Lomé, le 16 décembre 2024 – La ville de Lomé est plongée dans un deuil immense. L’accident de la route d’une violence inouïe, survenu vendredi dernier sur la route nationale N°1, a coûté la vie à huit personnes.
C’est sous un ciel lourd et gris que les secours sont intervenus, face à une scène d’une désolation infinie. Un camion-citerne de gaz, dans une course effrénée, a percuté violemment la passerelle d’Agoè-Zongo, la faisant s’effondrer.
Ce heurt de la passerelle a provoqué l’effondrement du camion lui-même ainsi qu’une voiture et deux tricycles de transport de personnes, tous engagés dans la même direction. Ce drame a fauché huit vies en un instant, emportées dans un fracas métallique et un nuage de poussière.
Parmi les victimes, des pères de famille, des mères, des jeunes gens qui avaient toute la vie devant eux. Chacun de ces destins brisés laisse un vide immense dans le cœur de leurs proches. Les témoins, encore sous le choc, évoquent une scène d’apocalypse, un chaos indescriptible.
Les experts en sécurité routière examinent minutieusement les débris du camion accidenté pour déterminer si une défaillance mécanique a contribué à la collision. Parallèlement, ils interconnectent les témoins pour vérifier si le conducteur roulait à une vitesse excessive.
Au-delà du drame humain, cet accident soulève de nouveau la question de la sécurité routière au Togo. Face à la recrudescence des accidents de la route, il est urgent de multiplier les contrôles routiers et de mener des campagnes de sensibilisation intensives auprès des conducteurs, des piétons et des cyclistes. Car chaque vie perdue est une tragédie qui marque à jamais une communauté.
En somme, Lomé, ville de joie et de couleurs, se retrouve aujourd’hui en pleurs. Elle pleure ses morts, elle pleure l’insécurité routière, elle pleure l’avenir brisé de tant de familles.