Lomé, cœur battant de la coopération énergétique en Afrique de l’Ouest

Lomé, le 4 décembre 2024 La capitale togolaise accueille, en ce jour, un événement d’envergure continentale : le premier Sommet de la Coopération Énergétique en Afrique de l’Ouest. Réunissant des chefs d’État, des experts, des investisseurs et des acteurs de la société civile, ce sommet vise à accélérer la transition énergétique de la région et à garantir un accès universel à l’énergie.

Lomé devient le cœur battant de l'énergie en Afrique de l'Ouest avec l'organisation du premier sommet dédié à la coopération énergétique Un enjeu majeur pour le développement

L’accès à l’énergie est un enjeu crucial pour le développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest. C’est dans cette optique que le Togo a pris l’initiative d’organiser ce sommet. Victoire Dogbé, Première ministre, a souligné lors de son discours d’ouverture l’importance de trouver des solutions concrètes pour rendre l’énergie accessible, fiable et abordable pour tous. « L’accès à l’énergie est avant tout une question de justice sociale », a-t-elle déclaré.

Le Togo, un modèle à suivre

Le choix du Togo pour accueillir ce premier sommet n’est pas le fruit du hasard. Le pays s’est engagé depuis plusieurs années dans une politique ambitieuse de développement énergétique. Le taux d’électrification a connu une hausse significative grâce à des initiatives comme le fonds Tinga et le développement de sources d’énergie renouvelable. Le Togo est ainsi devenu un modèle pour la région en matière de transition énergétique.

Les enjeux du sommet

Les participants à ce sommet vont débattre de nombreux sujets, notamment :

  • Le financement des projets énergétiques 
  • Le développement des énergies renouvelables
  • L’accès à l’énergie pour tous
  • La coopération régionale

Ce sommet sur coopération énergétique marque une étape importante dans la transition énergétique de l’Afrique de l’Ouest. Il témoigne de la volonté des pays de la région de travailler ensemble pour relever les défis énergétiques et construire un avenir plus durable.

 

Namibie : Netumbo Nandi Ndaitwah Première femme Présidente

Namibie, le 4 décembre 2024 – Dans une victoire historique, Netumbo Nandi-Ndaitwah a été élue première femme Présidente de la Namibie, marquant un tournant significatif dans l’histoire politique du pays. À l’âge de 72 ans, son élection est non seulement un triomphe personnel, mais aussi un symbole puissant pour les femmes partout en Afrique et dans le monde. Avec plus de 57 % des voix dès le premier tour, Nandi-Ndaitwah a démontré une popularité et un soutien remarquables de la part de la population namibienne.

Qui est Netumbo Nandi-Ndaitwah ?

 Figure politique namibienne de premier plan, Netumbo Nandi-Ndaitwah est née le 29 octobre 1952, elle a une longue carrière au sein du parti SWAPO et a occupé plusieurs postes ministériels avant de devenir vice-présidente, puis aujourd’hui présidente élue. Son expérience et son apport important à la politique namibienne lui valent la reconnaissance.

Une Campagne Axée sur le Changement

Sa campagne, centrée sur des questions de développement économique, d’égalité des sexes et de lutte contre la corruption, a eu un écho favorable avec les électeurs qui cherchent un changement positif et une nouvelle direction pour leur nation.

Son expérience en tant que diplomate et son engagement envers le service public ont été des facteurs clés dans sa victoire électorale. En tant que présidente, Nandi-Ndaitwah s’engage à poursuivre des politiques qui favorisent la croissance et la stabilité, tout en s’attaquant aux défis persistants tels que la pauvreté et le chômage.

Un triomphe apprécié à l’unanimité

Les réactions internationales à son élection ont été largement positives, avec des félicitations venant de dirigeants du monde entier. Cette élection est un pas en avant pour la représentation des femmes dans les hautes fonctions politiques, et beaucoup espèrent que cela inspirera d’autres pays à suivre l’exemple de la Namibie.

Nandi-Ndaitwah a remporté une victoire qui rappelle puissamment que l’âge ne constitue pas un obstacle à l’accomplissement de grandes choses et que la détermination ainsi que le soutien populaire peuvent briser le plafond de verre.

Alors que la Namibie se prépare à entrer dans une nouvelle ère sous la direction de Nandi-Ndaitwah, l’optimisme est palpable. Les citoyens attendent avec impatience les progrès que leur nouvelle Présidente apportera à la Namibie. Avec cette élection, Netumbo Nandi-Ndaitwah inscrit son nom dans l’histoire.

Togo : Faure Gnassingbé reçoit l’émissaire du Roi d’Eswatini

Lomé, le 3 décembre 2024 Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience ce jour Buthelezi Phila Wiseman, Ministre de la Fonction publique du royaume d’Eswatini, porteur d’un message spécial de Sa Majesté le Roi Mswati III.

Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Togo et l’Eswatini. Les deux pays ont réaffirmé leur volonté commune de travailler ensemble pour le développement de l’Afrique.

Un partenariat stratégique pour l’Afrique

Au cours de cet entretien, les discussions ont porté sur plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment :

  • Le renforcement de la coopération bilatérale : les deux pays ont convenu d’intensifier leurs échanges dans divers domaines tels que l’agriculture, l’environnement, l’économie maritime et le développement économique et social.
  • La mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine : le Togo et l’Eswatini ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’intégration africaine et ont convenu de travailler ensemble pour la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063.
  • La consolidation de la paix et de la stabilité en Afrique : le président Faure Gnassingbé a été félicité pour son rôle stratégique dans la consolidation de la paix et de la stabilité sur le continent africain.

Le soutien du Togo à la candidature de l’Eswatini

L’émissaire eswatini a également sollicité le soutien du Togo à la candidature du Royaume d’Eswatini au poste de commissaire de l’Union africaine, chargé de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable. Le Président Faure Gnassingbé a assuré l’Eswatini de son soutien pour cette candidature.

En somme, cette visite témoigne de la dynamique des relations entre le Togo et l’Eswatini et ouvre de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays.

 

Togo : Une nouvelle cartographie pour booster la filière riz

Lomé, le 3 décembre 2024 – Le Togo vient de poser une pierre angulaire dans la construction d’une filière riz plus robuste et autonome. En effet, le pays a dévoilé ce lundi 2 décembre une cartographie détaillée de tous les acteurs impliqués dans la production, la transformation et la commercialisation du riz. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la création de la section nationale de l’observatoire du riz de la CEDEAO, marque un tournant décisif.

Une radiographie complète de la filière

Pendant deux jours, les principaux acteurs du secteur se sont réunis pour examiner de près cette cartographie. L’objectif est d’identifier les forces, les faiblesses et les opportunités de la filière rizicole togolaise. Cette analyse approfondie permettra aussi de mettre en place des stratégies ciblées pour améliorer la production, la transformation et la commercialisation du riz.

Un enjeu de souveraineté alimentaire

En plus, le choix du riz n’est pas anodin. C’est un aliment de base pour une grande partie de la population togolaise. Or, le pays est actuellement très dépendant des importations, ce qui représente un coût économique important et une vulnérabilité face aux fluctuations des prix sur le marché mondial. « Cette dépendance est un frein à notre souveraineté alimentaire », a souligné Djele Dahouda, coordonnateur du Programme de résilience du système alimentaire de l’Afrique de l’Ouest (FSRP).

Des objectifs ambitieux avec la cartographie

Face à ce constat, le gouvernement togolais a décidé d’agir. L’objectif est clair : atteindre l’autosuffisance en riz. Pour y parvenir, le pays compte notamment sur :

  • L’augmentation des rendements : grâce à l’amélioration des techniques de culture, à une meilleure utilisation des engrais et à l’accès à l’irrigation.
  • La modernisation des infrastructures : pour faciliter le stockage, le transport et la transformation du riz.
  • Le soutien aux producteurs : à travers des formations, des crédits et des assurances agricoles.

Grâce à cette nouvelle cartographie, le Togo vise à mieux cibler les investissements, à améliorer les rendements agricoles et à renforcer les capacités des producteurs. Le gouvernement s’est fixé un but : devenir un exportateur net de riz d’ici à 2030.

Un soutien international

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire de l’Afrique de l’Ouest (FSRP), soutenu par la Banque mondiale. Ce programme apporte un appui financier et technique aux pays de la région pour renforcer leur sécurité alimentaire. Ce partenariat permettra au Togo de bénéficier d’une expertise technique et financière précieuse.

Un pas de plus vers l’autosuffisance

Cependant, pour atteindre ses objectifs, le Togo devra relever plusieurs défis :

  • Améliorer les rendements agricoles en investissant dans la recherche, la formation des producteurs et l’accès aux entrants.
  • Développer l’irrigation pour réduire la dépendance aux aléas climatiques.
  • Moderniser les infrastructures de stockage et de transformation.
  • Favoriser la commercialisation des produits locaux.

En somme, la création de cette cartographie est une étape cruciale dans la transformation de la filière rizicole togolaise. Elle offre une vision claire des enjeux et des opportunités et permettra de mettre en œuvre des actions concrètes pour renforcer la production locale et améliorer la sécurité alimentaire des populations. Avec cette nouvelle feuille de route, le Togo se donne les moyens de transformer son secteur rizicole.

Togo : Le gouvernement renforce la protection des consommateurs à l’approche des fêtes

Lomé, le 3 décembre 2024 – Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, le gouvernement togolais redouble d’efforts pour garantir la protection des consommateurs. La ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Mme Kayi Mivedor-Sambiani, a rencontré le lundi 2 décembre les responsables de la Ligue Togolaise des Consommateurs (LTC) et de l’Association Togolaise de Protection des Consommateurs (ATC).

À l'approche des fêtes, le gouvernement togolais intensifie les contrôles pour garantir la qualité des produits et protéger les consommateurs.Des contrôles renforcés pour des fêtes sereines

Cette rencontre fait suite à une série d’inspections menées sur les marchés de la Capitale. L’objectif est clair : renforcer les contrôles pour s’assurer de la qualité et de la conformité des produits mis en vente. Les discussions ont notamment porté sur l’augmentation des prix des produits de première nécessité, un phénomène souvent observé à l’approche des fêtes, ainsi que sur la lutte contre la falsification des produits et la vérification des dates de péremption.

« Les contrôles ne se limitent pas au mois de décembre, mais durant cette période, ils sont intensifiés pour rappeler aux commerçants l’importance de proposer des produits conformes et propres à la consommation humaine », a souligné la ministre.

À l'approche des fêtes, le gouvernement togolais intensifie les contrôles pour garantir la qualité des produits et protéger les consommateurs.Une collaboration étroite avec les associations de consommateurs

En outre, les associations de consommateurs, en première ligne pour défendre les droits des citoyens, ont apprécié cette initiative et se sont engagées à collaborer étroitement avec le ministère. Elles jouent un rôle de relais sur le terrain en sensibilisant les consommateurs et en signalant les éventuelles pratiques abusives.

Un numéro vert à votre disposition.

Pour signaler toute pratique commerciale abusive, les consommateurs peuvent appeler le Numéro vert ( 8585) mis en place par le ministère. Ce numéro permet de signaler les augmentations de prix injustifiées, les produits de mauvaise qualité, les tromperies sur les étiquettes ou encore les refus de vente.

En somme, la protection des consommateurs est un enjeu de santé publique. En garantissant la qualité des produits alimentaires, le gouvernement contribue à préserver la santé des citoyens et à renforcer la confiance dans les produits locaux.

Togo : La dématérialisation des services de sécurité s’accélère

Lomé, le 3 décembre 2024 – Une nouvelle avancée dans la digitalisation des services publics vient d’être enregistrée au Togo. Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, en collaboration avec l’Agence Togo Digital (ATD), a mis en ligne les nouvelles procédures administratives liées à la sécurité.

Désormais, les citoyens peuvent effectuer en ligne leurs demandes d’autorisation de vitre teintée, de couverture sécuritaire pour les événements privés, d’électrification de fils barbelés et d’autorisation d’entrée sur le territoire togolais. Cette dématérialisation s’inscrit dans la volonté du gouvernement de simplifier les démarches administratives et de rapprocher l’administration des citoyens.

Un gain de temps considérable.

Grâce à cette nouvelle plateforme, les usagers n’auront plus besoin de se déplacer physiquement pour effectuer ces démarches. Les demandes peuvent dorénavant être effectuées en quelques clics, depuis un ordinateur ou un smartphone. Les délais de traitement devraient ainsi être considérablement réduits, améliorant ainsi la satisfaction des usagers.

Une démarche globale

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de l’administration togolaise. Le gouvernement a pour ambition de numériser 75 % des démarches administratives d’ici à 2025. Ces efforts visent à améliorer l’efficacité de l’administration, à lutter contre la corruption et à favoriser un climat des affaires plus attractif.

Les avantages de la dématérialisation

La dématérialisation des services publics présente de nombreux avantages, notamment :

  • Gain de temps et de confort pour les usagers
  • Réduction des coûts pour l’administration
  • Amélioration de la transparence et de la traçabilité des procédures
  • Lutte contre la corruption
  • Facilitation de l’accès aux services publics pour tous

Un défi à relever

Si les avancées sont notables, les défis restent à relever. Il s’agit notamment de garantir l’accès à Internet pour tous les citoyens, de former les agents publics à l’utilisation des nouvelles technologies et de sécuriser les données personnelles.

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« HIT THE BALL » : Un projet sportif pour tous

Lomé, le 3 décembre 2024 – Une initiative novatrice a vu le jour au Togo, grâce à l’association Global Alumni Association of Togo (GAAT) et au soutien de l’ambassade des États-Unis. Baptisé « AEIF 2024 – HIT THE BALL », ce projet vise à autonomiser les personnes en situation de handicap physique à travers le sport, plus précisément le tennis de table.

Financé par l’ambassade américaine à Lomé et bénéficiant de l’appui technique de la Fédération Togolaise de Tennis (FTT) et du FETAPH, ce projet ambitieux s’adresse aux personnes en situation de handicap de toutes les régions du Togo. Il a pour objectif de leur offrir une opportunité unique de développer leurs compétences personnelles, de renforcer leur confiance en soi et de briser les barrières physiques et psychologiques auxquelles ils sont confrontés au quotidien.

Lomé : Le projet "AEIF 2024 - HIT THE BALL" offre une nouvelle chance aux personnes en situation de handicap« AEIF 2024 – HIT THE BALL » : Le tennis de table, un vecteur d’inclusion

Le choix du tennis de table n’est pas anodin. Ce sport, accessible à tous, permet aux participants de développer leur coordination, leur agilité et leur esprit de compétition. Il offre également un cadre convivial où les participants peuvent se rencontrer, échanger et créer des liens sociaux.

Grâce à ce projet, les personnes en situation de handicap pourront bénéficier d’un encadrement sportif de qualité et d’un accompagnement personnalisé. Ils auront aussi des séances d’entraînement régulières dans les diverses régions du pays, permettant ainsi à un plus grand nombre de personnes de profiter de cette initiative.

Lomé : Le projet "AEIF 2024 - HIT THE BALL" offre une nouvelle chance aux personnes en situation de handicapUn projet porteur d’espoir

« AEIF 2024 – HIT THE BALL » est bien plus qu’un simple projet sportif. Il s’agit d’une véritable démarche d’inclusion sociale qui vise à donner aux personnes en situation de handicap les moyens de s’épanouir et de participer pleinement à la vie de leur communauté.

En soutenant cette initiative, l’ambassade des États-Unis et la Fédération Togolaise de Tennis démontrent leur engagement en faveur de l’inclusion et de l’égalité des chances pour tous.

 

Le Togo et le Kazakhstan renforcent leurs liens diplomatiques

Lomé, le 2 décembre 2024 – Une nouvelle page s’est tournée dans les relations entre le Togo et le Kazakhstan avec la présentation des lettres de créance de la première ambassadrice kazakhe à Lomé, Madame Saulekul Sailaukyzy. Accueillie ce lundi par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, cette cérémonie marque une étape importante dans le renforcement de la coopération bilatérale.

Par ailleurs, lors de cette rencontre, l’ambassadrice a transmis les salutations cordiales du Président kazakh, Kassym-Jomart Tokayev, et s’est félicitée pour l’excellent état des relations entre les deux pays. Elle a souligné l’importance de la visite du Président Gnassingbé au Kazakhstan en 2023, qui a donné un nouvel élan à cette coopération.

« Cette visite a été très fructueuse et a permis de définir les axes prioritaires de notre partenariat », a déclaré Madame Saulekul Sailaukyzy. Les deux pays ont convenu de renforcer leur coopération dans divers domaines tels que l’environnement, l’investissement, la digitalisation, la logistique, l’éducation et la culture.

Nouvelle ambassadrice du Kazakhstan Une diplomate expérimentée au service de la coopération

Avec l’arrivée de cette nouvelle ambassadrice, les perspectives de coopération entre le Togo et le Kazakhstan s’annoncent prometteuses. Le Togo, en quête de diversification de ses partenaires économiques, voit ainsi dans le Kazakhstan un pays disposant d’un potentiel important, notamment dans les secteurs de l’énergie et des technologies.

Pour sa part, le Kazakhstan, en tant que membre de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), souhaite renforcer ses relations avec les pays africains, dont le Togo. Ce partenariat pourrait particulièrement favoriser les échanges commerciaux, les investissements et les transferts de technologies.

Dotée d’une riche expérience diplomatique, Madame Saulekul Sailaukyzy est un atout pour renforcer les liens entre les deux pays. Avant sa nomination au Togo, elle a également occupé le poste de ministre-conseillère à la représentation diplomatique du Kazakhstan au Vietnam.

En somme, l’accréditation de la première ambassadrice du Kazakhstan au Togo marque une nouvelle étape dans l’ouverture du pays sur le monde et témoigne de l’attractivité croissante du Togo pour les investisseurs étrangers.

Lomé : La Gouverneure du DAGL et l’UE s’engagent pour une capitale plus moderne

Lomé, le 2 décembre 2024 La gouverneure du District Autonome du Grand Lomé, Madame Zouréhatou Kassah-Traoré, a effectué une visite de travail à la Délégation de l’Union Européenne au Togo. L’objectif de cette rencontre était de renforcer la collaboration entre les deux institutions et de définir de nouvelles perspectives de développement pour la capitale togolaise.

Au cours de cet entretien, la gouverneure a présenté ses priorités pour les prochains mois, notamment la volonté de redonner à Lomé son lustre d’antan et de faire de la ville un pôle d’attraction en Afrique de l’Ouest. « Nous voulons faire de Lomé la capitale des grands événements », a-t-elle déclaré.

La Gouverneure du Grand Lomé et l'UE s'associent pour moderniser la capitale togolaise et améliorer la gestion des déchets. La Gouverneure du DAGL et l’UE : un partenariat pour un développement durable

L’Union Européenne, représentée par son ambassadeur Gwilym Jones, s’est montrée très intéressée par les projets du gouverneur. Les deux parties ont ainsi convenu de renforcer leur partenariat pour améliorer la qualité de vie des habitants de Lomé.

Pour illustrer les avancées réalisées dans ce domaine, la gouverneure et l’ambassadeur se sont rendus au Centre d’Enfouissement Technique (CET) d’Aképé. En effet, ce site, qui traite environ 300 000 tonnes de déchets par an, a été construit grâce au soutien financier de l’Agence Française de Développement (AFD), de la Banque ouest-africaine de Développement (BOAD) et de l’Union Européenne.

La Gouverneure du Grand Lomé et l'UE s'associent pour moderniser la capitale togolaise et améliorer la gestion des déchets.Le CET d’Aképé, un atout majeur pour Lomé

Le CET d’Aképé joue un rôle essentiel dans la gestion des déchets de la capitale. Il contribue à améliorer l’environnement et à préserver la santé publique. L’ambassadeur Jones a salué l’importance de cette infrastructure, qui répond aux défis liés à l’urbanisation rapide de Lomé.

En somme, cette visite conjointe du Gouverneur et de l’Ambassadeur de l’UE marque le début d’une nouvelle phase de coopération. Les deux parties ont la ferme volonté de collaborer afin de transformer Lomé en une ville moderne, propre et attrayante. Par ailleurs, les projets futurs pourraient porter sur des domaines tels que la gestion des déchets, l’aménagement urbain, la mobilité durable et la promotion des énergies renouvelables.

 

Togo : Un Sommet Historique pour l’Avenir des Enfants

Lomé, le 2 décembre 2024 – L’avenir des enfants togolais a été au cœur des débats lors d’une table ronde d’envergure organisée par le gouvernement. Réunissant des experts, des acteurs de la société civile et des représentants de la jeunesse, cette rencontre a marqué un tournant décisif dans la protection des droits de l’enfant au Togo.

Ministre, experts et jeunes réunis à Lomé pour discuter de l'avenir des enfants au Togo et définir des actions concrètes pour les protéger.Expertise et engagement : le Togo se mobilise pour l’avenir de ses enfants

Sous la houlette de la Ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU, les participants ont projeté leurs regards vers 2050, année à laquelle ils espèrent voir chaque enfant togolais grandir dans un environnement sûr et épanouissant. La ministre a rappelé l’engagement du gouvernement à faire de ce rêve une réalité, en déclarant les droits des enfants au cœur des politiques publiques.

Ministre, experts et jeunes réunis à Lomé pour discuter de l'avenir des enfants au Togo et définir des actions concrètes pour les protéger.D’une part, les échanges ont été riches et variés, abordant les défis actuels et futurs auxquels sont confrontés les enfants togolais. En particulier, la traite des enfants, le manque d’accès à l’éducation et aux soins de santé, ainsi que les violences faites aux enfants ont été au centre des discussions. D’autre part, les participants ont souligné l’importance d’une approche globale pour lutter contre ces fléaux, impliquant tous les acteurs de la société.

« Nous ne pouvons plus nous contenter de paroles », a déclaré un jeune participant, soulignant le besoin d’actions concrètes pour améliorer la vie des enfants. « Chaque enfant a le droit de rêver et de réaliser ses rêves. »

Ministre, experts et jeunes réunis à Lomé pour discuter de l'avenir des enfants au Togo et définir des actions concrètes pour les protéger.La Ministre ZINSOU-KLASSOU appelle à l’action collective : construisons un futur équitable pour chaque enfant.

La ministre Zinsou-Klassou a quant à elle appelé à une mobilisation générale : « Ensemble, nous pouvons construire un Togo où chaque enfant a les mêmes chances de réussir. » « C’est notre responsabilité collective de leur offrir un meilleur futur. »

Elle a souligné l’importance de la collaboration et du partenariat pour atteindre les objectifs ambitieux fixés pour 2050. Par ailleurs, la ministre a également mis en avant l’importance de l’inclusion dans le processus de développement, affirmant que chaque enfant doit avoir la possibilité de contribuer au futur Togo.

À l’issue de cette table ronde, un sentiment d’espoir et de détermination a animé les participants. En effet, les idées échangées et les engagements pris ouvrent de nouvelles perspectives pour la protection de l’enfance au Togo. Le gouvernement, en partenariat avec la société civile et les acteurs internationaux, s’est engagé à mettre en œuvre les recommandations issues de cette rencontre. La ministre a aussi exprimé sa gratitude envers tous les partenaires pour leur soutien constant et leur engagement envers la cause des enfants.

En conclusion, la table ronde sur les droits de l’enfant au Togo a été un moment fort de mobilisation et d’espoir. En fixant l’horizon à 2050, les participants ont démontré leur vision d’un avenir dans lequel chaque enfant pourra grandir en toute sécurité et réalisation de son potentiel. Il est désormais temps de transformer ces aspirations en actions concrètes. Avec la détermination de tous, le Togo pourra devenir un exemple pour l’Afrique, prouvant que la protection de l’enfance est une priorité absolue.