Togo traverse une période de deuil particulièrement difficile. Dans l’espace de quelques jours, elle a perdu deux de ses membres les plus dévoués : le Révérend Père Casimir Kodo et le Père Christophe Komla Badjougou.

Le Père Casimir Kodo, curé de la paroisse Sainte-Lucie de Baguida et délégué épiscopal chargé de la santé des prêtres, s’est éteint en France où il effectuait un pèlerinage à Lourdes. Sa disparition, annoncée par Monseigneur Isaac-Jogues Gaglo, a plongé la communauté catholique togolaise dans la tristesse. Le Père Kodo était particulièrement apprécié pour son dévouement envers ses confrères prêtres et son engagement pastoral.

Quelques jours plus tôt, un autre drame a frappé la communauté catholique togolaise au Cameroun. Des assaillants ont abattu le Père Christophe Komla Badjougou à Yaoundé, alors qu’il se préparait pour son voyage en Italie. Les circonstances exactes de ce meurtre restent à éclaircir.

En plus, ces deux décès successifs viennent s’ajouter à celui de Monseigneur Nicodème Barrigah-Benissan, archevêque de Lomé, survenu en juin dernier. Ces pertes répétées endeuillent profondément l’Église catholique du Togo.

Les communautés chrétiennes du Togo et du Cameroun doivent s’unir dans la prière et au soutien mutuel en ces temps difficiles. Par ailleurs, les enquêtes sont en cours pour faire toute la lumière sur le drame du Cameroun et rendre justice à la victime.

En bref, Ces deuils successifs sont une épreuve douloureuse pour l’Église catholique du Togo. Face à cette tragédie, la communauté catholique doit se resserrer et trouver dans la foi la force de surmonter cette épreuve. Mais au-delà du deuil, il est urgent de se poser la question de la sécurité des religieux. Comment garantir que les hommes d’Église puissent exercer leur ministère en toute sérénité, sans craindre pour leur vie ?

 

Le PNUD et l’Assemblée nationale togolaise renforcent leur partenariat

Lomé, le 10 octobre 2024 –La capitale dynamique du Togo est témoin d’un événement majeur dans le paysage politique et développemental du pays. En effet, Mme Binta Sanneh, la Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo, accompagnée de son adjointe, a eu l’honneur ce jour de rencontrer le Président de l’Assemblée nationale togolaise. Ainsi, cette rencontre marque une nouvelle étape dans la collaboration entre le PNUD et le gouvernement togolais, avec pour objectif commun de renforcer les institutions démocratiques du pays et d’accélérer son développement durable.

Le PNUD et l'Assemblée nationale togolaise unissent leurs forces pour moderniser le parlement et renforcer la démocratie au Togo.Au cœur des discussions, la modernisation du Parlement togolais. Le PNUD, fort de son expertise, apporte son soutien pour améliorer les infrastructures parlementaires, mettre en place des outils de gestion modernes et renforcer les capacités des parlementaires. En plus, l’objectif est de faire du Parlement un acteur clé dans l’élaboration de politiques publiques efficaces et inclusives, répondant aux besoins de tous les Togolais.

De plus, ce partenariat s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la gouvernance démocratique au Togo. En soutenant les réformes parlementaires, le PNUD contribue à consolider l’État de droit et à promouvoir la participation citoyenne.

« Cette collaboration est essentielle pour atteindre les Objectifs de Développement Durable », a déclaré Mme Binta Sanneh. « En renforçant le Parlement, nous renforçons aussi la démocratie et nous posons les bases d’un développement durable et équitable pour le Togo. »

Par ailleurs, les deux partis ont également évoqué l’importance de promouvoir une croissance économique inclusive et de lutter contre la pauvreté. En conséquence, le PNUD et l’Assemblée nationale s’engagent à travailler ensemble pour élaborer des politiques qui permettront le développement des secteurs clés de l’économie tout en préservant l’environnement.

Santé pour tous : Le Togo lance un centre de santé digitale

Lomé, le 10 octobre 2024 – Le Togo marque un tournant décisif dans son système de santé avec le lancement officiel des travaux de construction du Centre National de Santé Digitale (CNSD). Ce projet ambitieux, financé à hauteur de 2M$ par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), vise à réduire la mortalité maternelle et infantile, gérer les épidémies mais aussi  révolutionner l’accès aux soins de santé à travers le pays.

La pose de la première pierre préside par la Représentante Résidente du PNUD au Togo, Mme Binta Sanneh, qui a eu lieu ce jeudi, en présence du ministre de la santé Professeur Tchin DARRE marque le début d’une nouvelle ère pour la santé numérique au Togo. Ce centre, une première en Afrique de l’Ouest, aura pour mission de coordonner et de développer les activités de santé numérique à l’échelle nationale.

Grâce au financement du PNUD, le Togo entame la construction d’un centre de santé digitale pour offrir des soins de santé de qualité

Centre de santé digitale : un atout majeur pour l’accès aux soins de qualité

Le CNSD permettra d’améliorer considérablement l’accès aux soins, en particulier pour les populations des zones rurales et reculées. Grâce à des solutions innovantes comme la téléconsultation, la téléexpertise et la télésurveillance, les patients pourront bénéficier de soins de qualité, même dans les régions les plus éloignées des centres urbains. Cette initiative s’inscrit parfaitement dans le cadre de la stratégie nationale Togo Digital 2025 et vient renforcer la couverture maladie universelle, mise en place en janvier 2024.

Grâce au financement du PNUD, le Togo entame la construction d’un centre de santé digitale pour offrir des soins de santé de qualitéRenforcer la résilience du système de santé

Le CNSD jouera également un rôle clé dans la préparation du pays face aux futures crises sanitaires. En développant des systèmes de surveillance automatisés et en optimisant la gestion des ressources médicales, le Centre contribuera à améliorer la capacité de réponse du système de santé face aux épidémies et aux pandémies.

Une avancée majeure pour le Togo

Ce projet témoigne de la volonté du gouvernement togolais de mettre les technologies numériques au service de la santé de ses populations. Grâce au Centre National de Santé Digitale, le Togo se positionnera comme un leader en matière de santé numérique en Afrique de l’Ouest.

 

Amen Tohouede Dzonke porte la voix du Togo à la Contre-COP des peuples africains

Saly, Sénégal, 10 octobre 2024 – Amen Tohouede Dzonke, directrice générale de la Société des Jeunes Créateurs au Togo, représente fièrement son pays à la Contre-COP des peuples africains, qui se tient actuellement à Saly, au Sénégal. Cette rencontre panafricaine, regroupant des délégués de plus de vingt pays, vise à mettre en lumière les défis climatiques auxquels fait face le continent et à proposer des solutions concrètes.

Placée sous le thème « Les Africains unis contre l’oppression systématique et l’injustice climatique », cette édition de la Contre-COP offre une plateforme d’échange aux acteurs de la société civile africaine. Amen Tohouede Dzonke, aux côtés de Thierry Abiabal Kparaki (représentant des femmes de la Commune du golfe 2 au Togo) et d’autres militants, participe à des tables rondes pour discuter de questions cruciales telles que l’aménagement des terres et l’injustice environnementale.

« C’est un honneur pour moi d’être la représentante du Togo lors de cette rencontre », a exprimé Amen Tohouede Dzonke. « Les résolutions de cette réunion doivent servir de catalyseur pour que les responsables politiques prennent des mesures urgentes en faveur des communautés les plus vulnérables face au changement climatique. »

Contre-COP : Un engagement pour l’environnement et l’autonomisation des femmes

Au Togo, Amen Tohouede Dzonke est déjà engagée dans des actions concrètes pour promouvoir le développement durable et l’autonomisation des femmes. En collaboration avec la Commune du Golfe 2, elle a mis en œuvre des programmes de formation au recyclage et à la fabrication de compost, permettant ainsi aux femmes de générer des revenus tout en contribuant à la protection de l’environnement.

Des voix qui s’élèvent

Les participants à la Contre-COP appellent à une plus grande justice climatique en Afrique. Ils soulignent l’importance d’écouter la voix des communautés locales et de trouver des solutions durables pour faire face aux défis environnementaux.

Rumbidzai Mphalo, coordinatrice du Collectif Africain pour la Justice Climatique, a rappelé que l’objectif de cet événement est de « se battre pour la justice afin d’apporter des solutions à la crise en Afrique ». Aly Marie Sagne, directrice exécutive de Lumière Synergie pour le Développement, a quant à elle invité les organisations à maintenir leur engagement et à défendre le droit à un environnement sain.

Jusqu’au 11 octobre, des discussions et des échanges permettront de proposer des solutions concrètes pour lutter contre la crise climatique, en particulier en matière d’adaptation des terres et de souveraineté alimentaire.

En bref, le changement climatique est un défi mondial qui touche particulièrement l’Afrique. Les pays africains, bien que peu responsables du réchauffement climatique, sont parmi les plus vulnérables à ses impacts. La Contre-COP des peuples africains est une occasion importante de renforcer la solidarité entre les pays africains et de trouver des solutions adaptées à leurs réalités.

 

Togo : Un avenir prometteur pour les jeunes filles

Lomé, le 10 octobre 2024 – Le Togo se prépare à célébrer la Journée internationale de la fille, le 11 octobre prochain, sous le thème national « Encourager l’excellence académique de la fille : une réponse à la sous-représentation des femmes aux postes de responsabilité ». En effet, cette année, la célébration sera marquée par le lancement de la campagne « L’Afrique éducative, ses filles », une initiative panafricaine visant à promouvoir l’éducation des filles et sera marquée par la remise de prix d’excellence aux meilleures bachelières du pays.

Dans une interview, la ministre de l’Action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme, prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a souligné l’importance de cette journée pour mettre en lumière les progrès réalisés en faveur de l’égalité des genres et les défis qui restent à relever. Elle a rappelé que l’éducation est un levier essentiel pour l’autonomisation des filles et leur permettre de s’épanouir pleinement.

« La recherche de l’excellence est incontestablement une des principales clés d’accès aux postes de responsabilité », a indiqué la ministre. « Le thème choisi vise le développement de tout le potentiel des filles, pour les rendre aptes à surmonter les obstacles d’ordre socioculturel et les mutations grossières compétitives du monde du travail actuel. »

Des actions concrètes pour l’émancipation des filles

En plus, la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou n’a pas manqué de préciser que le gouvernement togolais travaille sans relâche à promouvoir l’égalité des genres et à renforcer l’inclusion sociale. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement a mis en place plusieurs mesures :

  • La gratuité de l’éducation : La suppression des frais de scolarité dans les établissements publics a considérablement amélioré l’accès à l’éducation pour tous, y compris les filles.
  • La promotion de l’excellence : des programmes de bourses et de soutien sont mis en place pour encourager les filles à exceller dans leurs études et à poursuivre des études supérieures.
  • La lutte contre les violences basée sur le genre : La loi de 2022, qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuel, constitue un outil essentiel pour assurer la sécurité des filles dans l’environnement scolaire.
  • La lutte contre les mariages précoces et les grossesses en milieu scolaire : Des campagnes de sensibilisation et des programmes d’accompagnement sont mis en œuvre pour lutter contre ces pratiques néfastes.

Ces efforts reflètent l’engagement du Togo à créer une société plus équitable et inclusive pour tous ses citoyens.

Bilan des actions menées par le Togo pour l’émancipation des filles

La ministre a mis aussi en exergue le soutien indéfectible du Gouvernement togolais aux initiatives favorisant l’égalité des chances. Elle a souligné l’impact significatif de programmes tels que le Programme de l’excellence pour les femmes en Afrique et le Programme de l’excellence académique du leadership, qui ont contribué à l’avancement de 794 jeunes filles togolaises. En outre, 145 étudiantes remarquables ont reçu des bourses d’excellence dans les domaines scientifiques et techniques, ce qui a facilité leur progression éducative.

La ministre a également relevé les progrès réalisés dans la lutte contre les grossesses et les mariages précoces, avec un impact positif sur 74 communautés. Pour conclure, elle a fait état des ateliers de haute couture organisés pour les jeunes filles et femmes, visant à améliorer leur compétitivité et leur indépendance financière sur le marché de l’emploi.

Une cérémonie de récompense pour célébrer l’excellence

À l’occasion de cette journée, le gouvernement togolais récompensera les 60 meilleures élèves filles du baccalauréat 2024 et les 25 meilleures du BEPC. La cérémonie se tiendra à Agora SENGOR, célébrant l’excellence et encourageant les jeunes filles à continuer leurs études. Des activités variées, incluant des séances de sensibilisation et des conférences, maqueront ainsi cette journée.

Engagement pour l’égalité : un appel à l’action lors de la célébration nationale

Par ailleurs, la ministre a rendu un vibrant hommage au chef de l’État, Son Excellence M. Faure Essozimna GNASSINGBE, saluant sa politique d’inclusion favorisant l’éducation des filles au Togo. Elle a exprimé la reconnaissance du gouvernement envers les partenaires et les acteurs de la société civile pour leur dévouement à la cause féminine et à l’équité des genres.

Soulignant le rôle crucial des médias et des activistes, la ministre a incité les parents à éduquer leurs enfants sans discrimination, assurant une égalité des chances. En cette journée dédiée, elle a adressé ses vœux aux filles du TOGO et d’ailleurs, les incitant à viser l’excellence et à nourrir de grandes ambitions pour leur avenir.

Les défis restent nombreux.

Malgré les progrès réalisés, des défis persistent. Les inégalités entre les sexes subsistent encore dans certains domaines, et il est nécessaire de poursuivre les efforts pour garantir à toutes les filles l’accès à une éducation de qualité et à des opportunités égales.

En célébrant la Journée internationale de la fille, le Togo réaffirme son engagement en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes. Les actions menées par le gouvernement, en partenariat avec la société civile et les partenaires techniques et financiers, contribuent ainsi à créer un monde agréable pour les jeunes générations de Togolaises. Le gouvernement invite également les parents, les enseignants, les acteurs de la société civile et tous les citoyens à s’impliquer dans cette dynamique et à soutenir les filles dans leur parcours scolaire.

 

Hadj 2025 : les inscriptions sont ouvertes au Togo

Lomé, le 9 octobre 2024 – Les préparatifs du prochain pèlerinage à La Mecque sont déjà en cours au Togo. La Commission nationale du Hadj a annoncé l’ouverture des inscriptions lundi dernier auprès des agences de voyage agréées.

Les fidèles musulmans désireux d’effectuer le Hadj en 2025 peuvent dès à présent s’enregistrer en versant un acompte de 3,270.000 FCFA, correspondant au coût du pèlerinage de l’année précédente. Hodabalo Awate, le ministre de l’Administration territoriale et président de la Commission nationale du Hadj, a déclaré qu’il est possible d’ajuster le montant en fonction des coûts définitifs du pèlerinage de 2025. Les inscriptions resteront ouvertes jusqu’au 5 février 2025.

Des mesures renforcées pour une meilleure organisation

Soucieux d’assurer le bon déroulement du pèlerinage et de garantir la sécurité des pèlerins, le gouvernement togolais entend renforcer les mesures sanitaires et logistiques mises en place lors des éditions précédentes. En effet, un dispositif sanitaire rigoureux a marqué le Hadj 2024 pour prévenir la propagation de la COVID-19.

Pour l’édition 2025, les autorités compétentes vont encore plus loin en optimisant l’organisation de ce grand événement religieux. Des améliorations sont notamment envisagées en matière de transport, d’hébergement et d’encadrement des pèlerins.

Un événement religieux majeur

Le pèlerinage à La Mecque est l’un des cinq piliers de l’islam. Il représente un moment fort dans la vie spirituelle des Musulmans. Chaque année, des milliers de Togolais se rendent en Arabie Saoudite pour accomplir ce rite religieux.

Le Hadj est un voyage spirituel qui marque une vie. C’est une quête spirituelle qui marque un tournant dans la vie de tout croyant. Les autorités togolaises mettent tout en œuvre pour offrir aux pèlerins les meilleures conditions.