Dix startups togolaises en immersion à Cape Town pour booster l’innovation

Lomé, le 17 octobre 2024. – Dix startups togolaises ont été sélectionnées pour une immersion de dix jours à Cape Town, en Afrique du Sud, du 25 novembre au 4 décembre prochain. En effet, cette initiative, portée par le ministère de l’Économie numérique et de l’Agence Togo Digital (ATD), s’inscrit dans le cadre du programme ProDigiT, mis en œuvre par la GIZ Togo et cofinancé par l’Allemagne et l’Union européenne. Elle vise également à accélérer le développement de l’écosystème numérique togolais.

Les critères de potentiel d’innovation, d’impact sur le secteur et de viabilité du modèle économique ont guidé la sélection des entreprises retenues. Elles auront aussi l’opportunité de rencontrer des acteurs clés de l’écosystème technologique sud-africain, de nouer des partenariats stratégiques et de découvrir les meilleures pratiques en matière d’innovation numérique sur le continent africain.

Un tremplin pour les startups togolaises

Par ailleurs, ce voyage d’immersion s’inscrit dans la continuité des efforts du Gouvernement togolais pour promouvoir l’entrepreneuriat numérique. Il fait suite au voyage organisé récemment au Nigeria pour les lauréats du Togo Digital Awards.

L’objectif de ce voyage est de permettre aux startups togolaises de bénéficier d’un environnement propice à l’innovation et à la croissance. En effet, en se rendant à Cape Town, elles auront l’opportunité de :

  • Rencontrer des acteurs clés de l’écosystème numérique sud-africain : Les startups togolaises pourront nouer des partenariats stratégiques avec des investisseurs, des incubateurs, des accélérateurs et d’autres entreprises innovantes.
  • Découvrir les meilleures pratiques : Elles pourront s’inspirer des expériences de leurs homologues Sud-Africains et découvrir les dernières tendances en matière d’innovation numérique.
  • Bénéficier d’un accompagnement personnalisé : Des spécialistes les soutiendront dans l’élaboration de leurs réseaux et dans le renforcement de leurs compétences.

Un écosystème numérique en pleine croissance

Le Togo, sous l’impulsion du gouvernement, a mis en place un environnement favorable au développement des startups. Grâce à des initiatives comme ProDigiT, le pays ambitionne de renforcer son écosystème numérique, de créer des emplois et de stimuler la croissance économique.

 

 

L’UE réaffirme son engagement envers le Togo

Lomé, le 17 octobre 2024. – Le nouvel ambassadeur de l’Union Européenne( UE )au Togo, Gwilym Ceri Jones, poursuit activement sa mission de représentation. En effet, après avoir présenté ses lettres de créance au Président de la République, il a entamé une série de rencontres avec les plus hautes autorités du pays.

Ces derniers jours, l’ambassadeur Jones a eu des entretiens fructueux avec la Première ministre, Victoire Dogbé, et le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze. Ainsi, ces rencontres ont permis de renforcer les liens entre le Togo et l’UE et de discuter des perspectives de coopération.

Au cours de ces échanges, les priorités du Togo en matière de développement et la transition vers la Vème République ont été au cœur des discussions. Le représentant de l’UE a réaffirmé l’engagement de l’Union Européenne à accompagner le Togo dans ces défis.

L’UE -Togo: Un partenariat renforcé

« Notre objectif est de renforcer notre partenariat avec le Togo et d’augmenter l’impact de nos programmes », a déclaré l’ambassadeur Jones. Il a souligné l’importance d’adapter les projets aux besoins spécifiques du pays et, de ce fait, s’est montré disposé à ajuster les stratégies en fonction des besoins du pays.

L’ambassadeur a également évoqué le projet phare de l’Union Européenne, le Global Gateway. Ce programme ambitieux vise à mobiliser des investissements publics et privés pour soutenir le développement durable dans les pays partenaires. « C’est une opportunité que nous souhaitons explorer avec dynamisme », a-t-il déclaré lors de son entretien avec le Président de l’Assemblée nationale.

Un partenariat consolidé

Il est important de rappeler que le Togo et l’UE ont signé en 2022 un nouveau cadre de partenariat qui définit les axes de coopération pour les prochaines années. Ce partenariat couvre des domaines variés tels que la gouvernance, le développement économique, la sécurité et la migration. En plus, cet accord témoigne de la volonté commune de renforcer les relations bilatérales et de travailler ensemble pour relever les défis du développement.

En bref, avec l’arrivée du nouvel ambassadeur, les relations entre le Togo et l’UE entrent dans une nouvelle phase. Les échanges de ces derniers jours témoignent de la volonté commune de renforcer cette coopération et de relever conjointement les défis du développement.

 

 

Le Togo ouvre les portes de la formation aux énergies renouvelables

Lomé, le 17 octobre 2024. – Une nouvelle ère s’ouvre pour la jeunesse togolaise. L’Institut de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD) dédié aux énergies renouvelables a officiellement lancé, ce jeudi 17 octobre, ses inscriptions pour la toute première promotion.

Situé à Lomé, cet établissement de formation a pour ambition d’ancienne une nouvelle génération de professionnels qualifiés dans le domaine des énergies renouvelables, un secteur en plein essor au Togo. Par ailleurs, les futurs apprentis, âgés de 16 à 29 ans et titulaires d’un BEPC, seront immergés pendant trois ans dans les arcanes de la technologie solaire, photovoltaïque et thermique.

« C’est une opportunité en or pour les jeunes Togolais de se former dans un domaine d’avenir et de contribuer ainsi au développement durable de notre pays », a déclaré Commi Nassini, directeur général adjoint de l’Agence Éducation-Développement (AED), lors d’une conférence de presse.

Une formation pratique et complète en énergies renouvelables

Les apprenants bénéficieront d’une formation alliant théorie et pratique. Ils disposeront ainsi des outils nécessaires pour réaliser eux-mêmes des installations solaires photovoltaïques de A à Z, en passant par le dimensionnement et jusqu’à la maintenance.

« Nous avons mis en place des équipements de pointe pour offrir aux apprenants les meilleures conditions d’apprentissage », a souligné Katabale Assima-Kodjovi, directrice générale de l’IFAD Bâtiment & ENR, lors de la visite des locaux.

Comment s’inscrire ?

Pour postuler, les candidats doivent constituer un dossier et le déposer dans l’un des FIDA suivants : aquaculture à Elavagnon, élevage à Barkoissi ou bâtiment à Lomé, quartier Adidogomé. Les inscriptions sont également possibles en ligne sur le site Web de l’AED.

Un enjeu majeur pour le développement du Togo

En bref, la formation aux énergies renouvelables est un enjeu crucial pour le TOGO, qui cherche à diversifier son mix énergétique et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. En formant de nouveaux talents dans ce domaine, le pays pose les bases d’un développement durable et favorise l’émergence d’un secteur économique porteur d’emplois.

 

Lavage des mains : un geste vital pour l’Afrique

Lomé, 15 octobre 2024 – À l’occasion de la Journée mondiale du lavage des mains, l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) a rappelé l’importance cruciale de ce geste simple pour la santé publique. Sous le thème « Pourquoi est-il important de se laver les mains ? » l’AAEA a mis en lumière les bénéfices considérables de cette pratique pour prévenir les maladies et protéger les communautés, en particulier en Afrique.

Le directeur exécutif de l’AAEA, Olivier Gosso, a souligné que le lavage des mains avec de l’eau et du savon reste une mesure de prévention essentielle, malgré son apparence simpliste. « En Afrique, où l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires est encore limité dans certaines régions, le lavage des mains pourrait réduire de manière significative le nombre de cas de maladies diarrhéiques et respiratoires », a-t-il déclaré.

Des chiffres alarmants, mais des solutions existantes

Selon Olivier Gosso, directeur exécutif de l’AAEA, le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon peut réduire de 40 % les infections diarrhéiques et de 21 % les infections respiratoires. Par ailleurs, les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont éloquentes : 80 % des infections se transmettent par les mains. En Afrique subsaharienne, seulement 15 % à 25 % des individus se lavent exclusivement les mains avec du savon. Face à ces chiffres alarmants, l’AAEA mène des actions concrètes sur le terrain pour améliorer l’accès à l’eau potable et aux installations de lavage des conduites, notamment dans les zones rurales où les infrastructures sont souvent déficientes.

Les bienfaits du lavage des mains pour la santé

Les bénéfices du lavage des mains sont multiples et touchent tous les âges. Chez les enfants, cette pratique réduit considérablement le risque de diarrhée et d’infections respiratoires, deux des principales causes de décès infantiles dans le monde. Chez les adultes, elle contribue à protéger non seulement leur propre santé, mais aussi celle de leur entourage.

Le lavage des mains, un geste de solidarité

Se laver les mains est aussi un acte de solidarité. En limitant la propagation des germes, chacun contribue à réduire la charge qui pèse sur les systèmes de santé et à favoriser un environnement plus sain pour tous. Se laver les mains, c’est non seulement protéger sa propre santé, mais aussi celle de son entourage.

Comment se laver les mains efficacement ?

Pour être efficace, le lavage des mains doit durer au moins 20 secondes et se porter sur toutes les surfaces des mains, du bout des doigts aux poignets. L’utilisation de savon est essentielle pour éliminer les germes.

L’AAEA, un acteur engagé

Consciente des enjeux, l’AAEA intensifie ses efforts pour rendre le lavage des mains accessible à tous, en particulier dans les régions les plus reculées du continent. L’objectif est de faire de cette pratique un réflexe quotidien pour chaque Africain. Par ailleurs, l’association mène des campagnes de sensibilisation, forme les populations et travaille en étroite collaboration avec les autorités locales et les partenaires du secteur privé pour améliorer l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires.

En conclusion, le lavage des mains est un geste simple, mais essentiel pour préserver notre santé et celle de nos proches. Lors de cette Journée mondiale du lavage des mains, l’AAEA appelle chacun à adopter cette pratique au quotidien pour construire un monde plus sain pour tous.

 

Lomé accueille le Marché des Innovations et Technologies Agricoles

Lomé, 15 octobre 2024 – La capitale togolaise se prépare à accueillir un événement majeur dédié à l’innovation agricole. Du 21 au 25 octobre prochain, le Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA) ouvrira ses portes au public. En effet, organisé par le CORAF en partenariat avec l’ITRA et placé sous le haut patronage du ministre de l’Agriculture, Antoine Lekpa Gbegbéni, cet événement s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs du secteur agricole.

Une édition placée sous le signe de la lutte contre les ravageurs

Par ailleurs, cette quatrième édition du MITA aura pour thème central : « Facilitation de l’accès aux technologies et innovations agricoles de gestion intégrée des ravageurs, des pestes et des maladies des plantes et des animaux ». L’objectif est clair : trouver des solutions durables pour améliorer la productivité agricole et garantir la sécurité alimentaire en Afrique, un continent régulièrement confronté à des défis phytosanitaires.

Les participants, chercheurs, innovateurs et acteurs du secteur agricole auront l’occasion de découvrir les dernières avancées technologiques en matière de gestion intégrée des ravageurs. Des démonstrations, des expositions et des ateliers seront organisés pour favoriser les échanges et les transferts de connaissances.

Le Togo accueille le Marché des Innovations et Technologies Agricoles pour booster la production agricole et lutter contre les ravageurs.Un tremplin pour les innovations agricoles au Togo

Pour Moumini Savadogo, directeur exécutif du CORAF, le MITA est bien plus qu’un simple événement. « C’est une plateforme essentielle qui met en lumière des solutions innovantes pour faire face aux enjeux agricoles actuels », a-t-il souligné. Au Togo, cette nouvelle édition devrait également permettre de renforcer les capacités des acteurs agricoles, de faciliter l’émergence de nouvelles entreprises et de promouvoir une agriculture plus durable et plus productive.

Les enjeux de la Sécurité alimentaire

Les défis liés à la sécurité alimentaire sont nombreux en Afrique : changement climatique, croissance démographique, dégradation des terres… Les ravageurs et les maladies des plantes constituent une menace supplémentaire pour les agriculteurs. Le MITA offre ainsi une opportunité unique de trouver des solutions concrètes pour faire face à ces défis et améliorer les conditions de vie des populations rurales.

En conclusion, le MITA 2024 s’annonce comme un événement majeur pour l’Afrique. En mettant en avant les innovations agricoles, il contribue à renforcer la résilience des systèmes alimentaires et à promouvoir un développement agricole durable.

 

Lomé : Le CI2L forme la nouvelle génération d’interprètes de conférence

Lomé, 15 octobre 2024 – Le Centre International de Langues (CI2L) de l’Université de Lomé a franchi une nouvelle étape en ouvrant, lundi 14 octobre, les portes de sa deuxième promotion de Master professionnel en interprétation de conférence. Cet événement marque un tournant important pour l’institution et pour le Togo, qui se positionne ainsi comme un acteur majeur dans la formation des professionnels de la communication internationale.

La cérémonie d’ouverture, rehaussée par la présence de personnalités académiques et de représentants d’organisations internationales telles que l’ONU, a été l’occasion de souligner l’importance de cette formation. Par ailleurs, cette formation vise à former des professionnels capables de traduire non seulement des mots, mais aussi des idées et des cultures.

« L’université de Lomé est fière de contribuer à la formation de cette nouvelle génération d’interprètes de conférence. » « Nous sommes déterminés à accompagner nos étudiants tout au long de leur parcours. » Le Professeur Komlan Batawila, 1ᵉʳ vice-président de l’Université de Lomé, a ainsi rappelé l’engagement de l’institution à accompagner les étudiants tout au long de leur parcours.

Le CI2L lance sa 2ème promotion de master en interprétation de conférence, ouvrant les portes d'une carrière internationale.Un métier exigeant, mais porteur d’avenir

Les formatrices, mesdames Clare Donovan (ESIT Paris III Sorbonne) et Marie Duir (ONU-Genève), ont rappelé aux étudiants les exigences de ce cursus intensif. Si l’apprentissage est exigeant, il ouvre les portes d’une carrière passionnante et prometteuse au sein d’organisations internationales comme les Nations Unies. En outre, le directeur du CI2L a félicité les 16 étudiants pour leur succès aux tests de sélection et les a encouragés à profiter de cette occasion exceptionnelle. Il a exprimé sa conviction que ces étudiants relèveraient tous les défis liés à la formation.

Un partenariat fructueux avec l’ONU

Le partenariat entre le CI2L et l’ONU constitue un atout majeur pour cette formation. En effet, il permet aux étudiants de bénéficier d’un enseignement de haut niveau dispensé par des experts reconnus dans le domaine de l’interprétation de conférence. De plus, les lauréats auront l’opportunité de participer à des ateliers de formation organisés par l’ONU-Genève et de réaliser des stages auprès d’interprètes expérimentés.

Répondre à un besoin croissant

La formation d’interprètes de conférence répond à un besoin croissant dans un monde dans lequel la communication interculturelle est essentielle. Les diplômés de ce Master seront en mesure de faciliter le dialogue entre les nations et de contribuer à une meilleure compréhension mutuelle.

Le CI2L: Un rayonnement international pour l’Université de Lomé

Ce Master professionnel contribue à renforcer le rayonnement international de l’Université de Lomé. En formant des interprètes de conférence hautement qualifiés, l’institution répond à un besoin croissant sur le marché de l’emploi et contribue à renforcer le dialogue interculturel.

Les enjeux de l’interprétation de conférence

L’interprétation de conférence est une profession exigeante qui requiert non seulement une maîtrise parfaite de plusieurs langues, mais également des compétences en communication, en analyse et en synthèse. Les interprètes de conférence jouent un rôle essentiel dans la facilitation des échanges internationaux, en permettant à des personnes de cultures et de langues différentes de communiquer efficacement.

En conclusion, l’ouverture de la deuxième promotion du Master professionnel en interprétation de conférence du CI2L marque une nouvelle étape dans le développement de l’enseignement supérieur au Togo. Cette formation, qui bénéficie d’un partenariat étroit avec l’ONU, offre aux étudiants l’opportunité de se former aux plus hauts standards internationaux et de contribuer ainsi au développement de la communication interculturelle.

 

Lomé : Un élan régional pour renforcer la santé communautaire

Lomé, 15 octobre 2024 – Du 14 au 17 octobre, Lomé accueille un atelier régional de grande envergure consacré à la santé communautaire dans l’espace CEDEAO. Organisé par l’Organisation ouest-Africaine de la Santé (OOAS), cet événement réunit des experts, des représentants gouvernementaux et des partenaires techniques et financiers tels que l’USAID et l’OMS, autour d’un objectif commun : renforcer les initiatives de santé communautaire au sein de la région.

 L'atelier régional de Lomé vise à harmoniser les stratégies de santé communautaire dans l'espace CEDEAO et à renforcer la coopération Une approche régionale unifiée pour une meilleure santé communautaire

L’atelier a été officiellement ouvert par le représentant du Ministre togolais chargé de la Santé et par le directeur général de l’OOAS, le Dr AÏSSI. Dans son allocution, ce dernier a souligné l’importance de développer une stratégie régionale cohérente en matière de santé communautaire. En effet, face aux défis sanitaires complexes auxquels la région fait face, une approche unifiée est essentielle pour optimiser les ressources et améliorer l’accès aux soins de santé pour tous.

Les représentants de l’USAID et de l’OMS ont abondé dans le même sens, insistant sur le rôle crucial des systèmes de santé dirigés par la communauté pour répondre efficacement aux besoins spécifiques de chaque population. Ces systèmes, qui impliquent une forte participation des communautés locales, permettent de renforcer la prévention des maladies, d’améliorer la prise en charge des patients et de favoriser l’équité en matière de santé.

Gouvernance et partenariats au cœur des discussions

Les participants ont également abordé la question de la gouvernance régionale de la santé, en soulignant la nécessité d’une coordination renforcée entre les différents acteurs impliqués. Les partenariats avec des organisations comme l’UNICEF jouent un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé communautaire, en apportant un soutien technique et financier indispensable.

Les principaux enjeux abordés lors de cet atelier portent sur :

  • L’alignement des approches régionales de santé : comment harmoniser les stratégies et les actions des différents pays de la région ?
  • Le renforcement des systèmes de santé dirigés par la communauté : quels sont les mécanismes à mettre en place pour faire participer davantage les communautés dans la gestion de leur santé ?
  • La gouvernance régionale de la santé : comment améliorer la coordination et la collaboration entre les différents acteurs ?
  • Le rôle des partenariats : comment mobiliser les ressources et les compétences nécessaires pour atteindre les objectifs de santé communautaire ?

La session inaugurale de la conférence régionale a conclu avec l’établissement d’une feuille de route stratégique pour l’unification des politiques de santé au sein de la CEDEAO. Cette initiative vise à synchroniser les efforts de santé communautaire à travers les nations membres. Les délégués ont jeté les bases pour des délibérations futures concernant les structures de financement et les systèmes de gouvernance, avec l’objectif ultime d’améliorer l’accès universel aux services de santé. Les prochaines journées seront consacrées à l’élaboration de recommandations concrètes pour renforcer les systèmes de santé communautaire au niveau régional.

En conclusion, cet atelier régional marque une étape importante dans la construction d’une approche régionale cohérente en matière de santé communautaire. Les discussions et les échanges qui ont lieu actuellement  à Lomé permettront de définir des orientations stratégiques pour les années à venir et de renforcer la coopération entre les différents pays de la CEDEAO. Par ailleurs, les décisions de Lomé auront un impact significatif sur la vie de millions de personnes en Afrique de l’Ouest.

Cybersécurité : L’ANCy équipe les PME/PMI togolaises

Lomé, 14 octobre 2024 – Le paysage numérique togolais est de plus en plus menacé par les cyberattaques. Les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME/PMI), sont les premières cibles des cybercriminels. Face à cette menace grandiose, l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy) a organisé une session de formation pour renforcer la résilience des entreprises face à ces attaques.

L’hameçonnage, les rançongiciels et les attaques par déni de service (DDoS) sont devenus le quotidien de nombreuses entreprises togolaises. Ces cybermenaces peuvent entraîner des conséquences désastreuses : perte de données confidentielles, interruption de l’activité, dommages financiers et atteinte à la réputation.

Les cyberattaques menacent les entreprises togolaises : l'ANCy forme les PME/PMI pour renforcer leur sécurité numérique.Les PME/PMI, des cibles privilégiées

Les PME/PMI sont particulièrement vulnérables en raison de leurs ressources limitées en matière de sécurité informatique. Leur manque de personnel spécialisé et de budgets dédiés à la cybersécurité en font des proies faciles pour les cybercriminels.

Une formation pour renforcer la sécurité

Afin de faire face à cette menace, l’ANCy, en collaboration avec Cyber ​​Defense Africa (CDA), a organisé une formation destinée aux entreprises. L’objectif était de sensibiliser les dirigeants et les responsables informatiques aux risques encourus et de leur fournir les outils nécessaires pour se protéger efficacement.

Au cours de cette formation, les participants ont appris à :

  • Identifier les principales menaces auxquelles elles sont confrontées.
  • Mettre en place des mesures de prévention efficaces (mises à jour régulières des logiciels, authentification à deux facteurs, etc.).
  • Réagir rapidement en cas d’incident ;

Les participants ont pu développer des connaissances essentielles pour identifier les risques, mettre en place des mesures de prévention efficaces et réagir en cas d’incident.

Les cyberattaques menacent les entreprises togolaises : l'ANCy forme les PME/PMI pour renforcer leur sécurité numérique.Une culture de la cybersécurité à promouvoir

L’ANCy souhaite instaurer une culture de la cybersécurité au sein des véritables entreprises togolaises. Pour permettre à chaque employé de prendre conscience des risques et d’adopter les bons réflexes pour protéger les données de l’entreprise. C’est une responsabilité essentielle pour assurer la sécurité de l’information.

Un dispositif d’assistance mis en place

En cas de cyberattaque, les entreprises peuvent compter sur l’assistance de l’ANCy. Un numéro vert et une adresse e-mail ont été mis en place pour signaler les incidents. Le CERT.tg (Centre de réponse aux incidents de cybersécurité) au 70 54 93 27. Ce service gratuit permet d’obtenir une assistance rapide et efficace.

Les recommandations de l’ANCy

Pour se protéger efficacement contre les cyberattaques, l’ANCy recommande aux entreprises de :

  • La sensibilisation des employés : il est crucial de former régulièrement le personnel aux bonnes pratiques en matière de sécurité informatique, notamment pour détecter les tentatives d’hameçonnage.
  • La mise à jour régulière des systèmes et logiciels : les vulnérabilités des systèmes informatiques sont souvent exploitées par les cybercriminels. Il est donc essentiel de maintenir les logiciels à jour.
  • La sauvegarde régulière des données : la sauvegarde régulière des données permet de restaurer les informations en cas de perte ou de corruption.
  • L’adoption d’une politique de gestion des accès : en limitant l’accès aux données sensibles, les entreprises réduisent la surface d’attaque potentielle.
  • L’utilisation de l’authentification à deux facteurs (2FA) : cette mesure de sécurité supplémentaire renforce la protection des comptes en ligne.
  • La mise en place d’un plan de réponse aux incidents : un plan de réponse bien préparé permet de réagir rapidement et efficacement en cas de cyberattaque.

En conclusion, la cybersécurité est devenue un enjeu majeur pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. En renforçant la sensibilisation et en mettant en place des mesures de protection adaptées, les entreprises togolaises peuvent réduire considérablement les risques de cyberattaques et préserver leur activité.

 

Lomé sous les eaux : Le gouvernement promet des solutions

Lomé, 14 octobre 2024 – Les fortes pluies qui se sont abattues sur Lomé ces derniers jours ont provoqué des dégâts considérables, plongeant plusieurs quartiers de la capitale dans le chaos. Face à cette situation d’urgence, la ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Mawuyon Mila Aziable, s’est rendue sur le terrain pour apporter son soutien aux populations sinistrées et évaluer l’ampleur des dégâts.

Les quartiers d’Adidogomé, de Segbé et de Woessome, parmi tant d’autres, ont été particulièrement touchés par les inondations. De nombreuses habitations ont été submergées, laissant des familles sans abri et leurs biens endommagés.

« Il est crucial de se conformer aux réglementations de construction, y compris la procédure d’acquisition des autorisations de bâtir, pour assurer la protection de nos communautés », a déclaré la ministre lors de sa visite. « Ces autorisations attestent que les constructeurs réalisent les bâtiments dans des zones protégées contre les inondations et qu’ils se conforment aux normes de sécurité en vigueur. »

Les pluies diluviennes ravagent Lomé : la population est sinistrée et le gouvernement promet des solutions durables.Les causes des inondations

La Ministre affirme que plusieurs facteurs, notamment, sont responsables des inondations récurrentes :

  • L’urbanisation anarchique : La construction d’habitations dans des zones inondables et le non-respect des normes de construction aggravent les risques d’inondation.
  • L’obstruction des caniveaux : Les déchets jetés dans les canalisations diminuent leur capacité à évacuer les eaux de pluie.
  • Les changements climatiques : Les événements météorologiques extrêmes, tels que les fortes pluies, deviennent de plus en plus fréquents.

Les mesures prises par le gouvernement

Pour faire face à cette situation, le gouvernement, avec le concours de l’Agence Nationale de l’Assainissement et de la Salubrité Publique (ANASAP) et de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC), a annoncé des mesures d’urgence pour aider les populations sinistrées.

Il prépare actuellement un plan d’assistance pour fournir un soutien alimentaire, médical et matériel aux familles affectées par la catastrophe. En parallèle, il a alloué un investissement conséquent à la construction et à la réhabilitation des infrastructures d’assainissement, cruciales pour prévenir de futures calamités. De plus, il a planifié des campagnes de sensibilisation pour inciter les citoyens à adopter des pratiques écoresponsables, en particulier dans la gestion des déchets.

Pour finir, il a informé de l’élaboration d’un schéma directeur d’assainissement, promettant une stratégie à long terme pour améliorer les conditions sanitaires de Lomé, ce qui souligne son engagement à garantir un avenir plus sûr et plus propre pour ses citoyens.

Un appel à la responsabilité collective

La ministre a également appelé la population à jouer un rôle actif dans la prévention des inondations : « Nous devons tous être responsables et respecter les règles de construction et d’hygiène ». En travaillant ensemble, nous pouvons rendre notre ville plus résiliente face aux changements climatiques.

Les inondations qui ont frappé Lomé sont un rappel de l’urgence d’agir pour lutter contre les effets du changement climatique et pour améliorer la gestion des risques naturels. Le Gouvernement togolais a aussi pris conscience de l’enjeu et s’engage à mettre en œuvre les mesures nécessaires pour protéger les populations et préserver l’environnement.

 

Le Togo protège ses hippopotames et ses agriculteurs grâce au projet WACA

Lomé, le 14 octobre 2024 – Le Togo, engagé dans la préservation de sa biodiversité, a mis en place une initiative novatrice pour concilier la protection des hippopotames et les besoins des communautés locales. Grâce au projet WACA ResIP, sept hectares de zones de pâturage ont été aménagés dans le canton de Sédomé, offrant ainsi aux hippopotames un espace dédié et notamment les conflits avec les agriculteurs.

Une cohabitation pacifique entre hippopotames et  agriculteurs

Les hippopotames, classés comme espèce menacée, étaient une source de tension pour les populations vivantes à proximité des marres d’Afito. Les incursions de ces grands mammifères dans les champs causaient d’importants dégâts aux cultures. Pour remédier à cette situation, le projet WACA a opté pour une approche conciliante en créant des zones de pâturage spécialement conçues pour les hippopotames.

Cette initiative permet aux hippopotames d’avoir des ressources alimentaires adéquates et de moins en moins de s’aventurer dans les champs cultivés. Les agriculteurs, quant à eux, peuvent travailler en toute sécurité et protéger leurs récoltes.

Un projet aux multiples bénéfices

Au-delà de la protection des hippopotames et de la sécurité des agriculteurs, le projet WACA a également des retombées positives sur le développement local. En effet, le projet WACA a mis en place une plateforme multifonctionnelle qui fournit de l’électricité au village et alimente différents équipements. Cette infrastructure améliore considérablement les conditions de vie des populations locales et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique.

Un avenir prometteur pour le tourisme et la recherche

La présence d’une population d’hippopotames estimée à une soixantaine d’individus dans la région offre aussi de nouvelles opportunités pour le développement du tourisme et de la recherche scientifique. Le TOGO pourrait ainsi devenir une destination privilégiée pour observer ces animaux emblématiques dans leur environnement naturel.

En conclusion, le projet WACA ResIP au Togo est un exemple concret de la manière dont il est possible de concilier la protection de la biodiversité et les besoins des populations locales. En aménageant des zones de pâturage pour les hippopotames, les autorités togolaises ont réussi à réduire les conflits entre l’homme et la nature et à ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement durable de la région.