Togo : Lancement de l’EDST-IV, une enquête cruciale pour un meilleur avenir

 Lomé, 28 janvier 2025 – Ce mardi, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a vibré au rythme d’une avancée majeure pour la santé publique au Togo. En effet, sous la présidence du ministre, le professeur Tchin Darre, et en présence du secrétaire général du ministère de la Planification, du Développement et de la Coopération, M. Paneto Béguédouwé, ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTFs), s’est tenue la première réunion du comité de pilotage de l’Enquête Démographique et de Santé au Togo, 4ᵉ édition (EDST-IV).

Lancement de l’EDST-IV au Togo : une enquête démographique et sanitaire cruciale pour orienter les politiques publiques Une enquête stratégique pour des données vitales

Par ailleurs, l’EDST-IV ne se contente pas d’être une simple enquête. Elle est une boussole, une mine d’informations destinées à transformer les politiques publiques et à orienter les décisions stratégiques en matière de santé, de démographie et de développement. Cette nouvelle édition, qui sera réalisée au cours de l’année 2025, s’inscrit également dans la continuité des éditions précédentes (1988, 1998, 2013-2014) et s’appuie sur un cadre international rigoureux, le programme Demographic Health Surveys (DHS) de l’ICF International.

À travers cette enquête, le gouvernement togolais, via l’Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEED), entend collecter des données fiables et détaillées sur des facteurs essentiels : démographiques, socio-économiques et sanitaires. D’ailleurs, ces informations, à jour et précises, permettront de mieux cerner les défis auxquels fait face le pays, d’évaluer l’impact des politiques publiques et d’identifier les priorités pour améliorer durablement la qualité de vie des populations.

Lancement de l’EDST-IV au Togo : une enquête démographique et sanitaire cruciale pour orienter les politiques publiques L’EDST-IV : Une vision ancrée dans le décret de 2018

En plus, l’EDST-IV trouve son fondement légal dans le décret n°2018-176/PR du 10 décembre 2018, portant sur l’organisation du 5ᵉ Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et autres enquêtes connexes. Ce cadre réglementaire souligne la volonté de l’État togolais de se doter d’outils modernes et pertinents pour suivre l’évolution des indicateurs-clés du développement.

Une collaboration au cœur de la réussite

La réunion de ce jour n’a pas seulement été une présentation du projet. Elle a été un moment d’unité et de dialogue entre les acteurs nationaux et internationaux. Les partenaires techniques et financiers ont réitéré leur engagement à accompagner le Togo dans cette entreprise ambitieuse. Leur soutien, tant technique que financier, constitue un pilier indispensable pour garantir la réussite de cette enquête aux multiples enjeux.

Un impact qui dépasse les chiffres

Derrière les tableaux, les statistiques et les pourcentages, il y a des vies humaines. L’EDST-IV ne vise pas seulement à produire des données. Elle ambitionne de raconter l’histoire des communautés, d’éclairer les zones d’ombre et de donner une voix aux populations les plus vulnérables. Cette enquête est une promesse de progrès, une opportunité de combler les lacunes en matière de santé, d’éducation et de conditions de vie.

Le professeur Tchin Darre l’a souligné avec force : « L’EDST-IV est une étape cruciale pour disposer d’une base de données actualisée, indispensable pour mieux orienter nos politiques et améliorer la vie de nos concitoyens. » Ensemble, nous avons le devoir de faire de cette enquête un succès. »

Alors que l’EDST-IV se prépare à déployer ses équipes sur le terrain, l’espoir d’un avenir plus éclairé et mieux planifié se dessine pour le Togo. Les résultats de cette enquête, attendus avec impatience, seront le reflet d’une nation en quête de progrès et de bien-être pour tous.

 

Le Togo mise sur le dialogue pour une éducation de qualité : Lancement des Fora Scolaires

Lomé, 28 janvier 2025 – Le Togo franchit une étape cruciale dans sa quête d’une éducation de qualité. Le ministère des Enseignements primaires et secondaires a effectivement institué l’organisation de forums scolaires au cours de chaque année académique. Une initiative audacieuse, une véritable agora de l’éducation, qui promet de renforcer le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs du système éducatif.

Des assises pour construire l’école de demain

Par ailleurs, ces forums, tels des ponts jetés entre les différents acteurs de la communauté éducative, se dérouleront pendant le deuxième congé de détente, une période stratégique située juste après la première période de cours du deuxième trimestre. En réunissant enseignants, parents et autorités locales, ces assises se veulent un espace d’échange et de partage d’expériences, une opportunité unique de construire ensemble l’école de demain.

forums scolaires : des thèmes au cœur des réalités locales

Les thèmes abordés lors de ces forums, tels des fils conducteurs dépendants des préoccupations de chacun, seront en lien avec les réalités de chaque milieu. Cependant, certains sujets essentiels, tels que le travail des apprenants, l’utilisation efficace des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), le suivi et le soutien parental, ou encore les comportements citoyens, seront au cœur des débats. Une manière d’explorer toutes les facettes de l’éducation, de la plus académique à la plus citoyenne.

Une ambition : bâtir un système éducatif solide et performant

En plus, le ministère de tutelle affiche clairement son ambition : franchir un nouveau cap dans la construction d’un système éducatif fort et de qualité, basé sur l’engagement de tous. Ces forums, tels des laboratoires d’idées, doivent permettre de recueillir les contributions de chacun, de faire émerger des propositions concrètes, des résolutions ou des recommandations applicables pour améliorer le système éducatif.

L’année scolaire 2024-2025 : sous le signe des compétences réelles de la vie

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique positive, plaçant l’année scolaire 2024-2025 sous le thème d’une école au service des compétences réelles de la vie. Une thématique forte, qui souligne la volonté du Togo de former des jeunes préparés aux défis du monde contemporain, des citoyens compétents et engagés.

En somme, les forums scolaires, tels des catalyseurs de changement, sont un appel à l’engagement de tous. Enseignants, parents, autorités locales, chacun est invité à prendre part à cette grande conversation sur l’éducation. Car c’est ensemble, en unissant les forces et les compétences, que le Togo pourra bâtir un système éducatif de qualité, inclusif et adapté aux besoins de tous les enfants.

La nuit des déracinés : L’Amérique de Trump et le crépuscule des sans-papiers

Le vent glacial de janvier 2025 souffle sur une Amérique divisée, où les promesses électorales se transforment en cauchemars pour des milliers de vies. Donald Trump, fraîchement investi pour son second mandat, a tenu parole. En effet, dans un fracas de décisions brutales, l’administration américaine a lancé ce qu’elle qualifie de « l’opération d’expulsion de masse la plus importante de l’histoire ». Une vague d’expulsions qui balaie déjà le pays, emportant avec elle des rêves brisés et des existences déchirées.

Parmi les 1.445.549 migrants illégaux visés par cette opération, des hommes, des femmes et parfois même des enfants, originaires du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Maroc, du Cameroun et d’ailleurs, se retrouvent plongés dans l’incertitude la plus totale. Parmi eux, 427 Togolais, dont les noms figurent sur une liste froide et implacable dressée par l’US Immigration and Customs Enforcement (ICE). Ces âmes, autrefois invisibles, sont aujourd’hui traquées, arrêtées et expulsées vers des destinations inconnues, comme des ombres chassées par la lumière crue de la politique trumpienne.

Une promesse tenue, un monde détruit

Durant sa campagne, Trump avait brandi l’expulsion des sans-papiers comme un étendard, une promesse faite à une Amérique qu’il disait menacée. Aujourd’hui, cette promesse résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà sombre de l’immigration. « Promesses tenues », clame la Maison-Blanche, fière d’avoir transformé des mots en actes. Mais derrière cette fierté affichée se cache une réalité traumatisante : des familles déchirées, des vies bouleversées, et un pays qui se fracture un peu plus chaque jour.

Les avions militaires, habituellement réservés aux opérations de guerre, sont désormais les chariots funèbres de ces déportations massives. Des centaines de migrants, ayant passé des décennies sur le sol américain pour certains, embarquent de force, leurs regards perdus, leurs cœurs lourds. Pour eux, l’Amérique cesse d’être la terre promise et devient un mirage qui s’évanouit dans la violence de l’expulsion.

Le prix de l’invisibilité  

Les sans-papiers, ces invisibles qui ont pourtant contribué à bâtir l’économie américaine, sont aujourd’hui traités comme des pions sur un échiquier politique. Estimés à environ 12 millions, ils ont travaillé dans l’ombre, nettoyé les rues, récolté les fruits, construit les maisons et soigné les malades. Mais aujourd’hui, leur contribution est effacée, leur humanité niée.

Parmi les expulsés, certains sont des criminels, comme le rappelle Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration Trump, qui a annoncé l’arrestation de 538 migrants illégaux « criminels ». Mais qu’en est-il des autres ? Des mères qui ont fui la violence, des pères qui cherchaient un avenir pour leurs enfants, des jeunes qui ont grandi dans l’ombre de l’Amérique ? Pour eux, pas de distinction, pas de pitié. Juste l’implacable machine de l’expulsion.

Une Amérique à la croisée des chemins  

Cette opération, présentée comme une victoire par l’administration Trump, soulève des questions profondes sur l’identité même des États-Unis. Que reste-t-il du rêve américain quand les autorités arrachent des milliers de personnes à leur vie, à leurs espoirs et à leurs familles ? Que devient une nation qui choisit de rejeter ceux qui ont contribué à sa grandeur ?

Les métaphores ne manquent pas pour décrire cette tragédie : une tempête qui balaye tout sur son passage, un tremblement de terre qui fissure les fondations d’une société, ou encore un crépuscule qui plonge des milliers de vies dans l’obscurité. Mais aucune image ne suffit à capturer la douleur de ceux qui doivent tout quitter, ni l’angoisse de ceux qui restent, craignant d’être les prochains sur la liste.

Alors que les avions décollent, emportant avec eux des fragments de vies brisées, une question demeure : quelle Amérique émergera de cette nuit des déracinés ? Une Amérique plus forte, comme le prétend Trump, ou une Amérique plus divisée, plus meurtrie, et moins humaine ?

Le temps seul le dira. Mais pour les 427 Togolais et les milliers d’autres expulsés, le rêve américain s’est déjà transformé en cauchemar. Et dans le silence de la nuit, leurs voix, étouffées, mais résilientes, rappellent au monde que, derrière les chiffres et les politiques, il y a des vies.

Le Tchad mobilise ses alliés pour la candidature d’Abbas Mahamat Toli à la tête de la BAD

Ce matin, le Premier Ministre tchadien, Chef du Gouvernement, l’Ambassadeur Allah Maye Halina, a quitté N’Djaména pour Lomé, au Togo. Cette visite officielle s’inscrit dans le cadre de la campagne en faveur de la candidature du Tchadien Abbas Mahamat Toli au poste de Président de la Banque Africaine de Développement (BAD). En tant que Président de la commission nationale de campagne, le Premier Ministre a pour mission de solliciter le soutien des autorités togolaises pour cette candidature stratégique, qui pourrait marquer un tournant pour le Tchad et l’Afrique dans son ensemble.

La visite du Premier Ministre tchadien au Togo pour soutenir la candidature d'Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BADUne candidature aux enjeux majeurs

La Banque Africaine de Développement (BAD) est l’une des institutions financières les plus importantes du continent. Elle joue un rôle clé dans le financement des projets de développement, la lutte contre la pauvreté et la promotion de la croissance économique en Afrique. Le poste de Président de la BAD est donc hautement stratégique, et sa direction influence directement les priorités et les orientations de l’institution.

La candidature d’Abbas Mahamat Toli, un économiste et diplomate tchadien de renom, représente une opportunité pour le Tchad de jouer un rôle central dans les décisions économiques continentales. Avec une carrière riche en expériences internationales et une profonde connaissance des défis du développement en Afrique, Toli incarne un profil capable de relever les défis complexes auxquels fait face la BAD.

Une campagne diplomatique bien orchestrée  

La visite du Premier Ministre Allah Maye Halina au Togo s’inscrit dans une stratégie diplomatique bien définie. Le Togo, membre influent de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et partenaire historique du Tchad, représente un allié de poids dans cette course à la présidence de la BAD. En rencontrant les autorités togolaises, le Premier Ministre entend non seulement obtenir leur soutien, mais aussi renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays.

Cette démarche s’ajoute à une série de consultations et de visites similaires prévues dans d’autres capitales africaines. L’objectif est clair : construire une coalition solide autour de la candidature tchadienne et convaincre les États membres de la BAD de l’importance de placer un Tchadien à la tête de l’institution.

La visite du Premier Ministre tchadien au Togo pour soutenir la candidature d'Abbas Mahamat Toli à la présidence de la BADLes défis de la campagne

Cependant, la route vers la présidence de la BAD est semée d’embûches. Plusieurs autres candidats, issus de pays africains influents, sont également en lice. Chacun d’eux bénéficie de soutiens régionaux et de réseaux diplomatiques bien établis. Pour le Tchad, la tâche consiste donc à convaincre de la pertinence de sa candidature en mettant en avant les compétences et la vision d’Abbas Mahamat Toli, mais aussi en rappelant l’importance d’une représentation équilibrée des régions africaines au sein des institutions continentales.

Par ailleurs, la campagne doit surmonter les défis liés à la perception du Tchad sur la scène internationale. Bien que le pays ait réalisé des progrès significatifs en matière de stabilité politique et économique ces dernières années, il reste confronté à des défis sécuritaires et sociaux qui pourraient influencer les décisions des États membres de la BAD.

 La candidature d’Abbas Mahamat Toli  : une opportunité pour le Tchad et l’Afrique  

La candidature d’Abbas Mahamat Toli représente bien plus qu’une simple ambition nationale.  En plaçant un Tchadien à la tête de la BAD, le continent enverrait un signal fort en faveur de l’inclusion et de la diversité, tout en renforçant la légitimité de l’institution.

En somme, la visite du Premier Ministre Allah Maye Halina au Togo marque une étape cruciale dans la campagne pour la présidence de la BAD. Elle illustre la détermination du Tchad à jouer un rôle de premier plan dans les institutions continentales et à défendre les intérêts de l’Afrique dans son ensemble. Reste à savoir si cette mobilisation diplomatique portera ses fruits et permettra à Abbas Mahamat Toli de décrocher ce poste stratégique. Une chose est sûre : le Tchad a décidé de se battre pour faire entendre sa voix.

Affaire à suivre.

DeepSeek : la révolution silencieuse qui bouleverse l’ordre technologique mondial

Un vent nouveau souffle sur l’univers de l’intelligence artificielle, et il vient de l’Est. DeepSeek, une startup chinoise d’apparence discrète, a littéralement pulvérisé les attentes en s’imposant comme un acteur incontournable de la technologie mondiale. Depuis sa sortie le 20 janvier, cette innovation fulgurante a redéfini les règles du jeu, séduisant non seulement les experts, mais aussi les investisseurs, tout en ébranlant les piliers de l’industrie technologique américaine.

L’ascension fulgurante de DeepSeek sur l’Apple Store, où elle trône au sommet des téléchargements, est bien plus qu’un simple succès commercial. C’est un manifeste technologique, une démonstration éclatante du génie chinois, qui montre que l’innovation n’a pas besoin de s’appuyer sur des montagnes de ressources pour briller. Construit à une fraction du coût des modèles concurrents comme ChatGPT, DeepSeek bouleverse les certitudes.

DeepSeek : La surprise d’une industrie mondiale

Ce qui distingue DeepSeek, c’est sa capacité à produire des résultats impressionnants tout en utilisant des ressources limitées. Là où des géants comme OpenAI investissent des sommes colossales dans des puces ultra-sophistiquées, DeepSeek s’est appuyé sur un mélange ingénieux de technologies de pointe et d’alternatives plus accessibles. Résultat : un modèle aussi performant que ses homologues américains dans des domaines aussi exigeants que les mathématiques ou le codage.

Wei Sun, analyste principal de l’IA chez Counterpoint Research, résume ainsi : « DeepSeek a prouvé que l’innovation de pointe n’est pas nécessairement une question de budget astronomique, mais d’intelligence stratégique. »

Cette approche révolutionnaire a d’ailleurs eu des répercussions spectaculaires sur les marchés financiers. Le géant Nvidia, maître incontesté de la fabrication de puces, a vu sa valeur boursière fondre de près de 600 milliards de dollars en une journée – un choc historique. Cette secousse a entraîné une chute globale des indices technologiques, marquant un tournant dans la compétition mondiale pour la suprématie technologique.

Un symbole de l’ambition chinoise

DeepSeek n’est pas seulement un outil technologique : il est devenu un symbole. Pour Pékin, il incarne l’aboutissement des efforts visant à passer d’une économie manufacturière classique à une puissance technologique de pointe. Sous l’impulsion de Xi Jinping, qui a fait de l’intelligence artificielle une priorité nationale, des entreprises comme DeepSeek témoignent de la transformation rapide d’un pays qui refuse de rester un suiveur.

Liang Wenfeng, le mystérieux fondateur de DeepSeek, est désormais au cœur de l’attention mondiale. Diplômé de l’Université du Zhejiang et expert en finance, il incarne cette nouvelle génération d’entrepreneurs chinois audacieux et visionnaires. Son parcours – de la direction d’un fonds spéculatif innovant à la création d’un modèle d’IA révolutionnaire – est à lui seul une ode au potentiel inexploité de la Chine.

« Si les États-Unis peuvent dominer l’intelligence artificielle, pourquoi pas la Chine ? », déclarait-il en 2019. Aujourd’hui, sa réponse prend la forme d’un triomphe éclatant.

Un succès teinté de controverse

Pourtant, cette révolution ne se fait pas sans controverse. Les préoccupations sur la censure et la confidentialité des données entourent DeepSeek. Le chatbot, bien qu’efficace, évite soigneusement les sujets politiquement sensibles, reflétant les contraintes imposées par Pékin. Ce positionnement soulève des questions sur la transparence et l’indépendance technologique dans un contexte de surveillance étatique renforcée.

De l’autre côté du Pacifique, le président américain Donald Trump a qualifié ce succès d’« alerte » pour l’industrie américaine. Il exhorte les entreprises à redoubler d’efforts pour conserver leur position dominante, affirmant que « la concurrence est essentielle pour rester au sommet ».

DeepSeek : Une révolution au-delà des frontières

DeepSeek ne bouleverse pas uniquement l’équilibre technologique entre l’Orient et l’Occident. Il remet aussi en question les paradigmes établis sur les coûts et les ressources nécessaires pour innover. Dans un monde dans lequel la domination technologique semblait réservée aux géants fortunés, cette start-up montre qu’un esprit d’ingéniosité peut suffire à réécrire les règles.

En somme, ce triomphe technologique marque-t-il l’entrée dans une nouvelle ère ? Celle où l’innovation dépasse les frontières économiques et politiques ? Une chose est sûre : DeepSeek n’est pas qu’une entreprise. C’est un signal. Une preuve éclatante que, dans la course au progrès, même les plus petits peuvent parfois atteindre les étoiles.

Lomé accueille la 2ᵉ grande rencontre des compliance et risk officers pour la sécurité financière en Afrique.

Du 8 au 9 juillet 2025, Lomé, la capitale togolaise, s’apprête à accueillir un événement phare de la lutte contre les menaces économiques mondiales : la 2ᵉ édition de la Grande Rencontre des Compliance et Risk Officers. Cette rencontre, qui promet d’être un point d’orgue dans la lutte contre le blanchiment des capitaux (LBC) et le financement du terrorisme (FT/FP), rassemble des experts de renommée internationale, des responsables d’institutions financières et des acteurs clés des secteurs financier et non financier.

Plus de 500 professionnels venus des quatre coins du monde sont attendus pour cet événement d’envergure. Ils auront l’occasion d’échanger, de partager leurs expériences et de renforcer leurs engagements en matière de conformité et de gestion des risques. Ce rendez-vous international représente un moment privilégié pour dessiner les contours de la stratégie continentale face aux défis qui entravent la sécurité économique et financière de l’Afrique.

Rencontre des Compliance et Risk Officers : un combat essentiel pour la stabilité économique de l’Afrique

La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme est plus que jamais au cœur des préoccupations des institutions financières africaines. À travers cet événement, Lomé réaffirme sa place en tant que carrefour stratégique pour les discussions sur la sécurité économique et financière du continent. Cet engagement se traduit par un rassemblement des plus hauts responsables de la conformité, des Risk Officers, des régulateurs et des autorités judiciaires qui œuvrent sans relâche pour éradiquer ces fléaux.

Le secteur financier, pilier essentiel du développement économique africain, joue un rôle crucial dans cette lutte. Les Entreprises et Professions Non Financières Désignées (EPNFD), également représentées, apportent leur expertise et leur collaboration active dans la mise en œuvre de mesures de contrôle et de prévention. Cette mobilisation collective témoigne de la volonté des acteurs économiques de bâtir une Afrique plus sûre, plus stable et plus résiliente face aux risques financiers globaux.

Une plateforme d’échanges pour l’avenir de l’Afrique

Au-delà des sessions de formation et des ateliers techniques, cette rencontre est aussi une plateforme d’échanges inédits entre les professionnels du secteur. Les discussions porteront sur les meilleures pratiques en matière de régulation, d’audit, de gestion des risques et de prévention des activités illicites. À travers des conférences, des panels et des discussions interactives, les participants auront l’opportunité de repenser les stratégies de conformité et de gestion des risques pour anticiper et contrer les nouvelles formes de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Les enjeux sont de taille. L’Afrique, un continent en pleine mutation, doit continuer de s’adapter aux standards internationaux tout en développant ses propres capacités d’intervention face à ces menaces. Cette rencontre se veut ainsi un catalyseur pour de nouvelles politiques et solutions plus efficaces et plus adaptées aux réalités africaines.

Inscrivez-vous dès maintenant.

Les inscriptions pour cet événement exclusif sont désormais ouvertes, du 1ᵉʳ avril au 6 juin 2025, sur le site dédié. Les participants auront l’opportunité de rejoindre cette communauté d’experts et de contribuer activement à la construction d’un environnement économique plus sûr pour l’avenir du continent.

La 2ᵉ édition de la Grande Rencontre des Compliance et Risk Officers ne se contentera pas de réfléchir aux défis, elle tracera les voies d’un futur plus sûr et plus transparent pour les institutions africaines et leurs partenaires internationaux. Une occasion unique de participer à l’émergence d’une Afrique forte et résiliente, prête à relever les défis globaux du XXIe siècle.

Lomé s’apprête donc à devenir le carrefour stratégique où se redéfinissent les engagements en matière de sécurité économique, un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui façonnent l’avenir de l’Afrique dans le respect des normes internationales.

Premier lot de blé russe au Togo : une nouvelle ère pour les échanges agroalimentaires

En janvier 2025, le Togo a accueilli son tout premier lot de blé en provenance de Russie. Cette cargaison inaugurale de 27 000 tonnes marque une étape significative dans la diversification des sources d’approvisionnement en grains pour le pays. Rigoureusement testé, le blé exporté a été certifié conforme aux normes de sécurité et de qualité exigées par les autorités togolaises, notamment grâce à un certificat phytosanitaire validant son adéquation aux standards locaux.

Cette première livraison ne s’inscrit pas seulement dans une dynamique bilatérale entre le Togo et la Russie, mais reflète également une tendance plus large d’intensification des échanges commerciaux entre la Russie et le continent africain.

Une croissance notable des exportations russes vers l’Afrique

Selon des données fournies par l’ambassade de Russie au Bénin et au Togo, les exportations de blé russe vers l’Afrique ont bondi de 35 % durant les dix premiers mois de 2024. Ce chiffre illustre l’importance croissante de la Russie comme acteur clé dans l’approvisionnement agroalimentaire du continent. Des pays comme l’Égypte, l’Algérie et le Kenya, considérés comme les plus grands acheteurs, dominent les échanges.

D’autres nations africaines ont aussi renforcé leurs importations : le Maroc a enregistré une hausse de 6 %, le Nigeria de 3,7 % et le Kenya de 1,4 %. En parallèle, des pays tels que l’Éthiopie, la Sierra Leone et Djibouti ont repris leurs achats de blé russe, confirmant l’attrait des produits agricoles russes dans la région.

Le Togo : un nouvel acteur dans la demande croissante de grains de blé en Afrique

L’arrivée de blé russe au Togo s’inscrit dans un contexte dans lequel les pays africains cherchent à répondre à une demande croissante de grains importés. Cette tendance est accentuée par des défis tels que l’instabilité des productions locales, les aléas climatiques et la hausse des besoins alimentaires liée à une croissance démographique soutenue.

En tant que premier fournisseur agricole vers le continent, la Russie couvre environ 14 % des importations de produits agricoles de l’Afrique, une proportion qui reflète son poids croissant dans les échanges mondiaux. Pour le Togo, cette nouvelle coopération avec la Russie offre une opportunité de diversifier ses partenaires économiques et de sécuriser ses approvisionnements alimentaires face à une volatilité accrue des marchés mondiaux.

Une stratégie gagnant-gagnant

Cette première livraison illustre également une approche stratégique de la Russie qui, dans un contexte international tendu, cherche à consolider ses relations économiques avec les nations africaines. Pour les pays africains, dont le Togo, ces partenariats permettent non seulement de répondre aux besoins alimentaires croissants, mais aussi de renforcer leur résilience face aux fluctuations des prix des matières premières agricoles.

Vers un futur prometteur pour les échanges agroalimentaires

Le Togo, par cette importation inaugurale, s’inscrit dans une dynamique où l’interdépendance économique entre l’Afrique et la Russie ne cesse de se renforcer. Si ce premier lot de blé russe représente une étape symbolique, il pourrait ouvrir la voie à des collaborations élargies dans le domaine agricole, mais aussi dans d’autres secteurs stratégiques.

En diversifiant ses sources d’approvisionnement et en s’inscrivant dans cette tendance globale, le Togo affirme sa volonté de répondre efficacement aux défis alimentaires de demain. Ce rapprochement économique avec la Russie pourrait ainsi marquer le début d’un partenariat prometteur, axé sur le développement mutuel et la satisfaction des besoins fondamentaux de ses populations.

Kara : inauguration du premier centre des maladies infectieuses

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a marqué une nouvelle étape dans l’histoire sanitaire du Togo vendredi en inaugurant le tout premier Centre des Maladies Infectieuses (CMI) du pays, situé à Kara. En effet, cette infrastructure d’envergure, fruit d’un engagement sans faille pour le bien-être des Togolais, symbolise l’ambition nationale de renforcer la résilience face aux défis sanitaires contemporains.

Par ailleurs, cette visite présidentielle, plus qu’un geste protocolaire, reflète l’implication personnelle du chef de l’État dans le suivi des projets structurants. À travers ce déplacement, il réaffirme sa volonté de prioriser les besoins des populations en matière de santé, tout en insufflant une nouvelle dynamique aux politiques publiques axées sur la prévention et la gestion des maladies infectieuses.

Inauguré par le Président Faure Gnassingbé, le Centre des Maladies Infectieuses de Kara incarne une avancée majeure pour la santé publique Centre des Maladies Infectieuses :  une infrastructure moderne au cœur de la vision sanitaire nationale

Construit dans le cadre du Programme de Renforcement du Système Sanitaire – Santé Reproductive et Droits Sexuels (PRSS-SRDS), le CMI de Kara s’inscrit dans une stratégie nationale visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment ceux relatifs à la santé et au bien-être. En plus, financé à hauteur de plus de deux milliards de francs CFA, ce projet a vu le jour grâce à un partenariat efficace entre le gouvernement togolais, la coopération allemande (KfW) et l’ONG Santé Intégrée, avec le soutien des donateurs américains Construction of Change.

Dotée de 43 lits et d’équipements de pointe, cette structure multifonctionnelle dispose d’une unité de soins intensifs ultramoderne, d’un service d’hospitalisation pour les cas complexes et d’une pharmacie assurant l’approvisionnement en médicaments essentiels. Outre ces services de pointe, le CMI propose des infrastructures annexes stratégiques, notamment une unité de dépistage, une buanderie, une morgue et un espace de gestion des déchets médicaux.

La santé reproductive des femmes, particulièrement celles en âge de procréer et les femmes enceintes, constitue un pilier essentiel de cette initiative. Ce choix témoigne d’une volonté affirmée d’améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables, tout en renforçant l’accès aux services de santé dans les zones rurales et urbaines.

Un acteur clé dans la lutte contre les épidémies

Le CMI de Kara ne se limite pas à offrir des soins en situation normale. Il est conçu comme un pôle septentrional de gestion et de traitement des maladies infectieuses à potentiel épidémique, renforçant ainsi la capacité du pays à répondre aux pandémies et aux maladies émergentes. Sa proximité avec l’Institut National d’Hygiène (INH) de Kara garantit une synergie des compétences pour des diagnostics rapides et fiables, prérequis essentiels à une prise en charge efficace.

Cette infrastructure sanitaire de référence contribue également à la formation continue des professionnels de santé, consolidant ainsi l’expertise locale face aux défis sanitaires mondiaux.

Inauguré par le Président Faure Gnassingbé, le Centre des Maladies Infectieuses de Kara incarne une avancée majeure pour la santé publique Une initiative applaudie par tous

Professionnels de santé, partenaires au développement et populations locales ont unanimement salué l’ouverture du CMI de Kara, perçu comme une avancée majeure dans l’amélioration des conditions de vie au Togo. Lors de sa visite, le Président Faure Gnassingbé a échangé avec les médecins et les chercheurs, prenant le pouls de leurs besoins pour garantir un fonctionnement optimal de cette infrastructure.

Cette démarche, empreinte d’humanité et de pragmatisme, illustre une vision globale d’un Togo en pleine mutation, où modernité et accès équitable aux services de base coexistent harmonieusement.

Inauguration Centre des Maladies Infectieuses : un pas de plus vers un système de santé inclusif

Le Centre des Maladies Infectieuses de Kara s’ajoute aussi à une série d’initiatives ambitieuses portées par le gouvernement. Parmi celles-ci, l’implantation de neuf Centres de Traitement des Épidémies (CTE) à travers le pays, qui renforcent le maillage sanitaire national.

En inaugurant ce centre, Faure Gnassingbé envoie un message fort : le Togo est résolument tourné vers un avenir dans lequel la santé devient un droit fondamental et un moteur de développement. Ce projet, qui allie innovation et solidarité, incarne l’espoir d’un pays où chaque citoyen, qu’il vive en zone rurale ou urbaine, peut prétendre à une prise en charge médicale de qualité.

Un Togo résilient et tourné vers l’avenir

En somme, dans un contexte mondial marqué par des crises sanitaires récurrentes, le CMI de Kara représente bien plus qu’une infrastructure. Il est le symbole d’un engagement politique et collectif en faveur d’un Togo plus fort, plus résilient et prêt à relever les défis de demain. Par cet acte, le Président de la République continue de tracer une voie lumineuse vers un avenir où santé et développement ne font qu’un.

 

Le ministre Natchaba en tournée de proximité : Un début d’année sous le sceau du dialogue

 Lomé, le 27 janvier 2025 – Dans une dynamique de renforcement du dialogue social et d’une écoute attentive des acteurs du secteur éducatif, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, a réalisé une série de visites de courtoisie auprès des différents acteurs de son département.

Le ministre Natchaba échange avec les acteurs de l'éducation au Togo pour tracer les contours d'une collaboration fructueuse Ces rencontres, qui se sont déroulées du 20 au 23 janvier dernier, ont été l’occasion pour le ministre de présenter ses vœux les meilleurs à l’ensemble du personnel du ministère, aux directeurs des structures rattachées ainsi qu’aux représentants des écoles privées. Au-delà des échanges de vœux traditionnels, le ministre a saisi cette opportunité pour renforcer les liens avec ses partenaires et définir les axes d’une collaboration fructueuse pour l’année à venir. Ensemble, ils ont convenu de mettre en œuvre de nouveaux projets visant à améliorer les conditions d’enseignement dans les écoles

En se rendant successivement au ministère, à l’École Normale Supérieure d’Atakpamé et à l’Université de Kara, le ministre Natchaba a démontré son attachement à une gouvernance inclusive et participative. Ces déplacements ont été l’occasion de rappeler l’importance de l’éducation dans le développement du pays et de souligner l’engagement du gouvernement à œuvrer pour l’amélioration continue du système éducatif.

Les échanges avec les personnels enseignant et administratif ont porté sur les défis auxquels le secteur fait face, mais aussi sur les perspectives. Le ministre a, à cette occasion, réaffirmé sa détermination à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour garantir une éducation de qualité à tous les Togolais.

En somme, cette tournée de proximité s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer la confiance entre les différents acteurs du secteur éducatif et à mobiliser toutes les énergies pour relever les défis de l’heure.

 

Le Togo au cœur du dialogue africain : une délégation féminine d’excellence à Johannesbourg

Du 27 au 31 janvier 2025, Johannesburg devient l’épicentre d’une convergence féminine sans précédent, accueillant l’édition annuelle de l’African Women in Dialogue (AfWID). En effet, cet événement emblématique rassemble plus de 1 000 femmes issues des 55 pays du continent africain, chacune apportant une richesse d’expériences et de perspectives. Le Togo, fidèle à son engagement en faveur de l’autonomisation et du leadership féminin, y est représenté par une délégation distinguée de 16 femmes, sélectionnées pour leur contribution significative dans divers secteurs.

AfWID : une plateforme d’engagement et de transformation

Initiée par le Women’s Development Business Trust (WDB Trust), fondé en 1991 pour l’autonomisation des femmes et des communautés rurales, AfWID se positionne comme une plateforme stratégique où les femmes africaines peuvent échanger, collaborer et façonner des solutions aux défis persistants du continent. Par ailleurs, L’édition 2025, se tenant au Birchwood Hotel and Conference Centre de Johannesburg, est conçue pour renforcer les capacités des participantes, favoriser le partage de connaissances et promouvoir des initiatives innovantes.

Le Togo, représenté par une délégation de 16 femmes, participe activement à l'African Women in Dialogue 2025 à Johannesburg,La délégation togolaise : diversité et excellence

La délégation togolaise incarne la diversité et l’excellence, réunissant des femmes leaders dans des domaines tels que l’entrepreneuriat, la politique, la société civile, l’éducation et la santé. En plus, leur participation active à AfWID témoigne de la détermination du Togo à promouvoir le rôle des femmes dans le développement national et continental.

Objectifs et perspectives du Forum

Au-delà des sessions plénières et des ateliers interactifs, AfWID 2025 vise aussi à :

  • Renforcer le Réseau panafricain féminin : faciliter des connexions durables entre les femmes leaders africaines pour une collaboration continue.
  • Promouvoir l’innovation sociale : encourager le développement de projets innovants répondant aux défis locaux et continentaux.
  • Influencer les politiques publiques : formuler des recommandations stratégiques pour intégrer la perspective féminine dans les politiques de développement.
  • La participation active de la délégation togolaise à ces discussions stratégiques est essentielle. En portant la voix des femmes togolaises, elle contribuera à faire évoluer les politiques continentales en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes.

Une délégation Togo : un engagement continu pour l’autonomisation des femmes

Le Togo a démontré un engagement constant envers l’autonomisation des femmes, comme en témoigne le lancement du projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique en Afrique Subsaharienne (SWEDD+) en novembre 2023, avec le soutien de la Banque mondiale.  De plus, des initiatives telles que le partenariat stratégique entre la Fondation Agir Ensemble pour l’Afrique (AEA) et la Bank Of Africa (BOA) Togo, signé en janvier 2025, visent aussi à renforcer l’autonomisation économique des femmes à travers le programme « Le Bond Féminin ».

En somme, la participation active du Togo à l’African Women in Dialogue 2025 illustre sa volonté de s’intégrer pleinement dans le mouvement panafricain pour l’autonomisation des femmes. En investissant dans le leadership féminin et en soutenant des initiatives transformatrices, le Togo contribue non seulement à l’épanouissement de ses propres citoyennes, mais aussi à la dynamique de développement et de prospérité à l’échelle continentale.