Lomé, 03 juillet 2024 – Les résultats du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) pour l’année 2024 ont révélé une baisse inquiétante du taux de réussite national, passant de 81% en 2023 à 48,18 % cette année. Cette contre-performance suscite des interrogations et soulève des défis majeurs pour le système éducatif togolais.
Disparités régionales et inégalités d’accès
Au-delà du taux national en baisse, les disparités régionales sont particulièrement préoccupantes. Le Grand Lomé affiche un taux de réussite de 65,85 %, tandis que les régions de Kara, Maritime, Plateaux Est et Ouest enregistrent respectivement 39,11 %, 31,27 %, 30,72 % et 28,96 %. En plus, la région Centrale, avec un taux de 21,48 %, est la plus touchée, mettant en lumière les inégalités d’accès à l’éducation de qualité et aux ressources pédagogiques.
Les causes à identifier, des solutions à construire
Cette baisse de performance nécessite une analyse approfondie pour identifier les causes profondes. Par ailleurs, des experts évoquent des facteurs tels que l’insuffisance des infrastructures éducatives, la nécessité d’une meilleure formation des enseignants, l’adaptation des programmes d’études et un investissement accru dans les technologies éducatives. Une approche holistique est indispensable, prenant en compte à la fois les aspects académiques et le bien-être socio-émotionnel des élèves.
Mobilisation collective pour un avenir meilleur
En somme, les résultats du BEPC 2024 sonnent l’alarme et appellent à une mobilisation collective des acteurs de l’éducation. Il est urgent d’améliorer la qualité de l’enseignement, de réduire les disparités et de garantir l’égalité des chances pour tous les élèves. Le chemin vers l’amélioration sera long, mais avec une volonté commune et des efforts concertés, le Togo peut construire un avenir éducatif plus prometteur pour ses jeunes.