L’Afrique de l’Ouest : vers une harmonisation de la formation médicale

Lomé, le 3 octobre 2024. –Les professionnels de la santé ouest-africains se sont réunis à Lomé pour une session cruciale visant à harmoniser la formation médicale dans la région. En effet, organisée par l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), cette 8e session ordinaire du Conseil Régional pour la Formation des Professionnels de Santé (CRFPS) se tient du 30 septembre au 4 octobre 2024.

Par conséquent, au cœur des discussions, la révision des procédures et de la durée des formations médicales s’avère être un point central. En plus, l’objectif est clair : établir des normes communes pour garantir une meilleure qualité des soins de santé dans tous les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

L'Afrique de l'Ouest fait un pas décisif vers une harmonisation de la formation médicale pour améliorer la qualité des soins de santé.Ainsi, le Ministre togolais de la Santé, Pr Tchin DARRE, et le Directeur Général de l’OOAS, Dr Melchior AÏSSI, ont souligné l’importance de cette initiative dans leur discours d’ouverture, affirmant : « Il est impératif d’harmoniser nos systèmes de formation pour répondre aux défis sanitaires de notre région », a déclaré le Professeur Tchin DARRE.

Pour Dr Melchior AÏSSI, « cet atelier permettra de mettre en place des procédures uniformes garantissant une meilleure qualité des soins de santé grâce à des normes communes dans tous les pays de la CEDEAO ».

L'Afrique de l'Ouest fait un pas décisif vers une harmonisation de la formation médicale pour améliorer la qualité des soins de santé.Des avancées concrètes jour après jour

La deuxième journée a été consacrée à un travail de groupe approfondi sur l’amélioration des programmes de formation médicale et spécialisée. Les participants ont échangé sur les meilleures pratiques et ont identifié les points à améliorer pour garantir une éducation aux soins de santé cohérente et de haute qualité dans toute la région.

Le troisième jour, les discussions se sont concentrées sur la finalisation des rapports de groupe. Les participants ont travaillé sans relâche pour s’assurer que toutes les recommandations formulées soient réalistes et réalisables.

L'Afrique de l'Ouest fait un pas décisif vers une harmonisation de la formation médicale pour améliorer la qualité des soins de santé.Vers un Système de formation unifié

Ce jeudi, lors de la quatrième journée de l’atelier, les participants se consacreront à l’examen final et adopteront les recommandations. Demain, vendredi, marquant le dernier jour de la rencontre, les participants présenteront leurs travaux et prendront les décisions finales. Ces actions viseront à établir un cadre harmonisé pour l’éducation à la santé dans la région, que les pays mettront ensuite en œuvre.

L'Afrique de l'Ouest fait un pas décisif vers une harmonisation de la formation médicale pour améliorer la qualité des soins de santé.Les enjeux de cette harmonisation

En alignant les codes de déontologie et les normes de formation, les pays de la CEDEAO visent à :

  • Améliorer la qualité des soins de santé : des professionnels de santé mieux formés et plus qualifiés pourront offrir avec sécurité des soins plus efficaces et plus à la population.
  • Faciliter la mobilité de la main-d’œuvre : Des diplômes reconnus mutuellement faciliteront la circulation des professionnels de santé dans la région et permettront de répondre aux besoins en personnel dans les zones les plus démunies.
  • Renforcer la coopération régionale : Une formation harmonisée contribuera à renforcer la coopération entre les pays de la CEDEAO dans le domaine de la santé.

En bref, à l’issue de cette session, les participants devraient adopter des recommandations concrètes pour mettre en œuvre les nouvelles normes de formation. Ces recommandations seront ensuite soumises aux autorités compétentes de chaque pays pour l’adoption. Cette initiative marque une nouvelle étape dans la construction d’un espace sanitaire ouest-africain plus intégré et plus performant.

L’ANPE s’installe à Aného : Un nouvel espoir pour l’emploi dans les Lacs

Aného, ​​3 octobre  2024. – Une nouvelle ère s’ouvre pour les demandeurs d’emploi des préfectures des Lacs, du Bas-Mono et du Vo. En effet, l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) a officiellement inauguré le lundi son antenne à Aného, ​​au sein de la mairie de la commune Lacs 1.

Cet événement majeur a rassemblé les autorités administratives et locales, ainsi que de nombreux acteurs de la société civile et des jeunes, venus témoigner de leur soutien à cette initiative. M. Kossi TSIGLO, Directeur Général de l’ANPE, a souligné l’importance de cette nouvelle antenne dans la promotion de l’employabilité dans la région.

L'ANPE apporte un soutien concret aux jeunes en quête d'emploi grâce à l'ouverture de sa nouvelle antenne à Aného.Une offre de services complète

L’antenne ANPE d’Aného offrira un éventail de services destinés à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes :

  • Formation professionnelle: Des formations adaptées aux besoins du marché du travail seront organisées pour permettre aux jeunes d’acquérir les compétences recherchées par les entreprises.
  • Placement : L’agence mettra en relation les demandeurs d’emploi avec les entreprises locales à la recherche de nouveaux collaborateurs.
  • Stages : Des stages professionnels seront proposés pour permettre aux jeunes d’acquérir une expérience pratique et de développer leur réseau professionnel.
  • Entrepreneuriat : L’ANPE accompagnera aussi les jeunes porteurs de projets dans la création de leurs entreprises.

En plus, elle collaborera activement avec les entreprises locales pour répondre à leurs besoins en main-d’œuvre qualifiée. Cette collaboration directe permettra d’assurer que les compétences des travailleurs correspondent aux exigences du marché local. L’objectif est de créer une synergie entre les entreprises et la main-d’œuvre, favorisant ainsi le développement économique de la région.

L'ANPE apporte un soutien concret aux jeunes en quête d'emploi grâce à l'ouverture de sa nouvelle antenne à Aného.Un partenariat fructueux entre l’ANPE et les autorités locales

Par ailleurs, la mise en place de cette antenne est le fruit d’un partenariat étroit entre l’ANPE et les autorités locales. Effectivement, Madame le ministre Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI a d’ailleurs apporté un soutien précieux à ce projet, notamment en équipant les locaux de l’agence en matériel informatique. 

De plus, l’implantation d’une antenne ANPE dans la commune représente une décision stratégique qui place les jeunes au centre des enjeux économiques locaux. En soutenant l’emploi et l’entrepreneuriat, les autorités visent non seulement à stimuler la croissance mais aussi à renforcer l’attractivité du territoire.

L'ANPE apporte un soutien concret aux jeunes en quête d'emploi grâce à l'ouverture de sa nouvelle antenne à Aného.Un espoir renouvelé pour la jeunesse

L’ouverture de cette antenne est une excellente nouvelle pour les jeunes de la région, souvent confrontés à des difficultés pour trouver un emploi. Grâce à l’ANPE, ils disposeront désormais d’un accompagnement personnalisé pour construire leur avenir

INFA de Tové : 699 candidats en lice pour le futur de l’agriculture

Tové, le 3 octobre 2024. Le coup d’envoi du concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové a été donné le mardi, marquant ainsi une nouvelle étape dans la formation des futurs acteurs du secteur agricole. togolais.

Ce sont 699 candidates, dont 167 jeunes filles, qui se sont présentées dans cinq centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire national. Un chiffre qui témoigne de l’attractivité de cet établissement et de l’intérêt grandissant des jeunes pour les métiers de l’agriculture.

Des formations variées pour répondre aux enjeux du secteur

À l’issue de ce concours, seuls 65 candidats auront la chance d’intégrer l’INFA de Tové. Ils suivront des formations de haut niveau, réparties entre les cycles baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et également  licence professionnelle agricole (CLPA).

Le CBPA proposera des spécialisations dans des domaines aussi variés que la santé animale, la foresterie, l’agroéquipement ou encore l’agropastoral. Quant au CLPA, il formera les étudiants aux métiers de l’agriculture, de la santé animale, de la foresterie, du machinisme agricole et de l’agroalimentaire.

Une formation de qualité au service d’une agriculture moderne

Par ailleurs, cette nouvelle cuvée d’étudiants bénéficiera d’un enseignement de qualité, dispensé par des professionnels expérimentés. L’objectif est de former des cadres compétents, capables de relever les défis de l’agriculture moderne et de contribuer au développement durable du secteur.

En s’inscrivant dans la nouvelle politique agricole du pays, l’INFA de Tové entend jouer un rôle moteur dans la modernisation de l’agriculture togolaise. Alors que ces futurs agriculteurs se préparent à relever les défis de demain, il est essentiel de souligner l’importance d’une agriculture durable et adaptée aux changements climatiques. L’INFA de Tové, en formant les professionnels de demain, joue un rôle clé dans cette transition.

Décentralisation : le Parlement pose ses valises à Kara

Kara, 2 octobre 2024 – L’Assemblée nationale togolaise a renoué avec ses activités législatives dans un cadre inédit. En effet, la session ordinaire qui s’est ouverte le lundi 1er octobre a été solennellement inaugurée à Kara, la quatrième ville du pays. Ce choix symbolique marque une nouvelle étape dans la décentralisation et témoigne de la volonté du Parlement de se rapprocher des citoyens.

Accueillie par le Président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE, cette session a rassemblé des personnalités politiques de premier plan, notamment les présidents des Assemblées nationales du Bénin et de la Côte d’Ivoire,  ainsi que la présidente du Parlement de la CEDEAO. La présence de ces derniers souligne l’importance des relations parlementaires au sein de la sous-région.

Le Parlement togolais se déplace à Kara pour une session solennelle, un signal fort de l'engagement du gouvernement en faveur de la décentralisation.Dans son discours d’ouverture, le Président ADEDZE a remercié les présidents Louis G. Vlavonou et Adama Bictogo pour leur présence, qui renforce les liens entre les pays membres de la CEDEAO. Il a également mis en exergue l’importance de cette session qui s’annonce riche en débats et en décisions. Il a notamment insisté sur l’examen et l’adoption du projet de loi de finances, un texte fondamental pour l’exécution des politiques publiques.

« Cette session est une opportunité pour nous de renforcer notre engagement au service de notre peuple », a-t-il déclaré. « Nous devons travailler ensemble pour construire un Togo plus prospère et plus juste. »

Le Togo fait un pas vers une démocratie plus inclusive en organisant une session parlementaire à l'intérieur du pays. Une décentralisation en marche avec le  Parlement togolais 

La tenue de cette session à Kara marque le début de trois mois de travaux législatifs intensifs et  s’inscrit dans une dynamique de décentralisation impulsée par les autorités togolaises. En sortant des murs de Lomé, le Parlement montre sa volonté de se rapprocher des réalités des populations et de favoriser une meilleure prise en compte de leurs préoccupations.

Les élus locaux et les habitants de Kara ont apprécié cette initiative, considérant qu’elle témoigne de l’engagement du gouvernement à renforcer la gouvernance locale.

Les enjeux de la session

Au-delà de la dimension symbolique de cette ouverture, les députés auront à examiner et à adopter un grand nombre de projets de loi, notamment ceux relatifs au développement économique, à la protection sociale et à la bonne gouvernance.

Les prochaines semaines s’annoncent donc particulièrement intenses pour les parlementaires togolais qui auront à cœur de répondre aux attentes de leurs concitoyens.

ASKY agrandit sa flotte et consolide sa position de leader en Afrique

Lomé, le 2 octobre 2024 – La compagnie aérienne panafricaine ASKY vient une nouvelle fois de marquer une étape importante dans son développement en acquérant un Boeing 737-8 MAX. En effet, cet appareil dernier cri vient remplacer le tout premier avion de la flotte, un Boeing 737 en service depuis 2010.

Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie d’ASKY visant à moderniser et à agrandir sa flotte afin de répondre à la croissance constante de la demande sur ses lignes. Le nouveau Boeing 737-8 MAX, d’une capacité de 189 sièges en classe économique, offrira aux passagers un confort accru et une efficacité énergétique optimisée.

« Nous sommes très heureux d’accueillir ce nouvel avion dans notre flotte », a déclaré Esayas Woldemariam HAILU, ajoutant que « cet investissement témoigne de notre engagement à offrir à nos clients un service de qualité toujours plus performant » .

Lomé, un hub aérien en plein essor

Avec cette nouvelle acquisition, ASKY consolide sa position de leader sur le marché aérien africain. La compagnie dessert aujourd’hui plus d’une vingtaine de villes dans 25 pays du continent. L’entrée de l’État togolais au capital d’ASKY en 2023 a renforcé l’ambition de faire de Lomé un hub aérien régional.

Le choix de Lomé comme base opérationnelle d’ASKY s’explique par sa position géographique stratégique au cœur de l’Afrique de l’Ouest. La compagnie contribue ainsi au développement économique de la région en facilitant les échanges commerciaux et les déplacements des personnes.

Une flotte moderne pour l’avenir

Avec une flotte moderne et performante, ASKY est bien positionnée pour saisir les opportunités offertes par le marché aérien africain. La compagnie prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant de nouvelles lignes et en renforçant sa présence sur les réseaux existants.

En acquérant un nouveau Boeing 737-8 MAX, ASKY démontre une fois de plus sa volonté de se positionner comme un acteur majeur du transport aérien en Afrique. Reste à savoir si cette compagnie parviendra à tirer pleinement partie de ce nouvel investissement et à relever les défis d’un marché de plus en plus compétitif.

50 stands pour 50 entrepreneurs à la Foire Internationale de Lomé

Lomé, 2 octobre 2024  –La 19e édition de la Foire Internationale de Lomé (FIL), prévue du 22 novembre au 8 décembre 2024, se veut plus inclusive que jamais. En effet, dans une démarche visant à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF Togo 2000) a annoncé la mise à disposition d’espaces spécifiques à des tarifs préférentiels.

Ces espaces, au nombre de 50, sont destinés à accueillir principalement des jeunes entrepreneurs, avec une répartition ciblant 60 % de femmes et 40 % d’hommes. En plus, cette initiative, soutenue par le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, vise à offrir aux jeunes une opportunité unique de se faire connaître et de développer leurs activités.

« Nous souhaitons faire de cette foire un véritable tremplin pour les jeunes entrepreneurs », a déclaré Alexandre De Souza, Directeur général du CETEF Togo 2000. « En leur offrant des conditions privilégiées, nous leur permettons de participer à cet événement d’envergure et de bénéficier d’une visibilité accrue. »

Les jeunes entrepreneurs intéressés par cette offre exceptionnelle ont jusqu’au 15 octobre 2024 pour réserver leur espace. Pour toute information complémentaire, ils peuvent contacter le CETEF Togo 2000 aux numéros suivants : 91 20 70 70 / 99 20 70 70.

Cette 19e édition de la Foire Internationale de Lomé (FIL) adopte le thème « Normes et qualités des produits et services : outils de compétitivité et d’accès aux marchés connectés ». En outre, le Mali se distingue en tant que pays invité d’honneur pour cet événement.

En somme, cette initiative du CETEF TOGO 2000 s’inscrit dans une dynamique de soutien à la jeunesse entrepreneuriale, un enjeu majeur pour le développement économique du Togo. Il sera intéressant d’évaluer les retombées de cette édition et d’observer comment la Foire évoluera dans les années à venir.

Coup dur pour le Ghana : Le Togo refuse de prêter son stade

Lomé/Accra, 2octobre 2024  –La Fédération ghanéenne de football (GFA) se retrouve dans une situation délicate à quelques jours de son match contre le Soudan dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. En effet, le Togo a refusé de mettre son stade Kégué à la disposition des Black Stars, privant ainsi le Ghana d’une option de réponse.

Cette décision togolaise s’explique par la volonté du pays de préserver l’état de son stade en vue de son propre match à domicile contre l’Algérie. Les sportives togolaises estiment qu’accueillir deux matchs internationaux de haut niveau dans un laps de temps très court pourrait dégrader la pelouse et les installations du Stade Kégué.

Initialement, la GFA avait identifié le Togo et la Côte d’Ivoire comme des pays susceptibles d’accueillir le match contre le Soudan, en raison de la suspension du Stade Baba Yara de Kumasi par la CAF. Le choix s’était porté sur le Togo en raison de sa proximité géographique, mais le refus des autorités togolaises oblige désormais les Ghanéens à se tourner vers la Côte d’Ivoire, leur seule option restante.

Cette situation met en évidence la difficulté pour le GHANA de trouver un stade homologué pour disputer ses matchs à domicile. Les travaux de réhabilitation des stades nationaux étant en cours, aucun d’entre eux n’est actuellement en mesure d’accueillir des rencontres internationales.

Il est désormais crucial pour la Côte d’Ivoire d’accorder son autorisation afin de permettre au Ghana de disputer ce match décisif pour la qualification à la CAN 2025. L’avenir sportif du Ghana dépend en grande partie de la solidarité de ses voisins et de la rapidité avec laquelle les autorités ghanéennes parviendront à remettre en état leurs stades.

Lomé : Le coup d’envoi de l’atelier de la société civile du PO

Lomé, 1er octobre 2024- la capitale togolaise s’est animée avec le début de l’atelier de la société civile du Partenariat de Ouagadougou. Cet événement, qui se déroulera du 1er au 3 octobre, réunit des acteurs clés de la société civile et des leaders religieux issus des neuf pays membres du Partenariat de Ouagadougou.

Par ailleurs, son objectif est de créer un espace de dialogue et d’échange sur les enjeux cruciaux de la Planification Familiale (PF) et de la Santé Reproductive dans la région. Wendwaoga Compaore, Directeur Régional Access Collaborative pour les pays francophones de Jhpiego, est parmi les participants influents qui contribueront aux différentes sessions programmées.

 L'atelier de la société civile du Partenariat de Ouagadougou a ouvert ses portes à Lomé, au Togo, pour trois jours de débats animés Dynamisme et collaboration de la société civile  à Lomé

En plus, l’atelier vise à renforcer les liens et la collaboration entre les différents acteurs, afin d’aborder ensemble les défis et les perspectives liés à la Santé Reproductive et à la Planification Familiale. Les discussions porteront sur des sujets variés, allant de l’accessibilité des services de PF à l’intégration des pratiques traditionnelles et religieuses dans les programmes de santé. Ce rassemblement est une occasion unique pour les participants de partager leurs expériences, de discuter des meilleures pratiques et d’élaborer des stratégies communes pour l’avenir.

L’importance de cet atelier ne peut être sous-estimée, car il représente un pas en avant significatif dans la lutte pour l’amélioration de la santé reproductive et le bien-être des populations dans la région. Avec la participation de figures éminentes telles que Wendwaoga Compaore, l’événement promet d’être un carrefour d’idées innovantes et de solutions pratiques qui façonneront l’avenir de la Planification Familiale en Afrique de l’Ouest.

En somme, l’atelier de Lomé témoigne de la volonté des pays membres du Partenariat de Ouagadougou de renforcer leur collaboration pour améliorer la santé reproductive et la planification familiale dans la région.

Togo : Un plaidoyer pour une coalition anti-Daech plus cohérente

Washington, 1er octobre 2024 –Le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey, a marqué de sa présence la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, tenue le 30 septembre à Washington, D.C.

Cette rencontre, qui a réuni des représentants d’une quarantaine de pays, a été l’occasion de célébrer le dixième anniversaire de la Coalition et d’évaluer l’efficacité des efforts internationaux dans la lutte contre le Daech. Le ministre Dussey a profité de cette plateforme pour rappeler l’engagement du Togo, qui a rejoint la coalition l’année précédente, en faveur d’une action transnationale et internationale plus efficace contre l’État islamique.

Le Togo appelle à une fonte de la coalition anti-Daech pour une meilleure efficacité sur le terrain

Dans son discours, M. Dussey a mis l’accent sur la nécessité d’une plus grande cohérence et transparence dans les stratégies internationales, soulignant que le Togo, confronté à des attaques terroristes sporadiques dans sa région septentrionale depuis trois ans, compte sur ces principes pour renforcer la lutte.

Il a également exprimé une préoccupation partagée par de nombreuses populations de la région, qui doutent de la sincérité de certains partenaires internationaux dans la coopération contre le terrorisme. Selon lui, cette méfiance sape la légitimité de la lutte et appelle à une réflexion sur les principes de précaution, de prudence, de transparence et de responsabilité dans les interventions en Afrique.

Enfin, le ministre a insisté sur l’importance de l’Alliance des États du Sahel, composée de pays tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, comme partenaires clés dans la lutte contre l’État islamique et le terrorisme international sur le continent africain.

Il a conclu en affirmant que l’efficacité de la riposte contre le Daech en Afrique de l’Ouest et au Sahel ne peut être assurée sans l’implication de ces nations, malgré les changements géopolitiques actuels. L’appel de M. Dussey pour une coalition plus unie et transparente résonne comme un message fort à l’adresse de la communauté internationale, à un moment où la solidarité mondiale est plus nécessaire que jamais pour combattre le fléau du terrorisme.

Lomé : Les opérateurs de télécoms sur la sellette des tarifs

Lomé, 1er octobre 2024 – Bonne nouvelle pour les consommateurs de télécommunications à Lomé ! Selon une étude récente de l’ARCEP, la satisfaction globale envers les services proposés par les opérateurs est en augmentation. Cependant, si les clients se montrent plus satisfaits de la qualité des services, ils continuent de grogner sur les tarifs qu’ils jugent trop élevés.

Cette enquête, qui a sondé plus de 15 000 personnes, révèle un notable des services mobiles et internet fixe. Les opérateurs semblent avoir entendu les appels des consommateurs et ont déployé des efforts pour améliorer la qualité de leurs réseaux et l’étendue de leur couverture.

Des progrès notables, mais des défis sur les tarifs persistants

Malgré ces avancées, les tarifs restent un point de crispation. Un grand nombre de consommateurs estiment que les prix pratiqués par les opérateurs sont excessifs, notamment pour les services supplémentaires comme Tmoney. Cette situation met en évidence un dilemme pour les opérateurs : comment concilier la nécessité d’investir dans leurs réseaux pour offrir des services de qualité et la pression des consommateurs pour des tarifs plus abordables ?

L’ARCEP appelle à une suite

Face à ces résultats mitigés, l’ARCEP invite les opérateurs à poursuivre leurs efforts pour améliorer la qualité de leurs services et à adapter leurs offres tarifaires aux besoins des consommateurs. L’autorité de régulation souligne également l’importance de lutter contre les pratiques commerciales déloyales, comme la vente non réglementée de cartes SIM, qui portent atteinte aux droits des consommateurs.

Un enjeu majeur pour l’avenir des télécoms

La question des tarifs est un enjeu crucial pour l’avenir du secteur des télécommunications. Elle conditionne non seulement la satisfaction des consommateurs, mais aussi le développement numérique du pays. Les opérateurs devront trouver des solutions innovantes pour proposer des offres attractives tout en assurant la pérennité de leurs activités.

Les clés de la réussite

Pour répondre aux attentes des consommateurs, les opérateurs pourraient envisager :

  • Une plus grande transparence sur la tarification : Les consommateurs ont besoin de comprendre clairement ce qu’ils payent.
  • Des offres plus personnalisées : Les opérateurs pourraient développer des offres adaptées aux différents profils de consommation.
  • Une meilleure qualité de service : La couverture réseau doit être améliorée, notamment dans les zones rurales.
  • Une communication plus efficace : Les opérateurs doivent mieux informer les consommateurs sur leurs offres et leurs services.

En répondant à ces défis, les opérateurs pourront renforcer leur relation avec les consommateurs et contribuer à l’essor du numérique au Togo.