Togo : Une nouvelle dynamique pour la certification des produits agricoles

Lomé, le 4 novembre 2024 Le secteur agricole togolais s’apprête à franchir une nouvelle étape. Une formation intensive destinée aux acteurs de la certification a débuté ce lundi à Lomé, sous l’égide de la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) et du Comité togolais d’Agrément (COTAG).

Un enjeu majeur pour la compétitivité

Pendant six jours, les participants vont approfondir leurs connaissances sur les normes internationales en vigueur et les procédures de certification. L’objectif est de renforcer la qualité des produits agricoles togolais et de faciliter leur accès aux marchés internationaux, notamment dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

« La certification est devenue un véritable passeport pour accéder aux marchés exigeants », a souligné Koffivi Lakoussan, directeur général du COTAG. « La formation destinée aux professionnels de la certification contribuera à l’implémentation d’un système efficace pour la sécurité alimentaire ».

Un appui financier crucial

Par ailleurs, cette formation, qui bénéficie du soutien financier du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP Togo), financé par la Banque mondiale, témoigne de l’importance accordée par les autorités togolaises à la modernisation du secteur agricole.

« En investissant dans la certification, nous renforçons la confiance des consommateurs et des partenaires commerciaux envers nos produits », a ajouté M. Lakoussan. « C’est aussi un gage de qualité et de sécurité alimentaire. »

Les TPME au cœur de la démarche de certification

Les petites et moyennes entreprises (TPME) du secteur agricole sont particulièrement visées par cette initiative. En effet, la certification peut leur ouvrir de nouvelles perspectives de développement et leur permettre de mieux résister à la concurrence.

Le directeur général du COTAG a également encouragé les très petites et moyennes entreprises à obtenir la certification, expliquant que, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), respecter les normes est essentiel pour rester compétitif sur le marché.

Cette formation s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du secteur agricole togolais. En renforçant la qualité et la sécurité des produits, le Togo vise à développer une agriculture plus compétitive et durable, répondant ainsi aux enjeux de la sécurité alimentaire et du développement économique.

 

Lomé accueille un atelier régional sur la sécurité nucléaire

Lomé, le 4 novembre 2024 – La capitale togolaise est le théâtre d’une rencontre d’envergure internationale. Depuis ce lundi, une trentaine d’experts en sécurité nucléaire venus de différents pays se sont réunis à Lomé pour un atelier organisé par le Gouvernement togolais et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Renforcer la sécurité nucléaire en Afrique

Cet atelier, qui se tient jusqu’au 8 novembre, a pour objectif de renforcer les capacités des États membres à gérer efficacement les situations d’urgence liées à la sécurité nucléaire dans les installations dédiées. Les participants échangeront leurs expériences, partageront les bonnes pratiques et harmoniseront leurs procédures d’intervention.

« La sécurité nucléaire est une priorité absolue pour le Togo », a déclaré Kokou Wotobe, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, lors de l’ouverture des travaux. Les autorités togolaises sont conscientes que la responsabilité de la sécurité atomique incombe entièrement à l’État, qui doit assurer la sécurité des matières nucléaires et autres matières radioactives, ainsi que des installations et activités associées relevant de sa juridiction.

«Je suis convaincu que si nous faisons un effort permanent pour allier la sécurité nucléaire à la sûreté, nous pourrons continuer à bénéficier des nombreuses applications pacifiques de l’énergie atomique dans les domaines médical, agricole, industriel et énergétique, tout en protégeant notre société et notre environnement. », a d’ailleurs insisté Kokou Wotobe.

Le Togo, un acteur engagé

Le choix du TOGO pour accueillir cet événement n’est pas anodin. Le pays s’est doté en 2020 d’une loi sur l’utilisation pacifique du nucléaire, témoignant ainsi de sa volonté de développer ce secteur tout en garantissant la sécurité. L’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires (ANSSN) a également été créée pour superviser toutes les activités liées au nucléaire sur le territoire. Il s’agira aussi de réitérer l’engagement du pays sur la question du nucléaire et de rappeler les différentes initiatives prises depuis l’adhésion à l’AIEA en 2012.

Les enjeux de la sécurité nucléaire

La sécurité nucléaire est un enjeu mondial. Les accidents nucléaires peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la santé humaine et l’environnement. C’est pourquoi il est essentiel de mettre en place des systèmes de sécurité robustes et de former un personnel prêt à intervenir en cas d’incident.

En conclusion, cet atelier de Lomé est une étape importante dans ce processus. Il permettra aux participants de mieux comprendre les risques liés à la sécurité nucléaire et d’acquérir les compétences nécessaires pour y faire face.

 

France : TikTok dans le viseur de la justice pour incitation au suicide

Paris, 4 novembre 2024 –  Une affaire secouant le monde numérique prend une nouvelle dimension en France. Sept familles ont décidé de porter plainte contre TikTok, le géant des réseaux sociaux, accusant la plateforme d’avoir exposé leurs enfants adolescents à des contenus dangereux qui auraient conduit deux d’entre eux au suicide.

Selon l’avocate des familles, Laure Boutron-Marmion, l’algorithme de TikTok aurait orienté les adolescents vers des vidéos promouvant des comportements autodestructeurs tels que le suicide, l’automutilation et les troubles alimentaires. Cette exposition répétée à des contenus aussi sombres aurait eu des conséquences dramatiques sur la santé mentale des jeunes utilisateurs.

Une première en Europe

Cette plainte, déposée devant le Tribunal judiciaire de Créteil, marque un tournant dans la manière dont les plateformes sociales sont tenues responsables des contenus qu’elles hébergent. Il s’agit de la première procédure de ce type à être intentée en Europe, et elle pourrait faire jurisprudence.

Les familles espèrent que cette action en justice permettra de reconnaître la responsabilité juridique de TikTok dans ce drame. Elles estiment que l’entreprise, en tant que fournisseur de services, a une obligation de protéger ses utilisateurs, notamment les mineurs.

L’avocate Laure Boutron-Marmion a déclaré que « les parents souhaitent la reconnaissance de la responsabilité juridique de TikTok devant les tribunaux ». Elle a ajouté que « TikTok est une entreprise commerciale qui propose un produit à des consommateurs, qui sont souvent mineurs. » « Ils doivent donc répondre des manquements du produit. »

TikTok dans le viseur

Cette affaire vient s’ajouter à la longue liste de polémiques qui entourent TikTok. La plateforme, à l’instar d’autres réseaux sociaux, fait face à des accusations récurrentes pour ne pas protéger adéquatement ses utilisateurs, surtout les plus jeunes.

Aux États-Unis, TikTok, ainsi que d’autres géants du numérique comme Meta (META), propriétaire de Facebook et Instagram, font l’objet de centaines de procès. Les utilisateurs les accusent de créer une dépendance chez les adolescents et de compromettre leur bien-être mental.

Réaction de TikTok 

TikTok n’a pas encore réagi officiellement à ces nouvelles accusations. L’entreprise a toutefois affirmé à plusieurs reprises s’engager à protéger la santé mentale de ses utilisateurs, notamment les adolescents. Le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, a déclaré devant le Congrès américain que l’entreprise avait mis en place de nombreuses mesures pour sécuriser l’application.

En somme, cette affaire soulève de nombreuses questions sur la responsabilité des plateformes sociales dans la vie de leurs utilisateurs, et plus particulièrement des jeunes. Comment concilier la liberté d’expression avec la protection des plus vulnérables ? Quel rôle les parents doivent-ils jouer dans la surveillance de l’activité en ligne de leurs enfants ? Ces questions vont sans doute continuer à alimenter le débat .

Togo : Lomé se prépare à un renouveau urbain

Lomé, le 4 novembre 2024 – La capitale togolaise est sur le point de connaître une transformation majeure. Lors d’une rencontre de haut niveau ce dimanche 3 novembre, AWATE Hodabalo, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie Coutumière, et Jean-Pierre Fabre, Maire du Golfe 4, ont jeté les bases d’un nouveau projet visant à revitaliser les espaces publics de Lomé, en particulier son littoral.

Cette rencontre marque un tournant dans la gestion urbaine de la ville. Les discussions ont porté sur des solutions concrètes pour améliorer la qualité de vie des habitants et redonner à Lomé tout son éclat. Au cœur de ces discussions, la question de la rénovation du littoral, véritable poumon vert de la ville, s’est imposée comme une priorité.

Le littoral de Lomé va faire peau neuve : partenariat entre le gouvernement et la mairie pour un espace public revitalisé.Le stationnement anarchique, qui défigure le paysage et pose des problèmes de sécurité, a également été au centre des échanges. Les autorités envisagent la création d’un espace dédié  aux véhicules pour remédier à cette situation, afin de rétablir l’ordre tout en préservant l’accessibilité et la fonctionnalité de ces lieux prisés par les résidents et les touristes.

Ce partenariat entre le Ministère et la mairie témoigne d’une volonté commune de faire de Lomé une ville moderne et attractive, où il fait bon vivre. En priorisant la revitalisation des espaces publics, les autorités visent à améliorer le cadre de vie des habitants, à développer le tourisme et à renforcer l’attractivité économique de la capitale.

La revitalisation du littoral de Lomé est un projet prometteur qui pourrait transformer le visage de la capitale togolaise. Toutefois, sa réussite dépendra de la capacité des autorités à impliquer les habitants dans le processus de décision et à garantir une gestion durable de ces nouveaux espaces.

CHAN 2024 : Les Éperviers locaux se qualifient pour le 2ᵉ tour des éliminatoires

Abidjan, le 2 novembre 2024 – Dans un match hautement stratégique, les Éperviers locaux du Togo ont arraché un précieux match nul (1-1) face aux Guépards du Bénin, ce samedi 17 heures au Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Ce résultat permet aux Togolais de se qualifier pour le second tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024.

Les Togolais ont ouvert le score dès la 4ᵉ minute grâce à un but de Kloukpo. Mais les Béninois n’ont pas abdiqué et ont égalisé à la dernière minute de la rencontre grâce à une réalisation de Ramzi Adam.

Une qualification synonyme de soulagement

En effet, cette qualification est un véritable soulagement pour le staff technique et les joueurs togolais qui ont livré une bataille acharnée sur le terrain. La ministre des Sports et des Loisirs du Togo, Dr. Lidi BESSI KAMA, n’a pas caché sa joie : « Avec ce match nul, le Togo se qualifie pour le second tour des éliminatoires CHAN2024. Bravo à nos Éperviers locaux et à l’ensemble de l’encadrement. Reprenez des forces et cap sur les prochains défis. L’objectif, c’est la qualification au CHAN2024. »

Un match âprement disputé

Ce derby ouest-africain a tenu toutes ses promesses. Les deux équipes se sont livrées un combat sans merci, offrant aux spectateurs un spectacle de grande qualité. Les Éperviers locaux ont su faire preuve de solidité défensive et d’efficacité offensive pour arracher ce précieux point.

Prochains défis

Avec cette qualification, les Éperviers locaux ont un pied en Algérie pour la phase finale du CHAN 2024. Mais le chemin reste encore long et semé d’embûches. Les prochains matchs seront encore plus déterminants pour atteindre l’objectif final.

 

Inondations dévastatrices en Espagne : un bilan humain lourd

Madrid, le 2 novembre 2024 L’Espagne est en deuil. Des pluies torrentielles, qui se sont abattues dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre, ont provoqué des inondations d’une ampleur exceptionnelle, causant la mort d’au moins 158 personnes. En effet, les régions de Valence, Castille-La Manche et Andalousie sont les plus touchées par cette catastrophe naturelle.

Les eaux, montées en quelques heures, ont emporté tout sur leur passage : ponts, véhicules, maisons, emportant avec elles de nombreuses vies. Les images des rues transformées en rivières et des villages entièrement submergés ont fait le tour du monde, témoignant ainsi de la violence des intempéries.

Un bilan humain lourd pour l’Espagne 

Le ministre de la Politique territoriale, Ángel Víctor Torres, a confirmé un bilan provisoire de 158 décès. « Des dizaines et des dizaines de disparus » sont également à déplorer, a-t-il ajouté, laissant craindre une nouvelle hausse du nombre de victimes.

Les autorités espagnoles ont déclenché un plan d’urgence et mobilisé l’armée pour porter secours aux populations sinistrées et évacuer les personnes bloquées. Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent, mais les conditions météorologiques difficiles compliquent la tâche des secours.

Un phénomène météorologique exceptionnel

Les météorologistes, en huit courtes heures, ont déversé sur la région de Valence l’équivalent d’une année de précipitations. Ce phénomène météorologique extrême a saturé les sols et provoqué des crues éclair, dévastant tout sur leur passage.

Une région en état d’alerte

Face à cette catastrophe, les autorités espagnoles ont placé la région de Valence en alerte rouge. De nombreux habitants ont été évacués de leurs foyers et les infrastructures ont été gravement endommagées. Les dégâts matériels sont considérables et les autorités estiment que la reconstruction prendra du temps.

En somme, les images de ces inondations dévastatrices resteront gravées dans nos mémoires. Au-delà du deuil, cette tragédie nous rappelle l’urgence d’agir pour mieux protéger nos sociétés face aux conséquences du changement climatique, tout en renforçant notre solidarité avec les populations sinistrées.

 

Afriland First Group : Un pari gagnant sur le Togo

Lomé, le 2 novembre 2024 – Le Togo vient de remporter une nouvelle victoire économique. Le groupe bancaire panafricain Afriland First Group, dirigé par le charismatique Dr Paul Kammogne Fokam, a annoncé hier, lors de son audience avec le président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, son intention de créer un holding régional au cœur de Lomé. Une décision qui vient confirmer l’attractivité du Togo et qui s’inscrit pleinement dans la stratégie de développement du Président Faure Gnassingbé.

En choisissant le Togo, Afriland First Group ne fait pas seulement un choix stratégique, mais un pari sur l’avenir. Le pays, sous l’impulsion de son chef d’État, a engagé ces dernières années des réformes profondes pour améliorer son climat des affaires et attirer les investissements. Les efforts du gouvernement semblent porter leurs fruits, puisque de grandes entreprises internationales choisissent désormais de s’implanter au Togo.

« La dynamique économique du Togo et la vision ambitieuse du président Gnassingbé pour transformer son pays en un pays de cocagne, où l’on a tout en abondance, nous ont séduits », a déclaré Dr Paul Kammogne Fokam, président du Conseil d’Administration d’Afriland First Group. « Nous croyons fermement en l’avenir de ce pays et souhaitons y participer en favorisant une meilleure répartition des richesses. »

Les avantages de l’implantation de Afriland First Group seront multiples pour le Togo

  • Création d’emplois : la création de ce nouveau holding va générer de nombreux emplois directs et indirects, stimulant ainsi l’économie locale.
  • Transfert de compétences : l’expertise du Groupe Afriland va permettre de renforcer les capacités des acteurs locaux et de développer de nouveaux services financiers.
  • Rayonnement international : le choix du Togo par une telle institution va aussi renforcer l’attractivité du pays sur la scène internationale et attirer d’autres investisseurs.

En choisissant le Togo pour implanter sa nouvelle holding, Afriland First Group ne fait pas seulement un choix stratégique, il place également son pari sur un pays en pleine mutation et qui ambitionne de devenir un hub financier de premier plan en Afrique de l’Ouest.

Le FMI réaffirme son soutien au développement du Togo

Lomé, le 1ᵉʳ novembre 2024 – Le Togo a reçu une nouvelle marque de confiance de la part de la communauté internationale. En effet, le Directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Abebe Aemro Selassie, actuellement en tournée dans la sous-région, a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner le pays dans sa dynamique de développement.

Lors d’une audience avec le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, M. Selassie a évoqué les défis auxquels le Togo est confronté et les perspectives économiques du pays. Il a également  salué les réformes engagées par le gouvernement et a souligné l’importance de poursuivre sur cette lancée.

Le Togo et le FMI s'engagent à travailler ensemble pour accélérer la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie de la population.Le FMI et le Togo solidifient leur collaboration pour un développement soutenu

Par ailleurs, le FMI et le Togo entretiennent depuis plusieurs années une étroite collaboration. L’accord conclu le 8 octobre dernier sur la première revue du programme de 42 mois appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC) en témoigne. En plus, cet accord, d’un montant de 293,60 millions de DTS (environ 390 millions de dollars), permettra au Togo de bénéficier d’un nouveau décaissement d’environ 58,7 millions de dollars, soit près de 35 435 000 000 de FCFA.

Ces fonds serviront à financer des projets de développement prioritaires pour le Togo, tels que l’amélioration des infrastructures, le renforcement du secteur financier et la promotion de la croissance inclusive.

Les enjeux de la visite

La visite de M. Selassie au Togo intervient dans un contexte marqué par les défis économiques mondiaux et régionaux. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la résilience de l’économie togolaise face aux chocs externes, de promouvoir la croissance inclusive et de réduire la pauvreté.

En somme, cette rencontre entre le Président Gnassingbé et M. Selassie marque un nouveau chapitre dans la coopération entre le Togo et le FMI. Avec le soutien financier et technique de l’institution, le Togo dispose ainsi de tous les atouts pour accélérer sa croissance économique et améliorer aussi le bien-être de sa population.

Football togolais : La FTF dévoile son calendrier et son budget pour la saison 2024-2025

Lomé, le 1ᵉʳ novembre 2024 – Le comité exécutif de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a dévoilé jeudi 31 octobre les grandes lignes de la saison sportive 2024-2025. En effet, les clubs de D1 et D2 connaissent désormais les dates de reprise des championnats ainsi que les enveloppes financières allouées.

La FTF :Un calendrier précis pour une saison ambitieuse

La saison 2024-2025 du football togolais s’annonce riche en émotions. La Première Division donnera son coup d’envoi le 15 décembre 2024, avec 14 clubs en lice. La deuxième division suivra le 12 janvier 2025, regroupant 16 équipes. Ces dates marquent le début d’une nouvelle ère pour le football national, avec l’ambition de renforcer la compétitivité et le spectacle.

Un budget important pour soutenir le football togolais

La FTF a élaboré un budget ambitieux pour soutenir le football togolais afin de garantir le bon déroulement des compétitions et de soutenir le développement du football à tous les niveaux. À cet effet, elle a adopté un budget de 988 millions de FCFA pour la saison 2024-2025. Par ailleurs, ce budget est composé d’une subvention de l’État de 270 millions de FCFA et de ressources propres de la fédération, ainsi que des revenus générés par les partenariats et les sponsors évalués à 718 millions de FCFA.

Un soutien accru pour les clubs et les ligues régionales

La FTF a adopté de nouveaux projets de convention et de règlements afin de mieux encadrer le financement des clubs, des ligues et des districts. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des ressources et à favoriser le développement harmonieux du football sur l’ensemble du territoire national.

Une FTF engagée pour le développement du football

En somme, ces décisions marquent une nouvelle ère pour le football togolais. Avec des ressources financières renforcées et un calendrier clair, la FTF pose les fondations d’un développement durable et prometteur. Cette saison footballistique s’annonce riche en émotions pour les amoureux du ballon rond au Togo. Reste à savoir si ces investissements porteront leurs fruits et si les Éperviers parviendront à retrouver les sommets du football africain.

 

Le Togo face à l’épidémie de choléra : le ministre de la Santé sur le front

Agbetsiko, le 31 octobre 2024 – Le Professeur Tchin DARRE, ministre togolais de la Santé, s’est rendu dans le district des Lacs pour évaluer la réponse de son pays face à l’épidémie de choléra qui sévit dans la région de Bas-Mono. Cette visite a permis au Ministre de constater sur le terrain les efforts déployés pour endiguer la propagation de la maladie.

Le Centre de prise en charge d’Agbetsiko, récemment inauguré, a été la première étape de cette tournée ministérielle. Le Professeur DARRE s’est félicité de la rapidité avec laquelle les autorités sanitaires ont mis en place des structures adaptées pour accueillir et soigner les malades. Il a également salué l’excellence des équipes médicales.

Au cours de sa visite, le Ministre a rencontré les acteurs de la riposte sur le terrain, notamment les agents de santé et les autorités locales. Ces échanges ont permis de discuter des stratégies mises en œuvre et d’identifier les éventuelles difficultés rencontrées.

« Je suis venu constater de visu le déroulement des activités de prise en charge des patients du choléra et toutes les autres activités en lien avec la riposte », a déclaré le ministre. Il a souligné ainsi l’importance de la collaboration entre les différents acteurs pour gagner cette bataille contre la maladie.

Une mobilisation nationale face à l’épidémie de choléra

Cette visite ministérielle témoigne de la détermination du Gouvernement à lutter contre cette maladie. Le ministre a réaffirmé le soutien du Ministère à toutes les initiatives visant à améliorer la santé des populations et a appelé à une vigilance continue pour prévenir de futures épidémies.

En somme, le choléra, une maladie diarrhéique aiguë, représente un véritable défi pour les systèmes de santé, en particulier dans les pays en développement. En outre, la lutte contre le choléra nécessite une mobilisation de tous. Le gouvernement, les acteurs de la santé et la population doivent travailler de concert pour mettre fin à cette épidémie. Avec la détermination affichée par les autorités et le professionnalisme des équipes sur le terrain, le Togo est en bonne voie pour surmonter cette crise sanitaire.