Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui est décédé mercredi dernier à Abidjan, était un « leader exemplaire et méritait d’aller bien», a estimé Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement ( BAD) qualifiant son décès de « tragédie».« Amadou Gon était un leader exemplaire. Il était mon ami. Amadou Gon méritait d’aller bien. Il était un partisan si acharné des programmes visant à accélérer le développement de son pays. Il portait la vision du Président et du gouvernement avec enthousiasme dans chaque réunion, chaque discussion», a témoigné M. Adesina dans un communiqué d’hommage en la mémoire de feu Amadou Gon Coulibaly transmis vendredi à APA.
« J’étais impressionné de voir à quel point ce fonctionnaire humble et sérieux plaçait toujours le développement de son pays en premier», a poursuivi le président de la BAD, saluant la mémoire d’un homme « humble, désintéressé et fidèle ». Selon M. Adesina, l’illustre disparu était un homme qui parlait peu et dont « chaque mot était affûté pour un impact maximum».
Il parlait toujours avec son cœur. Et il avait un cœur d’or, a-t-il ajouté exprimant ses « sincères condoléances » à la famille de M. Coulibaly et au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara. « M. le Président, vous avez perdu votre allié et confident le plus proche, qui vous a servi fidèlement, vous et sa nation, jusqu’à son dernier souffle, en œuvrant pour le bien de la Côte d’Ivoire. Que Dieu vous réconforte, vous, le gouvernement et le bon peuple de Côte d’Ivoire», a dit M. Adesina au numéro un ivoirien.
Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait séjourné pendant deux mois pour un «contrôle médical ». Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), sa famille politique, ses obsèques s’ouvrent officiellement la semaine prochaine.