L’Ukraine : trois ans de résilience inébranlable

Dans le sillage d’un anniversaire chargé d’émotion et de symbolisme, l’Ukraine célèbre trois années de lutte acharnée, émaillées d’un héroïsme d’une rare intensité. En effet, le chef d’État, par une éloquence empreinte de solennité, a magnifié le sacrifice et la persévérance de son peuple en proclamant, non sans une emphase toute particulière, « trois ans de résistance, de gratitude et d’héroïsme absolu ». Ces mots, à la fois une ode et un serment, résonnent comme une leçon magistrale sur la ténacité face aux affres de la guerre.

En célébrant trois ans de lutte acharnée, l'Ukraine magnifie le sacrifice héroïque de son peuple tout en réaffirmant sa résilience Une fête de la mémoire et de la détermination en Ukraine 

Dans un décor où chaque pierre de Kiev semble murmurer l’histoire d’un combat pour la survie, la commémoration se double d’un vibrant hommage aux âmes vaillantes qui ont offert leur vie pour forger l’État ukrainien. Tandis que des images saisissantes dévoilent le quotidien des civils et les affrontements sur le front, le dirigeant ukrainien rend hommage à ceux qui, par leur courage et leur engagement passionné, ont édifié une forteresse d’espoir au cœur de l’adversité. Loin d’un simple rituel commémoratif, cette journée se mue en une véritable leçon de résilience, illustrant comment le souvenir des sacrifices passés éclaire le chemin incertain de l’avenir.

L’Europe aux portes de l’Ukraine : un soutien aux dimensions inédites

Parallèlement à ces hommages intérieurs, l’Europe se fait le fer de lance du soutien international. Dans une démonstration diplomatique aux allures de rassemblement solennel, des figures éminentes telles que la présidente de la Commission européenne et le Premier ministre canadien ont foulé le sol ukrainien, rappelant que l’Ukraine incarne bien plus qu’un conflit régional : elle est aussi le miroir d’une Europe en quête de valeurs partagées. L’allocution de l’une de ces dirigeantes, insistant sur l’inextricable lien entre le destin de l’Ukraine et celui du vieux continent, se présente comme un vibrant manifeste de solidarité dans une époque où les certitudes géopolitiques vacillent. Paradoxalement, alors que certains virages inattendus évoquant même le recul d’alliances transatlantiques jetteraient une ombre sur l’avenir, ce cortège européen renforce aussi la dimension collective de la lutte.

Les cieux en ébullition : une offensive de drones et l’art de la défense

Dans le théâtre mouvant des conflits modernes, le ciel ukrainien s’est transformé en arène d’un ballet technologique et militaire. Au cœur de la nuit, Moscou a orchestré le lancement de 185 drones d’attaque, dont plus de la moitié ont été neutralisés grâce à des systèmes de défense sophistiqués. Les zones stratégiques de Dnipropetrovsk à Odessa en passant par Kiev et Khmelnitski ont été le théâtre d’un déploiement aérien qui rappelle cruellement que, dans ce duel contemporain, chaque vol d’engin est un fragment d’un affrontement plus vaste. Ce nouvel assaut, survenant à la suite d’une offensive similaire de dimensions record, souligne l’ingéniosité de l’adversaire, mais aussi la capacité remarquable des forces ukrainiennes, saluées publiquement par leur commandant suprême pour leur dignité et leur détermination.

Un avenir sculpté par la volonté et la solidarité

En somme, face aux oscillations imprévisibles du destin international, l’Ukraine se dresse telle une forteresse de volonté et de valeurs indéfectibles. Entre l’éloquence solennelle d’un chef d’État et la présence réconfortante d’un bloc européen uni, le récit ukrainien s’inscrit comme une leçon vivante d’endurance et de renaissance. Les assauts aériens et les revirements politiques ne sauraient entacher la lumière d’un peuple qui, par ses actes et ses sacrifices, enseigne au monde l’art de transformer l’adversité en une symphonie de courage et d’unité. En définitive, ce troisième anniversaire ne marque pas la fin d’un combat, mais le prélude d’un futur dans lequel l’espoir, nourri par la solidarité internationale, continue d’éclairer la voie d’un renouveau démocratique et humain.

Bénin : le ministre Chabi emporté par un drame routier

Un accident fulgurant sur la RNIE N° 2  obscurcit la célébration des langues maternelles au Bénin.

 Badékparou, 21 février 2025 — Dans la nuit de jeudi, alors que le Bénin s’apprêtait à honorer la richesse de ses langues maternelles, une tragédie glaçante a éclipsé les préparatifs. Kouaro Yves Chabi, figure émérite du Ministère des Enseignements Secondaires Techniques et de la Formation Professionnelle (MESTFP), a péri  à 52 ans dans un accident routier d’une brutalité inouïe, aux abords du village de Badékparou, sur l’axe vital Cotonou-Parakou ( RNIE N°2). Son épouse et son chauffeur, miraculeusement épargnés par la fatalité, luttent aujourd’hui contre les séquelles physiques de ce chaos mécanique.

Un accident tragique sur la RNIE N°2, impliquant Kouaro Yves Chabi, obscurcit la célébration des langues maternelles au Bénin,

La RNIE N°2 : un dépassement mortel sous les étoiles

Vers 21 heures, le véhicule officiel filait vers Parakou, où le ministre devait incarner l’âme de la 26ᵉ Journée Internationale de la Langue Maternelle. Selon les reconstitutions initiales, le chauffeur, emporté par une célérité téméraire, a entrepris de dépasser un poids lourd. Dans un ballet macabre, l’apparition soudaine d’un véhicule en sens inverse a précipité une manœuvre désespérée : le retour brusque dans la file a provoqué une collision frontale avec l’arrière du camion. Le choc, concentré sur le flanc droit, a scellé le destin du ministre, assis à l’arrière, et de son garde du corps, à l’avant. L’acier froissé de la voiture officielle, réduite à une carcasse, témoigne de la violence du choc.

Entre deuil national et urgence médicale

Transportés d’urgence à l’Hôpital International de Parakou (HIA), l’épouse du ministre et le chauffeur survivent, marqués par des blessures dont la gravité reste sous surveillance. Les corps des disparus, déposés à la morgue, attendent désormais les hommages protocolaires. Le véhicule, quant à lui, gît en fourrière, symbole métallique d’une route devenue impitoyable.

 Un homme, une mission : L’héritage d’un visionnaire

En plus, le ministre Chabi voyageait vers Parakou pour célébrer un événement qui lui tenait à cœur : la préservation des langues locales, pilier de l’identité béninoise. Son engagement pour l’éducation technique, perçu comme un levier d’émancipation pour la jeunesse, résonne aujourd’hui avec une acuité douloureuse. « Il croyait en une formation ancrée dans nos réalités culturelles », confie un collaborateur, requérant l’anonymat. Sa disparition laisse un vide dans un secteur clé pour le développement économique du pays.

RNIE N°2 : une route en quête de rédemption

Au-delà du deuil, cet accident interroge avec fracas la sécurité routière béninoise. La RNIE N°2, artère économique, mais couloir de risques, exige des mesures urgentes : renforcement des contrôles de vitesse, sensibilisation aux dépassements périlleux et modernisation des infrastructures. Le ministre Chabi, artisan du progrès, aurait sans doute appelé à transformer cette douleur en catalyseur de changement. En attendant, le Bénin pleure un bâtisseur et se retrouve face à un miroir brisé : celui des routes qui, trop souvent, dévorent celles et ceux qui les parcourent.

 

Togo : une symphonie d’engagement citoyen couronnée à l’Agora Senghor

Lomé, 21 février 2025 – Sous les lueurs tamisées de l’Agora Senghor à Lomé, le jeudi, l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) a orchestré une cérémonie où l’altruisme s’est paré de lauriers. En effet, dans une atmosphère vibrante d’émotions collectives, les héros discrets de l’année 2024, ces volontaires dont les actions tissent la trame d’une société plus solidaire, ont été célébrés avec éclat. Placée sous le thème « Volontariat et solidarité : L’Alchimie du Changement », cette neuvième édition a transcendé la simple remise de prix pour incarner un hymne à la résilience communautaire.

L'Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) célèbre les héros discrets de l'année 2024 lors de la neuvième édition de sa cérémonie

Le volontariat : des acteurs de l’ombre sous les projecteurs

Par ailleurs, parmi une constellation d’initiatives, onze figures se sont distinguées, leurs parcours épousant les contours d’un engagement sans fard. Six candidats dans la catégorie « Meilleur(e) volontaire de l’année » et cinq dans celle dédiée aux femmes ont vu leurs efforts scrutés avec rigueur. Sade Soulémane, anesthésiste au CHP de Sotouboua, a été sacré pour son dévouement en milieu rural, où il a humanisé des soins souvent privés de moyens. Son prix, d’une valeur d’un million de FCFA, symbolise une reconnaissance autant matérielle que morale.

En outre, dans la catégorie féminine, Hounsinou D. Robertine, technicienne de laboratoire au CHU Campus, a marqué les esprits par son innovation dans l’accès aux diagnostics précoces. Récompensée par une moto et un ordinateur portable, outils destinés à amplifier son rayonnement, elle incarne cette génération de femmes qui redéfinissent les frontières de l’action sociale.

L'Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) célèbre les héros discrets de l'année 2024 lors de la neuvième édition de sa cérémonie Un éloge de la persévérance collective

Le Dr Omar Agbangba, directeur général de l’ANVT, a ciselé son discours en hommage à « ces architectes de l’invisible », soulignant que « le volontariat est moins un sacrifice qu’un pacte renouvelé avec l’humanité ». Ses mots, empreints d’une gravité poétique, ont rappelé que chaque heure offerte aux autres est une semence pour des moissons futures. « Vous n’édifiez pas seulement des projets, vous sculptez une mémoire collective », a-t-il lancé, devant une assistance composée de partenaires internationaux, d’ONG locales et de bénéficiaires anonymes, venus témoigner en silence.

Yawotse Vovor, directeur de cabinet représentant le Ministère du Développement à la Base, a quant à lui ancré cet élan dans une vision politique. « Le volontariat est le socle d’une citoyenneté réinventée, où la jeunesse ne se contente pas d’attendre, mais agit comme un ferment de cohésion », a-t-il déclaré, évoquant les programmes gouvernementaux visant à professionnaliser ces missions. Son plaidoyer pour un « volontariat institutionnalisé » a résonné comme un appel à transformer ces élans individuels en politiques publiques pérennes.

Entre mémoire et mellifluence : L’art au service de la cause 

L’événement, sublimé par les mélodies envoûtantes de l’artiste Dieudonné Wila, a transcendé le cadre protocolaire. Ses chants, entre tradition et modernité, ont servi de pont entre les générations, rappelant que la solidarité se chante autant qu’elle se vit. Une performance qui a transformé la salle en un espace où émotion et réflexion ont dialogué, soulignant que l’engagement se nourrit aussi de beauté.

L'Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) célèbre les héros discrets de l'année 2024 lors de la neuvième édition de sa cérémonie Le volontariat ou l’art de réenchanter le commun

Au-delà des trophées et des ovations, cette cérémonie a révélé une vérité essentielle : dans un monde souvent fracturé, le volontariat togolais se pose en antidote à l’individualisme. Il ne s’agit plus seulement de pallier des manques, mais de réactiver un imaginaire collectif où la réussite se mesure à l’aune du bien commun.

Si les lauréats de 2024 ont tracé une voie, leur véritable héritage résidera dans leur capacité à inspirer une chaîne d’engagements ultérieurs. Car, comme l’a murmuré un participant, « servir, c’est allumer une flamme qui, passée de main en main, peut illuminer la nuit entière ». Le Togo, à travers ces visages anonymes devenus symboles, écrit ainsi une page où solidarité et souveraineté citoyenne se conjuguent au présent et, peut-être, en germe, à un futur réinventé.

 

Un jour – trois affiches épatantes dans les meilleurs championnats !

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Manchester City – Liverpool

Le match central de la 26ᵉ journée mettra aux prises les champions actuel et potentiel de l’EPL. Manchester City a franchement raté sa campagne – en Angleterre, pour la première fois depuis de nombreuses années, au lieu de se battre pour le titre, les Citizens se donnent de la bile pour s’insérer dans le top 4. En Ligue des champions, les éternels favoris n’ont pas réussi à se hisser aux huitièmes de finale et se concentrent désormais sur le championnat national.

Liverpool a entamé cette édition à toute allure avec son nouvel entraîneur Arne Slot, mais s’est essoufflé à la mi-février. Les Reds n’ont décroché qu’une seule victoire sur les trois derniers matches de l’EPL, un signe criard d’un déclin qui s’annonce. Tombeur de City 2-0 au premier tour à Anfield, Liverpool pourra-t-il refaire le coup dans un contexte de résultats en dents de scie ?

Les chances de revanche en match retour étant faibles, la balance ne penche pas en faveur des hôtes avec une cote de 2.86 sur leur victoire. Un succès des visiteurs est considéré comme plus probable avec une cote de 2.30, tandis que le pari le plus profitable pourrait être celui sur un match nul coté à 4.12.

Bayern – Eintracht Frankfurt

Les équipes du top 3 de la Bundesliga se rencontreront à l’Allianz Arena de Munich dimanche prochain. Le Bayern est le leader incontestable du classement et il est presque certain qu’il renouera avec le sacre. Lors de la dernière journée, l’équipe la plus prolifique d’Allemagne a partagé les points avec le Bayer (0-0), champion en titre, à Leverkusen, enterrant ainsi l’intrigue en Bundesliga. Die Roten doivent simplement passer le reste de la distance sans trébucher.

L’Eintracht se positionne à la troisième place et se porte bien en Europa League. Les Aigles veulent boucler le championnat parmi les quatre premiers et tenter la chance pour la prochaine saison de la C1 européenne.

Les analystes de 1xBet considèrent le Bayern comme le favori de l’affrontement à venir et proposent une cote de 1.36 pour sa victoire. Vous devriez également regarder de plus près les paris sur un match nul et une victoire des visiteurs avec des cotes de 6.38 et 7.95 respectivement. Rappelons que l’Eintracht n’a pas connu d’échec dans 3 des 4 derniers face-à-face contre le Bayern et qu’il s’agit d’un adversaire inconfortable pour les Munichois.

Olympique Lyonnais – Paris Saint-Germain

Lyon n’a pas rivalisé avec le Paris Saint-Germain pour le titre de champion de Ligue 1 depuis des lustres, mais les disputes entre les équipes françaises les plus titrées du XXIe siècle sont toujours considérées comme les matches centraux du tour.

Le champion tient parfaitement son rang cette saison, invaincu en championnat et affichant des résultats impressionnants à l’extérieur. Lyon semble pareillement naviguer sur la mer d’huile après avoir assuré sa place dans la zone des Coupes d’Europe grâce à deux victoires d’affilée sur le score total de 8-1. Cela devrait insuffler de l’énergie aux Tisserands pour le combat contre les Parisiens.

Aujourd’hui, les cotes sur les principales issues sont les suivantes : V1 – 4.08, X – 4.45, V2 – 1.83. 

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Un congrès d’exception pour l’avenir de la fertilité en Afrique

Lomé, 21 février 2025 – Dans une ambiance empreinte d’espoir et d’engagement, le 9ᵉ congrès du Groupe Inter Africain d’Etudes, de Recherche et d’Application sur la Fertilité (GIERAF) s’est tenu hier à Lomé. Cet événement d’envergure, officiellement inauguré par le Professeur Tchin DARRE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, a rassemblé des membres du gouvernement, des partenaires internationaux, ainsi que des experts et des congressistes venus de divers horizons africains.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF à Lomé, a mobilisé experts et décideurs pour transformer la prévention de l'infertilité en une stratégie innovante

« De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité » : un thème au cœur des débats

Sous le thème « De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité », les discussions ont mis en lumière l’enjeu crucial que représente l’infertilité en tant qu’obstacle majeur au droit fondamental à la procréation, un droit humain essentiel. Les intervenants ont souligné que l’infertilité, souvent ignorée dans les politiques de santé publique, freine non seulement la réalisation des aspirations individuelles, mais affecte également le tissu social et économique des communautés.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF : des échanges riches et constructifs

Au cours de cette journée, les congressistes ont partagé leurs expériences et leurs avancées scientifiques, cliniques et technologiques en matière de prévention de l’infertilité. Les débats ont abordé divers axes :

  • La prévention précoce grâce à des campagnes de sensibilisation et des diagnostics améliorés,
  • L’innovation thérapeutique pour offrir des solutions adaptées aux contextes africains,
  • La préservation de la fertilité, en mettant l’accent sur des interventions médicales et des stratégies de soutien aux couples et aux individus.

Ce congrès a permis de créer un espace de dialogue privilégié où se mêlent préoccupations de santé publique et impératifs de droits humains. Plusieurs experts ont insisté sur l’importance de repenser les approches traditionnelles en matière de fertilité afin de mieux répondre aux besoins des populations, en particulier dans un contexte où les défis socio-économiques et environnementaux amplifient les risques d’infertilité.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF à Lomé, a mobilisé experts et décideurs pour transformer la prévention de l'infertilité en une stratégie innovante Le 9ᵉ congrès du GIERAF : un engagement politique fort

L’ouverture solennelle du congrès par le Professeur Tchin DARRE a rappelé l’engagement ferme du gouvernement togolais en faveur d’une meilleure prise en charge des problématiques liées à la fertilité. Dans son allocution, le Ministre a déclaré :« L’accès à la procréation est un droit humain fondamental. Aujourd’hui, en réunissant chercheurs, cliniciens et décideurs, nous affirmons notre volonté de transformer les défis de l’infertilité en opportunités pour renforcer la santé reproductive et la cohésion de nos sociétés. »

Cet appel à l’action a trouvé un écho favorable parmi les participants, renforçant la conviction qu’une approche interdisciplinaire et coordonnée est indispensable pour faire face à l’ampleur de la problématique.

 

Perspectives et enjeux pour l’avenir

Au-delà des présentations et des échanges, le congrès a servi de plateforme pour définir des pistes de collaboration à l’échelle régionale. Les partenaires internationaux présents ont proposé la mise en place de programmes communs, favorisant la recherche collaborative et le transfert de technologies adaptées aux réalités africaines. La volonté d’instaurer un réseau solide d’experts et de cliniciens, capable de partager ses connaissances et ses innovations, a été unanimement saluée comme essentielle pour améliorer la prévention et la prise en charge de l’infertilité sur le continent.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF marque ainsi une étape décisive dans la lutte contre l’infertilité en Afrique. En conjuguant l’expertise scientifique, l’engagement politique et une volonté collective de promouvoir le droit à la procréation, cet événement ouvre la voie à des solutions innovantes et durables. Alors que les défis restent nombreux, l’initiative prise aujourd’hui à Lomé incarne l’espoir d’un avenir où chaque individu pourra bénéficier d’un accompagnement de qualité pour préserver sa fertilité et, par conséquent, son droit fondamental à la vie.

Les lycéens de Yoto en quête de sérénité : une immersion dans l’antidote à la violence

Du 11 au 13 février dernier, la préfecture de Yoto s’est muée en un véritable laboratoire de réflexion citoyenne. Plus de 3500 élèves des lycées de Tabligbo ville 1, Amoussimé et Ahépé se sont ainsi rassemblés dans le cadre d’une initiative inédite, orchestrée par le ministère des Droits de l’Homme, de la Formation à la citoyenneté et des Relations avec les institutions de la République. Portée par la direction de la prévention des conflits, cette opération vise à disséquer les racines de la haine et de la violence pour fortifier le vivre-ensemble et tisser une cohésion sociale pérenne.

L'initiative éducative révolutionnaire de Yoto a vu plus de 3500 lycéens s'unir pour déconstruire les fondements de la haine Décryptage des racines de l’hostilité

Durant ces journées intensives, les séances animées par Mᵐᵉ Pauline DOKOU, directrice de la Prévention des conflits, et son collaborateur M. Koffi AMOUZOUE sont distinguées par leur approche méthodique et érudite. Aux côtés de M. Komi DJANTE, directeur préfectoral de l’Action sociale de Yoto, ainsi que de proviseurs et d’enseignants mobilisés, les intervenants ont invité les participants à repenser, en des termes novateurs, les concepts de haine et de violence. Ainsi, loin d’une simple transmission de savoir, ils ont magistralement exposé l’importance d’éviter toute incitation à l’agressivité sous toutes ses formes : discrimination, quête du gain facile ou stigmatisation, en usant d’un lexique d’une rare élégance.

Par la suite, dans une démarche résolument dialectique, les orateurs ont exploré avec finesse les causes insoupçonnées de l’hostilité. Ils ont mis en exergue la consommation de substances illicites, la précarité affective issue d’un contexte familial instable et l’exclusion de l’autre, invitant chacun à une introspection critique. À travers des échanges interactifs, les élèves ont recensé la multiplicité des facettes de la violence : qu’elle soit physique, sexuelle, psychologique ou morale, chaque manifestation a été décryptée pour en souligner les conséquences délétères.

Artisans du changement : initiatives participatives et solidaires à Yoto

Loin de se contenter d’un enseignement magistral, cette rencontre s’est distinguée par son approche participative. En effet, les élèves ont formulé des stratégies concrètes pour contrer l’érosion du vivre ensemble en recourant à des débats structurés et à des mises en situation. Ces ateliers interactifs ont permis d’envisager des alternatives éthiques face aux sirènes du gain immédiat, incitant les jeunes à devenir les artisans d’un changement salutaire dans leur environnement.

Dans un élan de solidarité interinstitutionnelle, les proviseurs ont unanimement salué cette initiative, soulignant la nécessité de prolonger ces actions de sensibilisation. Ils ont exhorté les élèves à diffuser ces enseignements au sein de leurs communautés, convaincus que la transmission de ces valeurs est la clef d’un avenir harmonieux.

En définitive, cette immersion éducative exemplaire s’inscrit dans une dynamique de prévention proactive des conflits et de promotion d’une culture de la paix. En incitant les jeunes à sonder les origines de l’hostilité et à adopter des conduites constructives, l’initiative de Yoto se présente non seulement comme un vecteur de transformation sociale, mais aussi comme une pierre angulaire pour bâtir une société résiliente et solidaire. L’espoir réside dans la continuité de ces actions qui, si elles se perpétuent, offriront à la jeunesse et à l’ensemble de la communauté les moyens d’ériger un avenir apaisé et durable.

Togo : Le Guetteur numérique qui redéfinit les frontières du commerce

Lomé, le 20 février 2025 — Dans un geste audacieux pour sublimer les entraves commerciales en leviers de croissance, le Togo a dévoilé hier le Mécanisme d’Alertes aux Obstacles au Commerce (MAOC), une innovation numérique décrite comme « le guetteur vigilant de l’écosystème économique ». En effet, sous les auspices de M. Comlan Nomadoli Yakpey, Secrétaire Général du ministère du Commerce, une constellation d’acteurs publics, privés et internationaux s’est réunie à Lomé, scellant ainsi une alliance inédite entre pragmatisme technologique et ambition continentale.

Le Togo inaugure le Mécanisme d’Alertes aux Obstacles au Commerce (MAOC), un outil numérique révolutionnaire qui transforme les entravesUne cérémonie sous le signe de la symbiose stratégique

Par ailleurs, l’événement, teinté d’une solennité prospective, a transcendé le simple protocole. En présence de la cheffe de la coopération allemande, du président de la Chambre de commerce et de représentants de l’ITC et de la GIZ, le lancement du MAOC s’est mué en conclave symbolique. Chaque intervenant a incarné un maillon d’une chaîne ambitionnant de réécrire les règles du jeu commercial, non par des discours convenus, mais par des engagements tangibles. « Cet outil n’est pas un simple miroir reflétant les dysfonctionnements ; il en est le correcteur proactif », a souligné M. Yakpey, dépeignant le mécanisme comme une vigie numérique.

Le Togo inaugure le Mécanisme d’Alertes aux Obstacles au Commerce (MAOC), un outil numérique révolutionnaire qui transforme les entravesLe MAOC : architecte d’un dialogue économique régénéré

Conçu comme une agora numérique, le MAOC permet aux opérateurs de signaler, en temps réel, les barrières tarifaires, logistiques ou bureaucratiques entravant leurs activités. Mais au-delà de sa fonction de plateforme d’échanges, il incarne un écosystème de résolution où chaque alerte déclenche une cascade de réponses coordonnées des douanes aux instances fiscales. « Imaginez un phare guidant les navires échoués vers des eaux navigables : c’est le rôle du MAOC pour nos entreprises », a analogisé un représentant de la GIZ.

Intégré au projet AMI Commerce Togo, ce dispositif s’inscrit dans une stratégie plus vaste visant à ériger le pays en carrefour commercial incontournable. Parmi ses piliers : la réduction des barrières non tarifaires, l’optimisation du Portail de Facilitation des Échanges (PFE) et l’assouplissement des formalités pour les TPME. « L’objectif est de transformer chaque obstacle en tremplin, chaque plainte en opportunité de réforme », a précisé un expert de l’ITC.

Le Togo inaugure le Mécanisme d’Alertes aux Obstacles au Commerce (MAOC), un outil numérique révolutionnaire qui transforme les entravesUne vision ancestrale dans un écrin numérique  

Bien que récemment médiatisé, le MAOC puise ses racines dans une politique initiée en 2018, reflet de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 axée sur l’emploi et la résilience économique. Ce mécanisme s’aligne avec l’ambition du Président Faure Gnassingbé de faire du Togo un laboratoire de réformes agiles, capable de concilier rigueur administrative et agilité entrepreneuriale. « Le numérique n’est qu’un outil ; le véritable changement réside dans la culture de coopération qu’il instaure », a rappelé M. Yakpey, insistant sur la dimension humaine derrière les algorithmes.

L’aube d’une renaissance économique numérique 

En inaugurant le MAOC, le Togo ne se contente pas d’adopter un outil, il embrasse une philosophie : celle d’une économie dialogique, où chaque acteur, du petit exportateur au ministre, contribue à sculpter le paysage commercial. Si les défis persistent (connectivité rurale, formation aux outils digitaux), cette initiative pose les jalons d’un modèle où transparence rime avec performance.

À l’heure où l’Afrique cherche à s’affirmer dans l’arène commerciale mondiale, le Togo, à travers ce guetteur numérique, envoie un message clair : les obstacles ne sont pas des murs, mais des portes vers l’innovation. Reste à voir si cette mécanique du dialogue saura inspirer une contagion vertueuse au-delà de ses frontières, faisant du pays non seulement un modèle, mais un narrateur de nouvelles réussites économiques.

En conclusion, le MAOC n’est pas un aboutissement, mais un prélude. À l’image d’un métier à tisser moderne, il entrecroise fils publics et privés pour dessiner une toile commerciale plus résistante et inclusive. Le Togo, en pionnier, démontre que les révolutions silencieuses sont souvent les plus pérennes.

 

Le Togo renforce son secteur aquacole : Un tournant majeur pour la pisciculture durable

Agbodrafo, 20 février 2025 – Dans une démonstration forte de son engagement envers une agriculture moderne et durable, le Ministère d’État togolais a inauguré une nouvelle ère pour l’aquaculture nationale en visitant hier matin la Station de Recherche Halieutique d’Agbodrafo. Ce centre, devenu le fer de lance de la pisciculture durable, est au cœur d’un ambitieux projet de développement visant à booster l’ensemble du secteur aquacole togolais.

La Station de Recherche Halieutique d'Agbodrafo au Togo est positionnée comme un pôle d'excellence, inaugurant ainsi une nouvelle ère Station de Recherche Halieutique d’Agbodrafo : Un centre d’excellence pour l’innovation et la formation

En effet, la Station de Recherche Halieutique d’Agbodrafo est reconnue comme une infrastructure de pointe où se conjuguent recherche, production et diffusion d’alevins de qualité, formation des acteurs locaux et développement de solutions innovantes pour une pisciculture respectueuse de l’environnement. « Notre objectif est de créer un modèle de production aquacole durable qui puisse répondre aux défis de sécurité alimentaire et générer des emplois dans les zones côtières », a expliqué le Ministre d’État lors de sa visite.

Des partenariats à l’international et un soutien diplomatique accru

La visite, qui a coïncidé avec celle d’intervenants internationaux, a également vu la présence de personnalités telles que S.E.M. Igor Evdokimov, Ambassadeur de Russie, venu rendre une visite de courtoisie. Ce geste symbolise l’ouverture du Togo à des partenariats internationaux forts, consolidant ainsi sa stratégie de modernisation du secteur aquacole et favorisant l’échange de savoir-faire technologique.

Des objectifs clairs pour une croissance durable

Par ailleurs, la station s’articule autour de cinq axes prioritaires qui guideront la stratégie de développement du secteur :

  • Recherche : mener des études pointues afin d’optimiser la production et d’adapter les techniques aux conditions locales.
  • Production et diffusion d’alevins : fournir aux pisciculteurs des alevins de haute qualité pour garantir une croissance saine des élevages.
  • Formation : renforcer les compétences techniques des acteurs du secteur par des programmes de formation spécialisés.
  • Développement : encourager l’innovation pour moderniser les infrastructures existantes et favoriser la privatisation de certaines stations.
  • Innovation : intégrer les technologies modernes pour améliorer le suivi et la gestion de la production aquacole.

Un impact socio-économique prometteur

Le Ministre d’État a souligné que cette initiative permettra de créer de nouvelles opportunités économiques pour les communautés locales, en renforçant notamment les capacités des jeunes et des femmes dans le secteur. « En investissant dans la pisciculture durable, nous investissons dans l’avenir de nos populations et dans la sécurité alimentaire de notre pays », a-t-il affirmé.

La Station de Recherche Halieutique d'Agbodrafo au Togo est positionnée comme un pôle d'excellence, inaugurant ainsi une nouvelle ère Une dynamique qui se propage

Au-delà de la visite officielle, la mobilisation des acteurs étatiques, des chercheurs et des partenaires internationaux témoigne d’une volonté collective de transformer l’aquaculture togolaise en un secteur compétitif et résilient. La Station de Recherche Halieutique d’Agbodrafo se positionne ainsi comme un véritable catalyseur de changement, capable de promouvoir des pratiques agricoles innovantes et de moderniser la filière aquacole tout en respectant les exigences environnementales.

La Station de Recherche Halieutique d'Agbodrafo au Togo est positionnée comme un pôle d'excellence, inaugurant ainsi une nouvelle ère Perspectives

Alors que le Togo poursuit sa stratégie de diversification de son économie, l’accent mis sur l’aquaculture durable est perçu comme une réponse aux enjeux contemporains de développement rural et de sécurité alimentaire. La visite d’hier marque le début d’une série d’initiatives susceptibles de redessiner le paysage économique et social du pays, en s’appuyant sur l’innovation, la formation et une gestion responsable des ressources aquatiques.

En définitive, cette visite symbolise bien plus qu’un simple déplacement ministériel : elle incarne la vision d’un Togo tourné vers l’avenir, où la modernisation et la durabilité se conjuguent pour offrir des nouvelles perspectives aux générations futures.

Togo et l’UNICEF : une mission éphémère aux échos durables

Lomé, le 20 février 2025 — À l’aube d’une transition discrète, mais symbolique, le Dr Isselmou Boukhary, Représentant-résident par intérim de l’UNICEF au Togo, a clos hier une mission éclair de cinq mois. En effet, lors d’une audience solennelle au palais gouvernemental, il a présenté ses adieux au Premier ministre, marquant ainsi l’épilogue d’un chapitre où coopération internationale et ambitions nationales se sont entrelacées avec une rare synergie. Derrière les formalités protocolaires, cette rencontre a servi de catalyseur pour un bilan nuancé, mais porteur d’espoirs, dressant un pont entre les réalisations passées et les défis à venir.

Togo et l’UNICEF : Un partenariat sculpté dans l’argile des réalisations

Au cœur des échanges, le bilan du partenariat Togo-UNICEF a révélé des avancées aussi tangibles que polymorphes. Le Dr Boukhary, d’une éloquence mesurée, a souligné les « sillons tracés » par le pays dans la réduction de la mortalité infantile, un fléau longtemps ancré dans les réalités locales. Grâce à des campagnes de vaccination ciblées et à un accès élargi à l’eau potable, enjeu cardinal dans les régions reculées, le Togo a progressivement transformé son paysage sanitaire. « Le pays dispose désormais d’un potentiel inouï pour incarner un archétype en matière de développement durable », a-t-il affirmé, insufflant une note d’optimisme stratégique.

L’éducation, pilier immuable de l’émancipation, n’a pas été en reste. Des programmes novateurs ont permis de densifier le tissu scolaire, notamment par l’inclusion d’enfants marginalisés, tandis que des mécanismes de protection renforcés ont érigé des remparts contre les violences juvéniles. Autant de progrès qui, bien que fragiles, dessinent une trajectoire ascendante.

La résilience comme fil d’Ariane

L’accent a également été mis sur le Programme d’Urgence de Résilience dans les Savanes (PURS), initiative phare ayant insufflé une dynamique inédite dans cette région éprouvée par les aléas climatiques et les pressions socio-économiques. En irriguant les communautés de ressources techniques et financières, le PURS a fonctionné comme un laboratoire de résilience, prouvant que les crises peuvent être des creusets d’innovation.

C’est dans ce sillage qu’un nouveau cadre de coopération (2024-2026) a été scellé, tel un serment renouvelé entre Lomé et l’agence onusienne. Ce document, plus qu’une simple feuille de route, incarne une promesse : celle d’approfondir les acquis tout en explorant des territoires inexplorés, comme la digitalisation de l’éducation ou la lutte contre les inégalités de genre.

Adieux et prémices d’une nouvelle ère 

Si le départ du Dr Boukhary clôt une mission brève, son héritage s’apparente à une semence enfouie, prête à germer. Dans un discours teinté de mélancolie constructive, il a rappelé que « le développement n’est pas une course, mais une succession de pas mesurés, où chaque étape doit s’enraciner dans la pérennité ». Des mots qui résonnent comme un appel à la vigilance face aux sirènes de la précipitation.

En conclusion, cette transition illustre une vérité souvent occultée : dans le ballet des relations internationales, ce sont parfois les missions les plus courtes qui impriment les marques les plus durables. Le Togo, désormais armé de partenariats robustes et d’une vision clarifiée, semble avoir intégré cette maxime. Reste à voir comment, à l’ombre des objectifs de développement durable, il parviendra à transformer l’essai non pas en héros solitaire, mais en architecte d’un progrès partagé.

L’histoire retiendra que sous l’égide de l’UNICEF, le Togo a appris à danser sous la pluie des défis, tissant entre chaque goutte une toile de résilience. Le Dr Boukhary s’éclipse, mais la mélodie, elle, persiste.

 

La BOAD et le Fonds Vert pour le Climat : un pacte financier inédit pour ancrer la résilience climatique au Togo

À l’issue de la 41ᵉ réunion du Conseil d’Administration du Fonds Vert pour le Climat (FVC), un virage stratégique se dessine pour le Togo. La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a obtenu l’aval du FVC pour déployer un projet pionnier de 27 millions de dollars (17 milliards FCFA) sous forme de dons, destiné à renforcer la résilience climatique des communautés togolaises les plus exposées. Cette enveloppe, la première du genre octroyée individuellement au Togo par le FVC, marque un tournant dans la lutte contre les dérèglements climatiques au Sahel.

Un projet structurant pour anticiper et s’adapter 

Baptisé « Renforcement de la résilience des communautés vulnérables dans les zones à haut risque climatique et de catastrophes », ce programme quinquennal se décline en trois axes majeurs. D’abord, il modernisera les services d’information climatique, transformant les données météorologiques en outils accessibles pour les agriculteurs et les pêcheurs. Ensuite, il déploiera des systèmes d’alerte précoce multi-aléas, capables de prédire aussi bien les inondations que les sécheresses prolongées. Enfin, il financera des mesures d’adaptation locales, comme la restauration de sols dégradés ou l’introduction de semences résistantes. Piloté par l’Agence Nationale de Protection Civile (ANPC), ce projet s’appuiera sur un maillage territorial dense, ciblant prioritairement les régions où la précarité amplifie les chocs climatiques.

La BOAD, architecte d’une solidarité climatique régionale

Ce succès togolais s’inscrit dans une dynamique plus large orchestrée par la BOAD. Moins de quatre mois après avoir mobilisé 30 milliards FCFA pour un mécanisme régional d’adaptation dans l’espace UEMOA, l’institution financière confirme son agilité à canaliser les fonds internationaux vers des projets concrets. Une prouesse rendue possible par son accréditation auprès du FVC depuis 2017 et sa catégorisation environnementale de niveau A/I 1, lui permettant de mobiliser jusqu’à 250 millions de dollars par projet. Grâce à des instruments hybrides de dons, de prêts à taux préférentiels (0 à 1,75 %), de garanties, la BOAD agit comme un catalyseur, transformant les engagements climatiques globaux en actions locales.

 

Sous l’impulsion de son président, Serge Ekué, la Banque a également institué un Fonds d’Études Climat (FEC) et des Programmes d’Investissement Climat (PIC), véritables incubateurs de projets résilients. Ces dispositifs accompagnent les États membres dans la conception de stratégies alignées sur leurs Contributions Déterminées au niveau National (CDN), tout en attirant l’attention des investisseurs internationaux sur les urgences sahéliennes.

Un laboratoire de la résilience ouest-africaine

Au-delà des chiffres, cette approbation symbolise une reconnaissance. Celle de la BOAD comme interlocutrice incontournable du financement climatique, mais aussi celle du Togo comme terrain d’expérimentation de solutions durables. En dotant le pays de systèmes d’alerte sophistiqués, le projet réduit la dichotomie entre savoir scientifique et pratiques communautaires. Il incarne une vision où technologie et tradition coexistent : les prévisions satellitaires viendront épauler les savoirs ancestraux sur les cycles agricoles, tandis que les infrastructures écologiques (haies vives, digues végétales) complèteront les barrages météorologiques.

 Une résilience qui se construit pas à pas.

L’octroi de ces 17 milliards FCFA n’est pas une fin en soi, mais un jalon dans une course de fond contre le réchauffement. Pour le Togo, c’est l’occasion de tester des modèles réplicables à l’échelle régionale, où chaque village résilient devient un maillon d’une chaîne de survie climatique. Pour la BOAD, c’est la confirmation de son rôle de pivot entre financements internationaux et priorités locales.

Dans un monde où les fonds climatiques peinent parfois à quitter les rapports techniques pour atteindre le terrain, ce projet rappelle une évidence : la résilience ne se décrète pas, elle se cultive. À l’image des baobabs, qui puisent dans des racines profondes pour affronter les tempêtes, le Togo et la BOAD esquissent une nouvelle manière de grandir non pas malgré les crises, mais grâce à une anticipation collective. L’Afrique de l’Ouest, souvent perçue comme une victime du climat, montre ici qu’elle peut en être une architecte inspirée.