Le Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont signé, à Rotterdam (Pays-Bas), un protocole d’accord visant à aider le secteur agricole africain à faire face aux effets du changement climatique.Avec cette entente matérialisée le lundi 6 septembre, les deux entités veulent faciliter « l’accès aux investissements dans le domaine de la gestion des risques ». Dans un communiqué conjoint, reçu mardi à APA, l’Union africaine (UA), la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont promis de s’engager dans « un plaidoyer de haut niveau et la facilitation de dialogues et d’échanges ».
Objectif, « garantir un accès aux meilleures pratiques et instruments de financement des risques de catastrophe dans le cadre de leurs stratégies globales d’adaptation aux changements climatiques ».
De plus, précise la source, cette initiative sera soutenue par une évaluation conjointe du paysage aux fins du développement d’instruments de transfert de risques et d’autres instruments innovants permettant d’améliorer la participation des pays africains aux groupes d’assurance de l’ARC contre les risques de catastrophe.
Au cours de la cérémonie de signature du protocole d’accord, Patrick Verkooijen, le Président Directeur Général du GCA, a expliqué la nécessité d’un tel partenariat : « Il existe un écart de cinq à dix fois entre les ressources financières actuellement consacrées à l’adaptation aux changements climatiques et les besoins d’adaptation dans les pays en développement. Davantage d’investissements de la part du secteur privé et de nouveaux instruments financiers sont nécessaires pour aider les communautés vulnérables à résister à l’accélération des incidences du changement climatique ».
Pour sa part, Ibrahima Cheikh Diong, Sous-Secrétaire général des Nations Unies et Directeur Général du Groupe ARC, a souligné que la réalisation de la résilience climatique en Afrique « exige des partenariats intelligents et un alignement ciblé entre les agences mues par la même vision ».
Le protocole d’accord vise également la collaboration dans les activités ayant une influence sur les politiques afin d’aligner le secteur financier africain sur les engagements pris aux niveaux national et mondial en matière de changement climatique.
Dans ce sens, il est prévu la dissémination de l’intégration de la résilience aux changements climatiques auprès des régulateurs financiers de l’assurance en Afrique ainsi que la production et la diffusion de connaissances pour renforcer les initiatives d’atténuation des risques de catastrophe.