Amina J. Mohammed à Lomé : le Togo au cœur du dialogue global

Lomé : Une rencontre diplomatique de haut vol pour un Togo au cœur du développement durable

Lomé, 11 juillet 2025 Dans la chaleur vibrante de Lomé, capitale du Togo, une rencontre d’envergure internationale a marqué les esprits ce vendredi 11 juillet 2025. La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Mme Amina J. Mohammed, a été accueillie avec honneur par Mme Coumba D. Sow, Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo, aux côtés de figures emblématiques comme Mme Memounatou Ibrahima, première femme présidente du Parlement de la CEDEAO, et Mme Olatokunbo Ige. En effet, ce sommet diplomatique, ancré dans une vision partagée du multilatéralisme, a placé le Togo au centre des discussions sur les défis mondiaux, de l’intelligence artificielle à la mobilisation des ressources pour les Objectifs de Développement Durable (ODD). À l’aube d’une ère technologique et durable, Lomé s’affirme comme un carrefour de solutions pour l’Afrique et le monde.

À travers la visite de Mme Amina J. Mohammed, Lomé affirme son rôle moteur dans la diplomatie africaine, en plaçant les ODD et les technologies émergentes au cœur d’un dialogue stratégique pour l’avenir du continent.

Lomé : Quand l’IA et les ODD rencontrent la diplomatie féminine mondiale 

 

L’accueil de Mme Amina J. Mohammed, figure de proue des Nations Unies, par trois femmes leaders illustre l’engagement du Togo à promouvoir une diplomatie inclusive et progressive. Mme Memounatou Ibrahima, dont l’accession à la présidence du Parlement de la CEDEAO marque une avancée historique pour l’égalité des genres, incarne cette ambition. Aux côtés de Mme Sow et Mme Ige, elles ont offert un cadre d’échanges où la rigueur diplomatique s’est conjuguée à une vision humaniste, centrée sur les communautés.

D’ailleurs, les discussions, tenues dans un climat de confiance mutuelle, ont abordé des enjeux cruciaux pour le 21e siècle. Au cœur des débats : l’essor des technologies émergentes, telles que la robotique, l’intelligence artificielle et les technologies spatiales, qui redessinent l’avenir mondial. Ces avancées, si elles promettent des opportunités sans précédent, exigent une gouvernance robuste pour garantir un développement sûr et durable. « Les technologies doivent être un levier pour les ODD, pas une source de nouvelles inégalités », aurait déclaré Mme Mohammed, selon des sources proches de la rencontre, soulignant l’urgence d’un cadre éthique global.

 

Combler le Gap des ODD : le Togo, fer de lance d’une mobilisation financière mondiale !

 

Un autre sujet majeur a dominé les échanges : le financement des Objectifs de Développement Durable. Avec un déficit estimé à des milliards de dollars, la mobilisation des ressources reste un défi colossal pour les pays africains, y compris le Togo. Pourtant, l’optimisme était de mise. Les participantes ont réaffirmé que cet écart, bien que significatif, n’est pas insurmontable. « Le développement durable commence par nos communautés. En investissant dans l’éducation, la santé et l’autonomisation, nous posons les bases d’un avenir équitable », a insisté Mme Sow, mettant en lumière l’approche togolaise, qui combine initiatives locales et partenariats internationaux.

Le Togo, sous l’impulsion de ses autorités, s’illustre déjà par des efforts concrets : des réformes pour sécuriser le climat des investissements, des projets d’éducation axés sur les STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), et aussi une collaboration étroite avec des organisations comme l’ONU. Cette rencontre, en réunissant des voix influentes, renforce l’engagement du pays à jouer un rôle moteur dans la région, en synergie avec la CEDEAO.

À travers la visite de Mme Amina J. Mohammed, Lomé affirme son rôle moteur dans la diplomatie africaine, en plaçant les ODD et les technologies émergentes au cœur d’un dialogue stratégique pour l’avenir du continent.

Lomé : Quand la capitale togolaise devient l’épicentre du multilatéralisme africain 

 

Par ailleurs, l’accueil de Mme Mohammed à Lomé n’est pas un hasard. Le Togo s’est imposé comme un acteur clé du multilatéralisme en Afrique de l’Ouest, accueillant des événements d’envergure comme la session du Conseil des Ministres de l’UEMOA le même jour. Cette convergence diplomatique illustre la capacité de Lomé à fédérer les énergies autour de causes globales. La présence de la présidente du Parlement de la CEDEAO, symbole d’une intégration régionale renforcée, ajoute une dimension politique à cette ambition.

Les échanges ont également mis en avant l’importance d’une gouvernance inclusive pour accompagner la révolution technologique. Par conséquent, alors que l’intelligence artificielle et les technologies spatiales ouvrent de nouvelles perspectives pour l’agriculture, la santé et l’éducation, les participantes ont appelé à une approche centrée sur l’humain, où les bénéfices de l’innovation profitent d’abord aux plus vulnérables.

 

Un avenir prometteur : le Togo, phare d’une diplomatie africaine engagée

 

En somme, Lomé s’affirme comme un phare de la diplomatie africaine, où les idéaux du multilatéralisme rencontrent des actions concrètes. La visite de Mme Amina J. Mohammed, accueillie par des femmes leaders d’exception, envoie un message puissant : le Togo est prêt à relever les défis mondiaux avec audace et responsabilité. En plaçant les ODD et la gouvernance technologique au cœur de ses priorités, le pays trace une voie inspirante pour l’Afrique.

Alors que les discussions se prolongent, Lomé continue de briller comme un espace de dialogue et d’innovation. Dans un monde en mutation, le Togo, porté par une vision panafricaine et une volonté de progrès, s’impose comme un acteur incontournable, prêt à façonner un avenir où le développement durable est une réalité pour tous.

Comment le Togo peut-il concrètement transformer cette ambition diplomatique en leviers économiques et sociaux tangibles pour sa population, notamment en matière d’accès aux technologies et aux financements des ODD ?

GRCRO 2025 : Lomé monte au front contre les flux financiers illicites

GRCRO 2025: Lomé, forteresse panafricaine dans la lutte contre le blanchiment de capitaux

Lomé, 11 juillet 2025 Dans l’arène de la gouvernance financière mondiale, Lomé s’affirme comme un bastion de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). En effet, du 8 au 9 juillet 2025, la capitale togolaise a accueilli la deuxième édition de la Grande Rencontre des Compliance et Risk Officers (GRCRO), un sommet d’envergure réunissant plus de 600 experts en conformité issus de 42 pays. Porté par l’Association Togolaise des Compliance Officers (ATCO) et soutenu par les plus hautes autorités, cet événement positionne le Togo comme un acteur incontournable dans la construction d’un écosystème financier africain éthique et résilient. Face à une hémorragie de 90 milliards de dollars de flux financiers illicites drainant le continent chaque année, Lomé trace ainsi une voie audacieuse vers un avenir de transparence et de prospérité.

GRCRO 2025 propulse Lomé en pôle stratégique de la finance éthique, où transparence et régulation deviennent les piliers de l’attractivité

GRCRO 2025 à Lomé : L’Afrique unie contre le blanchiment de capitaux

 

Réunis dans la vibrante capitale togolaise, les participants – banquiers, régulateurs, juristes et responsables de la conformité – ont exploré des stratégies pour contrer les menaces financières transnationales. D’ailleurs, ce sommet se distingue par son ambition audacieuse : renforcer les cadres réglementaires et promouvoir une gouvernance éthique à l’échelle continentale. En accueillant un tel événement, le Togo consolide son rôle de plaque tournante régionale, où les idées et les solutions convergent pour répondre aux défis d’un monde financier complexe.

En plus, le choix de Lomé n’est pas anodin. Sous l’impulsion du gouvernement togolais, le pays s’est engagé dans une réforme ambitieuse de son système financier, alignée sur les standards internationaux. L’ATCO, en orchestrant cette rencontre, incarne cette vision, appuyée par une collaboration étroite avec des institutions comme la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), qui joue un rôle clé dans l’intégration financière ouest-africaine. Les discussions, riches et pragmatiques, ont abordé des thématiques cruciales : l’application des normes ESG (environnementales, sociales et de gouvernance), la digitalisation des processus de conformité et la coopération régionale pour endiguer les flux illicites.

GRCRO 2025 propulse Lomé en pôle stratégique de la finance éthique, où transparence et régulation deviennent les piliers de l’attractivité

90 milliards de dollars en jeu : L’Afrique déclare la guerre aux flux financiers illicites

 

Le constat est alarmant : chaque année, l’Afrique perd environ 90 milliards de dollars en flux financiers illicites, selon les estimations des Nations Unies. Ces fuites, alimentées par le blanchiment de capitaux, la corruption et l’évasion fiscale, privent les États de ressources vitales pour le développement. Au Togo, cette réalité est prise à bras-le-corps. D’ailleurs, les autorités, conscientes que la lutte contre la LBC/FT est un levier pour attirer les investisseurs, ont multiplié les initiatives : renforcement des capacités des institutions financières, sensibilisation du secteur privé et adoption de cadres réglementaires robustes.

Les retombées de ces efforts sont palpables. En sécurisant son climat d’investissement, le Togo attire des capitaux étrangers tout en protégeant son économie des pratiques frauduleuses. Les citoyens en bénéficient directement : des institutions plus transparentes, une gouvernance renforcée et des opportunités économiques accrues. Comme l’a souligné un participant au sommet, « Lomé montre qu’un petit pays peut avoir une grande ambition, en devenant aussi un modèle de conformité pour le continent ».

Lomé 2030 : Cap sur la capitale africaine de la conformité financière

 

À l’horizon du troisième cycle d’évaluation mutuelle du Groupe d’Action Financière (GAFI) en 2030, le Togo ambitionne de s’imposer comme la capitale africaine de la conformité. Cette vision, loin d’être utopique, repose sur des avancées concrètes. Par ailleurs, la GRCRO 2025 illustre cette détermination, en réunissant des experts pour partager les meilleures pratiques et harmoniser les approches régionales. La collaboration avec la BRVM, qui facilite l’accès aux marchés financiers ouest-africains, et l’engagement du secteur privé renforcent cette dynamique.

Les discussions ont également mis en lumière le rôle croissant des technologies dans la lutte contre la criminalité financière. De l’intelligence artificielle pour détecter les transactions suspectes aux plateformes numériques pour assurer la traçabilité des flux, le Togo investit dans l’innovation pour rester à la pointe. Ces avancées, combinées à une mobilisation régionale, positionnent l’UEMOA comme un acteur crédible face aux défis mondiaux.

GRCRO 2025 propulse Lomé en pôle stratégique de la finance éthique, où transparence et régulation deviennent les piliers de l’attractivité

Lomé, symbole de résilience économique : un phare de transparence pour l’Afrique

 

En somme, La GRCRO à Lomé transcende le cadre d’un simple sommet et incarne une ambition panafricaine : faire de l’Afrique un continent où l’intégrité financière devient une norme concrète. En plaçant la conformité au cœur de sa stratégie économique, le Togo affirme avec force que la transparence alimente la prospérité. Les experts approfondissent leurs échanges, et Lomé s’impose comme un phare de la gouvernance éthique, guidant ainsi l’Afrique de l’Ouest vers un futur où chaque investissement sert pleinement l’intérêt collectif.

Dans les salles de conférence comme sur la scène internationale, le Togo prouve qu’un engagement résolu peut transformer les défis en opportunités. À l’aube de 2030, Lomé ne se contente pas de suivre : elle ouvre également la voie.

Comment cette intensification de la lutte contre les flux financiers illicites pourrait-elle stimuler l’investissement direct étranger et le développement économique durable dans la région de l’UEMOA ?

BB Lomé fait vibrer Kara : les bars à l’honneur des Évalas 2025

Kara : La Brasserie BB Lomé célèbre les bars légendaires au cœur des Évalas 2025

Kara, 11 juillet 2025 – Dans l’effervescence des festivités des Évalas 2025, la région de Kara vibre d’une énergie culturelle où tradition et convivialité se rencontrent. Hier, jeudi 10 juillet, la Brasserie BB Lomé a lancé une tournée vibrante d’hommage aux bars emblématiques de la région, ces lieux de vie qui tissent le lien social et portent haut les couleurs de la marque. En honorant des établissements historiques comme Gaîté 1 ou Bakpessi, cette initiative célèbre non seulement la fidélité des tenanciers, mais aussi leur rôle essentiel dans l’âme communautaire du Togo. À travers médailles, certificats et cadeaux, BB Lomé transforme la fête en un moment de reconnaissance et d’unité chaleureuse.

BB Lomé : Quand les bars de Kara deviennent les héros des Évalas 2025 !

 

Dans les ruelles animées de Kara, où les rires et les verres qui s’entrechoquent rythment les soirées, la Brasserie BB Lomé a choisi de rendre hommage à ceux qui font vivre sa marque au quotidien. Sept bars, véritables institutions locales, ont été distingués pour leur longévité et leur engagement : Merveille (Carrefour Lama), Pharaon (Dongoyo), Mamba (Adabawere), et Pression (Tchintchinda), tous âgés de 33 ans, ainsi que Kamou (35 ans), Gaîté 1 (45 ans) et le vénérable Bakpessi (46 ans). Ces établissements, ancrés dans le tissu social de la région, sont bien plus que des lieux de consommation : ils sont des espaces de partage, de mémoire et de convivialité authentique.

Chaque tenancier a reçu un certificat de reconnaissance, une médaille honorifique et un kit de récompense comprenant des articles de service et des casiers de boissons. Ce geste, empreint de symbole, a touché les cœurs, à l’image de Rose Amouzou Alou, gérante du Bar Gaîté N°1. « Les débuts étaient difficiles, mais BB Lomé nous a toujours soutenus, motivés, et aujourd’hui, nous sommes fiers de ce chemin parcouru ensemble », a-t-elle partagé avec émotion, reflétant l’esprit de partenariat qui unit la marque à ses relais locaux.

À Kara, BB Lomé célèbre les bars emblématiques lors des Évalas 2025, affirmant son rôle de partenaire culturel et communautaire au cœur

Au-delà du verre : les bars, piliers de la culture et de l’économie togolaise

 

Pour Fabien Kpognon, responsable des ventes pour Kara et Dapaong à la Brasserie BB Lomé, cette tournée est bien plus qu’un hommage : c’est une reconnaissance du rôle central des bars dans la stratégie de l’entreprise. « Ces établissements sont les ambassadeurs de nos produits. Ils travaillent souvent jusqu’à l’aube, tissant ainsi  un lien unique avec nos consommateurs », a-t-il expliqué. En effet, dans une région où les Évalas, ces luttes traditionnelles qui célèbrent la bravoure et l’identité culturelle, attirent des milliers de visiteurs, les bars deviennent des carrefours de la fête, amplifiant la visibilité des marques comme BB Lomé.

Cette initiative s’inscrit dans un calendrier foisonnant d’activités autour des Évalas 2025. La Brasserie a prévu un Marathon des Évalas, des formations pour les serveuses et DJs, une course des serveuses, et des rencontres avec le Syndicat National des Tenanciers de Bars et Restaurants, présidé par Mme Yaoudè Balouki. Présente lors de la cérémonie, cette dernière a salué l’engagement de BB Lomé, voyant dans cette tournée un modèle de collaboration entre une entreprise et ses partenaires locaux.

À Kara, BB Lomé célèbre les bars emblématiques lors des Évalas 2025, affirmant son rôle de partenaire culturel et communautaire au cœur

Évalas 2025 : une célébration ancrée dans le riche patrimoine togolais

 

Les Évalas, véritable institution culturelle au Togo, transcendent le sport pour incarner l’unité et la fierté de la région de Kara. En s’associant à cet événement, BB Lomé ne se contente pas de promouvoir ses produits : elle s’inscrit aussi dans une démarche de valorisation du patrimoine. Les bars honorés, souvent fréquentés par des générations de clients, sont des lieux où se croisent les récits des luttes, les chansons populaires et les aspirations d’une communauté. Par conséquent, en les célébrant, la Brasserie renforce son ancrage culturel, faisant de chaque verre servi un symbole de connexion humaine.

La tournée, qui se poursuivra dans d’autres établissements de la région, illustre la vision de BB Lomé : bâtir des relations durables avec ses partenaires de terrain. En soutenant les tenanciers, en formant les serveuses et en mobilisant les acteurs locaux, l’entreprise se positionne en fait comme un acteur clé de la dynamique culturelle et économique de Kara.

Un toast à l’avenir : BB Lomé célèbre la convivialité et la résilience togolaise !

 

En somme, la tournée de BB Lomé à Kara résonne comme une ode à la convivialité et à la résilience. Dans les bars où les lumières scintillent jusqu’au petit matin, où les rires se mêlent aux chants des Évalas, une histoire se tisse : celle d’une marque qui célèbre ses partenaires comme les héros du quotidien. Les festivités battent leur plein, et cette initiative met en lumière une culture togolaise vibrante, portée par ses traditions et ses lieux de vie, véritable lien entre le passé, le présent et l’avenir.

Pour Rose Amouzou Alou et ses homologues, les médailles reçues incarnent bien plus qu’une distinction : elles scellent une alliance durable, où BB Lomé et les bars de Kara continueront de faire vibrer les cœurs, un verre à la fois.

Comment cette approche de BB Lomé, centrée sur la valorisation culturelle et le soutien aux commerces locaux, pourrait-elle inspirer d’autres entreprises au Togo et dans la sous-région pour renforcer leur ancrage communautaire ?

Lomé relance l’assurance africaine : vers un marché plus juste

Lomé, 11 juillet 2025 Sous les cieux vibrants de Lomé, la capitale togolaise s’est transformée, le 10 juillet 2025, en un carrefour de l’avenir financier africain. Réunis dans le cadre de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), les Ministres de 14 pays francophones ont engagé une session stratégique pour redessiner le paysage de l’assurance en Afrique. Sous la houlette d’Alousséni Sanou, Ministre malien des Finances et président en exercice de la CIMA, cette rencontre marque un tournant : harmoniser les règles, protéger les citoyens et traquer les flux financiers illicites. Dans une région où l’assurance reste un luxe pour beaucoup, ce sommet peut-il bâtir un écosystème fiable et inclusif, ou restera-t-il une ambition freinée par les réalités économiques du continent ?

 

Lomé, capitale de l’Assurance africaine : Un sommet stratégique pour un secteur en pleine mutation

 

Dans les salles de conférence de Lomé, où l’air portait l’écho des ambitions économiques du Togo, les Ministres ont plongé dans des débats cruciaux. La CIMA, créée en 1992 et regroupant 14 pays d’Afrique francophone – dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Sénégal et le Togo – s’est imposée comme la vigie d’un secteur assurantiel représentant 1,5 % du PIB régional. Par ailleurs, le 10 juillet, les discussions ont porté sur l’évaluation des engagements pris lors des réunions de Yaoundé et d’Abidjan, axées sur la modernisation des cadres réglementaires et l’amélioration des services aux assurés.

Un point central a été l’analyse des rapports du Conseil Régional de Contrôle des Assurances (CRCA), qui supervise la solvabilité des 250 compagnies d’assurance opérant dans la zone CIMA. Les Ministres ont scruté les mécanismes de traitement des sinistres, souvent critiqués pour leur lenteur – au Sénégal, par exemple, 40 % des réclamations d’assurance auto prennent plus de six mois à être réglées. Alousséni Sanou a insisté sur l’urgence de « restaurer la confiance des citoyens ». « Une assurance performante est un pilier de la résilience économique », a-t-il déclaré, plaidant pour des normes communes et des contrôles renforcés.

 

Trafic illicite : La CIMA déclare la guerre aux flux financiers obscurs !

 

Un sujet brûlant a dominé les échanges : la lutte contre les flux financiers illicites dans le secteur des assurances. Selon l’Union Africaine, l’Afrique perd 88 milliards de dollars par an à cause de pratiques comme le blanchiment d’argent et la fraude fiscale, dont une part transite par des compagnies d’assurance mal régulées. La CIMA, en collaboration avec le Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), planche sur des outils numériques pour tracer les transactions suspectes. « Les assureurs doivent être des remparts, pas des passoires », a martelé un délégué togolais, reflétant l’urgence de protéger un secteur qui gère 12 milliards de dollars de primes annuelles dans la zone.

D’ailleurs, le Togo, hôte de ce sommet, en recevant la CIMA, Lomé renforce son rôle de carrefour régional, et se positionne comme un champion de la régulation financière.

 

CIMA : Des ambitions freinées par la méfiance et les défis structurels

 

Malgré ces ambitions, le secteur des assurances en Afrique francophone reste fragile. Seuls 3 % des habitants de la zone CIMA sont assurés, contre 17 % en Afrique du Sud. La méfiance envers les assureurs, alimentée par des délais de paiement et des contrats opaques, freine l’adoption. Au Mali, où l’insécurité a fait bondir les primes d’assurance agricole de 30 % en 2024, les agriculteurs peinent à accéder à des produits adaptés. En plus, les petites compagnies, qui représentent 60 % du marché CIMA, manquent souvent de capital pour respecter les exigences de solvabilité. Les ministres ont promis un plan d’action d’ici 2026, incluant des formations pour les régulateurs et des campagnes de sensibilisation pour démocratiser l’assurance.

 

Lomé, phare d’une Afrique assurée : Vers un marché fiable et inclusif ?

 

En somme, la capitale togolaise vibrait d’un élan régional porté par le sommet de la CIMA, présidé par Alousséni Sanou. Bien plus qu’une réunion technique, ce rendez-vous incarne un pari audacieux sur une Afrique francophone plus résiliente, où l’assurance s’impose comme rempart face à l’incertitude. Pour concrétiser cette ambition, la CIMA devra relever des défis structurels majeurs et gagner la confiance des citoyens. Dans les rues animées de Lomé, où les taxis-motos slaloment entre les immeubles en construction, une question traverse les esprits : ce tournant vers un marché assurantiel harmonisé marquera-t-il le début d’une prospérité partagée, ou restera-t-il une aspiration contrariée par les réalités du continent ?

Croissance, résilience, ambition : l’UEMOA trace sa voie à Lomé

Lomé, capitale économique de l’UEMOA : Une Croissance solide face à un monde incertain

Lomé, 11 juillet 2025 Sous les feux de la coopération régionale, Lomé s’impose comme le cœur battant de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ce vendredi 11 juillet 2025. La capitale togolaise accueille la deuxième session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union, présidée par Adama Coulibaly, Ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire. Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques et commerciales, cette réunion stratégique dessine les contours d’une région résiliente, portée par une croissance économique robuste et des ambitions audacieuses pour 2025. À l’heure où l’Afrique de l’Ouest affirme son dynamisme, Lomé devient le théâtre d’un dialogue crucial pour l’avenir économique de l’Union.

À Lomé, les ministres de l’UEMOA posent les jalons d’une croissance inclusive et résiliente, en réponse aux tensions mondiales

Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine : Une croissance économique robuste défie l’incertitude mondiale !

Dans son discours inaugural, Adama Coulibaly a dressé un tableau optimiste de l’économie régionale, malgré un environnement international semé d’embûches. Avec une croissance du PIB de 7,1 % au premier trimestre 2025, légèrement en retrait par rapport aux 7,2 % du dernier trimestre 2024, l’UEMOA continue de défier les incertitudes mondiales. Les projections pour l’ensemble de l’année tablent sur un taux de 6,4 %, contre 6,3 % en 2024, dopé par la vitalité des secteurs manufacturier et extractif. « Cette dynamique reflète la résilience de nos économies et la pertinence de nos politiques », a souligné le président du Conseil, saluant les efforts collectifs des huit États membres.

L’inflation, un défi majeur pour les ménages ouest-africains, montre des signes d’apaisement. Après une baisse notable de 2,9 % à 2,3 % au premier trimestre 2025, elle devrait s’établir à 2,2 % sur l’année, contre 3,5 % en 2024. Ce recul s’explique par une modération des prix des produits importés, notamment l’énergie, et par une meilleure disponibilité des biens sur les marchés, soutenue par des politiques monétaires rigoureuses. Ces chiffres, encourageants, offrent une bouffée d’oxygène aux consommateurs, tout en posant les bases d’une stabilité économique durable.

Réformes inclusives : L’UEMOA accélère le développement par les données et le privé

Réunis dans les locaux de l’Agence nationale de la BCEAO à Lomé, les Ministres des Finances des huit pays de l’UEMOA, accompagnés des leaders des institutions régionales – le président de la Commission de l’UEMOA Abdoulaye Diop, le gouverneur de la BCEAO, les présidents de la BOAD et de l’AMF-UEMOA – ont abordé une série de dossiers stratégiques. Parmi ceux-ci, le rapport semestriel de surveillance multilatérale de juin 2025, qui évalue la performance économique des États membres, a occupé une place centrale. Ce document, véritable boussole de l’Union, guide les politiques pour maintenir la convergence économique.

Un projet phare a également capté l’attention : la création de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM). Cette initiative, proposée par la Commission de l’UEMOA, vise à collecter des données précises sur le niveau de vie des populations, offrant ainsi aux décideurs un outil pour concevoir des politiques sociales plus ciblées. En outre, deux stratégies ambitieuses pour promouvoir le secteur privé ont été soumises, avec pour objectif de stimuler l’investissement et l’innovation dans une région où les entreprises sont le moteur de la croissance.

À Lomé, les ministres de l’UEMOA posent les jalons d’une croissance inclusive et résiliente, en réponse aux tensions mondiales

L’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine renforce sa stabilité financière : Une gouvernance régionale robuste

 

Du côté de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF-UEMOA), les discussions ont porté sur les comptes annuels de 2024, un exercice crucial pour garantir la transparence et la solidité des marchés financiers régionaux. La BCEAO, quant à elle, a abordé la nomination d’un nouveau représentant du Sénégal au Comité de Stabilité Financière dans l’UEMOA (CSF-UEMOA), renforçant ainsi la coordination des politiques monétaires face aux défis sécuritaires et économiques.

Ces débats, menés en présence de hauts responsables comme les commissaires Mahamadou Gado, Paul Koffi Koffi et Lassine Bouaré, témoignent aussi de l’engagement de l’UEMOA à consolider ses institutions. Dans un monde où les tensions commerciales et les crises géopolitiques pèsent sur les économies, l’Union mise sur une gouvernance rigoureuse et une vision partagée pour maintenir sa trajectoire ascendante.

 

Lomé, cœur battant de l’UEMOA : Vers un avenir économique radieux en Afrique de l’Ouest

 

En somme, Lomé brille comme un symbole d’unité et d’ambition ouest-africaine. En accueillant cette session, la capitale togolaise réaffirme son rôle de carrefour régional, où convergent idées et stratégies pour façonner un avenir prospère. Face aux défis mondiaux, l’UEMOA déploie des leviers concrets – enquêtes sociales, réformes monétaires, soutien au secteur privé – pour bâtir une économie inclusive et résiliente. Les échanges avancent, portés par une dynamique collective et un espoir partagé : celui d’une Afrique de l’Ouest, en pleine croissance, qui affirme sa place sur la scène mondiale. À Lomé, les fondations d’un avenir économique radieux se dessinent, un pas à la fois.

Comment ces politiques de l’UEMOA pourraient-elles spécifiquement renforcer la résilience des économies face aux chocs externes, notamment ceux liés aux chaînes d’approvisionnement mondiales ?

Sossoukpè extradé : la démocratie en péril

Répression transfrontalière : l’arrestation de Comlan Hugues Sossoukpè, un signal inquiétant pour les droits humains en Afrique de l’Ouest

 

Cotonou, 11 juillet 2025 La sous-région ouest-africaine est secouée par une nouvelle affaire de répression transfrontalière. Comlan Hugues Sossoukpè, un activiste béninois virulent et critique du régime de Patrice Talon, a été arrêté à Abidjan, en Côte d’Ivoire, avant d’être extradé en urgence vers Cotonou, la capitale économique du Bénin. Cette opération, menée dans une discrétion troublante, soulève de graves questions sur la protection des droits humains, la liberté d’expression et l’utilisation des accords de coopération régionale pour museler les voix dissidentes. Voici l’histoire d’un homme qui, après sept ans d’exil, est devenu la cible d’une traque sans égard pour les principes fondamentaux du droit international.

 

Comlan Hugues Sossoukpè : La voix qui dérange, rattrapée par Cotonou

 

Comlan Hugues Sossoukpè n’est pas un inconnu au Bénin. Ce web-activiste et patron du média en ligne Olofofo s’est imposé comme une figure incontournable de l’opposition numérique. Il dénonce sans relâche les dérives autoritaires du gouvernement béninois, abordant des sujets sensibles : corruption, injustices sociales et violations des droits humains. Plus récemment, il a relayé des informations sur de présumées attaques terroristes dans le nord du pays, n’hésitant pas à contredire les chiffres officiels, ce qui lui a valu d’être jugé « propagandiste » par le pouvoir.

Ses positions tranchées l’ont rapidement exposé à des représailles. Accusé de « complot contre la sûreté de l’État » et de « diffusion de fausses informations » par le passé, il avait quitté le Bénin il y a sept ans pour échapper à la répression. Réfugié à Lomé 2019  , invité officiellement par le ministère ivoirien de la Transition Numérique pour couvrir la première édition de l’Ivoire Tech Forum à Abidjan, il pensait avoir trouvé un havre de paix pour poursuivre son engagement mais hélas.

Le 10 juillet 2025, son exil a brusquement pris fin : les autorités ivoirienne l’ont arrêté dans des circonstances encore obscures, puis l’ont transféré dès le lendemain vers Cotonou, sans aucune annonce officielle. Cette extradition silencieuse soulève de nombreuses interrogations sur la coopération sécuritaire entre Abidjan et Cotonou, et sur le sort réservé aux opposants en exil.

 

Extradition express : Quand la justice s’efface devant l’opacité

 

L’opération qui a mené à l’arrestation de Sossoukpè révèle une collaboration sécuritaire flagrante entre le Bénin et la Côte d’Ivoire. Pourtant, elle viole ouvertement les normes internationales. Selon les informations disponibles, les autorités ont procédé à l’interpellation sans aucune transparence, bafouant les procédures judiciaires élémentaires et les droits d’asile. En fait , Abidjan n’a fourni aucune information officielle, et a transféré Sossoukpè vers le Bénin avec une discrétion qui contraste fortement avec la gravité de l’événement. En plus, Sans tarder, ce 11 juillet, les autorités ont conduit Sossoukpè devant le procureur spécial de la CRIET à Cotonou. Il attend désormais de connaître les charges exactes retenues contre lui, dans un contexte où les critiques pointent souvent du doigt la CRIET pour son instrumentalisation contre les opposants politiques.

Cette affaire n’est pas un cas isolé. En effet, en août 2024, au Togo les autorités avaient déjà arrêté et extradé un autre activiste béninois, Steve Amoussou, alias « Frère Hounvi », dans des conditions similaires. Les organisations de la société civile togolaise, comme l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO), avaient alors dénoncé une violation des conventions internationales sur la protection des réfugiés politiques. L’arrestation de Sossoukpè semble confirmer l’émergence d’un schéma inquiétant : les pays voisin , autrefois perçue comme un refuge pour les dissidents de la sous-région, devient un terrain d’opérations pour les gouvernements qui cherchent à faire taire leurs opposants.

 

Sossoukpè, symbole d’une résistance qui ne plie pas

 

Comlan Hugues Sossoukpè incarne une résistance farouche face à ce qu’il décrit comme un recul démocratique au Bénin. Dans une déclaration de janvier 2025, il revendiquait son « indéfectible engagement pour la vérité et la démocratie », rejetant les accusations de complot et de trahison. « Je plaide coupable d’avoir critiqué le régime et informé le public des réalités du pays », écrivait-il, dénonçant les « dérives autoritaires » et les « violations des droits des opposants ». Aujourd’hui, ces mots résonnent comme un défi lancé à un pouvoir qui semble déterminé à étouffer toute critique, même au-delà de ses frontières.

Sossoukpè n’est pas un simple activiste isolé. Il appartient à une longue lignée de voix dissidentes au Bénin, où les autorités intensifient la répression des opposants, journalistes et cyber-activistes ces dernières années. Amnesty International a documenté des vagues d’arrestations arbitraires et des restrictions à la liberté d’expression. Le cas de Sossoukpè illustre également l’utilisation croissante de la CRIET pour cibler les dissidents, avec des accusations vagues comme le « harcèlement par communication électronique » ou la « publication de fausses nouvelles », souvent utilisées pour criminaliser la parole critique.

 

Un dangereux Précédent : L’exil n’est plus un sanctuaire en Afrique de l’Ouest

 

L’arrestation et l’extradition de Comlan Hugues Sossoukpè dépassent les frontières du Bénin et de la  Côte d’Ivoire. Elles projettent un message glaçant à tous les militants et défenseurs des droits humains en Afrique de l’Ouest : l’exil ne garantit plus la sécurité. En fait, les États ont détourné les accords de coopération sécuritaire, censés renforcer la lutte contre le crime transfrontalier, pour traquer les opposants politiques. Ce précédent, combiné à celui de Steve Amoussou, révèle une érosion alarmante des protections que les autorités accordaient autrefois aux réfugiés et aux dissidents.

Les organisations de défense des droits humains, tant en Côte d’Ivoire qu’au Bénin, ont exprimé leur indignation. L’absence de transparence dans l’arrestation de Sossoukpè et l’omission de toute procédure légale formelle violent les conventions internationales, notamment la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, qui garantit le droit à la protection pour les personnes fuyant des persécutions politiques. Cette affaire interroge également le rôle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont la Cour de justice a déjà condamné le Bénin pour des violations des droits humains dans d’autres cas.

 

Alerte rouge pour la démocratie : le cas Sossoukpè, un combat pour les libertés

L’arrestation de Comlan Hugues Sossoukpè est bien plus qu’un incident isolé. Elle symbolise une menace croissante pour la liberté d’expression et la sécurité des activistes en Afrique de l’Ouest. En transformant Abidjan  en un outil de répression transfrontalière, les autorités béninoises et ivoirienne établissent ainsi un précédent qui pourrait encourager d’autres gouvernements à adopter des pratiques similaires. Si l’exil ne protège plus, où les voix dissidentes peuvent-elles se faire entendre ?

Alors que Sossoukpè attend son sort devant la CRIET, son cas met en lumière l’urgence d’une mobilisation régionale et internationale pour protéger les droits humains. Les organisations comme Amnesty International et les défenseurs locaux appellent à une vigilance accrue et à des sanctions contre les États qui bafouent les libertés fondamentales. Pour Sossoukpè, comme pour tant d’autres, la lutte continue, non seulement pour sa liberté, mais pour le droit de tous à s’exprimer sans craindre la répression, qu’elle vienne de Cotonou, d’Abidjan  ou d’ailleurs.

 

Bourses marocaines : le Togo investit dans une élite scientifique

Togo-Maroc : Une alliance éducative scellée à Lomé pour les bourses 2025-2026

Lomé, 10 juillet 2025 Dans une salle vibrante d’ambition et de coopération, Lomé a été le théâtre d’un moment clé pour l’avenir de la jeunesse togolaise. Du 7 au 9 juillet 2025, le Comité Inter-États Togo-Maroc s’est réuni au siège de la Direction des Bourses et Stages pour examiner les candidatures aux prestigieuses bourses marocaines pour l’année académique 2025-2026. En effet, ce jeudi 10 juillet, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a clos les travaux en recevant la délégation marocaine, saluant une collaboration exemplaire qui propulse les talents togolais vers des horizons prometteurs. Dans un Togo résolument tourné vers l’innovation, cette initiative marque un pas décisif pour former une génération capable de relever les défis du développement national.

Bourses Marocaines : L’excellence au service de la jeunesse togolaise

 

Pendant trois jours, les experts togolais et marocains ont scruté avec rigueur les dossiers des candidats, dans un processus alliant transparence et exigence. Hébergée dans les locaux de la Direction des Bourses et Stages, cette réunion a incarné la force de la coopération bilatérale entre Lomé et Rabat, deux nations unies par une vision commune : investir dans l’éducation pour bâtir un avenir prospère. En outre, la présence de M. Rachid Rguibi, chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Togo, lors de la cérémonie de clôture, a souligné l’importance accordée par le Royaume à cette alliance éducative.

Le ministre Natchaba, figure centrale de cette initiative, a chaleureusement félicité la délégation marocaine pour son engagement. « Cette coopération est un pilier de notre ambition pour la jeunesse togolaise. Ensemble, nous formons les leaders de demain dans des secteurs clés pour notre économie », a-t-il déclaré. Ces mots, prononcés dans une atmosphère d’optimisme, reflètent aussi la volonté du Togo de tirer parti de l’expertise marocaine pour renforcer ses capacités nationales.

 

Filières stratégiques : Le Togo Ouvre les portes de l’avenir par l’éducation

 

Par ailleurs, l’offre de bourses marocaines, prisée pour son excellence académique, cible des domaines stratégiques soigneusement sélectionnés par les autorités togolaises. En réorientant ces opportunités vers des filières comme la technologie, les sciences et d’autres secteurs à fort impact économique, le Togo affiche une ambition claire : doter le pays de compétences pointues pour répondre aux défis de la modernisation et de la compétitivité. Que ce soit dans l’ingénierie, les énergies renouvelables ou les sciences médicales, ces bourses offrent également aux étudiants togolais une chance unique d’accéder à des formations de haut niveau dans les universités marocaines, reconnues pour leur rigueur et leur innovation.

Cette réorientation stratégique s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement togolais, qui cherche à aligner l’éducation sur les besoins du marché du travail. En effet, dans un monde en rapide mutation, où la technologie et l’innovation redessinent les économies, ces bourses sont bien plus qu’une aide financière : elles sont un investissement stratégique dans l’avenir du Togo.

À Lomé, le Comité Inter-États Togo-Maroc clôture l’examen des candidatures aux bourses d’études 2025-2026, consolidant une coopération

Togo-Maroc : Un partenariat éducatif exemplaire pour l’avenir du continent

 

La rencontre de Lomé n’est pas un événement isolé, mais le fruit d’une relation de longue date entre le Togo et le Maroc. Depuis des années, le Royaume chérifien soutient la formation des étudiants togolais, offrant des opportunités d’études supérieures qui ont permis à de nombreux diplômés de contribuer au développement de leur pays. Cette collaboration, renforcée par des échanges réguliers au plus haut niveau, illustre aussi un modèle de partenariat Sud-Sud basé sur la solidarité et l’ambition partagée.

Lors de la clôture, M. Rguibi a réaffirmé l’engagement du Maroc à accompagner le Togo dans ses efforts pour former une élite qualifiée. Les discussions ont également ouvert la voie à de nouvelles perspectives, comme l’élargissement des programmes de bourses ou la création de partenariats entre universités des deux pays.

 

L’Éducation, moteur du Progrès : Un Avenir prometteur pour la Jeunesse Togolaise

 

En somme, la réunion du Comité Inter-États Togo-Maroc marque un jalon significatif dans la quête d’excellence éducative du Togo. Pour les candidats sélectionnés, dont les noms seront bientôt annoncés, ces bourses représentent une porte ouverte vers des carrières prometteuses et une chance de contribuer activement à la transformation de leur pays. Pour le Togo, elles incarnent une promesse : celle d’une jeunesse formée, compétente et prête à relever les défis du 21e siècle.

Alors que Lomé et Rabat continuent de tisser des liens indéfectibles, cette initiative rappelle que l’éducation est le moteur incontestable du progrès. Dans les amphithéâtres marocains, une nouvelle génération de Togolais s’apprête à écrire l’histoire, portée par une coopération qui transcende les frontières et illumine l’avenir.

Comment cette orientation des bourses vers des filières technologiques et scientifiques pourrait-elle spécifiquement stimuler l’innovation et le développement économique au Togo à long terme ?

Togo : Le gouvernement démasque une campagne de désinformation numérique

Lomé, 10 juillet 2025 Face à la montée des tensions préélectorales, le gouvernement togolais a opté pour une stratégie sans ambiguïté : affronter les récits numériques contestataires par les faits. En effet, le 9 juillet, dans la salle de conférence de l’hôtel Sarakawa, quatre ministres ont exposé, avec rigueur et gravité, la genèse d’une campagne virtuelle orchestrée hors des frontières du pays, présentée comme l’élément déclencheur des troubles survenus les 6, 26, 27 et 28 juin.  Par ailleurs, armés de preuves et d’une détermination sans faille, ils ont dénoncé une entreprise de déstabilisation par la désinformation venue en grande partie de l’étranger, tout en réaffirmant leur engagement à protéger la stabilité du pays. Dans un climat tendu, le Togo choisit la transparence, la fermeté et un appel à la raison.

À quelques jours des élections, le gouvernement togolais dénonce une campagne de désinformation numérique orchestrée depuis l’étranger, affirmant sa volonté de préserver l’ordre public et la transparence institutionnelle face aux tensions virtuelles.

Cyberattaque sur le Togo : le gouvernement dénonce une désinformation venue de l’étranger

Sur un écran géant, les journalistes ont découvert des images troublantes : des vidéos et publications incitant à la désobéissance civile, à l’incendie de bâtiments publics et à des attaques contre les forces de l’ordre. Les données projetées révèlent une réalité accablante : à peine 1,3 % des contenus incitatifs provenaient du territoire togolais, tandis que la majorité trouvait racine en France. TikTok, Facebook, X (anciennement Twitter) ont été le théâtre d’appels à la désobéissance, à la destruction de biens publics et aux affrontements directs. Ces publications, largement relayées, auraient semé le doute et la colère parmi une frange de la jeunesse.

« Nous faisons face à des entrepreneurs de violence qui cherchent à déstabiliser l’État », a asséné Isaac Tchiakpé, ministre de l’Enseignement technique, avec une clarté implacable. Il a dénoncé des récits fabriqués de toutes pièces – bilans exagérés, fausses victimes, montages vidéo – conçus pour semer la peur et la division. Une enquête judiciaire, déjà en cours, vise à identifier les responsables et à leur faire rendre des comptes.

Par ailleurs, Pacôme Adjourouvi, en charge des Droits de l’homme, a souligné l’existence d’un arsenal légal encadrant strictement ces dérives, citant les articles 495 à 505 du Code pénal. « Rien ne justifie le recours à la force pour faire valoir une revendication. Le Togo ne cédera pas à un soulèvement orchestré », a-t-il martelé. Tous deux ont insisté sur l’indispensable retour à la raison et à la justice.

 

Médias et législation : Le Togo face au défi de la régulation numérique

Saluant la presse pour son rôle dans la démarcation entre réalité et virtualité, le Ministre Hodabalo Awaté a rappelé que seule une information rigoureuse peut contrer l’instrumentalisation émotionnelle. Calixte Madjoulba, réagissant aux accusations de milices, a réfuté toute existence d’un tel phénomène, préférant faire confiance aux institutions. « Je n’ai connaissance d’aucune milice. Nos institutions sont solides, et les enquêtes suivront leur cours. » Il a appelé  ainsi à la confiance en la justice, tout en soulignant la nécessité de réguler l’usage des réseaux sociaux, à l’image de pays voisins comme le Bénin, qui ont déjà légiféré en ce sens. Le Togo, a-t-il ajouté, envisage sérieusement de suivre cette voie pour contrer la propagation des fausses informations.

 

Cap sur le scrutin : le gouvernement togolais affirme sa fermeté électorale

Alors que des rassemblements sont annoncés pour les 16 et 17 juillet, le gouvernement assure que les élections se tiendront comme prévu. Le Colonel Awaté insiste : l’ordre public ne sera pas négociable. Le Ministre de l’Administration territoriale a été catégorique : « Les élections du 17 juillet auront lieu. Toute tentative de trouble sera traitée avec la plus grande rigueur. » Mais il a aussi lancé un appel vibrant : « À ceux qui ont été manipulés, il est encore temps de revenir à la raison. Ne vous laissez pas instrumentaliser par des agendas extérieurs. » L’appel lancé à la jeunesse est clair — ne pas se laisser instrumentaliser et participer à la consolidation de la paix nationale.

 

À quelques jours des élections, le gouvernement togolais dénonce une campagne de désinformation numérique orchestrée depuis l’étranger, affirmant sa volonté de préserver l’ordre public et la transparence institutionnelle face aux tensions virtuelles.

Transparence contre intox : Le Togo face au choc de la désinformation

La conférence du 9 juillet n’était pas un simple recadrage, mais un acte politique assumé : faire front avec transparence contre les distorsions numériques. Dans une époque où une vidéo virale peut valoir un appel à la révolte, le Togo mise sur l’éthique, le droit, et la vigilance collective. Une réponse institutionnelle à un défi global.

À une époque où les fake news peuvent devenir des armes de déstabilisation, le Togo choisit de contre-attaquer par la pédagogie et la justice. « La violence verbale engendre la violence physique », a averti Calixte Madjoulba, dans une formule qui résonne aussi comme un appel à la modération pour tous – citoyens, influenceurs, journalistes.

En conclusion, alors que les élections approchent, le gouvernement togolais se tient prêt à défendre la stabilité, tout en tendant la main à ceux qui pourraient encore choisir le dialogue. Dans un monde où un simple smartphone peut enflammer une nation, cette conférence marque un tournant : le Togo refuse de se laisser submerger par la désinformation et s’engage à écrire son avenir dans la vérité et la cohésion.

Lacs1 : Les jeunes artisans, flambeaux d’un Togo artisanal en pleine renaissance

Lacs1, 10 juillet 2025 Dans la commune des Lacs1, où le vent marin caresse les ateliers d’Aného, une étincelle d’espoir s’est allumée le week-end dernier. Sous le regard bienveillant du président du Conseil de la République Togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, 150 jeunes artisans, fraîchement diplômés, ont reçu les clés de leur avenir : des certificats et des kits de travail pour façonner l’artisanat togolais de demain. En effet , célébrée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et secrétaire générale de la présidence, cette initiative, portée par les ministères du Commerce, de l’Artisanat et de la Jeunesse, et soutenue par le maire Alexis Aquereburu, incarne une ambition audacieuse : faire de la jeunesse le moteur d’un Togo productif. Mais dans un pays où l’artisanat lutte pour sa place face à l’industrialisation, ce geste peut-il transformer les rêves de ces jeunes en réalité durable, ou restera-t-il un éclat éphémère dans le paysage économique ?

Le Lacs1 célèbre ses artisans : un don présidentiel pour la jeunesse togolaise

Le week-end du 5 et 6 juillet 2025, la commune des Lacs 1, à une heure de Lomé, s’est transformée en un carrefour de fierté et d’ambition. Au cœur d’une cérémonie vibrante, 150 jeunes artisans – tailleurs, menuisiers, forgerons et tisserands – ont été honorés pour leur formation achevée dans le cadre du Programme National de Promotion de l’Artisanat (PNPA). Par ailleurs, financés par le Fonds National de l’Apprentissage, de la Formation et du Perfectionnement Professionnels (FNAFPP), ces diplômés ont reçu des kits d’outils – machines à coudre, établis, matériel de soudure – pour lancer leurs activités. « Ces jeunes sont les porteurs de notre identité, les architectes de notre économie locale », a déclaré Sandra Ablamba Johnson, dont la voix résonnait d’un mélange d’orgueil et d’urgence.

En plus, cette initiative, orchestrée sous l’égide du président Faure Gnassingbé, s’inscrit dans la Feuille de route Togo 2025, qui vise à faire de l’artisanat un levier de croissance inclusive. Le secteur, employant 30 % de la population active togolaise, est un pilier économique, mais aussi souffre d’un manque de formation et d’accès aux financements. Les kits distribués, d’une valeur moyenne de 500 000 FCFA par bénéficiaire, sont conçus pour combler ce vide, permettant ainsi aux jeunes de créer des micro-entreprises dans des métiers prisés localement.

 

Lacs1 : 150 jeunes artisans diplômés  reçoivent des kits professionnels et un soutien présidentiel, dans une initiative ambitieuse Synergie gouvernementale et locale : les acteurs clés derrière le succès d’Aného

 

Sandra Ablamba Johnson, figure centrale de cette initiative, n’a pas manqué de saluer les efforts conjoints des ministères du Commerce et de l’Artisanat, dirigé par Rose Kayi Mivedor, et de la Jeunesse, sous Mazamesso ASSIH. Ces deux ministères, en collaboration avec le FNAFPP, ont encadré la formation des artisans, dispensée dans des centres comme celui d’Aného, où 80 % des apprenants étaient des femmes. « Nos ministres ont été des mentors, des guides pour ces jeunes talents », a souligné Mme Johnson, louant leur engagement à transformer l’artisanat en un secteur compétitif.

Le maire des Lacs 1, Alexis Aquereburu, a également été au cœur de cette réussite. Connu pour sa proximité avec les jeunes, Aquereburu a joué un rôle de facilitateur, mobilisant les communautés locales et assurant la logistique de la cérémonie. « Le maire est un père pour nous, toujours là pour porter nos rêves », confie Afi, une apprenante en couture, dont les mots reflètent l’élan communautaire insufflé par cet événement. Sa présence a donné une dimension humaine au don présidentiel, renforçant le lien entre l’État et les citoyens.

 

Lacs1 : 150 jeunes artisans diplômés  reçoivent des kits professionnels et un soutien présidentiel, dans une initiative ambitieuse Lacs1 : La vision ambitieuse de Sandra Ablamba Johnson pour la jeunesse togolaise

 

Cet accompagnement spécial s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de l’artisanat, un secteur qui contribue à 18 % du PIB togolais. Sandra Ablamba Johnson y voit une étape clé pour l’autonomisation des jeunes. À Lacs 1, son plaidoyer pour l’artisanat s’aligne avec sa vision d’un Togo inclusif, où les jeunes, qui représentent 60 % de la population, deviennent des acteurs économiques.

Cependant, les défis persistent. Les artisans togolais, bien que talentueux, font face à des obstacles structurels : accès limité aux marchés internationaux, coûts élevés des matières premières, et concurrence des produits importés. Selon un rapport de la Chambre des Métiers du Togo, 70 % des artisans peinent à écouler leurs produits au-delà des marchés locaux.

 

L’Avenir en marche : Les artisans d’Aného, ambassadeurs d’un Togo productif

Alors que les jeunes diplômés de Lacs1 brandissaient leurs certificats sous les acclamations, la commune vibrait d’un renouveau artisanal. Ce don présidentiel, porté par Sandra Ablamba Johnson et Alexis Aquereburu, n’est pas qu’un symbole : il est un appel à investir dans la jeunesse pour bâtir un Togo fort et solidaire. Toutefois, pour que ces artisans deviennent les fers de lance d’une économie durable, le pays devra surmonter ses défis structurels et ouvrir des portes vers des marchés plus larges. Dans les ruelles d’Aného, où les machines à coudre bourdonnent déjà, l’avenir se tisse, fil par fil. La question demeure : ce fil sera-t-il assez solide pour porter les ambitions d’une nation ?

À Lomé, la Cour suprême affûte ses armes pour un scrutin local irréprochable

Lomé, 10 juillet 2025 À une semaine des élections municipales, prévues le 17 juillet 2025, la Cour Suprême du Togo met les bouchées doubles pour anticiper les tensions et garantir une gestion rigoureuse des contentieux électoraux. En effet, depuis le 8 juillet, une session de formation de trois jours réunit magistrats, juges et auxiliaires de justice à Lomé, dans une atmosphère studieuse où le droit électoral devient la pierre angulaire de la stabilité démocratique.

Élections municipales au Togo : La Cour suprême anticipe les contentieux

Au cœur de cette initiative, un impératif clair : harmoniser l’interprétation des textes juridiques et maîtriser les mécanismes de recours liés au scrutin. En outre , la Loi sur la décentralisation et le Code électoral sont passés au crible, avec une attention particulière portée aux procédures de contentieux et aux délais légaux. L’ambition est manifeste : éviter les malentendus juridiques et limiter les litiges post-électoraux.

Mme Badjona Samta, présidente par intérim de la Chambre administrative, a donné le ton en appelant ses pairs à « se mettre d’accord sur les zones d’ombre : qualité du requérant, contenu des recours, pièces à joindre… » L’objectif principal est d’éviter que la Cour ne devienne un champ de bataille improvisé, faute de préparation.

La Cour Suprême, gardienne de la démocratie locale : Une formation cruciale

En tant qu’instance ultime dans la certification des résultats des élections locales et régionales, la Chambre administrative joue un rôle déterminant. Sa capacité à trancher les litiges avec clarté et équité est une condition sine qua non pour un scrutin crédible. Dans ce contexte, la formation en cours marque non seulement une montée en compétences mais aussi un message politique fort : le pouvoir judiciaire entend garantir un processus électoral apaisé, fondé sur la légalité et la confiance.

 

Prévention avant Tout : La stratégie anti-crise de la justice togolaise

Dans une période électorale potentiellement inflammable, l’approche proactive de la Cour Suprême sonne comme un garde-fou essentiel contre les contestations sans fondement et les crises post-scrutin. En renforçant ainsi  la maîtrise des procédures et la cohésion des interprétations juridiques, les magistrats s’arment pour répondre avec fermeté et justesse à d’éventuelles plaintes.

En somme, ce climat de rigueur, à quelques jours d’une échéance capitale pour les collectivités territoriales togolaises, incarne une volonté partagée : faire du vote un acte citoyen serein, encadré par une justice préparée, indépendante et efficiente.

Comment cette initiative de formation pourrait-elle spécifiquement renforcer la confiance des citoyens togolais dans l’intégrité du processus électoral ?