Kara, le 10 mars 2025 — L’Université de Kara, nichée au cœur du nord togolais, s’est parée d’une effervescence singulière le 8 mars pour célébrer la Journée Internationale des Droits des Femmes. En effet, sous l’égide du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, deux initiatives d’envergure ont illuminé cette journée : un concours d’art oratoire et un écojogging, fusion d’élégance verbale et de vitalité physique. Étudiants, encadrants et partenaires, parmi lesquels YasTogo, se sont rassemblés dans une harmonie vibrante, témoignant d’un engagement collectif pour magnifier la voix et la force féminines.
L’éloquence comme étendard de la pensée
Dans une salle mielleusement décorée, le concours d’art oratoire a déployé ses fastes, offrant à onze candidats une tribune sur laquelle les mots sont devenus des éclats de lumière. Ces jeunes esprits, armés de verve et de conviction, ont captivé un public suspendu à leurs lèvres, tandis qu’un jury attentif pesait chaque syllabe. Par ailleurs, les thèmes, oscillant entre plaidoyers pour l’égalité et réflexions sur le rôle des femmes dans un monde en mouvement, ont révélé une jeunesse audacieuse, prête à défier les silences imposés. À l’issue de cette joute verbale, chaque participant a reçu un appui tangible pour son cheminement académique, un geste qui transcende la simple récompense pour s’inscrire dans une promesse d’avenir.
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L’écojogging : un souffle vert pour l’émancipation des femmes
Sous un ciel clément, l’écojogging a pris vie, réunissant étudiants et figures locales, dont le maire de Kozah 1, dans une ronde à la fois sportive et symbolique. Plus qu’une course, cet événement a marié également l’élan du corps à une conscience écologique, chaque foulée résonnant comme un plaidoyer pour un monde plus sain et équitable. En plus, les rires et les encouragements ont ponctué ce parcours, où la sueur s’est mêlée à la joie, incarnant une détermination farouche à faire entendre la voix des femmes tout en préservant la terre qui les porte. Cette activité, teintée de convivialité, a sublimé l’idée que le bien-être et l’engagement peuvent cheminer de concert.
Une solidarité tissée par les partenaires
Le succès de cette journée doit beaucoup à l’appui indéfectible des partenaires, YasTogo en tête, dont l’implication a permis de donner corps à ces instants d’exception. Leur présence aux côtés de l’Université de Kara illustre une synergie féconde entre institutions et acteurs privés, tous animés par une même aspiration : celle de voir les femmes s’épanouir et s’élever. Le ministère, par la voix de ses représentants, a salué cette union d’efforts, soulignant combien elle est le ferment d’une transformation durable, enracinée dans l’éducation et la valorisation des talents.
Une flamme qui vacille vers un demain meilleur pour les femmes
En somme, cette célébration du 8 mars n’a pas seulement été un hommage ; elle a été une affirmation, un cri de solidarité et de dépassement. Mais dans l’ombre de ces instants lumineux, une question persiste, aussi légère qu’un souffle : combien de jours encore avant que l’éloquence des femmes n’ait plus à se prouver, avant que leurs pas ne soient plus un symbole, mais une évidence ? À Kara, ce 8 mars 2025, a planté une graine fragile, certes, mais vive dans un sol prêt à accueillir les floraisons d’un avenir plus juste.