Java-Est : Une course contre la montre pour les élèves piégés

Suite à un séisme de magnitude 6,5, les secouristes indonésiens fouillent les ruines d’une école islamique effondrée. Alors que des dizaines d’élèves sont encore piégés, la fenêtre critique de sauvetage se referme. Ce drame met en lumière la vulnérabilité des infrastructures urbaines face à une série de secousses qui ébranlent Java-Est.

 

Sidoarjo, 2 octobre 2025 – Mercredi matin, sous un ciel chargé de poussière, des équipes de secouristes creusent méthodiquement les décombres d’un bâtiment effondré, leurs pelles raclant le béton encore tiède. À Sidoarjo, dans la province de Java-Est, un séisme de magnitude 6,5 survenu mardi a aggravé une situation déjà tendue à cause d’une série de tremblements de terre dans les dernières 24 heures.

Au moins six personnes ont perdu la vie dans l’effondrement partiel d’une école islamique en construction, et ce, tandis que des dizaines d’élèves restent piégés sous les ruines, ce qui signifie que la fenêtre critique de 72 heures pour les sauvetages s’amenuise.

Une série sismique meurtrière frappe Java-Est

 

L’épicentre du principal choc, survenu en début d’après-midi, se situait au large de la côte est de Java, près de l’île touristique de Bali. De plus, une activité sismique accrue a précédé ce séisme : un tremblement de magnitude 6,0 a secoué la région plus tôt dans la journée, et les autorités avaient déjà signalé une secousse de 5,7 le 25 septembre. Au total, ces événements ont endommagé des habitations, des infrastructures et des bâtiments publics, blessant au moins trois personnes et semant la panique parmi les populations locales.

Séisme Sidoarjo Java-Est école islamique : au moins six morts, des élèves piégés, les secours s’activent face à l’urgence humanitaire.

Une école islamique effondrée à Sidoarjo

 

À Sidoarjo, l’Al-Khoziny Islamic Boarding School s’est partiellement écroulée au moment où des étudiants se rassemblaient pour les prières de l’après-midi, piégeant potentiellement des dizaines d’entre eux.

Les efforts de secours, menés par des équipes locales et soutenus par l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), se heurtent à des obstacles : en effet, le séisme de 6,5 a compacté davantage les débris, rendant les fouilles plus ardues. Cinq survivants ont été extraits des ruines jusqu’à présent, mais les autorités estiment que le bilan pourrait s’alourdir.

Séisme Sidoarjo Java-Est école islamique : au moins six morts, des élèves piégés, les secours s’activent face à l’urgence humanitaire. Séisme Sidoarjo Java-Est école islamique : au moins six morts, des élèves piégés, les secours s’activent face à l’urgence humanitaire.

Des dégâts matériels étendus

 

La « Ceinture de feu du Pacifique » expose régulièrement l’Indonésie à une forte activité sismique, qui a déjà touché plus de 160 villes ces dernières années ; pourtant, cette série de secousses révèle encore la vulnérabilité persistante des structures urbaines.

En conséquence, au-delà des pertes humaines immédiates, les dégâts matériels s’étendent : des maisons fissurées à Java-Est, des routes endommagées et des interruptions d’électricité locales. Le gouvernement indonésien a mobilisé des ressources pour évaluer l’ampleur des impacts, tandis que des organismes comme GDACS ont émis des alertes vertes, indiquant un risque humanitaire modéré pour l’instant. Les secouristes, épuisés mais déterminés, poursuivent leurs opérations, un survivant à la fois, dans le but de battre la montre contre les heures critiques.

 

Un drame qui interroge la résilience urbaine

 

En conclusion, ce séisme à Sidoarjo rappelle la fragilité des infrastructures face aux catastrophes naturelles. Alors même que les secouristes poursuivent leur mission avec acharnement, la tragédie soulève des questions sur la sécurité des bâtiments en zone sismique et la préparation des collectivités face à l’urgence.

 

Le 5e Forum des Maires de l’ONU : quand les villes redéfinissent le multilatéralisme

Les 6 et 7 octobre, plus de 160 municipalités convergeront vers le cinquième Forum des maires des Nations Unies. Sous le thème « Les villes façonnent l’avenir », cette édition marque un tournant : les collectivités locales s’affirment en effet comme des acteurs stratégiques du multilatéralisme, porteurs de solutions face aux crises globales. Il en résulte un agenda ambitieux, entre objectifs de développement durable et gouvernance urbaine.

Genève, 2 octobre 2025 – Imaginez un auditorium aux baies vitrées donnant sur le lac Léman, où des maires du monde entier, dossiers sous le bras, échangent sur des défis qui ne connaissent pas de frontières. Les 6 et 7 octobre, cette scène se matérialisera au cinquième Forum des maires des Nations Unies, placé sous le thème « Les villes façonnent l’avenir ».

L’événement, qui se tiendra dans la capitale suisse des diplomates, vise à amplifier la voix des collectivités locales dans les débats mondiaux, habituellement réservés aux États. C’est pourquoi ce Forum est le signe d’un basculement discret : le multilatéralisme s’ouvre aux territoires urbains, car ces derniers sont des laboratoires d’innovation confrontés aux urgences climatiques, sanitaires et sociales.

 

Forum des Maires de l’ONU : une gouvernance urbaine en dialogue avec le global

 

Depuis sa création en 2020 sous l’égide de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies (CEE-ONU), le Forum des maires a pour vocation de tisser une cohérence entre les niveaux local, régional et global de la gouvernance urbaine.

Plus de 160 villes y ont déjà pris part lors de ses éditions annuelles, profitant de ces rencontres pour partager des pratiques concrètes et dialoguer avec les États membres et les organisations internationales. L’objectif reste clair : offrir aux municipalités une place affirmée dans le débat multilatéral, afin de les positionner comme acteurs à part entière face aux crises planétaires.

 

Trois ODD au cœur des discussions

 

Plus précisément, cette édition se concentrera sur trois Objectifs de développement durable (ODD) : l’ODD 3 pour la santé et le bien-être, l’ODD 5 pour l’égalité des genres, et l’ODD 8 pour un travail décent et une croissance économique inclusive. En outre, les maires aborderont des enjeux urbains cruciaux, tels que le financement climatique, les examens locaux volontaires, ou les défis du logement abordable et durable.

 

Des figures clés pour une vision partagée

 

Parmi les intervenants, on retrouve des figures clés comme Christina Kitsos, vice-maire de Genève et présidente du Global Cities Hub ; Tatiana Molcean, secrétaire exécutive de la CEE-ONU ; et Anaclaudia Rossbach, directrice exécutive d’ONU-Habitat. Leur présence souligne la reconnaissance croissante du rôle des villes dans l’agenda international.

 

Forum des Maires de l’ONU :  le logement durable au cœur de la réunion ministérielle

 

Le forum s’étendra au-delà des deux jours prévus. En effet, le 8 octobre, une réunion ministérielle dans le cadre de la 86ᵉ session du Comité de l’UNECE sur le développement urbain, le logement et l’aménagement du territoire mettra l’accent sur le logement abordable et durable. Dix ans après l’adoption de la Charte de Genève pour un logement durable, les ministres devront avancer des actions tangibles face à une crise qui touche les métropoles ainsi que les villes moyennes.

Comme le note un expert d’ONU-Habitat, « sans des villes capables de loger dignement leurs habitants, aucun pays ne peut atteindre les objectifs de durabilité ». Dès lors, cette séquence d’événements illustre une interdépendance accrue entre échelles de gouvernance, où les initiatives locales nourrissent les stratégies nationales.

 

Forum des Maires de l’ONU : vers un multilatéralisme polycentrique

 

En conclusion, en institutionnalisant leur rôle, le Forum de Genève ne se limite pas à un échange de bonnes pratiques : il redessine progressivement la carte du pouvoir mondial, faisant des villes des piliers incontournables de l’agenda onusien pour 2030. Autrement dit, il s’agit d’un multilatéralisme polycentrique qui, pour affronter les crises globales, mise sur une cohabitation entre États et territoires.

Toutefois, des questions persistent : comment harmoniser les ambitions des maires avec les priorités étatiques ? Quelle légitimité accorder aux représentants locaux dans des négociations marquées par la souveraineté des États ?

 

 

Togo : Dialogue renforcé entre le ministère et les établissements privés

Dans un climat feutré mais stratégique, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a reçu deux institutions privées majeures. Objectif : consolider les liens, encourager les partenariats et affirmer l’engagement de l’État dans une dynamique éducative partagée. Une routine de consultations qui façonne l’avenir du secteur, rencontre après rencontre.

 

Lomé, 1ᵉʳ octobre 2025— Dans les bureaux calmes du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les échanges ont pris un ton familier ce matin. En effet, le ministre Kanka-Malik Natchaba a ouvert ses portes à des responsables de deux établissements privés, dans le cadre des consultations régulières qui animent le secteur. Pas de grands discours, mais des présentations et des invitations qui tracent les contours d’une collaboration tranquille, essentielle pour l’avenir de l’enseignement au Togo.

 

 L’UCAO officialise ses liens avec le ministère

 

La matinée a d’abord été marquée par la visite de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO). Le père Anicet Tounwendsida Kabore, fraîchement nommé président de l’institution, s’est présenté officiellement au ministre, accompagné du secrétaire général, le père Charles Akoli Kuzo. Cette rencontre protocolaire, bien que sobre, scelle les liens entre le ministère et cet acteur clé de l’enseignement supérieur, reconnu pour ses programmes axés sur la formation éthique et académique.

 L’ESGIS invite le ministre à célébrer ses diplômés

 

Peu avant midi a vu l’arrivée de M. Marcel Macy Akakpo, président-directeur général de l’École Supérieure de Gestion, Informatique et des Sciences (ESGIS). Sa venue était plus ciblée : transmettre une invitation formelle au ministre pour la cérémonie de remise de diplômes des étudiants en licence et master. Un moment symbolique pour l’établissement, qui célèbre ainsi les lauréats d’une promotion formée aux métiers du numérique et de la gestion, des domaines en pleine expansion au Togo.

 

 Un ministère à l’écoute des initiatives privées

À travers ces audiences, le ministre Natchaba a tenu à réaffirmer l’engagement de son département. Il s’est dit disponible pour accompagner les initiatives privées qui contribuent au rayonnement de l’enseignement supérieur, qu’il s’agisse de partenariats pédagogiques ou de soutien administratif. Dans un pays où le privé complète de plus en plus l’offre publique, ces échanges rappellent que la dynamique du secteur repose sur un dialogue constant.

 

 Vers un paysage éducatif consolidé

Pour les responsables reçus, c’est un signe encourageant : l’État vigilant, prêt à appuyer sans entraver. Une routine qui, cumulée, pourrait bien consolider le paysage éducatif togolais, une rencontre à la fois.

Session CNC : le Togo affiche sa résilience économique

Dans un contexte mondial incertain, la troisième session annuelle du Conseil national du crédit (CNC) s’est tenue hier à Lomé avec un message fort : le Togo résiste. Croissance soutenue, dette maîtrisée, progrès sociaux… les indicateurs sont au vert, même si des défis subsistent. Une photographie économique qui invite à consolider les acquis.

 

Lomé, 1ᵉʳ octobre 2025 –Dans la salle feutrée du Conseil national du crédit (CNC), les regards se sont posés sur des tableaux de chiffres qui, pour une fois, portaient plus de bonnes nouvelles que d’ombres. En effet, la troisième session annuelle de l’instance s’est tenue à Lomé mardi 30 septembre, et son verdict est clair : malgré les tensions géopolitiques et une inflation persistante, le Togo tient bon.

Session CNC Togo octobre 2025 : croissance à 6,3 %, dette publique en baisse, IDH en hausse. Le pays confirme sa résilience économique

 Le secteur financier en pleine expansion

 

Au menu des discussions, une croissance projetée à 6,3 % pour 2025, tirée par l’ensemble des secteurs, avec un coup de pouce notable du tertiaire – commerce, services, tout ce qui fait battre le pouls quotidien du pays. Par ailleurs, le secteur financier affiche un dynamisme marqué, avec une hausse de 22 % des crédits bancaires nouvellement accordés. Ces lignes de crédit irriguent les projets, des PME aux initiatives plus ambitieuses, dans un contexte où chaque financement compte pour maintenir le cap.

 Une dette publique sous contrôle & des progrès sociaux tangibles

 

La dette publique suit une trajectoire maîtrisée : à fin juin 2025, elle représente 65 % du PIB, en baisse par rapport aux 69 % de décembre 2024. Ce niveau reste sous le plafond communautaire de 70 %, un garde-fou régional qui soulage les épaules des décideurs.

Ces avancées ne se limitent pas aux bilans comptables. Sur le front social, l’Indice de Développement Humain (IDH) du Togo grimpe, plaçant le pays au deuxième rang de l’UEMOA et au quatrième de la CEDEAO. Ce bond traduit des progrès concrets en éducation, santé et niveau de vie, même si le chemin reste long.

Session CNC Togo octobre 2025 : croissance à 6,3 %, dette publique en baisse, IDH en hausse. Le pays confirme sa résilience économique

 Des défis encore à relever & un appel à la mobilisation

 

Pour autant, la séance n’a pas éludé les chantiers en suspens. Parmi les défis pointés du doigt : l’amélioration de la qualité des services aux clients, une prise en charge plus rapide des réclamations, et le renforcement du secteur de la microfinance, où les portefeuilles de crédit montrent encore des vulnérabilités.

C’est dans ce contexte que le ministre de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, a lancé un appel clair : « Poursuivez vos efforts pour maintenir la stabilité et renforcer la confiance dans le système », a-t-il exhorté les acteurs financiers, dans un ton à la fois ferme et constructif.

Session CNC Togo octobre 2025 : croissance à 6,3 %, dette publique en baisse, IDH en hausse. Le pays confirme sa résilience économique

Un système bancaire en observation

 

Les débats ont également passé en revue des aspects plus techniques : la situation du rapatriement des recettes d’exportation à fin juin 2025, ainsi que l’évolution globale du système bancaire et financier national. Ces éléments, assemblés, dessinent un tableau nuancé – solide sur les bases, vigilant sur les failles.

À l’issue de cette session, le message du CNC est limpide : la résilience n’est pas un hasard, mais le fruit d’efforts collectifs. Pour le Togo, c’est une invitation à consolider ces acquis, alors que l’année 2025 s’annonce sous des auspices prometteurs, un trimestre à la fois.

Togo : Gest-exo digitalise les exonérations douanières

Une nouvelle ère s’ouvre pour les opérateurs économiques togolais. L’Office togolais des recettes (OTR) vient de lancer Gest-exo, une plateforme numérique qui révolutionne la gestion des demandes d’exonérations et de franchises douanières. Fini les files d’attente : place à l’efficacité connectée.

 

Lomé, 1er octobre 2025 – Mardi dernier, dans les bureaux de l’Office togolais des recettes (OTR), une petite révolution s’est glissée discrètement entre les claviers et les écrans. En effet, le 30 septembre, l’institution a dévoilé Gest-exo, une plateforme en ligne qui transforme la gestion des demandes d’exonérations et de franchises en un processus fluide, sans papier ni files d’attente interminables. Pour les opérateurs économiques, c’est un pas de géant vers une administration plus accessible, où un clic remplace les allers-retours administratifs.

L’OTR lance Gest-exo, une plateforme numérique pour simplifier les demandes d’exonérations douanières au Togo. Objectif : dématérialisation, traçabilité et gain de temps pour les entreprises.

 Gest-exo : de la saisie à la validation, tout est connecté

 

Baptisée Gest-exo, cette solution digitale permet de soumettre les dossiers directement en ligne, de la saisie initiale jusqu’à la validation finale par les autorités. Ainsi, fini les formulaires physiques : la plateforme assure une traçabilité totale, avec chaque étape enregistrée pour une transparence accrue. De plus, elle se connecte automatiquement au système douanier SYDONIA, évitant ainsi les ruptures dans le flux des informations.

« Cette plateforme répond à un impératif d’efficacité. Elle permet une gestion fluide des demandes, de leur soumission jusqu’à leur transmission automatique au système douanier SYDONIA », a expliqué Atta-Kakra Essien, commissaire des douanes et droits indirects.

 Suivi en temps réel et transition progressive

 

Par ailleurs, Gest-exo intègre des alertes en temps réel : les utilisateurs reçoivent des notifications sur l’avancement de leurs dossiers, un suivi qui transforme l’attente en information actionable. En conséquence, les opérateurs peuvent anticiper les délais et ajuster leurs démarches en fonction des retours reçus.

En complément, une période de transition est prévue pour accompagner le changement : trois mois pour clore les anciennes demandes papier. Dès lors, à partir du 1er janvier 2026, toutes les nouvelles procédures devront passer par la plateforme – une échéance claire qui incite à l’adoption rapide.

L’OTR lance Gest-exo, une plateforme numérique pour simplifier les demandes d’exonérations douanières au Togo. Objectif : dématérialisation, traçabilité et gain de temps pour les entreprises.

 Vers une administration douanière 100 % numérique

Cette initiative s’inscrit dans la vague de modernisation lancée par l’OTR, notamment après la digitalisation récente des laissez-passer. En effet, l’objectif global est de dématérialiser les services douaniers, booster l’efficacité et simplifier la vie des entreprises, dans un contexte où chaque heure gagnée compte pour l’économie togolaise.

Gest-exo : un signal fort pour les opérateurs économiques

Pour les acteurs du terrain, Gest-exo n’est pas qu’un outil technique : c’est un signal que l’administration s’adapte au rythme du numérique. Dès lors, reste à voir comment les utilisateurs l’accueilleront dans les prochaines semaines, alors que la plateforme commence tout juste à tourner. En définitive, c’est une étape de plus vers un Togo plus connecté, un dossier à la fois.

Togo–FMI : Une revue cruciale pour l’avenir économique

Dans les coulisses des ministères togolais, une délégation du FMI s’installe pour une mission décisive. Objectif : évaluer les engagements du pays dans le cadre de la Facilité élargie de crédit. Entre chiffres, réformes et espoirs budgétaires, cette troisième revue pourrait redéfinir les équilibres économiques du Togo.

 

Lomé, 1ᵉʳ octobre 2025Lundi dernier, dans les couloirs feutrés des ministères togolais, l’ambiance n’était pas celle d’un début de semaine ordinaire. En effet, une délégation internationale a franchi les portes. Non pas pour un film d’espionnage, mais pour une mission bien réelle du Fonds monétaire international (FMI). Cette dernière a posé ses valises le 29 septembre pour une évaluation qui pourrait sceller le sort de l’économie du pays. À sa tête, Hans Weisfeld, un expert aux airs de diplomate discret, conduit la troisième revue de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC). Pas de sirènes, juste des chiffres qui pèsent lourd.

 

Des enjeux budgétaires sous haute surveillance

 

Cette visite, prévue jusqu’au 10 octobre, arrive comme une suite logique – et pressante – après la deuxième revue bouclée en juillet. À l’époque, le verdict avait été positif : un décaissement de 60,5 millions de dollars pour soutenir le budget, une bouffée d’oxygène dans un contexte où chaque centime compte.

Cette fois-ci, l’agenda est chargé. En effet, les discussions plongeront dans les rouages de l’économie récente : une croissance qui tâtonne, une inflation qui guette et des indicateurs sociaux qui tracent le pouls d’une population en attente. Sans oublier les perspectives de politique économique et de financement, tout comme le mécanisme d’ajustement des subventions à l’énergie – un sujet sensible, où chaque hausse de prix peut faire grincer des dents.

L’accord FEC : levier ou contrainte ?

 

Au cœur de cette mission, l’accord FEC, signé en mars 2024, n’est pas un chèque en blanc. Bien au contraire, il promet un total de 403,4 millions de dollars à des conditions concessionnelles, une aide conçue pour accompagner le Togo dans sa quête de stabilité. L’objectif est de  renforcer la consolidation budgétaire, assurer la viabilité de la dette et pousser des réformes structurelles qui, sur le papier, devraient transformer les faiblesses en atouts. Depuis le coup d’envoi, le pays a déjà perçu environ 129 millions de dollars en décaissements cumulés – un filet de sécurité qui a permis de traverser les turbulences. Toutefois, cette dynamique laisse présager des choix difficiles à venir.

 

Une revue sous le regard du monde

 

Dans les salons de Lomé, on murmure que cette revue n’est pas une simple formalité. En effet, elle arrive à un moment où le monde entier scrute les fragilités des économies émergentes, entre chocs climatiques et tensions géopolitiques. Pour les officiels togolais, c’est donc l’occasion de démontrer que les efforts paient, avec des coupes budgétaires assumées et des réformes qui avancent pas à pas. Quant aux citoyens, ils nourrissent l’espoir que cette aide ne soit pas qu’un pansement, mais un véritable levier pour un avenir moins précaire.

Enfin, la conclusion de cette mission est attendue le 10 octobre. Car dans le monde des finances internationales, chaque revue est un chapitre d’un roman inachevé : factuel, implacable et toujours en suspens.

 

L’ambassadeur sud-africain Emmanuel Mthethwa retrouvé mort, un drame qui interroge

Paris sous le choc : l’ambassadeur sud-africain Emmanuel Mthethwa retrouvé mort, une disparition tragique qui bouleverse les relations diplomatiques et soulève de nombreuses interrogations.

 

Paris, 30 septembre 2025 – Dans l’ombre élégante des boulevards parisiens, une nouvelle sombre a jeté un voile de stupeur sur les relations franco-africaines. Ce mardi, un passant a retrouvé le corps sans vie d’Emmanuel Nkosinathi Mthethwa, dit Nathi Mthethwa, ambassadeur d’Afrique du Sud en France, au pied de l’hôtel Hyatt, dans le 17ᵉ arrondissement, près de la porte Maillot. Âgé de 58 ans, cet homme politique de premier plan, pilier de l’ANC et proche de Jacob Zuma, avait été signalé disparu par son épouse la veille, après un dernier signalement au bois de Boulogne.

Dès lors, le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les circonstances de cette chute du 22ᵉ étage, évoquant pour l’heure un possible suicide. Ce drame laisse planer un mystère qui émeut au-delà des frontières. Dans un monde où les diplomates tissent des ponts fragiles, la perte de Mthethwa rappelle que derrière les protocoles se cachent des âmes, et que la vérité, souvent, réside dans les silences.

 

Un signalement alarmant : la disparition d’Emmanuel Mthethwa ouvre l’enquête

 

Tout commence le lundi 29 septembre, vers midi, lorsque l’épouse de l’ambassadeur alerte les autorités françaises : Emmanuel Mthethwa, introuvable depuis le matin, a été localisé pour la dernière fois au bois de Boulogne, ce poumon verdoyant de l’ouest parisien. En réaction, les autorités lancent immédiatement des recherches – patrouilles, appels à témoins, mobilisation des services diplomatiques sud-africains –, dans une urgence qui traduit l’inquiétude d’une famille et d’une nation.

De plus, Mthethwa, nommé à ce poste stratégique en 2023, incarnait les liens historiques entre Pretoria et Paris, nations unies par l’histoire et les défis contemporains. Ainsi, cette disparition soudaine, dans la capitale des Lumières, n’était pas qu’un fait divers ; elle soulignait la vulnérabilité et le poids des responsabilités qui pèsent sur les épaules des émissaires.

 

La découverte : un corps au pied de l’hôtel, l’hypothèse de la chute

 

Le lendemain matin, vers 9 heures, un promeneur anonyme aperçoit un corps inerte à l’aplomb de l’hôtel Hyatt, établissement luxueux prisé des diplomates et voyageurs d’affaires. Les secours confirment rapidement l’identité : c’est bien Mthethwa, dont la chambre au 22ᵉ étage révèle une fenêtre ouverte, malgré les dispositifs de sécurité.

Le parquet de Paris ouvre une enquête en recherche des causes de la mort, confiée au 2ᵉ district de police judiciaire, afin d’écarter toute intervention extérieure. Les premiers éléments ne montrent pas de traces de violence apparente ni de message d’adieu formel, mais un contexte personnel rapporté comme trouble – rumeurs de tensions conjugales, poids des responsabilités – oriente les investigations. De ce fait, Paris, ville de splendeurs et de secrets, devient le théâtre d’un chapitre funèbre, où la Ville Lumière semble soudain plus ombreuse.

 

Un portrait d’un homme engagé : Emmanuel Mthethwa de l’ANC à la diplomatie

 

Pour mieux saisir la profondeur de cette perte, il faut plonger dans l’itinéraire de Nathi Mthethwa, figure emblématique de la lutte sud-africaine. Né en 1967 dans le KwaZulu-Natal, il rejoint l’ANC dès les années 1980, militant contre l’apartheid aux côtés de figures comme Jacob Zuma, dont il deviendra un fidèle.

Ensuite, ministre de la Police de 2019 à 2021, il a navigué dans les eaux tumultueuses de la politique post-Mandela, avant que le gouvernement ne le nomme ambassadeur à Paris en 2023, un rôle où il défendait avec ferveur les positions sud-africaines, notamment la plainte historique que l’Afrique du Sud a déposée contre Israël à la Cour internationale de justice pour génocide à Gaza.

Au-delà de ses fonctions, Mthethwa était un diplomate au charisme discret, convaincu que le dialogue franco-africain pouvait guérir les plaies du passé. Sa mort prématurée laisse un vide, un écho à ces héros discrets qui forgent l’Afrique d’aujourd’hui.

 

Des réactions unanimes : un choc qui unit Pretoria et Paris

 

Dès l’annonce officielle, confirmée par le ministère sud-africain des Affaires étrangères, une onde de choc immédiate se propage. Cyril Ramaphosa, président, rend hommage à « un patriote infatigable », tandis que l’ambassade sud-africaine à Paris annule ses événements pour une période de deuil. Du côté français, le Quai d’Orsay exprime sa « profonde tristesse » et offre son soutien à la famille, soulignant les « liens indéfectibles » entre les deux pays. Ainsi, cette unité, au-delà des spéculations, rappelle que la diplomatie est tissée de vies, de pertes qui soulignent notre humanité commune.

 

Un mystère persistant : l’enquête en cours appelle à la prudence.

 

Pendant ce temps, les enquêteurs scrutent les caméras de surveillance, l’autopsie et les témoignages – dont celui de l’épouse, qui évoquait un « message troublant » reçu la veille. Le dossier reste ouvert, écartant pour l’instant l’hypothèse criminelle mais invitant à la prudence. En somme, cette attente, suspendue comme un voile sur la Seine, interroge les ombres intimes des puissants.

Emmanuel Mthethwa, gardien des rêves arc-en-ciel sud-africains, s’en va ainsi, laissant un héritage. Paris pleure un frère d’Afrique ; le monde, un artisan de paix.

 

CETEF : rêver pour performer

À Lomé, le personnel du CETEF se forme à l’excellence : un atelier inspiré par l’IYF Togo transforme les rêves en leviers de performance, à l’approche de la FIL20 et des 40 ans du centre.

 

Lomé, 30 septembre 2025 – Dans l’effervescence créative de la salle Africa du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF TOGO 2000), un vent de motivation a soufflé ce mardi, transformant des aspirations en carburant pour l’excellence. Animé par M. Young Sam Kim, représentant résident de l’International Youth Fellowship (IYF) au Togo, un atelier de formation sur le thème « Le rêve au service de la performance » a réuni le personnel du CETEF, ces artisans discrets d’événements grandioses.

À l’heure où la 20e Foire Internationale de Lomé (FIL20), du 28 novembre au 14 décembre, et le 40e anniversaire du centre se profilent, cette session était un appel attachant à l’ambition collective, où chaque rêve partagé devient un levier pour propulser Lomé sur la scène mondiale des échanges et des rencontres. Dans ce contexte, où le Togo connaît une renaissance économique, cet atelier nous persuade que la performance naît d’une vision claire, portée par des cœurs unis.

À Lomé, l’IYF Togo a animé un atelier de formation sur le thème « Le rêve au service de la performance » pour le personnel du CETEF.

Un lancement inspirant : Young Sam Kim, le catalyseur des visions partagées

 

Dès les premières heures de la matinée, la salle Africa s’est emplie d’une énergie palpable. M. Young Sam Kim, avec son charisme et son accent sud-coréen teinté d’enthousiasme togolais, a ouvert les hostilités en posant l’essentiel : établir une vision claire et la rédiger comme un serment gravé.

De manière significative, cet atelier, initié par IYF Togo, cible précisément le personnel du CETEF – ces gardiens des coulisses qui font pulser la vie des foires. En partageant des anecdotes de jeunes leaders mondiaux transformés par l’IYF, Kim a su captiver, rendant tangible cette idée que rêver n’est pas un luxe, mais au contraire, le premier pas vers une performance durable, attachante par sa simplicité humaine.

 

L’essence du thème : fixer des objectifs précis pour des rêves concrétisés

 

Au fil des échanges interactifs, l’atelier s’est penché sur le cœur battant du thème : fixer des objectifs précis, alignés sur la vision de la direction, pour que les rêves ne restent pas des nuages éthérés. Des exercices pratiques – rédaction de déclarations personnelles, brainstorming en petits groupes – ont fleuri, où chaque participant, du technicien à l’organisateur, a cartographié son chemin vers l’excellence.

Ainsi, cette approche a révélé une vérité : dans le tourbillon d’une foire comme la FIL20, où des milliers d’exposants et de visiteurs convergeront, une ambition bien cadrée transforme les défis en triomphes. Kim, avec son éloquence qui touche l’âme, a insisté : « Rêvez grand, mais marchez avec discipline », un mantra qui résonne comme un écho bienveillant dans les couloirs du CETEF.

À Lomé, l’IYF Togo a animé un atelier de formation sur le thème « Le rêve au service de la performance » pour le personnel du CETEF.

Une préparation stratégique : la FIL20 et ses 40 ans sous les étoiles de l’ambition

 

Dans la continuité de cette dynamique, cet atelier s’inscrit dans une série de formations orchestrées par IYF Togo, un partenariat fructueux qui prépare le terrain pour un événement doublement festif : la 20e FIL, vitrine éclatante de l’économie togolaise, coïncidant avec le quarantième anniversaire du CETEF.

Autrement dit, du 28 novembre au 14 décembre, Lomé deviendra un carrefour bouillonnant d’innovations, de cultures et d’opportunités, où la vision partagée du personnel sera le fil d’or reliant stands et scènes.

En encourageant l’imagination et l’ambition, cette initiative ne vise pas seulement l’efficacité opérationnelle ; elle ambitionne également de forger une culture d’excellence, où le CETEF aspire à être reconnu comme le meilleur centre d’expositions au monde, un rêve audacieux mais si attachant dans sa quête d’élévation collective.

 

Des éléments clés pour le succès : vision, discipline et rêves élargis

 

Au-delà des modules structurés, l’atelier a mis en lumière trois piliers indissociables : la vision comme boussole, la discipline comme ancre, et la capacité à rêver grand comme voile gonflé par les vents du possible. Des témoignages émouvants de participants – un organisateur confessant comment un objectif clair a boosté sa motivation, une hôtesse visualisant déjà les sourires des visiteurs – ont humanisé ces concepts, rendant ainsi  l’expérience persuasive par son authenticité.

Dans une conjoncture où l’économie togolaise pulse au rythme des initiatives locales, comme les investissements florissants en zones franches, cet apport de l’IYF Togo infuse en fait une fraîcheur internationale, renforçant le statut du CETEF comme hub panafricain d’innovation et de convivialité.

 

Un horizon lumineux : inspirer pour briller, unis vers une FIL 20 légendaire.

 

En refermant les portes de la salle Africa, cet atelier laissera un legs vibrant : un personnel revigoré, prêt à incarner le slogan implicite de l’IYF – transformer les rêves en performances collectives. Pour la FIL20, cet engagement à former et inspirer n’est pas un détail ; bien au contraire, c’est le socle d’un succès qui rayonnera bien au-delà de Lomé, célébrant 40 ans d’un centre qui a su grandir avec le Togo.

M. Young Sam Kim, en semant ces graines d’ambition, nous rappelle avec une tendresse que la vraie performance naît d’un rêve partagé, d’une discipline joyeuse et d’une vision qui unit. Si cette étincelle allumée aujourd’hui illumine les allées de la foire, ce sera vraiment exceptionnel.

Elle le fera surement, car en définitive, dans le ballet des nations en mouvement, chaque atelier comme celui-ci est aussi une note d’espoir, un appel attachant à oser plus grand, ensemble.

 

Awooyo célébrée au Grand Rex

À Lomé, BB célèbre Awooyo : une soirée festive et intergénérationnelle rend hommage à la bière brune emblématique du Togo, symbole d’audace, de tradition et de convivialité.

 

Lomé, 30 septembre 2025 – Sous les feux de la rampe du Grand Rex, Lomé a vibré au rythme d’une bière qui transcende les verres pour toucher l’âme togolaise. Vendredi dernier, la Brasserie BB Lomé a levé son toast à Awooyo, sa perle ambrée, lors d’une soirée festive et fraternelle. L’événement a réuni un parterre éclectique : grossistes, consommateurs passionnés, partenaires loyaux et figures publiques rayonnantes.

En présence du directeur général Diogo Victoria, cet hommage n’était pas qu’une célébration ; bien au contraire, c’était une déclaration d’amour collective à une boisson qui, depuis des décennies, unit les cœurs autour d’un goût d’audace et de tradition. Dans ce contexte, où les saveurs locales forgent l’identité, Awooyo brille comme un phare convivial, invitant chacun à trinquer à la vie.

 

Une ambiance électrique : rythmes et couleurs pour un hommage vibrant

 

Dès les premières notes, le Grand Rex s’est transformé en un kaléidoscope de bonheur togolais. Prestations artistiques envoûtantes, animations musicales endiablées et danses traditionnelles gracieuses ont enflammé la salle, où l’odeur maltée d’Awooyo flottait comme une promesse de partage. En fait, le public a rendu un hommage spontané à cette bière intergénérationnelle, symbole d’un Togo qui danse avec son passé tout en embrassant l’avenir.

« J’ai toujours consommé Awooyo depuis ma jeunesse. C’est une bière vraiment particulière, unique en son genre », confie Modeste, un invité ému, les yeux pétillants de souvenirs.

Cette soirée a capturé l’essence d’une culture où la bière n’est pas qu’une boisson, mais un fil rouge entre les âges.

 

La voix de la marque : un serment d’allégeance aux consommateurs

 

Au cœur de cette effervescence, Ahmed Ayandedji, responsable marketing de BB Lomé, a pris la parole pour un discours qui a résonné comme un serment.

« Awooyo connaît un plébiscite de Lomé à Cinkassé… Nous avons souhaité dédier cette soirée à nos consommateurs et à nos partenaires, véritables artisans de la vitalité de la marque. »

En plus, il a affirmé que la bière incarne une identité forte et a conquis toutes les régions du Togo. En plaçant les fidèles au centre de la scène, Ayandedji a transformé l’événement en un cercle vertueux : la marque honore ceux qui, verre après verre, en font une légende vivante.

 

Le charme d’Awooyo : une brune audacieuse qui défie les modes

 

Ambrée et affirmée, couronnée d’une mousse généreuse et d’un goût raffiné, Awooyo se dresse fièrement comme « la bière des audacieux ». Contrairement à la marée blonde dominante, elle a su démocratiser la bière brune au Togo par la force de son caractère.

« Ses amateurs sont passionnés, fidèles et courageux », ajoute Ayandedji avec un sourire enjôleur, soulignant comment cette boisson a su s’infiltrer dans les veillées familiales et les fêtes villageoises. Ainsi, dans un pays où la résilience est une vertu quotidienne, Awooyo est un trait de caractère, un élixir qui murmure à l’oreille des braves.

 

Des étoiles pour éclairer la nuit : invités d’honneur et moments inoubliables

 

La magie de la soirée s’est accrue avec l’arrivée de personnalités qui ont ajouté leur éclat à cette toile vivante. L’ex-international de football Emmanuel Adébayor, charismatique et accessible, a multiplié les toasts ; la Miss Togo et ses dauphines, resplendissantes, ont illuminé la piste de danse. Des influenceurs, miroirs des tendances jeunes, ont aussi capturé l’instant en stories enflammées.

D’ailleurs, ces présences ont tissé un lien indéfectible entre la marque et son public, confirmant qu’Awooyo n’appartient plus à BB Lomé seule : elle est l’héritage collectif d’un Togo fier.

 

Un legs de fraternité : Awooyo, slogan vivant d’une nation conviviale

 

Plus qu’une fête éphémère, cette soirée au Grand Rex s’est imposée comme un hymne vibrant à une boisson qui traverse les générations sans une ride. Fidèle à son slogan du « trait de caractère », Awooyo incarne audace, convivialité et tradition, reliant ainsi les anciens aux jeunes. Par ailleurs, Diogo Victoria, en maître de cérémonie discret mais omniprésent, a su orchestrer ce moment pour qu’il résonne au-delà des murs : une invitation à redécouvrir les joies simples.

 

Awooyo, trait d’union d’un Togo audacieux

 

En définitive, la soirée du Grand Rex n’a pas seulement célébré une bière ; elle a révélé un symbole vivant de la convivialité togolaise. À travers Awooyo, c’est tout un pays qui se raconte : ses saveurs, ses audaces, ses fidélités. De la mousse à la mémoire, chaque gorgée devient une promesse de lien, une invitation à l’unité.

BB Lomé, en honorant ses consommateurs, a aussi réaffirmé que les marques les plus fortes sont celles qui écoutent, qui partagent, et qui vibrent au rythme de leur peuple. Awooyo n’est plus une simple boisson : elle est une signature nationale, un toast à la fraternité, un écho de ce que le Togo a de plus précieux – sa capacité à célébrer ensemble.

 

Le Togo mobilisé contre la rage

À Lomé, le Togo lance une campagne nationale de vaccination gratuite contre la rage : un bouclier collectif pour protéger enfants, familles et animaux, avec l’ambition d’éradiquer la maladie d’ici 2030.

 

Lomé, 30 septembre 2025 – Sous un soleil matinal radieux, Lomé s’est éveillée en sentinelle de la santé le 27 septembre, Journée mondiale de lutte contre la rage. Sur le terrain du Lycée d’Agoè, le gouvernement togolais a donné le coup d’envoi d’une campagne nationale de vaccination gratuite, un bouclier collectif contre cette maladie insidieuse. Chiens, chats, et même singes – ces compagnons fidèles de nos foyers – ont été les premiers à recevoir leur dose protectrice. Impulsée par le Président Faure Essozimna Gnassingbé, cette initiative vise à vacciner plus de 60 000 animaux et à sensibiliser un demi-million de citoyens. Autrement dit, une promesse attachante : un Togo où les enfants, premières victimes, grandissent sans la peur d’une morsure fatale, et où la santé animale et humaine s’entrelacent en un pacte indéfectible.

Un lancement festif et solennel : mobilisation totale de l’État

 

Dès l’aube, le Lycée d’Agoè s’est transformé en hub de vie et de vigilance, où vétérinaires, agents de santé et volontaires ont déployé tentes et seringues. La campagne, étendue à toute l’étendue du territoire – de Cinkassé à Sokodé, en passant par Kpalimé et Aného –, a été présidée par le ministre d’État chargé des ressources animales, M. Yark Damehame, flanqué de ses homologues de l’Environnement et des Forêts, M. Katari Foli Bazi, et de la Santé publique.

En ce sens, « Cette opération gratuite lève la barrière du coût, protégeant enfants, familles et voisins », a déclaré avec ferveur le ministre Bazi, soulignant l’urgence d’un rempart accessible à tous. L’air vibrait d’une énergie persuasive : celle d’une nation qui refuse de laisser la rage dicter son destin.

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la rage, le gouvernement togolais a lancé à Lomé une campagne nationale

Objectifs ambitieux : 60 000 animaux, un demi-million d’âmes éveillées

 

Au cœur de cette offensive, se niche une vision claire et mesurable : vacciner au moins 60 000 animaux de compagnie d’ici la fin de la campagne, tout en touchant plus de 500 000 citoyens par des messages de prévention. Chiens errants ou domestiques, chats espiègles et singes curieux – tous sont conviés à ce bouclier immunitaire, gratuit et sans rendez-vous, dans les centres de santé, marchés et villages reculés.

Dans cette optique, « Zéro rage d’ici 2030 », clame le slogan, aligné sur les engagements mondiaux de l’OMS et de l’OIE. La stratégie s’inscrit dans une trajectoire durable, combinant aussi ateliers interactifs, spots radio et caravanes mobiles pour promouvoir les gestes salvateurs.

L’engagement présidentiel : un souci bienveillant pour les plus vulnérables

 

C’est pourquoi, sous l’égide du Président Gnassingbé, cette vague protectrice déferle, un geste politique qui touche au cœur des Togolais. En rendant la vaccination gratuite, le chef de l’État brise les chaînes économiques qui retenaient tant de familles, priorisant les enfants – ces anges exposés aux morsures.

Par ailleurs, les ministres, unis en un front tripartite, incarnent cette synergie : Damehame orchestre les ressources animales, Bazi veille à l’harmonie environnementale, et le ministre de la Santé infuse l’expertise médicale. Cette action collective transforme l’État en gardien bienveillant, rappelant que la santé n’est pas un luxe, mais un droit fondamental.

L’approche One Health : une santé globale pour un Togo uni

 

Au-delà des piqûres salvatrices, cette campagne embrasse pleinement le paradigme One Health (Une Seule Santé), où la santé animale, humaine et environnementale fusionnent en un écosystème harmonieux. La rage, zoonose impitoyable transmise par morsure, ne connaît pas de frontières entre espèces ; dès lors, vacciner un chien protège un enfant.

De surcroît, soutenue par des partenaires internationaux, l’initiative togolaise rayonne comme un modèle africain, intégrant formations croisées et protocoles intégrés contre les épidémies. Dans ce Togo résilient, One Health n’est pas un concept abstrait ; c’est une philosophie persuasive, qui unit l’homme à sa bête dans une danse de prévention.

 

Appel à la mobilisation : ensemble vers un horizon sans morsure

Tandis que la campagne s’étend comme une marée bienfaisante, elle nous convie tous à l’action. L’éradication de la rage d’ici 2030 est notre horizon commun, un rêve attachant où chaque vie sauvée est une victoire collective. Le Togo, terre de solidarité instinctive, montre la voie : ainsi, avec audace et tendresse, nous vaincrons cette ombre ancienne.

En définitive, si un simple vaccin peut changer un destin, imaginez ce que notre unité peut accomplir. À vos côtés, pour un Togo protégé, pour une Afrique invincible.