Lomé, le 10 mars 2025 — À la veille d’une date empreinte de symbole, le 7 mars dernier, le Village du Bénin, niché au cœur de l’Université de Lomé, s’est métamorphosé en une agora d’idées et d’élans. Le personnel du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’y est rassemblé pour une conférence de sensibilisation, orchestrée en harmonie avec l’Agence Nationale d’Identification du Togo (AnidTogo). En effet, sous les ombrages de ce lieu chargé d’histoire, l’importance des documents d’identité a été célébrée comme un sésame vers l’émancipation, à l’aube de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Ce fut une escale méditative, un prélude vibrant à une cause qui transcende les calendriers.
L’identité, clé d’une existence reconnue
En plus, dans l’intimité de cette rencontre, un message limpide a résonné : posséder une pièce d’identité, c’est bien plus qu’un acte administratif, c’est naître aux yeux de la société. Pour les femmes togolaises, souvent reléguées aux marges des registres officiels, ce droit fondamental ouvre les portes des services publics, des opportunités économiques et d’une citoyenneté pleine. Le programme e-ID Togo, fer de lance de cette ambition, déploie un Numéro d’Identification Unique (NIU) pour chaque résident, tissant une toile numérique où nul ne doit rester invisible. Cette initiative, portée par une technologie au service de l’inclusion, s’érige en rempart contre l’oubli, offrant aux femmes un levier pour s’affranchir des chaînes de l’anonymat.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
L’identité : une alliance pour l’autonomisation
Sous la houlette du ministère et d’AnidTogo, cette conférence n’a pas seulement éclairé les esprits ; elle a esquissé une vision. En modernisant l’identification, le Togo s’engage à simplifier les démarches, à sécuriser les données et à faire de chaque femme une actrice à part entière de la vie nationale. Les échanges, riches et foisonnants, ont vu les participantes (enseignantes, administratrices, étudiantes) s’emparer de cette promesse avec une ferveur palpable. Les intervenants, par leurs mots ciselés, ont rappelé que l’accès à une identité officielle n’est pas une fin, mais un tremplin : celui qui mène à l’éducation, à la santé, à l’entrepreneuriat, à une dignité reconquise.
Une résonance au-delà des murs
Par ailleurs, Le Village du Bénin n’a pas été qu’un lieu de parole ; il s’est fait écho d’un mouvement plus vaste. Alors que la Journée Internationale des Droits des Femmes s’apprêtait à déployer ses fastes le lendemain, cette sensibilisation a planté une balise dans le paysage togolais. Elle a rappelé que l’autonomisation ne se décrète pas dans les discours, mais se construit dans les actes – ici, par la remise d’une identité tangible à celles qui, trop longtemps, ont été des ombres sans nom. Les partenaires, salués pour leur appui indéfectible, ont insufflé à cet événement une portée qui dépasse les frontières de l’université, touchant au cœur même de la nation.
Une lueur qui s’élance vers l’horizon
Et lorsque les dernières voix se sont tues sous les toits du Village du Bénin, une nouvelle clarté a persisté, comme une flamme vacillante, mais tenace. Vendredi, Lomé a vu naître plus qu’une conférence : un serment implicite, celui de ne plus laisser une femme sans visage dans les registres de la vie. Dans ce coin du Togo, où le passé dialogue avec l’avenir, une question s’est élevée, douce et insistante : et si l’identité, ce simple bout de papier, devenait le premier pas vers un monde dans lequel chaque femme, enfin vue, pouvait pleinement s’élever ? Dans un contexte toujours incertain, cette journée a donné une réponse, laissant entrevoir des jours à venir plus radieux.