Inde-Togo : un pont diplomatique pour un avenir prospère

Sous l’effervescence diplomatique de Lomé, l’Inde et le Togo renforcent leurs liens autour de projets stratégiques, de l’agropole de Kara au Forum économique Inde-Togo, avec une ambition commune : transformer les opportunités en succès durables.

 

Lomé, 10 septembre 2025— Dans l’effervescence de Lomé, ce mercredi, une rencontre empreinte de chaleur et d’ambition a marqué un tournant dans les relations indo-togolaises. Le nouvel ambassadeur de l’Inde au Togo, Son Excellence Monsieur Fahmi SRH, a été accueilli par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), le Dr José Kwassi Symenouh. Ce face-à-face, loin d’être une simple formalité, incarne une volonté commune de renforcer les liens économiques et de faire du Togo un carrefour d’opportunités pour les investisseurs indiens.

Un partenariat stratégique pour dynamiser l’agriculture togolaise

 

Au cœur des échanges, un objectif clair : dynamiser les relations commerciales entre New Delhi et Lomé. L’ambassadeur Fahmi SRH a exprimé son ambition de voir une entreprise indienne spécialisée dans la mécanisation agricole s’implanter au Togo, en appui au projet stratégique de l’agropole de Kara. Ce partenariat, qui vise à moderniser l’agriculture togolaise, illustre la portée concrète de cette coopération. En outre, , l’annonce d’un Forum économique Inde-Togo, prévu pour octobre 2025 dans la capitale togolaise, promet de réunir les acteurs privés des deux nations pour catalyser des collaborations fructueuses.

À Lomé, l’Inde et le Togo scellent un partenariat stratégique pour moderniser l’agriculture et stimuler les échanges économiques bilatéraux.

Lomé, symbole d’une ambition partagée entre l’Inde et le Togo

 

Ainsi, en choisissant Lomé comme théâtre de cette rencontre, les deux parties affirment la centralité du Togo dans les dynamiques économiques régionales. Cette ville, vibrant carrefour d’échanges, devient le symbole d’une diplomatie active, tournée vers le développement et l’innovation. La CCI-Togo, en remerciant l’ambassade indienne pour son soutien lors du récent Conclave Inde-Afrique à New Delhi, a aussi réitéré son engagement à bâtir des partenariats durables, capables de transformer le paysage économique togolais.

 

Fraternité diplomatique : un échange qui scelle la confiance

 

Dans le prolongement de ces échanges, la rencontre s’est conclue par un geste symbolique fort : un échange de présents entre l’ambassadeur et le président de la CCI-Togo. Ce rituel, empreint de respect mutuel, scelle ainsi l’amitié entre les deux nations et leur volonté de travailler main dans la main. De fait, cette marque de confiance illustre une diplomatie ancrée dans des valeurs humaines, où chaque pas vers la coopération renforce les liens historiques entre l’Inde et le Togo.

Inde et le Togo : vers un avenir de partenariats dynamiques et concrets 

 

En définitive, ce rendez-vous, par sa portée diplomatique et symbolique, pose les bases d’une collaboration ambitieuse. Le Forum économique à venir s’annonce comme une étape décisive pour concrétiser ces engagements, en mobilisant entreprises et décideurs autour d’une vision commune. Par ailleurs, en misant sur des secteurs clés comme l’agriculture et la mécanisation, l’Inde et le Togo écrivent ensemble une nouvelle page de leur histoire, où la prospérité et la solidarité s’entrelacent.

Cependant, le véritable défi est désormais de transformer ces intentions prometteuses en projets tangibles et durables sur le terrain. L’agropole de Kara sera-t-elle la première success-story de ce nouvel élan indo-togolais ?

Togo dresse son bilan sanitaire pour un avenir plus sain

À Lomé, le Togo réaffirme son ambition : bâtir un système de santé inclusif et performant, où chaque citoyen, du centre urbain aux zones les plus reculées, bénéficie d’un accès équitable à des soins de qualité. 

 

Lomé, 10 septembre 2025— Le mardi, la capitale togolaise s’est illuminée d’un engagement renouvelé pour la santé de ses citoyens. Dans une ambiance solennelle et fédératrice, Lomé a accueilli la cérémonie d’ouverture de la Revue nationale conjointe des performances 2024 du secteur de la santé. Cet événement, véritable jalon dans la quête d’un système sanitaire robuste, a rassemblé les acteurs clés du pays, unis pour évaluer les progrès et tracer la voie d’un avenir où la santé est à la portée de tous.

Togo, la Revue nationale conjointe des performances 2024 réunit le gouvernement togolais, l’OMS et les partenaires pour renforcer les soins

Le partenariat avec l’OMS, un pilier de la couverture sanitaire universelle

 

Au cœur de cette rencontre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au nom des partenaires techniques et financiers, a réaffirmé son soutien indéfectible au gouvernement togolais. L’objectif est clair : consolider les avancées du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2023-2027, renforcer les soins de santé primaires comme pilier de la couverture sanitaire universelle, et améliorer durablement le bien-être des populations. En effet, cette revue constitue un moment stratégique pour faire le point sur les réalisations, identifier les obstacles persistants et définir les priorités pour les années à venir.

 

Lomé, symbole d’une ambition nationale partagée

 

Par ailleurs, en choisissant Lomé comme cadre de cet événement, le Togo ancre sa vision sanitaire dans une ville emblématique, carrefour de dynamisme et d’échanges. La capitale, par sa centralité, incarne l’élan collectif du pays vers l’Objectif de développement durable nᵒ 3 : garantir une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous. Cette cérémonie, marquée par la présence de hauts responsables et de partenaires internationaux, souligne également   le rôle du Togo comme acteur clé dans la sous-région pour l’amélioration des systèmes de santé.

L’évaluation comme tremplin pour bâtir l’avenir au Togo

 

La Revue nationale 2024 ne se limite pas à un simple bilan. Bien au contraire, elle est une plateforme d’échange et de transparence, permettant de célébrer les succès, comme l’extension des soins primaires, tout en abordant les défis, tels que l’accès équitable aux services de santé. D’ailleurs, les discussions ont mis en lumière l’importance d’une collaboration étroite entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, et la société civile pour relever ces défis. L’OMS, avec ses partenaires, s’engage à accompagner le Togo dans cette dynamique, en mobilisant expertise et ressources.

 

Le Togo s’affirme, la santé pour tous en ligne de mire

 

En définitive , cette cérémonie d’ouverture, riche en échanges, pose les bases d’une semaine de réflexion et d’action. Les conclusions de la revue orienteront les politiques sanitaires du Togo, avec un accent sur l’innovation et l’inclusion. En plaçant la santé au cœur de ses priorités, le pays envoie un signal fort : chaque citoyen, où qu’il soit, mérite des soins de qualité.

Ainsi, Lomé s’affirme comme le cœur battant de cette ambition collective, portée par une volonté de progrès et de solidarité. Toutefois, le véritable défi reste à relever : transformer les recommandations de cette revue en mesures tangibles au bénéfice des populations les plus vulnérables, et définir les étapes clés qui permettront de concrétiser cette vision sur le terrain et d’en faire une réalité pour l’ensemble des Togolais.

Togo 2000 : un élan vital pour la santé à Lomé

Lomé vibre au rythme du premier Salon de la Santé et du Bien-être/Humanis : six jours d’innovations, de rencontres et d’engagements pour placer la santé au cœur des priorités nationales et régionales.

 

Lomé, 10 septembre 2025 Sous le soleil éclatant de Lomé, le CETEF Togo 2000 s’est transformé, depuis le 9 septembre 2025, en un véritable sanctuaire dédié à la santé. Jusqu’au 14 septembre, la première édition du Salon de la Santé et du Bien-être/Humanis, placée sous l’égide du Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, avec l’appui des Ministères de la Santé, de l’Hygiène Publique, des Sports et des Loisirs, ainsi que de l’Accès aux Soins et de la Couverture Sanitaire, fait vibrer la capitale togolaise. Bien au-delà d’une simple exposition, ce rendez-vous s’impose comme un mouvement collectif visant à consacrer la santé au rang de priorité nationale.

Lomé, un carrefour d’idées pour l’avenir de la santé

 

En effet, en retenant le CETEF Togo 2000, haut lieu emblématique de la capitale, le Salon inscrit son action au cœur d’un territoire qui incarne à la fois le dynamisme et l’ouverture du Togo. Dès la cérémonie inaugurale, rythmée par la traditionnelle coupure de ruban et la visite des stands, ministres, représentants d’organisations internationales et citoyens se sont retrouvés, illustrant ainsi l’élan collectif suscité par cet événement. De ce fait, Lomé, forte de sa position stratégique, s’affirme comme le théâtre d’une mobilisation régionale en faveur d’une santé accessible et inclusive.

Salon Santé & Bien-être/Humanis à Lomé : innovations, forums et actions concrètes pour une santé accessible, inclusive et durable au Togo.

Salon de la Santé et du Bien-être 2025 : un programme riche et diversifié au service de l’humain

 

Fort de sa richesse et de sa diversité, le Salon de la Santé et du Bien-être/Humanis s’impose comme un rendez-vous incontournable de la capitale. Depuis son ouverture officielle, le 9 septembre, marquée par une conférence inaugurale consacrée aux soins de santé primaires comme pilier de la couverture sanitaire universelle, l’événement ne cesse d’attirer un public nombreux et varié.

Tout au long de la journée, de 10 h à 17 h, le CETEF Togo 2000 s’anime au rythme de consultations médicales gratuites, de campagnes de dons de sang, d’ateliers sur la nutrition et d’animations sportives allant de la zumba aux danses africaines.

Par ailleurs, les thématiques explorées cette semaine — de la santé maternelle et infantile à la lutte contre les maladies émergentes telles que le Mpox, en passant par la médecine traditionnelle — témoignent d’un engagement résolu à répondre aux besoins de toutes les composantes de la population.

La révolution numérique au service de la médecine togolaise

 

Dans cette dynamique, le programme du Salon se déploie autour de temps forts qui rythment la semaine. Point d’orgue attendu, le 11 septembre verra se tenir le Forum Health Talks, placé sous le thème : « Regards croisés sur la digitalisation du système de santé au Togo : quels leviers pour accélérer l’accès aux soins, à l’information et à la prévention ? ». À cette occasion, un panel d’experts de renom mettra en lumière comment les innovations technologiques peuvent en fait transformer l’accès aux soins et renforcer la prévention.

En amont, ce 10 septembre, le Salon met à l’honneur la santé numérique et la médecine du sport, à travers des démonstrations de solutions innovantes et des échanges nourris lors du Forum Trade Talks. Ce programme illustre pleinement le potentiel transformateur de la technologie au service de la santé publique.

Salon Santé & Bien-être/Humanis à Lomé : innovations, forums et actions concrètes pour une santé accessible, inclusive et durable au Togo.

Au-delà de l’événement, un engagement durable est-il possible ?

 

En définitive, le Salon de la Santé et du Bien-être/Humanis se présente comme une invitation ouverte à l’ensemble de la population. Grâce à l’accès libre à ses activités — conférences, dépistages, animations — chacun est encouragé à s’investir pleinement dans sa propre santé et dans celle de la communauté. En réunissant experts, décideurs et citoyens, cet événement érige le CETEF Togo 2000 en un véritable espace de dialogue et d’innovation, où la santé s’affirme comme un levier de développement et de cohésion nationale.

Pour autant, le véritable défi consiste à traduire les promesses et les innovations présentées au cours de cette semaine en politiques publiques durables et en un accès équitable aux soins pour l’ensemble des Togolais. L’élan est indéniable, mais la route vers une concrétisation pérenne reste à parcourir.

Togo 2000, carrefour de la santé numérique en Afrique de l’Ouest

Au Salon de la Santé et du Bien-être 2025, Lomé devient le laboratoire d’un futur où la technologie rapproche les soins de chaque citoyen, et où l’innovation numérique devient le moteur d’une santé plus équitable pour tous.

 

Lomé, 10 septembre 2025— Dans l’effervescence de Togo 2000, le Salon de la Santé et du Bien-être 2025 s’est ouvert le 9 septembre, transformant la capitale togolaise en un carrefour d’idées et d’avancées pour la santé publique. Au cœur de cet événement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déploie un stand vibrant, véritable symbole d’engagement pour un avenir où la santé est accessible à tous. Du 9 au 14 septembre, ce rendez-vous incontournable invite les visiteurs à découvrir comment la révolution numérique peut transformer l’accès aux soins et renforcer la prévention à l’échelle nationale.

La santé numérique : une révolution au service de tous

 

En effet, l’OMS, en partenariat avec les autorités togolaises, met un coup de projecteur sur la digitalisation du système de santé. Sur son stand, les visiteurs peuvent explorer des innovations technologiques qui facilitent l’accès à l’information médicale, optimisent la prévention et rapprochent les soins des communautés. Des démonstrations interactives et des animations dynamiques captivent le public, illustrant concrètement comment les outils numériques peuvent aussi sauver des vies et promouvoir le bien-être. Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une vision ambitieuse : faire du Togo un modèle régional en matière de santé connectée.

 

Le Forum « Health Talks » : un débat stratégique pour l’avenir

 

D’ailleurs, le 11 septembre, l’OMS prendra part au Forum « Health Talks », un temps fort du salon dédié au thème « Digitalisation du système de santé – accélérer l’accès aux soins, à l’information et à la prévention ». Ce débat réunira experts, décideurs et acteurs de la société civile pour explorer comment les technologies peuvent réduire les inégalités d’accès aux soins. De fait, cette participation souligne le rôle du Togo comme acteur clé dans les dynamiques régionales de modernisation sanitaire, tout en valorisant son engagement pour des solutions inclusives et durables.

À Lomé, le Salon de la Santé et du Bien-être 2025 met la santé numérique à l’honneur. L’OMS et le Togo présentent des innovations pour améliorer l’accès aux soins, réduire les inégalités et bâtir un système de santé inclusif et connecté.

Togo 2000 : un carrefour sanitaire et symbolique

 

De plus, en prenant part à l’événement accueilli à Togo 2000, l’Organisation mondiale de la Santé réaffirme son engagement aux côtés des acteurs nationaux et régionaux pour la promotion de la santé publique Ce site emblématique, au cœur des échanges régionaux et internationaux, devient, sous son impulsion, un véritable carrefour où se conjuguent savoirs, innovations et coopérations. Le stand de l’OMS, conçu comme un espace privilégié de dialogue et de concertation, incarne la volonté de bâtir un système de santé plus équitable et résilient, où la technologie agit comme un trait d’union entre les populations et les services essentiels.

 

La santé numérique : un appel à l’action pour un avenir connecté

 

À travers sa présence au salon, l’OMS lance un message clair : la santé numérique est un levier puissant pour bâtir un Togo en meilleure santé. En mobilisant les acteurs publics, privés et les citoyens, cet événement pose les jalons d’une transformation profonde, où l’innovation sert l’humain. Le Salon de la Santé et du bien-être 2025, par son dynamisme et son ambition, s’impose comme une vitrine pour les progrès sanitaires et un catalyseur pour l’engagement collectif.

Désormais, le véritable enjeu consiste à traduire ces démonstrations en résultats concrets au bénéfice des populations les plus vulnérables. À cet égard, il importe de veiller à ce que cette révolution numérique ne se transforme pas en facteur de nouvelles fractures sociales, mais qu’elle s’impose, au contraire, comme un levier d’équité et d’inclusion, au service de l’ensemble des Togolais.

Togo : des kits scolaires pour changer l’avenir de 100 000 filles

Togo, un lancement national à forte portée symbolique : plus de 100 000 jeunes filles équipées de kits scolaires pour réussir leur rentrée scolaire

 

Lomé, 10 septembre 2025 — À Djémegni, dans la commune de Haho 2, le Togo a donné mardi, sous l’égide des plus hautes autorités nationales, le coup d’envoi d’une campagne nationale d’envergure : la distribution de plus de 101 000 kits scolaires à des jeunes filles issues des écoles primaires, collèges et lycées publics.

Inscrite dans le cadre stratégique du Projet d’Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique Plus (SWEDD+ Togo), cette initiative a été officiellement lancée par le Dr Sandra Ablamba Johnson, Ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil et Gouverneur de la Banque mondiale pour le Togo, représentant le Président du Conseil.

Le monde s’unit pour l’égalité des chances

 

À cette occasion, la cérémonie a réuni un parterre de hautes personnalités nationales et internationales : l’ancien Premier ministre Komi Sélom Klassou, le ministre des Enseignements primaire et secondaire Pr Komla Dodzi Kokoroko, la ministre de l’Action sociale Mme Kossiwa Zinsou-Klassou, ainsi que des représentantes de la Banque mondiale et de l’UNFPA, partenaires clés du projet.
Ce rassemblement illustre, de manière éloquente, la dimension diplomatique de l’événement et la volonté commune de consacrer l’éducation des filles comme levier de développement national.

Togo lance une campagne nationale pour l’égalité des chances et l’autonomisation des filles, avec plus de 101 000 kits scolaires distribués

Des kits scolaires et des ambitions : le double pari de l’autonomisation et égalité des chances

 

Conformément à la vision portée par le SWEDD+ Togo, financé par la Banque mondiale et mis en œuvre avec l’appui technique de l’UNFPA, le programme vise à soutenir plus d’un million de femmes et de jeunes filles.
Deux priorités structurantes guident son action :

  • L’autonomisation économique, notamment dans le secteur agricole.
  • Le maintien des filles dans le système éducatif.

À cet effet, pour cette rentrée, 602 millions FCFA ont été investis afin de fournir des fournitures essentielles dans 800 localités réparties sur 64 cantons. L’objectif est clair : réduire les disparités et garantir l’égalité des chances entre filles et garçons.

Des réformes de fond pour une transformation durable

 

En parallèle, le ministre Kokoroko a rappelé les réformes engagées depuis 2020 : gratuité des frais de scolarité et d’examens dans le public, cantines scolaires, couverture santé pour les élèves via le programme School-AMU, formation et recrutement massif d’enseignants, ainsi que la construction et réhabilitation de plus de 7 000 salles de classe.
Ces mesures, qui s’inscrivent dans la durée, viennent compléter et amplifier l’impact direct de la distribution des kits.

En témoignage de l’adhésion des partenaires, Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, de la Banque mondiale, a qualifié cette initiative de « changement radical », tandis que Mme Elise Kankam, de l’UNFPA, a insisté sur son rôle dans la réalisation du dividende démographique.
Toutes deux ont réaffirmé, avec force, leur engagement à accompagner le Togo dans cette dynamique.

Distribution de kits scolaires gratuits : une rentrée sous le signe de l’espoir et de la résilience

 

En définitive, les bénéficiaires, émues, ont exprimé leur gratitude, soulignant que ce soutien facilitera leur rentrée prévue le 15 septembre. À terme, la campagne se poursuivra dans les 64 cantons ciblés, marquant une étape décisive vers une éducation plus inclusive, équitable et résiliente. Ces efforts sont louables, mais l’enjeu crucial sera de pérenniser de telles initiatives pour garantir que chaque jeune fille togolaise puisse non seulement accéder à l’éducation, mais aussi prospérer et contribuer pleinement à l’avenir du pays.

 

Népal : la rue renverse le pouvoir

Soulèvement au Népal : La génération Z fait trembler Katmandou : entre censure, colère et répression, le pays bascule.

 

Katmandou, 9 septembre 2025 Le Népal traverse une crise sans précédent, marquée par les troubles civils les plus meurtriers depuis des décennies. En seulement quelques jours, des manifestations menées par la génération Z ont ébranlé le pays, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés, et poussant le Premier ministre KP Sharma Oli à la démission. À l’origine de cette révolte ? Une colère profonde contre la corruption, le népotisme et une interdiction brutale des réseaux sociaux. Voici ce qu’il faut retenir pour comprendre ce soulèvement historique et ses implications.

Népal , le Premier ministre népalais KP Sharma Oli démissionne sous la pression d’un soulèvement mené par la jeunesse. À l’origine : la censure des réseaux sociaux, la corruption et une répression meurtrière. Une crise historique qui redéfinit les rapports entre pouvoir et société civile.

La censure des réseaux sociaux, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres

 

Le 4 septembre 2025, le gouvernement népalais a interdit 26 plateformes de médias sociaux, dont Facebook, Instagram et X, pour non-respect des règles d’enregistrement. Cette décision, justifiée par des préoccupations de « sécurité nationale », a été perçue comme une tentative de museler les critiques en ligne. Ces critiques, portées par les jeunes sur des plateformes comme TikTok, dénonçaient le népotisme et le train de vie luxueux des enfants des élites politiques, dans un pays où 20 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.

En réponse, la jeunesse, âgée de 13 à 28 ans, s’est mobilisée en masse, organisant des manifestations décentralisées et sans leader clair. À Katmandou, Biratnagar et Pokhara, des dizaines de milliers de jeunes sont descendus dans les rues avec des slogans percutants comme « Stop à la corruption » ou « Oli, voleur, quitte le pays ». Ces rassemblements, amplifiés par les réseaux sociaux avant leur interdiction, ont révélé une frustration accumulée face à l’inaction du gouvernement sur la corruption et le chômage des jeunes, qui atteint 20 % selon la Banque mondiale.

 

La répression brutale sème la mort et le chaos au Népal

 

Le 8 septembre, la situation a pris une tournure dramatique. Les manifestants ont pénétré une zone interdite près du Parlement à Katmandou. Les forces de sécurité ont alors répondu avec une violence sans précédent, utilisant des canons à eau, des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et, selon Amnesty International, des tirs à balles réelles. Des tirs à balles réelles et l’usage de la force ont tué au moins 19 personnes, principalement des jeunes, et en ont blessé plus de 400.

Les hôpitaux de la capitale ont été submergés. « Je n’ai jamais vu une situation aussi perturbante à l’hôpital », a déclaré une responsable de l’hôpital des fonctionnaires, Ranjana. Pire encore, les gaz lacrymogènes ont atteint les zones hospitalières, entravant le travail des médecins. Un jeune manifestant, Iman Magar, 20 ans, a témoigné avoir été touché par une balle métallique, perdant une partie de sa main.

L’escalade de la colère fait chuter le Premier ministre

 

Ce 9 septembre, la situation a connu une nouvelle escalade. Des manifestants ont incendié la résidence privée du Premier ministre Oli à Balkot, ainsi que plusieurs bureaux administratifs dans d’autres villes. Ils ont également pris pour cible les sièges des partis au pouvoir. Face à cette flambée de violence, le gouvernement a instauré des couvre-feux dans plusieurs localités et a partiellement fermé l’aéroport international de Katmandou.

Sous une pression croissante, le Premier ministre KP Sharma Oli a annoncé sa démission, qualifiant la situation d’« extraordinaire » dans une lettre publiée en ligne. Le ministre de l’Intérieur, Ramesh Lekhak, avait déjà démissionné la veille. Pour apaiser les tensions, le gouvernement a également levé l’interdiction des réseaux sociaux dans la nuit du 8 au 9 septembre.

Une crise historique : la jeunesse se lève contre l’establishment

 

Ces manifestations, surnommées les « protestations de la génération Z », sont considérées comme les plus importantes de l’histoire moderne du Népal. Contrairement aux mouvements précédents, souvent dirigés par des partis politiques, celles-ci sont largement spontanées et portées par une jeunesse connectée, frustrée par des décennies de corruption et d’instabilité. Ce soulèvement vise particulièrement les trois principaux leaders politiques – Oli, Prachanda et Deuba – qui se relaient au pouvoir depuis des années, en raison de leur incapacité à répondre aux attentes de la population.

Le Népal, avec un revenu par habitant de seulement 1 400 dollars par an, souffre d’une fracture sociale marquée. Les campagnes sur les réseaux sociaux ont mis en lumière les privilèges des « nepo kids » – les enfants des élites – alimentant un sentiment d’injustice. Les Népalais ont perçu la décision de bloquer les plateformes, que 14,3 millions d’entre eux utilisent, comme une attaque contre leur liberté d’expression, un droit garanti par la Constitution népalaise.

Le Népal face à ses défis : la suite en suspens

 

Cette crise met en lumière plusieurs enjeux cruciaux. D’abord, la colère de la jeunesse, qui exige une gouvernance transparente et des opportunités économiques. Ensuite, la répression excessive, condamnée par des organisations comme Amnesty International. Enfin, la fragilité politique, qui révèle la précarité de la coalition au pouvoir. Le parti RSP, quatrième force politique, demande d’ores et déjà des élections anticipées.

Le gouvernement a annoncé des aides financières pour les familles des victimes, des soins gratuits pour les blessés et une commission d’enquête. Cependant, les manifestants continuent d’organiser des rassemblements en mémoire des victimes, défiant les couvre-feux. L’ONU, par la voix de sa coordinatrice Hanaa Singer-Hamdy, s’est dite prête à soutenir le Népal pour rétablir le calme.

Cette crise est historique, car elle rappelle que la liberté d’expression et la lutte contre la corruption sont des aspirations fondamentales pour une nouvelle génération qui refuse de se taire. La chute d’Oli marque un tournant. Reste à savoir si les dirigeants népalais sauront tirer les leçons de cette crise pour bâtir un avenir plus juste, ou si ces réformes seront une nouvelle fois remises à plus tard. Dans un pays habitué aux bouleversements, le silence de la rue est-il un gage de paix durable, ou le prélude à une nouvelle confrontation ?

CFMI : 500 bourses pour révéler les talents industriels du Togo

CFMI, une opportunité décisive pour les jeunes Togolais : une rentrée 2025-2026 placée sous le signe de l’inclusion, de la formation et de la mobilisation territoriale

 

Le Centre de Formation aux Métiers de l’Industrie (CFMI) a dévoilé une initiative hors du commun : l’octroi de 500 bourses partielles aux candidats les plus performants du concours d’entrée pour la session 2025-2026. Dans cette optique, l’objectif de cette démarche est d’abaisser les obstacles financiers et d’offrir des opportunités dans le secteur industriel à une nouvelle vague de jeunes Togolais. Avec ce mécanisme, les étudiants ne seront responsables que d’un tiers des coûts de la formation, le solde étant pris en charge par le CFMI. Par conséquent, jusqu’au 15 septembre 2025, les inscriptions sont étendues, donnant une ultime opportunité aux aspirants déterminés de s’inscrire dans un domaine prometteur.

 

Le CFMI, un levier stratégique pour l’emploi au Togo

 

Au-delà de l’aide financière, cette initiative s’inscrit dans une vision territoriale et inclusive de la formation professionnelle. En effet, le CFMI, acteur clé de la Feuille de route nationale 2025, répond aux besoins croissants du tissu industriel togolais en misant sur des compétences techniques et technologiques adaptées.

Avec plus de 1 150 jeunes formés en dix ans et un taux d’insertion professionnelle supérieur à 70 %, le CFMI incarne une réussite collective au service du développement économique du pays.

 

Une alliance public-privé au service du territoire

 

Soutenu par l’État togolais et des partenaires stratégiques tels que l’AFMI, le CNP, l’AGET, l’ASOZOF et la CCI-Togo, le CFMI illustre la force d’une coopération franco-togolaise tournée vers l’avenir. En plus, cette synergie entre acteurs publics et privés renforce la symbolique territoriale de l’établissement, qui célèbre cette année son 10ᵉ anniversaire.

 

Une formation industrielle accessible et valorisée

 

Souvent perçus comme techniques ou élitistes, les métiers de l’industrie deviennent ici des vecteurs d’insertion, de dignité et de transformation sociale. Par conséquent, les bourses partielles ne sont pas qu’un soutien financier : elles incarnent une volonté politique et pédagogique de rendre la formation industrielle plus inclusive, plus territorialisée et plus mobilisatrice.

 

Le CFMI parviendra-t-il à transformer l’industrie togolaise ?

 

En conclusion, l’initiative du CFMI marque un tournant majeur pour la formation professionnelle au Togo. En démocratisant l’accès aux métiers de l’industrie, le centre ne se contente pas de former des techniciens : il contribue activement à la construction d’une main-d’œuvre qualifiée et à la réduction du chômage. Toutefois, le véritable défi réside dans la capacité de ces jeunes boursiers à trouver des emplois durables et à s’adapter aux évolutions rapides du secteur.

La question qui se pose est la suivante : ce programme ambitieux sera-t-il le catalyseur d’une industrialisation inclusive pour le Togo, ou les entreprises togolaises seront-elles prêtes à absorber cette nouvelle génération de professionnels hautement qualifiés ?

L’atelier national ETFPA 2025 : cap sur une formation plus inclusive

ETFPA 2025  : à Lomé, l’État togolais mobilise les acteurs de la formation pour une rentrée tournée vers l’insertion et l’innovation

 

Juste avant le début de l’année scolaire 2025-2026, le 8 septembre à Lomé, le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (ETFPA) a organisé un séminaire national d’évaluation et de planification. Son objectif est de dresser le bilan de l’année écoulée, d’identifier les défis persistants et de définir les priorités opérationnelles pour renforcer l’impact territorial de la formation professionnelle.

Présidé par le ministre Isaac Tchiakpé, l’événement a réuni à l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnels (INFPP) les décideurs publics, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les acteurs du système éducatif. C’est une mobilisation collective au service de la transformation sociale et économique du Togo.

L’atelier national ETFPA 2025 trace les priorités de la rentrée : insertion, innovation et territorialisation de la formation professionnelle

Une innovation structurante : former ceux qui forment

 

Parmi les annonces phares de l’atelier, le lancement d’un cycle de formation initiale des formateurs, en partenariat avec l’Université de Lomé (INSE et EPL), marque une avancée majeure. Cinq filières pilotes sont concernées : bâtiment, froid et climatisation, mécanique générale, mécanique automobile et plomberie.

Ce programme inédit, porté par l’INFPP, vise à renforcer les compétences pédagogiques locales et à valoriser les savoir-faire territoriaux. Par conséquent, il s’inscrit dans une logique de transmission durable et de professionnalisation des encadrants, socle essentiel pour garantir la qualité des formations dispensées.

 

ETFPA 2025  : des avancées concrètes, mais des défis à relever

 

Le ministre Tchiakpé a salué les progrès réalisés en 2024-2025 : développement de la formation en alternance, diversification des filières, multiplication des stages en entreprise et mise en place de dispositifs d’insertion professionnelle. En effet, ces actions traduisent une volonté politique forte de connecter la formation aux réalités du marché de l’emploi.

Cependant, des défis subsistent : l’adaptation des programmes aux évolutions technologiques, l’intégration du numérique et l’amélioration de la gouvernance du secteur. L’atelier appelle donc à des échanges francs et orientés vers l’action pour consolider les acquis et accélérer les réformes.

Une feuille de route pour transformer le territoire

 

Inscrit dans les projets P09, P10 et P11 de la feuille de route gouvernementale Togo 2025, l’atelier contribue à l’élaboration d’un plan d’action opérationnel. Ce document stratégique, attendu pour le 9 septembre, devrait renforcer la Stratégie nationale de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (SNETFP) et consolider la place du sous-secteur dans la dynamique de transformation du pays.

Mme Kayi Alognou, directrice de l’Enseignement secondaire technique, a rappelé que la qualité de la formation, l’insertion des jeunes et l’élargissement de l’accès restent les piliers de l’action publique. La création de nouvelles filières et la construction de centres de formation sont autant de leviers pour répondre aux besoins du tissu économique togolais.

 

ETFPA 2025  : le Togo peut-il réussir son pari d’aligner formation et emploi ?

 

En conclusion, ce séminaire stratégique démontre la détermination du Togo à faire de la formation professionnelle un véritable moteur de développement. Les avancées sont réelles et les promesses de demain sont encourageantes. Toutefois, la véritable mesure du succès résidera dans la capacité du gouvernement à surmonter les obstacles restants, notamment l’intégration effective du numérique et la pérennité des financements.

L’enjeu est de taille : il s’agit non seulement de former une jeunesse compétente, mais aussi de s’assurer que ses compétences correspondent aux besoins réels et évolutifs du marché du travail togolais. La feuille de route qui en résultera sera-t-elle le catalyseur d’une transformation durable, ou le secteur restera-t-il confronté à une inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi ?

France : Bayrou éjecté, la démocratie fait son cinéma à l’Assemblée

Chute politique à Matignon : Bayrou renversé, la Ve République en mode thriller institutionnel.

Paris, 8 septembre 2025 – Et hop, un Premier ministre de moins ! L’Assemblée nationale française, dans un élan digne d’un blockbuster hollywoodien, a renversé le gouvernement de François Bayrou ce lundi , avec un score sans appel : 364 voix contre, 194 pour. Le chef du gouvernement, qui avait lui-même orchestré ce vote de confiance à haut risque, s’est pris un uppercut politique en pleine figure. Résultat ? Il pliera bagage dès mardi matin pour remettre sa démission à Emmanuel Macron, selon ses proches. Bienvenue dans le grand cirque de la Ve République, où les chutes sont aussi spectaculaires que les discours !

 

 Bayrou : un pari risqué, une chute historique

 

François Bayrou, l’éternel centriste et fidèle acolyte de Macron, a joué les casse-cou en demandant ce vote de confiance. Objectif était de faire valider son plan d’économies budgétaires face à une dette publique qui flirte avec les 3 300 milliards d’euros. Mais, surprise (ou pas), les députés, de La France insoumise au Rassemblement national, se sont ligués pour lui faire mordre la poussière. Avec 364 voix contre, Bayrou entre dans les annales comme le premier Premier ministre de la Vᵉ République à tomber sur un vote de confiance. Bravo, François, pour ce record historique ! On lui décernera peut-être une médaille… ou juste un carton pour ranger ses affaires à Matignon.

 

Un discours d’adieu déguisé en plaidoyer : Le baroud d’honneur du Premier ministre

 

Avant le verdict, Bayrou a tenté le tout pour le tout avec un discours de 45 minutes devant l’Assemblée, où il a jonglé entre alarmisme et références grandiloquentes à De Gaulle et Mendès-France. « Notre pronostic vital est engagé ! », a-t-il lancé, évoquant la dette comme une menace apocalyptique pour l’État, l’indépendance et le modèle social français. Mais les députés, visiblement peu impressionnés par ce mélange de drame et de nostalgie, ont préféré appuyer sur le bouton « éjecter ». Certains y ont vu un « testament politique », d’autres un simple baroud d’honneur. Une chose est sûre : Bayrou savait que son sort était scellé. Comme un capitaine de navire qui saborde son bateau en chantant, il a choisi de couler avec panache.

 

Les oppositions jubilent, Macron dans l’embarras

 

Les oppositions, elles, n’ont pas boudé leur plaisir. Marine Le Pen, du Rassemblement national, a qualifié ce vote de « fin de l’agonie d’un gouvernement fantôme », tandis qu’Éric Ciotti (UDR) a dénoncé un « pompier-pyromane » et réclamé une dissolution de l’Assemblée. À gauche, La France insoumise et les socialistes savourent aussi  leur victoire, certains préparant déjà une motion pour destituer Macron lui-même. Pendant ce temps, à l’Élysée, le président doit se creuser la tête pour trouver un nouveau Premier ministre – le troisième en moins de deux ans. On parie sur un casting aussi inspiré que les précédents ?

 

Alerte rouge sur les marchés :Une France au bord du chaos budgétaire ?

 

Le timing de cette débâcle ne pouvait pas être pire. Avec l’agence Fitch qui doit réévaluer la note souveraine de la France ce vendredi 12 septembre, la chute de Bayrou risque également de faire tousser les marchés. La dette publique, à 114 % du PIB, et un déficit flirtant avec les 6 % en 2024 ne rassurent personne. Les investisseurs, qui n’aiment ni l’instabilité ni les surprises, pourraient faire payer cher ce feuilleton politique. Et pendant que le prochain budget 2026 attend dans les coulisses, les Français se demandent si leurs impôts vont encore grimper pour financer ce jeu de chaises musicales.

 

Et maintenant, que prépare l’Élysée ?

 

Avec Bayrou sur le départ, tous les yeux se tournent vers Macron. Va-t-il nommer un nouveau Premier ministre dans les prochains jours, comme promis par l’Élysée, ou tenter une dissolution risquée de l’Assemblée ? Les paris sont ouverts, mais une chose est sûre : la France politique adore les rebondissements. Entre mobilisations sociales prévues les 10 et 18 septembre et un budget à boucler d’ici mi-octobre, le prochain locataire de Matignon risque de trouver un bureau bien encombré. Finalement, François Bayrou peut préparer ses valises et méditer sur cette leçon : en politique, demander la confiance, c’est un peu comme jouer à la roulette russe avec un chargeur plein.

 

Bayrou : un dernier mot pour la route

 

Oh, et pendant que l’Assemblée jouait à « Qui veut renverser le gouvernement ? », quelques applaudissements ont retenti dans les rangs de la gauche, tandis que le RN restait silencieux, savourant peut-être son rôle de faiseur de rois… ou de fossoyeurs. Quant à Bayrou, il a quitté l’hémicycle sans demander son reste, laissant derrière lui un discours alarmiste et une coalition gouvernementale en miettes. La démocratie française, elle, continue de tourner, entre crises, coups de théâtre et une pointe d’absurde.

La vraie question, au fond, n’est pas de savoir si cette instabilité politique va se muer en crise majeure. Elle est déjà là, sous nos yeux. Demain, à 20 heures, la France entière aura les yeux rivés sur Emmanuel Macron. Le président, désormais face à l’un des plus grands défis de sa carrière, devra choisir : dissoudre l’Assemblée pour provoquer de nouvelles élections législatives, ou désigner un nouveau Premier ministre capable de rallier une majorité introuvable. Dans ce climat d’incertitude, une seule chose est certaine : le feuilleton de la Vᵉ République est loin d’être terminé.

À suivre…

Présidentielle 2025 : Le Conseil constitutionnel fait le grand tri électoral

Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel tire les numéros gagnants pour octobre 2025 : cinq candidats validés, des poids lourds recalés, et une démocratie qui joue les funambules sous les projecteurs électoraux.

Abidjan, 8 septembre 2025– Oh, la démocratie, ce délicieux jeu de chaises musicales où tout le monde veut s’asseoir, mais où les arbitres décident qui a droit à une chaise… ou pas ! En Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel, grand maître du suspense électoral, a dévoilé ce lundi sa liste définitive des candidats pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.

Et disons que les résultats ont de quoi faire hausser les sourcils, rire jaune ou carrément grincer des dents. Sur les 60 dossiers déposés, seuls cinq heureux élus ont décroché leur ticket pour la course à la présidence. Les autres ? Recalés, éjectés, renvoyés à leurs rêves de grandeur. Bienvenue dans la démocratie version ivoirienne, où la surprise est toujours au rendez-vous !

 

Les cinq élus et la pléthore de déçus : le verdict du Conseil constitutionnel est tombé.

 

Le Conseil constitutionnel, sous la houlette de la très sérieuse Chantal Nanaba Camara, a décidé de faire le ménage dans la pile de candidatures. Par conséquent, seuls cinq noms ont survécu au couperet. Alassane Ouattara, le président sortant, est bien sûr de la partie, prêt à rempiler comme si la chaise présidentielle était collée à son postérieur.

À ses côtés, on retrouve Simone Ehivet (qui insiste pour qu’on oublie le « Gbagbo » dans son nom, histoire d’éviter toute confusion gênante), Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don Mello. Un quintet éclectique, dirons-nous, où se mêlent anciens ministres, figures indépendantes et visages bien connus de la scène politique. Mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas la diversité qui fait jaser, c’est plutôt ceux qui ont été laissés sur le carreau.

 

 Les poids lourds recalés : un casting de favoris à la trappe

 

Oh, la claque ! Le Conseil électoral a prié Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N’Guessan, trois poids lourds de la politique ivoirienne, de rester chez eux. Pourquoi ? Parce que la démocratie, mes amis, c’est avant tout une question de paperasse et de règles aussi tordues qu’un labyrinthe. Gbagbo et Thiam sont absents de la liste électorale, selon le Conseil. Oui, vous avez bien entendu : pour être candidat, il faut d’abord être électeur. Et quand ton nom disparaît à cause d’une vieille condamnation (comme Gbagbo, toujours hanté par l’affaire du « casse de la BCEAO ») ou d’une nationalité jugée douteuse (coucou Thiam, exilé de la citoyenneté ivoirienne par un tribunal tatillon), eh bien, c’est game over. Quant à Affi N’Guessan, son tort est de ne pas avoir réuni assez de parrainages valides. Apparemment, ses soutiens n’ont pas bien lu le mode d’emploi.

 

Et ce n’est pas tout ! Des figures comme Assalé Tiémoko Antoine ou Vincent Toh Bi Irié ont également vu leurs rêves présidentiels partir en fumée, victimes de parrainages invalides ou d’autres détails administratifs. Le processus ressemble plus à une émission de télé-réalité : où on élimine les candidats parce qu’ils ont oublié de cocher une case ou de fournir un double de leur carte d’identité. Qui a dit que la démocratie était simple ?

 

Un choc politique, ou juste du théâtre constitutionnel ?

 

L’annonce de ce lundi 8 septembre a secoué le landerneau politique ivoirien. Les recalés, favoris autoproclamés, étaient censés dynamiter la course électorale. Leur absence est un véritable séisme, ou plutôt un coup de théâtre savamment orchestré. Car, soyons honnêtes, la validation sans surprise de la candidature d’Alassane Ouattara laisse un arrière-goût de déjà-vu. Le président sortant, en roue libre, semble avoir un boulevard devant lui. Pendant ce temps, les partis d’opposition crient au scandale, promettent des recours et agitent le spectre d’un climat pré-électoral tendu. Mais, entre nous, qui est vraiment surpris ? En Côte d’Ivoire, la démocratie a toujours eu un talent pour les rebondissements… et les déceptions.

 

 L’Afrique face à ses démons démocratiques ?

 

Alors, que nous enseigne cette nouvelle péripétie électorale ? Que la démocratie, en Côte d’Ivoire comme ailleurs, est un sport de précision où chaque virgule du code électoral peut devenir une arme fatale. Les recalés d’aujourd’hui, Laurent Gbagbo en tête, vont sans doute ruminer leur revanche, tandis que les cinq élus se préparent à une campagne officielle qui s’ouvrira du 5 au 23 octobre. Mais dans ce jeu de pouvoir, certains sceptiques murmurent que la démocratie ne correspond pas à l’Afrique — pourtant, cette question continue de traverser les débats et d’interpeller les consciences. À voir les acrobaties administratives du Conseil constitutionnel, on pourrait presque croire que c’est un complot pour nous faire rire… ou pleurer.

 

Et maintenant, que nous réserve le futur ?

 

Le compte à rebours est lancé. À un mois et demi du scrutin, les Ivoiriens attendent de voir si cette élection, présentée comme l’une des plus disputées depuis des décennies, tiendra ses promesses. Les observateurs scruteront de près les réactions des recalés, les stratégies des candidats validés et l’évolution de l’humeur électorale. En attendant, une chose est sûre : la démocratie ivoirienne, avec ses règles kafkaïennes et ses surprises, reste fidèle à elle-même – un spectacle où l’on ne sait jamais qui sera le prochain à quitter la scène.

Le vrai suspense ne commence-t-il pas maintenant, avec la question de savoir comment les recalés et leurs partisans réagiront et si la rue grondera plus fort que les communiqués de presse ?