Trump et Poutine : un cessez-le-feu en Ukraine pour un nouveau départ ?

Aujourd’hui, une avancée diplomatique d’envergure s’est dessinée à l’horizon, fruit d’un échange entre le président Donald Trump et son homologue Vladimir Poutine. Au cœur de leur conciliabule, un dessein commun : apaiser les braises ardentes du conflit ukrainien par un cessez-le-feu durable et ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre les États-Unis et la Russie.

Une concordance inattendue : la paix comme horizon

Le dialogue entre les deux chefs d’État s’est noué autour d’une vérité partagée : la guerre en Ukraine, par sa durée et son coût exorbitant, a trop longtemps saigné les nations impliquées. Trump et Poutine ont déploré que ce brasier, qui n’aurait jamais dû s’allumer, ait consumé des ressources colossales (vies humaines et fortunes matérielles) au détriment des aspirations légitimes de leurs peuples. Cette prise de conscience, loin d’être une simple rhétorique, traduit une volonté de réorienter ces énergies vers des desseins plus nobles : le bien-être des citoyens plutôt que la poursuite d’une lutte stérile.

Trump et Poutine :  un échafaudage méthodique pour la trêve

L’accord esquissé par les deux leaders repose sur une stratégie savamment étagée visant à désamorcer progressivement les tensions. Première étape : un cessez-le-feu ciblé sur l’énergie et les infrastructures. Ce choix, loin d’être anodin, vise à préserver les artères vitales des sociétés ukrainienne et russe, en protégeant les réseaux qui alimentent foyers et industries. Une telle mesure, en apaisant les souffrances immédiates, poserait les jalons d’une confiance mutuelle, prélude indispensable aux pourparlers à venir.

Dans un second temps, les discussions s’attelleront à un cessez-le-feu maritime en mer Noire, théâtre stratégique où s’entrecroisent enjeux commerciaux et militaires. En suspendant les hostilités dans cet espace névralgique, les leaders entendent non seulement réduire les risques d’embrasement, mais aussi rouvrir les voies d’un commerce entravé par le conflit. Cette démarche précède une ambition plus large : un cessez-le-feu global, puis une paix inscrite dans le marbre. Pour concrétiser ce projet, des négociations techniques démarreront sans tarder au Moyen-Orient, un choix géographique qui, par son éloignement, offre un terrain neutre propice au dialogue.

Au-delà des frontières ukrainiennes : une vision élargie

L’échange entre Trump et Poutine ne s’est pas confiné aux rives du Dniepr. Les deux hommes ont jeté un regard panoramique sur le Moyen-Orient, perçu comme un creuset potentiel de coopération. Prévenir les conflits futurs dans cette région tourmentée devient ainsi un objectif partagé, une aspiration qui transcende les rivalités historiques entre Washington et Moscou. Cette convergence s’accompagne d’un engagement ferme : endiguer la prolifération des armes stratégiques. En mobilisant d’autres acteurs mondiaux, ils souhaitent tisser un filet de normes internationales, freinant l’émergence de menaces nouvelles.

Un point d’accord cristallin émerge également : l’Iran ne doit jamais disposer des moyens d’anéantir Israël. Cette position, ancrée dans une lecture lucide des équilibres moyen-orientaux, signale une détermination à conjurer les périls d’une escalade nucléaire. Ainsi, Trump et Poutine esquissent les contours d’une diplomatie concertée, où la sécurité régionale devient une cause commune.

Trump et Poutine :  un renouveau bilatéral aux promesses alléchantes

L’entente ne se limite pas à éteindre les feux ukrainiens ; elle ambitionne de raviver la flamme d’une relation russo-américaine moribonde. Les deux présidents entrevoient un avenir où des accords économiques majeurs irrigueraient leurs économies respectives, tandis qu’une stabilité géopolitique retrouvée redessinerait les cartes du pouvoir mondial. Ce rêve, toutefois, reste suspendu à un préalable : la pacification définitive de l’Ukraine. En d’autres termes, la paix n’est pas une fin en soi, mais une clé ouvrant la porte à une collaboration d’une ampleur inédite.

Un chemin semé d’embûches, mais porteur d’espoir

L’accord scellé par Trump et Poutine constitue une percée notable dans un conflit qui semblait enlisé. Leur plan, par sa progressivité et sa portée, offre une lueur d’optimisme là où régnait la résignation. Pourtant, le succès de cette entreprise demeure incertain. La mise en œuvre d’un cessez-le-feu, les tractations au Moyen-Orient, l’adhésion des parties prenantes : autant de défis qui mettront à l’épreuve la ténacité des deux leaders.

En somme, ce tête-à-tête marque un tournant, sinon une révolution, dans la quête d’une paix ukrainienne. S’il parvient à s’épanouir, il pourrait non seulement panser les plaies d’une nation déchirée, mais aussi inaugurer une ère de concorde internationale. Le monde, suspendu à l’issue de ces pourparlers, attend de voir si cette audacieuse esquisse se muera en un chef-d’œuvre de diplomatie.

Une assemblée décisive pour la santé au Togo : retour sur la réunion du CNC-SS

Lomé, 18 mars 2025 –  Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique du Togo, en collaboration avec ses partenaires, a orchestré ce matin la première assemblée ordinaire de l’année du Comité national de coordination du secteur de la santé (CNC-SS). Sous la houlette du professeur Tchin Darré, cette rencontre s’est imposée comme un jalon incontournable pour évaluer les avancées du secteur sanitaire et esquisser les orientations futures. Voici un panorama détaillé des enjeux et des délibérations qui ont marqué cette journée.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, CNC-SS : un regard rétrospectif sur les engagements passés

Par ailleurs, L’un des pivots de cette réunion fut le suivi des recommandations formulées lors de la précédente session, tenue le 28 novembre 2024. Les participants ont plongé dans une analyse minutieuse des progrès réalisés, s’appuyant sur des exposés d’une clarté remarquable. Parmi ceux-ci, une présentation a particulièrement captivé l’auditoire : celle consacrée à l’intégration des services de planification familiale, post-partum, de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile, ainsi que de nutrition (PFPP-SRMNI-Nutrition). Véritable colonne vertébrale de la politique sanitaire togolaise, cette démarche a été scrutée à travers le prisme des résultats engrangés, des pratiques exemplaires repérées et des leçons extraites, offrant ainsi un terreau fertile pour des améliorations à venir.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, L’initiative Sandal : un souffle d’assainissement dans 17 communes

Un chapitre notable des discussions a porté sur l’initiative Sandal, déployée dans 17 communes du Togo. Ce projet, centré sur le mécanisme du crédit latrine, ambitionne de révolutionner l’accès à l’assainissement et de rehausser les standards d’hygiène. Les échanges ont aussi permis de dévoiler les avancées tangibles enregistrées, tout en jetant une lumière crue sur les obstacles qui jalonnent encore ce chantier audacieux. Cette initiative illustre l’élan du Togo vers des solutions pragmatiques pour répondre aux besoins fondamentaux de sa population.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, Le PTBA 2025 : une boussole dans un climat de disette financière

D’ailleurs, le professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a profité de cette tribune pour dévoiler le Plan de Travail Budget Annuel (PTBA) 2025. Dans un contexte où les ressources se font rares, il a plaidé avec ferveur pour une réorientation stratégique des fonds vers des axes jugés prioritaires. Il n’a pas manqué de souligner l’onde de choc provoquée par la suspension des soutiens de l’USAID, un coup dur qui fragilise certains programmes essentiels. Ce constat a ravivé l’urgence d’une gestion astucieuse et résiliente des finances publiques dans le secteur.

Face à la méningite : une riposte éclair du CNC-SS dans le district de Dankpen

La réunion a également braqué les projecteurs sur la gestion de l’épidémie de méningite qui a récemment frappé le district de Dankpen. Les mesures d’urgence déployées pour juguler cette crise ont été passées en revue, révélant une mobilisation exemplaire pour protéger les populations. Cet épisode a rappelé avec acuité la nécessité d’une vigilance sans faille et d’une coordination sans accroc face aux menaces sanitaires imprévues.

Une feuille de route pour demain

En définitive, cette première assemblée de 2025 du CNC-SS a offert une radiographie complète des dynamiques à l’œuvre dans le secteur de la santé togolais. Entre avancées prometteuses et défis tenaces, notamment sur les fronts financier et épidémiologique, elle a tracé les contours d’une ambition intacte : celle d’assurer à chaque Togolais un accès juste et durable à des soins de qualité. Fort de ces éclairages, le ministère s’attelle désormais à transformer ces enseignements en actes concrets, pour un avenir sanitaire plus robuste.

 

Le Stade de Kégué sous silence : une parenthèse pour les Éperviers du Togo

Du jeudi 20 au samedi 22 mars 2025, le stade de Kégué, écrin sportif de Lomé, fermera ses portes aux habitués dans un mutisme temporaire, mais nécessaire. Cette décision, proclamée avec gravité par le ministère en charge des Sports du Togo, n’a rien d’un caprice administratif : elle vise à offrir aux Éperviers, l’équipe nationale de football, un sanctuaire où peaufiner leur stratégie avant une joute décisive. Le samedi 22 mars, ces ambassadeurs togolais croiseront le fer avec la Mauritanie lors de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, un rendez-vous qui pourrait redessiner leur destin dans cette quête planétaire.

Le Stade de Kégué  : une préparation sous haute vigilance

Depuis quelques jours déjà, les Éperviers ont investi les lieux, leurs crampons foulant l’herbe avec une détermination palpable. Sous la férule de leurs entraîneurs, ils affûtent leurs gestes, harmonisent leurs mouvements et forgent leur esprit collectif. Le ministère, conscient de l’enjeu, a choisi de sanctuariser cet espace pour que rien, ni curieux ni perturbations, ne vienne troubler cette alchimie naissante. Le stade de Kégué, d’ordinaire théâtre de passions populaires, se mue ainsi en un havre d’introspection où chaque passe, chaque tir, chaque souffle se doit d’être irréprochable.

Un groupe B aux allures de défi titanesque

Dans cette campagne éliminatoire, le Togo se mesure à des adversaires d’une trempe redoutable au sein du groupe B. Le Sénégal, titan africain aux ambitions mondiales, la République Démocratique du Congo, forte de sa fougue, et le Soudan, dont la ténacité ne faiblit pas, composent un tableau où chaque point conquis est une victoire arrachée. Le Soudan du Sud et la Mauritanie, moins illustres, mais non moins pugnaces, complètent cette arène où les Éperviers devront déployer toute leur vaillance. À l’approche de cette 5ᵉ journée, le Togo, toujours en quête de constance, voit dans ce duel face à la Mauritanie une occasion de marquer les esprits et de gravir un échelon vers le rêve ultime : une place au firmament de 2026.

Une double épreuve à l’horizon

Si le choc contre la Mauritanie monopolise les regards, un autre défi se profile à l’horizon, aussi imminent qu’exigeant. Le mardi 25 mars, les Éperviers s’envoleront pour Dakar, où les attendent les Lions de la Teranga, ex-champions d’Afrique. Ce face-à-face, comptant pour la 6ᵉ journée, promet une bataille d’une intensité rare, où le Togo devra puiser dans ses ressources les plus profondes pour tenir tête à un adversaire rompu aux joutes internationales. Entre Kégué et Dakar, ces quelques jours pourraient bien sceller le sort de leur campagne.

Le Stade de Kégué : un écrin au service d’une ambition

Construit en 2000 et doté d’une capacité de 36 000 âmes, le stade de Kégué n’est pas qu’un assemblage de gradins et de pelouse : il incarne l’âme sportive du Togo. Régulièrement hôte des grandes rencontres nationales et continentales, il a vibré sous les clameurs des supporters lors de moments mémorables, comme la qualification des Éperviers pour la Coupe du Monde 2006 – un exploit gravé dans la mémoire collective. Aujourd’hui, sa fermeture éphémère n’est pas un abandon, mais une offrande à une équipe qui porte les espoirs d’un peuple avide de gloire retrouvée.

Une attente empreinte d’espérance

Pour les habitants de Lomé, habitués à fouler cet espace pour leurs propres loisirs, cette interdiction pourrait résonner comme une privation. Pourtant, elle s’accompagne d’une promesse implicite : celle d’un spectacle qui, le 22 mars, pourrait transcender leur patience. Les autorités sportives, en verrouillant Kégué, ne font pas que préparer un match ; elles cultivent un rêve, celui d’un Togo qui, sur la scène mondiale, saurait s’élever au-delà des pronostics.

Une fenêtre sur l’inconnu

Alors que les Éperviers s’apprêtent à livrer bataille, le stade de Kégué, silencieux, mais vibrant d’une énergie contenue, devient le symbole d’une nation en suspens. Le choc face à la Mauritanie, suivi de l’épreuve sénégalaise, ouvrira-t-il une voie triomphale vers 2026 ? Ou bien ces duels ne seront-ils qu’un chapitre supplémentaire dans une quête semée d’embûches ? Nul ne peut encore trancher, mais une certitude demeure : sous ce ciel togolais, chaque ballon disputé portera l’écho d’un peuple qui, dans l’ombre de son stade, attend de chanter ou de soupirer.

Un avion s’abîme au large de Roatan : une tragédie aérienne

Hier soir, un voile de consternation s’est abattu sur l’île de Roatan, joyau touristique des Caraïbes honduriennes, lorsqu’un avion de la compagnie nationale Lanhsa, un Jetstream 41 immatriculé HR-AYW, s’est englouti dans les flots tumultueux à peine quelques instants après avoir quitté la piste de l’aéroport Juan Manuel Gálvez. À son bord, dix-sept âmes – quatorze passagers et trois membres d’équipage – ont été précipitées dans un drame dont l’issue, pour beaucoup, s’est révélée funeste. Si cinq rescapés ont été arrachés aux griffes de la mort, le bilan s’alourdit d’heure en heure : douze victimes ont été confirmées, tandis qu’une personne demeure introuvable, laissant planer une ombre d’incertitude sur cette catastrophe.

Roatan : Un crash aux allures de mystère

L’appareil, qui avait mis le cap sur La Ceiba, une ville côtière du Honduras, n’a eu que peu de temps pour défier le ciel avant que son destin ne bascule. Selon les premiers témoignages, une défaillance brutale des moteurs aurait fait chavirer l’avion dans une trajectoire fatale, le précipitant à un kilomètre des rivages de Roatan. Les eaux, d’ordinaire si accueillantes pour les plongeurs en quête de récifs coralliens, sont devenues le théâtre d’une lutte acharnée entre la vie et la mort. Les causes exactes de cette tragédie restent, pour l’heure, enveloppées d’un épais brouillard : ni les autorités ni la compagnie Lanhsa n’ont livré d’éclaircissements, laissant les hypothèses s’entrelacer comme des vagues sur le rivage.

Un avion de Lanhsa s’écrase au large de Roatan, tuant 12 personnes , tandis que 5 survivants sont sauvés dans des conditions éprouvantes.Des vies fauchées, des noms gravés dans la mémoire

Parmi les victimes, une figure illustre de la culture garifuna, Aurelio Martínez Suazo, a trouvé la fin de son chant dans cet accident. Ce musicien hondurien, dont les mélodies résonnaient bien au-delà des frontières, vivait aux États-Unis et laisse derrière lui un héritage artistique désormais orphelin. À ses côtés, une famille entière a été emportée : Alba Rosa Acosta Torres, 37 ans, et ses filles Romarin Nicolle, 16 ans, et Karla Abigail Mejía Acosta, 11 ans, ont péri dans le tumulte. Le commandant de bord, Luis Ángel Araya, son officier Francisco Lagos, ainsi que d’autres passagers, dont Yeimi Alejandra Duarte Urribiera et Carlos Edwin Mejía, figurent également parmi les disparus. Un Américain et un Français, dont on ignore encore l’identité, comptaient aussi parmi les voyageurs, témoignage de l’attrait international de cette île paradisiaque.

Une lueur d’espoir au cœur du chaos

Malgré l’ampleur du désastre, cinq âmes ont défié l’inéluctable. Des mains secourables ont extirpé Liliana Rosa Urbina Estrada, Luis Mejía, Alejandra Enrique Gómez, Jairo Vargas Reyes et Helen Odil Ibarz des débris. Pêcheurs locaux et équipes d’urgence, bravant un terrain escarpé et une visibilité réduite par les caprices du climat, ont orchestré un sauvetage héroïque. Une vidéo, relayée sur les réseaux sociaux, montre l’émotion brute de ces instants. En effet, ils ont hissé les rescapés, certains étendus sur des civières, sur une côte rocheuse, et leurs visages portent les stigmates d’une terreur encore palpable. Transférés vers des hôpitaux, ces survivants incarnent une fragile victoire face à l’adversité.

Roatan, entre beauté et péril

Ce drame n’est pas le premier à ébranler Roatan, dont les cieux, souvent capricieux, ont déjà été le théâtre d’incidents aériens. Destination prisée pour ses eaux cristallines et ses paysages luxuriants, l’île attire chaque année des milliers de visiteurs, mais son isolement et ses conditions météorologiques imprévisibles en font un défi constant pour l’aviation. L’histoire de l’aéronautique hondurienne, marquée par des accidents sporadiques, invite à une réflexion plus large sur la sécurité des vols dans cette région des Caraïbes. Les autorités, mobilisant pompiers et forces de l’ordre, poursuivent leurs efforts pour percer le voile de cette tragédie, tandis que la communauté locale, endeuillée, oscille entre chagrin et résilience.

Un avion de Lanhsa s’écrase au large de Roatan, tuant 12 personnes , tandis que 5 survivants sont sauvés dans des conditions éprouvantes.Une enquête en suspens, un horizon incertain

Alors que les opérations de recherche se prolongent dans une mer agitée, les questions s’accumulent comme des éclats d’épave sur la grève. Qu’a-t-il bien pu se passer dans les minutes fatidiques qui ont suivi le décollage ? Les familles des victimes, suspendues entre deuil et espoir, attendent des réponses que seul le temps ou une investigation rigoureuse  pourra leur offrir. La compagnie Lanhsa, jusque-là muette, devra tôt ou tard briser son silence pour éclairer les circonstances de ce drame. En attendant, Roatan retient son souffle, ses rivages désormais marqués par une blessure que ni les vagues ni le vent ne sauraient effacer. Et dans cette attente, une interrogation persiste : ce ciel, qui promettait l’évasion, portera-t-il un jour les stigmates d’une leçon apprise ?

 

Lomé face à des éclipses électriques : les travaux ambitieux de la CEET dévoilés

Dans un élan visant à revigorer l’ossature énergétique de Lomé, la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) orchestre une série de coupures temporaires d’électricité, plongeant plusieurs quartiers dans une pénombre programmée. En effet, ces interruptions, loin d’être un caprice du destin, s’inscrivent dans une vaste entreprise de modernisation : étendre les ramifications du réseau électrique et remédier aux fluctuations de tension qui, trop souvent, fragilisent la distribution du courant. Une initiative salutaire, certes, mais qui exige des habitants une patience éclairée et quelques ajustements domestiques.

Un calendrier précis pour une ville en attente

En plus, la CEET, dans une volonté de transparence, a dévoilé un agenda minutieux des zones et horaires où le courant s’évanouira temporairement. Voici les informations concernant cette danse énergique :

  • Mercredi 19 mars 2025
    • De 9h00 à 12h00, les quartiers de Gaglo Kpota, EPP Gaglo Kpota, Tanmani et leurs environs verront leurs ampoules s’éteindre.
    • De 9h30 à 13h30, ce sera au tour d’Agodéké Kpota, Dévégo, Avépozo, Oligo Kopé, Dévégo Kopé et des secteurs limitrophes de basculer dans le silence électrique.
  • Jeudi 20 mars 2025
    • De 9h00 à 14h00, la Baie des Anges et ses voisines immédiates devront se passer de l’éclat des néons et du ronron des appareils.
  • Dimanche 23 mars 2025
    • De 9h00 à 12h00, l’École publique Les Retrouvailles, Kégué Avémé, Kégué et leurs alentours connaîtront une pause énergétique.
    • Simultanément, de 9h00 à 14h00, Hédjranawoé, CNSS Novossi, la Garde présidentielle et les districts avoisinants seront privés de cette ressource vitale.

Ces plages horaires, bien que perturbatrices, sont le prélude à une ère de stabilité électrique accrue, promet la CEET.

Pourquoi ce sacrifice lumineux ?

Par ailleurs, loin de n’être qu’une succession d’arrêts imposés, ces coupures sont le fruit d’une nécessité impérieuse. La CEET s’attelle à déployer ses câbles vers des contrées jusque-là délaissées par le réseau, tout en domptant les sautes de tension qui malmènent les foyers. L’objectif ? Offrir à Lomé une alimentation électrique robuste, capable de résister aux aléas et de soutenir une population en pleine expansion. Ces travaux, bien qu’ils plongent momentanément les rues dans l’ombre, dessinent un avenir où les pannes inopinées deviendront un souvenir diffus.

Des précautions pour éviter le chaos

Face à cette parenthèse sans électricité, la CEET adresse un conseil pressant aux riverains : débranchez vos appareils avant que le courant ne s’éclipse. Cette mesure, simple, mais cruciale, vise à épargner les frigidaires, les téléviseurs et autres compagnons électriques des sursauts brutaux qui pourraient survenir au retour de la lumière. Un geste préventif qui transforme une gêne passagère en une transition sans heurts. Les habitants sont également invités à anticiper, peut-être en garnissant leurs demeures de bougies ou en rechargeant leurs batteries à l’avance, pour que l’obscurité ne rime pas avec désarroi.

Une compagnie reconnaissante et contrite

Consciente des tracas semés par ces interruptions, la CEET ne ménage pas ses excuses. « Nous déplorons sincèrement les désagréments causés par ces travaux indispensables », confie-t-elle dans un souffle de mea-culpa, tout en saluant la résilience des Loméens. « Votre compréhension est le socle sur lequel nous bâtissons un réseau plus fiable », ajoute-t-elle, dans une ode à la patience collective. Ce ton empreint d’humilité traduit ainsi une ambition : transformer l’inconfort d’aujourd’hui en fierté de demain.

La CEET, architecte de l’énergie togolaise

Fondée pour électrifier les rêves d’une nation, la Compagnie Énergie Électrique du Togo trône au cœur du paysage énergétique du pays. Chargée de produire, transporter et distribuer le courant, elle jongle avec des défis titanesques : des équipements vieillissants, une demande galopante et l’aspiration à des solutions durables. Cependant, les travaux actuels à Lomé ne sont qu’un chapitre d’une saga plus vaste, celle d’une entreprise déterminée à hisser le Togo vers une modernité électrifiée.

Vers un horizon plus lumineux

Alors que les lampes vacillent et que les horloges s’arrêtent temporairement, Lomé est conviée à un exercice de vigilance et d’espérance. Ces coupures, bien qu’elles ébranlent le quotidien, sont les prémices d’un réseau ragaillardi, d’une ville où l’électricité ne sera plus une promesse fragile, mais une certitude. La CEET, par ce labeur, tisse une toile d’énergie plus solide, et si le chemin s’annonce semé d’ombres, il mène inexorablement vers une clarté durable pour tous.

 

Dakar s’illumine d’un atelier décisif pour l’UEMOA : une fresque d’avenir se dessine

Ce lundi, Dakar a vibré au rythme d’un événement hors du commun : un atelier de diffusion des nouveaux référentiels stratégiques de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Après avoir sillonné Ouagadougou, Cotonou, Lomé, Abidjan et Bamako, cette escale sénégalaise marque une étape cruciale dans une vaste croisade régionale visant à tisser un avenir économique uni et florissant. En effet, sous l’égide du Commissaire Paul Koffi KOFFI, cet échange savamment orchestré a réuni des figures éminentes et des esprits éclairés, tous animés par une ambition : faire germer les graines de la Vision 2040 et du plan stratégique 2025-2030.

L’UEMOA : une mosaïque d’ambitions partagées

Pour saisir l’ampleur de cet atelier, il convient d’éclaircir ce qu’est l’UEMOA. Née en 1994, cette union regroupe huit nations ouest-africaines soudées par une monnaie commune, le franc CFA, et une aspiration à l’harmonie économique. Elle se rêve en architecte d’un espace dans lequel les frontières s’effacent devant la circulation fluide des richesses, des idées et des opportunités. La Vision 2040, tel un phare dans la brume, guide cette quête vers un horizon de prospérité durable, tandis que le plan stratégique 2025-2030 pose les premières pierres d’un édifice régional solide.

À Dakar, du 17 au 18 mars 2025, l'UEMOA réunit des acteurs clés pour diffuser ses nouveaux référentiels stratégiques, dont la Vision 2040, Un cénacle d’idées à Dakar

Par ailleurs, le rideau s’est levé sur cet atelier avec l’intervention du Commissaire Paul Koffi KOFFI, chargé du Développement de l’Entreprise, des Mines, de l’Énergie et de l’Économie Numérique. Dans un élan vibrant, il a exhorté les participants à transformer les parchemins stratégiques en actes concrets. « Les documents sont prêts ; le véritable défi réside dans leur incarnation », a-t-il proclamé, lançant un appel solennel aux États membres pour qu’ils accordent leurs symphonies nationales à la partition commune de la Vision 2040.

Autour de la table, une constellation de voix influentes a enrichi le débat. Adama SECK, Coordonnateur de la Cellule d’étude et de planification au Ministère des Finances et du Budget, a loué la genèse participative de ces référentiels, nés des plans des États et des études des organes spécialisés de l’UEMOA. « Le Sénégal s’engage à faire fleurir les actions du plan 2025-2030 pour ériger un espace d’intégration pérenne et apaisé », a-t-il assuré. À ses côtés, Amadou TCHAMBOU, Représentant Résident de la Commission de l’UEMOA au Sénégal, et Souleymane DIARRA, Directeur de la Stratégie et de l’Évaluation, ont apporté leur expertise, tandis que l’ancien Ministre du Budget, Ibrahima SAR, a honoré l’événement de sa présence distinguée.

À Dakar, du 17 au 18 mars 2025, l'UEMOA réunit des acteurs clés pour diffuser ses nouveaux référentiels stratégiques, dont la Vision 2040, La Vision 2040 : un rêve tissé à plusieurs mains au sein de l’UEMOA

La Vision 2040 n’est pas une chimère solitaire. Elle est le fruit d’un labeur collectif, où chaque État membre a brodé ses aspirations dans une tapisserie régionale. Soutenue par les travaux des institutions de l’UEMOA, elle ambitionne ainsi de métamorphoser l’Afrique de l’Ouest en un bastion de croissance inclusive et de stabilité. Le plan stratégique 2025-2030, quant à lui, agit comme un levier, propulsant des initiatives palpables (gouvernance affûtée, essor du privé, infrastructures robustes) pour ancrer cette vision dans le réel.

Un kaléidoscope de participants

D’ailleurs, l’atelier n’a pas été l’apanage des seuls technocrates. Il a rassemblé un éventail chatoyant d’acteurs : cadres de l’administration sénégalaise, hérauts du secteur privé, porte-voix de la société civile et partenaires techniques et financiers. Cette mosaïque humaine illustre aussi une vérité limpide : l’UEMOA mise sur la diversité pour féconder ses projets. Pendant deux jours, ces esprits ont croisé leurs regards, explorant comment les ambitions nationales peuvent s’enlacer aux desseins régionaux.

Un souffle qui ne s’éteint pas

En outre, le 18 mars 2025, les travaux prendront fin à Dakar, mais l’élan, lui, perdura. L’équipe de la Commission de l’UEMOA mettra bientôt le cap sur Bissau, poursuivant sa mission d’évangélisation stratégique. Chaque atelier, tel un relais dans une course d’endurance, passe le flambeau d’une ville à l’autre, ralliant les nations autour d’un même étendard.

Vers un destin commun

En somme, cet atelier dakarrois incarne une Afrique de l’Ouest qui refuse de stagner, qui ose rêver grand et agir en chœur. La Vision 2040 et le plan 2025-2030 sont plus que des mots : ce sont également des promesses d’un demain où l’union transcende les différences, où chaque pas collectif rapproche la région de sa pleine lumière. À Dakar, les participants ont quitté les lieux avec une conviction chevillée au cœur : l’UEMOA est une boussole, et ses États membres, des voyageurs résolus à façonner un futur radieux.

Cina Lawson : Le Togo à l’assaut de l’IA mondiale

Washington D.C., 17 mars 2025 – Sous un ciel où les cerisiers hésitent encore à éclore, la capitale américaine vibre d’une effervescence rare. Le Global Digital Summit 2025, orchestré par la Banque Mondiale, déploie ses fastes, attirant les hérauts d’un monde en pleine métamorphose numérique. Parmi eux, une voix résonne depuis Lomé : celle de Cina Lawson, Ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo. Loin d’être une simple spectatrice, elle s’apprête à illuminer ce cénacle international par sa présence au panel « AI Synergy : Global and Local Solutions », prévu ce mardi 18 mars.

Une scène mondiale, un défi universel

Par ailleurs, ce sommet est un creuset dans lequel se forge l’avenir du numérique. Le panel auquel participe Cina Lawson réunira des esprits affûtés des quatre coins du globe pour disséquer un sujet aussi fascinant qu’épineux : l’intelligence artificielle (IA). Comment concilier l’élan planétaire de l’innovation avec les exigences d’une adaptation taillée sur mesure pour chaque contrée ? Quels sont les écueils à éviter, les promesses à saisir ? Pour la ministre togolaise, ces questions ne sont pas théoriques. Elles sont le fil conducteur d’une ambition nationale : faire du Togo un pionnier de la souveraineté numérique.

Aux côtés de ses pairs internationaux, Lawson portera un message clair : l’IA ne doit pas être une force qui submerge, mais un levier qui élève. Le Togo, sous son impulsion, refuse de se laisser ballotter par les vagues technologiques. Au contraire, il entend chevaucher le courant, tout en gardant les rênes bien en main.

Cina Lawson  : une quête de souveraineté, un appel à la collaboration

Pour Cina Lawson, le numérique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de souveraineté. Dans un monde dans lequel les données sont le nouvel or noir, le Togo veut rester maître de son trésor. Cela ne signifie pas un repli sur soi, bien au contraire. En participant au sommet, la ministre tend la main aux collaborations internationales, plaidant pour une IA éthique et inclusive qui profite à tous sans asservir personne. Le dialogue avec les acteurs clés réunis à Washington est une aubaine pour partager les avancées togolaises, tout en s’inspirant des leçons d’ailleurs.

Car les enjeux sont vertigineux. L’IA, avec ses algorithmes tentaculaires, pourrait creuser des abîmes d’inégalité si elle n’est pas domptée. Comment éviter que les nations les moins nanties ne deviennent de simples consommatrices d’une technologie conçue ailleurs ? Pour le Togo, la réponse réside dans un équilibre subtil : s’ouvrir au monde sans se diluer, innover sans se soumettre.

Une étoile dans la constellation du futur

Pour Cina Lawson et le Togo, ce voyage à Washington est une étape, pas un aboutissement. Sur cette scène mondiale, la ministre ne défend pas seulement les couleurs de son pays ; elle porte l’espoir d’un continent décidé à écrire sa propre histoire numérique.

Et tandis que les cerisiers de D.C. s’éveillent doucement au printemps, une autre floraison se profile à l’horizon : celle d’un Togo qui, pas à pas, tisse un avenir sous lequel la technologie n’est pas une ombre menaçante, mais une lueur offerte à tous. Dans ce ballet d’innovations et de rêves, Cina Lawson danse avec grâce, rappelant au monde que même les plus petits peuvent projeter une lumière immense.

Togo trace sa voie : Le siège de CDA, une pierre angulaire de l’avenir numérique

Le 11 mars dernier, sous un ciel éclatant à Lomé, un coup de pioche symbolique a retenti comme un écho d’espoir et d’ambition. Cina Lawson, Ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo, a posé, aux côtés de son collègue Calixte Batossie Madjoulba, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, la première pierre du futur siège de Cyber-Défense Africa Togo (CDA). Loin d’être une simple formalité, cette cérémonie a marqué un tournant décisif, un jalon gravé dans le roc de la volonté togolaise de s’ériger en parangon africain de la souveraineté numérique et de la cyber-résilience. L’atmosphère vibrait d’une énergie palpable, mêlant fierté nationale et promesses d’un horizon technologique audacieux.

Les ministres togolais Cina Lawson et Calixte Batossie Madjoulba ont posé la première pierre du nouveau siège de CDA tg à Lomé,Une pionnière à la barre

Cina Lawson, figure tutélaire de cette métamorphose digitale, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Depuis son entrée en fonction en 2010, cette diplômée de Sciences Po et de Harvard a insufflé une dynamique sans précédent dans le paysage numérique togolais. Forte d’une expérience forgée au sein de la Banque mondiale et de géants comme Orange et Alcatel-Lucent, elle a su tisser une toile de partenariats stratégiques avec des acteurs mondiaux tels que Google et CSquared. Sous sa houlette, le Togo a franchi des caps vertigineux : premier pays d’Afrique de l’Ouest à déployer la 5G, il a vu son taux de pénétration de l’internet mobile bondir de 1 % en 2010 à 74 % en 2021.

Mais son ambition ne s’arrête pas aux chiffres. Lawson envisage le numérique comme un levier d’inclusion, un pont jeté par-dessus les abîmes de l’inégalité. La crise de LA COVID-19 a été un banc d’essai : avec Novissi, un programme de transferts monétaires numériques, elle a orchestré la distribution de 34 millions de dollars à plus de 920 000 citoyens vulnérables, en s’appuyant sur des outils comme l’intelligence artificielle et les données satellitaires. Une prouesse qui a démontré que le Togo pouvait non seulement suivre le rythme, mais devancer les attentes.

CDA : un rempart et un phare

Le futur siège de CDA Togo, dont la première pierre vient d’être scellée, incarne cette vision. Cyber Defense Africa (CDA_tg), fruit d’un partenariat entre le gouvernement togolais et le groupe polonais Asseco depuis 2019, est bien plus qu’une entité administrative. C’est une sentinelle vigilante, un bastion dédié à la protection des infrastructures numériques publiques et privées face à des menaces toujours plus insidieuses. Mais ce siège ne se contentera pas de jouer les gardiens : il sera un creuset d’excellence, un lieu où naîtront les savoirs et les innovations qui propulseront le Togo dans l’ère de la cyber-résilience.

Doté d’un centre opérationnel ultramoderne, ce bâtiment abritera des experts formés sur place, scrutant en temps réel les pulsations du cyberespace togolais. Il servira aussi de vivier pour une nouvelle génération de spécialistes, comblant un vide criant en compétences numériques dans la région. Enfin, en tant que pôle d’innovation et de recherche, il invitera (entreprises, universités et institutions) à co-créer des solutions taillées pour les défis africains. Ainsi, le Togo ne se contente pas de réagir : il anticipe, il façonne.

Une ambition qui résonne au-delà des frontières

Ce projet n’est pas une simple affaire nationale ; il porte en lui les germes d’un modèle pour l’Afrique. Alors que le continent jongle avec les impératifs de la transformation digitale et les périls de la cybersécurité, le Togo se pose en éclaireur. En alliant leadership visionnaire et alliances internationales, il dessine une voie que d’autres pourraient emprunter. Ce faisant, il s’inscrit dans la lignée de la Stratégie de Transformation Numérique de l’Union africaine, qui rêve d’une économie numérique sécurisée et inclusive d’ici à 2030.

Les défis, pourtant, ne manquent pas. Les cyberattaques se font plus rusées et le fossé numérique persiste dans les zones rurales. Mais avec Cina Lawson aux commandes, le Togo dispose d’une boussole fiable. Comme elle l’a affirmé : « La transformation numérique n’est pas un luxe ; c’est une nécessité pour notre survie et notre prospérité. » Le siège de CDA-Tg est l’incarnation de cette conviction, une forteresse d’idées et de technologies dressée pour protéger et projeter le pays vers demain.

Une aube codée dans le sable

Alors que le soleil s’éclipsait derrière l’horizon à Lomé, les contours encore flous du futur siège de CDA-Togo se dessinaient déjà comme une promesse tangible. Ce n’est pas qu’un édifice de béton et d’acier : c’est un manifeste, un défi lancé aux vents contraires de l’incertitude numérique. En définitive, dans le murmure des machines et l’éclat discret des écrans, le Togo écrit une épopée inédite, celle d’un peuple qui, loin de subir son destin digital, le prend à bras-le-corps pour le sculpter à son image. Et dans cette audace, c’est toute une Afrique qui pourrait un jour se reconnaître.

 

Le Togo forge son rempart contre les inondations

À l’heure où les nuages lourds de la saison des pluies s’amoncellent à l’horizon, le Togo, porté par la vision de son président Faure Essozimna Gnassingbé, se dresse avec une détermination farouche face à la menace des inondations. Loin de se laisser surprendre par les assauts liquides qui ont jadis semé la désolation, le pays tisse aujourd’hui une toile de protection aussi ingénieuse que robuste, mêlant génie humain et vigilance technologique. Dans les artères vibrantes de Lomé, des travaux d’envergure redessinent le paysage, tandis qu’un système d’alerte affûté murmure des promesses de sécurité aux oreilles des habitants.

Des ouvrages taillés dans l’urgence et la prévoyance contre les inondations 

Dans les quartiers d’Awatamé, Gbomamé et Atilamonou, où les eaux ont trop souvent transformé les ruelles en rivières indomptées, une métamorphose s’opère. Les équipes du gouvernement togolais, tels des sculpteurs de l’avenir, réhabilitent et renforcent les canaux de drainage. Ces conduits, autrefois débordés par les caprices du ciel, se voient élargis et consolidés, prêts à engloutir les averses avant qu’elles ne noient les espoirs des riverains. À Gbomamé, les habitants, témoins des ravages passés, observent ces travaux avec un mélange de curiosité et de soulagement, comme si chaque pelletée de terre érigeait un rempart contre les souvenirs douloureux.

Une vigie aux aguets : l’alerte réinventée

Mais la bataille contre les flots ne se joue pas seulement dans la pierre et le mortier. Une sentinelle d’un nouveau genre veille sur le Togo : un dispositif d’alerte précoce, peaufiné avec soin, qui scrute les signes avant-coureurs des déluges. Grâce à un réseau de capteurs et de stations météorologiques, les autorités captent les murmures du ciel et des rivières, transformant ces indices en messages salvateurs. Diffusées par SMS, par les radios communautaires, ces alertes atteignent les foyers en un souffle, offrant aux habitants le temps de se préparer ou de fuir. À Awatamé, où les évacuations précipitées appartiennent encore au récit collectif, ce filet de vigilance est perçu comme une main tendue dans l’obscurité.

Une volonté incarnée au sommet

À la barre de cette croisade contre les eaux, le président Faure Essozimna Gnassingbé se tient en maître d’œuvre inflexible.  Sous son impulsion, des ressources conséquentes ont été mobilisées, des partenariats internationaux scellés et des experts déployés, forgeant une synergie où chaque rouage contribue à l’édifice commun de la résilience.

Le gouvernement togolais renforce la protection des populations contre les inondations avec des travaux d'infrastructure à Lomé Un passé qui enseigne, un futur qui s’écrit

Le Togo n’oublie pas les leçons que les inondations lui ont gravées dans la chair. En 2007, les eaux avaient frappé sans pitié, arrachant des vies et brisant des rêves. Mais de ces cendres humides est née une nouvelle détermination. Les travaux actuels ne sont pas de simples réparations ; ils sont les fondations d’une nation qui refuse de courber l’échine. Chaque canal creusé, chaque alerte testée est un pas vers un lendemain où les pluies ne dicteront plus leur loi, mais se plieront aux ambitions d’un peuple prêt à dompter son destin.

Quand la pluie devient une alliée ?

Alors que les premières gouttes s’apprêtent à tambouriner sur les toits de Lomé, une brise d’optimisme caresse les âmes. Les infrastructures renaissantes et les alertes affûtées dessinent un horizon où la peur cède la place à la maîtrise.

En somme, sous la conduite éclairée de son président, le Togo ne se contente pas de défier les flots ; il les invite à danser à son rythme, transformant chaque averse en une note d’un hymne à la résilience. Et dans ce ballet entre l’homme et la nature, le pays trace une voie lumineuse, où les eaux, jadis bourreaux, deviennent les complices d’un renouveau éclatant.

 

Les MGF au Togo : une lutte pour éteindre un fléau silencieux

Au Togo, un spectre insidieux hante encore l’enfance de nombreuses filles : les mutilations génitales féminines (MGF). En effet, loin d’être une simple coutume, cette pratique est une lame qui tranche dans la chair et l’âme, laissant derrière elle un sillage de douleurs lancinantes, de traumatismes indélébiles et de complications de santé qui volent des vies. Or, ce fléau, ancré dans des traditions tenaces, continue de défier les lois et les consciences. Pourtant, l’heure est venue de briser ce silence oppressant et de rallumer l’espoir en un avenir où les filles togolaises grandissent libres et intactes.

MGF : un mal profondément enraciné

Les MGF, acte consistant à retirer partiellement ou totalement les organes génitaux externes féminins sans raison médicale, sont une plaie béante dans plusieurs régions du Togo. Par ailleurs, dans le nord, notamment la région des Savanes, le taux atteint 7,6 %, un chiffre qui résonne comme une alarme dans le silence. Les filles, souvent âgées de 4 à 14 ans. Cependant, parfois encore nourrissons ou promises au mariage, subissent cette épreuve cruelle, où la chair est coupée et la dignité mutilée. Ce n’est pas un simple héritage culturel : c’est une violence qui marque à jamais.

La loi face à l’ombre des traditions

Depuis 1998, le Togo a brandi un bouclier juridique avec la loi n° 98-016 interdisant formellement les MGF. En 2015, un nouveau code pénal a affûté cette arme légale, punissant plus sévèrement les coupables. Mais si les textes brillent par leur clarté, leur écho reste faible face aux murailles de la tradition. En plus, dans bien des villages, on considère encore les MGF comme un passage obligé, une clé pour le mariage ou un rempart pour l’honneur familial. Cette dissonance entre la loi et les cœurs révèle une vérité criante : le changement ne s’écrit pas seulement sur le papier, il doit s’enraciner dans les esprits.

MGF: des survivantes qui défient le silence

Au cœur de cette tempête, des âmes résilientes émergent. Prenez Aminata, une femme de 38 ans originaire de Dapaong, qui, à 12 ans, a vu son innocence volée par un couteau rituel. Aujourd’hui, elle refuse de ployer sous le poids de ce passé. « Je veux que mes filles grandissent entières », confie-t-elle, la voix teintée d’une détermination farouche. Comme elle, des survivantes et des activistes se dressent, portées par des initiatives comme la campagne « Tolérance Zéro aux MGF », soutenue par l’UNICEF et l’UNFPA. En somme, ces voix sont des éclats de lumière dans l’obscurité, des guides pour un Togo libéré de ce joug.

Une mobilisation mondiale, un combat local

Le monde entier s’est juré, sous la bannière des Nations Unies, d’éteindre les MGF d’ici à 2030. Mais au Togo, l’urgence est palpable. Chaque année, des milliers de filles risquent de tomber sous cette ombre. Ainsi, la clé réside dans une synergie audacieuse : éduquer les jeunes esprits pour qu’ils rejettent la violence déguisée en tradition, engager les hommes (pères, frères, chefs) dans ce combat et offrir aux femmes des ailes économiques pour s’affranchir des chaînes sociales. En outre, des outils comme l’application « Xonam », qui permet de dénoncer les abus, sont des brindilles d’espoir dans ce brasier.

MGF : Ensemble, levons-nous !

Les mutilations génitales féminines ne sont pas une fatalité ; elles sont un ennemi que nous pouvons vaincre. Protéger les filles togolaises, c’est leur rendre leur corps, leur rire, leur avenir. Par conséquent, cela exige une mobilisation sans faille : des lois appliquées avec rigueur, des écoles transformées en remparts de savoir et de droits, des communautés prêtes à réécrire leurs récits. Ensemble, nous pouvons faire taire ce fléau et rendre aux filles la plénitude qu’on leur a trop longtemps arrachée.

Et si, un jour, sous le ciel immense du Togo, les rires des filles s’élevaient, purs et intacts, comme un chant d’aurore ? Ce jour n’est pas un mirage lointain. Il germe dans nos mains unies, dans chaque pas vers la justice, dans chaque cœur qui refuse la résignation. Pour elles, pour demain, faisons de ce rêve une terre promise.