Entebbe : une symphonie d’apprentissage pour les droits humains en Afrique de l’Est

Du 7 au 9 mars 2025, la ville d’Entebbe, perle paisible nichée sur les rives du lac Victoria, s’est muée en un carrefour vibrant de savoir et d’engagement. Là, le Département des Affaires Politiques, de la Paix et de la Sécurité de la Commission de l’Union Africaine (AUC PAPS), en alliance féconde avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (OHCHR) et l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR), a convié les membres du Réseau de la Société Civile d’Afrique de l’Est (ECONet) à un cours d’exception : « HumanRights en alerte précoce – Cours pour les OSC ». Cet événement, aussi rare qu’éclatant, a réuni des âmes ardentes venues des confins de l’Afrique de l’Est pour explorer les méandres des droits humains dans un monde en perpétuelle ébullition.

En collaboration, l'AUC PAPS, l'OHCHR et UNITAR ont dispensé le cours « Human Rights en alerte précoce » à Entebbe du 7 au 9 mars 2025.Une formation taillée dans l’urgence du temps à Entebbe

En effet, sous l’égide de ce triumvirat institutionnel, l’initiative a déployé ses ailes pour doter les organisations de la société civile (OSC) d’un savoir précieux : celui de l’alerte précoce, un art subtil qui consiste à déceler les frémissements annonciateurs des crises avant qu’elles n’éclatent. Pendant trois jours, les participants (défenseurs des droits, médiateurs communautaires et sentinelles de la paix) ont plongé dans un programme ciselé avec soin. Concepts fondamentaux des droits humains, mécanismes d’alerte intégrés aux cadres continentaux comme le Système Continental d’Alerte Précoce (CEWS) de l’UA et stratégies pratiques pour anticiper les conflits : chaque session a été une étoffe tissée de théorie et de pragmatisme, illuminée par l’expérience collective des nations est-africaines.

Une collaboration au service de la vigilance

Par ailleurs, l’AUC PAPS, fer de lance de la paix et de la sécurité sur le continent, a trouvé dans cette collaboration avec l’OHCHR et UNITAR un écho parfait à sa mission. Depuis sa création, le département s’attelle à prévenir les conflagrations en Afrique, un défi titanesque dans une région où les tensions du Soudan du Sud au Kenya menacent souvent la fragile harmonie. En s’associant à ECONet, réseau fédérant les OSC d’Ouganda, du Kenya, de Tanzanie, du Rwanda et au-delà, cette formation a transcendé les frontières, offrant un espace dans lequel les voix locales, souvent étouffées, ont pu s’élever avec force. Les experts de l’OHCHR ont apporté une perspective universelle, tandis qu’UNITAR, avec son savoir-faire pédagogique, a insufflé une rigueur méthodique à l’ensemble.

En collaboration, l'AUC PAPS, l'OHCHR et UNITAR ont dispensé le cours « Human Rights en alerte précoce » à Entebbe du 7 au 9 mars 2025.Un élan pour l’Afrique de l’Est à Entebbe

À Entebbe, ville qui a jadis accueilli des pourparlers historiques, cet événement s’inscrit dans une lignée de moments où l’Ouganda se fait creuset de progrès. Alors que la région fait face à des défis croissants (migrations forcées, conflits pastoraux, instabilité politique), ce cours a armé les OSC d’outils pour devenir des vigies éclairées. Les participants, issus de contextes aussi divers que les collines rwandaises ou les plaines tanzaniennes, ont partagé leurs récits, tissant une toile de solidarité qui, loin des cénacles diplomatiques, ancre la paix dans les réalités du terrain. Cette initiative s’aligne avec les ambitions de l’Agenda 2063 de l’UA, rêve d’un continent prospère où les droits humains ne sont pas un luxe, mais une pierre angulaire.

Une étoile qui guide sans s’éteindre

En somme, ce cours n’a pas seulement dispensé un savoir ; il a semé une espérance, celle d’une Afrique de l’Est où les droits humains, tels des phares dans la brume, guident les peuples loin des écueils. Sous ce ciel ougandais, où les pélicans survolent encore les eaux tranquilles, une certitude s’est esquissée : ces sentinelles formées, armées de vigilance et de cœur, porteront leur lumière bien au-delà des rives du Victoria. Et dans ce silence qui suit les adieux, une promesse flotte, délicate et infinie : celle d’un continent dans lequel chaque alerte précoce devient un chant d’avenir, un murmure de paix qui, un jour, résonnera jusqu’aux étoiles.

Kara : une célébration éclatante pour honorer les femmes et leurs droits

Kara, le 10 mars 2025 — L’Université de Kara, nichée au cœur du nord togolais, s’est parée d’une effervescence singulière le 8 mars pour célébrer la Journée Internationale des Droits des Femmes.  En effet, sous l’égide du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, deux initiatives d’envergure ont illuminé cette journée : un concours d’art oratoire et un écojogging, fusion d’élégance verbale et de vitalité physique. Étudiants, encadrants et partenaires, parmi lesquels YasTogo, se sont rassemblés dans une harmonie vibrante, témoignant d’un engagement collectif pour magnifier la voix et la force féminines.

À l'Université de Kara, le 8 mars a été célébré par l'art oratoire et l'écojogging, exaltant les droits des femmes et un futur équitable.L’éloquence comme étendard de la pensée

Dans une salle mielleusement décorée, le concours d’art oratoire a déployé ses fastes, offrant à onze candidats une tribune sur laquelle les mots sont devenus des éclats de lumière. Ces jeunes esprits, armés de verve et de conviction, ont captivé un public suspendu à leurs lèvres, tandis qu’un jury attentif pesait chaque syllabe. Par ailleurs, les thèmes, oscillant entre plaidoyers pour l’égalité et réflexions sur le rôle des femmes dans un monde en mouvement, ont révélé une jeunesse audacieuse, prête à défier les silences imposés. À l’issue de cette joute verbale, chaque participant a reçu un appui tangible pour son cheminement académique, un geste qui transcende la simple récompense pour s’inscrire dans une promesse d’avenir.

À l'Université de Kara, le 8 mars a été célébré par l'art oratoire et l'écojogging, exaltant les droits des femmes et un futur équitable.L’écojogging : un souffle vert pour l’émancipation des femmes

Sous un ciel clément, l’écojogging a pris vie, réunissant étudiants et figures locales, dont le maire de Kozah 1, dans une ronde à la fois sportive et symbolique. Plus qu’une course, cet événement a marié également l’élan du corps à une conscience écologique, chaque foulée résonnant comme un plaidoyer pour un monde plus sain et équitable. En plus, les rires et les encouragements ont ponctué ce parcours, où la sueur s’est mêlée à la joie, incarnant une détermination farouche à faire entendre la voix des femmes tout en préservant la terre qui les porte. Cette activité, teintée de convivialité, a sublimé l’idée que le bien-être et l’engagement peuvent cheminer de concert.

À l'Université de Kara, le 8 mars a été célébré par l'art oratoire et l'écojogging, exaltant les droits des femmes et un futur équitable.Une solidarité tissée par les partenaires

Le succès de cette journée doit beaucoup à l’appui indéfectible des partenaires, YasTogo en tête, dont l’implication a permis de donner corps à ces instants d’exception. Leur présence aux côtés de l’Université de Kara illustre une synergie féconde entre institutions et acteurs privés, tous animés par une même aspiration : celle de voir les femmes s’épanouir et s’élever. Le ministère, par la voix de ses représentants, a salué cette union d’efforts, soulignant combien elle est le ferment d’une transformation durable, enracinée dans l’éducation et la valorisation des talents.

Une flamme qui vacille vers un demain meilleur pour les femmes

En somme, cette célébration du 8 mars n’a pas seulement été un hommage ; elle a été une affirmation, un cri de solidarité et de dépassement. Mais dans l’ombre de ces instants lumineux, une question persiste, aussi légère qu’un souffle : combien de jours encore avant que l’éloquence des femmes n’ait plus à se prouver, avant que leurs pas ne soient plus un symbole, mais une évidence ? À Kara, ce 8 mars 2025, a planté une graine fragile, certes, mais vive dans un sol prêt à accueillir les floraisons d’un avenir plus juste.

Lomé : une conférence au Village du Bénin pour raviver l’éclat de l’identité

Lomé, le 10 mars 2025 — À la veille d’une date empreinte de symbole, le 7 mars dernier, le Village du Bénin, niché au cœur de l’Université de Lomé, s’est métamorphosé en une agora d’idées et d’élans. Le personnel du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’y est rassemblé pour une conférence de sensibilisation, orchestrée en harmonie avec l’Agence Nationale d’Identification du Togo (AnidTogo). En effet, sous les ombrages de ce lieu chargé d’histoire, l’importance des documents d’identité a été célébrée comme un sésame vers l’émancipation, à l’aube de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Ce fut une escale méditative, un prélude vibrant à une cause qui transcende les calendriers.

La conférence au Village du Bénin à Lomé a célébré l’identité comme clé de l’autonomisation des femmes à la veille de la Journée IDFL’identité, clé d’une existence reconnue

En plus, dans l’intimité de cette rencontre, un message limpide a résonné : posséder une pièce d’identité, c’est bien plus qu’un acte administratif, c’est naître aux yeux de la société. Pour les femmes togolaises, souvent reléguées aux marges des registres officiels, ce droit fondamental ouvre les portes des services publics, des opportunités économiques et d’une citoyenneté pleine. Le programme e-ID Togo, fer de lance de cette ambition, déploie un Numéro d’Identification Unique (NIU) pour chaque résident, tissant une toile numérique où nul ne doit rester invisible. Cette initiative, portée par une technologie au service de l’inclusion, s’érige en rempart contre l’oubli, offrant aux femmes un levier pour s’affranchir des chaînes de l’anonymat.

La conférence au Village du Bénin à Lomé a célébré l’identité comme clé de l’autonomisation des femmes à la veille de la Journée IDFL’identité : une alliance pour l’autonomisation

Sous la houlette du ministère et d’AnidTogo, cette conférence n’a pas seulement éclairé les esprits ; elle a esquissé une vision. En modernisant l’identification, le Togo s’engage à simplifier les démarches, à sécuriser les données et à faire de chaque femme une actrice à part entière de la vie nationale. Les échanges, riches et foisonnants, ont vu les participantes (enseignantes, administratrices, étudiantes) s’emparer de cette promesse avec une ferveur palpable. Les intervenants, par leurs mots ciselés, ont rappelé que l’accès à une identité officielle n’est pas une fin, mais un tremplin : celui qui mène à l’éducation, à la santé, à l’entrepreneuriat, à une dignité reconquise.

Une résonance au-delà des murs

Par ailleurs, Le Village du Bénin n’a pas été qu’un lieu de parole ; il s’est fait écho d’un mouvement plus vaste. Alors que la Journée Internationale des Droits des Femmes s’apprêtait à déployer ses fastes le lendemain, cette sensibilisation a planté une balise dans le paysage togolais. Elle a rappelé que l’autonomisation ne se décrète pas dans les discours, mais se construit dans les actes – ici, par la remise d’une identité tangible à celles qui, trop longtemps, ont été des ombres sans nom. Les partenaires, salués pour leur appui indéfectible, ont insufflé à cet événement une portée qui dépasse les frontières de l’université, touchant au cœur même de la nation.

La conférence au Village du Bénin à Lomé a célébré l’identité comme clé de l’autonomisation des femmes à la veille de la Journée IDFUne lueur qui s’élance vers l’horizon

Et lorsque les dernières voix se sont tues sous les toits du Village du Bénin, une nouvelle clarté a persisté, comme une flamme vacillante, mais tenace. Vendredi, Lomé a vu naître plus qu’une conférence : un serment implicite, celui de ne plus laisser une femme sans visage dans les registres de la vie. Dans ce coin du Togo, où le passé dialogue avec l’avenir, une question s’est élevée, douce et insistante : et si l’identité, ce simple bout de papier, devenait le premier pas vers un monde dans lequel chaque femme, enfin vue, pouvait pleinement s’élever ? Dans un contexte toujours incertain, cette journée a donné une réponse, laissant entrevoir des jours à venir plus radieux.

 

Togo : un élan de cœur pour le Ramadan dans les Savanes

Dapaong, le 10 mars 2025 Sous un ciel encore frémissant des promesses de l’aube, l’esplanade du Gouvernorat des Savanes, à Dapaong, s’est parée d’une gravité lumineuse vendredi dernier. Là, le gouverneur Affoh Atcha-Dédji, mandaté par Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République, a présidé une cérémonie empreinte de noblesse : la remise d’un don fastueux de vivres, évalué à 40 millions de francs CFA, à la communauté musulmane de la région. En présence du général Yark Damehane, ministre des Ressources halieutiques et de la Transhumance, ainsi que des préfets, maires et dignitaires religieux, dont l’imam Ousmane Douti de la grande mosquée de Dapaong, cet acte a résonné comme une ode à la solidarité, à l’orée du mois béni de Ramadan.

Remise de vivres de 40 millions de francs CFA par le président Faure Gnassingbé à la communauté musulmane des SavanesUne corne d’abondance pour les fidèles des Savanes 

Ce présent, aussi généreux que réfléchi, se compose d’un trésor de provisions : 450 sacs de riz aux grains immaculés, 90 cartons de sucre pour adoucir les jours austères, 280 sacs supplémentaires de cette douceur cristalline, 300 cartons d’huile végétale (chacun abritant quatre bidons de cinq litres), et 240 cartons de lait Peak, gage de réconfort. Ces vivres, minutieusement choisis, incarnent une main tendue, un soutien tangible pour que les fidèles puissent traverser le jeûne dans une sérénité retrouvée. Dans une région où les défis sécuritaires et économiques pèsent lourdement, ce geste se veut une brise apaisante, un rempart contre les rigueurs du quotidien.

Une tradition gravée dans le temps

Dans son allocution, le gouverneur Atcha-Dédji a ciselé ses mots avec soin, exaltant la portée de cette initiative portée par le chef de l’État. « Ce don vise à envelopper les fidèles d’une quiétude propice à l’observance du Ramadan », a-t-il déclaré, avant d’appeler les bénéficiaires à élever leurs prières pour la paix dans les Savanes et pour la longévité de Faure Gnassingbé. De son côté, l’imam Ousmane Douti, voix de la grande mosquée, a pris la parole au nom des siens, tissant un éloge vibrant de gratitude. « Cette marque de sollicitude, désormais ancrée dans nos annales, est un baume pour nos âmes », a-t-il confié, soulignant une constance qui, année après année, lie le président à sa communauté musulmane.

Une attention qui transcende les frontières spirituelles

Par ailleurs, ce rituel de générosité, qui s’inscrit dans une politique d’inclusion chère au gouvernement togolais, dépasse la simple assistance matérielle. Il reflète une volonté affirmée de tisser des liens entre les pouvoirs publics et les citoyens, particulièrement dans cette région septentrionale où l’état d’urgence sécuritaire, prorogé le 6 mars 2025, rappelle les tensions aux portes du pays. En cette période de recueillement et de partage, le don de Faure Gnassingbé s’érige en un symbole d’unité, un fil d’or reliant les cœurs au-delà des épreuves. Les responsables religieux, préfets et maires présents ont unanimement salué cette marque d’estime, y voyant une lumière dans l’ombre des défis qui persistent.

Remise de vivres de 40 millions de francs CFA par le président Faure Gnassingbé à la communauté musulmane des Savanes Une semence pour des jours plus doux dans les Savanes 

Et tandis que les sacs de riz et les bidons d’huile trouvaient leur chemin vers les foyers, une douceur indicible flottait sur Dapaong. Ce don, plus qu’une offrande, est une semence plantée dans le sol aride des Savanes, une promesse que la solidarité peut fleurir là où la nécessité règne. Sous le regard bienveillant des dignitaires et le murmure des prières naissantes, une vision s’esquisse : celle d’un Ramadan dans lequel la faim s’efface devant la fraternité, où chaque fidèle, soutenu par ce geste présidentiel, peut lever les yeux vers un ciel plus clément. Car, dans cette terre de contrastes, la vraie richesse ne se compte pas en francs, mais en ces instants où l’humanité, humble et discrète, s’élève pour tendre une main et laisser derrière elle une étoile qui, longtemps après, continuera de briller.

Lomé, théâtre d’une joute oratoire d’exception : la 9e édition du concours d’éloquence de l’ESAM

La capitale togolaise, Lomé, s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir la neuvième édition du concours d’éloquence orchestré par l’École Supérieure d’Audit et de Management (ESAM). Depuis 2017, cette institution érige l’art oratoire en pilier de sa pédagogie, offrant à ses étudiants une tribune où la pensée s’aiguise et la parole s’élève. Hier, dans la grande salle panoramique de l’école, dix finalistes ont donné vie à cette ambition, démontrant avec éclat qu’une tête bien faite surpasse, en éclat et en profondeur, une tête simplement bien pleine.

La 9e édition du concours l’art oratoire de l’ESAM à Lomé, où dix jeunes finalistes ont illuminé la scène par leur talent, Une scène sur laquelle les esprits s’embrasent

Sous les regards attentifs d’un jury d’éminents connaisseurs, avocats, professeurs et figures culturelles locales, ces jeunes orateurs ont rivalisé de verve et de finesse. Les thèmes, aussi divers qu’exigeants : persévérance, éthique, spiritualité ou encore rigueur, ont servi de tremplin à des discours où l’éloquence s’est faite tour à tour arme de conviction et baume d’inspiration. Pendant près de deux heures, la salle a vibré au rythme de leurs mots, chaque intervention révélant une maîtrise rare de la rhétorique et une audace qui transcende les âges. Ces finalistes, issus d’un processus de sélection rigoureux, ont incarné la quintessence d’une jeunesse togolaise avide de sens et de beauté.

 L’art oratoire : un héritage qui s’écrit dans le verbe

Ce concours, devenu une tradition incontournable à l’ESAM, puise ses racines dans une vision portée par Roger Mifetou, directeur général de l’école, qui voit dans l’art oratoire un vecteur d’épanouissement et de rayonnement. Les éditions précédentes ont couronné des talents tels que Ludivine Ametepé en 2020, Fortune Mahoulé Iden en 2021 ou encore Koffi Marius Yomedan en 2022, autant de noms qui résonnent comme des jalons dans cette quête d’excellence. En 2025, cette neuvième mouture n’a pas dérogé à la règle, magnifiant une formation où la clarté du propos et la puissance de l’expression s’entrelacent pour former des esprits libres et affûtés.

Une célébration de l’intelligence vive

L’événement n’a pas seulement été une compétition ; il a été une célébration de l’intelligence en mouvement. Les dix finalistes, par leur aisance et leur créativité, ont prouvé que l’éloquence n’est pas un vain exercice, mais une alchimie subtile entre cœur et raison. Le public, suspendu à leurs lèvres, a oscillé entre admiration et introspection, tandis que le jury, face à une tâche ardue, a dû départager des prestations d’une qualité exceptionnelle. Si le nom du lauréat reste, à l’heure où ces lignes s’écrivent, un secret bien gardé, une certitude demeure : chaque participant a laissé une empreinte indélébile dans cette soirée mémorable.

 L’art oratoire : la parole, flambeau d’un avenir radieux

Et tandis que les échos des discours s’évanouissent dans l’air tiède de Lomé, une vérité s’impose avec la douceur d’une évidence : dans un monde saturé de bruit, ces jeunes voix portent l’espoir d’un dialogue retrouvé. Ils nous rappellent que l’éloquence n’est pas qu’un art de dire, mais une manière d’être – un pont jeté entre les âmes, un souffle qui élève. Ainsi, sous les étoiles togolaises, la 9ᵉ édition du concours de l’ESAM s’achève non pas comme une fin, mais comme une promesse : celle d’une génération qui, par la force du verbe, redessine les contours d’un demain plus lumineux. Car, au bout du compte, ce ne sont pas les mots qui triomphent, mais ce qu’ils éveillent en nous, une étincelle qui, une fois allumée, ne s’éteint jamais.

Guerre commerciale : Le Canada bannit l’alcool américain

La politique protectionniste de l’administration Trump, marquée par l’imposition de droits de douane sur les produits canadiens, a déclenché une réaction sans précédent au nord du 49ᵉ parallèle. En guise de représailles, plusieurs provinces canadiennes ont décidé d’ôter des rayons des magasins les boissons alcoolisées en provenance des États-Unis. Une mesure radicale que Lawson Whiting, directeur général de Brown-Forman, maison mère du célèbre Jack Daniel’s, qualifie de bien plus néfaste qu’une simple surtaxe commerciale.

Un coup de filet économique aux conséquences dévastatrices

L’Ontario, province la plus peuplée du pays, s’est érigée en fer de lance de cette riposte en imposant un embargo sur les spiritueux américains dans les magasins de la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO), l’un des plus importants acheteurs d’alcool au monde. Selon Doug Ford, premier ministre ontarien, cette décision représente un coup de frein majeur pour les ventes américaines, privant leurs producteurs d’un marché d’un milliard de dollars annuel.

Ce bannissement dépasse largement l’impact d’une taxation additionnelle. « Un tarif douanier engendre une hausse des prix, mais n’élimine pas la possibilité d’achat. » « Or, dans ce cas, nos produits sont tout bonnement évincés du marché », déplore M. Whiting. Une mesure jugée sévère par l’industrie des spiritueux, d’autant que le Canada ne se limite pas à une réplique proportionnée, mais opte pour une exclusion totale de certaines marchandises américaines.

Un bras de fer économique au cœur d’un conflit diplomatique entre le Canada et les Etats unis 

La tension ne cesse de monter entre les deux voisins nord-américains. Justin Trudeau, chef du gouvernement canadien, a vivement dénoncé la politique protectionniste de Washington, la qualifiant de « manœuvre insensée ». Il va même plus loin en accusant Donald Trump d’œuvrer à un « affaiblissement économique délibéré du Canada » dans le but de favoriser une annexion implicite par les États-Unis.

Cette escalade verbale s’accompagne d’actes concrets. En plus de l’alcool, Ottawa a imposé des taxes de 25 % sur une variété de marchandises américaines, y compris la bière, les spiritueux et le vin. Certaines provinces, comme la Nouvelle-Écosse, ont également pris des initiatives indépendantes, durcissant un peu plus la riposte canadienne.

De son côté, Washington persiste dans sa politique de taxation punitive, incluant désormais le Mexique dans son viseur. Si les constructeurs automobiles mexicains et canadiens bénéficient d’un sursis temporaire, l’industrie des spiritueux n’a pas cette chance.

Un impact commercial relatif, mais une portée symbolique importante

du marché canadien demeure relativement insignifiante, ne représentant que 1% de son chiffre d’affaires total. Toutefois, l’enjeu dépasse la seule sphère économique. La décision canadienne marque un tournant dans les relations bilatérales et met en exergue la capacité du pays à répondre avec fermeté aux mesures protectionnistes américaines.

Alors que les consommateurs canadiens sont invités à privilégier les alcools locaux, la stratégie de représailles adoptée par le Canada pourrait bien inspirer d’autres nations victimes des politiques commerciales de l’administration Trump. Ce bras de fer économique met en lumière l’interconnexion des marchés et la fragilité des relations commerciales face aux velléités protectionnistes. Dans un monde où le commerce international repose sur un équilibre délicat, la moindre secousse peut provoquer des répliques aux conséquences imprévisibles.

 

Togo : un rempart prolongé face à l’ ombre des Savanes

Lomé, 6 mars 2025 Dans l’enceinte solennelle de l’Assemblée nationale togolaise, ce jeudi, une décision d’ampleur a été gravée dans les annales de la première législature de la Vᵉ République. En effet, sous la présidence éclairée de Son Excellence Monsieur Sevon Tépé Kodjo Adedze, les députés ont, d’une voix unanime, entériné la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes pour une durée de douze mois, à compter du 13 mars 2025.

En présence de figures éminentes telles que Pâcome Adjourouvi, ministre des Droits de l’Homme, le colonel Hodabalo Awaté, en charge de l’administration territoriale et le colonel Calixte Madjoulba, garant de la sécurité nationale, cet acte législatif résonne comme une réponse ferme à une menace qui, loin de s’étioler, persiste dans les confins septentrionaux du pays.

Le Togo prolonge l’état d’urgence dans les Savanes pour contrer une menace persistante, un acte de résilience qui éclaire la déterminationUne région des Savanes sous tension : le défi des savanes

Par ailleurs, la région des Savanes, frontalière du Burkina Faso, demeure depuis novembre 2021 un théâtre d’incursions où des groupes extrémistes, affiliés à Al-Qaïda ou à l’État islamique, distillent l’effroi. Attaques contre les forces de sécurité, embuscades visant les civils, infrastructures prises pour cibles : le tableau sécuritaire y est sombre.

Cette nouvelle prorogation, qui succède à celle adoptée le 12 mars 2024 et expirant le 13 mars 2025 à minuit, s’inscrit dans une continuité stratégique. Initialement décrété en juin 2022 par le président Faure Gnassingbé, cet état d’urgence confère aux autorités une latitude accrue pour contrer ces assauts récurrents, qui ont déjà ôté la vie à des dizaines de soldats et de civils depuis plus de trois ans.

Une riposte ajustée à un péril mouvant

En outre, loin d’être un simple sursis administratif, cette mesure vise à doter le gouvernement d’un arsenal juridique et opérationnel adapté à l’évolution d’un danger protéiforme. Renforcer la protection des citoyens et de leurs biens, sauvegarder l’ordre public, préserver l’intégrité d’un territoire menacé : tels sont les impératifs qui sous-tendent cette résolution.

La digitalisation des procédures sécuritaires, l’intensification des patrouilles et la coopération régionale avec des voisins comme le Ghana, le Bénin et la Côte d’Ivoire témoignent d’une volonté de ne pas céder un pouce de terrain à l’adversité. Le ministre de la Sécurité, le colonel Calixte Madjoulba, a d’ailleurs salué cette prorogation comme un outil essentiel pour « gagner la guerre contre le terrorisme et l’extrémisme violent ».

Le Togo prolonge l’état d’urgence dans les Savanes pour contrer une menace persistante, un acte de résilience qui éclaire la déterminationUn écho dans le concert régional des Savanes 

Ce choix togolais ne s’isole pas dans le vide. Il s’inscrit dans un contexte ouest-africain où le Sahel, épicentre de l’instabilité, projette ses ombres jusqu’aux côtes du Golfe de Guinée. Les avancées des groupes militants au Burkina Faso, au Mali et au Niger alimentent une pression croissante sur les frontières méridionales.

Face à cette vague, Lomé érige un rempart, non seulement pour ses propres fils, mais aussi pour contribuer à une stabilité régionale chancelante. Les checkpoints, les restrictions de déplacement et une présence militaire renforcée dans les Savanes traduisent cette détermination à juguler une menace qui, sans vigilance, pourrait engloutir davantage.

La force d’un peuple dans l’épreuve

Et pourtant, au-delà des stratégies et des lois, c’est l’âme d’une nation qui se révèle dans cette lutte. Les habitants des Savanes, déplacés par milliers, privés de leurs terres et de leurs foyers, incarnent une résilience muette, mais éloquente.

Le Togo, en prolongeant cet état d’urgence, ne se contente pas de brandir des armes ; il tend une main invisible à ces âmes éprouvées, leur promettant un horizon où la peur cédera la place à la paix.

Car, dans ce combat âpre, où chaque jour est une conquête, se dessine une vérité intemporelle : la grandeur d’un pays ne se mesure pas à la puissance de ses ennemis, mais à la constance avec laquelle il refuse de plier, veillant sur ses enfants comme un phare dans la nuit.

 

1xBet atteint la finale des prestigieux SiGMA Africa Awards 2025

Le bookmaker d’envergure mondiale 1xBet maintient avec confiance sa position parmi les fleurons de l’industrie de l’iGaming et continue de recevoir d’excellents avis de la part de la communauté professionnelle. Cette fois, la marque a été présélectionnée pour les prestigieux SiGMA Africa Awards 2025 dans les catégories Meilleur opérateur sportif de l’année et Meilleur opérateur mobile de l’année.

Les gagnants seront déterminés par la décision d’un jury d’autorité et par les résultats du vote sur la page du concours. La cérémonie de remise des prix se déroulera le 10 mars, jour d’ouverture du sommet SiGMA Afrique 2025, qui se tiendra à Sun Exhibits à GrandWest au Cap, en Afrique du Sud.

« L’année dernière, 1xBet a été nommé Meilleur bookmaker d’Afrique et nous voulons confirmer ce statut. Notre équipe a travaillé dur pour offrir à nos clients la meilleure expérience de jeu possible, avec une large gamme d’événements sportifs et de promotions attirantes. Nous avons également accordé une attention particulière à l’application mobile, la rendant encore plus conviviale pour les utilisateurs. Nous sommes heureux que nos efforts aient été reconnus par les plus grands experts du secteur », a déclaré un représentant de 1xBet.

Se hisser en finale des SiGMA Africa Awards 2025 n’est pas le seul succès significatif que 1xBet a obtenu au cours de l’année écoulée. La marque a déjà empoché le prix du Mobile Sports Product of the Year aux International Gaming Awards 2025, le prix du Meilleur programme d’affiliation de l’année aux SiGMA Asia Awards 2024 et a été nommée Meilleur opérateur d’e-sport de l’année en Amérique latine aux SiGMA Americas Awards 2024.

À propos de 1xBet

1xBet est une société internationale avec 18 ans d’expérience dans le secteur des paris et des jeux d’argent et est l’un des principaux bookmakers en Afrique. La marque soutient activement le sport africain, en étant le partenaire officiel de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de tous les tournois sous son égide. Au niveau mondial, 1xBet est associé au FC Barcelone, au PSG et à la FIBA. Des millions de joueurs de toute l’Afrique parient sur les meilleurs événements et jouent aux meilleurs jeux en ligne sur une plateforme disponible en 70 langues. La plateforme 1xBet est visitée par plus de 3 millions de joueurs du monde entier chaque mois. La société reçoit régulièrement des prix prestigieux tels que « African Sportsbook of the Year » aux SiGMA Africa Awards et « Affiliate Company of the Year » aux International Gaming Awards-2024.

À propos des SiGMA Africa Awards 2025

Les SiGMA Africa Awards sont organisés par la société internationale SiGMA Group – une autorité reconnue dans le domaine de l’iGaming, de la sécurité numérique et du marketing d’affiliation. Le groupe SiGMA opère en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique latine et dispose d’une forte présence dans chaque région. Les SiGMA Africa Awards font partie d’un système de récompenses décernées chaque année aux représentants les plus performants de l’industrie du jeu.

Togo : une renaissance cadastrale pour un sous-sol en lumière

Sous le ciel paisible du Togo, une transformation feutrée, mais profonde s’opère depuis 2019, portée par une volonté de réinventer la gestion des richesses enfouies dans son sol. Le Système de Cadastre Minier (SCM), ce répertoire des entrailles nationales, a été métamorphosé sous l’égide du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM), un chantier ambitieux financé avec l’appui de la Banque mondiale. Loin des projecteurs, cette réforme s’impose comme une clé de voûte pour une gouvernance éclairée, où la transparence, l’efficacité et la durabilité deviennent les piliers d’un secteur minier en quête de renouveau.

Le cadastre minier : un sanctuaire de clarté

Mais qu’incarne au juste ce cadastre minier ? C’est un sanctuaire d’informations, un écrin où se recueillent les titres miniers, les identités de leurs détenteurs, les étendues exploitées et les autorisations délivrées. Tel un cartographe scrupuleux, il trace les contours d’un domaine stratégique, prévenant les querelles de frontières et dévoilant les arcanes d’une activité souvent drapée de mystère. En 2022, pas moins de 131 permis actifs, couvrant des trésors comme le phosphate, le calcaire, l’or ou le manganèse, ont été consignés dans ce registre désormais ouvert au regard public – une avancée qui redessine les rapports entre l’État, les exploitants et les citoyens.

Les enjeux d’une modernisation salutaire

Pourquoi, dès lors, s’atteler à une telle refonte ? Les réponses fusent aussi limpides que nécessaires. D’abord, la transparence, ce phare dans la nuit des pratiques opaques : en publiant en ligne les permis, leurs bénéficiaires et leurs périmètres, le Togo invite la confiance des investisseurs et la vigilance populaire. Puis, l’efficacité, fruit d’une digitalisation qui dépoussière les rouages administratifs, rendant les procédures aussi rapides qu’un souffle de vent. Ensuite, l’intégrité, avec une traçabilité qui écarte les spectres de la fraude et de la corruption. Enfin, un suivi méticuleux des obligations écologiques et sociales garantit la pérennité, empêchant le pillage du sous-sol au détriment de la surface.

Cadastre minier : une vision au-delà de l’extraction

Ce projet ne se borne pas à une prouesse technique ; il s’ancre dans une aspiration plus haute, celle d’une gouvernance qui transcende l’extraction brute pour embrasser l’équité et l’inclusion. Le Togo, dont les phosphates hissent le drapeau parmi les grands producteurs mondiaux, voit dans ce cadastre modernisé une chance de conjuguer richesse et responsabilité. Soutenu par le PDGM, le pays s’efforce de dépasser la malédiction des ressources qui, ailleurs, a trop souvent rimé avec désolation, offrant au contraire un modèle où la clarté devient un gage de prospérité.

La richesse véritable d’une nation

Et pourtant, derrière les écrans et les bases de données, c’est un récit plus vaste qui se tisse, celui d’une nation qui refuse de laisser ses joyaux souterrains n’être qu’un écho du passé ou un butin disputé. À Lomé comme dans les campagnes, cette réforme murmure une promesse : celle d’un Togo qui, en ordonnant ses mines, ordonne aussi son destin. Car dans ces lignes numérisées, dans ces permis révélés au grand jour, se joue une alchimie rare : transformer la pierre en lumière, l’invisible en évidence, le silence en dialogue. Ainsi, au cœur de ce discret bouleversement, une leçon s’élève, douce et souveraine : la vraie fortune d’un peuple ne réside pas seulement dans ce qu’il extrait, mais dans la manière dont il choisit de le contempler et de le léguer.

Ligue des Champions : L’alchimie des héros et l’éclat des nouvelles constellations

Dans le théâtre fébrile des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, chaque rencontre a dévoilé une partition singulière, mêlant héroïsme tactique et fulgurances juvéniles. Entre gardiens-caryatides, stratèges en ombre portée et prodiges éclos dans le crépuscule des matches, l’Europe footballistique a vibré au rythme de ces duels où le génie individuel et l’alchimie collective ont écrit des récits aussi imprévisibles que magistraux.

Récits passionnants des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mêlant exploits tactiques, fulgurances individuelles et rivalités

Liverpool-Paris : la vigilance d’Alisson, l’aurore d’Elliott

Par ailleurs, sous les projecteurs parisiens, Liverpool a tissé sa résilience autour des gants d’Alisson Becker, gardien-oracle dont les réflexes ont contré les offensives de Dembélé et Kvaratskhelia, tel un rempart animé par une prescience troublante. Dans un match où les Reds ont navigué en eaux troubles, Harvey Elliott, tel un phare surgi des brumes, a inscrit son nom en lettres incandescentes d’un tir anglé à la 87ᵉ, transformant une passe de Darwin Núñez en or pur. Une victoire arrachée dans les limbes de l’épuisement, scellant ainsi une huitième qualification potentielle en quarts, portée par l’audace d’un cadet.

Bayern-Leverkusen : la symphonie bavaroise

Le Bayern Munich, affamé de revanche après six rencontres sans triomphe face à Leverkusen, a déployé une valse tactique d’une précision horlogère. Harry Kane, aérien et tranchant, a ouvert le bal d’une tête directive, tandis que Jamal Musiala, furet insaisissable, a enchaîné les gestes techniques avant de conclure en force. La réduction numérique adverse, avec l’expulsion de Mukiele, a offert à Kane l’occasion d’un penalty assassin, clôturant une démonstration de puissance allemande.

Inter-Feyenoord : L’art de la serrure inviolable au cœur de la  Ligue des Champions

L’Inter de Milan, forteresse impénétrable, a ajouté une huitième clean sheet à son palmarès européen. Marcus Thuram, en équilibre sur un fil tendu, a transformé un centre de Barella en volée acrobatique, avant que Lautaro Martínez ne double la mise d’une finition de sniper. Même le penalty manqué de Zieliński n’a pu entamer la sérénité des Nerazzurri, gardiens intransigeants de leur avantage.

Récits passionnants des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mêlant exploits tactiques, fulgurances individuelles et rivalités Barcelone-PSG : Raphinha l’Alchimiste, Szczęsny le Stoïque  

Malgré l’expulsion précoce de Cubarsí, le Barça a puisé dans ses réserves de caractère. Raphinha, d’une frappe déviée, mais visionnaire, a insufflé l’avantage, tandis que Wojciech Szczęsny, gardien-chamane, a multiplié les interventions spectrales, dont un arrêt réflexe sur Sanches, préservant une victoire fragile, mais précieuse.

Récits passionnants des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mêlant exploits tactiques, fulgurances individuelles et rivalités Arsenal-PSV : la jeunesse en marche

Arsenal a déployé une attaque kaléidoscopique à Eindhoven. Timber, Nwaneri et Merino, trio prodige, ont scellé le destin en treize minutes étourdissantes. Même le penalty de Lang n’a pu entamer la marche des Gunners, amplifiée par Ødegaard, Trossard et Calafiori, symbole d’une relève audacieuse et implacable.

Real Madrid-Man City : le ballet des étoiles filantes de la Ligue des Champions

Dans un duel de titans, Rodrygo a ouvert le score d’une course électrique, avant qu’Alvarez n’égalise d’une précision mathématique. Brahim Díaz, danseur éthéré, a conclu le ballet d’une feinte serpentine, offrant au Real une sixième victoire consécutive, preuve d’une soif intacte.

Récits passionnants des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mêlant exploits tactiques, fulgurances individuelles et rivalités Aston Villa-Bruges : L’art de la chute

Villa a renversé le destin à Bruges grâce à une fin de match électrique. Après l’ouverture de Bailey et la réplique de De Cuyper, l’own goal de Mechele et le penalty d’Asensio, entré en messager de la victoire, ont illustré une efficacité clinique dans les ultimes soubresauts.

Dortmund-Lille : l’équilibre des forces

Dans un match en miroir, Dortmund a oscillé entre domination et résistance. Adeyemi, d’une frappe cinglante, a marqué avant qu’Haraldsson, équilibriste islandais, ne rétablisse la parité, laissant le suspense entier pour le retour.

En somme, ces huitièmes de Ligue des Champions ont été un laboratoire d’émotions pures, où chaque équipe a écrit son chapitre avec une encre mêlant expérience et audace. Des gardiens transfigurés en sentinelles, aux jeunes pousses éclatant sous les projecteurs, en passant par les tacticiens sculptant des victoires dans le marbre de l’adversité, la Ligue des Champions confirme son statut de creuset du football total. Reste à savoir si ces héros sauront pétrifier leur légende dans les quarts, où chaque minute sera un pacte avec l’éternité.