Semaine Minière Africaine 2026 : Vers une exploitation durable et 100 % locale

C’est officiel : du 12 au 16 octobre 2026, la ville du Cap en Afrique du Sud accueillera l’African Mining Week (AMW). Sous le thème « Exploiter les mines pour l’avenir », cette  Semaine Minière Africaine 2026 ne sera pas qu’une simple foire commerciale, mais le laboratoire où se dessine la souveraineté économique de l’Afrique face aux géants mondiaux.

 

Semaine Minière Africaine 2026 : l’Afrique, poumon de la transition énergétique mondiale

Alors que le monde se détourne des énergies fossiles, l’Afrique s’impose comme le premier producteur mondial de métaux stratégiques. Cobalt, platine, chrome ou manganèse : ces ressources sont les ingrédients indispensables des batteries de voitures électriques et des panneaux solaires.

L’AMW 2026 intervient dans un contexte de compétition féroce entre les États-Unis, la Chine et l’Europe. Mais cette année, le discours change : il ne s’agit plus seulement d’extraire, mais de transformer. Des pays comme le Zimbabwe, le Mali ou la Namibie mènent la danse en imposant des stratégies de valorisation locale. L’objectif ? Que la richesse reste sur le sol africain en créant des usines de transformation plutôt que d’exporter des minéraux bruts.

 

Une mine « propre » : le défi des critères ESG

L’époque des mines gérées au mépris de l’environnement est révolue. Aujourd’hui, les grands bailleurs de fonds comme la Banque mondiale ou Afreximbank ne débloquent les crédits que si les projets respectent les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance).

Les discussions au Cap porteront sur l’intégration des énergies renouvelables sur les sites miniers. En utilisant l’énergie solaire ou éolienne pour alimenter l’extraction, les sociétés minières réduisent leur empreinte carbone tout en sécurisant leur approvisionnement énergétique. C’est la naissance d’une « mine verte », capable de concilier rentabilité et respect de la planète.

 

L’humain au cœur du fourrage : emplois et infrastructures

Le véritable succès d’un projet minier se mesure désormais à l’échelle du village voisin. L’AMW 2026 mettra un accent particulier sur le contenu local. Cela signifie :

  • Transfert de compétences : anciens des ingénieurs et techniciens africains.
  • Infrastructures partagées : que les routes ou les réseaux électriques construits pour la mine profitent également aux écoles et hôpitaux locaux.
  • Autonomisation des femmes : favoriser l’inclusion des femmes dans un secteur historiquement masculin.

« Cet événement souligna comment les ressources essentielles du continent peuvent être exploitées de manière responsable pour générer des retombées concrètes pour les communautés », affirme Rachelle Kasongo, directrice des projets chez Energy Capital & Power.

 

Semaine Minière Africaine 2026 :  Un rendez-vous couplé à l’énergie

Preuve de l’interconnexion entre ressources et énergie, la Semaine minière se tiendra en parallèle de la célèbre African Energy Week. Ce double rendez-vous fera du Cap, pendant cinq jours, la capitale mondiale des investissements en Afrique. Pour les décideurs, c’est le moment ou jamais de transformer le sous-sol africain en un moteur de croissance inclusive pour les générations futures.

Togo : Feu vert parlementaire pour le budget de la 5ᵉ République

C’est l’épilogue d’un marathon législatif de 43 jours. Le lundi 29 décembre 2025, l’Assemblée nationale a adopté définitivement la loi de finances pour l’exercice 2026 et la loi rectificative 2025. Sous les voûtes du Palais de la 5ᵉ République, les députés ont doté le gouvernement des moyens nécessaires pour transformer les ambitions nationales en réalités concrètes.

Assemblée Nationale Togolaise
© Assemblée Nationale Togolaise

Un budget en forte croissance pour une ambition sociale

Le chiffre est historique : la loi de finances 2026 s’équilibre en ressources et en charges à 2 751,5 milliards de FCFA. Cela représente une progression spectaculaire de 14,8 % par rapport à l’année précédente.

Mais au-delà des tableaux Excel, le ministre des Finances et du Budget, Essowè Georges Barcola, a tenu à humaniser ces statistiques. « Derrière chaque montant inscrit, il y a des écoles, des hôpitaux, des pistes rurales et des infrastructures sociales », a-t-il rappelé. Ce budget se veut donc un outil de proximité, conçu pour répondre aux « préoccupations fortes des populations ».

Assemblée Nationale Togolaise
© Assemblée Nationale Togolaise

La 5ᵉ République en marche : une procédure inédite

Cette séance n’était pas un simple exercice budgétaire ; elle marquait le baptême du feu des nouvelles institutions. Pour la première fois, le processus a suivi la « navette parlementaire » instaurée par la Constitution du 6 mai 2024.

Le texte a voyagé de l’Assemblée nationale au Sénat, avant de revenir pour une adoption définitive. Le Président de l’Assemblée, SE Prof. Komi Selom Klassou, s’est félicité de cette fluidité institutionnelle : les deux chambres ayant adopté les textes « dans les mêmes termes », la stabilité législative a également permis d’éviter tout blocage. Ce respect rigoureux des textes renforce fondamentalement la transparence et la crédibilité de l’action publique.

Assemblée Nationale Togolaise
© Assemblée Nationale Togolaise

Les piliers de 2026 : rigueur et développement partagé

Le gouvernement, sous l’impulsion du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, dispose désormais d’une feuille de route claire. La loi de finances rectificative 2025, adoptée également à 2 436 milliards de FCFA, a permis de réajuster les tirs pour la fin d’année, tandis que le budget 2026 projette le pays vers de nouveaux sommets.

Les débats, qualifiés d’intenses par Gilbert Bawara, ministre chargé des Relations avec le Parlement, ont permis de faire remonter les aspirations des territoires. Ainsi, l’objectif final reste le « développement », partager une promesse de ne laisser aucun Togolais sur le bord du chemin de la croissance.

Togo: rendez-vous du 6 juin 2026, entre promesses et espérances

« Dis à ton voisin… quelque chose va se passer. » C’est par cette interpellation presque prophétique que l’activiste et leader d’opinion Aamron lance un compte à rebours audacieux. Le curseur est fixé au samedi 6 juin 2026. Ce jour-là, le Togo devra faire le bilan des six premiers mois d’action sous l’ère du président du Conseil, après un discours sur l’état de la Nation qui a suscité autant d’admiration que d’attentes.

 

Un contrat social placé sous le signe de l’excellence au Togo

L’avènement de la 5ᵉ République a été marqué par un discours fondateur. Justice, équité, respect des droits de l’homme, lutte acharnée contre la corruption et la pauvreté : les chantiers annoncés par le Président du Conseil sont vastes. À cela s’ajoutent des besoins vitaux pour le quotidien des Togolais, tels que l’accès à l’eau potable, des soins de santé abordables et une ouverture sincère vers la diaspora.

Pour Aamron, ce catalogue de promesses ne doit pas rester une « belle parole ». Il s’agit d’un véritable contrat social. « J’ai écouté avec respect et attention », confie-t-il, tout en soulignant que la beauté d’une promesse ne réside que dans sa matérialisation concrète dans les faits.

 

Le « test des 6 mois » : une méthode citoyenne et légale

L’originalité de la démarche réside dans son approche méthodique et strictement légale. Loin de la contestation stérile, l’auteur propose une forme de « surveillance citoyenne ». De janvier à mai 2026, il s’engage à rappeler chaque engagement pris, agissant comme une boussole pour l’action publique.

L’objectif est explicite : transformer le samedi 6 juin 2026 (06/06/2026) en une journée de célébration nationale. « Ce sera la grande joie si ce jour-là, nous pouvons célébrer ensemble les fruits des promesses tenues », écrit-il. C’est une main tendue vers l’exécutif, une invitation à réussir pour que la réconciliation nationale s’ancre définitivement dans la réalité.

 

Des alertes concrètes : le cas de l’accès à l’eau

L’analyse ne se limite pas aux concepts abstraits. Elle descend sur le terrain, là où les rumeurs et les réalités se rejoignent. Aamron cite notamment la situation à Kara, où ils auraient des pénuries d’eau. Pour lui, tenir la promesse de l’accès à l’eau potable dans ces localités serait un signal fort de la volonté de l’État de ne laisser aucun Togolais de côté.

 

Une voix personnelle pour un écho collectif au Togo

« Personne ne m’a envoyé ! », martèle l’auteur pour lever toute ambiguïté sur son indépendance. S’exprimant en son nom propre, il se dit néanmoins prêt à porter la voix de tous ceux qui se permettent dans cette quête de résultats.

En déclarant la barre de l’exigence au niveau de la légalité et du respect des institutions, cette tribune rappelle que dans la nouvelle dynamique togolaise, chaque citoyen a un rôle de veille à jouer. Le rendez-vous est pris : dans six mois, le Togo saura si les paroles ont laissé place aux actes.

Prix ​​de l’Excellence : Les visages de la fierté diplomatique du Togo

Le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur a célébré, en cette fin d’année 2025, la 11ᵉ édition de son prestigieux « Prix de l’Excellence ». Cette cérémonie, devenue un pilier de la culture administrative togolaise, a mis à l’honneur les cadres et agents qui font de la diplomatie togolaise un modèle d’efficacité sur la scène internationale.

Ministère des Affaires étrangères
© Ministère des Affaires étrangères

L’excellence comme boussole diplomatique

Dans un monde en constante mutation, la diplomatie ne peut plus se contenter de la tradition ; elle doit rimer avec performance. C’est le message fort porté par cette 11ᵉ édition. Les lauréats distingués cette année ne sont pas seulement des fonctionnaires exemplaires ; ils incarnent aussi les quatre piliers de la vision ministérielle : la diligence, l’excellence, l’efficacité et l’innovation professionnelle.

Qu’il s’agisse de la gestion des dossiers consulaires, de la négociation de partenariats stratégiques ou de l’assistance à la diaspora, ces hommes et ces femmes ont en effet su démontrer une capacité d’adaptation et une rigueur qui font la fierté du département dirigé par SE Robert Dussey.

 

Prix de l’Excellence : une saine émulation au service de l’influence du Togo

 

Le Prix de l’Excellence n’est pas qu’une simple distribution de récompenses. C’est un levier de motivation qui crée une saine émulation entre les différentes directions. En honorant les catégories A, B et C, ainsi que les gestionnaires, le ministère reconnaît ainsi que chaque maillon de la chaîne, du bureau du ministre aux services de soutien, est essentiel pour porter haut les couleurs du Togo.

Par ailleurs, ces distinctions contribuent directement à renforcer l’influence et la visibilité du pays. Une diplomatie forte repose sur des ressources humaines de qualité, capables de porter la voix du Togo avec clarté et conviction lors des sommets internationaux et dans les chancelleries du monde entier.

Ministère des Affaires étrangères
© Ministère des Affaires étrangères

« Vous êtes la fierté du Togo » : L’hommage vibrant du Ministre Robert Dussey

 

La cérémonie a atteint son apogée avec l’intervention de SE Robert Dussey. Le Ministre des Affaires étrangères a exprimé une profonde émotion en s’adressant directement aux récipiendaires. Pour lui, ces messages de félicitations ne sont pas de simples formalités, mais la reconnaissance de leur rôle de « véritables ambassadeurs des valeurs nationales ».

« Vous êtes notre fierté. Vous êtes la fierté du Togo », a martelé le Ministre, soulignant que ces professionnels prouvent chaque jour que l’administration publique togolaise est un terreau fertile pour l’innovation et le développement.

En fixant le cap pour l’année à venir, le Chef de la diplomatie a lancé un défi clair : maintenir cette dynamique d’excellence pour que le rayonnement du pays ne cesse de croître. En concluant par un vibrant « Bravo aux lauréats ! », SE Robert Dussey a rappelé aussi  que leur succès est celui de toute une nation qui avance, avec assurance et dignité, sur l’échiquier mondial.

JNS à Lomé : Le sport comme bouclier contre les maladies

Le samedi 27 décembre, les rues de la capitale togolaise ont vibré au rythme de la cohésion nationale. Pour clore en beauté l’année 2025, la population du Grand-Lomé s’est massivement mobilisée au Stade Omnisports pour la 38ᵉ édition des Journées Nationales des Sports (JNS). Un rendez-vous placé sous le signe de la santé, de la sécurité et du civisme.

Dr Abdul Fahd FOFANA
© Dr Abdul Fahd FOFANA

JNS à Lomé : une randonnée urbaine au cœur des institutions

Dès l’aube, une marée humaine a envahi le bitume. Le coup d’envoi a été donné par une course, rapidement suivie d’une randonnée pédestre de 4 kilomètres à travers les artères stratégiques de Lomé. En effet, partis du carrefour du ministère de la Communication, les participants ont longé des lieux emblématiques tels que le siège de la CEB, le front de mer (Nationale nᵒ 5), l’Institut Français et l’imposant Hôtel du 2 Février, avant de chuter au Stade Omnisports.

En tête de cortège, le ministre chargé des Sports, Abdul-Fahd Fofana, était entouré de plusieurs membres du gouvernement, de la Gouverneure, ainsi que des préfets et maires des trois communes du Grand-Lomé. Cette présence massive des autorités témoigne de l’importance capitale que revêt le sport pour l’exécutif togolais.

Dr Abdul Fahd FOFANA
© Dr Abdul Fahd FOFANA

De la Zumba pour défier les maladies non transmissibles

Une fois au stade, l’énergie est montée d’un cran. Les sportifs se sont livrés à une séance de Zumba intense, axée sur le travail des articulations et la souplesse. Au-delà du plaisir physique, l’objectif était avant tout préventif. Les exercices visaient à sensibiliser le public sur les moyens de lutter contre les maladies non transmissibles (MNT) telles que l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité et le stress.

« Le gouvernement veut que nous fêtions en bonne santé et dans la paix », a souligné le ministre Fofana. Ce dernier a également profité de l’occasion pour encourager les citoyens à adhérer à l’Assurance Maladie Universelle (AMU), rappelant que la pratique sportive régulière est le premier rempart contre de nombreuses pathologies.

Dr Abdul Fahd FOFANA
© Dr Abdul Fahd FOFANA
Dr Abdul Fahd FOFANA
© Dr Abdul Fahd FOFANA

Civisme et sécurité : les mots d’ordre pour les festivités

À quelques jours des célébrations du 31 décembre, ce JNS a également servi de plateforme de sensibilisation à la sécurité routière. Le ministre a exhorté les manifestants à la plus grande prudence sur les routes et à une consommation d’alcool modérée pour éviter les accidents en cette période de fêtes.

En somme, le ministre a salué une « mobilisation sans précédent » et une adhésion totale des communes à cette noble cause. En instaurant ces journées, le gouvernement a aussi  réussi à créer une dynamique citoyenne où le sport devient un véritable outil de développement humain et de cohésion sociale. Pour le Grand-Lomé, l’année sportive s’achève sur une note d’espoir et de vitalité, prête à entamer 2026 avec la même détermination.

Tragédie sur l’axe Lagos-Ibadan : Anthony Joshua a survécu à un accident mortel

 Nigeria, le 29 décembre 2025 Le monde du sport est sous le choc. Anthony Joshua, l’ancien double champion du monde unifié des poids lourds, a frôlé le pire ce lundi matin. Alors qu’il voyageait sur l’autoroute Lagos-Ibadan, l’une des artères les plus fréquentées du Nigeria, son véhicule a été impliqué dans une collision d’une violence rare, faisant deux victimes tragiques.

 

 Anthony Joshua: une collision brutale en plein trajet familial

L’accident s’est produit alors que la star de la boxe quittait la métropole de Lagos pour rejoindre sa maison familiale. Selon les informations rapportées par les autorités, Anthony Joshua occupait la banquette arrière d’un SUV de marque Lexus. À bord du véhicule se retrouvent cinq hommes au total.

Le drame s’est de nouveau produit lorsque le conducteur de la Lexus a perdu le contrôle lors d’une manœuvre de dépassement, venant percuter de plein fouet un camion stationné sur le bas-côté de la route. L’impact a été fatal pour deux passagers du véhicule. Par miracle, le boxeur s’en sort avec des blessures légères, tandis que les deux autres occupants ont été secourus indemnes.

 

L’excès de vitesse pointé du doigt par les autorités

Le Corps fédéral de la sécurité routière du Nigeria (FRSC) a rapidement dépêché des équipes sur place, intervenant seulement trois minutes après le signalement du crash. Les premières constatations des enquêteurs sont sans appel : la vitesse excessive serait la cause principale du drame.

Les images diffusées par les services de sécurité montrent un véhicule lourdement endommagé, témoignant de la force du choc. Cet incident relance le débat sur la dangerosité de cet axe routier particulièrement animé et sur la nécessité de respecter les limitations de vitesse, même pour les convois de personnalités.

 

 Anthony Joshua  : une famille entre soulagement et deuil

Pour les proches d’Anthony Joshua, la nouvelle a été un véritable séisme. Malgré le soulagement de savoir le champion hors de danger, l’heure est au recueillement. « Au-delà de nos vœux de guérison pour le champion, notre priorité va au souvenir des disparus et au soutien de leurs familles endeuillées. Que leurs âmes reposent en paix.», a ajouté cette source proche.

Alors que le boxeur entame sa convalescence, cette épreuve rappelle la fragilité de la vie, même pour ceux que l’on croit invincibles sur un ring. Une enquête approfondie est toujours en cours pour déterminer les responsabilités exactes de ce drame qui endeuille le sport mondial.

La CTOP transforme Lomé en vitrine du terroir avec son mini-marché paysan

Lomé, le 29 décembre 2025 –  Le cœur de la capitale togolaise bat désormais au rythme des récoltes de nos campagnes. La Coordination Togolaise des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles (CTOP) vient de lancer à Lomé une initiative audacieuse : un minimarché paysan dédié à la promotion des produits agricoles locaux. Plus qu’un simple lieu de vente, cet événement s’affirme comme un véritable acte de souveraineté alimentaire.

 

Le circuit court : du champ à l’assiette sans intermédiaire

Par ailleurs, l’objectif de la CTOP est limpide : briser les barrières entre le monde rural et les citadins. En créant ce point de rencontre, l’organisation favorise les circuits courts, permettant ainsi aux producteurs de vendre directement le fruit de leur labeur sans subir les marges excessives des intermédiaires.

Pour le consommateur loméen, c’est une opportunité inédite de s’approvisionner en produits frais, dont la traçabilité est garantie. Ce rapprochement physique entre celui qui cultive et celui qui consomme redonne un visage humain à notre économie et renforce aussi  la confiance dans la qualité de ce que nous mangeons.

 

La CTOP met les filières d’excellence à l’honneur

Sous les étals de ce minimarché, la diversité agricole du Togo s’exprime avec fierté. Les filières stratégiques, piliers de notre sécurité alimentaire, occupent le devant de la scène :

  • Le riz et le maïs : produits essentiels de nos foyers, transformés et conditionnés avec soin pour répondre aux normes de qualité les plus exigeantes.
  • La volaille locale : un secteur en pleine croissance qui garantit également une viande saine et savoureuse, loin des produits importés à la provenance incertaine.

Ces filières ne sont pas choisies au hasard ; elles représentent le moteur de l’économie rurale et le socle de la résilience de nos paysans face aux fluctuations des marchés mondiaux.

 

La CTOP : un appel à la consommation responsable et patriotique

À travers cette initiative, la CTOP lance un appel vibrant à la « consommation responsable ». Acheter local, c’est bien sûr se faire plaisir avec des produits authentiques, mais c’est surtout soutenir l’emploi des jeunes et des femmes en milieu rural. Chaque achat devient un geste patriotique qui irrigue l’économie nationale.

En encourageant les Togolais à consommer ce qu’ils produisent, la CTOP s’aligne sur les ambitions nationales de transformation structurelle de l’agriculture. Ce minimarché paysan n’est que la première étape d’une révolution des habitudes alimentaires : faire du « Consommer Togolais » non plus un slogan, mais un mode de vie quotidien.

N’Dali : Le sauvetage miraculeux d’un bébé jeté dans une fosse

Bénin, le 29 décembre 2025L’émotion est encore vive à Mareborou, un quartier de la commune de N’Dali. Ce qui aurait pu être l’une des tragédies les plus sombres de la région s’est transformé en un véritable miracle grâce à la vigilance d’un homme et à la solidarité d’un village. Un nouveau-né, abandonné dans des toilettes, a été arraché à une mort certaine.

Deeman Radio FM
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L’alerte : le cri de l’innocence

Tout commence par un bruit inhabituel. Le propriétaire des lieux, qui n’est autre que le chef coutumier de Mareborou, perçoit des pleurs étouffés provenant de ses latrines. En s’approchant, l’horreur laisse place à l’urgence : un nourrisson se trouve au fond de la fosse.

L’autorité coutumière, gardienne des valeurs de la communauté, réagit avec une rapidité exemplaire. Il alerte immédiatement le chef du village, déclenchant une onde de choc qui traverse la localité en quelques minutes.

 

N’Dali : une mobilisation citoyenne héroïque

Face à l’urgence, la population de Mareboro ne reste pas spectatrice. Une véritable chaîne de solidarité s’organise autour des toilettes. Malgré les conditions difficiles et l’environnement périlleux, les villageois réussissent, au prix d’efforts acharnés, à extraire l’enfant de son piège mortel.

Ce sauvetage héroïque témoigne de la force des liens communautaires au Bénin : là où l’indifférence aurait pu régner, c’est l’humanité qui a triomphé. L’équipe médicale a immédiatement pris en charge le nouveau-né, encore fragile mais vivant.

 

L’espoir à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu de Boko

Conduit en urgence absolue vers l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu de Boko, le petit rescapé est désormais entre les mains expertes du personnel médical. Selon les dernières informations, son état de santé fait l’objet d’une surveillance constante. Chaque heure qui passe renforce l’espoir de voir ce « bébé miracle » survivre à cette épreuve traumatisante.

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N’Dali : une enquête pour comprendre l’inexcusable

Au-delà du soulagement, l’indignation gagne les esprits. Cet acte barbare soulève des questions douloureuses sur la détresse sociale ou la perte de repères qui peuvent conduire à un tel abandon. Comment une vie naissante a-t-elle pu être exposée à un tel danger ?

Finalement , la justice s’est saisie du dossier. Une enquête officielle est en cours pour identifier la personne à l’origine de cet abandon et faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. Ce fait divers, qui a tenu en haleine tout N’Dali, rappelle l’impérieuse nécessité de protéger les plus vulnérables et de renforcer le dialogue autour de la maternité et de la protection de l’enfance.

Napienbougou : Des réfugiées du Faso deviennent entrepreneures

Lomé, le 29 décembre 2025 Entre le fracas des armes et l’espoir d’une vie nouvelle, la frontière est parfois ténue. À Napienbougou, dans le nord du Togo, 30 femmes burkinabè, ayant fui l’horreur les violences dans leur pays, sont en train de relever un défi immense : transformer leur statut de réfugiées en celui d’entrepreneures. Grâce au programme de la « Caisse de Résilience » du PNUD, elles reprennent en main leur destin.

PUND Togo
© PUND Togo
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Napienbougou : fuir pour survivre, entreprendre pour vivre

Le récit de ces femmes commence souvent par une nuit de terreur. « Entre tirs et violences, j’ai dû fuir mon pays avec mes enfants en laissant tout derrière moi », confie l’une d’elles, la voix marquée par le souvenir de l’exode. Arrivées au Togo démunies, ces mères de famille ont dû affronter l’incertitude de l’exil.

Mais aujourd’hui, le traumatisme laisse place à l’action. Grâce à la Caisse de Résilience , un mécanisme financier de proximité, ces femmes accèdent à des micro-crédits et des formations. Pour beaucoup, comme cette mère de famille de Napienbougou, l’aventure a commencé avec quelques pains de savon. « Cela m’a permis de démarrer mon petit commerce pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants », explique-t-elle avec une fierté retrouvée.

PUND Togo
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La force du collectif : le groupement comme rempart

Ces 30 femmes ne sont pas seules. Elles sont structurées en groupements solidaires, une approche qui permet de mutualiser les ressources et les énergies. Au total, ce sont 25 groupements qui bénéficient, en cette année 2025, de l’accompagnement du PNUD Togo à travers la Facilité de Prévention pour le Golfe de Guinée.

Ce cadre offre bien plus que de l’argent : il offre un réseau de soutien. En travaillant ensemble, ces femmes réapprennent la confiance. Elles ne sont plus des victimes isolées, mais des partenaires économiques qui contribuent à la vitalité des marchés locaux togolais. La transformation est spectaculaire : le savon, le petit commerce ou l’artisanat deviennent les outils d’une reconstruction psychologique et sociale.

PUND Togo
© PUND Togo

Un rempart contre l’instabilité régionale

Au-delà de l’aspect humanitaire, cette initiative porte une ambition stratégique. En aidant les réfugiés et les communautés d’accueil à devenir autonomes, la Facilité de Prévention pour le Golfe de Guinée renforce la stabilité de la région. L’inclusion économique des femmes est le meilleur bouclier contre la précarité qui alimente souvent les tensions.

À Napienbougou, pour chaque savon vendu, un enfant scolarisé grâce aux revenus de sa mère, est une victoire sur la violence. D’ailleurs, ces « voix de résilience » nous rappellent que, même après avoir tout perdu, la dignité humaine peut refleurir dès lors qu’on lui en donne les moyens.

JNS Togo : grand rassemblement sportif ce samedi avec le Ministre Fofana

Lomé, le 26 décembre 2025 – Le sport togolais s’apprête à vivre un moment de communion intense. À quelques jours du passage à la nouvelle année, le Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports, Abdul-Fahd Fofana, a lancé un appel vibrant à la nation. Ce samedi 27 décembre, à partir de 7 heures, le Stade Omnisports de Lomé deviendra l’épicentre de la 38ᵉ édition de la Journée Nationale du Sport (JNS), marquant l’ultime rendez-vous de l’année.

Une mobilisation sans précédent au Stade de Lomé

Loin d’être une simple séance d’entraînement, cette édition revêt un caractère solennel. Dans une note officielle, le Ministre a invité non seulement son personnel, mais surtout l’ensemble des fédérations nationales, des clubs de quartier et des associations sportives à se mobiliser. L’objectif est clair : transformer les pistes du Stade Omnisports en un océan de fraternité.

Par ailleurs, le Ministre Fofana exhorte les structures sportives à agir comme des relais d’information pour garantir une « mobilisation massive ». Que l’on soit footballeur, basketteur, adepte des arts martiaux ou simple marcheur du dimanche, le rendez-vous est une invitation à l’unité sous le drapeau de la santé.

JNS Togo : le sport comme rempart sanitaire et vecteur de paix

Lancée il y a plusieurs mois, la Journée Nationale du Sport est devenue une institution au Togo. Au-delà de la sueur et de l’effort, elle porte aussi une vision politique et sociale profonde.

Pour cette 38ᵉ étape, le signe est mis sur le sport de masse. Les enjeux sont triples :

  1. La santé publique : encourager la pratique physique régulière pour lutter contre les maladies non transmissibles (diabète, hypertension).
  2. Le bien-être mental : offrir un exutoire aux populations après une année de travail intense.
  3. La cohésion sociale : réunir, sur le même terrain, l’autorité politique, le sportif d’élite et le citoyen ordinaire, brisant ainsi les barrières sociales.

JNS Togo : une clôture de l’année 2025 sous le signe de l’énergie

Alors que le pays s’apprête à célébrer les fêtes de fin d’année, souvent synonymes d’excès, le Ministère rappelle l’importance de maintenir un équilibre corporel. En sélectionnant le Stade Omnisports de Lomé, temple du sport togolais, le gouvernement réaffirme sa volonté de placer la jeunesse et la vitalité au cœur des priorités nationales.

D’ailleurs, le Ministre Abdul-Fahd Fofana et ses équipes attendent un record d’affluence. La réussite de cette journée sera le prélude d’une année 2026 que les autorités souhaitent encore plus sportive, plus saine et plus solidaire.

En somme, quand les sifflets retentiront demain et que tombera le rideau sur cette 38ᵉ édition, une autre course commencera : celle qui transforme l’élan de fin d’année en souffle quotidien pour chaque foyer togolais en 2026. Le défi de la santé pour tous s’élance dès ce samedi, porté par l’énergie d’un peuple en mouvement.