Togo : Vers une gestion plus transparente des finances publiques

Lomé, 19 septembre 2024 – Le gouvernement togolais poursuit sa dynamique de réforme en matière de gestion des finances publiques. Lors de son conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre, deux nouveaux décrets ont été adoptés, marquant une avancée significative dans la modernisation de l’administration financière du pays.

Des comptables-matières pour une meilleure gestion du patrimoine de l’État

Le premier décret instaure la création de postes de comptables-matières au sein de chaque ministère et institution de la République. Ces nouveaux agents auront pour mission de garantir la bonne gestion des biens mobiliers et immobiliers de l’État, de tenir également une comptabilité précise de ces biens et de rendre des comptes à la Cour des comptes. Cette mesure vise à renforcer la transparence et à prévenir toute malversation dans la gestion du patrimoine public.

Une trésorerie par ministère pour une gestion plus efficace des dépenses

Le deuxième décret, tout aussi important, prévoit la création d’une trésorerie au sein de chaque ministère et institution. Cette réforme, qui s’inscrit dans la continuité des réformes engagées depuis plusieurs années, permettra de simplifier et d’accélérer les procédures de paiement, tout en améliorant la traçabilité des dépenses publiques.

Une réforme au service de la bonne gouvernance

Ces deux mesures s’inscrivent dans une volonté affichée du gouvernement de renforcer la transparence et la bonne gouvernance. En confiant aux comptables-matières la gestion du patrimoine de l’État et en créant des trésoreries au sein de chaque ministère, le gouvernement togolais démontre sa détermination à lutter contre la corruption et à améliorer l’efficacité de l’action publique.

En bref,  ces réformes devraient permettre de renforcer la confiance des partenaires techniques et financiers du Togo et d’améliorer l’attractivité du pays pour les investisseurs.

L’ASECNA : Le Togo soutient la candidature gabonaise

Lomé, le 19 septembre 2024 – Dans un élan de coopération africaine, le Président de la République Togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, a accueilli une délégation de haut niveau du Gabon ce jeudi.  La rencontre, qui s’est tenue au palais présidentiel, a été l’occasion pour le ministre gabonais des Transports, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, de solliciter officiellement le soutien du Togo à la candidature de son pays pour la direction générale de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Cette démarche diplomatique souligne l’importance des relations bilatérales et la volonté commune de promouvoir une gestion sécurisée et efficace de l’espace aérien africain.

L’ASECNA au cœur des enjeux : Renforcement des liens aériens entre le Togo et le Gabon 

Le Général Brice Nguema, Président de la République Gabonaise, a exprimé par l’intermédiaire de son émissaire, l’importance du soutien togolais, qualifiant le Togo de « pays ami et frère ». La gratitude envers le Togo pour son soutien continu au Gabon a été clairement manifestée, renforçant ainsi les liens historiques et la solidarité entre les deux nations.

Le Président a reçu une délégation du Gabon pour discuter du soutien du Togo à la candidature gabonaise à la tête de l'ASECNA, Le ministre Ndinga Moudouma a également profité de cette occasion pour remercier le Président Gnassingbé pour l’accueil chaleureux et pour la qualité du partenariat stratégique qui unit le Togo et le Gabon, deux pays qui partagent non seulement des frontières géographiques mais aussi des aspirations communes pour le développement et la prospérité de l’Afrique.

L’ASECNA, créée en 1959, représente un pilier essentiel pour la sécurité de la navigation aérienne sur le continent africain. Elle est un exemple remarquable d’intégration économique et de coopération interétatique, gérant de manière coopérative les espaces aériens de ses États membres. Le Togo, membre depuis 1964, a toujours été un acteur clé dans les efforts visant à améliorer l’organisation et la sécurisation de la navigation aérienne, contribuant ainsi à la stabilité et à la sécurité régionales.

Cette réunion entre les représentants togolais et gabonais marque un pas de plus vers une collaboration accrue dans le domaine de l’aviation civile, un secteur vital pour le développement économique et l’intégration du continent. Elle témoigne de la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, et de leur engagement envers une vision partagée d’un ciel africain plus sûr et plus accessible pour tous.

Les talents numériques togolais s’inspirent du Nigeria pour innover

Lomé, le 18 septembre 2024  – De retour d’une semaine d’immersion au Nigeria, les lauréats des Togo Digital Awards 2023 sont gonflés à bloc. En effet, ce voyage au cœur de la « Silicon Valley africaine » a été une véritable révélation pour ces jeunes talents togolais, qui ont pu découvrir un écosystème numérique dynamique et inspirant. Fort de cette expérience, Ils ont désormais la ferme détermination d’accélérer le développement du numérique au Togo.

 Nigeria : Un voyage au cœur de l’innovation 

Du 8 au 14 septembre, les lauréats ont été plongés dans le bouillonnement de l’écosystème numérique nigérian. En plus, ils ont rencontré des entrepreneurs, des investisseurs, visité des incubateurs et participé à des événements clés. Cette immersion leur a permis de :

  • S’inspirer de modèles réussis : Les startups nigérianes, comme Flutterwave et Paystack, ont montré aux Togolais qu’il est possible de créer des entreprises technologiques à fort impact en Afrique.
  • Développer leur réseau : Les rencontres avec des acteurs clés de l’écosystème nigérian ont ouvert également  de nouvelles perspectives de collaboration et de financement.
  • Identifiant de nouvelles opportunités : Les lauréats ont pu identifier de nouveaux marchés et de nouvelles technologies à explorer.

Des projets prometteurs pour le Togo

Carine Tété-Bénissan, créatrice de Moena Garden, est revenue avec des idées plein la tête : « Ce voyage m’a permis de clarifier ma vision et de me projeter dans l’avenir. Je vais pouvoir adapter mon projet à l’échelle continentale .​

Abdou Rafiou Berekou, de Garde Pharma, voit déjà des synergies possibles entre son projet et des solutions similaires au Nigeria. « Nous allons travailler à interconnecter nos deux technologies pour offrir un service encore plus complet à nos utilisateurs », explique-t-il.

Un écosystème numérique en plein essor au Togo

Par ailleurs, ce voyage au Nigeria s’inscrit dans une dynamique plus large de développement du numérique au Togo. Le gouvernement, en partenariat avec des acteurs privés, investit massivement dans ce secteur. En outre , les Togo Digital Awards, organisés par l’Association des Blogueurs Togolais, sont un exemple concret de cette volonté de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat numérique.

« Le Togo a un énorme potentiel », affirme Guillaume Djondo, commissaire chargé de l’organisation des Togo Digital Awards. « En s’inspirant des meilleures pratiques internationales, nous allons pouvoir aussi construire un écosystème numérique florissant qui contribuera à la croissance économique et au développement social de notre pays. « 

En bref, le voyage au Nigeria des lauréats des Togo Digital Awards est une étape importante dans le développement de l’écosystème numérique togolais. Ces jeunes talents, revenus avec une nouvelle énergie et de nouvelles idées, sont prêts à relever les défis de demain et à faire du Togo un acteur majeur de l’innovation en Afrique.

Les Nations Unies à la croisée des chemins : un Pacte pour l’avenir se dessine

Le monde est à un tournant. Face aux défis complexes et interconnectés du XXIème siècle, les Nations Unies s’apprêtent à tracer une nouvelle voie. Le Sommet de l’avenir, prévu les 22 et 23 septembre 2024, est l’occasion pour les dirigeants mondiaux de se rassembler et de forger un consensus sur l’avenir de notre planète. Au cœur des discussions : un Pacte pour l’avenir, un document ambitieux qui vise à réinventer le multilatéralisme.

Le Pacte pour l’avenir : une feuille de route pour demain

Présenté en avant-projet en janvier dernier, le Pacte pour l’avenir s’articule autour de trois piliers fondamentaux des Nations Unies : la paix et la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Ce document, fruit de longues consultations, propose une vision ambitieuse pour un monde plus juste, plus durable et plus équitable.

Les principaux enjeux

  • Le climat : La crise climatique est au cœur des préoccupations. Les États membres sont appelés à renforcer leurs engagements pour limiter le réchauffement climatique et à soutenir les pays en développement dans leur transition énergétique.
  • Le développement durable : L’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable (ODD) sont au centre des discussions. Les États doivent accélérer leurs efforts pour éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités et promouvoir un développement durable.
  • La paix et la sécurité : Face à la montée des tensions et des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité internationale est une priorité absolue. Les Nations Unies doivent renforcer leur capacité à prévenir les conflits et à protéger les populations civiles.
  • La gouvernance mondiale : Le multilatéralisme est plus que jamais nécessaire pour relever les défis mondiaux. Les États membres doivent réformer les institutions internationales pour les rendre plus efficaces et plus représentatifs.

Une réforme des Nations Unies s’impose

Le Pacte pour l’avenir ne se limite pas à un simple constat des problèmes. Il propose également des solutions concrètes pour renforcer le rôle des Nations Unies dans un monde en constante évolution. Parmi les pistes envisagées :

  • Une réforme du Conseil de sécurité : Pour rendre cet organe plus représentatif et plus efficace.
  • Un renforcement de l’Assemblée générale : Pour lui donner un rôle plus central dans la prise de décision.
  • Une réforme du système onusien de développement : Pour mieux coordonner les actions des différentes agences onusiennes.

Les défis à relever

La mise en œuvre du Pacte pour l’avenir ne sera pas sans défis. Les États membres devront surmonter leurs divergences et trouver un terrain d’entente sur des questions sensibles. La société civile, les entreprises et les organisations internationales auront également un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de ce nouveau contrat social mondial.

Le Sommet de l’avenir est un moment historique. Les décisions qui seront prises auront un impact durable sur l’avenir de notre planète. Il est donc essentiel que tous les acteurs de la société civile se mobilisent pour faire entendre leur voix et exiger des dirigeants mondiaux des actions concrètes.

En conclusion, le Pacte pour l’avenir est bien plus qu’un simple document. C’est une feuille de route pour un monde meilleur, un appel à l’unité et à la solidarité. Le succès de ce projet dépendra de la volonté de tous les acteurs de s’engager dans une démarche de co-construction.

117 Togolais décrochent une bourse au Maroc

Lomé, Togo – Dans un effort continu pour promouvoir l’éducation supérieure et le développement des compétences spécialisées, la Direction des bourses et stages (DBS) du Togo a officiellement annoncé les résultats de la sélection des bacheliers pour les prestigieuses bourses d’études au Maroc. Le lundi 16 septembre 2024, un total de 117 candidats chanceux ont été déclarés bénéficiaires de cette opportunité académique pour l’année 2024-2025. Ces résultats sont le fruit d’un processus de sélection rigoureux qui a débuté avec un appel à candidatures en avril de cette année.

La coopération Togo-Maroc se renforce : 117 étudiants togolais bénéficient de bourses pour poursuivre leurs études au Maroc.Vers l’excellence : des jeunes Togolais partent étudier dans les domaines techniques au Maroc

En plus, les bourses, fournies par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), visent à soutenir les étudiants dans des domaines essentiels à la croissance et au progrès du Togo. Les disciplines ciblées incluent l’ingénierie, les sciences, la médecine, l’agriculture, l’informatique et l’architecture, reflétant une stratégie éducative alignée sur les besoins de développement du pays. Cette initiative s’inscrit aussi  dans une série d’actions entreprises par le gouvernement togolais pour renforcer les capacités nationales et répondre aux exigences d’un marché du travail en évolution.

En parallèle, la DBS rappelle que d’autres programmes de bourses sont également accessibles, notamment ceux offerts par le Commonwealth et le Japon, témoignant de la diversité des opportunités disponibles pour les étudiants togolais. Depuis 2021, les autorités ont déployé des efforts significatifs pour améliorer le système de suivi et la gestion des bourses. Ces mesures garantissent une distribution équitable et transparente des ressources éducatives.

Ces bourses marocaines représentent non seulement une chance pour les étudiants de poursuivre une formation de haut niveau à l’étranger, mais aussi une passerelle vers le renforcement des liens bilatéraux entre le Togo et le Maroc. En investissant dans l’éducation de sa jeunesse, le Togo espère voir émerger une nouvelle génération de professionnels qualifiés, prêts à contribuer activement au développement socio-économique du pays.

En bref, la cérémonie officielle de remise des bourses aura lieu le mois prochain, marquant le début d’un nouveau chapitre dans la vie de ces étudiants. Pour beaucoup, c’est l’accomplissement d’un rêve et le début d’un voyage qui façonnera leur avenir et, potentiellement, l’avenir de leur nation.

 

L’ARCEP boucle sa tournée d’écoute des consommateurs

Lomé, 18 septembre 2024 – L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) a clôturé ce jour sa quatrième édition de la tournée d’information et de sensibilisation à l’endroit des consommateurs. Après avoir sillonné plusieurs régions du pays(  Golfe, Agoè-Nyivé, Zio et Avé) l’équipe de l’ARCEP, accompagnée des opérateurs de téléphonie mobile et des associations de consommateurs, a bouclé cette initiative à Lomé.

Cette année, le thème de la tournée était « L’engagement de l’ARCEP à être à l’écoute des consommateurs, des municipalités et des opérateurs de services ». L’objectif était de recueillir les préoccupations des usagers concernant les services de communication électronique et de favoriser un dialogue direct entre les consommateurs et les opérateurs.

L'ARCEP boucle sa tournée au Togo pour améliorer la qualité des services de téléphonie et répondre aux préoccupations des consommateurs. Des préoccupations récurrentes

Les consommateurs ont exprimé leur satisfaction de pouvoir échanger directement avec les opérateurs. Les principales préoccupations évoquées concernent la qualité du réseau, notamment les coupures fréquentes, les difficultés d’accès à internet, ainsi que les problèmes liés au service Tmoney de TogoCom. Les conseillers municipaux ont également souligné l’importance d’améliorer la couverture réseau dans certaines zones.

Les opérateurs appelés à réagir

Face à ces préoccupations, les opérateurs de téléphonie mobile se sont engagés à apporter des améliorations significatives à leurs services. Emmanuel Sogadji, responsable à l’ARCEP, a souligné l’importance de cette collaboration pour trouver des solutions durables. « Cette édition a été particulièrement fructueuse car elle a permis aux opérateurs d’écouter directement les consommateurs et de prendre des engagements concrets », at-il déclaré.

L'ARCEP boucle sa tournée au Togo pour améliorer la qualité des services de téléphonie et répondre aux préoccupations des consommateurs.Un bilan positif  de la tournée de l’ARCEP

Kadiri Ouro-Agoro, directeur des affaires juridiques et de la protection des consommateurs à l’ARCEP, s’est félicité du succès de cette quatrième édition. « Nous sommes satisfaits des résultats obtenus. Les consommateurs sont désormais mieux informés de leurs droits et les opérateurs sont plus à l’écoute de leurs besoins », a-t-il affirmé.

Prochaines étapes

L’ARCEP va désormais analyser les données collectées lors de cette tournée afin d’élaborer un rapport détaillé. Les autorités compétentes recevront ce rapport et l’utiliseront comme fondement pour lancer des actions concrètes. Ces actions auront pour but d’améliorer la qualité des services de communication électronique au Togo.

Grâce à cette initiative, l’ARCEP contribue à renforcer la confiance des consommateurs dans le secteur des télécommunications et à promouvoir un environnement compétitif et équitable.

En sillonnant 117 communes du pays ainsi que les grandes villes, l’ARCEP a posé les jalons d’une nouvelle ère dans la relation entre les consommateurs et les opérateurs de téléphonie. mobile au Togo. Cette tournée marque une étape importante dans la construction d’un secteur des télécommunications plus transparent, plus réactif et plus proche des besoins des citoyens. Les prochaines années nous diront si ces échanges auront un impact durable sur la qualité des services offerts.

Le tourisme, une bouée de sauvetage pour l’économie africaine ?

Addis-Abeba, le 18 septembre 2024 – Tandis que l’Afrique lutte contre un endettement croissant et les effets dévastateurs du changement climatique imprévisibles, qui grignotent en moyenne 5 % du PIB annuel, une nouvelle voie s’ouvre pour stimuler son économie : le tourisme. Selon Claver Gatete, Secrétaire Exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) , ce secteur, trop souvent négligé, pourrait bien devenir le moteur de la croissance du continent.

Avec des prévisions de revenus atteignant 23, 37 milliards de dollars d’ici 2024 et une croissance annuelle estimée à 7, 49 %, le tourisme est en passe de devenir un pilier de l’économie africaine. Cette croissance exponentielle s’explique par la richesse culturelle et naturelle du continent, qui attire de plus en plus de visiteurs du monde entier.

Le tourisme durable, un levier pour préserver l'environnement et améliorer les conditions de vie des populations africaines.Le tourisme : Une opportunité pour la jeunesse et le développement

Au-delà des chiffres, le tourisme offre des perspectives prometteuses pour la jeunesse africaine. En créant de nombreux emplois dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et des services, il contribue à réduire le chômage et à améliorer le niveau de vie des populations locales. De plus, le tourisme favorise les échanges culturels, la préservation de l’environnement et le développement d’infrastructures.

La région IGAD en première ligne

La région de l’IGAD, avec ses paysages variés et sa riche histoire, est particulièrement bien placée pour tirer profit de cette croissance. Cependant, pour que le tourisme devienne un véritable moteur de développement, il est essentiel d’investir dans des infrastructures de qualité, de promouvoir une offre touristique diversifiée et de protéger les ressources naturelles.

Le tourisme durable, un levier pour préserver l'environnement et améliorer les conditions de vie des populations africaines.Les défis à relever

Si le potentiel du tourisme en Afrique est immense, de nombreux défis subsistent. Les événements climatiques extrêmes, qui touchent de plus en plus le continent, constituent une menace sérieuse pour le secteur. Il est donc urgent de mettre en place des stratégies d’adaptation et de promouvoir un tourisme durable.

En conclusion, face aux défis économiques et environnementaux auxquels elle est confrontée, l’Afrique à toutes les raisons de miser sur le tourisme. Si l’Afrique  développe et gère bien ce secteur, il peut devenir un moteur de croissance économique, un créateur d’emplois et un promoteur de développement durable. Il est temps pour les gouvernements africains, les investisseurs et les acteurs du tourisme de travailler ensemble pour faire de ce potentiel une réalité.

L’UEMOA fête ses 30 ans et salue les avancées au Togo

Lomé, le 17 septembre 2023 – L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) va souffler ses 30 bougies ce mercredi 18 septembre. À la veille de cette célébration, son représentant résident au Togo, Mme Aminata Lo Paye, a fait le point sur les avancées réalisées dans le pays.

Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi à Lomé, Mme Paye a souligné le rôle essentiel joué par l’UEMOA dans la convergence des économies des États membres et dans le développement des infrastructures. « En 30 ans, l’UEMOA a permis de rapprocher nos économies et de faire face aux défis communs », a-t-elle déclaré.

L'UEMOA célèbre 30 ans d'intégration et se fixe de nouveaux objectifs pour renforcer la coopération régionale.Des résultats concrets de l’UEMOA au Togo

Au Togo, les réalisations de l’UEMOA sont tangibles : 76% des réformes initiées par l’Union ont été mises en œuvre, un taux de réussite très satisfaisant.  Par ailleurs, ces réformes ont concerné de nombreux secteurs, de l’agriculture à l’énergie, en passant par les infrastructures. Les postes de contrôle juxtaposés, facilitant la libre circulation des personnes et des biens, en sont un exemple concret.

Les défis de demain

Si les résultats sont encourageants, l’UEMOA ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Les perspectives d’avenir sont ambitieuses, avec un accent particulier sur l’emploi des jeunes et la résilience des économies face aux crises. « Nous allons mettre en place un fonds de stabilisation pour mieux faire face aux chocs exogènes », a annoncé Mme Paye.

Une intégration régionale réussie

Créée en 1994, l’UEMOA a pour objectif de favoriser l’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest. En trente ans, elle a largement contribué à atteindre cet objectif, en supprimant les barrières commerciales et en harmonisant également les politiques économiques.

 Au Togo, l’institution a mené à bien 48 projets et programmes dans divers secteurs clés :

  • Convergence économique : L’UEMOA a contribué à harmoniser les politiques économiques des États membres, renforçant ainsi leur résilience face aux chocs externes.
  • Infrastructures : De nombreux projets d’infrastructures ont été mis en œuvre, facilitant la libre circulation des personnes et des biens, notamment grâce à la construction de postes de contrôle juxtaposés.
  • Agriculture : L’UEMOA soutient le développement de l’agriculture, un secteur vital pour les économies de la région.
  • Énergie : L’institution s’est également investie dans le développement des énergies renouvelables, notamment solaire.
  • Commerce intracommunautaire : Grâce aux efforts de l’UEMOA, le commerce entre les États membres s’est considérablement développé.

Les défis à venir et les perspectives de l’UEMOA

Bien que les résultats de l’UEMOA soient encourageants, l’Union est consciente des défis persistants. Elle s’est fixée comme priorités de renforcer l’emploi des jeunes en intensifiant ses actions pour créer des emplois et favoriser l’insertion professionnelle. Par ailleurs, face à la multiplication des crises, l’UEMOA souhaite renforcer la résilience économique de la région en mettant en place un fonds de stabilisation.

À l’horizon 2040, l’UEMOA aspire à faire de la région ouest-africaine un pôle de croissance et de développement durable.

En conclusion , Les 30 ans de l’UEMOA marquent une étape importante dans l’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest. Au Togo, les résultats sont tangibles et témoignent de la pertinence du projet. L’avenir s’annonce prometteur, à condition de poursuivre les efforts d’intégration et de relever les défis qui restent à surmonter. En continuant à travailler ensemble, les États membres de l’Union pourront ainsi  relever les défis du XXIe siècle et offrir un avenir meilleur à leurs populations.

Lomé : La Première Ministre aux côtés des élèves pour la rentrée

 Lomé, le 17 septembre 2024 – Dans une démarche qui souligne l’importance de l’éducation dans le développement national, la Première Ministre du Togo, Victoire Dogbe, a effectué une visite remarquée au Lycée de Tokoin 2 et au CEG Agoè-Nyivé-Ouest ce lundi. À l’occasion de la rentrée scolaire, elle a transmis les vœux du gouvernement pour une année fructueuse et a exhorté les élèves à s’investir pleinement dans leurs études.

 La Première Ministre du Togo, Victoire Dogbe, a visité le Lycée de Tokoin 2 et le CEG Agoè-Nyivé-Ouest, encourageant élèves et enseignantsS’adressant à une assemblée d’élèves attentifs, Mme Dogbe a rappelé que l’éducation est le pilier de l’avenir et a insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts pour atteindre l’excellence. « Notre gouvernement accorde une grande importance à l’éducation, et il va fournir les ressources nécessaires pour assurer votre succès » a-t-elle déclaré.

La Première Ministre a également adressé un message d’encouragement aux enseignants et aux parents, reconnaissant leur rôle essentiel dans le soutien des élèves. Elle a souligné que le travail d’équipe entre élèves, enseignants et parents est crucial pour créer un environnement propice à l’apprentissage.

 La Première Ministre du Togo, Victoire Dogbe, a visité le Lycée de Tokoin 2 et le CEG Agoè-Nyivé-Ouest, encourageant élèves et enseignants Le ministre a également  effectué une inspection des cantines scolaires afin d’évaluer les conditions de travail du personnel et d’hygiène des locaux. Elle  a saisi cette occasion pour rencontrer les cuisinières et leur prodiguer des conseils en vue d’optimiser le service de restauration scolaire pour cette nouvelle année.

En conclusion de sa visite, Mme Dogbe a exprimé sa confiance dans la jeunesse togolaise, affirmant que le gouvernement compte sur leur détermination et leur discipline pour mener le pays vers un avenir prospère. « Soyez appliqués, curieux, déterminés et disciplinés. Visez l’excellence, car c’est par le travail et l’effort que vous atteindrez le succès », a-t-elle conclu, suscitant une vague d’optimisme parmi les jeunes présents.

La sécurité, priorité de la rentrée scolaire selon le ministre

Lomé, 17 septembre 2024 – Alors que les écoles s’apprêtent à accueillir des milliers d’élèves pour la nouvelle année scolaire, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Calixte Batossie Madjoulba, a pris la parole pour souligner l’importance de la discipline, du respect et de l’assiduité dans le parcours éducatif des jeunes Togolais. 

Une rentrée scolaire sereine et enrichissante : les promesses du ministre

Dans un discours empreint d’optimisme, le ministre a exprimé ses vœux de réussite et d’épanouissement pour tous les élèves, rappelant que ces valeurs sont cruciales non seulement pour leur réussite académique mais aussi pour leur intégration harmonieuse dans la société.

Le ministre a également appelé à l’union des efforts pour garantir un environnement paisible et sécurisé, favorable à l’apprentissage et au développement personnel des enfants. Il a insisté sur l’importance d’inculquer aux jeunes les principes du vivre-ensemble et de maintenir la tranquillité dans les établissements scolaires et leurs environs.

Face à la recrudescence des accidents, Calixte Batossie Madjoulba a insisté sur le caractère collectif de la sécurité routière. Il a appelé à une mobilisation générale pour protéger les enfants, notamment aux abords des écoles. En rappelant les récents drames, il a exhorté chacun à adopter des comportements responsables sur la voie publique

Afin de prévenir les accidents de la route, dans un contexte marqué par une intensification du trafic routier, notamment avec la rentrée scolaire, le ministre togolais a réaffirmé l’engagement des autorités à améliorer la sécurité routière. Il a appelé à une synergie d’actions entre les différents acteurs pour protéger les élèves et a souligné que la sécurité routière est désormais une priorité nationale.

En appelant à la responsabilité de chacun, le ministre Madjoulba marque l’engagement du Togo à faire de la sécurité routière une priorité. En plaçant l’éducation au cœur de cette démarche, il témoigne de la volonté du pays d’offrir à ses enfants un avenir où la sécurité est une valeur fondamentale.