Togocom devient Yas : une nouvelle ère pour les télécoms au Togo

Lomé, 26 novembre 2024 Le paysage des télécommunications au Togo vient de connaître une transformation majeure. Togocom, le leader historique du secteur, a annoncé ce mardi 26 novembre son changement de nom pour devenir « Yas » . Ainsi, cette évolution s’accompagne d’une refonte complète de l’identité de marque et s’inscrit dans une ambition plus large : devenir un acteur majeur de la révolution numérique en Afrique.

Une nouvelle identité pour une nouvelle ère

Sous la houlette d’Axian Telecom, le groupe panafricain qui détient la majorité du capital de l’entreprise, Togocom opère ainsi une mue profonde. En effet, le nouveau nom, Yas, symbolise une aspiration à la jeunesse, à l’innovation et à la proximité avec les clients. « Yas n’est pas seulement une marque, c’est un mouvement qui valorise l’innovation, la diversité et la créativité au service de notre jeunesse », a déclaré Pierre-Antoine Legagneur, directeur général de Yas.

Mixx by Yas : le mobile money réinventé

En parallèle de ce changement, T-Money, la filiale de Togocom dédiée aux services financiers mobiles, devient Mixx by Yas. Cette nouvelle appellation souligne l’intégration de ces services au sein de l’écosystème Yas et promet une expérience utilisateur enrichie. « Ce sera le même numéro, la même carte SIM, le même compte mobile money Mixx by Yas, le même code et les mêmes syntaxes », a assuré Catherine Savery, directrice générale de Mixx.

Togocom change de nom et devient Yas, marquant une nouvelle étape dans le développement des télécommunications au Togo et en Afrique.Yas :une ambition panafricaine

Ce rebranding s’inscrit dans une stratégie plus globale d’Axian Telecom, qui vise à créer un champion panafricain des télécommunications. Aussi, en adoptant une identité unique et forte, Yas ambitionne de renforcer sa position sur le marché togolais et de conquérir de nouveaux clients à travers le continent.

Les clés de cette transformation

Ce changement de nom répond à plusieurs enjeux :

  • S’adapter à un environnement en constante évolution : le secteur des télécommunications est en perpétuelle mutation. En adoptant une nouvelle identité, Yas se positionne comme un acteur innovant et dynamique, capable de répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante.
  • Renforcer la marque : le nom « Yas » est plus moderne et plus mémorable que Togocom. Il permet à l’entreprise de se démarquer de la concurrence et de renforcer sa notoriété.
  • Une marque plus jeune et plus dynamique : Yas s’adresse en priorité aux jeunes générations, en proposant des offres et des services adaptés à leurs besoins.
  • Une offre complète : avec Mixx by Yas, l’entreprise propose une gamme complète de services, allant des télécommunications aux services financiers.
  • Souligner l’ambition panafricaine : en adoptant une marque unique pour tous ses pays, AXIAN Telecom affirme sa volonté de créer un véritable champion panafricain des télécommunications.

Qu’est-ce qui change pour les clients ?

Pour les clients de Togocom, le changement de nom ne signifie pas de bouleversement majeur. Le numéro, la carte SIM, le compte Mobile Money et les codes restent inchangés. Cependant, c’est la marque T-Money qui devient « Mixx by Yas ». Les clients continueront donc à bénéficier des mêmes services, mais sous une nouvelle identité.

En conclusion, le passage de Togocom à Yas marque une nouvelle étape dans l’histoire des télécommunications au Togo. Par ailleurs, il démontre la volonté de l’entreprise de se renouveler et de s’adapter aux évolutions rapides du marché des télécommunications. Cette transformation est porteuse d’espoir pour l’avenir et s’inscrit dans une dynamique plus large de développement numérique du continent africain. Les prochains mois seront également déterminants pour évaluer l’impact de cette transformation sur la satisfaction des clients et la performance de l’entreprise.

Togo : Une nouvelle ère s’ouvre avec les timbres fiscaux électroniques

Lomé, 26 novembre 2024 C’est une révolution qui s’ouvre dans l’administration fiscale togolaise. Ce mardi, une nouvelle page s’est tournée avec le lancement officiel de la plateforme d’achat en ligne des timbres fiscaux. Fini les longues files d’attente et les démarches administratives fastidieuses, les contribuables peuvent désormais déplacer leurs timbres en quelques clics.

Cette innovation numérique, fruit d’une volonté politique de moderniser les services publics, marque un tournant décisif. En effet, le timbre fiscal, autrefois un petit morceau de papier, devient un élément clé de la transformation numérique du pays. Cette avancée s’inscrit dans une dynamique plus large de simplification des procédures administratives et de facilitation des échanges.

Les timbres fiscaux électroniques : de multiples avantages pour les citoyens

Les avantages de cette nouvelle plateforme sont nombreux. Tout d’abord, elle offre une plus grande accessibilité. Les contribuables, qu’ils soient en zone urbaine ou rurale, peuvent désormais déplacer leurs timbres à tout moment et en tout lieu, à condition de disposer d’une connexion Internet. Fini les déplacements en quête d’un bureau de poste !

Par ailleurs, la sécurité est renforcée. Grâce à des systèmes de cryptage et de vérification, la plateforme garantit l’authenticité des timbres et lutte contre la fraude. Les transactions sont traçables, offrant ainsi une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques.

Enfin, cette numérisation contribue à la protection de l’environnement, en particulier considérablement à l’utilisation du papier. C’est un pas de plus vers une administration plus verte et plus efficace.

Le Togo simplifie la vie des citoyens en proposant un service en ligne pour l'acquisition de timbres fiscauxUne étape clé vers une administration moderne

Ce lancement est un signal fort envoyé par le gouvernement togolais, qui démontre sa volonté de s’adapter aux enjeux du XXIe siècle. En mettant la technologie au cœur de ses réformes, le Togo se positionne comme un pays pionnier en matière de modernisation de l’administration fiscale.

Cette initiative est saluée par les acteurs économiques et les citoyens, qui voient en elle une opportunité de simplifier leurs démarches et de gagner en productivité. « C’est une excellente nouvelle », se réjouit Koffi Agbédji, un commerçant à Lomé. « Cela va nous faire gagner beaucoup de temps. »

Et ce n’est que le début…

Le lancement de la plateforme d’achat en ligne des timbres fiscaux est une première étape. D’autres projets de numérisation sont en cours, visant à simplifier encore davantage les interactions entre les citoyens et l’administration. Le Togo est en marche vers une administration plus efficace, plus transparente et plus proche des citoyens.

Consultez la plateforme ici

Le Cap ouvre ses portes aux startups togolaises

Cape Town, 26 novembre 2024 – Un vent d’innovation souffle sur le Cap. Dix startups togolaises, porteuses de projets prometteurs, ont entamé hier un parcours d’immersion de 10 jours dans cette ville dynamique, reconnue comme l’un des hubs technologiques les plus importants d’Afrique. En effet, ce programme, baptisé « Soft Landing Program », vise à offrir à ces jeunes pousses l’opportunité de se développer à l’international et de renforcer leurs réseaux.

Depuis leur arrivée, les entrepreneurs togolais sont plongés dans le bain de l’écosystème sud-africain. Pour entamer leur immersion, les startups togolaises ont fait une visite du Methys French South African Tech Labs, un lieu emblématique qui connecte startups et entreprises à travers des programmes d’incubation et le WESGRO, l’agence officielle de promotion du tourisme, du commerce et des investissements pour Cape Town et la province du Cap-Occidental.

Par ailleurs, lors de cette visite, ces jeunes pousses ont échangé avec des représentants de l’Union Européenne et d’autres startups internationales. Ces échanges ont été riches en enseignements et ont permis aux Togolais de découvrir de nouvelles perspectives.

Dix startups togolaises sont en visite  au Cap afin de se plonger dans l'écosystème technologique sud-africain Au-delà des échanges, ce programme offre également aux startups togolaises la possibilité de découvrir les opportunités d’investissement et de développement qu’offre l’Afrique du Sud. Le WESGRO, l’agence officielle de promotion du tourisme, du commerce et des investissements pour Cape Town, a présenté les nombreux avantages à s’implanter dans cette région.

Les dix prochains jours s’annoncent riches en rencontres, en ateliers et en visites. Les startups togolaises participeront notamment au Grand Sommet Africarena, un événement majeur qui rassemble les acteurs clés de l’innovation en Afrique.

Ce programme d’immersion est une initiative majeure pour soutenir le développement de l’écosystème numérique togolais. En permettant aux startups de se connecter avec des acteurs internationaux, il contribue à renforcer leur visibilité et à accélérer leur croissance.

 

Le Togo au cœur d’un sommet énergétique historique en Afrique de l’Ouest

Lomé, le 26 novembre 2024 – Lomé s’apprête à accueillir un événement d’envergure qui pourrait reconfigurer le paysage énergétique de l’Afrique de l’Ouest. En effet, du 3 au 5 décembre prochain, la capitale togolaise sera le théâtre d’une conférence internationale dédiée à la promotion de partenariats stratégiques dans le secteur de l’énergie. Par ailleurs, cette initiative, portée par le Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques, s’inscrit dans une dynamique régionale marquée par une quête de solutions durables et innovantes pour répondre aux besoins énergétiques croissants.

Le Togo, fer de lance de la transition énergétique

En choisissant le Togo comme terre d’accueil, les organisateurs soulignent le rôle de pionnier que joue ce pays dans la transition énergétique en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement togolais a mis en place une série de politiques ambitieuses visant à développer les énergies renouvelables, à améliorer l’accès à l’électricité et à renforcer l’intégration régionale des réseaux électriques.

Les enjeux de la conférence

Les discussions qui se tiendront à Lomé porteront sur des sujets d’actualité brûlante, tels que :

  • Le gazoduc Nigeria-Maroc : Un projet d’infrastructure majeur qui pourrait transformer les équilibres énergétiques en Afrique du Nord et de l’Ouest.
  • Le développement des énergies solaires : Avec la construction de nouvelles fermes solaires en Mauritanie, au Togo et au Mali, les énergies renouvelables s’affirment comme une solution de plus en plus viable.
  • L’expansion du réseau électrique ouest-africain : un enjeu crucial pour renforcer la sécurité énergétique et favoriser le développement économique de la région.

Les attentes des participants

Les experts, les décideurs politiques et les investisseurs réunis à Lomé attendent de cette conférence qu’elle débouche sur des avancées concrètes en matière de coopération énergétique. Il s’agit notamment de :

  • Favoriser les investissements dans le secteur énergétique en créant un environnement propice aux affaires.
  • Accélérer la mise en œuvre de projets d’envergure tels que le gazoduc Nigeria-Maroc et les fermes solaires.
  • Renforcer la coopération régionale en matière d’énergie pour mieux faire face aux défis communs.

En somme, la conférence qui se tiendra au Togo en décembre prochain s’annonce comme un événement majeur pour l’avenir énergétique de l’Afrique de l’Ouest. En réunissant les principaux acteurs du secteur, elle offre une opportunité unique de renforcer la coopération régionale, de promouvoir les énergies renouvelables et de faciliter le développement économique. Le Togo, en tant qu’hôte de cette manifestation, confirme ainsi son ambition de devenir un acteur clé de la transition énergétique sur le continent africain.

 

Échange entre La France Insoumise et CDPA sur les réformes au Togo

Lomé, le 21 novembre 2024 –Dans une atmosphère chargée d’histoire et de politique, la vice-présidente de La France Insoumise, Nadège Abomangoli, a reçu en audience le 14 novembre 2024 à l’Assemblée nationale française Mme Adjamagbo-Johnson, secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) et députée de l’opposition à l’Assemblée nationale du Togo.

En effet, la rencontre entre les deux diplomates a marqué un moment significatif de dialogue interparlementaire. Les discussions ont porté sur une variété de sujets, allant des aspirations démocratiques au phénomène de lawfare, soulignant les défis et les espoirs qui façonnent le paysage politique actuel.

Réformes démocratiques et souveraineté nationale au Togo

Le Togo, un pays sous le règne de la famille Gnassingbé depuis plus de 55 ans, a récemment connu un bouleversement constitutionnel qui a consolidé le pouvoir en place, suscitant des inquiétudes parmi les acteurs de la société civile.

Ces derniers, engagés dans le mouvement « Touche pas à ma Constitution », ont exprimé leur désir ardent de réformes démocratiques et aussi de respect de la souveraineté nationale. La France Insoumise, fidèle à ses principes, a réaffirmé son soutien aux initiatives qui promeuvent l’autodétermination des peuples et la justice sociale à travers le monde.

Solidarité entre La France insoumise et la CDPA pour la défense des droits fondamentaux 

Cette réunion a également mis en lumière la solidarité transnationale dans la lutte pour la démocratie et la transparence gouvernementale. Les discussions entre les deux représentantes ont souligné l’importance de la France dans les questions démocratiques internationales. Cette rencontre a également souligné la complexité des relations internationales et les défis auxquels sont confrontés les acteurs clés.

La Vice-Présidente Abomangoli a mis en exergue la nécessité d’être vigilante et de s’engager sans relâche pour appuyer les mouvements démocratiques et sauvegarder les droits essentiels des citoyens. Elle a insisté sur le fait que cette responsabilité ne se limite pas au Togo, mais s’étend à toutes les régions où ces libertés sont en péril. Son discours rappelle que la défense de la démocratie et des droits de l’homme est un combat global et continu.

Une nouvelle génération de jeunes leaders pour la paix en Afrique de l’Ouest

Lomé, le 21 novembre 2024 L’avenir de la paix en Afrique de l’Ouest s’écrit aujourd’hui avec la jeunesse. C’est ce qu’ont manifesté les 45 jeunes leaders venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée et du Togo, qui ont participé à la Conférence internationale des jeunes boursiers du programme PEACE-WAY, organisée par PartnersGlobal à Accra du 18 au 20 novembre 2024.

Ce rassemblement a été l’occasion pour ces jeunes, hommes et femmes, de partager leurs expériences, d’échanger leurs connaissances et de renforcer leurs compétences en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix. Forts de cette formation, ils sont désormais mieux outillés pour mener des actions concrètes dans leurs communautés respectives.

Grâce au programme PEACE-WAY, de jeunes leaders africains s'engagent à promouvoir la cohésion sociale et à bâtir un avenir meilleur .Grâce au soutien du département d’État américain et de WANEP-Togo, Partners Global a permis à ces jeunes de développer un réseau solide et de renforcer leur engagement en faveur de la paix et de la cohésion sociale. La délégation togolaise, composée de six jeunes boursiers et de leur responsable de programme, a particulièrement apprécié cette opportunité de se connecter avec d’autres jeunes leaders de la région.

Pour Mme Ahouefa Essi ASSINOU DOVO, responsable des programmes de WANEP-Togo, cette conférence a été un véritable succès : « Cette rencontre a renforcé davantage la détermination des jeunes et les a pourvus d’outils qui leur permettront de conduire dans les prochains jours des initiatives de cohésion sociale dans leurs communautés. »

En investissant dans la jeunesse, Partners Global et ses partenaires contribuent à bâtir un avenir plus pacifique et plus stable pour l’Afrique de l’Ouest. Le programme PEACE-WAY a pour objectif de former des jeunes leaders qui jouent un rôle essentiel dans la prévention des conflits et la promotion du dialogue interculturel.

 

Le Conseil d’affaires Turquie-Togo impulse une nouvelle dynamique économique

Lomé, le 21 novembre 2024 La visite du Conseil d’affaires Turquie-Togo, mené par Abide GÜLEL, marque un tournant décisif dans les relations économiques entre les deux pays. En effet, cet événement, qui a réuni des acteurs clés des secteurs public et privé des deux nations, a mis en exergue la volonté commune de renforcer les échanges commerciaux et d’investir dans un avenir prospère.

Sous l’égide de Manuella M. Santos, ministre togolaise de l’incitation à l’investissement, et en présence de l’ambassadeur de Türkiye au Togo, Muteber Kılıç, ainsi que du maire d’Aného, Alexis Coffi Aquereburu, les discussions ont porté sur les opportunités d’investissement dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’alimentation, les infrastructures, les services et les technologies de l’information.

Le Conseil d'affaires Turquie-Togo renforce les liens économiques entre les deux pays et ouvre de nouvelles perspectives d'investissement.Conseil d’affaires Turquie-Togo : Une diplomatie économique 

Le Forum commercial et économique Turquie-Togo a offert une plateforme idéale pour les entreprises des deux pays de nouer des contacts, d’explorer de nouvelles pistes de collaboration et de concrétiser des projets communs. Les réunions d’affaires bilatérales ont permis de définir des partenariats stratégiques et de renforcer la confiance mutuelle.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération bilatérale entre le Togo et la Turquie. Elle témoigne de l’attractivité économique du Togo et de la volonté de la Turquie de s’investir davantage en Afrique.

En facilitant les échanges entre les acteurs économiques des deux pays, le Conseil d’affaires Turquie-Togo contribue ainsi à créer un environnement propice aux investissements et à la croissance.

Vers un avenir prospère : Les perspectives de la coopération Togo-Turquie

Les échanges fructueux entre les deux nations ouvrent de nouvelles perspectives pour leur relation économique, étant donné leur potentiel considérable pour développer des synergies dans divers secteurs. La collaboration entre la Turquie et le Togo s’est toujours inscrite dans une logique de partenariat gagnant-gagnant. Les entreprises turques apportent expertise et technologies, tandis que le Togo offre un marché dynamique et des opportunités d’investissement attractives.

L’intensification de la coopération économique entre les deux pays ces dernières années en témoigne, avec des échanges commerciaux culminant à 300 millions de dollars à la fin de 2023. Les domaines clés de cette collaboration comprennent l’agriculture, le tourisme, les infrastructures et les nouvelles technologies.

En somme, la visite du Conseil d’affaires Turquie-Togo marque une étape importante dans le renforcement des relations économiques bilatérales. Les échanges fructueux qui ont eu lieu lors de ce Forum ouvrent la voie à un avenir prometteur pour les entreprises des deux pays.

Le Togo renforce sa résilience face aux catastrophes naturelles

Kpalimé, le 20 novembre 2024 L’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) a ouvert ses portes à Kpalimé pour un atelier de quatre jours dédié à la révision des plans de réponse aux catastrophes. Cet événement majeur, qui réunit l’ensemble des acteurs de la gestion des risques, marque une étape décisive dans la consolidation du dispositif de protection civile au Togo.

Face à la multiplication des événements extrêmes liés au changement climatique et à l’urbanisation galopante, le Togo a pris la ferme décision de renforcer ses capacités de prévention et de réponse aux catastrophes. C’est dans ce contexte que l’ANPC a organisé cet atelier, visant en effet à actualiser le Plan National de Contingence (PNC) et le Plan d’Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile (ORSEC).

L'ANPC organise un atelier crucial pour améliorer la gestion des risques et la réponse aux catastrophes au Togo.« Ces plans sont des outils indispensables pour une gestion efficace des crises », a souligné le Directeur général adjoint de l’ANPC lors de l’ouverture des travaux. « Leur révision régulière nous permet de nous adapter aux nouvelles menaces et d’améliorer notre capacité à protéger les populations ».

Les participants à cet atelier, issus de divers secteurs (gouvernement, société civile, secteur privé, partenaires techniques et financiers), vont procéder à une analyse approfondie des plans existants. Ils identifieront aussi les forces et les faiblesses de ces derniers, tout en prenant en compte les leçons apprises lors des dernières catastrophes qui ont frappé le pays.

Les enjeux de cet atelier sont multiples :

  • Améliorer la coordination entre les différents acteurs : en renforçant la collaboration entre les services de l’État, les collectivités locales et les partenaires, l’objectif est de garantir une réponse plus efficace et coordonnée en cas de crise.
  • Intégrer les nouvelles technologies : les participants exploreront les dernières innovations en matière de systèmes d’alerte précoce, de géomatique et de télécommunication pour améliorer la collecte et la diffusion de l’information.
  • Renforcer la résilience des communautés : l’atelier mettra l’accent sur la nécessité de sensibiliser les populations aux risques et de les impliquer dans les processus de préparation et de réponse aux catastrophes.

En organisant cet atelier, le Togo démontre sa volonté de faire face aux défis liés aux risques de catastrophes de manière proactive. Les résultats de ces travaux permettent d’élaborer un plan d’action concret pour les années à venir, visant à renforcer la résilience du pays et à protéger les populations les plus vulnérables.

 

La CEDEAO s’engage à apaiser la crise politique au Libéria

Monrovia, le 20 novembre 2024 Face aux tensions politiques qui secouent actuellement la Chambre des Représentants libérienne, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a dépêché une mission d’observation parlementaire à Monrovia. Conduite par l’Honorable Hadja Memounatou Ibrahima, cette délégation a pour objectif de faciliter le dialogue entre les différentes parties et de contribuer à une sortie de crise pacifique.

Arrivée ce lundi au Libéria, la mission de la CEDEAO s’est penchée dès les premières heures sur les causes profondes des tensions politiques qui paralysent le pays. Les parlementaires ouest-africains ont aussi entamé une série de rencontres avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les institutions étatiques. Ces échanges ont pour but de mieux comprendre les enjeux de la crise et d’identifier les pistes de solution les plus appropriées.

« Notre mission est de favoriser le dialogue et la concertation entre les différentes parties afin de trouver une solution pacifique et durable à cette crise », a déclaré l’honorable Hadja Memounatou Ibrahima. « Nous sommes convaincus que le dialogue est le seul chemin pour sortir de cette impasse et préserver la stabilité du Libéria. »

La délégation de la CEDEAO entend également sensibiliser l’opinion publique libérienne sur l’importance du dialogue politique et de la participation citoyenne. Des rencontres avec des représentants de la société civile et des organisations de jeunes sont ainsi prévues.

La CEDEAO envoie une mission d'urgence au Libéria pour apaiser les tensions politiques et favoriser le dialogue.Un engagement fort pour la paix et la stabilité au Libéria

Par ailleurs, cette mission de la CEDEAO s’inscrit dans une longue tradition d’engagement de l’organisation régionale en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest. La CEDEAO a souvent joué un rôle de médiateur dans les conflits qui ont émaillé l’histoire récente de la région.

En intervenant au Libéria, la CEDEAO réaffirme son attachement aux principes démocratiques et à l’État de droit. L’Organisation sous-régionale est consciente que la résolution pacifique des crises politiques est essentielle pour le développement économique et social des pays membres.

Les enjeux de la mission

Les enjeux de cette mission sont multiples. Il s’agit non seulement de trouver une solution à la crise actuelle, mais aussi de renforcer les institutions démocratiques libériennes et de prévenir de nouvelles crises. La CEDEAO entend ainsi contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité dans un pays qui a connu de longues années de guerre civile.

À l’issue de sa mission, la délégation de la CEDEAO devrait présenter un rapport contenant des recommandations précises pour une sortie de crise durable. Les autorités libériennes et les autres acteurs régionaux examineront ces recommandations.

 

Le Togo s’engage dans une agriculture productive et compétitive

Lomé, le 20 novembre 2024 – La Cheffe du Gouvernement de la République togolaise, Victoire Dogbe, a présidé le Conseil de concertation État-secteur privé. Ce sommet stratégique, centré sur le thème « Une agriculture productive et compétitive au service de l’industrie », a marqué un tournant décisif dans la quête du Togo pour une souveraineté alimentaire et une économie agricole dynamique.

L’État et le Secteur Privé Pour une Agriculture Prospère

Cette réunion a permis de dresser un bilan positif des avancées réalisées dans le secteur agricole et de définir les orientations stratégiques pour faire de l’agriculture togolaise un levier de croissance économique durable. Les débats ont également mis en évidence l’importance d’innover et d’adopter des technologies agricoles avancées pour stimuler la productivité et la compétitivité sur les marchés internationaux.

La Cheffe du Gouvernement exprime sa satisfaction face à la collaboration fructueuse avec les acteurs privés, notamment dans le secteur de l’agribusiness, dont elle qualifie l’engagement et la contribution de remarquables. Elle a apprécié leur contribution significative à la transformation de l’agriculture au Togo, en faisant écho à leur volonté de travailler main dans la main avec l’État pour atteindre les objectifs communs.

Au cours de ce conseil, le gouvernement a réitéré sa détermination à moderniser le secteur agricole togolais, en mettant en œuvre des politiques publiques ambitieuses visant à stimuler l’innovation et à améliorer la productivité. L’objectif est clair : faire de l’agriculture togolaise un moteur de croissance économique, capable d’assurer la sécurité alimentaire et de générer des revenus pour les acteurs de la filière.

En conclusion, cette rencontre a posé les fondements d’une nouvelle dynamique de développement agricole, où l’État et le secteur privé unissent leurs forces pour bâtir une agriculture durable et prospère au service de tous les Togolais. Le Togo, sous la houlette visionnaire du président Faure Essozimna Gnassingbé, s’engage avec détermination sur la voie d’une autosuffisance alimentaire et également de l’épanouissement économique pour le pays.