Togo: vers un développement durable avec le soutien de la MCC

NEW YORK – Lors de sa participation à la 79e Assemblée générale des Nations Unies, le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a réaffirmé l’importance du partenariat entre son pays et la Millennium Challenge Corporation (MCC).

Faure Gnassingbé et Alice Albright font le point sur les avancées du programme Compact MCC

Au cours d’une rencontre avec la directrice générale de l’agence, Alice Albright, les deux personnalités ont fait le point sur l’avancée du programme Compact, un investissement majeur du Congrès américain destiné également à soutenir le développement du Togo dans les secteurs de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Le Togo est un partenaire de longue date de la MCC et nous sommes très satisfaits de l’évolution de notre collaboration », a déclaré Alice Albright. En effet, Ce partenariat, qui s’inscrit dans la continuité du programme Threshold, vise à améliorer les conditions de vie des Togolais en leur offrant un accès plus équitable à l’énergie et aux services numériques.

Dans le domaine de l’énergie, le programme Compact de la MCC se concentre sur le renforcement des infrastructures de production, de transport et de distribution d’électricité. L’objectif est double : garantir un accès universel et fiable à l’énergie pour une grande partie de la population et renforcer la résilience du réseau électrique pour réduire les coupures.

En parallèle, le volet TIC du programme vise à développer les infrastructures numériques à travers tout le pays, en particulier dans les zones rurales et éloignées. Il s’agit de promouvoir l’accès à internet, de stimuler l’innovation et de favoriser le développement de l’économie numérique.

En somme, cette rencontre entre Faure Gnassingbé et Alice Albright intervient quelques mois après la visite d’une délégation de la MCC à Lomé en juin dernier. Elle témoigne de la dynamique positive qui caractérise ce partenariat et de la détermination des deux parties à mettre en œuvre avec succès les projets prévus dans le cadre du programme Compact.

Togo : L’ONU et les universités s’unissent pour un avenir meilleur

Lomé , le 26 septembre 2024-  Un tournant majeur vient d’être franchi dans le paysage éducatif et de la recherche au Togo. Les universités de Lomé et de Kara, en partenariat avec le Système des Nations Unies (SNU), ont signé, le 25 septembre dernier, un nouvel accord-cadre qui ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du pays.

En effet, lors de la cérémonie solennelle, le Professeur Adama Mawulé Kpodar, au nom des universités publiques du Togo, a rendu un hommage appuyé à l’équipe-pays des Nations Unies pour son soutien indéfectible.  » Cette nouvelle convention, qui s’inscrit dans la perspective des Objectifs de Développement Durable pour 2030, symbolise notre engagement commun et renouvelé envers le progrès éducatif « . En plus, le Président Kpodar a exprimé son engagement total à participer activement au développement du Togo, mettant en évidence l’importance de la collaboration pour l’avenir du pays.

Un nouvel accord entre les universités togolaises et le système des Nations Unies vise à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur Un partenariat renforcé au service du développement

Par ailleurs,  Ce partenariat renouvelé vise à renforcer la coopération entre les universités togolaises et les agences onusiennes, afin de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et d’entrepreneurs. Les actions prévues s’articulent autour de plusieurs axes :

  • Formation et recherche : développement de programmes de formation adaptés aux besoins du marché du travail, encouragement de la recherche scientifique et soutien à la création de cours en ligne.
  • Leadership et entrepreneuriat : développement des compétences en leadership et soutien à la création de start-ups.
  • Atteinte des ODD : contribution des universités à l’accélération des Objectifs de Développement Durable.

Un nouvel accord entre les universités togolaises et le système des Nations Unies vise à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur Des investissements fructueux pour les universités du Togo

Depuis 2019, le SNU a déjà investi plus de 3 milliards de FCFA dans le cadre de son partenariat avec les universités togolaises. Ces investissements ont permis de réaliser des projets concrets tels que la création d’un pôle d’innovation et de technologie à l’Université de Lomé, l’équipement de laboratoires de recherche et le développement de nouveaux programmes de formation.

Un avenir

En outre, ce nouveau partenariat entre les universités togolaises et le SNU ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du pays. En mettant sur l’éducation, la recherche et l’innovation, le Togo pourra relever les défis du 21ème siècle et renforcer sa position sur la scène internationale.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, les défis restent à relever. La mise en œuvre de cet accord nécessitera une mobilisation importante de ressources humaines et financières. Il sera également essentiel de s’assurer que les résultats de la recherche soient valorisés et mis au service du développement du pays.

En conclusion, la signature de ce nouvel accord marque une étape importante dans le développement des universités togolaises et dans le renforcement du partenariat entre le Togo et le Système des Nations Unies. Ce partenariat promet de porter ses fruits et de contribuer à faire du Togo un pays plus performant et plus durable.

Golfe 1 : Un budget revu à la hausse pour des réalisations concrètes

La commune de Golfe 1, l’une des plus peuplées du Grand Lomé  (6066 km² et  500 000 habitants), a réalisé de belles performances financières en 2023. Malgré un contexte économique difficile, elle a réussi à mobiliser des ressources supplémentaires pour financer de nombreux projets de développement.

Un budget revu à la hausse

Initialement prévu à 3,1 milliards de FCFA, La commune du Golfe 1 a finalement augmenté son budget à 3,3 milliards de FCFA. Cette augmentation témoigne de la volonté des élus locaux de répondre aux besoins croissants de la population.

Des investissements ciblés

Les fonds mobilisés ont été investis dans des secteurs clés tels que la santé, l’eau potable, l’éducation et les infrastructures. La construction d’un centre médico-social, l’extension de la salle de mariage de la mairie annexe d’Akodésséwa et l’amélioration des écoles primaires en sont des illustrations.

Une gestion rigoureuse des finances publiques

Sous la précédente mandature de Koami Gomado, la commune de Bè-Est avait déjà fait preuve d’une gestion rigoureuse de ses finances, clôturant l’exercice 2022 avec un excédent budgétaire de  277 millions FCFA après des dépenses équivalant à  3,07 milliards FCFA. Cette continuité dans la bonne gestion des finances publiques est un gage de réussite pour les projets futurs.

Par ailleurs, Fofo Boko, le premier adjoint au maire, a déclaré que la municipalité a utilisé 74% des fonds pour son fonctionnement et a investi les 26% restants dans des projets concrets, suivant le Plan de Développement Communal.

Les défis à relever

Malgré ces avancées notables, la commune de Golfe 1 doit encore relever de nombreux défis. Avec une population en croissance constante, les besoins en matière d’infrastructures, de services publics et d’équipements sont importants.

En conclusion, Les réalisations de la commune de Golfe 1 en 2023 sont encourageantes. Elles montrent que, avec une bonne gestion et une mobilisation des ressources, il est possible de mener à bien des projets d’envergure au bénéfice de la population. Les défis restent nombreux, mais la dynamique est positive.

L’ONU soutient le Togo dans sa quête de paix et de développement

Lors d’une réunion bilatérale en marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a eu des entretiens approfondis avec le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le 23 septembre 2024. En effet, cette rencontre, qui s’est tenue à New York, a été l’occasion pour les deux dirigeants de discuter des avancées significatives réalisées par le Togo dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Ils ont également examiné les défis actuels auxquels fait face l’Afrique de l’Ouest et la région du Sahel en termes de politique et de sécurité.

Paix et développement durable : Le Togo et l’ONU s’engagent à renforcer leur coopération pour un avenir meilleur

La diplomatie togolaise, connue pour son engagement en faveur de la paix et de la sécurité, a été au cœur des discussions. Le Président Gnassingbé a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour la consolidation de la stabilité dans ces régions stratégiques. De son côté, António Guterres a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le Togo dans ses initiatives pour promouvoir un développement durable et sécurisé.

Cette rencontre témoigne de l’importance que les Nations Unies accordent aux efforts des pays comme le Togo, qui jouent un rôle clé dans la promotion de la paix et dans l’atteinte des ODD. Elle souligne également la reconnaissance internationale des progrès accomplis par le Togo, notamment dans le cadre de sa politique étrangère axée sur la coopération et le développement mutuel.

L’entretien entre le Président Gnassingbé et le Secrétaire général Guterres a mis en lumière la volonté commune de renforcer les liens entre le Togo et les Nations Unies. Les discussions ont permis de tracer une feuille de route claire pour l’avenir, avec un accent particulier sur les initiatives de développement durable et les stratégies de maintien de la paix.

En conclusion, cette réunion de haut niveau entre le Togo et l’ONU ouvre des perspectives prometteuses pour la région ouest-africaine et le Sahel, en termes de développement et de sécurité. Elle confirme l’engagement des leaders mondiaux à travailler ensemble pour un avenir plus stable et prospère pour tous.

La CEDEAO se réunit à Lomé pour relever les défis de l’avenir

Lomé , le 25 septembre 2024-  Les parlementaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis à Lomé, au Togo, pour une session extraordinaire. En effet, les travaux, qui se sont ouverts le mardi 24 septembre, visent à renforcer l’intégration régionale et à relever les défis auxquels fait face la communauté.

La CEDEAO : Un agenda chargé

Pendant dix jours, les députés vont plancher sur des dossiers cruciaux pour l’avenir de la CEDEAO. Parmi les sujets abordés, on retrouve aussi  le projet de budget 2025, l’inclusion financière des femmes, et les réformes nécessaires pour atteindre la Vision 2050 de l’organisation. Parallèlement à ces travaux, un séminaire est organisé pour former les nouveaux députés.

Les parlementaires de la CEDEAO se réunissent à Lomé pour discuter du budget 2025, de l'inclusion financière des femmes Un appel à l’unité et à la réforme

Par ailleurs, la présidente du Parlement de la CEDEAO, Hadja Mémounatou Ibrahima, a souligné la nécessité d’accélérer les réformes au sein de l’organisation pour mieux répondre aux défis actuels. Elle a appelé à une consolidation des principes de démocratie et de bonne gouvernance dans tous les États membres.

De son côté, le président de l’Assemblée nationale togolaise, Kodjo Adedze, a rappelé les valeurs fondatrices de la CEDEAO et a souligné l’importance de préserver les acquis de l’intégration régionale. En plus, Il a invité les parlementaires à travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour les populations de la région.

Lomé, une capitale de l’intégration régionale

Le choix de Lomé pour accueillir cette session extraordinaire témoigne de l’engagement du Togo en faveur de l’intégration régionale. Le pays joue un rôle de plus en plus important au sein de la CEDEAO et s’est positionné comme un acteur clé dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, cette session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO marque une nouvelle étape dans le processus d’intégration régionale. Les décideurs à Lomé prendront des décisions qui impacteront significativement l’avenir de la communauté et la vie de millions de citoyens ouest-africains.

Cina Lawson Annonce une Collaboration Innovante au Togo lors de l’UNGA24

New York, 24 septembre 2024 – Cina Lawson, Ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo, a exprimé sa satisfaction après avoir participé à un panel enrichissant en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA24). En effet, l’événement, organisé par Sam Altman d’OpenAI, a réuni des personnalités influentes telles que David Miliband, Isobel Coleman de l’USAID et Thomas Davin de l’UNICEF.

Cina Lawson, Ministre de l’Économie Numérique du Togo, annonce une collaboration avec OpenAI et le Center for Effective Global Action La vison ambitieuse du Togo selon Lawson

Lors de ce panel, Mme Lawson a partagé la vision ambitieuse du Togo de collaborer avec le Center for Effective Global Action et OpenAI pour la création d’un Data Lab. Ce projet novateur vise à transformer plusieurs secteurs clés du pays, notamment l’éducation, la santé et l’agriculture.

“Nous sommes ravis de cette opportunité de partenariat,” a déclaré Mme Lawson. “Le Data Lab sera un catalyseur de changement, apportant des solutions basées sur les données pour améliorer la qualité de vie de nos citoyens.”

Le Data Lab, une initiative pionnière, utilisera l’intelligence artificielle et les technologies de pointe pour analyser et exploiter les données, permettant ainsi de prendre des décisions éclairées et de développer des politiques publiques efficaces. Ce projet s’inscrit dans la stratégie globale du Togo de devenir un leader en matière de transformation digitale en Afrique.

La participation de Cina Lawson à ce panel souligne l’engagement du Togo à s’associer avec des organisations internationales pour promouvoir l’innovation et le développement durable. En collaborant avec des experts mondiaux, le Togo espère accélérer son progrès vers une société plus connectée et prospère.

“Nous croyons fermement que la technologie et les données peuvent transformer notre pays,” a ajouté Mme Lawson. “Ce partenariat est une étape cruciale vers la réalisation de notre vision pour un Togo numérique et inclusif.”

En effet, le Togo attend avec impatience la création du Data Lab, qui promet de nouvelles opportunités et des avancées significatives dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’agriculture. Ce projet représente un exemple concret de la manière dont les collaborations internationales peuvent contribuer à un avenir meilleur pour tous.

Ralycia : la fausse note des awards togolais

Lomé, 24 septembre 2024 – La star togolaise Ralycia a mis le feu aux poudres en dénonçant publiquement la perte de crédibilité des cérémonies de récompenses musicales au Togo. Ses propositions, relayées à grande vitesse sur les réseaux sociaux, ont déclenché une vive polémique au sein de l’industrie musicale locale.

Dans un post publié le 19 septembre, l’artiste n’a pas mâché ses mots pour exprimer son désaccord avec la façon dont sont organisés ces événements. Selon elle, les récompenses ne renvoient plus l’excellence artistique et ne servent plus les intérêts des artistes.

Ralycia enflamme la scène musicale togolaise en dénonçant la perte de valeur des récompenses musicales et suscite un débat houleux Ralycia : Un malaise profond

Ce coup de gueule intervient dans un contexte marqué par une profonde méfiance à l’égard des organisateurs de ces cérémonies. L’affaire Ghettovi, un artiste convoqué de manière controversée pour le « Super Star Contest », a mis en lumière les tensions qui règnent au sein de la profession.

Ulrich Chadare, figure incontournable de la scène culturelle togolaise, a apporté son soutien aux propos de Ralycia. Pour lui, le problème est systémique et dépasse largement le cadre des récompenses musicales. Il appelle à une refonte complète du système pour redonner aux cérémonies leur lustre d’antan.

Les Gnadoe Magazine Awards dans la ligne de mire

Les organisateurs observeront les prochains Gnadoe Magazine Awards, qui se tiendront en décembre, avec une attention particulière. Considérés comme l’un des événements les plus importants du calendrier musical togolais, ils sont censés récompenser les meilleurs artistes de l’année. Cependant, face aux critiques, les organisateurs devront faire preuve d’une grande transparence pour redonner confiance au public.

Un tournant pour la musique togolaise ?

La prise de position de Ralycia marque un tournant dans le débat sur la valorisation de la musique togolaise. Les artistes, les professionnels de l’industrie et les fans doivent désormais se mobiliser pour exiger des changements. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir des récompenses musicales au Togo. La question est de savoir si les acteurs concernés sauront saisir cette opportunité pour redynamiser un secteur en crise. Et vous, lecteur, quel est votre avis sur cette affaire ? Les récompenses musicales ont-elles encore un sens à l’ère du streaming et des réseaux sociaux ?

Togo : Gnassingbé propose une vision africaine pour l’avenir

New York, 24 septembre 2024 – Le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a appelé à une refonte profonde du système multilatéral lors du Sommet de l’Avenir des Nations Unies. Dans un discours prononcé devant ses paires, le chef de l’État a souligné l’urgence de trouver des solutions collectives aux défis mondiaux, notamment climatiques, économiques et sécuritaires.

« Face à des crises systémiques et complexes, il faut des réponses globales et collectives », a déclaré Faure Gnassingbé. Selon lui, le modèle actuel de gouvernance mondiale a montré ses limites et ne permet plus de faire face aux enjeux du XXIe siècle.

Le sommet de l'Avenir a été l'occasion pour le Président togolais de réaffirmer la nécessité d'un renouvellement profond du multilatéralisme. L’Afrique, un continent d’opportunités

Le Président togolais a mis en avant le potentiel de l’Afrique pour contribuer à la construction d’un monde plus juste et durable. « L’Afrique va continuer à abriter la plus grande partie de la jeunesse mondiale », a-t-il rappelé, rappelant ainsi le rôle essentiel du continent dans le développement économique mondial.

Pour le chef de l’État, l’Afrique dispose de nombreux atouts : un marché continental unique, des ressources naturelles abondantes et un dynamisme économique croissant. Il a appelé à des partenariats public-privé plus forts pour libérer ce potentiel et créer des emplois pour les jeunes générations.

Un rôle acquis pour les États africains

Faure Gnassingbé a également plaidé pour un renforcement du rôle des États africains dans la coopération internationale. « Nous ne pouvons construire un avenir meilleur que si toutes les voix sont entendues et respectées », a-t-il affirmé.

Le Président togolais a souligné la nécessité de bâtir des États forts et résilients, capables de répondre aux besoins de leurs populations et de travailler en partenariat avec les acteurs internationaux.

Un pacte pour l’avenir

À l’issue de ce sommet, les États membres des Nations Unies ont adopté un « Pacte pour l’avenir », un ensemble de documents visant à renforcer la coopération mondiale et à s’adapter aux défis actuels. Ce pacte marque une étape importante dans la réforme du multilatéralisme et témoigne de la volonté de la communauté internationale de bâtir un avenir plus juste et durable.

En somme, le discours de Faure Gnassingbé au sommet de l’Avenir a mis en lumière plusieurs enjeux clés : la nécessité d’un nouveau modèle de gouvernance mondiale, le rôle central de l’Afrique dans la construction de l’avenir, l’ importance des partenariats public-privé et le renforcement des États africains. Les propositions du Président togolais s’inscrivent dans une dynamique globale visant à bâtir un monde plus juste, plus durable et plus inclusif.

Coup de théâtre à Lomé : le congrès panafricain reporté

Lomé, 23 septembre 2024 – Surprise dans le monde du panafricanisme : le 9e Congrès panafricain, prévu à Lomé du 29 octobre au 2 novembre, est reporté sine die. En effet, cette annonce, faite par le ministère togolais des Affaires étrangères, a jeté un froid sur les attentes de nombreux acteurs du continent.

Initialement conçu comme un moment fort pour discuter du renouveau du panafricanisme et du rôle de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, ce congrès s’inscrit aussi dans un contexte marqué par les aspirations de l’Afrique à une plus grande influence sur la scène internationale. Le thème retenu, « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales », soulignait l’importance de cette rencontre.

Un coup d’arrêt pour le dynamisme panafricain ?

Le communiqué officiel exprime les regrets du ministère pour le report et présente ses excuses pour les désagréments occasionnés aux personnes déjà inscrites ou invitées. Toutefois, Le ministère exprime sa gratitude aux participants pour leur intérêt et leur engagement envers le congrès, un événement crucial pour l’avenir du panafricanisme et l’engagement actif de l’Afrique sur la scène internationale.

Des sources proches du dossier ont évoqué des nécessités logistiques et organisationnelles comme raisons précises du report. Le ministère a assuré la continuation des travaux préparatoires et a promis de communiquer les nouvelles dates en temps voulu. Cette communication permettra aux participants de se préparer pour un congrès qui s’annonce historique.

L’annonce a suscité des réactions diverses au sein de la communauté panafricaine, certains exprimant leur compréhension face aux défis de l’organisation d’un tel événement, tandis que d’autres manifestent leur déception et leur impatience de voir le panafricanisme prendre un nouvel élan.

En attendant, le ministère invite tous les acteurs concernés à rester attentifs aux prochaines annonces et à maintenir leur engagement envers les objectifs du congrès. En attendant, la communauté panafricaine reste dans l’attente et espère que ce rapport ne sera pas synonyme d’un recul dans la dynamique de renouveau du continent.

 

Lomé : Le front de la lutte contre la malnutrition aiguë en Afrique

Lomé, la capitale dynamique du Togo, est devenue le théâtre d’un événement majeur dans la lutte contre la malnutrition aigüe en Afrique. Le 23 septembre 2024, sous la présidence du Ministère de la Santé et de l’hygiène Publique Togo (MSPS Togo), la ville a accueilli une formation de renforcement des capacités destinée à un groupe d’experts venus de tout le continent.

En effet, Cette initiative, qui a réuni pas moins de 70 participants, avait pour objectif de s’aligner sur les lignes directrices de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière de prévention et de prise en charge de cette urgence sanitaire.

Face au défi de la malnutrition aiguë, le Togo, en partenariat avec l'OMS, organise à Lomé une formation d'envergure régionaleUn plan d’action ambitieux pour éradiquer la malnutrition aiguë en Afrique

Dans le but de lutter contre la malnutrition aiguë, qui demeure un problème de santé publique majeur en Afrique, cette formation a offert aux professionnels de la santé l’opportunité d’acquérir les connaissances et les compétences requises pour une prise en charge optimale de cette pathologie. A travers des ateliers pratiques et des échanges d’expertises, les participants ont pu renforcer leurs capacités et contribuer à l’amélioration des systèmes de santé nationaux et régionaux.

L’événement a également servi de plateforme pour encourager la collaboration transfrontalière entre les pays africains dans la lutte contre la malnutrition. En partageant des stratégies réussies et en harmonisant les efforts, les participants ont souligné l’importance de l’unité et de la solidarité pour surmonter les défis communs en matière de santé publique.

Le MSPS Togo, en organisant cette formation, a non seulement démontré son engagement envers la santé et le bien-être des populations africaines, mais a aussi positionné le Togo comme un leader dans la mise en œuvre des directives de l’OMS. L’impact de cette formation se fera sentir bien au-delà des frontières du Togo, car les connaissances acquises ici seront diffusées et mises en pratique dans les communautés à travers le continent.

En conclusion, la formation de Lomé marque un pas significatif vers l’éradication de la malnutrition aigüe en Afrique. Elle incarne l’espoir d’un avenir où la santé et la prospérité sont accessibles à tous, libres des chaînes de la faim et de la malnutrition. Cet événement est un rappel puissant que, lorsque les nations s’unissent pour un objectif commun, le progrès est non seulement possible, mais inévitable.