Le MIATO 2025 : une nouvelle ère pour l’artisanat togolais et africain

Dans un élan résolument tourné vers l’avenir tout en honorant les racines ancestrales, le Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO 2025) amorce une nouvelle ère. Après trois éditions couronnées de succès sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé, elle entame une nouvelle étape de son histoire.

En effet, cette année, l’événement phare de l’artisanat togolais migre vers le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), un cadre plus vaste et mieux adapté aux ambitions grandissantes de cette manifestation. Ce déplacement n’est pas qu’un simple changement de lieu : il symbolise une volonté de renouveau, d’expansion et de professionnalisation d’un secteur qui incarne l’âme culturelle et économique du Togo.

L'univers de MIATO 2025, une édition novatrice au CETEF où tradition et innovation se conjuguent pour valoriser et protéger l'artisanat Une conférence de presse sous le signe de l’innovation

En plus, hier, la salle Africa du CETEF a été le théâtre d’une conférence de presse inaugurale où se sont déployées des déclarations empreintes d’une érudition rare et d’une détermination sans faille. Co-présidée par Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, et Mme Yawa Kouigan, Ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, cette rencontre a réuni une constellation de personnalités et d’acteurs passionnés par l’artisanat.

Par ailleurs, ça a été l’occasion pour les organisateurs, avec une verve singulière, de dévoilerles contours d’un événement d’envergure qui se veut à la fois une célébration et une réflexion approfondie sur les défis contemporains de la préservation des œuvres artisanales.

Sous le thème « Protection des œuvres artisanales : enjeux et défis », cette quatrième édition place la lumière sur un sujet crucial : la sauvegarde du patrimoine artisanal et la valorisation du savoir-faire traditionnel. Un thème qui résonne avec les préoccupations actuelles des artisans, souvent confrontés à des défis liés à la propriété intellectuelle, à la commercialisation de leurs œuvres et à la préservation de leurs techniques ancestrales.

L'univers de MIATO 2025, une édition novatrice au CETEF où tradition et innovation se conjuguent pour valoriser et protéger l'artisanat MIATO 2025 : une édition qui mise sur l’innovation et la coopération régionale

En outre, L’édition 2025 du MIATO innove à plusieurs égards. Pour la première fois, une « région phare » sera mise à l’honneur : la région des Plateaux, réputée pour sa richesse culturelle et artisanale, aura l’opportunité de présenter ses créations et ses traditions. Par ailleurs, le Burkina Faso a été désigné « Pays Invité d’Honneur », une décision qui souligne l’importance de la coopération régionale dans la promotion de l’artisanat africain.  Cette initiative, pour le moins inusitée, promet d’insuffler une nouvelle dynamique aux échanges et d’ouvrir des perspectives inédites sur la scène africaine.

Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI a rappelé que cette édition répond aux attentes des acteurs du secteur, avec des prévisions ambitieuses permettant de « monter en échelle ». Du 23 avril au 4 mai 2025, le CETEF deviendra ainsi un carrefour incontournable pour les artisans, les collectionneurs, les acheteurs et les amateurs d’artisanat. Une occasion unique de découvrir des créations uniques, de nouer des partenariats et de célébrer la richesse culturelle du Togo et de l’Afrique.

L'univers de MIATO 2025, une édition novatrice au CETEF où tradition et innovation se conjuguent pour valoriser et protéger l'artisanat Un programme riche en activités et en opportunités

Le MIATO 2025 ne se contentera pas d’être une simple vitrine commerciale. Les organisateurs ont prévu un programme dense et varié, incluant des panels de discussion, des concours et des distinctions. Ces activités ont pour objectif de renforcer les capacités des artisans, de favoriser le partage d’expériences et de stimuler l’innovation dans le secteur. Des formations sur des thématiques telles que la protection des œuvres, le marketing digital ou encore l’accès aux marchés internationaux seront proposées, offrant ainsi aux participants des outils concrets pour développer leurs activités.

Par ailleurs, des concours récompenseront les meilleures créations, mettant en avant le talent et la créativité des artisans. Ces distinctions, loin d’être symboliques, visent à encourager l’excellence et à susciter des vocations parmi les jeunes générations.

Le MIATO 2025 tourné vers l’avenir

Le MIATO 2025 s’annonce comme une édition charnière, marquant une étape décisive dans la valorisation de l’artisanat togolais et africain. En changeant de cadre, en innovant dans son approche et en mettant l’accent sur des enjeux cruciaux comme la protection des œuvres, cet événement confirme son rôle central dans la promotion d’un secteur qui incarne à la fois le passé, le présent et l’avenir du continent.

Au-delà des retombées économiques, le MIATO est avant tout une célébration de l’identité culturelle africaine. Il rappelle que l’artisanat, loin d’être une activité marginale, est un pilier essentiel du développement durable. En offrant une plateforme d’échange et de visibilité, il contribue à préserver un patrimoine précieux tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour les artisans.

En définitive, le MIATO 2025 n’est pas qu’un marché : c’est un manifeste, une déclaration d’amour à l’artisanat et à ses artisans. Il témoigne de la résilience et de la créativité d’un peuple qui, malgré les défis, continue de tisser des liens entre tradition et modernité. Et comme le disait le poète sénégalais Birago Diop, « les morts ne sont pas morts ». À travers leurs œuvres, les artisans togolais et africains perpétuent une mémoire vivante, une histoire qui se réinvente sans cesse. Le MIATO, en leur offrant une tribune, devient ainsi le gardien de cette flamme éternelle.

 

Le Togo face à la crise énergétique : un défi transformé en opportunité pour un avenir durable

En ce mois de février 2025, le Togo traverse une période de turbulences énergétiques, marquée par des coupures d’électricité récurrentes. Ces perturbations, bien que temporaires, révèlent une réalité plus profonde : celle d’un continent africain aux prises avec une crise énergétique aux multiples ramifications. Cependant, loin de se contenter de subir cette situation, le Togo s’est engagé dans une transformation audacieuse visant à réinventer son paysage énergétique.

 Une crise énergétique aux multiples racines

La Compagnie d’Énergie Électrique du Togo (CEET) a pointé du doigt les travaux de maintenance sur le gazoduc Ouest-africain comme cause immédiate des coupures actuelles. Ce gazoduc, essentiel pour l’acheminement du gaz naturel vers les centrales thermiques du Bénin, du Ghana et du Togo, est en effet un maillon crucial dans la chaîne énergétique régionale. Cependant, cette explication technique ne saurait masquer une réalité plus large : la crise énergétique mondiale, exacerbée par le conflit entre l’Ukraine et la Russie, a des répercussions palpables jusqu’aux portes de l’Afrique subsaharienne.

Les coûts de production ont grimpé en flèche, les ressources se sont raréfiées et les défis climatiques ajoutent une couche de complexité à une situation déjà tendue. Ces éléments combinés ont plongé plusieurs pays africains dans une situation de vulnérabilité énergétique, où les coupures d’électricité ne sont plus des exceptions, mais des réalités quotidiennes.

Une réponse ambitieuse face à la crise énergétique : le plan togolais pour 2030

Face à ces défis, le Togo a choisi de ne pas se contenter de solutions temporaires. Le gouvernement a lancé un plan ambitieux visant à assurer l’accès universel à l’électricité d’ici à 2030. Ce projet, loin d’être une simple promesse électorale, s’appuie sur une stratégie bien définie, centrée sur la diversification des sources d’énergie et la modernisation des infrastructures.

Parmi les initiatives phares, la centrale solaire de Blitta se distingue par son efficacité. Actuellement capable de produire 70 MW, elle devrait bientôt atteindre une capacité de 100 MW, avec un système de stockage intégré. Cette installation, qui capte l’énergie abondante du soleil togolais, symbolise la transition vers des sources d’énergie renouvelable, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles.

De même, la centrale électrique à haut rendement de Kékéli, d’une capacité de 65 MW, illustre l’engagement du Togo à améliorer l’efficacité énergétique tout en minimisant l’impact environnemental. En réduisant les émissions de carbone, cette centrale s’inscrit dans une démarche de développement durable, alignée sur les objectifs internationaux de lutte contre le changement climatique.

 L’électrification rurale : un enjeu de taille

Au-delà des grands projets infrastructurels, le Togo a également mis en œuvre des initiatives visant à électrifier les zones rurales, souvent laissées pour compte dans les plans de développement énergétique. Le projet CIZO, par exemple, a déjà permis à plus de 240 000 ménages ruraux d’accéder à l’électricité grâce à des kits solaires individuels. Cette approche décentralisée, bien que modeste en apparence, a un impact profond sur la qualité de vie des populations locales, tout en contribuant à réduire la pression sur le réseau national.

Parallèlement, le projet KAMADAMA, qui développe une ligne électrique de 161 kV reliant les principales infrastructures énergétiques, vise à améliorer la distribution d’électricité à l’échelle nationale. En modernisant le réseau et en réduisant les pertes d’énergie, ce projet s’inscrit dans une logique d’optimisation des ressources existantes.

Vers un avenir énergétique durable

Le Togo, malgré les défis actuels, semble avoir trouvé une voie prometteuse pour surmonter la crise énergétique. En misant sur les énergies renouvelables, en modernisant ses infrastructures et en électrifiant ses zones rurales, le pays s’engage sur la voie d’un développement durable et inclusif.

Cependant, la route vers 2030 reste semée d’embûches. Les coûts financiers, les défis techniques et les aléas climatiques constituent autant d’obstacles à surmonter. Mais avec une volonté politique affirmée et une population engagée, le Togo a toutes les cartes en main pour transformer cette crise en opportunité.

En définitive, la crise énergétique actuelle, bien que douloureuse, pourrait bien être le catalyseur d’une transformation profonde, non seulement pour le Togo, mais pour l’ensemble de la région. Car, comme le disait l’écrivain Albert Camus, « dans les profondeurs de l’hiver, j’ai finalement appris qu’il y avait en moi un été invincible« . Le Togo, en pleine tempête énergétique, semble avoir trouvé son été.

 

L’Alliance éclectique du Grand Lomé : quand gouvernance et développement se conjuguent

Dans une journée empreinte d’un raffinement diplomatique, lundi, le Gouverneur du District Autonome du Grand Lomé, Mme Zouréhatou Kassah‐Traoré, a convié à une réunion de haut vol des acteurs majeurs de la coopération franco-togolaise.

En effet, sous le regard attentif de son entourage, elle a accueilli son Excellence M. Augustin Favereau, Ambassadeur de France au Togo, et Mme Zolika Bouabdallah, Directrice de l’Agence Française de Développement (AFD) dans l’Hexagone d’Afrique. Par ailleurs, ce rendez-vous, plus qu’un simple entretien, s’est révélé être une véritable arène d’échanges didactiques, où la rigueur et l’innovation se sont côtoyées pour esquisser les contours d’un développement urbain réinventé.

Une coordination illustrée par la quintessence de la coopération

Loin des convenances habituelles, les protagonistes se sont adonnés à une exploration approfondie des projets soutenus par l’AFD dans le Grand Lomé, en particulier le Projet Environnement Urbain de Lomé (PEUL). Véritable palimpseste d’initiatives, ce programme s’inscrit dans une trajectoire évolutive, déployée en quatre phases, dont la troisième est en cours jusqu’en 2026 et la quatrième est en route dès janvier 2023 pour se parachever en 2027.

La minutie de ces interventions fut saluée par le Gouverneur qui, dans un élan de reconnaissance sincère, a exprimé son appréciation pour une aide incarnée par une coopération concrète et agissante.

Des projets d’avenir et des initiatives insolites

Au cœur des débats, s’est imposée la nécessité de repenser les infrastructures essentielles à la vie quotidienne. Dans un lexique riche et novateur, ils ont aussi évoqué l’assainissement urbain, la gestion pérenne des déchets ainsi que la lutte contre l’insalubrité et la promotion d’une gouvernance locale efficace.

Dans un élan résolument prospectif, Mme Bouabdallah a par ailleurs annoncé la mise en œuvre imminente d’un projet solaire photovoltaïque d’une envergure inédite. Située dans la préfecture d’Agoè-Nyivé, cette centrale d’une capacité oscillant entre 8 et 10 MW, évaluée à 10 millions d’euros, sera entièrement financée par l’AFD.

Les précieux kilowatts générés iront ensuite intégrer le réseau national de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), promettant ainsi une contribution significative à la consommation domestique.

Un partenariat aux racines historiques et aux ambitions futuristes à Grand Lomé

Présente sur le sol togolais depuis 1957, l’AFD se distingue par son engagement inébranlable dans la mise en œuvre d’initiatives multisectorielles, de l’agriculture à l’éducation, en passant par la formation professionnelle, l’énergie, l’eau et l’assainissement. Ce partenariat historique se pare aujourd’hui d’une dimension résolument innovante, visant à décrypter et réorganiser les strates complexes d’un urbanisme en constante mutation.

 Vers une urbanité réinventée

L’entrevue du lundi transcende les simples formalités diplomatiques pour se transformer en un laboratoire d’idées et de solutions pragmatiques. À travers la conjugaison de la gouvernance locale et des investissements structurants, le Grand Lomé se profile comme le théâtre d’une transformation urbaine éclairée et durable. Ainsi, en naviguant habilement entre traditions et modernité, le DAGL et l’AFD tracent les contours d’un avenir dans lequel la qualité de vie et la gestion raisonnée des ressources se trouvent au cœur d’un projet ambitieux et exemplaire.

Victoire Dogbe et Miss Togo 2025 unissent leurs forces pour l’éducation des filles

Lomé, 18 février 2025 –  Dans un climat de renouveau éducatif et de promotion de l’égalité des sexes, Victoire Dogbe, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement de la République Togolaise, a rencontré dans la mi-journée Miss Togo 2025, Mlle Nadiratou Afolabi, lors d’un échange constructif qui illustre la synergie entre le secteur public et les initiatives de la société civile. Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont discuté du projet social ambitieux de Mlle Afolabi, axé sur la scolarisation des jeunes filles, un chantier qui s’inscrit parfaitement dans la vision gouvernementale de favoriser l’éducation de base et l’émancipation des filles.

Victoire Dogbe, rencontre Miss Togo 2025, Mlle Nadiratou Afolabi, pour soutenir son projet de scolarisation des jeunes filles,Un projet social au cœur de la vision gouvernementale

Mlle Nadiratou Afolabi, élue Miss Togo 2025, a présenté son projet novateur visant à accroître l’accès à l’éducation pour les jeunes filles, en particulier dans les zones où les obstacles socio-économiques demeurent élevés. Selon elle, l’éducation représente non seulement un droit fondamental, mais aussi un levier essentiel de développement économique et social. « Chaque fille mérite de bénéficier d’une formation de qualité pour s’épanouir et contribuer activement au développement de notre pays », a-t-elle expliqué lors de l’échange.

De son côté, Victoire Dogbe a salué les résultats remarquables obtenus par ce projet, qui s’inscrit en parfaite adéquation avec les priorités définies par la feuille de route gouvernementale en matière d’éducation et d’égalité des genres. « Nous avons eu des échanges très productifs avec Mlle Afolabi. Son projet, axé sur la scolarisation des jeunes filles, est un exemple inspirant d’initiative citoyenne. Je tiens à féliciter Miss Togo 2025 pour ses efforts et à assurer le comité Miss Togo du soutien total du Gouvernement togolais dans la réalisation de cette belle initiative au service de l’éducation de base », a déclaré la cheffe du gouvernement.

Un partenariat stratégique pour l’avenir

Cette rencontre symbolise l’engagement du Togo en faveur d’un développement inclusif et équitable. L’initiative de Mlle Afolabi s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire les inégalités, à améliorer la qualité de l’enseignement de base et à favoriser l’autonomisation des jeunes filles. En soutenant ce projet, le gouvernement togolais espère non seulement renforcer l’accès à l’éducation pour toutes les filles, mais également créer un cercle vertueux d’émancipation qui contribuera à transformer durablement la société togolaise.

Les discussions ont également porté sur la mise en place de dispositifs de suivi et d’évaluation afin de mesurer l’impact de ces actions sur le terrain. L’objectif est de garantir que chaque investissement dans l’éducation se traduise par des bénéfices concrets pour la jeunesse et par une amélioration progressive des conditions de vie dans les communautés rurales et urbaines.

Victoire Dogbe, rencontre Miss Togo 2025, Mlle Nadiratou Afolabi, pour soutenir son projet de scolarisation des jeunes filles,Miss Togo 2025 : des perspectives prometteuses pour le Togo

Avec l’appui du gouvernement Togo, le projet de scolarisation des jeunes filles présenté par Miss Togo 2025 ouvre la voie à une coopération renforcée entre les acteurs publics et privés. Ce partenariat stratégique est envisagé comme un modèle réplicable qui pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers la région, contribuant ainsi à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment en matière d’éducation et d’égalité des sexes.

En conclusion, cette rencontre entre Victoire Dogbe et Mlle Nadiratou Afolabi représente bien plus qu’un simple échange de vues : elle incarne une véritable dynamique de transformation sociale, où l’engagement des leaders politiques et l’initiative citoyenne se conjuguent pour bâtir un meilleur avenir pour les jeunes filles togolaises.

Victoire Dogbe félicite Awa Faly Ba pour une mission réussie en faveur des droits et de l’égalité des enfants

Lomé, 18 février 2025 –  Dans une déclaration marquante saluant les efforts de Plan International Togo, Victoire Dogbe, Première Ministre et cheffe du Gouvernement de la République togolaise, a tenu aujourd’hui à féliciter Mme Awa Faly Ba, directrice pays de Plan International Togo, à l’issue de sa mission dans le pays. « J’ai eu de fructueux échanges avec la directrice pays et je tiens à la féliciter pour les remarquables résultats obtenus dans le domaine des droits des enfants, de l’égalité pour les filles et des opportunités offertes à la jeunesse, conformément à notre feuille de route gouvernementale. Je lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions. »

Awa Faly Ba : des résultats concrets pour l’avenir des jeunes

Au cours de sa mission, Mme Awa Faly Ba a œuvré à mettre en œuvre des initiatives destinées à améliorer la vie des enfants et des jeunes au Togo. Les actions déployées dans le cadre des programmes de Plan International ont permis notamment de renforcer l’accès aux droits fondamentaux pour les enfants, de promouvoir l’égalité des sexes et de créer de nouvelles opportunités d’éducation et d’autonomisation pour la jeunesse togolaise. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie plus large, définie par le gouvernement, visant à bâtir un avenir où l’enfant est au cœur du développement national.

Un partenariat fort entre le gouvernement et la société civile

La collaboration étroite entre l’État togolais et Plan International Togo témoigne d’une volonté partagée de placer la protection de l’enfance et la promotion de l’égalité des genres au centre des priorités nationales. Grâce à ce partenariat, le Togo a pu bénéficier d’un appui technique et stratégique qui a permis de traduire en actions concrètes les engagements du gouvernement en faveur des droits des enfants et de l’autonomisation des filles.

Les échanges fructueux entre Victoire Dogbe et Mme Awa Faly Ba ont également permis d’identifier des pistes d’amélioration pour renforcer encore ces actions. Parmi les initiatives saluées figure la mise en place de projets éducatifs innovants, le renforcement des structures de soutien aux enfants vulnérables et l’adaptation de programmes de formation pour les jeunes, afin de les préparer à relever les défis du marché du travail et de la citoyenneté.

Victoire Dogbe félicite Awa Faly Ba pour les remarquables résultats de Plan International Togo en matière de droits des enfants, Vers de nouveaux horizons

Alors que Mme Awa Faly Ba se voit confier de nouvelles responsabilités, le Premier Ministre Dogbe se dit confiant quant à la continuité de ces succès. « Le Togo est résolument engagé dans une dynamique de progrès social et de développement inclusif, et je suis convaincue que ces initiatives continueront de porter leurs fruits », a-t-elle déclaré. Cette dynamique représente un exemple inspirant pour l’ensemble de la région, démontrant comment la synergie entre le secteur public et les organisations internationales peut contribuer à transformer la vie des plus jeunes et à favoriser un changement durable.

En conclusion, cette rencontre symbolise non seulement le succès d’une mission dédiée aux droits des enfants et à l’égalité des genres, mais aussi l’essor d’un modèle de coopération exemplaire entre le gouvernement togolais et les acteurs de la société civile. Le Togo, fort de ces réalisations, poursuit sa route vers un avenir plus équitable et prospère pour tous.

 

Lomé : l’arrivée de Mgr Ruiz Mainardi, Nonce apostolique

Lomé, 18 février 2025 – C’est sous le signe d’une paix diplomatique que Lomé reçoit ce mardi un émissaire aguerri du Saint-Siège. Mgr Ruben Darío Ruiz Mainardi, nommé Nonce apostolique au Togo par le pape François en octobre dernier, pose son regard sagace sur une capitale ouest-africaine en quête de consonances spirituelles et politiques renouvelées. Si les ambassadeurs du Vatican sont souvent perçus comme des passeurs discrets, celui-ci incarne une partition plus complexe, mêlant expérience continentale et finesse polyglotte.

Un prélat aguerri aux nuances africaines

En effet, originaire d’Argentine, terre de contrastes et de dialogues, Mgr Ruiz Mainardi n’est point un néophyte des arcanes diplomatiques pontificales. Son curriculum, émaillé de missions en République Démocratique du Congo, en Centrafrique, au Tchad et au Gabon, dessine une cartographie intime des défis africains. Par ailleurs, loin d’être un simple observateur, il a su, au fil des décennies, épouser les méandres socioreligieux d’un continent où le sacré se mêle au profane. Polyglotte accompli français, anglais, italien, portugais, il manie les langues comme autant de clés pour déverrouiller les silences protocolaires.

Le Nonce : bien plus qu’un ambassadeur en soutane

La fonction de Nonce apostolique, souvent réduite à son caractère cérémoniel, révèle en réalité une mécanique subtile. Mgr Ruiz Mainardi endosse un rôle de pontifexmoderne : médiateur entre Lomé et Rome, garant des intérêts catholiques, mais aussi architecte d’un dialogue interconfessionnel dans un pays où coexistent animisme, islam et christianisme. Sa mission, cryptée dans les codes du droit canon, inclut un mandat crucial : participer à la désignation des évêques, ces « pasteurs locaux » dont l’influence dépasse habituellement les cloîtres.

Un agenda sous le sceau de la discrétion active 

Si les détails de son séjour restent enveloppés d’une confidentialité de bon aloi, les observateurs anticipent des rencontres imminentes avec les autorités étatiques, les oulémas musulmans et les leaders de la société civile. Dans un Togo marqué par une stabilité politique relative, mais traversé de tensions socio-économiques, la voix du Vatican pourrait servir de caisse de résonance à des enjeux globaux : justice sociale, éducation ou préservation de l’environnement, thèmes chers au pape François.

Enjeux et perspectives : vers une ecclésiologie renouvelée ?

En plus, l’arrivée de ce prélat, vétéran des chancelleries pontificales, s’inscrit dans une stratégie plus vaste : celle d’une Église catholique qui, tout en préservant son universalisme, cherche à s’enraciner dans les réalités locales. Au Togo, où l’archidiocèse de Lomé est vacant depuis 2022, sa présence pourrait précipiter la nomination d’un nouvel archevêque, décision attendue comme une semence dans un champ labouré.

 Diplomatie vaticane, entre ombre et lumière

En choisissant un homme de terrain rompu aux subtilités africaines, Rome semble vouloir pérenniser les échanges avec Lomé au-delà des simples convenances. Si Mgr Ruiz Mainardi parvient à incarner cette « diplomatie de la proximité » prônée par François, son passage au Togo pourrait s’avérer non pas comme une parenthèse protocolaire, mais comme une page calligraphiée à l’encre durable. Reste à savoir si les défis locaux, des attentes des fidèles aux réalités géopolitiques, se plieront à cette grammaire délicate.

En filigrane de cette nomination se dessine une question plus vaste : celle du rôle de l’Église catholique dans une Afrique en mutation, où spiritualité et développement s’entrelacent comme les lianes d’une forêt équatoriale.

Togo : le baccalauréat blanc national, une innovation pédagogique structurante

Alors que les systèmes éducatifs africains cherchent à s’affranchir des modèles hérités de l’ère coloniale, le Togo opère une mue audacieuse. Sous l’impulsion du ministre Dodzi Komla Kokoroko, le pays instaure un « baccalauréat blanc national » (BAC 2), prévu du 24 au 27 mars 2025. Cette initiative, bien plus qu’une simple répétition générale, se veut un levier stratégique pour redéfinir les contours de l’évaluation scolaire.

Baccalauréat blanc : Un simulacre pédagogique à grande échelle

Le BAC 2 togolais n’est pas un énième galop d’essai. Conçu comme un reflet académique, il reproduit scrupuleusement les conditions du baccalauréat officiel, de la distribution des sujets à la rigueur des corrections. Les élèves de terminale, plongés dans un environnement d’examen authentique, doivent affronter des épreuves calibrées pour refléter le niveau d’exigence cardinal attendu. L’objectif est d’éradiquer la psychologie de la surprise, souvent responsable des contre-performances.

Mais l’innovation ne s’arrête pas aux candidats. Les enseignants, transformés en archéologues des lacunes, sont invités à décortiquer les copies pour identifier les failles cognitives récurrentes. Ces données, compilées en cartographies de compétences, serviront à ajuster les méthodes pédagogiques, passant d’un enseignement frontal à une approche corrective-proactive.

Une réforme curriculaire en mode satellite

Ce bac blanc s’inscrit dans une refonte plus large des programmes scolaires visant à substituer aux savoirs encyclopédiques des compétences transférables. Le gouvernement togolais mise sur une évaluation formative plutôt que sommative, où chaque erreur devient un tremplin pour l’apprentissage. Une philosophie résumée par un adage local revisité : « Ce n’est pas la chute qui compte, mais la manière de redresser le pas. »

Si l’expérience porte ses fruits, le dispositif pourrait s’étendre aux classes de première dès 2026, créant ainsi un continuum évaluatif sur deux ans. Une perspective saluée par les acteurs éducatifs, qui y voient un antidote au bachotage intensif, souvent synonyme de savoirs évanescents.

Un laboratoire éducatif pour la sous-région

Le Togo, petit par la taille mais ambitieux par la vision, entend ainsi préfigurer une mutation éducative ouest-africaine. En transformant l’évaluation en outil de progression plutôt qu’en sanction, le pays défie les modèles traditionnels où le baccalauréat fonctionne comme un filtre social impitoyable.

Si cette transformation prometteuse suscite l’enthousiasme, il convient de rester prudent quant à sa capacité à surmonter les défis logistiques, la formation des correcteurs, l’harmonisation des barèmes et les résistances culturelles. Il est toutefois indéniable que l’initiative inspire d’autres démarches analogues.

L’école comme chantier d’avenir

En instaurant ce bac blanc national, le Togo ne se contente pas de préparer des élèves à un examen. Il esquisse une école où l’échec n’est plus une fatalité, mais une étape vers la maîtrise. Une leçon qui, au-delà des salles de classe, rappelle que l’éducation est moins une course qu’un art de bâtir des fondations solides. Et dans ce domaine, le pays montre qu’il a plus que jamais la main pédagogique.

 

Insectes dans l’assiette : L’entomophagie légiférée ou la farce crunch des élites

Alors que l’Europe et le Royaume-Uni, en quête perpétuelle de vertu alimentaire, viennent d’inscrire dans le marbre législatif l’apothéose des protéines du futur, à savoir : insectes et autres invertébrés, une question se pose : s’agit-il d’une réelle avancée écologique ou d’une simple opération marketing ? Décryptage d’une tendance qui suscite autant le scepticisme que l’enthousiasme .

Insectes à gogo : enquête sur un marché en plein essor

Exit le bœuf bourguignon, place au cricket crunch ! Longtemps répulsifs, les insectes sont désormais présentés comme la solution miracle pour nourrir la planète. Une révolution marketing orchestrée par les géants de la foodtech. Armés de leurs chaînes de production et de leur jargon marketing, ils ont converti l’humble insecte en or comestible. Exo Protein et Chapul, pionniers états-uniens, vendent des barres protéinées à base de grillons comme s’il s’agissait de reliques sacrées. En Europe, Jimini’s (France) et Cricket Flours transforment les assiettes en terrariums gourmands, tandis qu’Entomo Farms (Canada) inonde le marché de farine d’arthropodes, présentée comme la panacée nutritionnelle.

Mais derrière ce vernis durable, une réalité moins appétissante : l’entomophagie industrielle, nouveau champ de bataille pour les géants de l’agroalimentaire, avides de surfer sur la vague woke des ODD (Objectifs de Développement Durable). Car qui dit alternative écologique dit aussi marges juteuses. Certaines entreprises n’hésitent pas à mettre en avant des arguments écologiques parfois peu crédibles, tandis que d’autres misent sur le marketing de la « nouveauté » pour attirer les consommateurs.

L’entomophagie industrielle est-elle la solution miracle pour nourrir la planète, ou un simple mode passager ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, il est essentiel de rester vigilant quant aux motivations réelles des acteurs de ce marché en plein essor et d’approfondir la réflexion sur les enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques liés à cette nouvelle forme d’alimentation.

Étiquetage : transparence à géométrie variable

Par ailleurs, les régulateurs, dans un élan de magnanimité bureaucratique, exigent désormais que les paquets de pâtes aux ténébrions arborent un avertissement : « Peut contenir des traces de crustacés… ou de cousins ​​évolutifs à six pattes ». Une précaution qui souligne la parenté inattendue entre ces petites bêtes et nos fruits de mer préférés et qui rappelle que les allergies ne connaissent pas les frontières taxonomiques. Une précaution salutaire, certes, mais qui soulève aussi des questions sur la manière dont sont produits ces aliments.

Mais gageons que cette transparence s’arrêtera là où commencent les profits. Rappelons-nous le scandale de la viande de cheval en 2013 : des lasagnes au bœuf qui n’en avaient que l’étiquette… jusqu’à ce que des lanceurs d’alerte fassent hennir la vérité. Des lasagnes au bœuf qui n’en avaient que l’étiquette, tout comme ces pâtes aux insectes qui pourraient bien cacher d’autres surprises… Les insectes, nouveaux chevaux de Troie de l’industrie, seront-ils mieux traqués ? On peut en douter, tant ils offrent aux industriels un moyen de réduire leurs coûts de production tout en se donnant une image d’entreprise soucieuse de l’environnement. L’avenir nous le dira, à moins que les audits ne se transforment en chasse aux drosophiles… ou à d’autres insectes moins « nobles » que ceux mis en avant par l’industrie.

L’étiquetage des aliments est-il un outil suffisant pour garantir la transparence et informer les consommateurs ? Sans doute que non. Il est essentiel de s’intéresser à l’ensemble de la chaîne de production, de la fourche à l’assiette, pour comprendre les enjeux réels de l’alimentation de demain.

L’Afrique en ligne de mire : gastronomie ou colonialisme alimentaire ?  

« Nous, Africains, sommes les prochains sur la liste », s’alarment certains observateurs. Et pour cause : le continent, déjà laboratoire des OGM et dépotoir de poulets congelés, pourrait bien devenir le réceptacle des surplus d’insectes « made in Europe ».

Sous couvert de « sécurité alimentaire »,un argument qui mérite d’être pris au sérieux, se profile une nouvelle forme de paternalisme culinaire : « Mangez des criquets, pauvres gens, pendant que nous gardons le filet mignon ! » Une stratégie habile : présenter l’entomophagie comme un privilège éthique pour les Occidentaux éclairés, soucieux de l’impact environnemental de leur alimentation… et une nécessité frugale pour les autres, condamnés à se nourrir de ce qui est disponible.

À quand des ONG, bras armés de cette nouvelle forme de colonialisme alimentaire, distribuant des barres de grillons dans les écoles africaines, sous couvert de lutte contre la malnutrition et de réduction de l’empreinte carbone ?

S’agira-t-il d’une nouvelle forme d’exploitation qui ne ferait qu’aggraver les inégalités et la dépendance du continent ? Il est essentiel de poser ces questions et d’écouter la voix des Africains eux-mêmes, avant de tirer des conclusions hâtives.

Consommateurs, reprenez le contrôle de vos assiettes !

Face à cette invasion rampante, un mot d’ordre : la rébellion par le caddie. Les « grands détaillants », ces évangélistes du profit vert, comptent sur notre passivité pour écouler leurs sachets de poudre de mouches noires. Mais nous, consommateur avisé, détenons une arme : notre droit de dire non, en achetant… littéralement autre chose.

Car ne nous y trompons pas : si les insectes deviennent un pilier de nos régimes, ce ne sera ni par altruisme écologique ni par gourmandise, mais parce que quelques actionnaires auront flairé le filon. Alors, avant de mordre dans une barre énergétique protéinée aux grillons, souvenez-vous : chaque bouchée est un vote. Et peut-être, un aveu de complicité dans cette mascarade nutritionnelle.

Alors, la prochaine fois que vous ferez vos courses, posez-vous la question : suis-je un consommateur passif ou un acteur de ma propre alimentation ?

Attention, insectes à risques !

D’ailleurs, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies (FAO) elle-même le reconnaît : les insectes peuvent être de véritables nids à microbes. Des cas de botulisme liés à la consommation d’insectes ont été signalés en Afrique. Si le risque de transmission du virus semble faible – ou prétendument faible, car on peut légitimement douter de la transparence de ces études -, d’autres dangers sont bien réels.

En Asie, certains insectes sont porteurs de parasites, même si le phénomène reste encore mal documenté. Et que dire des substances toxiques sécrétées par certains insectes, comme le ténébrion meunier adulte et sa benzoquinone ?

Mais le risque le plus insidieux est sans doute celui des allergies. Les protéines de grillon sont étonnamment similaires à celles des crustacés, nos crabes, crevettes et homards. Allergiques à ces derniers, attention aux réactions en chaîne avec les insectes ! Même topo pour les personnes sensibles aux acariens et aux blattes. Et gare aux allergies croisées : la FAO souligne que des patients allergiques aux fruits de mer ont enregistré de graves réactions au ver de farine. Alors, prêts à croquer ?

Le criquet dans la machine

En 2023, l’humanité découvre que son salut passe par l’ingestion d’insectes. Ironie suprême : après avoir exterminé les nuées de criquets pour sauver les récoltes, la voilà qui les élève en batterie pour sauver… son bilan carbone. Reste à savoir si cette farce entomologique résistera au prochain scandale sanitaire ou à la première grève des éleveurs de ténébrions. En attendant, gardez vos éprouvettes loin de nos assiettes : L’avenir gastronomique devient-il un laboratoire à ciel ouvert ? L’entomophagie industrielle : une solution miracle, une future crise sanitaire ou une nouvelle illusion ?

Le Souverain Pontife face à une épreuve pathogène

Alors que les cloches de Saint-Pierre résonnent dans une Rome assoupie, le Vatican dévoile un diagnostic inédit pour le Souverain Pontife : une « colonisation respiratoire polymicrobienne », nécessitant une réorientation thérapeutique urgente. À 88 ans, le chef spirituel de l’Église catholique, l’un des plus âgés de l’histoire, affronte un paysage médical labyrinthique, selon les termes officiels, où virus, bactéries et autres agents pathogènes convergent en une symphonie invasive.

Une convalescence sous le sceau de la complexité 

Les bulletins sanitaires, publiés avec une sobriété calculée, révèlent une infection d’origine plurielle, un consortium microbiologique rare exigeant une prise en charge hospitalière approfondie. Bien que son état soit qualifié de stable et apyrétique, les médecins insistent sur la nécessité d’adapter son protocole curatif, mêlant pharmacopée ciblée et surveillance accrue. Malgré cela, le pontife maintient une routine ascétique : communion matinale, lecture assidue de la presse et travaux administratifs, ponctués de moments dédiés aux condoléances reçues, notamment des patients hospitalisés dont il salue les offrandes picturales et vocales.

Le Souverain Pontife : Résonances d’une spiritualité en résilience

L’homme, connu pour son humilité franciscaine, a exprimé une gratitude ciselée envers les fidèles, tout en invoquant une réciprocité de prières. Il prie pour eux et leur demande de prier pour lui : une dialectique spirituelle où le donneur et le receveur s’effacent devant une mutualité sacrée. Cette dialectique s’étend jusqu’à Gaza, où le père Gabriel Romanelli décrit des échanges téléphoniques empreints de lassitude, mais de clarté cognitive. Sa voix, bien que teintée de fatigue, gardait sa lucidité pastorale, relate-t-il, soulignant l’engagement du pape envers les victimes de conflits.

Étiologie et antécédents : un corps éprouvé par les ans 

Par ailleurs, les infections polymicrobiennes, ces entités nosologiques où cohabitent pathogènes hétéroclites, trouvent un terrain propice dans les fragilités pulmonaires historiques du souverain. Jeune, une pneumonie sévère lui coûta une lobectomie partielle. Aujourd’hui, diverticulite, chutes répétées et mobilité réduite alourdissent un pronostic déjà délicat. En 2021, une résection colique ajouta une cicatrice à un corps martyrisé par le temps.

Ferveur populaire et inquiétudes canoniques  

Devant les colonnades berniniennes, pèlerins et curieux psalmodient des requiem improvisés. Le révérend Tyler Carter, prêtre américain, résume cet élan : il est notre patriarche ; sa vigoureuse bénédiction nous est vitale. Manuel Rossi, 18 ans, incarne une jeune génération attachée à ce pape réformateur, seul souverain qu’elle ait connu.

Absences liturgiques et symboles d’une temporalité suspendue 

L’annulation de l’Angélus dominical, deuxième occurrence en douze ans et des audiences hebdomadaires, signale une rupture dans le rituel immuable du Vatican. Confiné à la polyclinique Gemelli, François observe unrepos intégral, prescription paradoxale pour un homme dont l’agenda résonnait, jusqu’alors, d’une activité trépidante.

Pendant que le Souverain Pontife continue son traitement. Comme un phare dans la tempête, l’Église espère revoir bientôt son guide, portant haut la flamme de la foi et de l’espérance, éclairant le chemin vers un avenir de paix. Dans cette attente, c’est toute l’Église qui, à l’unisson, scande une prière universelle : « Ad multos annos. »

L’INPIT en quête d’un sphinx graphique : L’appel aux alchimistes de l’image

Lomé, le 17 février 2025 – Le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements a lancé une odyssée créative sans précédent : doter l’Institut national de la propriété intellectuelle et de la technologie (INPIT) d’un logo capable d’incarner sa métamorphose. Ce concours, ouvert jusqu’au 10 mars à 18 H GMT, n’est pas une simple quête esthétique, mais un rituel symbolique où chaque courbe et chaque pixel devra traduire la dualité protection-innovation, pilier de l’institution.

L’INPIT : du scribe juridique au gardien de l’immatériel

Fondé en 2001 sous l’égide de la loi N° 2001-015, l’INPIT se mue aujourd’hui en phare de la lutte contre la contrefaçon et de la promotion des brevets. En effet, structuré comme un pont herméneutique entre le Togo, l’OAPI et l’OMPI, il orchestre depuis deux décennies une symphonie juridico-technique pour protéger les idées, ces semences invisibles de l’économie. Sa nouvelle identité visuelle devra être un kaléidoscope reflétant à la fois :

– La vigilance (protection des titres industriels)

– L’Élan (développement technologique)

– L’éclosion (émergence nationale)

… Le tout interdit de recourir aux armoiries républicaines, un interdit créatif qui pousse les participants à puiser dans l’abstraction.

Mécaniques du défi : entre palettes et contraintes

Par ailleurs, le concours, véritable laboratoire démocratique du design, impose un cadastre précis :

  1. Éligibilité : ouverte à tout Togolais, sans distinction de genre, une ouverture rare dans un secteur souvent élitiste.
  2. Technicalités :

– Logo lisible en couleur et noir-blanc, apte à une existence autonome (sans texte d’appui).

– Dossier incluant formulaire, pièce d’identité et œuvre en haute définition (formats vectoriels privilégiés).

  1. Récompenses : une bourse créative de 800 000 FCFA pour le lauréat et 200 000 FCFA pour le finaliste, des sommes symboliques reflétant ainsi la valeur accordée à la propriété intellectuelle.

Enjeux subliminaires : au-delà du pictogramme

En plus, ce logo n’est pas un simple emblème, mais un sésame géopolitique. En modernisant son image, l’INPIT cherche à :

  • Séduire les investisseurs : une identité visuelle dynamique pour incarner le Togo des réformes, 15ᵉ mondial en création d’entreprises (Doing Business 2020).
  • Lutter contre l’obsolescence symbolique : remplacer l’iconographie datée par une grammaire graphique en phase avec l’ère numérique.
  • Fédérer les créateurs locaux : offrir une tribune aux designers togolais, souvent invisibilisés au profit de consultants internationaux.

Processus : une alchimie sous surveillance

Un comité de suivi, composé des directeurs de la coopération des deux entités (INPIT et ministère), veillera également à la transparence du processus. Leur mandat :

  • Décrypter les intentions : évaluer comment chaque proposition traduit les ADN institutionnels (protection, technologie, émergence).
  • Déjouer les pièges : vérifier l’absence de plagiat ou d’usage détourné de symboles nationaux.
  • Garantir l’équité : appliquer une grille de critères objectifs mêlant originalité, adaptabilité technique et pertinence sémantique.

Perspectives : quand le logo devient manifeste ?

D’ailleurs, ce concours transcende le design : c’est un acte politique. En confiant aux citoyens le soin de redessiner une institution clé, le Togo réactive une tradition participative souvent éclipsée par les sphères bureaucratiques. Le futur logo deviendra un drapeau silencieux brandi dans les couloirs de l’OMPI, les rapports économiques, et peut-être… les tribunaux anti-contrefaçon.

L’appel des pixels engagés

En somme, alors que la date limite approche, Lomé bruisse de potentiels : étudiants en art ajustant leurs palettes graphiques, ingénieurs reconvertis en virtuoses du vectoriel, collectifs urbains mêlant symboles ewé et futurisme digital. Dans chaque esquisse, c’est une vision du Togo de demain qui s’écrit en courbes, en contrastes, en idéaux encapsulés.

Pour plus de précisions, veuillez consulter le lien.