Mali : Daouda Konaté visé par une enquête pour appel à l’insurrection

Alors que le Mali traverse une période de transition politique particulièrement délicate, une nouvelle affaire vient alimenter les tensions. Daouda Konaté, le secrétaire général de la section syndicale des surveillants de prison, disparu mystérieusement depuis le 25 octobre, en plein cœur de Bamako, avec l’un de ses collaborateurs, est au cœur d’une enquête pour appel à l’insurrection. En effet, des propos attribués à ce dernier, largement diffusés sur les réseaux sociaux, inciteraient à renverser le régime en place.

Dans un message audio, une voix identifiée comme étant celle de Daouda Konaté appelle à la déstabilisation du pays, utilisant des termes particulièrement virulents à l’encontre des autorités. Ces déclarations ont suscité une vive réaction du procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, qui a ouvert une enquête pour ainsi déterminer les responsabilités pénales de Daouda Konaté.

Les investigations en cours visent à établir l’authenticité de cet enregistrement et à identifier d’éventuels complices. Les autorités prennent cette affaire au sérieux, considérant qu’elle porte atteinte à la sécurité de l’État.

Au-delà de l’aspect juridique, l’affaire Daouda Konaté soulève des questions sur les raisons qui poussent un haut fonctionnaire à tenir de tels propos. Les conditions de travail difficiles dans l’administration pénitentiaire, les frustrations liées à la situation politique du pays pourraient expliquer un tel désespoir.

En somme, les événements récents au Mali montrent à quel point la situation politique reste fragile. L’affaire Daouda Konaté vient s’inscrire dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, des tensions sociales et une défiance envers les institutions. Il est essentiel que tous les acteurs impliqués agissent avec responsabilité pour préserver la paix et la stabilité du pays. Les prochaines semaines seront déterminantes pour Daouda et ses alliées.

Lomé s’apprête à vibrer aux rythmes du 2ème Festival des Loisirs des pays ouest-africains

Lomé, le 29 octobre 2024 – Le Togo se prépare à vivre deux jours de festivités et d’échanges culturels. En effet, la deuxième édition du Festival des Loisirs des pays ouest-africains se tiendra les 15 et 16 novembre prochains au stade de Kégué à Lomé. Placée sous le thème « Les loisirs : vecteurs de cohésion sociale et de développement communautaire », cette manifestation s’annonce riche en couleurs et en animations.

Organisé en collaboration avec la Confédération des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), ce festival a pour objectif de mettre en avant le rôle des loisirs dans le renforcement des liens sociaux et le développement des communautés. Il s’inscrit également dans la continuité de la première édition, qui avait connu un franc succès en septembre 2022.

Festival des Loisirs :un succès qui se répète

Forts du succès de la première édition, qui avait rassemblé un public nombreux et enthousiaste, les organisateurs ont décidé de renouveler l’expérience. « L’objectif de ce Festival est de renforcer les liens de coopération et du vivre ensemble entre les communautés des pays de l’Afrique de l’Ouest membres de la CONFEJES », a déclaré Etse Kodjo Klou, directeur national des loisirs.

Au programme : jeux traditionnels, culturels, échanges et rencontres officielles.

Pour cette deuxième édition, les participants pourront découvrir une multitude d’activités ludiques et culturelles. Des séances de jeux traditionnels seront organisées, offrant ainsi l’opportunité aux visiteurs de découvrir la diversité culturelle des pays de la région. Des échanges entre les communautés seront aussi au cœur de cet événement, permettant ainsi de renforcer les liens entre les différents peuples.

Par ailleurs, ce Festival des loisirs est une occasion unique pour les jeunes de l’Afrique de l’Ouest de se rencontrer, de partager leurs cultures et de renforcer leur sentiment d’appartenance à une communauté régionale. Cet événement contribue également à promouvoir le tourisme et à dynamiser l’économie locale.

Une participation régionale importante

Au total, dix pays francophones d’Afrique de l’Ouest ont confirmé leur participation à ce festival : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. Chacun de ces pays présentera ses spécificités culturelles et sportives.

En somme, le Festival des Loisirs s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération régionale et de promotion de la paix et du vivre-ensemble. C’est un événement incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir la richesse culturelle de l’Afrique de l’Ouest.

 

Togo : 150 PME togolaises vont être digitalisées

Lomé, le 29 octobre 2024 – La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour accompagner 150 petites et moyennes entreprises (PME) dans leur transformation numérique. En effet, ce projet ambitieux, soutenu par la Coopération Allemande (GIZ), vise à renforcer la compétitivité des entreprises togolaises sur le marché national et international.

Un coup de pouce pour les PME

par ailleurs, cette initiative, fruit d’un partenariat avec la Coopération Allemande (GIZ), vise à doter les PME togolaises des outils numériques nécessaires pour améliorer leur compétitivité et leur croissance. Les entreprises sélectionnées bénéficieront de formations spécifiques pour les aider à intégrer les technologies numériques dans leur gestion quotidienne, à développer aussi leur commerce en ligne et à optimiser leur présence sur les réseaux sociaux.

Des critères d’éligibilité précis

Les PME togolaises qui souhaitent bénéficier de cet accompagnement doivent également répondre à certains critères. Elles doivent notamment :

  • Proposer des services ou des produits non numériques.
  • Être inscrit dans une base de données d’une structure d’appui.
  • Disposer d’au moins 10 employés et d’un chiffre d’affaires de 30 millions FCFA.
  • Faire preuve d’une utilisation régulière du numérique dans leurs activités.

Cet appel d’intérêt s’adresse principalement aux entreprises proposant des services ou des produits non numériques. Il sera aussi considéré comme un avantage supplémentaire d’utiliser régulièrement des outils numériques.

En outre, les entreprises sélectionnées bénéficieront de formations spécifiques pour les aider à intégrer les outils numériques dans leur gestion quotidienne. Elles bénéficieront pareillement d’un soutien pour développer leur commerce en ligne et améliorer leur visibilité sur les réseaux sociaux.

Un élan continu pour la digitalisation

Cet appel à projets est une extension du projet Lon’Kèlèw, initié par la CCI-Togo en 2023, qui a formé cinquante informaticiens consultants. Ces experts se concentrent sur le soutien aux entreprises dans leur transition vers le numérique.

La digitalisation est cruciale pour le développement économique du Togo, car elle offre aux PME l’opportunité d’augmenter leur productivité, de minimiser leurs coûts, d’explorer de nouveaux marchés et de renforcer leur position concurrentielle. Les PME désireuses de bénéficier de cet accompagnement doivent soumettre leur candidature avant le 7 novembre 2024. Pour plus d’informations, veuillez consulter le lien fourni pour cet appel à projets.

En somme, si cet accompagnement est une avancée significative, de nombreux défis restent à relever pour assurer une digitalisation durable des PME togolaises. L’accès à un Internet haut débit abordable, la formation continue des entrepreneurs et l’adaptation des écosystèmes économiques sont autant d’enjeux à prendre en compte.

L’OTR sévit contre la fraude fiscale dans le secteur du transport

Lomé, le 29 octobre 2024 – À partir du vendredi prochain, le 1ᵉʳ novembre 2024, l’Office Togolais des Recettes (OTR) va intensifier ses contrôles sur le paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) pour les transporteurs routiers. Cette opération, qui s’étendra sur l’ensemble du territoire national, vise à s’assurer que tous les professionnels du transport routier sont en règle avec leurs obligations fiscales.

OTR : Un dispositif renforcé pour une meilleure conformité

Des agents de l’OTR seront déployés sur le terrain pour procéder à des vérifications systématiques des documents fiscaux des transporteurs. Les contrôles porteront particulièrement sur le paiement de la TPU pour le troisième trimestre de l’année en cours.

Afin de faciliter le bon déroulement de cette opération, l’administration fiscale invite tous les transporteurs à régulariser leur situation avant le début des contrôles. Par ailleurs, L’OTR rappelle que la perception de la TPU pour le troisième trimestre 2024 est toujours en cours, conformément à l’article 57 du Livre des procédures fiscales. L’Administration fiscale invite les transporteurs à se conformer aux dispositions légales et réglementaires en vigueur afin d’éviter toute sanction.

Une taxe calculée en fonction de l’activité.

La TPU, qui est collectée trimestriellement, est calculée sur une base forfaitaire. Le montant de la taxe à payer varie en fonction de la catégorie du véhicule (nombre de places, tonnage, type de transport) et vise à assurer une répartition équitable de l’effort fiscal entre les différents acteurs du secteur.

Les objectifs de ces contrôles

En outre, ces contrôles ont pour objectifs :

  • Assurer l’équité fiscale : vérifier que tous les transporteurs contribuent équitablement au financement des services publics.
  • Lutter contre la fraude fiscale : identifier et sanctionner les transporteurs qui ne respectent pas leurs obligations fiscales.
  • Renforcer les recettes de l’État : Optimiser les recettes fiscales pour financer les projets de développement.

Un appel à la responsabilité

L’OTR invite l’ensemble des transporteurs à collaborer avec les agents des impôts et à régulariser leur situation fiscale. Le non-paiement de la TPU peut entraîner des sanctions financières et administratives.

En conclusion, ces contrôles renforcés témoignent de la volonté de l’État de renforcer le contrôle fiscal et de garantir une répartition équitable des charges fiscales. Ils invitent également les professionnels du transport à adopter un comportement fiscal responsable.

 

Togo: 14 871 nouveaux actes de naissance délivrés dans les Savanes

Dans une initiative saluée par tous, le gouvernement, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a franchi une étape importante dans la lutte contre l’exclusion sociale. Grâce au Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS), 14 871 personnes, principalement dans la région des Savanes, ont récemment obtenu des jugements supplétifs tenant lieu d’actes de naissance.

Cette opération d’envergure s’inscrit dans une volonté de garantir à chaque citoyen un accès à une identité légale, un droit fondamental qui ouvre les portes à de nombreuses opportunités. En effet, la possession d’un acte de naissance est indispensable pour accéder aux services sociaux de base tels que la santé, l’éducation et la justice. Elle permet également de participer à la vie économique et sociale du pays.

« Notre objectif est de soutenir les efforts des acteurs nationaux visant à lutter contre les inégalités, à établir une société plus juste et équitable où tous les citoyens, notamment les jeunes et les femmes, ont accès aux opportunités socio-économiques qu’offre le pays et contribuent de façon substantielle à la stabilité et au développement durable et inclusif », a souligné Giscard Kouassi, spécialiste de la prévention de l’extrémisme violent et de la cohésion sociale au PNUD.

Grâce au PNUD, 14 871 personnes dans les Savanes ont désormais un acte de naissance, ouvrant la voie à une meilleure inclusion sociale.Le PURS, un levier pour l’inclusion

Lancé il y a près d’un an et étendu à l’ensemble du territoire national, le PURS vise à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables en leur offrant un accès plus équitable aux services essentiels. En fournissant des actes de naissance, ce programme contribue à renforcer la cohésion sociale et à réduire les risques d’exclusion. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer l’État civil et à promouvoir le développement durable au niveau national.

Un pas de plus vers l’inclusion sociale

En dotant les populations d’actes de naissance, le PNUD et le Gouvernement contribuent à renforcer l’inclusion sociale et à réduire les vulnérabilités. Ces documents sont en effet essentiels pour exercer ses droits civiques et accéder à des services publics de base.

En conclusion La délivrance de ces jugements supplétifs est une étape importante dans la lutte contre l’exclusion sociale. Elle témoigne de la volonté du Gouvernement et de ses partenaires de garantir à tous les citoyens les mêmes droits et les mêmes opportunités. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour que tous les habitants du pays disposent d’une identité légale.

 

Rodri, le milieu de terrain de City sacré Ballon d’Or 2024

Paris, le 28 octobre 2024 – Surprise générale ! Alors que tous les pronostics donnaient Vinicius Jr favori pour succéder à Lionel Messi au palmarès du Ballon d’Or, c’est finalement Rodri, le solide milieu de terrain de Manchester City, qui a remporté la prestigieuse récompense le lundi soir à Paris.

L’Espagnol, qui a impressionné par sa régularité et son importance dans le jeu des Citizens, a devancé le Brésilien Vinicius et Jude Bellingham. « C’est un immense cadeau », a-t-il confié, visiblement ému, lors de la cérémonie.

Un rêve devenu réalité

Interrogé sur ce que représente cette consécration, Rodri a avoué n’avoir jamais osé imaginer un tel destin. « Quand ils ont prononcé mon nom, je n’y croyais pas ; c’est un rêve devenu réalité ; je n’aurais jamais imaginé pouvoir atteindre un tel sommet. » « J’assistais à la cérémonie comme n’importe qui ; cela signifie énormément ; je ne peux que profiter du moment, c’est aussi extrêmement gratifiant ».

Par ailleurs,le milieu de terrain espagnol a souligné l’importance de sa saison précédente, marquée par de nombreuses performances de haut niveau à Manchester City et sa victoire à l’Euro avec l’Espagne. RODRI a également parlé de l’importance de la régularité et de la confiance en soi pour atteindre ses objectifs. « Ma saison précédente était meilleure que celle qui vient de se disputer, même si elle était presque parfaite ; il y a eu des moments importants ; jamais, je n’aurais pensé pouvoir atteindre ce niveau. »

L’absence du Real Madrid

L’absence remarquée des joueurs du Real Madrid à la cérémonie n’a pas échappé aux journalistes. Rodri, tout en respectant leur choix, a affirmé se concentrer sur son club : « Je ne suis pas à leur place, c’est leur décision ; ils ont décidé de ne pas venir et il faut l’accepter ; je me concentre sur mon club (Manchester City) ; je vais aller fêter cette récompense avec eux. »

Un nouveau chapitre pour le football

Avec cette victoire, Rodri s’inscrit dans la lignée des grands milieux de terrain de l’Histoire. Son parcours inspirant est une preuve que le travail acharné et la persévérance sont toujours récompensés. Le football mondial a trouvé un nouveau visage, et Rodri est prêt à écrire les prochaines pages de sa légende.

En bref, cette victoire inattendue de Rodri ouvre de nouvelles perspectives pour le football mondial. Elle montre que le football est un sport dans lequel tout est possible et que les surprises sont toujours au rendez-vous.

Togo : le ministère de la Santé et Santé Intégrée améliore les soins

Lomé, le 28 octobre 2024 – Le professeur Tchin DARRE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a effectué une tournée dans plusieurs centres de santé du pays, notamment à Sanda Afohou et à Nawaré. L’objectif de cette visite était de s’imprégner des conditions de travail des agents de santé et de l’état d’avancement des projets de développement du secteur.

Le ministre de la Santé visite les centres de santé au Togo et salue l'appui de l'ONG Santé Intégrée dans l'amélioration de l'accès aux soins.Santé Intégrée, un partenaire de choix

Lors de sa visite à l’Unité de Santé de Base (USB) de Sanda Afohou, le ministre a particulièrement apprécié l’appui de l’ONG Santé Intégrée. Présente au Togo depuis 2004, cette organisation non gouvernementale met en œuvre des programmes de soins primaires intégrés dans les communautés, améliorant ainsi l’accès aux soins de santé de base pour les populations les plus vulnérables.

« Le partenariat entre le gouvernement et Santé Intégrée est exemplaire », a déclaré le Ministre Tchin DARRE. « Les actions de cette ONG contribuent significativement à l’amélioration de la santé des populations, en particulier dans les zones rurales. »

L’USP de Nawaré, un autre modèle de collaboration

L’USP de Nawaré, également soutenu par Santé Intégrée, a également été visité par le ministre. En plus des prestations inscrites au programme Wezou, l’organisation soutient le centre dans la mise en œuvre de soins de santé primaires.

Accélération des travaux à l’hôpital préfectoral de Dankpen

Le Ministre s’est ensuite rendu à l’hôpital préfectoral de Dankpen où il a visité le chantier de construction d’un nouveau bloc de maternité et de pédiatrie. Il a insisté sur l’importance de ce projet pour améliorer les conditions d’accueil et de soins des mères et des enfants. Le professeur Tchin DARRE a appelé l’entreprise prestataire à accélérer les travaux afin que ce nouveau bâtiment puisse être mis en service dans les meilleurs délais.

Un engagement fort pour la santé des Togolais

Cette tournée du Ministre de la Santé démontre l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé pour tous les Togolais. Les partenariats avec les organisations de la société civile, telles que Santé Intégrée, jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre de cette politique. En renforçant les capacités des centres de santé de proximité et en développant des partenariats avec les ONG, les autorités sanitaires visent ainsi à améliorer l’accès aux soins pour tous les Togolais, en particulier les populations les plus vulnérables.

Kozah : le ministre sonne le tocsin contre la méningite

Kozah, le 28 octobre 2024 – Dans le cadre de la lutte contre la méningite, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le professeur Tchin DARRE, s’est rendu dans la Kozah pour encourager les équipes de vaccination et sensibiliser la population.

Une mini-campagne de vaccination gratuite contre cette maladie a été lancée dans cette région du 22 au 27 octobre 2024. Le Ministre, lors de sa visite sur le terrain, a félicité les agents de santé pour leur engagement et leur dévouement. Il a également saisi cette occasion pour les exhorter à redoubler d’efforts afin de toucher un maximum de personnes, notamment les plus vulnérables.

« J’apprécie de voir la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans cette campagne », a déclaré le professeur Tchin DARRE. Il a toutefois appelé à plus d’ardeur dans la sensibilisation des populations, particulièrement celles des zones les plus reculées. « Chaque résident de la Kozah doit être conscient des dangers de la méningite et des avantages de la vaccination », a-t-il insisté.

Le Ministre a aussi insisté sur la qualité de l’accueil dans les centres de vaccination. « Je vous invite à améliorer l’accueil dans les centres et à poursuivre la sensibilisation de la population de proximité sur les bienfaits de la vaccination », a-t-il souligné. Car un accueil chaleureux et des explications claires sont essentiels pour rassurer les populations et les inciter à se faire vacciner, a conclu le ministre Tchin DARRE, s’adressant aux agents de santé.

Le ministre de la Santé du Togo a lancé un appel à la vaccination contre la méningite dans la région de la Kozah du 22 au 27 octobre 2024 .Appel à la population de Kozah 

Par ailleurs, le professeur Tchin DARRE a lancé un appel pressant à la population de la Kozah à se faire vacciner. « Cette campagne est une opportunité unique de se protéger, soi-même et ses proches, contre cette maladie grave », a-t-il déclaré. Il a invité les populations à faire confiance aux agents de santé et à se référer uniquement à des sources d’information fiables.

La méningite, une menace sérieuse

La méningite est une maladie infectieuse grave qui peut entraîner des séquelles neurologiques importantes, voire le décès. La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir cette maladie.

En bref, cette campagne de vaccination s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour prévenir et contrôler les épidémies de méningite, une maladie qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée à temps. Le Ministre de la Santé, à travers cette campagne, démontre son engagement à protéger la population. Il est à espérer que cette dynamique se poursuive et que d’autres régions du pays bénéficient de programmes de vaccination aussi efficaces.

CHOGM : Le Togo, terre d’opportunités pour les investisseurs

Apia, le 25 octobre 2024 – En marge du Sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM), la ministre togolaise du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivédor, a saisi l’opportunité du Commonwealth Business Forum (CBF) pour présenter les atouts économiques du Togo aux investisseurs internationaux.

Réuni sous le thème « Un avenir commun résilient : transformer notre richesse commune », le CBF a offert à la ministre togolaise une plateforme idéale pour mettre en lumière les potentialités de son pays. Mme Mivédor a ainsi présenté une vision ambitieuse pour le développement du Togo, axée sur trois piliers fondamentaux : la paix, la sécurité, la création d’emplois pour la jeunesse et la croissance économique.

« Nous avons parlé de tout ce qui se fait aujourd’hui au Togo en termes de développement, de création de valeur aussi bien pour les jeunes dans le domaine agricole, du numérique et de mettre en exergue les potentiels du Togo », a déclaré la ministre. Elle a souligné l’importance pour le Togo, membre du Commonwealth depuis 2022, de partager ses expériences et de bénéficier du savoir-faire des autres membres de cette grande famille.

Les atouts du Togo mis en avant au CHOGM 2 O24

Lors de sa présentation au CHOGM, la ministre a mis en exergue la dynamique de développement du Togo, soulignant un environnement des affaires attractif et un potentiel agricole non négligeable. Elle a également évoqué un secteur numérique florissant et une position géographique stratégique au cœur de l’Afrique de l’Ouest.

La ministre a ensuite présenté les opportunités d’investissement disponibles, particulièrement dans l’agriculture, l’agro-industrie et le numérique, tout en insistant sur la volonté du Togo de diversifier son économie et d’accroître la valeur ajoutée. Avec ses terres fertiles et son climat propice, le Togo se positionne comme une destination de choix pour les investisseurs, renforcée par des réformes visant à améliorer davantage le climat des affaires.

 La ministre togolaise met en avant les potentialités du pays pour attirer les investisseurs internationaux au CHOGM 2O24Une ambition de coopération bénéfique

En rejoignant le Commonwealth, le Togo souhaite non seulement bénéficier des expériences des autres membres, mais aussi apporter sa contribution à cette communauté Pour nous, être membre de cette grande famille, c’est de pouvoir profiter et partager des expériences réussies, et voir ce que nous pouvons tirer du Commonwealth, et par rapport au positionnement du Togo, nous avons aussi beaucoup à apporter au Commonwealth », a souligné Mme Mivédor.

Le Togo ambitionne ainsi de renforcer sa coopération avec les autres membres du Commonwealth dans les domaines du commerce, de l’investissement, de la technologie et du développement durable.

En somme, le parcours du Togo au sein du Commonwealth est encore jeune, mais il est déjà porteur d’espoir. En s’ouvrant au monde et en misant sur la coopération internationale, le pays démontre sa volonté de jouer un rôle de plus en plus important sur la scène économique mondiale. L’exemple togolais peut inspirer d’autres pays africains à saisir les opportunités offertes par le Commonwealth.

Togo : Un modèle pour l’autonomisation des femmes

Lomé, le 25 octobre 2024 –Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République et Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, a brillé lors d’un panel de haut niveau consacré aux femmes et à l’économie, en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.

Aux côtés de personnalités influentes telles que le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, la ministre togolaise a souligné les avancées significatives réalisées par son pays en matière d’autonomisation économique des femmes. Sous la vision du Président Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo s’est positionné comme un leader en Afrique en matière d’égalité des genres.

Le Togo, un modèle en matière d’autonomisation des femmes

Au côté de ses pairs pour débattre de l’égalité économique à travers un accès élargi aux services financiers, aux capitaux et à l’Internet haut débit pour les femmes. Dr Sandra Ablamba Johnson a souligné l’importance de l’inclusion financière des femmes comme pilier central du développement économique.

Elle a salué la vision du Président Faure Essozimna Gnassingbé, qui considère l’autonomisation des femmes comme une priorité nationale, illustrée par des initiatives telles que le soutien aux Nana-Benz, symboles de réussite féminine dans le commerce. Avec près de 52 % de la population togolaise féminine, le pays s’engage à mettre en œuvre des réformes stratégiques pour réaliser l’égalité des chances et stimuler le progrès économique. Ces efforts reflètent une prise de conscience croissante de la nécessité d’intégrer pleinement les femmes dans l’économie pour favoriser une croissance inclusive et durable.

Dr Sandra Ablamba Johnson, partage les stratégies mises en œuvre par son pays pour promouvoir  l'autonomisation économique des femmes.L’essor économique des femmes au Togo : une priorité nationale

Par ailleurs, Dr Sandra Ablamba Johnson a présenté les progrès remarquables réalisés par le Togo en matière d’autonomisation économique des femmes. Les réformes juridiques et le lancement de programmes stratégiques, notamment le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et l’attribution de 25 % des marchés publics aux entreprises dirigées par des jeunes et des femmes, ont été des mesures clés.

Ces efforts ont assuré les droits légaux des femmes et leur ont donné un accès équitable aux opportunités économiques. Avec un investissement de 112,60 milliards FCFA, environ 2 millions de bénéficiaires, dont 80 % de femmes, ont été soutenus, marquant ainsi une avancée notable pour l’économie togolaise et la société dans son ensemble. Selon elle, le programme Women Business and Law de la Banque mondiale représente une opportunité unique de renforcer davantage ces efforts et d’accélérer l’atteinte de l’égalité des genres au Togo.

La ministre a également mis en avant le rôle des célèbres « Nana Benz », ces femmes d’affaires dynamiques qui ont su s’imposer dans l’économie togolaise. Leur réussite est une source d’inspiration pour de nombreuses femmes africaines.

Une reconnaissance internationale

Les avancées du Togo en matière d’égalité des genres ont été saluées par la communauté internationale. Le rapport « Femmes, Entreprise et Droit 2024 » de la Banque mondiale a classé le Togo en première position en Afrique, soulignant ainsi les progrès exceptionnels réalisés par le pays.

Si les progrès sont notables, le Dr Sandra Ablamba Johnson a aussi rappelé qu’il restait encore beaucoup à faire pour atteindre l’égalité des genres de manière complète. Elle a souligné l’importance de poursuivre les efforts en matière de sensibilisation, de formation et de financement pour permettre à toutes les femmes de réaliser leur potentiel.

En somme, Le Togo, sous la houlette du Président Faure Essozimna Gnassingbé, a démontré qu’il était possible de faire de l’autonomisation des femmes une priorité nationale. Les résultats obtenus sont encourageants, mais le chemin reste encore long. Comment maintenir cette dynamique et inspirer d’autres pays ? Comment relever les défis persistants liés aux inégalités de genre ? Autant de questions qui appellent à une réflexion approfondie et à une action collective. L’avenir du Togo, comme celui de l’Afrique, dépendra en grande partie de la capacité à offrir à toutes les femmes les mêmes opportunités.