Dans moins d’un mois, une page va se tourner pour l’Allemagne. En effet, Angela Merkel va céder sa place après quatre mandats et seize ans au pouvoir. Pourtant, la chef de l’Etat allemand fait toujours l’unanimité mais elle ne peut pas se représenter pour un cinquième mandat. La chancelière vit donc ses derniers moments à la tête de l’état allemand !Le 26 septembre prochain, les Allemands ont rendez-vous avec les urnes. En effet, le peuple est appelé à élire ses députés pour diriger le pays. Cette élection est d’autant plus importante que la majorité au Bundestag désignera, ensuite, l’identité du chancelier ou de la chancelière qui dirigera l’Allemagne pendant 4 ans. Toutefois, la crise économique et sanitaire liée au coronavirus apporte quelques nuages dans le paysage radieux d’Angela Merkel, la chancelière sortante. En effet, cette dernière va se retirer au moment où son parti, le CDU, traverse une petite période de turbulence. La gestion de la crise du covid et un scandale autour des masques anti-covid ont coûté des voix et des défaites aux conservateurs dans deux gros Länder de l’ouest de l’Allemagne : la Rhénanie-Palatinat et le Bade-Wurtemberg.
Le CDU a toutefois décidé de miser sur Armin Laschet pour prendre la succession d’Angela Merkel. Le parti chrétien-démocrate (centre-droit) a ainsi sélectionné le président de la Rhénanie du Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne. Toutefois, la victoire est loin de lui être promise puisque Laschet n’est pas vraiment populaire. gé de 60 ans et père de trois enfants, l’Allemand veut s’inscrire dans la continuité de la chancelière mais il va devoir se montrer persuasif pour convaincre son pays de l’élire à la tête du gouvernement. Il reste toutefois le favori du site de paris sportifs en ligne Bwin.
La surprise pourrait se situer chez les écolos, qui sont actuellement deuxièmes dans les sondages (20 à 23 % des intentions de vote). Les Verts ont décidé de miser sur une femme, Annalena Baerbock (40 ans), pour obtenir le premier poste de chancelier de leur histoire. À noter que cette dernière n’a aucune expérience de ministre à son actif, ni même au niveau de la politique régionale. Inscrite au parti depuis 2005, elle a une formation de juriste spécialiste du droit internationale et est députée au parlement fédéral depuis huit ans !
Enfin, l’autre gros parti de ces élections est assurément le SPD. Contrairement aux deux autres grands partis allemands, le SPD (centre gauche) a choisi son candidat depuis plus d’un an, en août 2020. Olaf Scholz, 62 ans, est un homme expérimenté en politique et est l’actuel ministre des Finances et vice-chancelier. Vieux roublard de la politique, il est membre du SPD depuis 1975. Toutefois, sauf revirement de situation inattendue, Scholz ne devrait pas accéder au pouvoir la faute au retard de son parti dans les suffrages. En effet, le SPD stagne et comptabilise seulement entre 15 et 17% des intentions de votes ! Dans un mois maintenant, on connaîtra le nouveau visage de l’Allemagne après 16 années d’amitié entre les Allemands et les Français. Et ce sera forcément compliqué de prendre la succession d’Angela Merkel !