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La variole du singe : une épidémie qui s’étend en Afrique

Découverte pour la première fois chez l'humain en 1970 en République démocratique du Congo, la variole du singe, ou Mpox,…

La variole du singe sévit en Afrique : l'OMS alerte sur une épidémie sans précédent et appelle à une réponse mondiale coordonnée.

Découverte pour la première fois chez l’humain en 1970 en République démocratique du Congo, la variole du singe, ou Mpox, connaît une recrudescence inquiétante sur le continent africain depuis septembre 2023. Ce virus, appartenant à la famille des Orthopoxvirus, est étroitement lié au virus de la variole humaine, éradiquée dans les années 1970 grâce à la vaccination.

La variole du singe : Une propagation rapide et préoccupante

Le virus s’est rapidement propagé au-delà des frontières congolaises, touchant désormais 16 pays africains. La RDC demeure l’épicentre de l’épidémie, avec un nombre de cas et de décès en constante augmentation. Les pays voisins, tels que le Kenya, le Burundi, le Rwanda et la Côte d’Ivoire, sont également confrontés à une situation sanitaire critique.

Les facteurs favorisant l’épidémie

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette recrudescence :

  • La diminution de la vaccination antivariolique : L’arrêt de la vaccination contre la variole dans les années 1980 a entraîné une perte d’immunité collective, rendant ainsi les populations plus vulnérables au virus Mpox.
  • Les environnementaux : La déforestation, l’urbanisation et les changements climatiques pourraient favoriser la transmission du virus de l’animal à l’homme.
  • Les déplacements de populations : Les migrations et les déplacements liés aux conflits armés facilitent la propagation du virus.
  • Les pratiques culturelles : Certaines pratiques culturelles, telles que la consommation de viande de brousse, augmentent le risque d’exposition au virus.

La variole du singe : Les enjeux de santé publique

Les professionnels de la santé publique s’attaquent activement aux défis posés par l’épidémie de variole du singe. Ils diagnostiquent et traitent les patients, malgré la difficulté de distinguer les symptômes de ceux d’autres maladies. Pour prévenir et contrôler l’épidémie, ils mettent en place une surveillance épidémiologique stricte, isolent les cas, recherchent les contacts et vaccinent les personnes à risque. En outre, ils s’engagent dans une communication de crise efficace pour informer et rassurer le public.

Les perspectives d’avenir

La lutte contre cette épidémie est un défi majeur pour les systèmes de santé africains. Une réponse coordonnée au niveau international est nécessaire pour mettre fin à la propagation du virus. Les recherches sur le développement de nouveaux vaccins et traitements sont également essentielles.

En conclusion, la variole du unique constitue une menace sérieuse pour la santé publique en Afrique. Il est urgent de renforcer les systèmes de surveillance, de diagnostic et de prise en charge, ainsi que de mettre en œuvre des stratégies de prévention efficaces. La communauté internationale doit se mobiliser pour soutenir les pays africains dans cette lutte.

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