SIALO 2024 : La région Centrale à l’honneur du Salon de l’agriculture à Lomé

Lomé, le 7 octobre 2024 – Le TOGO se prépare à célébrer l’agriculture et l’agroalimentaire. La 11e édition du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) ouvrira ses portes le 8 octobre au Centre togolais des expositions et foires (CETEF).

Focus sur l’élevage et la région centrale

En effet, cette année, l’événement mettra particulièrement en lumière les acteurs de l’élevage. Les éleveurs de la région Centrale seront à l’honneur, présentant une large gamme de produits issus de leurs fermes. Cette initiative vise également à valoriser les richesses agricoles de cette partie du pays et à encourager le développement de ce secteur clé de l’économie togolaise.

Le SIALO 2024 met à l'honneur les richesses agricoles du Togo, en particulier celles de la région Centrale. SIALO 2024 : Un rendez-vous incontournable pour les professionnels

Comme chaque année, le SIALO est un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole : producteurs, transformateurs, distributeurs, institutions financières, etc. Il offre ainsi une plateforme unique pour :

  • La promotion des produits locaux : les visiteurs pourront découvrir une multitude de produits agricoles et agroalimentaires, allant des fruits et légumes aux produits laitiers et aux produits transformés.
  • Les échanges B2B : Des rencontres d’affaires sont organisées pour faciliter les échanges entre les différents acteurs du secteur.
  • L’innovation agricole : Un concours récompensera les initiatives les plus innovantes dans le domaine de l’agriculture.
  • La valorisation des régions agricoles : chaque année, une région est mise en honneur, permettant ainsi de mettre en valeur les spécificités de ses productions.

Un levier pour le développement agricole

Le SIALO est bien plus qu’un simple salon, c’est un véritable levier pour le développement du secteur agricole togolais. Il contribue à améliorer la visibilité des produits locaux, à renforcer les filières et à encourager les investissements dans l’agriculture. Cette année, c’est au tour de la région centrale de briller, car l’édition précédente avait mis en lumière la région de la Kara.

En bref, le SIALO 2024 mettra en valeur la véritable richesse et la diversité des produits agricoles togolais. Au-delà de la promotion des produits locaux, le SIALO est une occasion de réfléchir aux enjeux de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique. L’avenir de l’agriculture togolaise dépendra de notre capacité à relever ces défis et à saisir les opportunités offertes par un marché de plus en plus mondialisé.

Togo : Une croissance économique soutenue, mais des défis persistants

Lomé, 7octobre 2024 – L’économie togolaise poursuit sur sa lancée. C’est ce qui ressort des conclusions de la dernière session du Conseil national du crédit (CNC), tenue le vendredi 4 octobre dernier.

Présidé par le ministre de l’Économie et des Finances, Georges Essowè Barcola, ce rendez-vous a permis de faire le point sur la santé économique du pays. Selon les analyses présentées, le Togo devrait connaître une croissance de 6,6 % en 2024, après 6,4 % en 2023 et 5,8 % en 2022, un chiffre qui témoigne de la résilience de l’économie face aux chocs externes successifs.

Le Conseil national du crédit a dévoilé de nouvelles perspectives économiques pour le Togo. Croissance, investissements, réformes Un secteur tertiaire dynamique

L’économie du pays continue de faire preuve de résistance en dépit des diverses crises, qu’elles soient d’ordre sanitaire, géopolitique ou de sécurité. Cette performance est notamment portée par le secteur tertiaire, qui demeure le moteur de la croissance économique. Les réformes engagées dans le cadre de la Feuille de route gouvernementale, Togo 2025, ont contribué à créer un environnement des affaires plus favorable, attirant ainsi les investissements.

Des défis à relever

Si les perspectives économiques sont globalement favorables, le ministre de l’Économie a toutefois souligné la nécessité de poursuivre les réformes. Il a notamment appelé les acteurs du secteur bancaire et financier à proposer des mesures pour faciliter l’accès au crédit des TPME, développer des produits financiers adaptés à l’agriculture et à l’habitat, et améliorer la qualité des services financiers.

Les crédits en Croissance

Les crédits accordés au secteur privé et à l’État ont enregistré une hausse de 4 % en un an, atteignant 1968 milliards FCFA à fin juin 2023. Cette évolution positive témoigne de la confiance des acteurs économiques.

Le Gouvernement togolais entend capitaliser sur ces résultats pour accélérer le développement économique et social du pays. Le gouvernement mettra en œuvre de nouvelles réformes pour renforcer le secteur financier, améliorer le climat des affaires et soutenir les entreprises.

En somme, le Togo affiche une croissance économique soutenue, portée par des réformes ambitieuses et un environnement des affaires amélioré. Cependant, pour consolider ces acquis et assurer un développement durable, il est essentiel de poursuivre les efforts en matière de diversification économique, d’inclusion financière et de développement du capital humain. L’avenir du Togo dépendra de sa capacité à relever ces défis et à saisir les opportunités qui se présentent.

Une nouvelle génération d’enseignants prêts à transformer l’école

Lomé, le 7 octobre 2024 – C’est un tournant majeur pour l’éducation au TOGO ! Samedi dernier, les six Écoles normales de formation des professeurs d’écoles (ENFPE) (Adeta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo) du pays ont célébré la réussite de leur toute première promotion. 2579 jeunes diplômés, forts de deux années d’une formation intensive, sont désormais prêts à investir les classes et à façonner l’avenir de nos élèves.

En effet, cette cérémonie riche en émotions a marqué l’aboutissement d’un projet ambitieux du gouvernement visant à renforcer le corps enseignant. Pendant leur cursus, ces futurs enseignants ont retenu d’un enseignement axé sur les pratiques pédagogiques innovantes, les préparant ainsi à relever les défis d’un monde en constante évolution.

« Nous sommes fiers de voir ces jeunes talents prêts à s’engager au service de l’éducation nationale », a déclaré le ministre de l’Éducation, prof. Komla Dodzi KOKOROKO. « Leur formation a été conçue pour les doter des outils nécessaires pour accompagner chaque élève dans son parcours scolaire et l’aider à développer tout son potentiel. »

2579 enseignants fraîchement diplômés sont prêts à investir les classes. Focus sur une formation de qualité et un avenir prometteur.Recrutement d’enseignants : un concours pour une intégration rapide

Soucieux de faciliter l’insertion professionnelle de ces nouveaux diplômés, le Ministère a organisé un concours de recrutement dès le mois dernier. Une démarche qui témoigne de la volonté politique de valoriser le métier d’enseignant et de garantir une relève qualifiée.

Une dynamique qui se poursuit

Alors que cette première promotion s’apprête à intégrer le système éducatif, l’aventure se poursuit pour les ENFPE. Une deuxième promotion est actuellement en formation et le recrutement pour la troisième est déjà ouvert. Cette dynamique témoigne de l’ambition du gouvernement d’avoir, sur le long terme, des enseignants de qualité capables de répondre aux besoins éducatifs de notre pays.

En misant sur une formation initiale solide et en facilitant l’insertion professionnelle des jeunes diplômés, le TOGO pose les fondements d’un système éducatif plus performant. Cette réussite est le fruit d’une collaboration étroite entre les ENFPE, les autorités éducatives et les partenaires techniques et financiers.

En bref, la formation de ces enseignants est un investissement majeur pour l’avenir du pays. Il est désormais essentiel de créer les conditions nécessaires pour qu’ils puissent exercer leur métier dans les meilleures conditions possibles et ainsi contribuer pleinement au développement du Togo.

Togo-Israël : Un partenariat fructueux pour moderniser l’agriculture

Lomé, le 7 octobre 2024 – Dans une démarche qui marque un tournant décisif pour l’enseignement technique et la formation professionnelle au Togo, le ministre Isaac TCHIAKPE a accueilli Mme Rony Yedidia Clein, ambassadrice d’Israël au Togo, pour discuter d’un projet de développement ambitieux.

En effet, ce projet, initié par MASHAV, l’Agence israélienne de coopération internationale pour le développement, vise à renforcer la formation professionnelle agricole dans le pays. Cette initiative est perçue comme une aubaine pour les jeunes Togolais, qui bénéficieront d’une formation améliorée et adaptée aux défis contemporains de l’agriculture.

Une agriculture plus productive et durable : L’objectif du partenariat Togo-Israël

Le ministre TCHIAKPE a souligné l’importance de cette collaboration, qui s’inscrit dans une vision à long terme pour soutenir la jeunesse et moderniser le secteur agropastoral. « C’est une opportunité exceptionnelle pour nos jeunes de se former aux meilleures pratiques agricoles et de contribuer de manière significative à l’économie de notre pays, » a-t-il déclaré. L’ambassadrice Clein a exprimé son enthousiasme quant à ce partenariat, affirmant que l’expertise israélienne en matière d’agriculture pourrait jouer un rôle clé dans la transformation du paysage agricole togolais.

Le ministre Isaac TCHIAKPE annonce une initiative MASHAV avec l'ambassadrice d'Israël, visant à moderniser la formation professionnelle Le projet envisage la mise en place de programmes de formation spécialisés, l’introduction de technologies agricoles avancées et le développement d’infrastructures adaptées. En outre, il prévoit la création de passerelles pour les échanges d’experts et de stagiaires entre les deux pays, favorisant ainsi un transfert de connaissances et de compétences.

Les observateurs locaux saluent cette initiative, la considérant comme un modèle de coopération Sud-Sud. Elle reflète l’engagement des deux nations à travailler conjointement pour l’épanouissement des générations futures et la prospérité partagée. Avec la mise en œuvre de ce projet, le Togo espère non seulement améliorer les compétences de sa main-d’œuvre jeune mais aussi stimuler une croissance durable et inclusive dans le secteur agricole.

Ce partenariat entre le Togo et Israël est un exemple éloquent de la diplomatie active et du soft power, où l’éducation et la formation professionnelle deviennent des vecteurs de développement et de changement social. Il reste à voir comment ce projet se déroulera dans les mois à venir, mais l’optimisme est de mise quant à son impact positif sur la société togolaise.

Kpalimé : Le Centre de Développement des Sports prend forme

Kpalimé(Togo) , le 7 octobre 2024– Le Ministre des Sports et des Loisirs du Togo, Dr. Lidi BESSI KAMA, a exprimé sa satisfaction quant à la progression des travaux de construction du Centre de Développement des Sports (CDS) de Kpalimé lors de sa visite le vendredi dernier. Cette infrastructure, qui s’étend sur une superficie de 9 hectares, est une promesse d’avenir pour le sport au Togo, grâce à l’initiative du Président Faure Essozimna Gnassingbé.

Le Ministre des Sports et des Loisirs du Togo souligne l'avancement des travaux du Centre de Développement des Sports de KpaliméLe CDS de Kpalimé est conçu pour être un complexe sportif complet avec des dortoirs pour les athlètes et le personnel, un bloc administratif, une infirmerie, un réfectoire, ainsi que divers terrains de jeux. Ce projet ambitieux reflète l’engagement du Gouvernement togolais à promouvoir le sport comme vecteur de développement et d’intégration sociale.

Le Ministre des Sports et des Loisirs du Togo souligne l'avancement des travaux du Centre de Développement des Sports de KpaliméUn projet similaire est en cours à Bassar, témoignant de la volonté nationale de renforcer les infrastructures sportives à travers le pays. Ces centres ont pour objectif de se transformer en centres d’excellence pour la formation des jeunes sportifs togolais, leur fournissant les meilleures opportunités pour s’épanouir et briller dans leurs disciplines respectives.

Les autorités togolaises accordent une grande importance au sport, ce qui témoigne de l’investissement dans ces centres de développement, reconnaissant son rôle crucial dans la promotion de la santé, de l’éducation et de l’unité nationale. Le ministre BESSI KAMA a remercié le président Gnassingbé pour son soutien indéfectible et a exprimé son optimisme pour l’avenir : « Demain sera meilleur pour le sport au Togo », a-t-il déclaré, envisageant un avenir où le sport togolais rayonnera tant au niveau national qu’international.

Togo : Une stratégie nationale ambitieuse pour un cyberespace sécurisé

Lomé, le 4 octobre 2024 –Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa transformation numérique. Le pays a dévoilé ce jour sa Stratégie Nationale de Cybersécurité pour la période 2024-2028, un document stratégique d’une centaine de pages élaboré par l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCY).

En effet, cette stratégie, fruit d’un long processus de réflexion et de concertation, vise à doter le TOGO d’un cadre de référence solide pour faire face aux défis croissants posés par la cybercriminalité et les attaques numériques. Elle s’articule autour de quatre axes principaux :

  • Sensibilisation et formation : Promouvoir une culture de la cybersécurité dès le plus jeune âge et développer les compétences techniques des acteurs nationaux.
  • Protection des infrastructures critiques : Sécuriser les systèmes d’information de l’administration, des opérateurs d’importance vitale et de l’économie numérique.
  • Réponse aux incidents : Renforcer le système de réponse aux incidents de sécurité informatique et améliorer la coordination entre les différents acteurs.
  • Poursuite des cybercriminels : Renforcer les mécanismes de poursuite judiciaire des auteurs de cybercrimes.

La stratégie nationale : Une réponse globale aux défis numériques

Par ailleurs, la Stratégie nationale de cybersécurité, dévoilée lors d’un atelier, constitue une boussole pour guider les actions de tous les acteurs impliqués dans la protection de l’espace numérique togolais. Elle offre une vision globale de l’écosystème numérique du pays et propose des solutions concrètes pour faire face aux défis actuels.

« Cette initiative vise à nous permettre de comprendre les menaces, d’organiser la protection, la prévention et d’élaborer des stratégies coordonnées des actions privées et publiques pour un cyberespace togolais résilient, sécurisé et propice à la confiance numérique », a souligné le ministre togolais de la sécurité.

Une ambition affichée : faire du Togo un modèle en matière de cybersécurité en Afrique.

En lançant cette stratégie, le TOGO affiche clairement son ambition de devenir un acteur de référence en matière de cybersécurité en Afrique. Les autorités togolaises sont conscientes que la sécurité numérique est un enjeu majeur pour le développement économique et social du pays.

Le ministre de la Sécurité, Calixte Madjoulba, a souligné également l’importance de cette stratégie dans le renforcement de la confiance des citoyens, des entreprises et des partenaires internationaux. Il a appelé tous les acteurs à s’impliquer activement dans la mise en œuvre de cette stratégie.

Des résultats encourageants et des défis à relever

Les récentes évaluations du Global Cybersecurity Index (GCI) placent le Togo parmi les bons élèves en matière de cybersécurité en Afrique avec un score de 88,88 contre 33 lors de l’évaluation précédente, soit une augmentation de 166,67 %. Cette progression est le fruit des efforts déployés par le gouvernement depuis plusieurs années, notamment avec la création de l’ANCY et du CERT National.

Cependant, les défis restent nombreux. La multiplication des cyberattaques, l’évolution rapide des technologies et la complexification des menaces exigent une vigilance constante et des investissements soutenus.

Une jeunesse préparée à l’avenir numérique avec la stratégie nationale

En plus, un aspect novateur de cette stratégie est l’intégration de l’enseignement de la cybersécurité dès le primaire et le secondaire. En formant les jeunes générations aux enjeux de la sécurité numérique, le Togo vise à créer une relève de talents capables de relever les défis de demain.

Les clés du succès

La réussite de cette stratégie repose sur plusieurs facteurs :

  • La mobilisation de tous les acteurs : gouvernement, secteur privé, société civile, chacun doit jouer son rôle.
  • Des investissements soutenus : la cybersécurité nécessite des moyens financiers importants pour former les personnels, les propriétaires des équipements et développer des infrastructures sécurisées.
  • Une coopération internationale renforcée : La cybercriminalité est un phénomène transnational qui nécessite une coopération étroite entre les États.

Le Togo a posé les jalons d’une politique de cybersécurité ambitieuse. Il reste désormais à mettre en œuvre cette stratégie avec détermination et à l’adapter en permanence aux évolutions du paysage numérique.

Togo : Nouvelle attaque meurtrière dans le nord

Fanworgou, 4 octobre 2024 – Un nouveau drame a endeuillé le Nord du Togo. Dans la nuit du 1er au 2 octobre, une attaque terroriste a visé une patrouille militaire et des civils travaillant sur un chantier de sécurisation de la frontière avec le Burkina Faso, faisant 19 morts.

Une violence accrue

L’assaut, mené par le groupe armé Al-Qaeda au Sahel (JNIM), s’est soldé par un bilan humain lourd. Neuf militaires et dix civils, employés de la société Ebomaf, ont perdu la vie. En effet, les assaillants, après avoir tendu une embuscade à la patrouille, ont ouvert le feu et incendié du matériel lourd.

Cette attaque témoigne de la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. Malgré les efforts déployés par les autorités togolaises pour renforcer la surveillance des frontières, les groupes armés continuent de mener des opérations meurtrières. Le chantier visé, censé renforcer la sécurité, s’est avéré inefficace face à la détermination des assaillants.

Des civils pris pour cible dans une attaque meurtrière

La présence de civils parmi les victimes souligne la cruauté de ces attaques. Les employés d’Ebomaf, engagés dans des travaux essentiels pour la sécurité de la région, ont payé de leur vie leur engagement. Cette attaque met en lumière la vulnérabilité des populations civiles face à la menace terroriste.

Une région sous tension

Le Nord du Togo est depuis plusieurs mois le théâtre d’affrontements récurrents entre les forces de sécurité et des groupes armés. Cette nouvelle attaque rappelle la fragilité de la situation et souligne l’importance de renforcer la coopération régionale pour lutter contre ce fléau.

Les défis à relever

Face à cette recrudescence de la violence, les autorités togolaises sont confrontées à de nombreux défis. Il s’agit notamment de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité, d’améliorer la coordination avec les pays voisins et de mettre en œuvre des stratégies de développement durable pour lutter contre les causes profondes de l’insécurité.

Un appel à la solidarité internationale

En bref, cette attaque terroriste est un rappel brutal que la menace terroriste ne se limite pas aux frontières nationales. Pour y faire face, il faut une approche globale qui combine des actions militaires, des mesures de développement et des efforts de dialogue. La stabilité du Sahel est un enjeu majeur pour toute la région, et il est de notre devoir à tous de contribuer à y parvenir.

Togo : Le choléra frappe à nouveau

Lomé, le 4 octobre 2024 –Le Togo est confronté à une nouvelle épidémie de choléra, qui sévit particulièrement dans le district sanitaire du Golfe. Depuis le mois d’août, les cas se multiplient, suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires.

Cette maladie diarrhéique aiguë, souvent liée à une mauvaise hygiène et à une consommation d’eau contaminée, a déjà provoqué plusieurs décès. Face à cette situation alarmante, le ministère de la Santé a rapidement réagi en déployant un plan d’urgence.

Des mesures urgentes pour endiguer l’épidémie de choléra 

Pour faire face à cette crise sanitaire, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures :

  • Renforcement de la surveillance : Les autorités ont renforcé les systèmes d’alerte pour détecter rapidement tout nouveau cas suspect et déclencher les mesures d’intervention nécessaires.
  • Prise en charge gratuite : Les patients atteints de choléra bénéficient d’une prise en charge médicale gratuite dans les centres de santé.
  • Sensibilisation de la population : Les autorités mènent une vaste campagne d’information pour sensibiliser la population aux gestes barrières et encourager l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène.
  • Désinfection des zones touchées : Les zones où il y a de nouveaux cas seront régulièrement désinfectées pour limiter la propagation de la bactérie.
  • Distribution de chlore : Une distribution gratuite de chlore est en cours afin de permettre aux populations de désinfecter leur eau de boisson.

Un appel à la vigilance

Par ailleurs, le Ministère de la Santé appelle la population à redoubler de vigilance et à respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène. Il est essentiel de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, de consommer de l’eau potable et des aliments bien cuits, et de signaler tout cas suspect aux autorités sanitaires.

Les équipes de santé mobilisent leurs efforts sur le terrain pour identifier activement les cas, isoler les patients et tracer les contacts. Ils travaillent sans relâche pour contrôler la propagation de la maladie et assurer la sécurité de la communauté. Leur action rapide et coordonnée est essentielle pour maintenir la santé publique. Les autorités sanitaires comptent sur la collaboration de tous pour endiguer cette épidémie et protéger la santé de la population.

En bref, face à cette menace, la responsabilité est collective. Les autorités sanitaires ont un rôle primordial à jouer, mais chaque citoyen doit également s’engager à adopter des comportements responsables pour protéger sa santé et celle de ses proches. En respectant les mesures d’hygiène, en se faisant vacciner lorsque cela est possible, et en encourageant notre entourage à faire de même, nous pouvons contribuer à éradiquer le choléra de notre pays.

Togo : Les Éperviers dévoilent leurs atouts pour défier l’Algérie

Lomé, 4 octobre 2024 – Les Éperviers du Togo sont prêts à relever un nouveau défi. Le sélectionneur Daré Nibombé a dévoilé ce vendredi la liste des 25 joueurs retenus pour affronter l’Algérie lors des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025.

Pour cette double confrontation face à l’une des meilleures équipes africaines, le technicien togolais a misé sur un mélange d’expérience et de jeunesse. Les cadres de l’équipe, tels que le capitaine Dakonam Djené, Alaixys Romao et l’attaquant Kévin Denkey, sont bien évidemment de la partie. Le trio de gardiens, déjà en place lors des précédentes rencontres, a également été reconduit.

Des retours et des surprises

Malgré les absences de plusieurs joueurs clés en raison de blessures, à l’image de Josué Homawoo, Kennedy Boateng, Kodjo Laba et Etienne Amenyido, le sélectionneur a fait appel à quelques renforts. Fessou Placca, Abdou Ouattara et Kevin Boma, absents lors du dernier regroupement, font leur retour. Par ailleurs, la surprise vient de la convocation de Franck Mawuena, qui retrouve la sélection après une longue absence.

En plus, pour la première fois depuis longtemps, deux joueurs évoluant dans le championnat national, Kokou Kloukpo et Benjamin Holete, ont été appelés. Une récompense pour leurs performances en compétitions interclubs africaines.

Un défi de taille

En bref, les Éperviers se rendent en Algérie avec l’ambition de créer la surprise face aux Fennecs. Les matchs, prévus à Annaba le 10 octobre et à Lomé le 14 octobre, s’annoncent très disputés. Le Togo devra montrer un visage conquérant pour espérer décrocher des points précieux dans cette poule très relevée.

Le rassemblement des Éperviers débutera le 7 octobre en Tunisie, où les joueurs mettront également  tout en œuvre pour préparer au mieux ces deux rencontres.

Liste exhaustive des Eperviers appelés :


Gardiens : Geoffrey Agbolossou (FC Balagne, France), Malcolm Barcola (Paços Ferreira, Portugal), Wassiou Ouro-Gneni (Dynamo Abomey, Bénin)

Défenseurs : Klousseh Agbozo (Stade Tunisien, Tunisie), Gustave Akueson (Bastia, France), Mawouna Amevor (Volendam, Pays-Bas), Youssifou Atte (ASEC, Côte d’Ivoire), Kevin Boma (Estoril Praia, Portugal), Dakonam Djene (Getafe, Espagne), Sadik Fofana (Bayer Leverkusen, Allemagne), Benjamin Holete (ASCK, Togo)

Milieux : Evra Agbagno (Chlef, Algérie), Roger Aholou (Espérance Tunis, Tunisie), Kodjo Aziangbe (Yokohama Marinos, Japon), Dermane Karim (Lommel SK, Belgique), Thibault Klidje (Luzern, Suisse), Khaled Narey (Al Khaleej, Arabie Saoudite), Alaixys Romao (Athens Kallithea FC, Grèce), Marouf Tchakei (Singida BS, Tanzanie)

Attaquants : Kévin Denkey (Cercle Bruges, Belgique), Kokou Kloukpo (ASKO, Togo), Franck Mawuena (Remo Stars, Nigeria), Abdou Ouattara (Mechal, Ethiopie), Mansour Ouro-Tagba (Regensburg, Allemagne), Fessou Placca (Jeonnam, Corée du Sud).

Coopération Égypte-Togo : Un partenariat qui s’intensifie

Dans une cérémonie empreinte de formalité et de cordialité, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Égypte auprès du Togo, Ahmed Mohamed Eid Moustapha Ahmed, a officiellement remis ses lettres de créance au Président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, ce jeudi 03 octobre 2024. Cet événement marque le début d’une mission diplomatique où le dialogue et la coopération bilatérale seront au cœur des échanges entre les deux nations.

L'ambassadeur d'Égypte au Togo inaugure une mission diplomatique axée sur le développement, la paix et la coopération économique.Les fruits d’une collaboration fructueuse

Lors de leur première rencontre, l’ambassadeur Ahmed a mis en lumière les axes principaux de sa mission, soulignant l’importance du développement, de la paix et de la stabilité, ainsi que la nécessité de s’attaquer aux problématiques régionales et internationales. Il a exprimé sa reconnaissance pour le dynamisme des relations entre l’Égypte et le Togo, affirmant sa joie de pouvoir échanger avec le Président Gnassingbé et de partager une vision commune, notamment sur le règlement pacifique des conflits et l’alignement des intérêts des deux pays.

L’ambassadeur a également salué les conseils prodigués par le Président togolais, des conseils qu’il considère comme essentiels à la réussite de sa mission diplomatique. La coopération entre Lomé et le Caire, déjà exemplaire, se voit ainsi renforcée par cette nouvelle dynamique. Les deux capitales partagent une longue histoire d’amitié et de collaboration, une relation qui s’est étoffée au fil des années, notamment dans des secteurs clés tels que l’agro-business, l’éducation et l’économie.

En effet, l’Égypte a joué un rôle de soutien dans la politique togolaise de promotion de l’agro-business, illustré par la création de la ferme agricole d’Abatchang dans la région centrale du Togo. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large d’échanges de savoir-faire et de formation, avec l’attribution de bourses en techniques agricoles aux citoyens togolais.

L'ambassadeur d'Égypte au Togo inaugure une mission diplomatique axée sur le développement, la paix et la coopération économique.Égypte-Togo : De nouveaux projets pour un avenir prometteur

Sur le plan économique et commercial, l’engagement des deux pays se traduit par la signature de multiples accords de partenariat, visant à consolider les liens dans les domaines de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’assainissement et de la culture. Ces accords témoignent de la volonté mutuelle de bâtir un avenir prospère et durable pour les deux nations.

Dans le domaine de l’éducation, le Togo bénéficie de l’expertise égyptienne, avec des bourses d’études universitaires offertes à ses étudiants dans les disciplines scientifiques. De plus, des programmes de renforcement des capacités en langue arabe et en théologie sont mis à disposition, ouvrant la voie à un échange culturel et académique enrichissant.

Cette rencontre entre l’ambassadeur Ahmed Mohamed Eid Moustapha Ahmed et le Président Faure Essozimna Gnassingbé n’est pas seulement symbolique, elle est le reflet d’une volonté commune de renforcer les liens diplomatiques, économiques et culturels pour le bien-être des peuples égyptien et togolais. Elle annonce une ère de collaboration fructueuse, où le partage des connaissances et le soutien mutuel seront les piliers d’une relation bilatérale florissante.