Depuis lundi 26 février, l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) organise une rencontre avec les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (RPGAA).
Il s’agit d’un traité qui vise à préserver et à valoriser les ressources des plantes cultivées, essentielles pour la sécurité alimentaire et le développement durable. La rencontre, qui se tient en collaboration avec le secrétariat du traité, a pour objectif de renforcer les capacités des participants sur l’utilisation des ressources phytogénétiques, de réviser collectivement les différents projets liés au traité, et de discuter des modalités de partage des avantages et des procédures institutionnelles à respecter.
Le traité repose en effet sur un système multilatéral qui garantit l’accès aux ressources phytogénétiques et le partage équitable des bénéfices découlant de leur utilisation. “Les ressources phytogénétiques, c’est tout ce qui concerne les plantes cultivées qui servent à l’alimentation et à l’agriculture.
Au Togo, par exemple, on a les céréales comme le riz, le maïs, le brûlé à la graine, l’arachide, le niébé, le voandzou, et aussi les racines de tubercules”, a déclaré Koffi Kombaté, responsable de recherche à l’ITRA.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du traité international sur les ressources phytogénétiques, signé en 2001 et entré en vigueur en 2004, auquel le Togo a adhéré en 2005.
Le traité compte actuellement 147 pays membres et couvre 64 cultures et fourrages. Il constitue un instrument juridique novateur pour la conservation et l’utilisation durable des ressources phytogénétiques, ainsi que pour la promotion de la souveraineté alimentaire et de la coopération internationale.