Zanzibar, archipel au large des côtes est-africaines, accueille actuellement la troisième retraite ministérielle de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Cette rencontre de haut niveau marque une étape cruciale dans les efforts de renforcement du commerce intra-africain .
Des discussions techniques sur des sujets clés à Zanzibar
Réunissant des ministres de divers États membres, la retraite s’articule autour d’une série de discussions techniques portant sur des sujets clés affectant le continent. Au centre des débats figurent les règles d’origine , encore non résolues, qui sont essentielles pour déterminer la provenance des produits et leur éligibilité aux avantages tarifaires de la ZLECAf. Les ministres examinent également des questions émergentes susceptibles d’influencer la mise en œuvre efficace de l’accord commercial.
L’ordre du jour : défis et opportunités
L’ordre du jour de la retraite est ambitieux, reflétant les défis et opportunités auxquels le continent est confronté. Le changement climatique , avec ses impacts profonds sur l’agriculture et l’économie africaines, est une souffrance majeure. Par ailleurs, Les discussions portent sur la manière dont les politiques commerciales peuvent contribuer à atténuer les effets du changement climatique tout en favorisant le développement durable .
L’ industrialisation est un autre sujet de discussion, considéré comme un moteur potentiel de croissance économique et de création d’emplois . Les participants explorent des stratégies pour stimuler le secteur manufacturier , notamment dans le domaine prometteur de la fabrication de composants automobiles .
Priorités stratégiques pour les cinq prochaines années
La retraite aborde également les priorités stratégiques de la ZLECAf pour les cinq prochaines années , avec un accent particulier sur l’ augmentation des capacités de production et la diversification économique . Les ministres discutent des moyens de surmonter les obstacles au commerce , tels que les infrastructures inadéquates et les réglementations complexes , qui entravent actuellement aussi les échanges commerciaux sur le continent.
La vision est claire : créer un marché unique pour les biens et services en Afrique , avec la libre circulation des personnes et des investissements .
Un moment décisif pour la ZLECAf
En somme, cette retraite ministérielle est donc un moment décisif pour la ZLECAf , alors que les décideurs cherchent à harmoniser leurs politiques et à jeter les bases d’une intégration économique plus profonde . Les résultats de ces discussions pourraient bien déterminer la trajectoire du commerce africain pour les années à venir , avec l’espoir de réaliser le potentiel économique longtemps promis du continent .