UNGA80 : Dussey réclame justice à l’ONU

À l’UNGA80 , Robert Dussey plaide pour la réparation coloniale et érige le Togo en modèle de résilience africaine : un appel vibrant à la justice historique et à l’équité globale.

 

 New York, 29 septembre 2025—   Au cœur de l’Assemblée générale des Nations Unies, 80ᵉ session, une voix africaine résonne avec une force tranquille et implacable. Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, n’a pas seulement prononcé un discours ; il a lancé un appel vibrant à la justice, écho d’un continent qui refuse l’oubli. L’Afrique, dit-il, réclame réparation pour un siècle de colonialisme qui a dévié sa trajectoire, pillé ses ressources et dispersé son âme. Dans ce plaidoyer poignant, le Togo émerge non comme une simple porte-parole, mais comme un modèle vivant de résilience et de progrès, sous la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé. Une intervention qui, au-delà des mots, dessine les contours d’une Afrique décolonisée, fière et prospère.

 

Un cri pour la justice à UNGA80 : décoloniser l’histoire et les âmes

 

À l’UNGA80, Dussey pose les fondations d’un réquisitoire historique sans concession. L’Afrique, affirme-t-il, a payé de son sang et de ses richesses la prospérité d’autres continents, subissant près d’un siècle de colonialisme qui l’a profondément désorientée. Entre 80 et 90 % de son patrimoine culturel gisent aujourd’hui dans des musées étrangers, tandis que des restes humains africains, en violation des lois sacrées de l’humanité, demeurent hors du continent.

Pire encore : la contribution décisive de l’Afrique à la victoire contre le fascisme en 1945 a été occultée lors de la fondation des Nations Unies, excluant le continent des instances décisionnelles pendant 80 ans. Le Conseil de sécurité, assiégé par cette injustice, nie aux peuples africains une représentativité juste et équitable. « Il faut décoloniser la géographie », tonne Dussey, appelant ainsi à une nouvelle cartographie politique qui rende à l’Afrique sa place centrale sur l’échiquier mondial.

 

Une Vision Transformatrice à UNGA80  : redessiner les frontières de la dignité

 

Ensuite, au-delà de ce constat amer, l’intervention togolaise trace un horizon d’espoir concret. Décoloniser ne signifie pas seulement restituer des artefacts ou des os ; c’est repenser les structures du pouvoir global pour inclure l’Afrique dans les décisions qui la concernent. Dussey, avec une éloquence qui captive l’assemblée, insiste sur la nécessité d’une réforme profonde des Nations Unies, où la voix du Sud ne soit plus une supplique, mais un droit inaliénable. Le Togo, en tant que nation pont, incarne cette urgence : un pays qui, loin de se lamenter, agit pour transformer ses plaies en forces, démontrant que la justice historique pave la voie à une souveraineté retrouvée.

Le Togo en exemple : une renaissance multisectorielle sous Gnassingbé

 

Et c’est ici que le discours de Dussey s’ancre dans le réel, illuminant les avancées fulgurantes du Togo sous la présidence de Faure Gnassingbé. En santé, 90,7 % d’accessibilité géographique aux soins en 2023 – une hausse de 19,3 % depuis 2020 – couplée au lancement de l’assurance maladie universelle couvrant près de 3 millions de personnes, y compris les élèves via School AMU.

Des investissements massifs, à hauteur de 150 milliards de FCFA, animent des projets phares comme ELIPSE, SSECQU et un centre de technologies médicales. L’accès à l’eau potable atteint 86 % en 2024 (+26 % depuis 2020), tandis que l’électricité touche 74,5 % de la population, avec une dépendance énergétique extérieure réduite de 64 % à 50 %. La pauvreté recule drastiquement : 24,8 % de la population sous le seuil en 2025, contre 51,1 % en 2020.

 

Une explosion agricole et infrastructurelle : semer les graines de l’autonomie

 

D’ailleurs, cette dynamique se poursuit dans l’agriculture et les infrastructures, piliers d’une économie togolaise en pleine effervescence. Les rendements ont bondi de 11 % pour le maïs, 7 % pour le riz, 17 % pour le manioc et 32 % pour le soja entre 2020 et 2025, soutenus par 9,8 milliards de FCFA accordés à 176 000 producteurs. Les superficies cultivées s’étendent à 2 462 995 hectares en 2024 (+12,21 % depuis 2020).

Au Port autonome de Lomé, 30,6 millions de tonnes de marchandises en 2024 contre 25,9 millions en 2020 ; 4 472 km de pistes rurales aménagées et 485 km de routes bitumées ; 1,5 million de passagers à l’aéroport Gnassingbé Eyadéma. La plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), sur 800 hectares, opérationnalise 10 unités, tandis que 346 milliards de FCFA sont investis en zone franche.

 

Un bilan éclatant : inclusion, numérique et durabilité pour un avenir radieux

 

Enfin, le tableau se complète par des avancées sociétales et environnementales qui inspirent. L’inclusion financière culmine à 85,7 %, avec 197 916 crédits octroyés pour 18,32 milliards de FCFA. La couverture internet fixe et mobile atteint 90 % (+15 % depuis 2020), la capacité réseau multipliée par 20 grâce au câble Equiano.

Les recettes budgétaires explosent de 67,6 % (de 655,2 milliards en 2020 à 1 098,1 milliards en 2024), permettant le recrutement de 25 000 agents publics. La digitalisation touche près de 200 services, le ratio recettes fiscales/PIB passe de 12,4 % à 14,4 %, et 3,4 % des immatriculations sont des véhicules électriques neufs en 2025.

Côté environnement, 60 % des côtes sont protégées contre l’érosion (18 km d’ouvrages), et 40 millions de plants ont été mis en terre sur 48 000 hectares. La croissance économique vise 7 % en 2025, confirmée par le rapport 2024/2025 du PNUD sur l’IDH : le Togo, seul pays ouest-africain classé « développement humain moyen » avec la 2ᵉ place en UEMOA et la 4ᵉ en CEDEAO, excelle aussi en revenu, scolarisation et espérance de vie.

En somme, ces résultats, fruit d’une détermination farouche, conjuguent résilience économique, stabilité sociale et ambition durable face aux tempêtes mondiales. Par l’exemple du Togo, mené par Faure Gnassingbé, Dussey délivre un message à l’UNGA80 : l’Afrique n’est plus seulement en quête de réparation, elle prouve qu’elle aussi peut s’épanouir et invite le monde à s’associer à sa quête inéluctable d’équité.

Le Togo renforce son appui au G7+

À l’ONU, le Togo réaffirme son engagement envers le G7+ : une diplomatie de résilience au service des États fragiles et du développement partagé.

 

New York, 29 septembre 2025 – Dans les couloirs feutrés de la diplomatie togolaise, une rencontre discrète mais lourde de sens s’est tenue le 27 septembre, illuminant les voies d’une Afrique résiliente. Le Secrétariat du G7+, sous la houlette visionnaire du Dr. Helder da Costa, Secrétaire général, a serré la main de Son Excellence Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères du Togo.

Ensemble, ils ont décortiqué les fruits du Sommet du G7+ – un événement pivotal tenu en marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) –, tout en tissant les fils d’un soutien politique togolais inébranlable pour leur concrétisation. Au-delà des mots échangés, cette entrevue résonne comme un serment : dans un monde fracturé, le G7+ – ce cercle des États fragiles et affectés par les conflits – trouve en Lomé un allié fidèle, prêt à transformer les engagements en actes palpables.

Le ministre  Robert Dussey a rencontré le Secrétaire général du G7+, Dr. Helder da Costa, pour réaffirmer le soutien politique du Togo
© Le ministre Robert Dussey a rencontré le Secrétaire général du G7+, Dr. Helder da Costa, pour réaffirmer le soutien politique du Togo

Le Sommet G7+ à l’UNGA80 : un écho des fragilités partagées

 

Rappelons le décor enfiévré de New York, du 22 au 30 septembre, où le Secrétariat du G7+ a déployé ses bannières lors de l’UNGA80. Ce Sommet, marquant un jalon décennal pour des nations comme la Sierra Leone – qui y a vu son président Julius Maada Bio prononcer un keynote vibrant sur la transition de la fragilité post-conflit à une influence globale –, a cristallisé les appels à une solidarité renouvelée.

Le Dr. da Costa et le ministre Dussey, dans leur dialogue togolais, ont revisité ces moments : les résolutions pour une paix durable, les stratégies contre les chocs climatiques et sécuritaires, et l’urgence d’une voix unie pour les États vulnérables. Une réflexion qui ancre le G7+ dans le concret des vies quotidiennes, des terres arides du Sahel aux côtes battues par les vagues en Afrique de l’Ouest.

 

Un soutien politique inébranlable pour la mise en œuvre

 

Au fil de l’échange, le ministre Dussey a réitéré, avec cette fermeté chaleureuse qui le caractérise, l’engagement indéfectible du Togo. Non seulement pour les retombées du Sommet G7+, mais aussi pour celles de la 6ᵉ réunion ministérielle, ces forums où les fragilités se muent en forces collectives.

« Le gouvernement togolais est résolu à transformer ces résultats en réalités tangibles », a-t-il assuré, évoquant ainsi  un accompagnement politique qui transcende les frontières. Sous la présidence du Conseil  Son Excellence  Faure Gnassingbé, le Togo se positionne comme un catalyseur, infusant dans le G7+ une énergie pragmatique forgée par ses propres avancées en santé, agriculture et infrastructures. Une promesse qui séduit, car elle porte aussi en elle l’écho d’une Afrique qui ne mendie plus, mais qui co-crée.

Consolidation de l’adhésion : vers une ratification imminente

 

Par ailleurs, une partie essentielle de cette réunion a traité des progrès institutionnels du G7+. Le Dr. da Costa a partagé avec vivacité les efforts en cours pour ancrer l’adhésion des membres via la ratification de la Charte du G7+, ce document fondateur qui définit les règles d’un engagement partagé.

De son coté , le ministre Dussey a répondu par une assurance solennelle : la ratification togolaise interviendra « en temps voulu », scellant ainsi un cap décisif. Cette Charte, approuvée lors d’une session historique à Lomé même, est le socle d’une gouvernance inclusive, où chaque État fragile trouve sa place pour anticiper les crises. En la ratifiant, le Togo ne fait pas qu’honorer un engagement : il pave également  le chemin pour d’autres.

 

Le Togo en acteur clé : héritage d’une réunion ministérielle inoubliable

 

D’ailleurs, impossible de dissocier cette actualité de l’héritage togolais au sein du G7+. Membre actif et engagé, le pays a gravé son nom dans les annales en accueillant la 3ᵉ réunion ministérielle à Lomé, un rendez-vous historique où la Charte a été adoptée et est entrée en vigueur officielle.

Cette fierté nationale illustre une vision holistique : le Togo, passé maître dans l’art des dialogues régionaux, infuse dans le G7+ son expertise en résilience. Des pistes rurales bitumées aux investissements agricoles florissants, en passant par une inclusion financière à 85,7 %, ces succès domestiques irriguent en effet les ambitions collectives du groupe, prouvant que la fragilité n’est qu’un chapitre, non une fatalité.

Le ministre  Robert Dussey a rencontré le Secrétaire général du G7+, Dr. Helder da Costa, pour réaffirmer le soutien politique du Togo
© Le ministre Robert Dussey a rencontré le Secrétaire général du G7+, Dr. Helder da Costa, pour réaffirmer le soutien politique du Togo

Un horizon d’action collective : le G7+ fortifié par des alliés comme le Togo

 

En somme, cette rencontre, bien plus qu’un bilan, est un tremplin. Elle trace les contours d’une mise en œuvre concertée, où le soutien togolais – ferme, stratégique et humain – propulse les résultats de l’UNGA80 vers des impacts durables.

Dans un monde où les ombres des conflits s’allongent, le Dr. da Costa et le ministre Dussey nous rappellent une vérité attachante : la paix des fragiles est l’affaire de tous. Le Togo, avec sa trajectoire ascendante et son cœur diplomatique, n’est pas qu’un membre ; c’est un phare, invitant le G7+ à naviguer ensemble vers des eaux plus calmes. Et si cette alliance inspire ? Elle le fera, car dans la danse des nations, chaque pas compté vers l’unité est une victoire pour l’humanité entière.

 

Le Togo et les Philippines se lient à l’ONU

À l’ONU, le Togo et les Philippines scellent un pacte de dialogue : une alliance diplomatique inédite entre Lomé et Manille pour promouvoir la paix et le développement durable.

 

New York, 29 septembre 2025 – Au milieu du tourbillon diplomatique de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, une étincelle de convivialité illumine les couloirs du pouvoir mondial. Son Excellence Robert Dussey, Ministre togolais des Affaires étrangères, a partagé un moment d’une rare chaleur avec son homologue philippine, Maria Theresa Lazaro, lors de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord sur les consultations politiques bilatérales.

Ce geste, survenu en marge de l’UNGA80, n’est pas qu’un protocole formel : c’est un hymne au dialogue, un fil tendu entre l’Afrique de l’Ouest et l’Archipel du Pacifique, pour tisser ensemble paix et développement durable. Dans un monde où les tensions géopolitiques grondent, cette alliance surprenante rappelle aussi  que la diplomatie vraie naît de rencontres humaines, sincères et visionnaires.

Une rencontre emblématique : la signature d’un accord historique

 

Sous les lumières tamisées d’une salle discrète des Nations Unies, Dussey et Lazaro ont apposé leur plume sur les pages d’un document vert et or, symbole d’engagement partagé. Vêtue d’une robe fleurie aux tons vifs, évoquant les jardins tropicaux de Manille, la Secrétaire philippine aux Affaires étrangères a serré la main du Ministre togolais, impeccablement en tailleur bleu, un sourire radieux illuminant son visage.

Autour d’eux, les drapeaux des deux nations – le vert-jaune-rouge du Togo et le bleu-blanc-rouge des Philippines – flottaient en harmonie sur une table bleue. Cette scène, capturée en images vibrantes, capture l’essence d’une diplomatie vivante : non des discours lointains, mais des gestes concrets qui rapprochent Lomé et Manille comme jamais auparavant.

 

Le cœur du protocole entre le Togo et les Philippines : des consultations politiques pour un monde connecté

 

Au-delà de la solennité de la signature, cet accord institutionnalise des consultations régulières, un cadre fluide pour échanger sur les défis globaux qui touchent les deux nations.

Pour le Togo, pilier de la résilience africaine sous la vision du Président du Conseil Faure Gnassingbé, c’est une ouverture vers l’Asie du Sud-Est, riche en expériences de croissance inclusive et de gestion des catastrophes naturelles. Par ailleurs, du côté philippin, représenté par une Lazaro engagée dans les forums maritimes, il s’agit d’un pont vers l’Afrique, continent émergent où le dialogue Sud-Sud peut amplifier les voix marginalisées. Ensemble, ils forgent un mécanisme où les questions de sécurité, de commerce et de droits humains sont tissées en une tapisserie commune.

en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Togo et les Philippines ont signé un protocole d’accord sur les consultations politiques bilatérales, renforçant leur coopération diplomatique autour des enjeux de sécurité, commerce et développement durable.
© en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Togo et les Philippines ont signé un protocole d’accord sur les consultations politiques bilatérales, renforçant leur coopération diplomatique autour des enjeux de sécurité, commerce et développement durable.

Un message fondamental : le dialogue comme clé de la paix et du développement

 

De fait, Dussey l’a dit avec cette éloquence philosophique qui le caractérise : cet accord porte « un message fondamental : l’importance du dialogue pour promouvoir la paix et le développement ».

Dans l’effervescence de l’UNGA80, où les leaders plaident pour une ONU plus juste et efficace, cette initiative togolo-philippine résonne comme un contrepoint attachant aux grandes batailles idéologiques. Elle nous rappelle que la paix n’est pas un slogan, mais une pratique quotidienne : des échanges qui apaisent les tensions, des idées qui irriguent l’innovation. Pour des pays comme le Togo, en pleine renaissance économique avec une croissance visée à 7 % en 2025, ce dialogue est un levier persuasif pour un développement partagé.

 

Un horizon d’opportunités : vers une coopération renforcée et inclusive entre le Togo et les Philippines

 

Enfin, cette signature n’est qu’un premier pas, mais quel pas ! Elle ouvre la porte à des collaborations futures – échanges culturels entre Lomé la vibrante et Manille la cosmopolite, partenariats en agriculture durable ou en formation diplomatique.

Lazaro trouve en Dussey un allié naturel pour aborder les flux migratoires et climatiques qui lient océan Indien et Pacifique. Par ailleurs, le Togo infuse dans ce pacte son esprit de pont entre continents. Et si cette alliance inspirait d’autres ? Elle le fera, car dans la danse des nations, chaque poignée de main est une note d’espoir, un appel attachant à ce que le monde choisisse enfin le chemin du dialogue. Lomé et Manille, main dans la main, illustrent une leçon essentielle : la véritable puissance naît du dialogue et du rapprochement, socles d’un avenir où la paix et le progrès sont en fait  indissociables de la proximité.

 

Le Togo renforce son arsenal contre les flux financiers illicites

À Lomé, le Togo muscle sa riposte contre les flux financiers illicites : juges, enquêteurs et experts affûtent leurs outils pour une sécurité économique durable.

 

Lomé, 26 septembre 2025 – Dans l’ombre des flux numériques qui irriguent l’économie mondiale, où un virement anonyme peut financer l’ombre ou l’avenir, le Togo érige des remparts discrets mais impitoyables. En effet, à l’issue d’une session de deux jours de renforcement des capacités tenue les 25 et 26 septembre au cœur de la capitale, les acteurs de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont affûté leurs outils.

Portée par le ministère de l’Économie et des Finances, cette initiative n’est pas un simple exercice théorique : elle vise à affiner les mécanismes nationaux pour une riposte plus coordonnée, protégeant un système financier qui, malgré les défis régionaux, s’impose comme un modèle d’exemplarité en Afrique de l’Ouest.

 

 Sanctions financières : un levier stratégique pour la sécurité

 

Au fil de ces échanges intenses, impliquant juges, enquêteurs et responsables de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), les débats ont cristallisé autour de l’application des sanctions financières. Cet arsenal, essentiel pour geler des avoirs suspects et étouffer les circuits occultes, constitue un pilier de la stratégie nationale.

Ainsi, l’objectif est de clarifier les rôles institutionnels, harmoniser les procédures et booster la coordination interservices, afin d’assurer une mise en œuvre plus fluide et réactive du cadre national.

« Les sanctions sont un outil indispensable pour protéger notre système financier et prévenir le financement du terrorisme. Leur efficacité dépend de la rapidité et de la coordination de nos actions », a déclaré Tchaa Bignonsi Aquiteme, président de la CENTIF.

 

 Des progrès reconnus à l’échelle régionale

 

Cette session s’inscrit dans une offensive continue du Togo contre ces fléaux hybrides. Le pays, évalué positivement par le Groupe d’Action Financière (GAFI) et le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), multiplie les réformes législatives et réglementaires pour aligner son arsenal sur les normes globales.

D’ailleurs, le 3ᵉ rapport de suivi renforcé du GIABA, publié en 2025, atteste de progrès notables dans la supervision des institutions financières et la traçabilité des transactions, avec un taux de conformité en hausse de 20 % depuis l’évaluation mutuelle de 2020.

 

 Un bouclier contre les financements terroristes au Sahel

 

À l’heure où le Sahel fait face à une recrudescence des financements jihadistes — estimés à 100 millions de dollars annuels en Afrique de l’Ouest selon le GIABA — les efforts togolais ne relèvent pas de la simple formalité. Bien au contraire, ils forgent un bouclier qui protège l’économie locale, estimée à 8 milliards de dollars de PIB, contre les infiltrations criminelles.

 

 Former pour agir : la vigilance commence par l’humain

 

Sous l’égide du gouvernement, ces formations — qui ont réuni plus de 50 experts — rappellent que la vigilance commence par l’humain. Des ateliers pratiques sur la détection des flux suspects aux simulations de gel d’avoirs, tout est conçu pour une application terrain immédiate.

« Le Togo est déterminé à faire de son système financier un rempart régional », a réaffirmé un haut responsable du ministère, évoquant des partenariats renforcés avec la BAD et le GIABA pour des outils numériques avancés.

 

Une sécurité financière au service du citoyen

 

Pour le grand public togolais — ces commerçants de Lomé ou ces agriculteurs de Kara qui dépendent d’un système bancaire sain — cette actualité n’est pas un jargon élitiste. C’est l’assurance que l’argent circule pour bâtir, non pour détruire.

À la fin de cette session, alors que les participants regagnaient leurs postes, Lomé réaffirme sa place de pionnier ouest-africain dans la lutte contre les flux financiers illicites et la protection de son économie.

 

 Togo – Autriche : un accord visionnaire pour une migration inclusive

À l’ONU, le Togo et l’Autriche signent un accord stratégique sur la migration : un modèle de coopération sud-nord pour la jeunesse et l’emploi.

New York, 26 septembre 2025 – Au milieu des discours enflammés sur la gouvernance mondiale qui animent la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, un accord discret mais porteur d’avenir a émergé des coulisses diplomatiques : la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) entre le Togo et l’Autriche, axé sur le développement, la mobilité et la migration.

Paraphé avec enthousiasme par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, et son homologue autrichienne, Beate Meinl-Reisinger, ce document dépasse le cadre protocolaire. Il incarne un partenariat stratégique pour canaliser l’énergie des jeunes vers des opportunités mutuellement bénéfiques, dans un monde où les flux migratoires exigent des réponses innovantes et humaines.

Togo – Autriche : un engagement bilatéral pour la jeunesse et l’emploi

 

Cette rencontre bilatérale, survenue en marge de l’UNGA, a permis au ministre Dussey d’exprimer un « grand plaisir » à conclure cet accord avec Mme Meinl-Reisinger, ministre fédérale des Affaires européennes et internationales.

« Ce mémorandum démontre formellement l’engagement commun de Vienne et de Lomé à promouvoir l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes dans le cadre d’une migration sûre et régulière », a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.

Ainsi, cette initiative élève les liens d’amitié entre les deux nations à un niveau opérationnel concret. Pour l’Autriche, qui accueille une communauté togolaise dynamique estimée à plusieurs milliers d’individus, ce MoU représente une extension logique de sa politique migratoire équilibrée, favorisant les voies légales tout en renforçant les échanges culturels et économiques.

 

 Structurer la mobilité, investir dans les compétences

 

Au cœur de cet engagement, la jeunesse togolaise trouve un allié européen prêt à investir dans des formations qualifiantes et des programmes d’échange. En effet, le document vise explicitement à structurer la mobilité :

  • des bourses pour des études en Autriche,
  • des incubateurs conjoints pour startups togolaises,
  • des mécanismes de retour pour que les compétences acquises irriguent l’économie nationale.

« Il s’agit d’une étape majeure dans le renforcement des liens d’amitié et de coopération qui unissent l’Autriche et le Togo », a ajouté M. Dussey.

Ce cadre s’aligne sur les ambitions des deux pays en matière d’Objectifs de développement durable, notamment l’objectif 8 relatif au travail décent et à la croissance inclusive.

Togo – Autriche : une approche migratoire proactive et équilibrée

Dans un contexte où l’Europe fait face à des défis migratoires complexes, ce partenariat illustre une approche proactive : non pas une fermeture des frontières, mais une ouverture sélective qui valorise les talents. Pour le Togo, pays de transit et d’origine pour de nombreux migrants, cet accord pourrait atténuer les flux irréguliers en offrant des alternatives viables.

De plus, il pourrait renforcer les remises de fonds — qui représentent déjà 5 % du PIB togolais — tout en consolidant les liens entre les diasporas et les économies locales. Mme Meinl-Reisinger, récemment nommée à la tête de la diplomatie autrichienne, y voit un modèle pour d’autres collaborations sud-nord, aligné sur la stratégie de l’UE pour une migration circulaire.

 

 Une migration pensée comme opportunité partagée

 

À l’heure où New York bourdonne des appels à une coopération globale, ce MoU togolais-autrichien résonne comme un contrepoint optimiste : une migration non comme crise, mais comme opportunité partagée. Pour les jeunes de Lomé ou de Vienne, c’est l’assurance que leurs aspirations trouveront un écho institutionnel.

Reste à suivre comment cet accord sera mis en œuvre dans les mois à venir, et si cette diplomatie de la mobilité pourra inspirer d’autres partenariats équitables. Car dans les signatures d’aujourd’hui, se profile la mobilité de demain.

 

UNGA 2025 : Epsy Campbell Barr et Dussey tissent un pont panafricain

À New York, l’Afrique et sa diaspora latino-américaine esquissent un pont de réconciliation : Epsy Campbell Barr et Dussey initient une diplomatie transatlantique inclusive.

 

New York, 26 septembre 2025 Dans les couloirs effervescents de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, où les voix du monde entier convergent pour redessiner les contours d’une coopération globale, deux figures emblématiques de la diaspora et du continent africain ont scellé un partenariat visionnaire. En effet, le 23 septembre, Epsy Campbell Barr, ancienne vice-présidente du Costa Rica (2018–2022), a rencontré Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, pour approfondir l’alliance panafricaine entre les peuples d’ascendance africaine, le Togo et l’Union africaine.

Epsy Campbell Barr et Dussey ont posé les bases d’un partenariat panafricain entre le Togo, l’Union africaine et les peuples d’ascendance
© Epsy Campbell Barr et Dussey ont posé les bases d’un partenariat panafricain entre le Togo, l’Union africaine et les peuples d’ascendance

Epsy Campbell Barr et Dussey  : une rencontre porteuse de réconciliation historique

 

Au-delà d’un simple échange diplomatique, cette audience a posé les jalons d’une réconciliation historique, reliant les rives de l’Atlantique par des initiatives concrètes. Ainsi, les discussions ont porté sur des mécanismes pour institutionnaliser cette alliance : des forums annuels de dialogue, des programmes d’échange pour les jeunes diasporiques et une intégration accrue des communautés afro-latines dans les politiques continentales.

 Le « Pont de la Réunification » : une vision transatlantique

Epsy Campbell Barr, Afro-Costa-Ricaine et militante infatigable pour les droits des descendants d’Africains, incarne l’esprit de cette alliance. Sa proposition phare, le « Pont de la Réunification et de la Réconciliation entre l’Afrique et ses Descendants », vise à guérir les fractures du passé colonial et esclavagiste. Pour ce faire, elle promeut des échanges culturels, éducatifs et économiques durables, en lien avec les objectifs de l’Union africaine.

Des consulats honoraires pour renforcer la diplomatie de proximité

 

Par ailleurs, un volet particulièrement innovant concerne la promotion des consulats honoraires africains en Amérique latine. Cette mesure, évoquée comme un levier diplomatique accessible, permettrait d’établir des représentations consulaires non professionnelles dans des pays comme le Costa Rica, le Brésil ou la Colombie — foyers de millions de descendants d’Africains.

« Ces consulats honoraires serviraient de hubs pour la mobilité, le commerce et la préservation culturelle, renforçant la voix de la diaspora au sein de l’Union africaine », a implicitement souligné la rencontre.

 Une panafricanité inclusive en construction

De ce fait, cette rencontre à l’UNGA marque un pas décisif vers une panafricanité inclusive, embrassant non seulement l’Afrique subsaharienne mais aussi ses ramifications mondiales.

« Approfondir l’alliance panafricaniste entre les peuples d’ascendance africaine, le Togo et l’Union africaine », tel était l’objectif affiché — un écho poignant aux résolutions de l’AGNU sur l’égalité raciale.

Epsy Campbell Barr et Dussey : un horizon tangible pour les diasporas afro-latines

À l’échelle des diasporas — ces millions de Latinos d’origine africaine au Costa Rica ou au Brésil, souvent marginalisés malgré leur héritage — cet engagement bilatéral promet un horizon tangible. En effet, il ouvre la voie à des visas facilités pour les échanges académiques, à des initiatives entrepreneuriales croisées et à une plateforme pour aborder les legs de la traite transatlantique.

 Une diplomatie enracinée dans la mémoire et tournée vers l’avenir

Tandis que l’UNGA se poursuit, cette rencontre entre Lomé et San José rappelle que la diplomatie se nourrit de racines partagées. Pour les descendants d’Africains d’Amérique latine ou les Togolais de la diaspora, c’est un appel à l’unité : un pont non pas de pierre, mais de solidarité forgée dans le présent.

Reste à suivre comment cette alliance transatlantique sera concrétisée dans les mois à venir, et si elle parviendra à inscrire durablement les diasporas afro-latines dans les politiques continentales africaines. Car dans les mots d’Epsy Campbell et Robert Dussey, se profile une Afrique réunifiée — inclusive, plurielle et résolument tournée vers l’avenir.

Togo – GAVI : une coopération renforcée pour une couverture vaccinale inclusive

À Lomé, la vaccination devient levier d’équité : le Togo et GAVI renforcent leur partenariat pour atteindre chaque enfant, même les plus éloignés.

 

Lomé, 23 septembre 2025 – Dans les couloirs du Ministère de l’Accès aux Soins et de la Couverture Sanitaire, les enjeux de santé publique ont pris une dimension stratégique ce mardi, à l’occasion d’une rencontre entre le Ministre Jean-Marie Koffi Ewonoulé TESSI et une délégation de l’Alliance GAVI, l’Alliance du Vaccin. Cette séance de travail, placée sous le signe du renforcement des mécanismes de cofinancement vaccinal, s’inscrit dans la continuité de l’engagement du Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, en faveur de la santé infantile.

 

Togo – GAVI : une alliance pour pérenniser les acquis de la vaccination

 

Avec une couverture vaccinale de base dépassant les 90 %, le Togo figure parmi les pays d’Afrique subsaharienne ayant enregistré des avancées notables dans la lutte contre les maladies évitables. Cette rencontre avec GAVI vise à consolider ces acquis, tout en explorant de nouvelles perspectives de coopération.

Au cœur des échanges, Mme SOUNDARDJEE, représentante de GAVI, a rappelé le principe fondamental du cofinancement :

« Chaque pays doit contribuer à l’acquisition des vaccins et aux activités du Programme Élargi de Vaccination (PEV), afin de garantir une appropriation nationale durable. »

Atteindre chaque enfant, même les plus vulnérables

 

Ce mécanisme, en effet, permet d’étendre la couverture vaccinale aux enfants dits « zéro dose », souvent exclus des campagnes traditionnelles. En favorisant un accès équitable aux vaccins, le Togo progresse vers un système de santé plus inclusif, où chaque enfant bénéficie de soins préventifs essentiels.

Par ailleurs, la vaccination contribue à réduire la mortalité et la morbidité infantiles, tout en allégeant la charge financière des ménages. Elle renforce également la viabilité de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), pilier de la politique sanitaire nationale.

Une priorité nationale réaffirmée

Cette rencontre confirme que la santé des enfants demeure au cœur des priorités gouvernementales. En consolidant le partenariat avec GAVI, le Togo réaffirme aussi  sa volonté de bâtir un système de santé résilient, équitable et durable, capable de répondre aux besoins des populations les plus éloignées.

 

Togo – GAVI : une dynamique à poursuivre

 

Alors que les défis sanitaires évoluent, cette coopération ouvre la voie à de nouvelles synergies entre le Togo et ses partenaires internationaux. Par ailleurs, cette rencontre réaffirme une ambition partagée : faire de la vaccination un droit accessible à chaque enfant, quel que soit son lieu de vie. Le partenariat entre le Togo et GAVI, fondé sur la confiance et la coresponsabilité, ouvre des perspectives prometteuses pour renforcer l’équité en santé.

Reste à traduire ces engagements en actions concrètes, à consolider les acquis et à élargir la couverture aux enfants encore invisibles dans les statistiques. Car chaque dose administrée est une promesse de vie, et chaque enfant protégé incarne l’avenir d’un système de santé plus juste, plus résilient, et pleinement inclusif.

 

Togo : vers une planification territoriale inclusive et régionale

À Lomé, le territoire devient projet commun : le Togo renforce sa planification spatiale en phase avec les ambitions régionales de l’UEMOA avec le SNAT.

 

Lomé, 24 septembre 2025 – Dans les salles du CASEF, où se dessinent les trajectoires du développement territorial, les membres du Comité National de Suivi du Schéma de Développement de l’Espace Régional (CNS-SDER) de l’UEMOA se sont réunis les 23 et 24 septembre pour une session stratégique. Cette rencontre, qui a mobilisé les directeurs généraux, centraux et régionaux des ministères sectoriels ainsi que les chefs de service, visait à faire le point sur la mise en œuvre du SDER, en lien avec les orientations de la Commission de l’UEMOA.

 

SNAT : une dynamique de concertation intersectorielle

 

Au fil des échanges, les participants ont partagé les résultats des travaux en cours, présenté les perspectives sectorielles et débattu des modalités d’intégration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) dans les politiques publiques. Ainsi, cette session s’inscrit dans une logique de cohérence entre les outils de planification nationale et les ambitions régionales portées par l’UEMOA pour la période 2021–2040.

 

 Des outils pour un aménagement durable et équilibré

 

Pour rappel, le CNS-SDER du Togo a été institué par arrêté n°004/MPDC/SG/DGAT du 2 février 2023. Afin de l’opérationnaliser, des rencontres périodiques sont prévues, la dernière remontant à juillet 2024. Cette nouvelle session marque donc une étape importante dans la structuration territoriale du pays.

En ouvrant les travaux, le Directeur de l’Orientation Spatiale du Territoire, Demakou Yendoubé, a souligné que :

« La planification et l’aménagement du territoire sont deux processus indissociables qui doivent conduire à un développement harmonieux, équilibré et durable. »

 

Le SNAT, un levier contre les crises futures

 

Selon lui, l’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire, dont les livrables sont en cours d’édition, vise à anticiper les crises à venir, notamment sécuritaires, tout en renforçant la cohésion territoriale. C’est pourquoi il a invité les acteurs présents à s’inscrire dans la vision inclusive du Président du Conseil, Faure GNASSINGBE, en :

« Réfléchissant ensemble, contribuant ensemble, analysant ensemble les potentialités de nos régions, pour construire un espace commun au service des populations. »

 Une reconnaissance aux partenaires régionaux

Enfin, le Directeur Demakou Yendoubé a exprimé la reconnaissance du gouvernement togolais envers les partenaires techniques et financiers, en particulier l’UEMOA, pour leur appui constant en matière d’aménagement du territoire. Grâce à cette collaboration, le Togo consolide son ancrage dans une dynamique régionale de développement spatial intégré.

 

Une vision territoriale à concrétiser ensemble

 

Au-delà des schémas et des ateliers, cette rencontre témoigne d’une volonté partagée : penser le territoire comme un levier de cohésion, de résilience et d’intégration régionale. Le Togo, en alignant ses outils nationaux sur les orientations de l’UEMOA, affirme son engagement pour un aménagement inclusif et durable.

Reste à transformer ces intentions en politiques concrètes, capables de structurer l’espace, de valoriser les potentialités locales et d’améliorer les conditions de vie des populations.

Car l’enjeu n’est plus seulement de planifier, mais de construire ensemble un territoire équitable, connecté et résilient face aux défis de demain.

 

Lomé s’envole : le Togo dans le top 3 mondial de la sûreté aérienne

Grâce à un audit international exemplaire, le Togo devient champion mondial de la sûreté aérienne : un certificat OACI qui propulse Lomé dans l’élite

 

Lomé/Montréal, 25 septembre 2025 – Tandis que l’aviation mondiale se réunit à Montréal pour la 42ᵉ Assemblée générale de l’OACI, le Togo s’impose comme un acteur stratégique du transport aérien africain. En effet, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) togolaise a reçu, le 23 septembre, le prestigieux Certificat de reconnaissance du Président du Conseil de l’OACI. Ainsi, cette distinction consacre un taux de conformité supérieur à 90 % aux normes internationales de sûreté aéronautique, propulsant le pays au 3ᵉ rang mondial, au 2ᵉ en Afrique et au 1ᵉʳ en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Lors de la 42ᵉ Assemblée générale de l’OACI à Montréal, le Togo a reçu un certificat de reconnaissance pour sa conformité supérieure à 90 % aux normes de sûreté aérienne. Ainsi, Lomé se classe 3ᵉ au niveau mondial et 1ᵉʳ en Afrique de l’Ouest et du Centre.
© Lors de la 42ᵉ Assemblée générale de l’OACI à Montréal, le Togo a reçu un certificat de reconnaissance pour sa conformité supérieure à 90 % aux normes de sûreté aérienne. Ainsi, Lomé se classe 3ᵉ au niveau mondial et 1ᵉʳ en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Un audit exemplaire : le Togo dans le trio de tête mondial, une conformité record saluée par l’OACI

 

L’audit USAP-CMA(Universal Safety Oversight Audit Programme – Continuous Monitoring Approach), mené du 25 février au 6 mars 2025, a évalué les infrastructures, les procédures et les capacités du Togo en matière de sécurité aérienne. Résultat : plus de 90 % de mise en œuvre effective des Standards and Recommended Practices (SARPs) de l’OACI. Par conséquent, le Togo se positionne juste derrière Israël (99 %) et le Kenya (91 %), devançant de nombreuses puissances aériennes mondiales.

 

Une stratégie nationale soutenue par des investissements massifs

 

Cette performance s’inscrit dans une vision impulsée par le président Faure Essozimna Gnassingbé, visant à faire de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE) un hub régional. Depuis 2018, plus de 100 millions d’euros ont été investis pour moderniser les infrastructures, attirant des compagnies comme Ethiopian Airlines, Air France et ASKIA, la future compagnie nationale togolaise.

« Ce certificat est la reconnaissance de notre engagement inébranlable pour la sécurité des passagers et l’excellence opérationnelle », a déclaré Robert Bitala Koffi, directeur général de l’ANAC, lors de la remise à Montréal.

Lors de la 42ᵉ Assemblée générale de l’OACI à Montréal, le Togo a reçu un certificat de reconnaissance pour sa conformité supérieure à 90 % aux normes de sûreté aérienne. Ainsi, Lomé se classe 3ᵉ au niveau mondial et 1ᵉʳ en Afrique de l’Ouest et du Centre.
© Lors de la 42ᵉ Assemblée générale de l’OACI à Montréal, le Togo a reçu un certificat de reconnaissance pour sa conformité supérieure à 90 % aux normes de sûreté aérienne. Ainsi, Lomé se classe 3ᵉ au niveau mondial et 1ᵉʳ en Afrique de l’Ouest et du Centre.

 Contexte international & certificat OACI : Lomé sous les projecteurs

 

Le Togo, moteur de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine

Avec plus de 1,5 million de passagers annuels et des connexions vers plus de 30 destinations, Lomé confirme son rôle de carrefour aérien. Ainsi, cette certification arrive à un moment stratégique, alors que l’Afrique cherche à renforcer son trafic intra-continental. D’ailleurs, l’OACI souligne que la moyenne africaine de conformité reste à 44,8 %, ce qui accentue l’exploit togolais.

 

Des défis à relever pour consolider l’élan

Cependant, des enjeux subsistent : formation continue des agents, cybersécurité, adaptation aux flux croissants. Néanmoins, avec ce classement, le Togo pourrait attirer de nouveaux investissements, notamment pour l’extension du terminal cargo prévue d’ici 2027, avec un objectif de 3 millions de passagers par an.

 Perspectives : vers un hub panafricain durable

Ce certificat ne constitue pas une fin en soi, mais bien un tremplin vers l’avenir. En effet, le Togo ambitionne de grimper encore dans les classements d’ici 2030, en intégrant des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle pour la surveillance des vols. Dès lors, Lomé pourrait devenir un modèle de connectivité aérienne durable, au service de la mobilité africaine.

 

Togo – Kazakhstan : une alliance diplomatique sans frontières

À l’ombre des grandes résolutions onusiennes, le Togo et le Kazakhstan tissent un pont inédit vers une coopération agile et non-alignée.

 

New York, 25 septembre 2025 – Au milieu du tourbillon diplomatique de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, où les discours sur la paix mondiale se heurtent aux réalités géopolitiques fragmentées, un geste discret mais symbolique a émergé des coulisses : l’échange de plumes entre le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, et son homologue kazakh, S.E. Murat Nurtleu.

Signé aujourd’hui en marge de l’UNGA, cet accord réciproque d’exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service n’est pas un simple protocole administratif. Au contraire, il incarne une amitié naissante entre deux nations distantes de milliers de kilomètres, unies par un attachement fervent aux principes de non-alignement et une aspiration commune à la paix durable.

Le visa-free, nouveau signal d’une diplomatie sans frontières

 

Dans les couloirs du siège onusien, où les délégations naviguent entre alliances stratégiques et négociations ardues, cet engagement bilatéral se distingue par sa simplicité efficace. Comme l’a d’ailleurs souligné Robert Dussey sur les réseaux sociaux, cet accord « renforce l’amitié entre le Kazakhstan et le Togo » et reflète leur « volonté commune d’œuvrer pour la paix ». Concrètement, il libère les diplomates et fonctionnaires des deux pays des formalités visa, facilitant des échanges fluides et accélérant les collaborations potentielles. À l’heure où le monde observe une crispation des frontières – avec des régimes de visas de plus en plus restrictifs –, cette mesure ouvre un horizon de mobilité accrue, propice à une diplomatie proactive et dénuée de barrières inutiles.

 

De l’agriculture aux routes de la soie : Les secteurs clés d’un partenariat prometteur

 

Au-delà du volet consulaire, cet accord esquisse des perspectives alléchantes de coopération le long de l’axe Astana-Lomé. En effet, les secteurs ciblés – agriculture, sécurité alimentaire, éducation et transports – répondent aux défis communs de ces deux nations émergentes : le Togo, pivot ouest-africain aux ambitions agro-industrielles, et le Kazakhstan, géant eurasiatique maître des steppes fertiles et des corridors logistiques.

Imaginez des échanges de savoir-faire en irrigation durable ou en formation d’agronomes, ou encore des partenariats pour des infrastructures de transport reliant l’Afrique de l’Ouest aux routes de la soie modernes. « Ces domaines de développement mutuel pourraient catalyser une croissance inclusive », a implicitement suggéré Dussey, en alignant cet accord sur les Objectifs de développement durable de l’ONU.

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Togo et le Kazakhstan ont signé un accord d’exemption de visa pour les passeports diplomatiques et de service. <yoastmark class=
© En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Togo et le Kazakhstan ont signé un accord d’exemption de visa pour les passeports diplomatiques et de service. <yoastmark class=

La diplomatie togolaise s’ancre dans le non-alignement actif.

 

Ce rapprochement, survenu lors d’une série de rencontres bilatérales orchestrées par le ministre kazakh Murat Nurtleu, s’inscrit dans une dynamique plus large pour Astana : à savoir, élargir son réseau d’accords visa-free, déjà étendu à 56 pays pour les séjours courts. Pour le Togo, il s’agit de renforcer sa posture de non-aligné actif, fidèle à une tradition diplomatique qui privilégie les partenariats équilibrés. Dans un contexte où l’UNGA 2025 débat de la réforme des institutions mondiales, cet exemple concret illustre comment des nations moyennes peuvent forger des alliances bilatérales pour amplifier leur voix collective.

 

Finalement pour les citoyens de Lomé aux champs de Maïs – et kazakhs des steppes infinies –, cet accord promet des opportunités tangibles, des bourses d’études aux échanges commerciaux, en passant par une diplomatie plus accessible. À l’ombre des grandes résolutions onusiennes, New York a vu naître un lien qui pourrait bien irriguer l’avenir de deux peuples résilients.

Désormais, l’enjeu principal sera de transformer cette facilité de circulation diplomatique en un flux d’investissements et de projets concrets.