Togo : Un avenir prometteur pour les jeunes filles

Lomé, le 10 octobre 2024 – Le Togo se prépare à célébrer la Journée internationale de la fille, le 11 octobre prochain, sous le thème national « Encourager l’excellence académique de la fille : une réponse à la sous-représentation des femmes aux postes de responsabilité ». En effet, cette année, la célébration sera marquée par le lancement de la campagne « L’Afrique éducative, ses filles », une initiative panafricaine visant à promouvoir l’éducation des filles et sera marquée par la remise de prix d’excellence aux meilleures bachelières du pays.

Dans une interview, la ministre de l’Action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme, prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a souligné l’importance de cette journée pour mettre en lumière les progrès réalisés en faveur de l’égalité des genres et les défis qui restent à relever. Elle a rappelé que l’éducation est un levier essentiel pour l’autonomisation des filles et leur permettre de s’épanouir pleinement.

« La recherche de l’excellence est incontestablement une des principales clés d’accès aux postes de responsabilité », a indiqué la ministre. « Le thème choisi vise le développement de tout le potentiel des filles, pour les rendre aptes à surmonter les obstacles d’ordre socioculturel et les mutations grossières compétitives du monde du travail actuel. »

Des actions concrètes pour l’émancipation des filles

En plus, la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou n’a pas manqué de préciser que le gouvernement togolais travaille sans relâche à promouvoir l’égalité des genres et à renforcer l’inclusion sociale. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement a mis en place plusieurs mesures :

  • La gratuité de l’éducation : La suppression des frais de scolarité dans les établissements publics a considérablement amélioré l’accès à l’éducation pour tous, y compris les filles.
  • La promotion de l’excellence : des programmes de bourses et de soutien sont mis en place pour encourager les filles à exceller dans leurs études et à poursuivre des études supérieures.
  • La lutte contre les violences basée sur le genre : La loi de 2022, qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuel, constitue un outil essentiel pour assurer la sécurité des filles dans l’environnement scolaire.
  • La lutte contre les mariages précoces et les grossesses en milieu scolaire : Des campagnes de sensibilisation et des programmes d’accompagnement sont mis en œuvre pour lutter contre ces pratiques néfastes.

Ces efforts reflètent l’engagement du Togo à créer une société plus équitable et inclusive pour tous ses citoyens.

Bilan des actions menées par le Togo pour l’émancipation des filles

La ministre a mis aussi en exergue le soutien indéfectible du Gouvernement togolais aux initiatives favorisant l’égalité des chances. Elle a souligné l’impact significatif de programmes tels que le Programme de l’excellence pour les femmes en Afrique et le Programme de l’excellence académique du leadership, qui ont contribué à l’avancement de 794 jeunes filles togolaises. En outre, 145 étudiantes remarquables ont reçu des bourses d’excellence dans les domaines scientifiques et techniques, ce qui a facilité leur progression éducative.

La ministre a également relevé les progrès réalisés dans la lutte contre les grossesses et les mariages précoces, avec un impact positif sur 74 communautés. Pour conclure, elle a fait état des ateliers de haute couture organisés pour les jeunes filles et femmes, visant à améliorer leur compétitivité et leur indépendance financière sur le marché de l’emploi.

Une cérémonie de récompense pour célébrer l’excellence

À l’occasion de cette journée, le gouvernement togolais récompensera les 60 meilleures élèves filles du baccalauréat 2024 et les 25 meilleures du BEPC. La cérémonie se tiendra à Agora SENGOR, célébrant l’excellence et encourageant les jeunes filles à continuer leurs études. Des activités variées, incluant des séances de sensibilisation et des conférences, maqueront ainsi cette journée.

Engagement pour l’égalité : un appel à l’action lors de la célébration nationale

Par ailleurs, la ministre a rendu un vibrant hommage au chef de l’État, Son Excellence M. Faure Essozimna GNASSINGBE, saluant sa politique d’inclusion favorisant l’éducation des filles au Togo. Elle a exprimé la reconnaissance du gouvernement envers les partenaires et les acteurs de la société civile pour leur dévouement à la cause féminine et à l’équité des genres.

Soulignant le rôle crucial des médias et des activistes, la ministre a incité les parents à éduquer leurs enfants sans discrimination, assurant une égalité des chances. En cette journée dédiée, elle a adressé ses vœux aux filles du TOGO et d’ailleurs, les incitant à viser l’excellence et à nourrir de grandes ambitions pour leur avenir.

Les défis restent nombreux.

Malgré les progrès réalisés, des défis persistent. Les inégalités entre les sexes subsistent encore dans certains domaines, et il est nécessaire de poursuivre les efforts pour garantir à toutes les filles l’accès à une éducation de qualité et à des opportunités égales.

En célébrant la Journée internationale de la fille, le Togo réaffirme son engagement en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes. Les actions menées par le gouvernement, en partenariat avec la société civile et les partenaires techniques et financiers, contribuent ainsi à créer un monde agréable pour les jeunes générations de Togolaises. Le gouvernement invite également les parents, les enseignants, les acteurs de la société civile et tous les citoyens à s’impliquer dans cette dynamique et à soutenir les filles dans leur parcours scolaire.

 

Hadj 2025 : les inscriptions sont ouvertes au Togo

Lomé, le 9 octobre 2024 – Les préparatifs du prochain pèlerinage à La Mecque sont déjà en cours au Togo. La Commission nationale du Hadj a annoncé l’ouverture des inscriptions lundi dernier auprès des agences de voyage agréées.

Les fidèles musulmans désireux d’effectuer le Hadj en 2025 peuvent dès à présent s’enregistrer en versant un acompte de 3,270.000 FCFA, correspondant au coût du pèlerinage de l’année précédente. Hodabalo Awate, le ministre de l’Administration territoriale et président de la Commission nationale du Hadj, a déclaré qu’il est possible d’ajuster le montant en fonction des coûts définitifs du pèlerinage de 2025. Les inscriptions resteront ouvertes jusqu’au 5 février 2025.

Des mesures renforcées pour une meilleure organisation

Soucieux d’assurer le bon déroulement du pèlerinage et de garantir la sécurité des pèlerins, le gouvernement togolais entend renforcer les mesures sanitaires et logistiques mises en place lors des éditions précédentes. En effet, un dispositif sanitaire rigoureux a marqué le Hadj 2024 pour prévenir la propagation de la COVID-19.

Pour l’édition 2025, les autorités compétentes vont encore plus loin en optimisant l’organisation de ce grand événement religieux. Des améliorations sont notamment envisagées en matière de transport, d’hébergement et d’encadrement des pèlerins.

Un événement religieux majeur

Le pèlerinage à La Mecque est l’un des cinq piliers de l’islam. Il représente un moment fort dans la vie spirituelle des Musulmans. Chaque année, des milliers de Togolais se rendent en Arabie Saoudite pour accomplir ce rite religieux.

Le Hadj est un voyage spirituel qui marque une vie. C’est une quête spirituelle qui marque un tournant dans la vie de tout croyant. Les autorités togolaises mettent tout en œuvre pour offrir aux pèlerins les meilleures conditions.

Coopération Canada-Togo : Vers une législature plus équitable

Lomé, le 9 octobre 2024 – Les relations de coopération entre le TOGO et le Canada se renforcent davantage dans le domaine de la gouvernance parlementaire. En témoigne la rencontre entre le Président de l’Assemblée nationale togolaise, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, et M. Peter Hadwen, Directeur régional Afrique et Moyen-Orient du Centre parlementaire canadien.

Au cœur des échanges, le projet des législations inclusives pour des politiques sensibles au genre. Ce projet, lancé en 2022, vise à intégrer la dimension genre dans toutes les actions législatives et budgétaires au TOGO. Les résultats obtenus jusqu’à présent sont encourageants : il y a eu la création d’outils et de méthodes d’analyse qui permettent aux députés et au personnel parlementaire d’évaluer l’incidence des lois et des budgets sur les femmes et les hommes.

« Nous sommes très satisfaits des avancées réalisées », a déclaré M. Peter Hadwen. « Grâce à ce partenariat, l’Assemblée nationale togolaise est en mesure de produire des lois plus justes et plus équitables, qui prennent en compte les besoins spécifiques de tous les citoyens ».

Pour les prochaines étapes, les deux parties ont convenu de renforcer la collaboration entre l’Assemblée nationale et la société civile, afin de bénéficier de leurs expertises et de garantir un suivi rigoureux de l’application des lois. De plus, les nouveaux députés bénéficieront de formations dans le but de les sensibiliser aux enjeux du genre et de les doter des outils nécessaires pour mener à bien leur mission.

Le Centre parlementaire du canada, un partenaire de longue date

Fondé en 1968, le Centre parlementaire canadien est une référence mondiale en matière de renforcement de la démocratie parlementaire. Fort de son expérience, il accompagne de nombreux pays dans la modernisation de leurs institutions législatives. Le partenariat avec le Togo s’inscrit dans cette dynamique et témoigne de l’engagement du Canada à soutenir le développement démocratique en Afrique.

L’intégration de la dimension genre dans les politiques publiques est un enjeu majeur pour le développement durable. En renforçant les capacités de ses parlementaires, le Togo pose les fondements d’une société plus équitable et plus inclusive. Ce partenariat avec le Canada constitue un pas important vers l’atteinte de cet objectif.

 

Coumba Dieng Sow, nouvelle ambassadrice de l’ONU au Togo

Lomé, 9 octobre 2024  – Un nouveau chapitre s’ouvre pour les Nations Unies au Togo avec la nomination de Coumba Dieng Sow en tant que représentante résidente. Cette nomination officielle depuis hier, mais effective depuis le 5 octobre 2024, marque une nouvelle étape dans la carrière de cette figure emblématique du développement en Afrique. Cette économiste sénégalaise, reconnue pour son expertise en développement durable et son engagement en faveur des populations vulnérables, apporte une riche expérience au service de notre pays.

Coumba Dieng Sow: Un parcours riche au service de l’humanité

Avant de rejoindre le Togo, Coumba Dieng Sow a occupé des postes clés au sein de la FAO, notamment au Rwanda et à Djibouti. Elle a ainsi acquis une solide expérience dans la gestion de crises alimentaires et la coordination de programmes d’aide humanitaire dans des contextes complexes. Au Rwanda et à Djibouti, elle a dirigé des projets d’envergure visant à améliorer la sécurité alimentaire et à renforcer la résilience des populations face aux chocs. Son expertise en matière de résilience des communautés face aux chocs, qu’ils soient climatiques ou liés à des conflits, sera un atout précieux pour le Togo.

Coumba Dieng  Sow: Un engagement fort pour l’environnement et le développement durable

Au Sénégal, son pays d’origine, Coumba Sow s’est distinguée par son militantisme en faveur de l’environnement. Elle a mené de nombreuses initiatives pour promouvoir l’agriculture durable et la sécurité alimentaire, deux enjeux cruciaux pour l’Afrique. Ses actions ont contribué à sensibiliser les populations aux enjeux environnementaux et à encourager l’adoption de pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement. Son expertise en matière de politiques publiques et son engagement pour le développement durable font d’elle une alliée de choix pour relever les défis environnementaux auxquels fait face le Togo.

Au-delà de son expertise technique, Coumba Dieng Sow est reconnue pour ses qualités de leader et sa capacité à mobiliser les acteurs autour de projets communs. Elle a notamment coordonné des programmes de résilience pour 18 pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, démontrant ainsi son aptitude à travailler dans des contextes complexes et à nouer des partenariats solides.

Un parcours académique remarquable 

Son parcours académique, marqué par l’obtention d’une maîtrise en gestion des politiques publiques de Sciences Po et d’un DESS en économie agricole, lui confère une solide base théorique et méthodologique. Cette combinaison d’expérience pratique et de connaissances académiques fait d’elle une experte reconnue dans le domaine du développement.

Une nouvelle dynamique pour le développement du TOGO

La nomination de Coumba Sow marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Togo et les Nations Unies. Son expertise et son engagement seront mis au service de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) au Togo. On peut s’attendre à ce qu’elle joue un rôle moteur dans la mise en œuvre de projets visant à améliorer les conditions de vie des populations, à renforcer la résilience des communautés et à promouvoir un développement économique inclusif et durable.

L’arrivée de Coumba Dieng Sow au Togo témoigne de l’importance accordée par la communauté internationale au développement de notre pays. Cette nomination est une opportunité pour renforcer la coopération entre le Togo et les Nations Unies et de mobiliser davantage de ressources pour soutenir les actions en faveur du développement durable.

Volley-ball : deux entraîneurs togolais certifiés FIVB

Lomé, le 9 octobre 2024 – Une excellente nouvelle vient de secouer le monde du volley togolais ! Les entraîneurs AWOUZOUBA WIYA et AGOLO PANA viennent d’obtenir le prestigieux diplôme de niveau 3 de la Fédération Internationale de Volley-ball (FIVB), à l’issue d’une formation intensive organisée à Cotonou.

Cette certification, reconnue pour son exigence, couronne des mois de travail acharné et témoigne de l’expertise de ces deux entraîneurs. Elle leur ouvre désormais de nouvelles perspectives pour développer le volleyball au Togo.

En plus, le cours de niveau 3, suivi par 33 participants issus de neuf pays africains, dont le Bénin, le Togo, le Rwanda, le Niger, le Burkina Faso, le Burundi, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, offre une formation théorique et pratique de haut niveau. Sous la direction d’experts internationaux, les entraîneurs ont pu approfondir leurs connaissances sur les techniques d’entraînement les plus avancées et les stratégies de gestion d’équipe.

Un nouveau rayonnement pour le volley togolais

Grâce à cette nouvelle qualification, AWOUZOUBA Wiyao et AGOLO Pana sont dorénavant mieux équipés pour former de jeunes talents et hisser le niveau de jeu des équipes nationales. Noël Tadégnon, président de la Fédération togolaise de volley-ball (FTVB), s’est félicité pour cette réussite : « Nous comptons sur eux pour continuer à faire rayonner le volley togolais et contribuer à son développement. »

Cette distinction marque une étape importante pour le développement du volleyball au Togo. En formant des entraîneurs de haut niveau, la FTVB pose les bases d’un avenir prometteur pour ce sport.

Les enjeux pour le volley togolais

Cette réussite individuelle est aussi une victoire collective pour le volley togolais. Elle démontre :

  • L’ambition de la FTVB est de développer le volleyball à tous les niveaux.
  • L’engagement des entraîneurs à se former et à se perfectionner.
  • Le potentiel du volley togolais à se hisser au niveau international

Un avenir prometteur pour le volley togolais

Avec des entraîneurs également qualifiés, le Volley Togolais peut envisager l’avenir avec optimisme. Cependant, l’élaboration de programmes de formation continue pour ces entraîneurs est essentielle pour maintenir et améliorer leurs compétences.

Parallèlement, le développement d’infrastructures sportives adéquates permettra aux jeunes talents de s’entraîner dans des conditions optimales. Enfin, l’organisation de compétitions nationales et internationales est cruciale pour tester leur habileté contre des adversaires de haut niveau et stimuler leur développement sportif.

Au-delà de la performance sportive, cette réussite souligne l’importance du sport dans le développement personnel et social. En formant des entraîneurs de qualité, le Togo investit dans l’avenir de sa jeunesse et contribue à renforcer le tissu social. Le volley-ball, en tant que vecteur d’éducation et de valeurs, peut jouer un rôle clé dans l’épanouissement des jeunes Togolais.

L’ENS d’Atakpamé recrute de nouveaux enseignants : Une opportunité pour la jeunesse togolaise

Atakpamé, le 8 octobre 2024 – L’École normale supérieure (ENS) d’Atakpamé lance un appel à candidatures pour recruter une nouvelle génération d’enseignants du premier cycle. En effet, cette initiative, annoncée par le ministère de l’Enseignement supérieur, vise à renforcer le corps enseignant du pays et à améliorer la qualité de l’éducation.

Par ailleurs, l’ENS d’Atakpamé invite les bacheliers togolais de toutes séries (A, C, D, E) à postuler. Les dossiers de candidature, dont les modalités sont détaillées sur le site de l’ENS d’Atakpamé et dans la presse nationale, seront reçus du 9 au 25 octobre 2024.

Les futurs enseignants bénéficieront d’une formation de trois ans, alignée sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD), et aboutissant à l’obtention d’une Licence professionnelle d’enseignement (LPE). Les matières proposées sont diverses et englobent les principales matières enseignées au secondaire : anglais, français, histoire-géographie, mathématiques, physique-chimie et technologie, ainsi que les sciences de la vie et de la terre.

Cette ouverture de l’ENS d’Atakpamé s’inscrit dans le cadre des réformes entreprises par le gouvernement pour moderniser le système éducatif togolais. En offrant une formation initiale de qualité aux futurs enseignants, les autorités visent à améliorer les compétences pédagogiques des enseignants et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.

Cette nouvelle session de recrutement à l’ENS d’Atakpamé offre une belle opportunité pour les jeunes Togolais désireux de se consacrer à l’enseignement. En formant de nouveaux enseignants qualifiés, le Togo investit dans son avenir et pose les bases d’un système éducatif plus performant.

Le FMI au Togo : Une mission d’évaluation pour consolider les réformes

Lomé, le 8 octobre 2024 – Une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Hans Weisfeld, a entrepris hier une mission d’évaluation au Togo. Cette visite intervient dix mois après la signature d’un nouvel accord appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC), un programme d’ajustement économique d’une durée de 42 mois et d’un montant de 390 millions de dollars (environ 237 milliards de FCFA).

Pendant une dizaine de jours, les experts du FMI vont mener des discussions approfondies avec les autorités togolaises, les acteurs économiques et les partenaires sociaux. Ces échanges auront pour objectif d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes économiques convenues dans le cadre de l’accord FEC.

Les discussions porteront notamment sur :

  • La revue de la FEC : les experts du FMI vont procéder à une évaluation détaillée de la mise en œuvre des réformes prévues dans le cadre de cet accord.
  • Les perspectives économiques : les discussions porteront également sur les perspectives économiques du pays à moyen terme et sur les défis auxquels il est confronté.
  • Les politiques économiques : les autorités togolaises et les experts du FMI échangeront sur les orientations à donner aux politiques économiques pour consolider les acquis et soutenir une croissance durable.

Il est important de rappeler qu’en mars dernier, le FMI avait déjà débloqué une tranche de 68 millions de dollars (environ 40 milliards de FCFA) au titre de ce programme, saluant ainsi les progrès réalisés par le Togo dans la gestion de ses finances publiques.

Cette nouvelle mission du FMI témoigne de l’importance que l’institution accorde au soutien au Togo dans le cadre de ses efforts de réforme. Les résultats de cette mission permettront d’évaluer les progrès accomplis et de définir les prochaines étapes à suivre pour renforcer la stabilité macroéconomique et promouvoir une croissance inclusive.

 

Le Père Christophe Komla, prêtre togolais, assassiné à Yaoundé

Yaoundé, le 8 octobre 2024 – La communauté catholique du Cameroun est en deuil. Le Père Christophe Komla, curé de la paroisse Saint-Pierre et Paul Zouzoui dans le diocèse de Yagoua, a été abattu dans la soirée du lundi 7 octobre 2024 à Mvolyé.

Selon les premiers éléments de l’enquête, deux individus à moto ont pris pour cible le prêtre togolais dans une tentative de le déposséder de ses effets personnels. Refusant de se laisser faire, le Père Komla a été mortellement atteint par plusieurs balles à l’entrée du provincialat de la communauté des CICM.

Par ailleurs, ce drame a suscité une vive émotion au sein de la population et de l’Église catholique. Les circonstances de cet assassinat, d’une violence rare, interrogent sur les raisons qui ont pu pousser les auteurs à commettre un tel acte. De nombreuses questions restent en suspens : s’agissait-il d’un simple vol qui a mal tourné ? Ou bien d’un acte prémédité ?

En outre, les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire et retrouver les auteurs de ce crime. Les fidèles et les membres de la communauté catholique demandent à la justice de faire son travail et qu’elle punisse sévèrement les coupables, une fois retrouvés.

Sur les réseaux sociaux, les réactions se multiplient. De nombreux Internautes expriment leur consternation et leur colère face à cet acte barbare. Certains soulignent le caractère sacré de la vie et réclament la traduction des auteurs en justice. D’autres s’interrogent sur la recrudescence de la violence dans la capitale et appellent les autorités à renforcer la sécurité.

Le corps du Père Christophe Komla est actuellement à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé. Le clergé fera part des dates de ses obsèques ultérieurement.

 

Le Togo, champion africain des réformes en Afrique de l’Ouest

Lomé, le 8 octobre 2024 – Le Togo confirme sa position de leader en réformes économiques en Afrique. Selon le rapport Business Ready 2024 de la Banque mondiale, le pays est premier en Afrique de l’Ouest et troisième en Afrique subsaharienne, grâce à sa politique de réformes ambitieuses.

Un cadre réglementaire attractif

Cette performance, fruit d’une stratégie gouvernementale visant à améliorer le climat des affaires et à attirer les investissements, a été mise en avant lors d’une réunion dirigée par Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre et secrétaire général de la Présidence de la République et gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale.

L’événement a vu la participation de Rose Kayi Mivedor-Sambiani, ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, de Christopher Balliet Bleziri, représentant-pays de la Société financière internationale (SFI), de Coami Laurent Tamegnon, président du Conseil national du patronat (CNP), ainsi que de représentants des partenaires techniques et financiers et des médias.

Le Togo confirme sa position de leader en matière de  réformes des affaires en Afrique de l'Ouest, selon le dernier rapport Business Ready.Un modèle de réussite en Afrique

Par ailleurs, le Togo se distingue par la qualité de son cadre réglementaire, la facilité de création d’entreprises et la rapidité des procédures administratives. Ces avancées sont le fruit d’une volonté politique forte et d’une collaboration étroite entre le secteur public et le secteur privé.

« Le Togo a su saisir les opportunités offertes par la digitalisation pour simplifier les démarches administratives et améliorer l’environnement des affaires », a souligné Dr Sandra Ablamba Johnson.

Reformes togolais: une reconnaissance internationale

En plus, cette reconnaissance internationale est le résultat de plusieurs années de réformes menées par le gouvernement togolais sous la houlette du Président Faure Essozimna Gnassingbé. Ces réformes ont porté leurs fruits, comme en témoignent les performances du Togo dans les différents indicateurs du Business Ready 2024.

En facilitant la création d’entreprises, en améliorant l’accès aux financements et en renforçant la protection des droits de propriété, le gouvernement togolais encourage le développement du secteur privé et contribue à la croissance économique.

Le succès du Togo est également le fruit d’un partenariat étroit avec la Banque mondiale et d’autres partenaires au développement. Le soutien technique et financier de ces institutions a été déterminant dans la mise en œuvre des réformes.

Le Togo confirme sa position de leader en matière de  réformes des affaires en Afrique de l'Ouest, selon le dernier rapport Business Ready.Les défis à relever pour de meilleurs reformes 

Malgré ces résultats encourageants, le Togo reste conscient des défis à relever, notamment en matière de services financiers et de concurrence. Le gouvernement s’engage à poursuivre ses efforts pour améliorer encore davantage le climat des affaires et libérer pleinement le potentiel du secteur privé. Les autorités ont annoncé de nouvelles mesures pour attirer de nouveaux investissements.

Les réactions

Dr Sandra Ablamba Johnson a salué cette performance, soulignant l’importance du partenariat entre le secteur public et le privé. Le représentant pays de la Société financière internationale a félicité le Togo pour ses avancées et réaffirmé le soutien de la SFI.

Le programme Business Ready (B-READY)

Initiative du Groupe de la Banque mondiale, le programme Business Ready (B-READY), successeur du programme Doing Business, évalue le climat des affaires et des investissements à l’échelle internationale. Pour sa première édition, B-READY 2024 se concentre sur trois piliers : le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle. Cinquante économies nationales ont été sélectionnées pour cette évaluation, couvrant des domaines allant de la création d’entreprises à l’insolvabilité.

En Conclusion, le Togo est devenu un modèle en matière de réforme du climat des affaires en Afrique. Les résultats obtenus grâce à une politique volontariste et un partenariat efficace démontrent que l’amélioration de l’environnement des affaires est un levier essentiel pour le développement économique et social.

La CEDEAO se mobilise pour renforcer la lutte contre le VIH

Lomé, le 7 octobre 2024 –Un atelier régional de trois jours sur les politiques VIH en CEDEAO a débuté ce jour à Lomé. Réunissant une quinzaine de représentants de pays membres et de partenaires techniques, cet événement a pour objectif d’évaluer les progrès réalisés dans la lutte contre le VIH et de définir de nouvelles stratégies pour intensifier les interventions.

Un focus sur la mise en œuvre

En effet, l’objectif de cet atelier sera d’examiner la réalisation des politiques nationales de lutte contre le VIH. Les participants scruteront les avancées réalisées, les défis rencontrés et les bonnes pratiques mises en œuvre dans les différents pays de la région. Un accent particulier sera également mis sur les populations clés et les enfants, qui restent particulièrement vulnérables au VIH.

  Les pays de la CEDEAO mettent en avant les politiques de lutte contre le VIH et impliquent de nouvelles stratégies.VIH: Des enjeux politiques au cœur des débats

Les obstacles politiques qui entravent la mise en œuvre des politiques de lutte contre le VIH seront aussi au cœur des débats. Les participants cherchent à identifier les leviers d’action pour surmonter ces difficultés et renforcer l’engagement politique en faveur de la lutte contre l’épidémie.

Une feuille de route pour l’avenir

À l’issue de cet atelier, les participants définiront une feuille de route pour renforcer les politiques de lutte contre le VIH au sein de l’espace CEDEAO. Cette feuille de route visera à aligner les cadres nationaux sur les objectifs mondiaux de lutte contre le VIH, notamment les objectifs 95-95-95 (95 % des personnes vivantes avec le VIH connaissent leur statut, 95 % des personnes testées suivent un traitement antirétroviral et 95 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable).

  Les pays de la CEDEAO mettent en avant les politiques de lutte contre le VIH et impliquent de nouvelles stratégies.Le soutien des partenaires

Cet atelier bénéficie du soutien de partenaires techniques tels que l’USAID et PROPEL Health Org, qui apportent leur expertise et leur financement pour renforcer les capacités des pays membres de la CEDEAO à lutter contre le VIH. Par ailleurs, les résultats de cet atelier seront déterminants pour l’avenir de la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine  en Afrique de l’Ouest. Les participants attendent avec impatience de voir les stratégies concrètes qui émergeront de ces discussions.

En bref, l’atelier régional sur les politiques VIH en CEDEAO mettra en lumière les progrès et les défis à relever pour stopper l’épidémie du VIH. Pour atteindre cet objectif ambitieux, il est nécessaire de renforcer les systèmes de santé, de promouvoir la prévention, de renforcer les partenariats et d’adapter les stratégies aux contextes locaux. L’avenir de la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine en Afrique de l’Ouest dépendra de notre habileté à relever ces défis et à mobiliser tous les acteurs.