Togo : à Lomé, le sport devient langage d’inclusion et de dignité

 

Lomé en fête : les Jeux nationaux de Special Olympics célèbrent le courage et l’inclusion

 

Lomé, 25 août 2025 Samedi dernier, Lomé n’a pas seulement accueilli une compétition, elle a vibré au rythme d’une célébration de la dignité, du dépassement de soi et de la fraternité. En fait, les Jeux nationaux 2025 de Special Olympics ont réuni des athlètes venus de toutes les régions du Togo, tous porteurs d’une même singularité : celle de vivre avec une déficience intellectuelle et de transformer cette réalité en force. Sur les pistes, dans les aires de saut, autour des terrains de pétanque, les performances se sont enchaînées. Cependant, au-delà des médailles, c’est une énergie collective qui s’est exprimée, celle d’un pays qui choisit de faire de l’inclusion un impératif et du sport un levier de reconnaissance.

À Lomé, les Jeux nationaux 2025 de Spécial Olympique ont rassemblé des athlètes venus de tout le Togo. Une célébration du courage, de la performance et de l’inclusion, en route vers les Jeux mondiaux de 2027 au Chili.

Des performances qui racontent des histoires de résilience

 

La compétition a été marquée par des moments forts :

  • En lancer de tennis (féminin), Adabi Fadila de Kpalimé a décroché l’or avec une distance de 12,65 m, suivie par deux athlètes de Lomé.
  • En saut sans élan, Kuété Marie (1,34 m) s’est imposée devant Moladja Kadjidja et Yovo Gracia.
  • En marche 25 m (masculin), Goka Victor de Lomé a pris la tête avec un temps de 8″04, devant Amétépé Frédérick de Kpalimé.

Chaque épreuve a révélé des talents, des visages et des histoires. Ces athlètes, souvent invisibles dans les récits sportifs traditionnels, ont montré que la performance ne se mesure pas seulement en secondes ou en mètres, mais également en courage, en constance et en joie partagée.

 

L’avenir en ligne de mire : Cap sur les Jeux mondiaux 2027

 

Par ailleurs, ces Jeux nationaux constituent une phase de présélection pour les Jeux internationaux de 2026. Ils permettront au Togo de définir son quota de participation aux Jeux mondiaux de 2027 au Chili. En outre, un tirage au sort désignera les médaillés qui représenteront le pays. Toutefois, l’enjeu pour les organisateurs dépasse la simple sélection. Il s’agit de valoriser les efforts de ces athlètes qui s’entraînent depuis plus de huit semaines, souvent dans des conditions modestes, mais avec une détermination exemplaire.

Une parole institutionnelle en faveur de l’inclusion à Lomé

 

Le directeur national de Special Olympics, Gnéni Tchagbélé, a rappelé que ces Jeux s’inscrivent dans le plan de travail annuel du ministère chargé des Sports. « Nous voulons que ces athlètes soient évalués comme tous les autres, dans un cadre structuré, avec des règles, des encouragements et des perspectives », a-t-il déclaré. Il a souligné que Special Olympics est une organisation qui offre des entraînements et des compétitions tout au long de l’année, permettant aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle de s’intégrer, de s’exprimer et de partager la joie du sport.

 

Et si le sport devenait le miroir d’une société plus juste ? À Lomé, les Jeux nationaux de Special Olympics ont prouvé que l’excellence ne connaît ni frontières ni normes figées. Ces athlètes ont couru, sauté, lancé, mais surtout, ils ont rassemblé. Ils ont rappelé que l’inclusion ne se décrète pas, elle se construit, épreuve après épreuve, regard après regard. Le Togo a lancé un signal fort : celui d’un pays qui choisit de faire de la différence une richesse et du sport un langage universel. Mais ce n’est qu’un début. Le Togo est-il prêt à soutenir ces athlètes pour qu’ils puissent atteindre l’excellence sur la scène mondiale ?

Togo : La finance en ébullition, les syndicats suspendent leur sit-in

Togo : les syndicats suspendent leur sit-in, mais la mobilisation sociale reste en alerte

 

Au cœur du tissu économique togolais, les visages de la finance se lèvent. Les employés de banque et les agents d’assurance, des figures discrètes, mais essentielles du quotidien, ont décidé de faire entendre leur voix. Derrière les chiffres, ce sont des parcours, des familles et des territoires qui s’expriment. Le sit-in prévu ce lundi 25 août par les syndicats SYNBANK et SYNASSUR a été suspendu hier suite à une rencontre avec le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara , qui a ouvert la voie à un dialogue, avec la promesse d’une audience conjointe avec le ministère de l’Économie et des Finances. Cependant, la mobilisation reste vive.

Le cri du cœur des travailleurs : L’équité et la dignité au centre des revendications

 

Les revendications portées par les syndicats ne relèvent pas seulement de questions salariales. Elles traduisent une quête de reconnaissance et de justice. Les demandes sont claires :

  • L’établissement d’une politique salariale harmonisée dans les établissements financiers.
  • L’accès équitable aux avantages sociaux, tels que les crédits, les aides scolaires, et le soutien familial.
  • L’application de la nouvelle grille au Centre de Formation Bancaire du Togo
  • La dénonciation des licenciements abusifs et des pratiques de harcèlement.
  • L’abandon des poursuites contre une déléguée du personnel d’Ecobank Togo.

Ces demandes dessinent les contours d’un secteur en mutation, où les enjeux humains rejoignent les impératifs économiques.

 

La colère gronde : une onde de choc dans les territoires

 

La récente décision de SUNU Bank Togo de licencier 42 employés pour motif économique a agi comme un catalyseur. Conséquence immédiate : dans les quartiers, les guichets automatiques ont été pris d’assaut dès le week-end, révélant l’inquiétude des usagers face à une possible paralysie du système. Dans un pays où l’accès aux services financiers reste limité, toute perturbation affecte directement les dépôts, les transferts et les crédits, avec des répercussions sur les familles, les commerçants et les artisans.

 

Suspension de  sit-in : un dialogue en cours, mais la vigilance reste de mise.

 

Pour le gouvernement, l’ouverture d’un dialogue vise à préserver la stabilité d’un secteur stratégique. Toutefois, les syndicats restent sur le qui-vive. La suspension du sit-in ne marque pas la fin du mouvement : une grève de 72 heures est déjà annoncée pour les 24, 25 et 26 septembre, si aucune avancée concrète n’est observée. Ce calendrier syndical témoigne d’une stratégie réfléchie, où la négociation reste possible, mais où la pression sociale demeure bien active.

 

Au-delà des revendications salariales, un enjeu de société

 

Au-delà des revendications salariales, ce mouvement interroge la place des travailleurs dans les dynamiques économiques nationales. Il met en lumière les enjeux de justice sociale, de reconnaissance professionnelle et de gouvernance interne dans les institutions financières. Les syndicats ne demandent pas seulement des ajustements : ils portent une vision du travail fondée sur la dignité, la transparence et le respect des droits. Dans un secteur aussi stratégique que celui des banques et des assurances, leur voix devient celle d’un équilibre à reconstruire entre performance économique et responsabilité sociale.

 

La suspension du sit-in n’est qu’un répit. Le Togo entre dans une phase de négociation où chaque geste comptera. Les syndicats ont montré leur capacité à mobiliser, à structurer leurs revendications et à ouvrir le dialogue. Mais la suite dépendra de la volonté politique et de la capacité des institutions à répondre aux attentes. Derrière les chiffres et les procédures, ce sont des vies, des familles et des territoires qui attendent des réponses. Le chantier est lancé, et le pays observe. Alors, le gouvernement est-il prêt à engager les réformes nécessaires pour apaiser le secteur financier, ou la crise est-elle inévitable ?

275 heures pour le Togo : Laurence Assignon, héroïne culinaire d’un peuple en éveil

Lomé, le 22 août 2025 Ce n’était pas qu’un simple marathon culinaire, c’était une épopée nationale ! Dans la nuit du 21 août 2025, au Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé, la cheffe Laurence Assignon a mis un terme à son aventure hors norme : 275 heures de cuisine non-stop, soit 13 jours d’efforts ininterrompus, de passion et de sourires partagés. Une performance qui a transcendé la cuisine pour devenir un cri d’identité, une ode à la résilience togolaise.

À Lomé, la cheffe togolaise Laurence Assignon a tenu les fourneaux pendant 275 heures dans une tentative de record Guinness. Un exploit collectif, porté par la ferveur nationale et la diaspora, qui interroge sur la place du Togo dans l’histoire culinaire mondiale.

Une quête portée par tout un peuple

Depuis le 10 août, la cheffe togolaise s’était lancée dans une tentative audacieuse pour inscrire le Togo dans le prestigieux livre des records Guinness. Ce défi, initialement fixé à 192 heures, a été pulvérisé. Mais au-delà des chiffres, c’est l’élan populaire qui a marqué les esprits. Familles, jeunes, personnalités et surtout la diaspora togolaise, connectée en temps réel, ont suivi chaque plat, chaque geste, chaque moment de doute.

En plus, Lomé s’est transformée en une scène vivante, où la cuisine est devenue un langage de résistance et de célébration.

 Laurence Assignon : une rivalité inattendue, une décision difficile

 

Alors que l’exploit semblait acquis, une nouvelle est venue bouleverser la dynamique : Zainab Olapido, une entrepreneure culinaire nigériane, a lancé sa propre tentative avec un objectif de 340 heures. Face à cette annonce, Laurence Assignon a choisi de mettre fin à son marathon.

les fans de la cheffe ont  accueilli cette décision avec de la déception, car l’espoir d’une victoire définitive était palpable. Pourtant, pour beaucoup, ils considèrent déjà le record comme moralement acquis.

Le Togo, territoire de fierté et de transmission

 

Cet exploit a mis en lumière un talent, un territoire et une mémoire collective. Il a montré que le Togo ne manque ni de ferveur ni de capacité à se mobiliser autour d’un symbole. Par son endurance et sa générosité, Laurence Assignon a incarné la force tranquille d’un peuple en marche.

 Laurence Assignon : une performance qui dépasse les frontières

Au-delà de la compétition, l’acte de Laurence Assignon interroge :

  • Quelle place pour les femmes africaines dans les récits de performance mondiale ?
  • Comment valoriser les talents locaux dans les sphères internationales ?
  • Et surtout, comment transformer un exploit individuel en levier de cohésion nationale ?

Et maintenant ? Le défi est lancé pour la communauté togolaise

Et si le véritable record n’était pas celui homologué, mais celui gravé dans les cœurs ? À Lomé, pendant 13 jours, le Togo a cuisiné son histoire, ses rêves et sa fierté. Au-delà de la compétition, l’acte de Laurence Assignon interroge : comment transformer un exploit individuel en levier de cohésion nationale et de développement durable pour le Togo ? Il est maintenant temps de transformer cette énergie en mouvement durable pour les femmes, les créateurs et tous ceux qui osent rêver grand.

Partenariat Togo–PNUD : vers une transition écologique inclusive

Le Togo s’engage pour l’environnement : La mobilité électrique et les objectifs climatiques au cœur des discussions avec l’ONU

 

Lomé, 22 août 2025 – Le Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, Katari Foli-Bazi, a tenu  jeudi une réunion cruciale avec les représentantes des Nations Unies au Togo, Coumba Diaw Sow et Binta Fatou Sanneh. Cet échange a permis d’aborder des initiatives stratégiques pour l’avenir environnemental du pays, de la promotion de la mobilité électrique aux engagements climatiques en vue de la COP 2025. Alors que le Togo intensifie ses efforts pour un développement durable, cette concertation marque une étape décisive vers un avenir plus vert.

Le Togo et le PNUD collaborent pour promouvoir la mobilité électrique, le reboisement et la justice environnementale.

Des projets d’envergure pour un Togo éco-responsable

 

Au cœur des discussions, deux projets phares ont été examinés : la promotion de la mobilité électrique et l’actualisation des Contributions Déterminées au niveau National (CDN), qui incarnent les engagements climatiques du Togo dans le cadre de l’Accord de Paris. Le ministre Foli-Bazi a insisté sur l’importance de la transition vers des véhicules électriques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

En effet, ce projet, soutenu par le PNUD, vise à déployer des infrastructures comme des stations de recharge et à encourager l’adoption de véhicules à faible empreinte carbone. Les échanges ont également porté sur les CDN, car le pays a besoin de 5,526 milliards de dollars sur la période 2020-2030 pour financer ses ambitions climatiques. Ces fonds, recherchés auprès de partenaires bilatéraux et multilatéraux, doivent permettre de renforcer la résilience des communautés face aux impacts du changement climatique, comme les sécheresses et les inondations.

 

Reboisement et droits environnementaux au cœur des priorités

 

Un autre axe majeur de la rencontre a été la défense des droits environnementaux pour protéger les communautés vulnérables. Le ministre a souligné l’engagement du Togo à intégrer ces droits dans ses politiques publiques, en s’appuyant sur le Programme National de Suivi Environnemental (PNSET), soutenu par le PNUD.

Le reboisement, pilier de la politique environnementale togolaise, a également occupé une place centrale dans les discussions. Sous le leadership de Foli-Bazi, le Togo ambitionne de planter un milliard d’arbres d’ici 2030, avec 14 millions prévus pour 2023. De plus, la campagne nationale de reboisement 2025, lancée avec un budget de 11,18 milliards de FCFA, illustre la volonté de restaurer 30 % du couvert forestier national d’ici 2050.

 

Préparatifs pour la COP 2025 : le Togo se positionne

 

À l’approche de la COP 2025, qui se tiendra dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique, le Togo peaufine sa stratégie. La réunion avec les représentantes de l’ONU a permis d’aligner les priorités nationales sur les attentes internationales. En effet, le ministre Foli-Bazi, qui a déjà représenté le Togo à la COP 27 en 2022, cherche à mobiliser des financements climatiques pour soutenir les projets d’adaptation et d’atténuation. Le Forum panafricain sur le financement de l’adaptation au climat, organisé en décembre 2024, a renforcé la position du Togo en tant qu’acteur clé dans ces discussions régionales.

Défis et opportunités

 

Malgré ces avancées, des obstacles demeurent. La mobilisation des financements reste un défi majeur. Les impacts climatiques, tels que l’irrégularité des pluies et la hausse des maladies respiratoires, continuent de peser sur les populations. Cependant, la collaboration étroite avec des partenaires comme le PNUD et l’ONU offre des opportunités pour surmonter ces contraintes, notamment grâce à des outils comme le Programme de Renforcement des Capacités pour la Gestion de l’Environnement (PRCGE).

 

Vers un Togo plus vert

 

En somme, cette rencontre marque un pas de plus vers un Togo résilient et durable. En plaçant la mobilité électrique, les CDN, les droits environnementaux et le reboisement au cœur de sa stratégie, le pays se positionne comme un modèle en Afrique de l’Ouest. À l’aube de la COP 2025, ces efforts témoignent d’une volonté collective de bâtir un avenir où l’environnement et le développement vont de pair. Mais une question demeure : le soutien des Nations Unies suffira-t-il à relever les défis financiers et climatiques du Togo ?

Le Togo veut devenir un leader régional de l’élevage durable

Togo : un atelier pour booster l’élevage durable Ouvre la voie à une révolution agricole.

 

Lomé, 22 août 2025 Dans une démarche audacieuse pour dynamiser le secteur de l’élevage, Katari Foli-Bazi, le ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, a inauguré un atelier stratégique à Lomé le 20 août 2025. Organisé en partenariat avec le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), cet événement vise à mobiliser des investissements massifs et durables pour faire de l’élevage une priorité nationale. L’initiative, qui garantit un accès facilité aux financements pour les éleveurs togolais, marque un tournant décisif pour un secteur clé et souligne l’ambition du Togo de renforcer sa sécurité alimentaire et son économie rurale.

Le ministre Katari Foli-Bazi inaugure un atelier pour faire de l’élevage un levier de croissance inclusive.

Une vision pour relancer l’élevage togolais

 

L’atelier, qui a réuni des experts, des décideurs politiques et des partenaires financiers, a mis en lumière l’urgence de revitaliser l’élevage, pilier essentiel de l’économie rurale et de la souveraineté alimentaire du Togo. Pour cause, ce secteur, qui emploie environ 60 % de la population active dans les zones rurales, souffre d’un manque chronique d’investissements et d’infrastructures modernes.

« L’élevage doit devenir un moteur de croissance inclusive, capable de créer des emplois et de nourrir nos communautés », a déclaré Katari Foli-Bazi lors de son discours d’ouverture.

Grâce au soutien de la BAD, l’atelier a exploré des stratégies pour intégrer l’élevage dans les priorités nationales, notamment à travers la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Les discussions ont porté sur des solutions concrètes : la modernisation des techniques d’élevage, le renforcement des chaînes de valeur et l’accès à des financements innovants pour les petits exploitants. Un accent particulier a été mis sur l’élevage durable, intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement pour limiter l’impact sur les écosystèmes.

Mobiliser les financements : le nerf de la guerre

 

L’atelier a placé l’accès aux ressources financières pour les éleveurs au cœur des discussions. Ces derniers affrontent régulièrement des obstacles comme des taux d’intérêt élevés ou l’absence de garanties. Pour répondre à ces défis, la Banque africaine de développement (BAD), qui a investi 1,5 milliard de dollars dans des projets agricoles en Afrique en 2024, s’est engagée à accompagner le Togo dans la mise en place de mécanismes de financement adaptés, notamment des fonds de garantie et des microcrédits. D’après des sources proches du ministère, les autorités prévoient de lancer un projet pilote dès 2026 dans les régions des Savanes et de la Kara, où l’élevage joue un rôle économique central.

En outre, l’atelier a permis d’explorer des partenariats public-privé pour développer des infrastructures comme des abattoirs modernes, des unités de transformation des produits laitiers et des marchés locaux. Ces initiatives visent à réduire les importations de produits animaux, qui ont coûté au Togo environ 20 milliards de FCFA en 2024, tout en renforçant l’autosuffisance alimentaire.

 

L’élevage, une priorité nationale

 

Sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, le Togo place l’élevage au cœur de sa stratégie de développement. Cet atelier s’inscrit dans la continuité des efforts du gouvernement pour moderniser l’agriculture, un secteur qui contribue à 40 % du PIB national. Foli-Bazi, connu pour son engagement en faveur de la durabilité, a plaidé pour une approche intégrée, combinant élevage, agriculture et préservation des ressources naturelles.

« Un élevage prospère ne doit pas se faire au détriment de nos forêts ou de nos terres », a-t-il insisté.

La BAD, par la voix de son président Akinwumi Adesina, a salué l’engagement du Togo, soulignant l’importance d’investissements ciblés pour transformer l’agriculture. Ce partenariat pourrait d’ailleurs servir de modèle pour d’autres nations de la région, confrontées à des défis similaires.

Le ministre Katari Foli-Bazi inaugure un atelier pour faire de l’élevage un levier de croissance inclusive.

Défis et perspectives

 

Malgré ces ambitions, le secteur de l’élevage togolais fait face à des obstacles structurels : manque de formations pour les éleveurs, maladies animales et impacts climatiques tels que les sécheresses prolongées. L’atelier a proposé des solutions comme la formation de vétérinaires communautaires et l’introduction de races plus résistantes. Cependant, leur mise en œuvre nécessitera un suivi rigoureux.

La question de l’abattage des bovins infectés, soulevée récemment dans des débats régionaux, a également été évoquée. Certains participants ont plaidé pour des approches sélectives afin de préserver le cheptel tout en contrôlant les épidémies. Ces discussions montrent aussi la complexité de moderniser l’élevage tout en répondant aux préoccupations des communautés locales.

 

Un engagement continu

 

Cet atelier marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur de l’élevage togolais, avec un engagement clair du gouvernement et de ses partenaires internationaux. Le Togo est-il sur la bonne voie pour devenir un leader régional de l’élevage durable ? Seul l’avenir le dira, mais une chose est sûre : le pays est déterminé à relever les défis pour assurer sa souveraineté alimentaire et sa prospérité économique.

 

Françoise Dogomangue : une voix togolaise contre les VBG

Togo : une championne des Droits des Femmes au service des victimes de violences

 

Dapaong, 22 août 2025 Françoise Dogomangue, présidente fondatrice de l’Association des Femmes et Filles Handicapées Vaillantes de la Région des Savanes, vient de marquer un tournant décisif dans son combat pour la justice et l’égalité. En effet, elle a été sélectionnée pour participer au prestigieux Programme de Visiteur International (IVLP) aux États-Unis, axé sur la lutte contre la violence coercitive. Elle revient au Togo avec des outils et une détermination renforcée pour soutenir les victimes de violences conjugales et sexuelles. Son parcours inspirant, salué par l’Ambassade des États-Unis, fait d’elle une figure incontournable dans la défense des droits humains dans la région.

 

Françoise Dogomangue : Une formation pour amplifier l’impact

 

Lors de son séjour aux États-Unis, organisé dans le cadre du programme IVLP financé par le Département d’État américain, Françoise Dogomangue a bénéficié d’une formation intensive sur les stratégies de lutte contre les violences basées sur le genre. Ce programme, qui réunit chaque année des leaders du monde entier, lui a permis d’explorer des approches innovantes pour prévenir la violence coercitive.

« Cette expérience m’a donné des clés pour mieux accompagner les victimes et sensibiliser les communautés », a-t-elle confié à son retour à Dapaong.

Les compétences acquises, notamment en matière de plaidoyer, de collecte de données et de coordination avec les autorités, devraient permettre à son association de renforcer ses actions dans la région des Savanes. Selon une étude récente, 28 % des femmes âgées de 15 à 49 ans dans cette région ont subi des violences physiques ou sexuelles, souvent exacerbées par la pauvreté et les inégalités de genre.

 

Une association au cœur du changement

 

Fondée en 2018, l’Association des Femmes et Filles Handicapées Vaillantes de la Région des Savanes s’est imposée comme un pilier de l’inclusion et de la protection des droits des femmes, en particulier celles en situation de handicap. Basée à Dapaong, elle mène des actions de sensibilisation, offre un soutien psychologique et juridique aux victimes et promeut l’autonomisation économique à travers des formations professionnelles. Le travail de Françoise Dogomangue, qui combine son expérience personnelle en tant que personne handicapée et son engagement militant, a permis de toucher des centaines de femmes dans les zones rurales.

Son passage aux États-Unis a également été l’occasion d’échanger avec d’autres leaders internationaux, notamment sur des modèles de centres d’accueil pour victimes de violences. L’Ambassade des États-Unis à Lomé a salué son engagement comme « une source d’inspiration pour tous ceux qui luttent pour un monde plus juste ».

Le Togo face à un défi persistant

 

Si le Togo a fait des progrès significatifs dans la lutte contre les violences basées sur le genre, notamment grâce à des réformes législatives et à des programmes soutenus par des partenaires internationaux, des défis persistent. En particulier, dans les régions reculées comme les Savanes, où les traditions patriarcales et le manque de ressources freinent l’accès à la justice. C’est pourquoi l’engagement de figures comme Françoise Dogomangue, appuyé par des initiatives internationales, joue un rôle clé pour combler ces lacunes.

Son association travaille en étroite collaboration avec des ONG locales et des institutions publiques, comme le ministère de l’Action sociale, pour mettre en place des mécanismes de signalement des abus et des programmes de réinsertion pour les survivantes. Ces efforts s’inscrivent dans la stratégie nationale de promotion de l’égalité des genres, qui vise à réduire les violences faites aux femmes de 50 % d’ici 2030.

 

Françoise Dogomangue : Défis et perspectives

 

Malgré son dynamisme, l’Association des Femmes et Filles Handicapées Vaillantes fait face à des contraintes financières et logistiques. La mise en œuvre des leçons tirées du programme IVLP nécessitera un soutien accru, notamment pour former des éducateurs communautaires et étendre les services aux autres régions du Togo. Cependant, le réseau international tissé par Françoise Dogomangue ouvre des perspectives de partenariats avec des organisations américaines et africaines.

 

Françoise Dogomangue : Un modèle pour l’avenir

 

En revenant au Togo avec de nouvelles compétences et une vision renforcée, Françoise Dogomangue pave la voie à un avenir où les femmes et les filles, handicapées ou non, pourront vivre à l’abri des violences. Son engagement, soutenu par l’Ambassade des États-Unis, illustre le pouvoir du leadership communautaire pour transformer les réalités sociales. Dans sa quête d’une société plus équitable, le Togo fait entendre une voix forte, porteuse d’un idéal d’unité, de justice et d’égalité. Ce chemin engagé pourrait-il inspirer d’autres acteurs du changement à travers le pays à s’élever contre ce fléau ?

À Yokohama, le Togo trace les contours d’une souveraineté économique africaine partagée

Yokohama : le président togolais Faure Gnassingbé appelle à une nouvelle ère de développement africain à la TICAD9

 

Dans les couloirs du centre de conférence de Yokohama, au Japon, la voix du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a résonné avec force. Le 21 août 2025, le chef d’État togolais est intervenu lors de la neuvième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), plus précisément lors de la deuxième plénière de haut niveau, pour porter une vision stratégique du développement africain.

Face à un parterre de chefs d’État, de décideurs économiques et d’investisseurs internationaux, Faure Gnassingbé a articulé une approche ambitieuse fondée sur trois piliers : l’industrialisation locale, l’innovation numérique inclusive et une réforme de l’architecture financière mondiale.

Une industrialisation « made in Africa »

 

« L’industrialisation ne saurait être un modèle importé. Elle doit être co-créée et localisée », a affirmé Faure Gnassingbé, plaidant pour une transformation des ressources africaines sur le continent.

Le Togo, a-t-il souligné, s’est déjà engagé dans cette voie avec la création de zones industrielles spécialisées, intégrées aux chaînes de valeur régionales et ouvertes à des partenariats durables, notamment avec le Japon.

Cette dynamique vise à créer des emplois, à capter la valeur ajoutée et à réduire la dépendance extérieure, tout en adaptant les technologies aux réalités locales et en formant les talents africains.

 

À Yokohama : le numérique, un outil pour la souveraineté

 

Le président du Conseil a également mis en lumière le rôle central du numérique dans la transformation du continent. Le Togo, pionnier en matière de gouvernance digitale, investit dans des infrastructures souveraines, des centres de données et le développement de solutions basées sur l’intelligence artificielle.

« Le numérique ne doit pas être réservé au capital ou aux grandes entreprises. Il doit irriguer l’agriculture, la logistique, les PME et les services publics », a-t-il insisté.

De ce fait, cette ambition s’inscrit dans la construction d’un écosystème technologique africain sécurisé et équitable.

À Yokohama, le Président Faure Gnassingbé a défendu une vision panafricaine fondée sur l’industrialisation locale,

Le système financier mondial sur le banc des accusés

 

Dans un plaidoyer lucide, Faure Gnassingbé a dénoncé les critères d’endettement inadaptés aux réalités africaines. Il a appelé à une architecture financière plus équitable, capable de distinguer les dettes improductives des investissements stratégiques, et de promouvoir des instruments innovants comme les obligations vertes et les financements mixtes.

« La finance durable est la clé de notre croissance souveraine et résiliente », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un accès élargi aux ressources pour financer les infrastructures, l’énergie et le capital humain.

 

À Yokohama : le Togo, architecte des nouveaux équilibres mondiaux ?

 

Au-delà du cas togolais, c’est une voix africaine audacieuse et unie que le président du Conseil est venu incarner. Une Afrique qui valorise ses ressources, construit son avenir sur ses propres termes et s’affirme comme un partenaire fiable et ambitieux.

« Le commerce et l’investissement ne doivent pas se résumer à des indicateurs de croissance. Ils doivent être des leviers de souveraineté et d’inclusion pour tous les Africains », a-t-il conclu.

Par sa participation active à la TICAD9, le Togo confirme sa place parmi les nations africaines qui bâtissent les nouveaux équilibres économiques mondiaux. Dans un esprit de dialogue, d’innovation et de partenariat, Lomé poursuit sa marche vers une souveraineté économique durable et partagée, avec constance et détermination. À mesure que l’Afrique affirme son rôle sur la scène mondiale, une interrogation demeure : le plaidoyer du Togo trouvera-t-il un écho réel auprès des instances internationales, et surtout, se traduira-t-il par des engagements tangibles ?

Zener rachète Petrogal Guinée-Bissau : 13,5 milliards de FCFA pour l’énergie africaine

Un géant togolais s’empare de l’énergie en Guinée-Bissau : Zener Holding s’offre Petrogal pour 13,5 milliards de FCFA

 

Lomé, le 22 août 2025 Le groupe togolais Zener International Holding (ZIH) a frappé un grand coup dans le secteur de l’énergie en Afrique de l’Ouest. En effet, la société a finalisé l’acquisition des actifs stratégiques de Petrogal Guinée-Bissau pour 13,5 milliards de FCFA, soit environ 20,5 millions d’euros. Soutenue par un financement structuré par Ecobank, cette opération est un tournant pour les acteurs africains qui s’affirment sur un marché historiquement dominé par des géants internationaux. Annoncée le 19 août 2025, cette acquisition positionne le Togo comme un moteur de l’indépendance énergétique régionale et illustre une vision ambitieuse pour un avenir durable.

 

Une acquisition stratégique pour le continent

 

Cette opération permet à Zener International Holding, un acteur clé du secteur énergétique togolais, de reprendre l’ensemble des actifs de Petrogal Guinée-Bissau, auparavant détenus par le groupe portugais Galp Energia. Ces actifs comprennent un réseau de stations-service, des dépôts de carburants et de gaz, ainsi que des infrastructures de stockage pour l’aviation. Pour Galp Energia, cette vente s’inscrit dans une stratégie de recentrage sur des projets à faible empreinte carbone, ouvrant ainsi la voie à des opérateurs locaux comme Zener.

« Cette acquisition n’est pas seulement une expansion commerciale, c’est une affirmation de notre vision : une énergie ancrée localement, innovante et tournée vers l’avenir », a déclaré Jonas Aklesso Daou, président de Zener International Holding. Par conséquent, cette démarche consolide le rôle de l’entreprise en tant que leader panafricain.

 

Zener Holding : un financement régional pour une vision africaine

 

Pour concrétiser cette acquisition, Zener a mobilisé 13,5 milliards de FCFA grâce à une levée de fonds orchestrée par la filiale d’Ecobank, EDC Investment Corporation. Ce tour de table a réuni plusieurs institutions financières régionales, dont la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), qui a injecté 5 milliards de FCFA en juin 2025. Cette collaboration met en lumière une dynamique croissante de solidarité financière régionale, essentielle pour soutenir les projets structurants en Afrique.

Paul-Harry Aithnard, Directeur Régional Exécutif UEMOA d’Ecobank, a souligné l’importance de cette opération : « En accompagnant cette acquisition, nous soutenons des entreprises africaines visionnaires qui transforment des secteurs stratégiques comme l’énergie. » De plus, la structuration du financement en monnaie locale, avec un consortium de partenaires régionaux, renforce l’autonomie des marchés financiers africains, selon Roselyne Abé, Directrice Générale d’EDC Investment Corporation.

 

Le Togo, un catalyseur de la croissance régionale

 

Basée à Lomé et opérant sous l’égide du groupe Kapi Consult, Zener International Holding illustre le dynamisme entrepreneurial togolais. En s’implantant en Guinée-Bissau, l’entreprise renforce la position du Togo en tant que hub économique et énergétique en Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, cette acquisition s’aligne avec les ambitions du pays de promouvoir des solutions énergétiques durables et accessibles, tout en favorisant l’intégration économique régionale.

 

Défis et perspectives d’une nouvelle ère énergétique

 

Cette acquisition s’inscrit dans un contexte plus large de recomposition du paysage énergétique africain. Alors que des multinationales se désengagent progressivement, des acteurs locaux comme Zener saisissent ces opportunités. Les actifs repris, gérés par les filiales Petromar (distribution de carburants), Petrogas (stockage et remplissage de GPL) et CLC GB (transport de produits pétroliers), offrent à Zener une infrastructure logistique robuste pour répondre aux besoins énergétiques croissants de la Guinée-Bissau.

Un plan d’investissement est d’ailleurs prévu pour moderniser ces infrastructures, améliorer la sécurité et élargir l’accès à l’énergie. L’entreprise, anciennement connue sous le nom de Sodigaz, s’appuie sur une expérience solide, grâce notamment à un précédent financement de 16,2 millions d’euros obtenu en 2022 auprès de la Société Financière Internationale (IFC).

 

L’Afrique prend les rênes de son énergie

 

En reprenant les actifs de Petrogal Guinée-Bissau, Zener International Holding ne fait pas qu’élargir son empreinte régionale. L’entreprise incarne une nouvelle génération d’entreprises africaines prêtes à prendre les rênes d’un secteur en pleine mutation. Finalisée en août 2025, cette opération marque un tournant majeur pour l’indépendance énergétique de l’Afrique de l’Ouest. La véritable question est de savoir si ce mouvement audacieux inspirera d’autres entreprises africaines à suivre le pas, transformant ainsi le continent en maître de son propre destin énergétique.

Togo : l’UNFPA et l’Inde scellent un partenariat stratégique

Lomé, 21 août 2025 – Dans un élan de coopération internationale, Mme Elise Kakam, Représentante Résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Togo, et Shri S.R.H. Fahmi, Ambassadeur de l’Inde, se sont rencontrés à Lomé pour sceller une collaboration prometteuse. Au cœur de cette discussion se trouvent des projets visant à améliorer la santé maternelle et à promouvoir l’épanouissement des jeunes filles togolaises, deux priorités cruciales pour le développement du pays.

Cette rencontre intervient à un moment clé. Alors que le Togo fait face à des défis persistants en matière de santé et d’égalité des genres, ce partenariat pourrait ouvrir de nouvelles perspectives, renforçant ainsi la lutte contre les inégalités.

Une alliance pour des causes vitales

 

Durant leurs échanges, les deux représentants ont exploré des pistes de coopération pour renforcer les initiatives en faveur de la santé maternelle et de l’autonomisation des jeunes filles. Forte de ses 15 ans d’expérience au sein de l’UNFPA, Mme Kakam a réaffirmé l’engagement de son organisation à réduire la mortalité maternelle, à garantir l’accès à la planification familiale et à lutter contre les violences basées sur le genre.

« Aucun enfant ne devrait perdre sa mère en venant au monde, et chaque jeune fille mérite de réaliser son plein potentiel », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance d’un accès universel aux services de santé reproductive.

Pour sa part, l’Ambassadeur Fahmi a mis en avant l’expertise de l’Inde dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation professionnelle. Il a exprimé la volonté de son pays de soutenir des projets concrets au Togo, notamment par des programmes de renforcement des capacités et des partenariats technologiques.

 

 L’UNFPA et l’Inde : Transformer des vies par des actions ciblées

 

Les discussions ont abouti à des actions ciblées pour améliorer l’accès aux soins maternels, particulièrement dans les régions les plus vulnérables du pays. Pour cause, une étude récente a révélé que seulement 27,53 % des femmes bénéficient de consultations prénatales précoces et 75,66 % accouchent dans des établissements de santé.

Face à ces statistiques préoccupantes, l’UNFPA et l’Inde envisagent de renforcer les infrastructures médicales, de former des sages-femmes et de sensibiliser les communautés aux droits des femmes et des jeunes filles. De plus, un accent a été mis sur l’autonomisation des jeunes filles à travers l’éducation et la formation professionnelle, des leviers essentiels pour briser le cycle de la pauvreté et des inégalités.

À Lomé, l’UNFPA et l’Inde s’engagent pour améliorer la santé maternelle et autonomiser les jeunes filles.

 L’UNFPA et l’Inde : les défis restent immenses

 

Malgré ces perspectives prometteuses, des obstacles persistent. Les disparités régionales, notamment dans les zones rurales comme les Savanes et les Plateaux, limitent l’accès aux soins et à l’éducation. De surcroît, les jeunes filles togolaises font face à des défis structurels, tels que les mariages précoces et les violences basées sur le genre, qui entravent leur émancipation.

C’est pourquoi les initiatives discutées devront s’appuyer sur des données fiables, comme celles issues du dernier recensement soutenu par l’UNFPA, afin de cibler efficacement les populations les plus vulnérables.

 

Un avenir en construction

 

La concertation entre Mme Kakam et l’Ambassadeur Fahmi marque une étape importante dans la coopération internationale au service du Togo. En unissant leurs efforts, l’UNFPA et l’Inde pourraient transformer la vie de milliers de femmes et de jeunes filles, tout en renforçant les bases d’un développement inclusif. Alors que le Togo aspire à tirer parti de son dividende démographique d’ici 2030, ces partenariats internationaux seront cruciaux pour bâtir un avenir plus équitable. Cependant, au-delà des discours, la véritable question reste : ces engagements se traduiront-ils par des actions concrètes sur le terrain, pour les plus vulnérables ?

 

Le Togo brille à l’Exposition Universelle d’Osaka

À Osaka, le Togo trace sa voie vers l’avenir : une diplomatie économique audacieuse au cœur de l’Exposition Universelle

Osaka, 20 août 2025 Le Togo a fait sensation sur la scène internationale lors de sa Journée économique à l’Exposition Universelle Osaka-Kansai 2025, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo). Devant un parterre de 150 participants issus des milieux économiques japonais et internationaux, le pays a brillamment exposé son potentiel, ses réformes et ses ambitions, affirmant ainsi sa place comme acteur stratégique et réformateur en Afrique de l’Ouest.

À l’Expo Osaka 2025, le Togo présente ses réformes et opportunités d’investissement devant des acteurs économiques internationaux.

Un pays qui se positionne comme leader en Afrique de l’Ouest

 

Depuis avril, l’île de Yumeshima accueille l’Exposition Universelle autour du thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain ». Dans ce cadre, la Journée économique togolaise s’est imposée comme un moment fort de diplomatie économique, offrant au pays une tribune exceptionnelle pour valoriser son climat des affaires. Par conséquent, il est désormais reconnu parmi les plus attractifs de la sous-région.

À l’Expo Osaka 2025, le Togo présente ses réformes et opportunités d’investissement devant des acteurs économiques internationaux.

Réformes et secteurs porteurs : le Togo en pleine effervescence

 

Dans son allocution, le Président de la CCI-Togo, le Dr José Kwassi Symenouh, a dressé un portrait dynamique de l’économie togolaise, mettant en lumière les secteurs porteurs : l’industrie durable, la transition énergétique, la transformation digitale, l’agroalimentaire et la logistique. Il a souligné que l’Exposition d’Osaka incarne « une volonté de bâtir des ponts entre les nations », lançant ainsi un appel clair aux investisseurs japonais et internationaux à venir découvrir un Togo stable, réformateur et stratégiquement positionné.

À l’Expo Osaka 2025, le Togo présente ses réformes et opportunités d’investissement devant des acteurs économiques internationaux.

Osaka 2025 : le gouvernement met le secteur privé à l’honneur

 

De plus, la Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Mme Rose Kayi Mivedor-Sambiani, a réaffirmé la volonté du gouvernement togolais de faire du secteur privé le moteur d’une croissance inclusive. Son intervention a d’ailleurs été renforcée par celle du Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, qui a présenté la vision « Investir au Togo », mettant en avant un cadre réglementaire modernisé, des zones industrielles attractives, des corridors logistiques stratégiques, ainsi que des opportunités dans l’énergie verte et les services numériques.

Osaka 2025 : un partenariat stratégique entre le Togo et le Japon

 

Un moment fort de la journée a été la signature d’un protocole d’accord entre la CCI-Osaka et la CCI-Togo. Ce partenariat vise à stimuler les échanges commerciaux, faciliter les transferts de technologies et accompagner les PME dans leur développement international.

 

La journée s’est poursuivie avec des sessions B2B ciblées, permettant aux entrepreneurs togolais et japonais d’explorer des pistes de collaboration dans des secteurs d’intérêt commun. Ces échanges ont jeté les bases de partenariats durables, portés par une ambition partagée de croissance et d’innovation. La Journée économique togolaise s’est conclue par un dîner d’affaires dans une ambiance conviviale, scellant ainsi les liens d’amitié et de coopération que le Togo entend renforcer avec ses partenaires internationaux.

La diplomatie économique au service de la croissance

La participation du Togo à l’Exposition Universelle d’Osaka a démontré son engagement résolu à s’ouvrir au monde et à attirer des investissements stratégiques. Cet événement marque un tournant pour le pays, qui se positionne désormais comme un acteur incontournable de la diplomatie économique en Afrique de l’Ouest. Alors que les partenariats se multiplient et que les réformes portent leurs fruits, une question demeure : ce nouvel élan de coopération internationale permettra-t-il au Togo de consolider sa place de leader régional et de concrétiser ses ambitions de développement durable et inclusif ?