L’UL ouvre ses portes : 45 000 étudiants prennent leur envol

Lomé, le 22 octobre 2024 – C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour les étudiants de l’Université de Lomé (UL). Après une rentrée pédagogique marquée par les préparatifs, les cours ont obligatoirement repris le lundi 21 octobre, marquant ainsi le début de la nouvelle année universitaire.

Près de 45 000 étudiants répartis dans les différentes filières sont concernés par cette rentrée. Pour ces jeunes s’ouvre une période rythmée par les cours, les examens et les activités extrascolaires.

Une mobilité étudiante renforcée

Un événement important marque également cette nouvelle année universitaire : la réalisation de la mobilité étudiante entre l’Université de Lomé et l’Université de Kara. Un accord signé le mois dernier permet désormais aux étudiants des deux établissements de suivre une partie de leur cursus dans l’autre université. Cette mesure, qui facilite l’aménagement des parcours académiques, est une première dans l’histoire de l’enseignement supérieur togolais.

Près de 45 000 étudiants ont fait leur rentrée à l'Université de Lomé, qui ouvre de nouvelles perspectives grâce à un nouveau partenariat Les enjeux de cette nouvelle année

Cette rentrée universitaire intervient dans un contexte marqué par la digitalisation de l’enseignement, la recherche de nouveaux partenariats, etc. Les autorités universitaires ont mis en place plusieurs mesures pour répondre à ces enjeux et offrir aux étudiants les meilleures conditions d’apprentissage.

Les réactions des étudiants

Les étudiants, quant à eux, se montrent enthousiastes à l’idée de cette nouvelle année universitaire.

« Je suis très contente de reprendre les cours », confie Angèle Akakpo, étudiante en faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de LOME. « Cette année, je compte m’investir davantage dans mes études et profiter de toutes les opportunités qui s’offrent à moi. »

Si les perspectives sont encourageantes, de nombreux défis restent à relever. L’université devra notamment faire face à la croissance démographique des étudiants, à la modernisation des infrastructures et à l’adaptation aux nouveaux modes d’apprentissage. Mais grâce à l’engagement de tous les acteurs, il est certain que l’Université de Lomé continuera de rayonner et des anciens les futurs dirigeants du Togo.

 

La PFPP : Les experts africains en quête de solutions

Lomé, le 22 octobre 2024 – Plus de 150 experts issus de 16 pays différents se sont réunis à Lomé à l’occasion de la 5ᵉ édition de la réunion annuelle de la communauté de pratique en santé de la reproduction. En effet, cet événement majeur, qui se tient jusqu’au 24 octobre, a pour objectif de renforcer la collaboration entre les acteurs de la santé et d’accélérer l’intégration de la planification familiale du post-partum (PFPP) dans les programmes de santé maternelle, néonatale et infantile-nutrition (SMNI-N).

Par ailleurs, les participants, issus de divers horizons professionnels, échangent leurs expériences et leurs connaissances afin de trouver des solutions innovantes pour améliorer la santé reproductive dans la région. « Cette réunion est une opportunité unique de partager les meilleures pratiques et de renforcer nos réseaux », a déclaré le représentant du ministre de la Santé lors de la cérémonie d’ouverture.

Plus de 150 experts réunis à Lomé pour améliorer la santé maternelle et infantile en Afrique en incluant la PFPP aux programmes de santé.L’intégration de la PFPP au cœur des discussions

L’une des principales thématiques de cette édition est l’intégration de la PFPP dans les programmes du SMNI-N. Les experts s’accordent à dire que cette approche est essentielle pour réduire la mortalité maternelle et infantile, améliorer la santé des mères et des enfants et contribuer ainsi à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

« En intégrant la PFPP dans les programmes de SMNI-N, nous créons une synergie qui permet d’améliorer la santé de toute la famille », explique l’USAID. « Cela permet également de renforcer l’autonomisation des femmes et de leur donner les moyens de planifier leurs grossesses. »

Plus de 150 experts réunis à Lomé pour améliorer la santé maternelle et infantile en Afrique en incluant la PFPP aux programmes de santé.Des engagements forts pour l’avenir

Au cours de cette réunion, les participants sont appelés à élaborer des plans d’action concrets et à prendre des engagements forts pour accélérer l’intégration de la PFPP dans leurs pays respectifs. Des ateliers thématiques, des tables rondes et des séances de travail permettront de définir des stratégies efficaces et de mobiliser les ressources nécessaires. Ces engagements contribueront à accélérer les progrès vers l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment en matière de santé maternelle et infantile.

« Cette 5ᵉ réunion est un moment décisif pour notre communauté de pratique », souligne l’UNIFPA. « Nous devons saisir cette opportunité pour renforcer notre collaboration et accélérer le progrès vers un avenir plus sain pour toutes les mères et leurs enfants. »

Avec l’approche de l’échéance des ODD en 2030, la pression est forte pour intensifier les efforts en matière de santé reproductive. Cette réunion annuelle est une étape importante dans cette direction, démontrant la détermination de la communauté internationale à relever ce défi. En accueillant cette importante réunion, le Togo démontre son engagement en faveur de la santé de la reproduction.

Lomé accueille avec enthousiasme la 4ème édition du MITA

Lomé, le 22 octobre 2024 – L’hôtel du 2 février a vibré hier au rythme de l’innovation agricole avec le lancement de la 4e édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA). En effet, cet événement majeur, couplé à un sommet des jeunes et au lancement d’un prix récompensant les innovations, a rassemblé les acteurs clés du secteur agricole, des chercheurs, des jeunes entrepreneurs et des décideurs politiques.

Le MITA 2024 met en lumière les dernières innovations agricoles pour renforcer la sécurité alimentaire au Togo.MITA 2024 : Un événement placé sous le signe de l’innovation

Sous le haut patronage de Kanka-Malik Natchaba, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la 4e édition du MITA a souligné l’importance de l’innovation dans le domaine de l’agriculture africaine. Dans son discours d’ouverture, le ministre a rendu hommage au leadership du Président Faure Gnassingbé, soulignant la nécessité d’une transformation agricole comme pilier du développement économique durable. Il a encouragé la collaboration entre la communauté de la recherche et les innovateurs pour surmonter les défis climatiques et autres menaces pesant sur l’agriculture.

Pour conclure, le ministre a exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs de l’événement, notamment le ministère de l’Agriculture, le CORAF News et leurs partenaires, pour leur engagement en faveur de l’innovation agricole.

Les enjeux de l’agriculture africaine

À la suite du Ministre, les autres intervenants ont souligné l’importance de l’innovation pour relever les nombreux défis auxquels est confronté le secteur agricole en Afrique. Parmi ces défis figurent le changement climatique, la rareté des ressources en eau et la croissance démographique rapide. Ces facteurs exigent une approche novatrice pour assurer la durabilité et la sécurité alimentaire sur le continent.

Le MITA 2024 met en lumière les dernières innovations agricoles pour renforcer la sécurité alimentaire au Togo.La jeunesse et l’innovation au cœur des enjeux

Par ailleurs, le Sommet des jeunes, organisé en parallèle du MITA, offre une plateforme d’échange aux jeunes entrepreneurs et innovateurs. C’est une opportunité qui met en avant le rôle de la jeunesse dans la transformation du secteur agricole. Grâce au MITA, de nombreux jeunes innovateurs ont présenté leurs projets, allant des semences améliorées aux technologies agricoles intelligentes. Ces solutions prometteuses visent à accroître la productivité agricole, à améliorer la qualité des produits et à renforcer la résilience des systèmes alimentaires face aux changements climatiques.

Un prix pour récompenser l’excellence

Le lancement d’un prix récompensant les innovations les plus prometteuses a également marqué cette édition du MITA. Ce prix vise à encourager les jeunes chercheurs et entrepreneurs à développer des solutions innovantes pour les défis agricoles.

Un écosystème de l’innovation florissant

En outre, le Marché International des Technologies Agricoles (MITA) transcende le concept d’une simple exposition ; il représente un écosystème dynamique d’innovation, propice aux interactions entre chercheurs, entrepreneurs, producteurs et décideurs politiques. Cette plateforme a permis aux participants de découvrir une panoplie de solutions avant-gardistes visant à accroître la productivité agricole, à s’adapter aux défis du changement climatique et à fortifier la résilience des systèmes alimentaires.

Parmi les innovations présentées, on compte des semences optimisées, des technologies adaptées au climat, des produits locaux transformés et des applications numériques. Les participants ont aussi eu l’opportunité d’assister à des conférences enrichissantes, de participer à des ateliers pratiques et de tisser des liens professionnels précieux.

En résumé, le MITA, orchestré par le CORAF en collaboration avec l’ITRA et d’autres partenaires clés, s’est affirmé comme un événement phare pour les protagonistes de l’innovation agricole en Afrique. L’édition 2024 du MITA témoigne de la vitalité et de l’engagement du Togo dans l’écosystème de l’innovation agricole.

Cet événement joue un rôle crucial dans la promotion de nouvelles solutions et leur adoption à grande échelle, contribuant ainsi à consolider la position du Togo en tant que leader de l’agriculture durable sur le continent africain. Il a également permis de renforcer les réseaux et les collaborations entre les différents acteurs du secteur.

Le Togo et la BADEA renforcent leur partenariat pour le développement

Lomé, le 22 octobre 2024 – Le Chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a reçu en audience hier M. Sidi Ould Tah, Directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). En effet, cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur la coopération entre le Togo et cette institution financière arabe et d’envisager de nouvelles perspectives de partenariat.

Au cours de cet entretien, les deux personnalités ont abordé les avancées récentes de la BADEA et discuté des moyens de renforcer la collaboration entre l’institution et le TOGO. Le directeur général de la BADEA s’est félicité des directives du président Gnassingbé visant à consolider ce partenariat.

« Nous avons abordé les avancées récentes de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et examiné les voies de coopération avec le Togo », a déclaré M. Sidi Ould Tah. Il a également souligné l’engagement de la BADEA à soutenir de manière accrue la stratégie de développement du Togo, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et de l’agriculture.

De son côté, le président Faure Gnassingbé a réaffirmé l’importance qu’il attache à ce partenariat et a exprimé sa gratitude pour le soutien constant de la BADEA. Il a souligné que les projets financés par la BADEA ont contribué de manière significative au développement économique et social du Togo.

Un partenariat fructueux entre le Togo et la BADEA

La BADEA est un partenaire de longue date du Togo. Depuis plusieurs décennies, l’institution soutient le pays dans la réalisation de nombreux projets d’envergure, surtout dans les domaines des infrastructures routières, de l’hydraulique, de l’énergie, de l’éducation et de la santé.

En outre, la BADEA accompagne le secteur privé togolais en lui offrant des appuis techniques et financiers. Ce soutien contribue à renforcer le tissu économique du pays et à créer des emplois.

Cette rencontre entre le président Faure Gnassingbé et le directeur général de la BADEA ouvre de nouvelles perspectives pour le renforcement du partenariat entre les deux parties. Les discussions ont également  porté sur les moyens de mobiliser davantage de financements pour soutenir les projets de développement prioritaires du Togo, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement.

En somme, cette rencontre entre le président Faure Gnassingbé et le directeur général de la BADEA marque un tournant dans le partenariat entre le Togo et cette institution financière. Les projets à venir, fruit de cette collaboration renforcée, promettent de transformer plus le paysage économique et social du TOGO.

Au-delà des projets d’infrastructures et de développement économique, cette coopération ouvre aussi  des perspectives intéressantes dans des domaines tels que l’énergie renouvelable, l’agriculture intelligente et l’inclusion financière novatrice pour le Togo.

Ce partenariat renforce les liens entre l’Afrique et le monde arabe, démontrant ainsi le potentiel de coopération entre les pays du Sud. Il est à espérer que d’autres pays africains suivront cet exemple et bénéficieront à leur tour du solide soutien de la BADEA.

Le Togo plaide pour un sport sans frontières au 12ème Forum sportif international en Russie

Lomé, le 21 octobre – La ministre des Sports et des Loisirs, Lidi Bessi-Kama, a représenté le Togo au 12ème Forum sportif international qui s’est tenu du 16 au 19 octobre en Russie. En effet, cet événement d’envergure, placé sous le haut patronage de Vladimir Poutine, a réuni des acteurs clés du monde sportif mondial pour discuter des enjeux actuels et futurs de la discipline.

Un plaidoyer pour l’inclusion dans le sport

Le thème de cette édition, « La Russie, une puissance sportive », un service de cadre pour des échanges riches et variés sur les défis et les opportunités du sport à l’échelle internationale. Lors de son intervention, la ministre togolaise Lidi Bessi-Kama a exprimé sa profonde préoccupation face aux menaces qui pèsent sur le sport, en particulier les ingérences politiques et les discriminations. Elle a souligné l’importance d’un sport inclusif et exempt de toute influence politique. La ministre togolaise a rappelé que le sport est un vecteur de paix et de cohésion sociale, et qu’il ne doit pas être instrumentalisé à des fins politiques.

« Le sport, vecteur de paix et de cohésion, ne doit pas être victime des enjeux géopolitiques », a déclaré Lidi Bessi-Kama. Elle a plaidé également  pour un sport ouvert à tous, sans distinction d’origine ou de nationalité. « Le Togo appelle à l’organisation de jeux sportifs justes et équitables, où chaque athlète peut s’exprimer librement », a-t-elle ajouté.

Un appel au partenariat sportif

La Ministre togolaise a également insisté sur le rôle unique du sport dans la construction d’un monde plus pacifique et plus solidaire. « Le sport a le pouvoir de rassembler les peuples et de transcender les différences », a-t-elle souligné. Elle a invité la communauté internationale à faire du sport un outil de dialogue et de coopération.

Des échanges fructueux avec la Russie

En marge du Forum, Lidi Bessi-Kama a rencontré son homologue russe, Mikhaïl Degtyarev, afin de discuter des perspectives de coopération entre les deux pays dans le domaine du sport. Cette rencontre a permis d’explorer de nouvelles pistes de collaboration et de renforcer les liens entre les deux nations dans le domaine des sports et des loisirs.

Le Togo, acteur engagé dans la promotion du sport

Par ailleurs, la participation du Togo à ce Forum international témoigne de l’engagement du pays en faveur du développement du sport et de ses valeurs. Le Gouvernement togolais valorise activement le sport, le percevant comme un moyen efficace de promouvoir la santé, l’éducation et le développement social. De plus, les participants ont largement résonné avec le message transmis par la Ministre togolaise, témoignant de son impact significatif.

En conclusion, en plaidant pour un sport inclusif et exempt de toute influence politique, le TOGO s’affirme comme un acteur engagé dans la promotion des valeurs universelles du sport. La participation de Lidi Bessi-Kama à ceForumm international est une étape importante dans la consolidation de la politique sportive du pays.

 

 

 

Lomé s’apprête à accueillir le Forum National sur la Gouvernance de l’Internet

Lomé, le 21 octobre – Le Togo se positionne de plus en plus comme un acteur majeur de la transformation numérique en Afrique. Dans cette dynamique, Lomé accueillera le 24 octobre prochain le Forum National sur la Gouvernance de l’Internet (IGF). Cet événement, qui réunira des acteurs clés de la société civile, du secteur privé, du gouvernement et du monde académique, sera l’occasion de discuter des enjeux liés à l’avenir d’Internet au Togo.

Un enjeu crucial pour le développement du pays

Dans un monde de plus en plus connecté, Internet est devenu un outil indispensable pour le développement économique, social et culturel. Le Forum IGF vise à garantir que cette révolution numérique profite à tous les Togolais, tout en préservant leurs droits et libertés. Les participants aborderont des questions essentielles telles que :

  • La sécurité en ligne : Comment protéger les citoyens contre les cybermenaces et les risques liés à la vie privée ?
  • La protection des données personnelles : Quels sont les enjeux liés à la collecte et à l’utilisation des données personnelles dans un contexte numérique ?
  • L’inclusion numérique : Comment garantir un accès équitable à Internet pour tous les Togolais, notamment les populations les plus vulnérables ?
  • La liberté d’expression en ligne : Comment concilier la liberté d’expression avec la lutte contre les discours de haine et les fausses informations ?

Un cadre de dialogue et de co-construction sur la Gouvernance de l’Internet 

Ce forum est une opportunité unique pour les différents acteurs de la société togolaise de se réunir, de partager leurs expériences et de construire ensemble un avenir numérique plus inclusif et plus sûr. Les participants pourront ainsi contribuer à l’élaboration de politiques publiques adaptées aux défis du monde numérique.

Les attentes sont élevées

Les acteurs de la société civile, notamment les défenseurs des droits de l’homme et les organisations de la société civile, attendent beaucoup de ce forum. Ils espèrent que les discussions permettront de renforcer la protection des droits fondamentaux en ligne et de garantir un accès équitable à Internet pour tous.

Le secteur privé, quant à lui, voit dans ce forum une occasion de présenter ses solutions innovantes et de contribuer à la construction d’un écosystème numérique dynamique.

En somme, le Forum National sur la Gouvernance de l’Internet est un événement majeur qui marque l’engagement du Togo à construire un avenir numérique responsable et inclusif. Les décisions prises lors de ce forum auront un impact durable sur la vie de millions de Togolais.

Boeing au bord du gouffre : une dette colossale et une grève paralysante

Seattle, États-Unis – Boeing, géant américain de l’aéronautique, traverse une crise sans précédent. L’entreprise, déjà fragilisée par une série de scandales de sécurité  et de retards de production, se retrouve confrontée à une situation financière critique. Une grève historique de ses employés, couplée à une accumulation de dettes colossales, met en péril la pérennité du constructeur aéronautique.

Pour faire face à cette situation alarmante, Boeing a annoncé mardi un plan d’urgence visant à lever des fonds substantiels. La société prévoit d’emprunter 10 milliards de dollars auprès d’un consortium de banques et de lever 25 milliards de dollars supplémentaires en vendant des actions et des obligations. Cette levée de fonds colossale est rendue nécessaire par une situation financière dégradée depuis plusieurs années.

Une dette explosive et des pertes record

Les difficultés de Boeing ont commencé à s’accumuler il y a six ans, avec une série d’événements qui ont érodé la confiance des investisseurs et des régulateurs. Les deux accidents mortels du 737 MAX, qui ont entraîné l’immobilisation au sol de cet avion pendant 20 mois, ont été un coup dur pour l’entreprise.

Ces événements ont eu des conséquences désastreuses sur les finances de Boeing. L’entreprise a enregistré des pertes d’exploitation de plus de 33 milliards de dollars au cours des dernières années et sa dette a explosé, passant de 10,7 milliards de dollars en 2019 à 53 milliards de dollars fin juin 2024.

Les commandes en attente, bien que nombreuses, ne suffisent plus à assurer la santé financière de l’entreprise: L’endettement de Boeing a explosé ces dernières années, atteignant des niveaux records.

La note de crédit de Boeing a été dégradée, ce qui rendra l’emprunt plus coûteux à l’avenir.

Boeing, confronté à une dette colossale et à une grève historique, cherche à lever des milliards pour éviter la faillite.Un modèle économique remis en question

Les révélations sur les pratiques douteuses de Boeing, notamment en matière de sécurité, ont ébranlé la confiance des investisseurs et des régulateurs. la dissimulation d’informations cruciales aux autorités de certification, ont également terni l’image de la société. Les lanceurs d’alerte ont mis en lumière un système où les profits primaient sur la sécurité, mettant en danger la vie de milliers de passagers.

La grève des 33 000 membres de l’Association internationale des machinistes (IAM), qui dure depuis un mois, vient aggraver une situation déjà critique. Par ailleurs la grève  a mis en évidence les tensions entre la direction de Boeing et les employés.  Les négociations entre Boeing et le syndicat ont échoué, et la production d’avions commerciaux est quasiment à l’arrêt. Cette grève a des conséquences désastreuses sur la trésorerie de Boeing, qui perd des millions de dollars chaque jour. En plus, le rejet de l’accord provisoire par les employés démontre leur méfiance envers la direction et leur détermination à obtenir de meilleures conditions de travail.

Un avenir incertain pour Boeing

Malgré les difficultés auxquelles il est confronté, Boeing bénéficie d’une position dominante sur le marché de l’aviation commerciale. Le duopole qu’il forme avec Airbus lui assure une certaine stabilité. Cependant, la crise actuelle remet en question la pérennité du modèle économique de l’entreprise.

Les retards de livraison du 777X et les incertitudes liées à la  prochaine élection présidentielle ajoutent de nouvelles difficultés à un tableau déjà sombre. Boeing doit désormais relever un défi de taille : retrouver la confiance des investisseurs, améliorer sa réputation et redresser sa situation financière.

L’avenir de Boeing s’annonce incertain. La capacité de l’avionneur à surmonter cette crise dépendra de sa capacité à mettre en œuvre des réformes profondes et à gagner à nouveau la confiance du public.

En bref, Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir de Boeing. La réussite de la levée de fonds, la résolution de la grève et la mise en œuvre de mesures de restructuration seront autant d’étapes cruciales pour permettre à l’entreprise de retrouver la confiance des investisseurs et de ses clients.

60 ans de fidélité : BB Lomé récompense ses bars emblématiques

Lomé, le 18 octobre 2024 – Dans une ambiance festive et empreinte de reconnaissance, la Brasserie BB Lomé a célébré son 60e anniversaire en mettant à l’honneur les établissements qui ont marqué son histoire. En effet, trois nouveaux bars emblématiques de la capitale, le Bar Bien-être, le Bar Madiba et le Bar Prudencia, ont rejoint la liste des récompensées, après les Îles Galápagos, Escale 3 et Coin Mao.

BB Lomé fête ses 60 ans en rendant hommage aux bars qui ont marqué son histoire et en renforçant ses liens avec ses partenaires.Une reconnaissance méritée

Par ailleurs, lors d’une cérémonie riche en émotions, les gérants de ces établissements ont reçu des distinctions honorifiques, témoignant de la profonde gratitude de BB Lomé pour leur fidélité et leur contribution au succès de la marque.

Thierry Féraud, directeur général de la brasserie, a souligné l’importance de ces partenariats de longue date : « Nous sommes profondément reconnaissants pour leur soutien continu et leur fidélité. Ces récompenses sont aussi le symbole de notre appréciation. Ces bars sont bien plus que de simples points de vente, ils sont des témoins de notre histoire, des lieux de vie et de partage. » Des initiatives spéciales sont prévues pour honorer cet engagement, y compris des présents pour les employés et une promotion renforcée pour les bars concernés.

BB Lomé fête ses 60 ans en rendant hommage aux bars qui ont marqué son histoire et en renforçant ses liens avec ses partenaires.Des histoires inspirantes

Les propriétaires des bars honorés ont partagé leurs parcours, souvent marqués par des défis, mais aussi par une grande résilience. Leurs témoignages ont aussi souligné l’importance de ces partenariats pour le développement de leurs établissements. En plus, les histoires des récompensés ont véritablement ému l’assistance.

M. Kpogno Koffi, propriétaire du Bar Bien-être, a évoqué avec émotion les défis surmontés pour maintenir son établissement ouvert pendant 25 ans. « Ce prix est une reconnaissance de tout le travail accompli », a-t-il déclaré.

De son côté, Mme Migan Alipossi Philomène, gérante du bar Prudencia, a partagé son parcours inspirant, passant d’un petit commerce de salade à un bar incontournable du quartier. « C’est grâce à la confiance de mes clients et au soutien de BB Lomé que j’en suis arrivée là », a-t-elle confié.

BB Lomé: Une tournée nationale

Cette série de célébrations ne s’arrête pas à Lomé. BB Lomé prévoit de poursuivre sa tournée de reconnaissance dans toutes les régions du Togo. « Nous voulons montrer à tous nos partenaires que nous les apprécions », a ajouté Thierry Féraud.

En célébrant ses 60 ans, BB Lomé nous rappelle que le succès d’une entreprise ne se mesure pas seulement en termes de chiffres, mais aussi en termes d’héritage et de relations humaines. En honorant ses partenaires de longue date, BB Lomé écrit une nouvelle page de son histoire, une histoire dans laquelle la fidélité, le respect et la reconnaissance sont les maîtres mots. Cette célébration est une invitation à tous à lever nos verres et à porter un toast à 60 ans de succès et à un avenir prometteur.

Immeuble en construction s’effondre à Sagbado : Des morts et des blessés

Dans la matinée de ce vendredi 18 octobre 2024, la tranquillité de la commune du Golfe 7 a été brutalement interrompue par une catastrophe. Un immeuble de cinq étages, en cours de construction à Sagbado, s’est effondré, emportant avec lui des vies et des rêves. Les débris de la structure ont également endommagé une habitation voisine, ajoutant au chaos et à la détresse de la scène.

Effondrement d’un immeuble à Sagbado : des vies en danger

Les premiers rapports indiquent que l’incident s’est produit aux alentours de 7 h 30, au moment où la ville s’éveillait à la vie quotidienne. Les témoins décrivent une scène d’horreur, avec des dégâts matériels considérables et des victimes prises au piège sous les gravats. Parmi les personnes affectées, on compte le propriétaire de l’immeuble et son ami, dont le sort reste incertain.

Les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers, constituant les secours, se sont rapidement déployés sur les lieux. Les responsables communaux et gouvernementaux se sont aussi rendus sur place pour coordonner les efforts de sauvetage et apporter leur soutien aux opérations en cours. Les équipes de secours travaillent sans relâche, fouillant les décombres dans l’espoir de trouver des survivants.

Construction non réglementée : un désastre annoncé à Sagbado

Selon les informations préliminaires, la mairie du Golfe 7 avait précédemment ordonné l’arrêt des travaux sur l’immeuble, en raison de l’absence de permis de construire valide. Les responsables ont ignoré cette directive, ce qui soulève des questions sur la réglementation et la sécurité des constructions dans la région.

Alors que la communauté de Sagbado fait face à cette tragédie, l’attention se tourne vers les mesures de prévention et les protocoles de sécurité qui auraient pu empêcher un tel désastre. Les enquêtes sont en cours pour déterminer les causes exactes de l’effondrement et pour identifier les responsabilités.

Ce drame rappelle cruellement les risques associés aux constructions non réglementées et met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue dans le suivi des normes de construction. Pour l’heure, la priorité reste le sauvetage des victimes et le soutien aux familles touchées par cette catastrophe.

La solidarité s’organise déjà, avec des appels aux dons et à l’aide humanitaire pour venir en aide aux sinistrés. La communauté internationale suit également la situation de près, prête à offrir son assistance.

En somme, ce vendredi noir restera gravé dans la mémoire des habitants de Sagbado et de toute la commune du Golfe 7. C’est un sombre rappel de la fragilité de la vie et de l’importance de la responsabilité collective dans la protection de nos communautés.

Le Pacte pour l’avenir : Les médias togolais invités à jouer leur rôle

Lomé, le 18 octobre 2024. – Les journalistes togolais ont été conviés hier, jeudi 17 octobre, à une séance d’information organisée par le Centre d’Information des Nations Unies (CINU-Togo) sur le Pacte pour l’avenir. Ce document, adopté par de nombreux pays dont le Togo, trace les grandes lignes d’un monde plus juste et durable.

Un pacte pour un avenir meilleur

Signé le 22 septembre dernier à New York, le Pacte pour l’avenir propose 56 actions concrètes, réparties en cinq grandes parties pour relever les défis mondiaux. Il met l’accent sur le multilatéralisme, la paix, la réforme des institutions internationales, la lutte contre le changement climatique et le développement de l’intelligence artificielle, entre autres.

Le Togo s'engage pour l'avenir : les journalistes togolais sont informés sur le Pacte pour l'avenir et appelés à sensibiliser la population.Les médias, acteurs clés de la mise en œuvre

Pour Nadia ZIBILILA, responsable du CINU Togo, les médias ont un rôle crucial à jouer dans la mise en œuvre de ce pacte : « Les journalistes doivent être les gardiens de ce pacte. Ils doivent informer la population sur son contenu et suivre de près sa mise en œuvre. »

En outre, lors de cette séance, les journalistes togolais ont pu approfondir leurs connaissances sur le Pacte pour l’avenir et échanger sur les moyens de le faire connaître au grand public. Par conséquent, « Cette rencontre a été très enrichissante », a déclaré Jorge Lare. De plus, « Nous avons maintenant une meilleure compréhension de ce document et nous sommes prêts à en parler à nos auditeurs et lecteurs. »

Un enjeu mondial

Le Pacte pour l’avenir est un défi passionnant qui appelle à une mobilisation sans précédent. Les médias togolais, en tant que vecteurs d’information et d’opinion, ont un rôle clé à jouer dans cette dynamique. En informant, en sensibilisant et en encourageant le débat, ils contribuent à construire un avenir meilleur pour tous. Mais la réussite de ce pacte dépendra également de l’engagement de chacun d’entre nous. Comment, en tant que citoyens, pouvons-nous contribuer à la réalisation de ces objectifs ?