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Togo : Acte de violence inouïe

Lomé, le 30 septembre 2024  - Le dimanche après-midi, une réunion publique organisée par l’opposition togolaise a été violemment perturbée,…

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna,

Lomé, le 30 septembre 2024  – Le dimanche après-midi, une réunion publique organisée par l’opposition togolaise a été violemment perturbée, entraînant des agressions physiques et des destructions matérielles. Le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, en séjour à Lomé pour ses activités parlementaires, figure parmi les sept blessés.

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna, Une réunion sous haute tension

Initialement, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) avait prévu d’organiser une rencontre dans la Salle Monseigneur Cessou de la Paroisse Saint-Augustin d’Amoutiévé, un espace pour lequel ils avaient réservé et effectué le paiement nécessaire. Toutefois, confrontée à la pression des autorités togolaises, Le Secrétaire de la Paroisse a informé la DMP le 27 septembre, par un appel téléphonique, que la salle n’était désormais plus disponible pour leur usage.

Dans le même temps, le bureau du parlement de la CEDEAO a fait part à M. Sagna, par le biais d’une convocation, qu’un courrier émanant du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle du Togo, faisait état de sa participation à une réunion non autorisée. En outre, il est important de noter que le ministre n’a pas formellement informé les organisateurs de l’interdiction de cette réunion.

Face à l’indisponibilité de la salle paroissiale, la Direction des Mouvements Populaires (DMP) a décidé de maintenir la réunion tout en la transférant au siège de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).Malheureusement, peu après le début de la réunion, marqué par l’ouverture de la députée togolaise Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et l’intervention de Guy Marius Sagna, des perturbateurs ont provoqué un désordre, en jetant des chaises vers la table d’honneur, seulement dix minutes après le commencement de la rencontre.

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna,Chaos et violence

La situation est rapidement devenue chaotique. Des assaillants, apparemment infiltrés parmi les spectateurs, ont saccagé du matériel de sonorisation, des enregistreurs de journalistes et des téléphones portables, les jetant dans un puits. Ils ont aussi endommagé des véhicules stationnés à proximité en brisant les vitres avec des parpaings. Au milieu du tumulte, des agresseurs ont ciblé Guy Marius Sagna, lui infligeant des blessures à la tête et au bras. Des militants ont transporté l’homme blessé sur leur dos jusqu’à une clinique voisine pour qu’il reçoive des soins.

La député togolaise Brigitte Adjamagbo-Johnson Acte de violence : Un bilan lourd

Le bilan fait état d’au moins sept blessés, dont Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, son chauffeur, et un journaliste d’une radio locale.  Par ailleurs, les organisateurs affirment que des individus payés par le président Faure ont orchestré l’agression pour perturber l’événement. Ces agresseurs ont semé également  la panique dans les rues du quartier de Bè en quittant les lieux à visage découvert.

Témoignages poignants et Réactions

La députée togolaise Brigitte Adjamagbo-Johnson a témoigné de l’agression subie avec Guy Marius Sagna, soulignant que « On voyait qu’ils étaient capables de nous tuer ». Par ailleurs, le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, a déclaré avoir été frappé comme un ballon de football. De son côté, Mimi Touré, envoyée spéciale du Chef de l’Etat sénégalais, a exprimé son indignation face à cette agression, marquant ainsi l’unité des réactions face à cet événement.

En bref, cet acte de violence soulève des questions sur la sécurité des opposants politiques et la liberté d’expression au Togo. Les autorités togolaises et les organisations internationales observent de près cette situation. Il est incertain quelles mesures elles prendront pour garantir la protection des droits fondamentaux et la sécurité des citoyens engagés dans des activités politiques.

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