Abus en urgence : Le Togo prend les devants avec l’OMS

L’OMS et l’ANPC Togo forgent un rempart contre les inconduites sexuelles en temps de crise sanitaire

Dans une démarche résolue pour protéger les populations vulnérables, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo et l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) ont uni leurs forces pour intensifier la lutte contre le harcèlement, les abus et l’exploitation sexuels lors des urgences sanitaires. En effet, le 22 avril 2025 à 10 h 00, heure locale (GMT), un programme de formation d’envergure s’est achevé à Lomé, dotant 150 acteurs clés – agents de santé, responsables communautaires et membres de la protection civile – des outils nécessaires pour instaurer un environnement sécurisé et respectueux. Cette initiative, saluée comme un jalon dans la préservation de la dignité humaine, traduit un engagement ferme envers une tolérance zéro face à l’inconduite.

L’OMS et l’ANPC Togo : Une formation pour prévenir et agir

Lancée le 20 avril 2025 à 9 h 00 (GMT), cette formation de deux jours, soutenue par l’OMS Togo, a mobilisé des experts en prévention et riposte à l’exploitation, aux abus et au harcèlement sexuel (PRSEAH). Les participants, issus de divers secteurs, ont exploré des thématiques cruciales  : identification des inconduites, mécanismes de signalement et accompagnement des victimes. Selon un communiqué publié sur X par l’OMS Togo, l’objectif était de «  garantir un environnement sûr et digne pour les communautés vulnérables  » confrontées aux crises sanitaires, où les risques d’abus s’amplifient en raison de la précarité et du chaos.

Les sessions, tenues au siège de l’ANPC à Lomé, ont mis l’accent sur des approches centrées sur les survivants, intégrant des protocoles de l’OMS élaborés après les scandales d’exploitation sexuelle lors de la riposte à Ebola en République démocratique du Congo (2018-2020). Les participants ont été formés à reconnaître les signaux d’alerte, à utiliser des canaux de signalement rationalisés et à fournir un soutien psychologique et médical immédiat aux victimes, conformément aux standards internationaux.

Un contexte régional exigeant une vigilance accrue

Cette initiative s’inscrit dans un contexte dans lequel l’Afrique de l’Ouest, et le Togo en particulier, renforcent leurs cadres de protection contre les violences basées sur le genre. En novembre 2022, le Togo a adopté une loi durcissant les sanctions contre les violences sexuelles en milieu scolaire, un signal fort de son engagement à éradiquer ces fléaux. Dans les situations d’urgence sanitaire, telles que les épidémies ou les catastrophes naturelles, des acteurs humanitaires ou des figures d’autorité exposent souvent les communautés vulnérables – notamment les femmes et les enfants – à des abus. L’OMS, marquée par les critiques passées, a depuis 2023 intensifié ses efforts à l’échelle mondiale, déployant des experts PRSEAH dans les crises de niveau 3 et imposant des formations obligatoires à 92  % de son personnel.

Au Togo, l’ANPC, en partenariat avec l’OMS, joue un rôle pivot dans la coordination des réponses aux urgences, qu’il s’agisse d’inondations, comme celles d’octobre 2024 dans la région des Savanes, ou de menaces épidémiques. La formation des 150 acteurs vise à institutionnaliser une culture de prévention, en s’appuyant sur des mécanismes locaux de signalement et sur la sensibilisation communautaire pour briser le silence autour des inconduites.

Un engagement salué, une ambition partagée

L’événement a été marqué par la présence de hauts responsables, dont le directeur de l’ANPC, colonel Baka Yoma, et la représentante de l’OMS au Togo, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane. Dans une déclaration relayée sur X, l’OMS Togo a souligné que «  ces 150 acteurs formés deviennent des sentinelles de la dignité humaine, garantissant une réponse humanitaire exempte d’abus  ». Cette initiative s’aligne sur l’engagement régional pris lors des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en décembre 2024, où des étudiants en médecine de l’Université de Lomé s’étaient mobilisés pour promouvoir une tolérance zéro en milieux scolaire et sanitaire.

Vers un avenir sans inconduite ?

Cette formation, bien que significative, soulève une question essentielle  : suffira-t-elle à ancrer une culture durable de prévention dans les contextes de crise  ? La collaboration entre l’OMS et l’ANPC, renforcée par des partenariats avec des ONG locales et des institutions régionales, offre un cadre prometteur. Pourtant, le succès dépendra de la mise en œuvre concrète des mécanismes appris, de la vigilance des communautés et de la capacité à surmonter les obstacles culturels qui freinent le signalement des abus. Dans un Togo déterminé à protéger ses citoyens, cette initiative pourrait préfigurer une nouvelle ère de responsabilité humanitaire, mais le chemin reste à parcourir.

Free roaming Togo-Burkina : Une première en Afrique de l’Ouest

Le Togo et le Burkina Faso brisent les frontières numériques avec un accord historique de free roaming

Dans une démarche audacieuse vers une intégration régionale renforcée, le Togo et le Burkina Faso ont scellé un accord de free roaming qui promet de révolutionner les communications transfrontalières en Afrique de l’Ouest. Officialisé le vendredi 18 avril 2025 à 11 h 00 heure locale (GMT) à Lomé, cet accord permettra, dès le 30 mai 2025, aux citoyens des deux nations de communiquer sans les entraves des frais d’itinérance, tissant ainsi un lien numérique inédit entre Lomé et Ouagadougou.

Une connexion sans faille pour les citoyens

L’accord, fruit d’une collaboration méticuleuse entre les Autorités de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) des deux pays, offre des avantages concrets aux abonnés mobiles. Dès leur entrée en vigueur, les utilisateurs pourront conserver leur carte SIM d’origine lorsqu’ils franchiront la frontière, bénéficiant d’une réception gratuite des appels pendant les 30 premiers jours dans le pays hôte. Les appels émis vers des numéros locaux seront facturés aux tarifs nationaux du pays d’accueil, tandis que les données internet et les SMS bénéficieront de tarifications réduites, rendant les échanges transfrontaliers plus fluides et accessibles.

Cette initiative répond à un défi de longue date dans la région, où la libre circulation des personnes, facilitée par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), contrastait avec des coûts prohibitifs de roaming. En éliminant ces barrières, le Togo et le Burkina Faso tracent une voie nouvelle pour une connectivité régionale inclusive, essentielle dans une ère dominée par le numérique.

Une signature sous le signe de la coopération

Par ailleurs, la cérémonie de signature, tenue au siège de l’ARCEP Togo, a réuni des figures clés des deux nations. Cina Lawson, ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo, et Aminata Zerbo-Sabane, ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques du Burkina Faso, ont présidé l’événement, symbolisant l’engagement politique des deux gouvernements. Le texte a été paraphé par Michel Yaovi Galley, directeur général de l’ARCEP Togo, et Wendlassida Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l’ARCEP Burkina Faso, dans une atmosphère empreinte de solennité.

Cet accord découle d’un travail diplomatique et technique amorcé lors d’une visite récente d’une délégation burkinabè à Lomé, les 10 et 11 avril 2025. Cette mission, visant à s’inspirer des pratiques de régulation numérique togolaises, a jeté les bases d’une collaboration fructueuse. Selon des sources proches de l’ARCEP Togo, les discussions ont porté sur l’harmonisation des cadres réglementaires et l’adoption de technologies permettant une gestion efficace du roaming.

Un partenariat stratégique pour l’avenir

Au-delà du free roaming, les deux pays ont signé un partenariat stratégique de long terme, destiné à pérenniser leur collaboration. Ce cadre prévoit un partage d’expertise, un renforcement des capacités des régulateurs et une mutualisation des outils de supervision pour garantir la qualité des services télécoms. Ce partenariat s’inscrit dans une vision ambitieuse de modernisation numérique, portée par le Togo, qui s’est imposé comme un leader régional en matière de régulation des communications, et par le Burkina Faso, engagé dans une transformation digitale accélérée.

L’accord s’aligne également sur les objectifs de la CEDEAO, qui, dès 2017, avait adopté un règlement sur le roaming pour promouvoir des tarifs abordables dans la région. Si des progrès ont été réalisés, notamment entre le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Mali, le Togo et le Burkina Faso se distinguent par la rapidité et l’ampleur de leur initiative, saluée sur les réseaux sociaux comme un «  pas décisif vers une Afrique connectée  ».

Le Togo et le Burkina Faso signent un accord de free roaming à Lomé, permettant dès le 30 mai des communications Une étape vers une intégration régionale

Cette avancée intervient dans un contexte où le Togo et le Burkina Faso, voisins et partenaires historiques, cherchent à approfondir leurs relations économiques. Les échanges commerciaux, déjà dynamisés par l’axe routier Lomé-Ouagadougou, devraient bénéficier de cette connectivité accrue, facilitant les communications entre commerçants, entrepreneurs et communautés transfrontalières. Selon un rapport de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) publié en mars 2025, les coûts élevés du roaming freinent l’inclusion numérique en Afrique, où seuls 36  % de la population utilisent régulièrement internet. En brisant ces barrières, les deux pays posent un jalon pour une région plus intégrée.

Un horizon à dessiner

L’accord de free roaming entre le Togo et le Burkina Faso, célébré comme une prouesse diplomatique et technique, ouvre des perspectives prometteuses pour les citoyens et les économies des deux nations. Cependant, son succès dépendra de sa mise en œuvre effective et de son éventuelle extension à d’autres pays de la CEDEAO. Dans quelle mesure cette initiative inspirera-t-elle une harmonisation plus large des politiques télécoms en Afrique de l’Ouest  ? Alors que Lomé et Ouagadougou tracent la voie, l’avenir de la connectivité régionale reste un chantier ouvert, porté par l’espoir d’une Afrique unie par le numérique.

Gnassingbé à Kigali : médiation pour la paix en RDC

Faure Gnassingbé à Kigali : Une médiation audacieuse pour apaiser la crise dans l’Est de la RDC

Dans un élan diplomatique d’une rare intensité, le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, investi du rôle de médiateur par l’Union africaine (UA), a poursuivi ses consultations pour désamorcer la crise qui embrase l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, Le lundi 21 avril  à 10h00 heure locale (8h00 GMT), le chef d’État togolais a foulé le sol de Kigali pour une rencontre cruciale avec son homologue rwandais Paul Kagame. Cette visite, troisième étape d’une série entamée à Luanda et Kinshasa, s’inscrit dans une quête résolue de dialogue pour ramener la paix dans la région des Grands Lacs, secouée par un conflit aux ramifications complexes.

Un tête-à-tête pour sonder les racines du conflit

Accueilli avec les honneurs dus à son rang, Faure Gnassingbé s’est entretenu en tête-à-tête avec Paul Kagame dans une atmosphère décrite comme franche et constructive. Les discussions, qui ont débuté à 11h30 heure locale (9h30 GMT), ont porté sur les causes profondes du conflit, ses conséquences humanitaires dévastatrices et le rôle des acteurs régionaux, notamment dans le contexte des tensions entre Kigali et Kinshasa. La crise dans l’Est de la RDC, exacerbée par les affrontements impliquant le mouvement rebelle M23, accusé par la RDC de bénéficier du soutien rwandais, constitue un défi majeur pour la stabilité régionale. Le Rwanda, de son côté, pointe du doigt la menace posée par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé basé en RDC, comme justification de ses préoccupations sécuritaires.

« Le président Gnassingbé a réitéré sa disponibilité à travailler avec toutes les parties prenantes pour une solution durable », a rapporté un communiqué de la présidence togolaise. Cette posture, empreinte de pragmatisme, reflète l’ambition du Togo de poser les jalons d’un dialogue inclusif, capable de transcender les méfiances mutuelles entre les belligérants. À Kigali, comme lors de ses précédentes étapes à Luanda le 16 avril et à Kinshasa le 18 avril, le médiateur a aussi  insisté sur la nécessité d’une réconciliation durable pour enrayer la spirale de violence qui a déjà déplacé plus de deux millions de personnes dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Une mission sous le sceau de l’Union africaine à Kigali

Désigné le 12 avril 2025 comme médiateur de l’UA, sur proposition du président angolais João Lourenço, Faure Gnassingbé hérite d’une tâche aussi ardue qu’essentielle. Succédant à Lourenço, qui avait piloté le processus de Luanda, le dirigeant togolais doit naviguer dans un écheveau diplomatique où les rivalités entre la RDC et le Rwanda, les revendications des groupes armés et les intérêts des blocs régionaux comme la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) compliquent toute tentative de résolution.

À Kigali, Gnassingbé a pu capitaliser sur les relations cordiales qu’il entretient avec Paul Kagame, forgées lors de visites antérieures, notamment celle du 18 janvier 2025, au cours de laquelle les deux leaders avaient signé des accords de coopération dans les domaines de l’agriculture, du commerce et de l’énergie. Cette proximité, loin d’entacher sa neutralité, semble renforcer sa capacité à engager un dialogue direct avec le président rwandais, réputé pour son habileté diplomatique.

Une crise aux enjeux régionaux et humanitaires

La crise dans l’Est de la RDC, marquée par la prise de Goma par les rebelles du M23 le 27 janvier 2025, a atteint un point critique. Les accusations mutuelles entre Kinshasa et Kigali – la RDC dénonçant le soutien rwandais aux rebelles et le Rwanda accusant la RDC de protéger les FDLR – ont entravé les efforts de médiation antérieurs, notamment ceux menés dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi. La chute de Goma, un hub humanitaire et économique, a aggravé la crise, avec des milliers de civils exposés à la violence et des services essentiels, tels que l’électricité et l’eau, gravement perturbés.

Le président Gnassingbé, conscient de ces défis, a plaidé pour une approche qui tienne compte des préoccupations sécuritaires de toutes les parties tout en priorisant l’urgence humanitaire. Lors de son entretien avec Kagame, il a évoqué la possibilité de relancer des pourparlers directs entre la RDC et le M23, une proposition que Kinshasa a récemment accueillie avec une ouverture prudente, bien que soumise à des conditions strictes de la part des rebelles.

Un leadership togolais au service de la paix à Kigali

La mission de Faure Gnassingbé s’inscrit dans une tradition d’engagement togolais pour la paix en Afrique. Réputé pour sa discrétion et son aptitude à fédérer des acteurs divergents, le président togolais a déjà joué un rôle clé dans la résolution de crises sociopolitiques sur le continent. En plus, sa nomination par l’UA, entérinée après des consultations avec les leaders de la Tanzanie, du Burundi, du Ghana et de la Mauritanie, témoigne de la confiance placée en son leadership.

À Kigali, Gnassingbé a réaffirmé l’ambition du Togo de «  poser les bases d’un dialogue constructif et d’une réconciliation durable  », un objectif qui passe par la redynamisation des relations entre la RDC et le Rwanda. Les échanges avec Kagame, qui se sont prolongés jusqu’à 15h00 heure locale (13h00 GMT), ont également abordé les implications régionales du conflit, notamment les tensions aux frontières et les risques d’escalade impliquant d’autres acteurs, comme la SADC, qui a renforcé son soutien militaire à la RDC.

Une lueur d’espoir dans un horizon incertain

La visite de Faure Gnassingbé à Kigali, saluée sur les réseaux sociaux comme un pas vers la désescalade, illustre la détermination de l’UA à reprendre la main sur une crise où les initiatives diplomatiques se sont multipliées sans toujours porter leurs fruits. Des utilisateurs sur X ont loué l’engagement du président togolais, soulignant son rôle dans la promotion d’un «  dialogue constructif  » entre Kigali et Kinshasa.

Pourtant, le chemin vers la paix reste semé d’embûches. La méfiance persistante entre les parties, les divergences entre les blocs régionaux et les intérêts économiques liés aux ressources minières de l’Est de la RDC compliquent la tâche du médiateur. La question demeure  : Gnassingbé parviendra-t-il à concilier les impératifs de sécurité, les aspirations des populations locales et les ambitions géopolitiques des acteurs impliqués  ? Alors que la région des Grands Lacs oscille entre espoir et incertitude, cette mission diplomatique pourrait esquisser les contours d’un avenir plus stable, à condition que toutes les parties saisissent cette opportunité de dialogue.

Le pape François s’éteint à 88 ans, marquant la fin d’un pontificat historique

Vatican publie les détails des funérailles du pape François alors que le monde pleure

Le Vatican a annoncé le décès du pape François, survenu le 21 avril 2025 à 7h35, heure locale (5h35 GMT), dans sa résidence de la Domus Sanctae Marthae. Selon les autorités vaticanes, le souverain pontife est décédé des suites d’un accident vasculaire cérébral suivi d’un arrêt cardiaque. Cette nouvelle a plongé les catholiques du monde entier dans un profond chagrin, mettant un terme à un pontificat de près de 12 ans marqué par une approche humble et un engagement fervent envers les plus démunis.

Le pape François, décédé d’un AVC, sera inhumé à Sainte-Marie-Majeure après des funérailles solennelles le 26 avril, attirant dirigeants Le pape François : une veillée funéraire empreinte de simplicité

Dès mercredi 23 avril 2025 à 9h00, heure locale (8h00 BST),les autorités transporteront le cercueil du pape François depuis la chapelle de sa résidence de Santa Marta, où il a résidé tout au long de son pontificat, jusqu’à la basilique Saint-Pierre. Le Vatican a publié des images émouvantes du pape reposant dans un cercueil ouvert, vêtu d’une robe rouge, coiffé de la mitre papale et tenant un chapelet entre les mains, symboles de sa foi profonde et de sa simplicité légendaire. Le cercueil restera exposé en chapelle ardente dans la basilique jusqu’à l’enterrement, permettant aux fidèles de rendre un dernier hommage au premier pape latino-américain de l’histoire.

Des funérailles solennelles devant la basilique Saint-Pierre

Les funérailles du pape François auront lieu le samedi 26 avril 2025 à 10h00, heure locale (9h00 BST, 8h00 GMT), en plein air devant la basilique Saint-Pierre, comme l’a confirmé le Vatican. Le doyen du Collège des cardinaux, le cardinal Giovanni Battista Re, présidera la cérémonie et prononcera la recommandation finale, une prière solennelle qui confie le pape défunt à Dieu. À l’issue de la messe, les autorités transféreront le corps à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour l’inhumer, respectant ainsi les dernières volontés du pontife.

Une vague d’émotion mondiale et la présence de dirigeants

La mort du pape François a suscité une profonde tristesse chez les catholiques et au-delà. Avant même l’annonce officielle des funérailles, plusieurs dirigeants mondiaux ont confirmé leur présence à la cérémonie. Le président argentin Javier Milei, originaire du pays natal du pape, a été parmi les premiers à déclarer qu’il assisterait aux obsèques.  Donald Trump le président américain, accompagné de la Première dame Melania Trump, ainsi que le président français Emmanuel Macron ont également annoncé leur venue. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen rejoindront également des dizaines de chefs d’État, de dignitaires religieux et des centaines de milliers de fidèles pour cet adieu solennel.

Les dernières volontés du pape  : simplicité et dévotion mariale

Dans son testament final, rendu public peu après son décès, le pape François a exprimé des souhaits clairs pour son inhumation. Brisant la tradition, il a choisi d’être enterré non pas dans la crypte de la basilique Saint-Pierre, mais dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, un lieu cher à son cœur en raison de sa dévotion à la Vierge Marie. « Je souhaite que mon dernier voyage terrestre se termine précisément dans cet antique sanctuaire marial, où je m’arrêtais toujours pour prier au début et à la fin de chaque voyage apostolique », a-t-il écrit. Fidèle à son style de vie, il a demandé un cercueil simple en bois, sans ornementation, portant uniquement l’inscription «  François  ». Il a également précisé que les frais de l’enterrement seraient pris en charge par un bienfaiteur anonyme.

Le pape François, décédé d’un AVC, sera inhumé à Sainte-Marie-Majeure après des funérailles solennelles le 26 avril, attirant dirigeants Un ultime message d’espérance

Peu avant sa mort, le pape François a rédigé la préface d’un livre à paraître du cardinal Angelo Scola, offrant une réflexion émouvante sur la mort et l’au-delà. « La mort n’est pas la fin mais le début de quelque chose », a-t-il écrit. « C’est un nouveau départ, car la vie éternelle, que vivent ceux qui aiment la vie sur Terre dans leurs occupations quotidiennes, c’est commencer quelque chose qui ne finira jamais. » Ces mots, empreints de sérénité et de foi, résonnent comme un testament spirituel pour les millions de fidèles qu’il a guidés.

Un héritage de compassion et d’ouverture

Élu en mars 2013, le pape François, premier jésuite et premier Latino-Américain à occuper le trône de Pierre, a marqué l’Église catholique par son humilité et son plaidoyer pour une Église plus inclusive. Sa mort laisse un vide immense, mais son legs spirituel et pastoral continuera d’inspirer des générations à travers le monde.

Togo : Offensive anti-palu 2025, un demi-million de moustiquaires pour terrasser la maladie

Lomé, 18 avril 2025 – Dans une démarche opiniâtre pour consolider ses victoires contre le paludisme, le Togo s’apprête, en 2025, à déployer un arsenal de 530 000 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), selon les projections budgétaires récemment dévoilées. Véritable pilier de la stratégie nationale de santé publique, cette initiative vise à renforcer le bouclier protecteur autour des populations, en particulier dans les zones rurales où la maladie frappe avec une intensité particulière.

Bien que ce chiffre accuse une légère baisse par rapport aux 548 304 unités distribuées en 2024, la détermination du gouvernement togolais, épaulé par ses fidèles partenaires, demeure intacte dans sa quête d’éradication de ce fléau.

Moustiquaires ciblées  : une stratégie régionale pour une protection maximale

La campagne de distribution, orchestrée avec une précision chirurgicale à l’échelle nationale, privilégie une approche géographiquement différenciée pour cibler au mieux les besoins spécifiques de chaque région. Ainsi, la région des Plateaux, particulièrement exposée, se verra attribuer la part la plus importante avec 151 087 moustiquaires, suivie de près par les Savanes (104 690 unités) et Kara (89 566 unités).

En parallèle, la région Maritime recevra 87 135 unités, tandis que le Centre et le Grand Lomé se verront attribuer respectivement 70 389 et 27 875 moustiquaires. Fruit d’une analyse rigoureuse des risques épidémiologiques, cette répartition stratégique vise à optimiser l’impact des MILDA, outils reconnus mondialement pour leur efficacité redoutable dans la prévention du paludisme.

Rempart durable contre les piqûres  : l’arme fatale des MILDA

Ces moustiquaires robustes, imprégnées d’un insecticide à action prolongée, constituent une barrière physique et chimique essentielle contre les moustiques vecteurs de la maladie. Leur déploiement ciblé, en particulier dans les zones rurales et à haut risque de transmission, s’inscrit dans une logique de protection universelle, cherchant à mettre en sécurité les communautés les plus vulnérables, notamment les enfants en bas âge et les femmes enceintes, populations particulièrement fragiles face à cette pathologie insidieuse.

Togo : des victoires éclatantes, fruit d’un engagement sans faille

Le Togo, sous l’impulsion de son gouvernement et avec le soutien indéfectible de ses partenaires techniques et financiers, continue de capitaliser sur des avancées significatives. En effet, selon le Rapport mondial sur le paludisme 2019, le pays a enregistré une baisse spectaculaire de plus de 25 % des cas de paludisme entre 2015 et 2018.

Parallèlement, le taux de mortalité lié à cette maladie a chuté de manière impressionnante, passant de 0,3 pour 1 000 personnes en 2011 à seulement 0,12 pour 1 000 en 2018. Ces résultats probants, fruits d’une stratégie globale combinant la distribution massive de MILDA, un accès facilité aux traitements et des campagnes de sensibilisation percutantes, positionnent le Togo comme un acteur résilient et un modèle inspirant dans la lutte acharnée contre ce fléau endémique.

Offensive 2025 : une nouvelle étape vers l’éradication ?

La campagne de 2025, bien que son calendrier précis reste encore à confirmer, s’annonce d’ores et déjà comme une nouvelle étape cruciale dans cette dynamique vertueuse. En mobilisant des ressources considérables, le gouvernement togolais entend non seulement maintenir la trajectoire descendante des cas, mais également étendre l’accès à ces outils préventifs vitaux aux communautés les plus reculées du pays.

Ombres au tableau : les défis persistants d’une ambition tenace

Malgré ces avancées notables, la lutte contre le paludisme demeure un marathon de longue haleine, semé d’embûches. Ainsi, la légère réduction du nombre de moustiquaires distribuées en 2025 par rapport à l’année précédente soulève légitimement des interrogations quant à d’éventuelles contraintes logistiques ou budgétaires.

De plus, le succès de cette campagne ambitieuse reposera inéluctablement sur une exécution sans faille, impliquant une coordination efficace entre les autorités sanitaires nationales, les partenaires internationaux et les acteurs locaux sur le terrain. Enfin, la sensibilisation continue des populations à l’utilisation correcte et régulière des MILDA restera un enjeu crucial pour garantir leur efficacité maximale.

Togo : un terrain fertile pour l’innovation sanitaire, mais des poches de résistance persistent

Le contexte togolais actuel, marqué par une volonté affichée de modernisation et de renforcement de ses infrastructures sanitaires, offre un terreau potentiellement fertile pour cette initiative d’envergure. Cependant, la persistance de zones de vulnérabilité, en particulier dans les régions rurales où l’accès aux soins de santé demeure limité, exigera une vigilance accrue et l’adoption d’approches novatrices pour atteindre les populations les plus difficiles d’accès.

Vers un Togo libéré du paludisme : l’espoir tissé par un demi-million de moustiquaires

En lançant cette campagne ambitieuse de distribution de 530 000 moustiquaires, le Togo réaffirme avec force son engagement inébranlable à faire reculer le paludisme, un ennemi tenace qui, bien que fragilisé par des années d’efforts concertés, continue de représenter une menace sérieuse pour la santé publique.

Cette initiative audacieuse, portée par une vision de protection collective et de solidarité nationale, pourrait bien marquer une avancée décisive dans cette lutte de longue haleine, à condition que les efforts de distribution soient accompagnés d’une mobilisation communautaire sans faille et d’un soutien continu et renforcé de la part des partenaires internationaux. Les Togolais, des sommets verdoyants des hauts plateaux aux plaines fertiles des Savanes, attendent avec espoir des résultats tangibles qui consolideront leur résilience face à cette maladie endémique.

Les mois à venir nous diront si cette nouvelle vague de moustiquaires tissera un rempart durable et efficace contre le paludisme, ouvrant ainsi la voie à un avenir où la santé publique triomphera définitivement des défis épidémiques.

Congo : Drame fluvial, bilan humain effroyable

Dans les profondeurs de la nuit congolaise, une tragédie fluviale d’une ampleur incommensurable s’est abattue. Un bateau surchargé, pris au piège des flammes sur le majestueux fleuve Congo… Le bilan humain, déjà effroyable, ne cesse de s’alourdir. En fait , dans la nuit du mardi au mercredi 15 avril, un drame d’une ampleur effroyable a endeuillé la province de l’Équateur, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo. Le HB Kongolo, un bateau motorisé transportant près de 400 âmes, a été la proie des flammes avant de chavirer sur les eaux tumultueuses du fleuve Congo, près de Mbandaka. Selon les premières estimations, cette catastrophe a englouti au moins 50 vies, tandis que des centaines de personnes demeurent introuvables, plongeant la région dans un deuil poignant.

Une étincelle dans la nuit  : quand un repas se transforme en cauchemar sur le fleuve Congo.

L’embarcation, partie du port de Matankumu en direction du territoire de Bolomba, était un de ces modestes esquifs en bois qui sillonnent le fleuve, véritable artère de la mobilité dans cette région reculée. Selon les premiers éléments de l’enquête, un geste anodin serait à l’origine du désastre. Selon Compétent Loyoko, commissaire fluvial chargé de la zone, le sinistre aurait été déclenché par une cause aussi banale que tragique  : une femme préparait un repas à bord lorsque le feu, attisé par des conditions précaires, s’est propagé avec une voracité implacable. En un instant, les flammes ont transformé le bateau en un brasier flottant, semant la panique parmi les passagers.

Piégés par le feu et les flots  : L’infernal destin des passagers du HB Kongolo

La structure en bois, vulnérable et surchargée, n’a offert aucune résistance face aux flammes dévastatrices. Pris de panique, les passagers ont tenté de fuir, mais la surcharge et la fragilité de l’embarcation ont rapidement conduit au pire. Dans leur désespoir, nombre de voyageurs se sont jetés dans les eaux opaques du fleuve, espérant échapper à l’enfer incandescent. Malheureusement, beaucoup, parmi lesquels des femmes et des enfants, ignoraient l’art de nager, scellant ainsi leur sort dans les profondeurs du Congo. Ce tableau d’épouvante, où le feu et l’eau se sont ligués contre les victimes, illustre cruellement les périls auxquels s’exposent quotidiennement les habitants des zones fluviales.


Au cœur du désespoir, des actes d’humanité  : L’espoir fragile des rescapés

Malgré l’ampleur de la tragédie, des éclairs d’humanité ont percé l’obscurité. Contre toute attente, des survivants ont été arrachés aux eaux du fleuve, offrant une lueur d’espoir dans ce drame. Une centaine de rescapés, arrachés aux griffes du désastre, ont trouvé refuge dans un abri de fortune aménagé à la mairie de Mbandaka. Parmi eux, certains, marqués par des brûlures sévères, ont été conduits d’urgence vers les hôpitaux locaux, où le personnel médical lutte sans relâche pour leur survie. Ces sauvetages, bien que précieux, ne dissipent pas l’angoisse qui étreint la région face au sort des nombreux disparus.

Course contre-la-montre sur le fleuve  : les recherches s’intensifient dans l’espoir de retrouver des survivants

Par ailleurs, les autorités provinciales, épaulées par la Croix-Rouge et des équipes de secours, ont promptement engagé des opérations de recherche. Dès les premières heures, une mobilisation s’est organisée pour tenter de retrouver les victimes. Depuis les berges de Mbandaka, des embarcations scrutent le fleuve, oscillant entre l’espoir ténu de retrouver des survivants et la lourde tâche de récupérer les dépouilles.En plus, Chaque heure qui passe rend l’attente plus insoutenable pour les familles, agglutinées dans l’attente de nouvelles, leurs prières mêlées aux murmures du courant.

Tragédie sur le Congo  : un révélateur des failles du transport fluvial en RDC

Ce drame, loin d’être un événement isolé, met en lumière les défis endémiques auxquels fait face le transport fluvial en RDC. Cette catastrophe met en évidence les lacunes criantes en matière de sécurité et de régulation dans le secteur du transport fluvial. Les bateaux, souvent vétustes et surchargés, opèrent dans un cadre dans lequel les normes de sécurité sont embryonnaires. L’absence de gilets de sauvetage, l’usage de matériaux inflammables et le manque de formation des équipages transforment chaque trajet en une périlleuse odyssée. À cela s’ajoute la dépendance des populations envers ces embarcations, seules alternatives viables dans une région dépourvue d’infrastructures routières fiables.

Vies suspendues au fil du fleuve  : un quotidien risqué pour les communautés riveraines

Les témoignages recueillis sur place convergent vers un constat amer  : les riverains, conscients des risques considérables, n’ont d’autre choix que de s’en remettre à ces esquifs précaires pour leurs déplacements, qu’il s’agisse de commerce, de visites familiales ou de simples nécessités quotidiennes. Ce témoignage poignant révèle la précarité des conditions de vie et le manque d’alternatives pour les populations locales. Ce paradoxe, où la survie dépend d’un système intrinsèquement dangereux, appelle une réflexion urgente sur la modernisation des transports fluviaux et l’instauration de régulations rigoureuses.

L’Équateur en deuil  : quel avenir pour la navigation sur le fleuve Congo  ?

Alors que les recherches se prolongent, la province de l’Équateur retient son souffle, suspendue entre le deuil et l’espérance. Face à l’ampleur de cette tragédie, une question cruciale se pose  : cette catastrophe entraînera-t-elle enfin des changements profonds et durables pour sécuriser le transport fluvial  ? Cette tragédie, par son ampleur, pourrait-elle devenir le catalyseur d’une prise de conscience collective  ? Les autorités, confrontées à l’urgence de réformer un secteur vital, mais négligé, sauront-elles tirer les leçons de ce sacrifice humain  ?

Pour l’heure, le fleuve Congo, témoin impassible de tant de destinées, continue de couler, emportant avec lui les secrets de ceux qu’il a engloutis. À Mbandaka, les survivants, les sauveteurs et les endeuillés partagent un même vœu  : que de telles horreurs ne soient plus le prix à payer pour naviguer sur ces eaux. Mais cela, seul l’avenir, encore incertain, nous dira si ce souhait peut devenir réalité ou si de nouvelles tragédies viendront encore marquer cette région. En attendant, la résilience des communautés reste un témoignage poignant de leur courage face aux épreuves.

Togo : diplomates en herbe à l’école du Quai d’Orsay Local !

Lomé, 17 avril 2025 – Dans un élan de professionnalisation, le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a orchestré, les 15 et 16 avril, un séminaire de formation à l’intention de ses nouveaux fonctionnaires, fraîchement intégrés au département le 31 mars. Ainsi, cette initiative, tenue dans les locaux ministériels, a visé à doter ces recrues des clés indispensables pour naviguer dans les arcanes de la fonction publique et embrasser pleinement leurs responsabilités diplomatiques.

Tremplin diplomatique  : les coulisses du ministère révélées aux nouvelles forces  !

Conçu pour éclairer les néophytes sur les rouages de l’administration, ce séminaire a abordé des thématiques essentielles  : le statut général de la fonction publique, les perspectives d’évolution de carrière, ainsi que l’architecture et le fonctionnement du ministère. De plus, sous la houlette du directeur des affaires administratives et financières, les participants ont découvert les missions et l’organisation du département, tandis que les directeurs centraux ont détaillé les spécificités de leurs directions respectives, des affaires consulaires à la coopération régionale. En outre, les missions diplomatiques et les postes consulaires togolais à l’étranger ont également été passés en revue, offrant une vision globale des responsabilités qui incombent à ces nouveaux agents.

Diplomatie d’excellence  : immersion intensive pour les futures étoiles togolaises  !

Pendant deux jours, les échanges ont permis d’outiller ces fonctionnaires stagiaires, dont l’intégration marque une étape charnière dans leur parcours. Au-delà des aspects techniques, le séminaire a instillé un esprit de rigueur et de dévouement, valeurs cardinales pour servir la diplomatie togolaise. En effet, cette formation, loin d’être un simple rituel, s’inscrit dans la vision du ministre Robert Dussey, qui ambitionne de bâtir une diplomatie moderne, portée par un capital humain compétent et engagé. Par conséquent, les participants, à l’issue des sessions, ont été exhortés à faire preuve de loyauté et à tendre vers l’excellence dans leurs missions quotidiennes.

 

Le ministère togolais des Affaires étrangères forme ses nouvelles recrues pour une diplomatie d'excellence et un rayonnement accru du pays Le Togo investit dans sa diplomatie  : un capital humain renforcé pour un rayonnement accru  !

Cette initiative reflète l’engagement du ministère à accompagner ses agents dès leurs premiers pas, favorisant une intégration harmonieuse et une appropriation rapide des enjeux diplomatiques. En mettant l’accent sur la formation, le Togo renforce sa capacité à projeter une voix influente sur la scène régionale et internationale, notamment dans des dossiers comme l’intégration africaine et la défense des intérêts de sa diaspora. Selon des sources internes, cette première vague de formation, ciblant une trentaine de recrues, pourrait préfigurer d’autres sessions pour les futurs agents.

Nouvelle génération diplomatique  : le Togo prépare l’avenir de son influence mondiale  !

Ainsi, en équipant ses nouveaux fonctionnaires d’un bagage solide, le ministère pose les jalons d’une diplomatie togolaise plus affûtée. Cependant, si ce séminaire constitue une avancée prometteuse, son impact dépendra de la capacité des recrues à traduire ces enseignements en actions concrètes. Dans un monde dans lequel la diplomatie exige agilité et vision, ces jeunes agents portent désormais l’espoir d’un Togo acteur de son destin. La suite de leur parcours, encore à écrire, pourrait redéfinir les contours de l’influence togolaise sur l’échiquier continental.

Validation d’une étude cruciale pour la formation professionnelle au Togo

Lomé, 17 avril 2025 Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le ministre togolais de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Isaac Tchiakpe, a présidé lundi une session décisive à l’Institut national de formation professionnelle et de perfectionnement (INFPP). En effet, l’objet principal de cette réunion était la validation du rapport final de l’étude de faisabilité d’un ambitieux projet soutenu par l’Agence française de développement (AFD). Ainsi, ce jalon important, loin d’être anodin, pave la voie à une réforme profonde de l’offre de formation professionnelle, en parfaite harmonie avec les aspirations du Togo à l’horizon 2025.

Le Togo réinvente sa formation  : une étude stratégique pour l’emploi de demain

Réunissant des experts de divers horizons, des partenaires techniques engagés et des acteurs clés du secteur, la session a permis d’entériner un document stratégique d’envergure, fruit d’une analyse minutieuse des besoins concrets du marché togolais. Ce rapport essentiel, élaboré avec le soutien précieux de l’AFD, identifie avec précision les filières prioritaires pour le développement du pays et propose des mécanismes innovants pour aligner les cursus professionnels existants sur les exigences économiques et sociales actuelles.

Parmi les secteurs ciblés, on retrouve notamment l’agriculture, le numérique, l’énergie verte et l’artisanat, avec un accent particulier mis sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes diplômés et l’inclusion des populations vulnérables. Cette initiative ambitieuse s’inscrit pleinement dans la vision «  Togo 2025  », qui ambitionne de faire de la formation professionnelle un véritable levier de développement durable pour le pays.

Le Togo, avec le soutien de l'AFD, franchit une étape clé vers la réforme de sa formation professionnelle en validant une étude Partenariat renforcé avec l’AFD  : le Togo mise sur une éducation technique de qualité

La présence active de l’AFD, partenaire de longue date et engagé du Togo, témoigne d’une volonté commune et affirmée de bâtir un écosystème éducatif robuste et performant. Lors de son allocution, le ministre Tchiakpe a chaleureusement salué cette collaboration fructueuse, soulignant son rôle déterminant dans la modernisation des infrastructures essentielles et des programmes de formation proposés.

« Cette validation cruciale marque un tournant décisif, un véritable élan pour doter notre jeunesse de compétences pointues et adaptées à un monde en constante mutation », a-t-il déclaré avec conviction, insistant sur l’urgence d’adapter les savoir-faire aux réalités concrètes du terrain économique. De plus, les discussions constructives ont également permis d’esquisser les contours prometteurs du futur projet, dont le financement et les modalités d’exécution seront précisés et finalisés dans les mois à venir.

 

Un avenir prometteur se dessine  : le Togo prêt à transformer sa formation professionnelle

La validation de cette étude de faisabilité n’est pas une simple étape finale, mais plutôt une rampe de lancement stratégique vers un avenir ambitieux. En effet, en posant des bases solides pour une formation professionnelle plus pertinente, le Togo s’engage résolument dans une transformation structurelle profonde, où l’éducation devient un vecteur puissant d’autonomisation individuelle et de prospérité collective.

Cependant, le chemin à parcourir reste semé d’embûches et nécessitera une vigilance constante  : le financement adéquat du projet, une coordination intersectorielle efficace entre les différents acteurs impliqués et une intégration réussie des apprenants sur le marché du travail exigeront une mobilisation sans faille et un engagement continu de toutes les parties prenantes.

Ainsi, à l’heure où le pays se projette avec audace vers un avenir prometteur, cette étape importante suscite un espoir mesuré, dont la concrétisation dépendra de l’élan collectif et de la détermination de tous les acteurs impliqués dans cette transformation majeure.

Faure Gnassingbé à Luanda  : Premiers pas d’un médiateur pour la paix en RDC

Luanda, 17 avril 2025 – À peine investi de son rôle de médiateur par l’Union africaine pour apaiser les tensions persistantes entre la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et le Mouvement du 23 mars (M23), le Président togolais Faure Essozimna Gnassingbé s’est envolé pour Luanda hier mercredi. Accueilli avec les honneurs dus à son rang par son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, président en exercice de l’Union africaine, cette visite marque un engagement résolu du chef d’État togolais à insuffler une nouvelle dynamique de paix dans une région malheureusement trop souvent tourmentée par les conflits armés.

Faure Gnassingbé, nouvellement désigné médiateur pour le conflit en RDC, s'est entretenu à Luanda avec le Président angolais João Lourenço Dialogue au sommet à Luanda  : Gnassingbé et Lourenço unissent leurs efforts pour une paix durable en RDC

Dans l’enceinte feutrée du palais présidentiel angolais, les deux dirigeants ont engagé des échanges d’une rare densité et d’une importance capitale pour l’avenir de la région. Au cœur de leurs discussions approfondies figuraient en priorité l’aggravation inquiétante de la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, ainsi que l’identification des leviers stratégiques susceptibles de raviver un dialogue constructif et inclusif entre Kinshasa et Kigali.

Cette concertation de haut niveau s’inscrit dans le prolongement direct des efforts diplomatiques inlassables déployés par João Lourenço, figure centrale et respectée de la médiation régionale. Ensemble, les deux présidents ont minutieusement scruté les mécanismes les plus à même de consolider un cessez-le-feu effectif sur le terrain et de relancer un dialogue politique inclusif, en s’appuyant sur les cadres régionaux et continentaux existants.

Reconnaissance africaine  : le Togo, acteur clé de la résolution des crises régionales

Le choix de Faure Gnassingbé comme médiateur dans ce dossier complexe, entériné le 12 avril par l’Union africaine à l’initiative conjointe de João Lourenço et d’autres dirigeants africains influents, consacre une fois de plus la réputation de la diplomatie togolaise, reconnue pour sa finesse et son efficacité dans la résolution des conflits. À cet égard, le président angolais n’a pas manqué de saluer publiquement l’engagement personnel de son hôte, dont l’habileté avérée à désamorcer les crises sociopolitiques et sécuritaires sur le continent africain inspire une confiance unanime au sein de la communauté des nations. Il est important de noter que cette visite fait écho à une rencontre préparatoire qui s’était tenue à Lomé le 27 mars dernier, où un émissaire angolais avait déjà souligné le rôle pivot joué par le Togo dans la quête de stabilité régionale.

Engagement total pour la stabilité régionale  : Lourenço réaffirme son soutien à la mission de Gnassingbé

Les deux chefs d’État ont réaffirmé avec force leur détermination commune à œuvrer sans relâche en faveur d’un apaisement durable des tensions dans la région, conjuguant leurs efforts diplomatiques afin de transcender les divergences persistantes et de promouvoir une coexistence pacifique et constructive entre toutes les parties impliquées dans le conflit. Dans cette optique, le président Lourenço a renouvelé son soutien indéfectible à la mission délicate confiée à son homologue togolais, voyant en lui une figure d’équilibre et de rassemblement, capable de fédérer les différents acteurs autour d’une vision commune de paix et de stabilité pour la région des Grands Lacs.

Lueur d’espoir sur un chemin semé d’embûches  : la médiation togolaise face aux défis colossaux de la RDC

Cette première étape cruciale à Luanda pose les fondations d’une médiation qui s’annonce complexe et ardue, dans un contexte régional particulièrement volatile où les violences persistantes et les rivalités géopolitiques profondes continuent d’entraver tout progrès significatif vers une résolution définitive du conflit. Fort de sa riche expérience diplomatique, Faure Gnassingbé incarne un espoir certes mesuré, mais bien réel pour les populations de l’Est congolais, qui vivent depuis trop longtemps asphyxiées par l’instabilité et la violence.

Cependant, le succès de cette entreprise ambitieuse dépendra in fine de la capacité des différents acteurs régionaux à traduire ces engagements politiques en actes concrets sur le terrain. Ainsi, l’horizon, bien qu’il s’éclaire d’une lueur prometteuse grâce à cette initiative, demeure encore suspendu aux efforts collectifs et à la bonne volonté de tous les acteurs impliqués dans cette crise complexe.

Kinshasa, capitale de la paix fragile : Faure Gnassingbé en mission délicate pour l’Est de la RDC

Kinshasa, 17 avril 2025 Dans la pénombre naissante du mercredi soir, le Président togolais Faure Gnassingbé, fraîchement investi médiateur par l’Union africaine pour le conflit sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a foulé le sol de Kinshasa après une brève escale à Luanda. Accueilli en tête-à-tête par son homologue congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette visite éclair s’inscrit résolument dans une démarche de relance des efforts de paix, quatre jours seulement après la prise en main officielle du dossier par le dirigeant togolais.

Tshisekedi-Gnassingbé  : un sommet à huis clos pour déminer la crise congolaise

Durant près de deux heures, les deux chefs d’État ont exploré en profondeur les méandres complexes du processus conjoint de Luanda-Nairobi, un cadre diplomatique destiné à juguler les tensions persistantes qui embrasent l’Est congolais. Par ailleurs,ce dialogue crucial, tenu à l’abri des regards indiscrets, a principalement porté sur les mécanismes concrets d’une médiation visant à harmoniser les différentes initiatives régionales et à poser les jalons d’une paix durable et inclusive. Bien qu’aucune déclaration publique n’ait suivi cette rencontre, l’intensité des discussions laisse présager une volonté partagée de redynamiser un processus qui s’était enlisée face à la complexité et à la multiplicité des acteurs impliqués dans le conflit.

 Faure Gnassingbé, nouveau médiateur pour le conflit dans l'Est de la RDC, a rencontré le Président Tshisekedi à Kinshasa Silence radio, action souterraine  : la médiation togolaise mise sur la discrétion pour avancer

La brièveté de cette visite, ponctuée par une escale stratégique à Luanda, traduit à la fois l’urgence et la délicatesse de la mission ardue confiée à Faure Gnassingbé. En sa qualité de médiateur nouvellement désigné, le président togolais s’attelle avec méthode à tisser un fil conducteur solide entre les différents acteurs régionaux et internationaux, dans une zone particulièrement instable où les violences armées perpétrées par divers groupes et les rivalités géopolitiques sous-jacentes entravent considérablement tout progrès vers une résolution pacifique du conflit.

Son silence face à la presse, loin d’être interprété comme un manque de communication, reflète plutôt une approche délibérément méthodique, privilégiant la concertation discrète et approfondie entre les parties prenantes aux déclarations hâtives qui pourraient compromettre les efforts en cours.

Lueur d’espoir à l’est  : Kinshasa, nouvelle étape d’une paix encore fragile

Cette étape significative à Kinshasa, qui marque la première incursion officielle du médiateur togolais dans la capitale congolaise depuis sa nomination, ouvre un nouveau chapitre dans la longue et difficile quête de stabilité dans l’Est de la RDC. La reprise du dossier sensible par Faure Gnassingbé, fort de sa solide expérience diplomatique acquise au fil des ans, suscite un espoir certes mesuré mais bien réel au sein de la communauté internationale et des populations locales.

Cependant, l’ampleur considérable des défis à relever – allant de la myriade de groupes armés actifs sur le terrain aux tensions transfrontalières complexes – rappelle avec force que la paix dans cette région demeure un édifice particulièrement fragile et difficile à construire.

Seul l’avenir nous dira si ces premiers pas prudents, empreints de retenue et de discrétion, sauront véritablement féconder un dialogue fructueux et durable pour les populations meurtries de l’Est congolais, qui aspirent légitimement à la fin des violences et au retour d’une stabilité pérenne.