Une forte reprise économique est possible en Afrique du Sud, même si l’économie est restée en dessous de ses niveaux précédant la pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi le président Cyril Ramaphosa.Il commentait un rapport du Bureau de la statistique (Statistics South Africa, public) qui a révélé que le pays a connu un rebond de 13,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) au cours du troisième trimestre de 2020.
« Le fort rebond de la croissance du PIB pour le troisième trimestre confirme l’approche que nous avons adoptée à la fois pour faire face à la pandémie et pour protéger l’économie », a déclaré Ramaphosa.
Il a ajouté : « Notre tâche est maintenant de veiller à ce que cette dynamique soit maintenue pour permettre une reprise complète de l’économie ».
Selon le rapport de StatsSA, le rebond du troisième trimestre a été soutenu par les effets de relance des plans de secours d’urgence annoncés par le président en avril 2020, qui comprenaient des paiements directs à plus de 22 millions de Sud-Africains par le biais de subventions supplémentaires, de subvention spéciale Covid-19 et du Programme de secours temporaire aux employeurs /employés impactés par la Covid-19.
« En outre, une forte reprise de l’activité économique a été rendue possible par le succès du pays à maîtriser le virus », note le rapport.
Ramaphosa a cependant exprimé son inquiétude face à la résurgence actuelle du virus en tant que menace la plus grave pour la reprise économique en cours.
« Alors que nous nous apprêtons à célébrer la saison des fêtes et à passer du temps avec nos familles, nous devons rester vigilants pour éviter une deuxième vague », a-t-il déclaré.
Le président a appelé tous les Sud-Africains à porter un masque, à se tenir à distance des autres, à éviter les espaces encombrés ou mal ventilés et à se laver les mains régulièrement pour arrêter la deuxième vague du virus.
« Ces mesures simples sont nécessaires, non seulement pour nous protéger et protéger les autres, mais pour la reprise soutenue de l’économie », a conclu Ramaphosa, à un moment où le pays porte le deuil de 22.000 personnes décédées du virus depuis mars dernier.