Togo – Luxembourg : 22,5 millions d’euros pour accélérer la transition verte

Togo : un financement de 22,5 millions d’euros pour révolutionner la gestion des déchets et protéger la biodiversité

Lomé, 12 août 2025 Le Togo franchit une étape majeure dans sa lutte pour un avenir vert. Un accord de financement de 22,5 millions d’euros a été signé avec le Luxembourg, en présence de l’Union européenne. Lors d’une réunion fructueuse à Lomé, le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, a scellé ce partenariat stratégique. Ce soutien financier, alloué au Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC+), vise à renforcer la gestion des déchets et à protéger les parcs naturels du pays.

Le Togo signe un accord de financement avec le Luxembourg et l’Union européenne pour renforcer la gestion des déchets et protéger ses parcs naturels dans le cadre du programme PALCC+.

22,5 millions d’euros pour une gestion des déchets innovante

 

Le cœur du projet PALCC+ repose sur l’amélioration de la collecte, du traitement et de la valorisation des déchets dans six grandes villes. Grâce à ce financement, des infrastructures modernes, telles que des centres de tri et de recyclage, seront construites. Selon Katari Foli-Bazi, ces fonds vont « transformer notre approche de la gestion des déchets, tout en créant des opportunités économiques pour les communautés locales ». Ce projet s’inscrit pleinement dans la Feuille de route Togo 2025, qui ambitionne de faire du pays un modèle de durabilité en Afrique de l’Ouest.

 

Togo – Luxembourg : préserver la biodiversité, une priorité nationale

 

Une partie significative des fonds servira à la protection des parcs prioritaires, tels que le parc national de Fazao-Malfakassa. Pour ce faire, le projet prévoit des mesures renforcées contre le braconnage et la déforestation, ainsi que des programmes de sensibilisation pour les communautés riveraines. En tant que membre de l’Initiative pour la protection des éléphants (EPI), le Togo réaffirme ainsi son engagement à préserver ses espèces emblématiques dans un contexte de changement climatique.

Togo – Luxembourg : un partenariat international exemplaire pour un avenir durable

 

Les discussions, menées en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Joaquín Tasso Vilallonga, ont mis en lumière la solidité des relations entre le Togo et ses partenaires européens. Le Luxembourg, déjà impliqué dans le projet Forests4Future, confirme son rôle de partenaire clé. Comme l’a indiqué un représentant luxembourgeois, « ce financement reflète notre confiance dans la vision environnementale du Togo ». Ce soutien s’inscrit dans le cadre de l’initiative Équipe Europe, qui vise à coordonner les efforts des pays de l’UE pour un impact maximal.

 

Le Togo, futur hub de la gouvernance climatique 

 

Ce partenariat avec le Luxembourg et l’UE illustre l’ambition du Togo de devenir un hub régional pour la gouvernance climatique. En effet, en mobilisant des ressources internationales et en alignant sa politique sur les objectifs de développement durable, le Togo se positionne comme un acteur majeur de la transition écologique en Afrique de l’Ouest. Alors que les défis climatiques s’intensifient, le pays peut-il réussir son pari et inspirer ses voisins dans la lutte pour la protection de l’environnement ?

Togo : le M66 appelle à manifester, la rue sous tension

Togo : le Mouvement M66 appelle à une nouvelle manifestation, mais depuis l’étranger, ses leaders attisent les flammes.

 

Lomé, 12 août 2025 Alors que le Togo reste sous haute tension, le Mouvement du 6 juin (M66) a lancé un nouvel appel à manifester pour le 30 août. Depuis l’étranger, ses leaders exhortent les Togolais à descendre dans la rue, malgré l’interdiction des marches publiques et un lourd bilan humain lors des précédentes mobilisations . Cette annonce, vibrante mais controversée, soulève des questions sur la responsabilité de ceux qui incitent à l’action sans en subir les dangers.

 

Des revendications élargies dans un contexte explosif

 

Le M66 a proclamé que le 30 août serait une journée de mobilisation nationale, promettant un « rugissement unifié » du peuple togolais. Cette fois-ci, les revendications du mouvement se sont élargies. En plus de la démission du président Faure Gnassingbé, du retour à la Constitution de 1992 et de la libération des prisonniers politiques, le groupe exige désormais un accès intégral et sans entrave à Internet. Cependant, ces demandes, bien que légitimes pour beaucoup, s’inscrivent dans un climat où les manifestations sont strictement prohibées, exposant les participants à des risques majeurs.

 

M66 : Un passé de répression sanglante

 

Les mobilisations précédentes du M66, en juin dernier, ont laissé des cicatrices profondes. Selon la société civile, ces rassemblements ont causé sept morts, des vagues d’arrestations et de violences brutales.  Pourtant, les enquêtes officielles traînent, laissant les familles des victimes sans réponses. Dans ces conditions, alors que les leaders du M66, installés confortablement à l’étranger, appellent à défier de nouveau les autorités, beaucoup s’interrogent : qui paiera le prix de ces affrontements ? Les citoyens ordinaires, poussés à l’action, risquent de se retrouver une fois de plus dans une situation périlleuse.

 

Internet : une arme à double tranchant

 

Depuis plusieurs semaines, le Togo ralentit délibérément l’accès à Internet, dans ce qui ressemble de plus en plus à une manœuvre de contrôle politique. De nombreux observateurs dénoncent une volonté claire d’étouffer les appels à manifester. Les premières cibles de ce ralentissement sont les plateformes comme TikTok, Facebook et YouTube, ce qui complique sérieusement la communication des activistes sur le terrain.

Face à cette censure numérique, le Mouvement du 6 juin (M66) brandit l’exigence d’un accès libre à Internet comme un pilier de son combat. Mais cette revendication soulève une contradiction flagrante : ses porte-parole, bien à l’abri à l’étranger, continuent d’utiliser ces mêmes réseaux pour mobiliser la rue, sans jamais s’exposer aux répressions qu’ils encouragent. Une stratégie à distance qui interroge sur la sincérité de leur engagement et sur le prix que paient ceux qui, eux, n’ont pas le luxe de l’exil.

Le M66 : un appel à la mobilisation entre espoir et désillusion

 

Le M66, dans son communiqué, martèle que « le peuple uni ne sera jamais vaincu ». Mais cette rhétorique enflammée, portée depuis l’exil, contraste avec la réalité des Togolais sur le terrain. D’ailleurs, en l’absence d’enquêtes sur les violences passées et face à l’interdiction des marches, la responsabilité des leaders du M66, qui appellent à la mobilisation sans risquer leur propre sécurité, interroge profondément. Le peuple togolais, las de la situation, suivra-t-il l’appel de ces leaders à l’abri à l’étranger, ou fera-t-il preuve de prudence pour ne pas mettre sa vie en danger ?

Faure Gnassingbé ouvre le dialogue avec les artistes togolais

Faure Gnassingbé tend le micro à la musique togolaise : dialogue inédit avec les artistes à Lomé

Lomé, 11 août 2025 Dans une atmosphère conviviale et résolument tournée vers l’avenir, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce week-end à sa résidence plusieurs figures emblématiques de la scène musicale togolaise. Parmi les invités : Masta Just du groupe Toofan, Senzaa, Tony X, Sethlo, Mic Flammez, Conii Gangster, Laura Bazouka, Master Popa et bien d’autres.

Le Togo amorce une nouvelle dynamique culturelle : Faure Gnassingbé engage les artistes dans une réflexion sur la structuration du secteur musical.

La musique togolaise, un dialogue entre artistes et pouvoir

 

Loin des projecteurs, cette rencontre a permis aux artistes de partager leurs préoccupations, leurs ambitions et leurs propositions pour dynamiser l’industrie musicale nationale. En effet, les échanges ont porté sur les conditions de travail, la structuration du secteur, la diffusion des œuvres et la valorisation de la culture togolaise sur les scènes régionales et internationales.

Faure Gnassingbé, attentif et engagé, a salué la pertinence des idées exprimées et a encouragé « un dialogue ouvert et permanent » entre les autorités et les acteurs culturels. Par ailleurs, il a réaffirmé son soutien à la filière musicale, soulignant l’importance de projets concrets pour renforcer la formation, les infrastructures et les opportunités de rayonnement.

Le Togo amorce une nouvelle dynamique culturelle : Faure Gnassingbé engage les artistes dans une réflexion sur la structuration du secteur musical.

Un tournant pour une renaissance culturelle ?

 

Pour les artistes présents, cette rencontre marque un tournant. Elle ouvre aussi la voie à une collaboration plus étroite entre pouvoir politique et création artistique, dans une logique de co-construction. « Le rap, l’afrobeat, le gospel, le slam… tous les genres ont leur place dans le récit culturel du Togo. De ce fait, ce dialogue est une première pierre », confie l’un des participants.

En outre , la musique togolaise, riche et plurielle, aspire à plus de reconnaissance, de structuration et de soutien. Cette initiative présidentielle pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle dynamique, capable de propulser les talents locaux sur les plus grandes scènes du continent.

 

À Lomé, les artistes ont parlé, et le pouvoir a écouté. Maintenant, la véritable question est de savoir comment les mots se transformeront en actes concrets, afin que la musique togolaise devienne un véritable levier de rayonnement national, et un modèle de développement pour toute la sous-région.

Evalou FAURE : sport et valeurs républicaines en fête à Kozah

Kozah 2 : « Evalou Kouyi-Kpaka » célèbre la jeunesse entre football, lutte et engagement citoyen

Kozah, 11 août 2025 Pendant quatre jours, du 6 au 9 août, le terrain du CEG Yadè-Bohou 1 s’est transformé en une véritable arène populaire. La quatrième édition des réjouissances Evalou Kouyi-Kpaka, portée par le Mouvement Jeunesse Consciente Gnozi-Piré sous la houlette du Dr Magnangou Essonam, a mobilisé la jeunesse autour du sport, de la culture et des idéaux de paix et de cohésion sociale chers au Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.

Du 6 au 9 août 2025, Kozah 2 a vibré au rythme d’Evalou Kouyi-Kpaka : football, lutte codifiée et engagement citoyen ont réuni la jeunesse autour des idéaux de paix et de cohésion sociale.

Football et fraternité : le tournoi « Evalou FAURE » fait vibrer la préfecture

 

Douze équipes venues des quatre coins de la préfecture de la Kozah ont pris part au tournoi de football « Evalou FAURE », point d’orgue des festivités. Par ailleurs,  La finale, disputée dans une ambiance électrique, a opposé Renaissance FC de Bohou à Samourai FC de Kara Twindè. À l’issue d’un match serré (1-1), Samourai FC s’est imposé aux tirs au but (4-2), décrochant le trophée, des médailles d’or, un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe de 150 000 FCFA.

Les organisateurs ont également distribué des récompenses en matériel sportif et des primes de 5 000 à 100 000 FCFA aux autres équipes. Ils ont aussi décerné une mention spéciale à Tcharè FC, sacrée « équipe UNIR » pour son fair-play exemplaire.

 

Lutte codifiée : une tradition au service du spectacle et du fair-play

 

Le samedi 9 août, les festivités ont pris une tournure spectaculaire avec un gala de lutte codifiée, une discipline emblématique du nord togolais. En effet, une cinquantaine de lutteurs se sont affrontés dans les catégories 66 kg à +100 kg, sous l’œil d’un corps arbitral aguerri. Les champions, dont BOUASSI Benjamin (76 kg) et FARE Paul (+100 kg), ont été couronnés et sélectionnés pour former une équipe cantonale de lutte à Bohou.

Du 6 au 9 août 2025, Kozah 2 a vibré au rythme d’Evalou Kouyi-Kpaka : football, lutte codifiée et engagement citoyen ont réuni la jeunesse autour des idéaux de paix et de cohésion sociale.

La jeunesse de Kozah, actrice de la paix et du développement

 

Au-delà du sport, l’événement a servi de plateforme d’expression citoyenne. « C’est une question pour nous de réunir la jeunesse pour prôner les idéaux de notre champion, associer les jeunes aux décisions et promouvoir la cohésion sociale », a déclaré le Dr Magnangou Essonam, visiblement satisfait du succès de cette édition.

En outre , le mouvement Jeunesse Consciente Gnozi-Piré se félicite d’avoir semé les graines du vivre-ensemble et du patriotisme dans les cœurs des jeunes participants. Une grande réjouissance populaire a clôturé les activités dans une ambiance festive et fraternelle.

 

Un message d’unité qui résonne au-delà du terrain

 

Finalement , loin d’être de simples réjouissances, les festivités Evalou Kouyi-Kpaka ont démontré la vitalité d’une jeunesse togolaise engagée. En associant sport, culture et idéaux de paix, cet événement prouve que la jeunesse de la Kozah est prête à prendre son destin en main. Il faudra désormais observer comment cette dynamique se poursuivra et inspirera d’autres initiatives similaires, renforçant ainsi la cohésion sociale dans tout le pays.

AFRISTAT : le Togo trace la voie d’une Afrique mieux informée

 Le Togo à la tête de l’AFRISTAT : une présidence active pour refonder la gouvernance statistique en Afrique

Lomé, 7 août 2025 Le Togo assure la présidence du Conseil des ministres de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT), une organisation intergouvernementale qui regroupe 22 États membres. Ce rôle de leader s’est illustré une nouvelle fois lors de la 32ᵉ session ordinaire du Conseil depuis janvier 2024. Tenue par visioconférence et présidée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire général de la Présidence du Conseil au nom du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, cette réunion a été l’occasion de consolider les avancées de l’organisation.

À la tête de l’AFRISTAT, le Togo impulse une réforme ambitieuse pour des données plus fiables et une Afrique mieux informée.

Une présidence qui s’engage : appel à la solidarité financière

 

Dans son allocution d’ouverture, Mme Johnson a salué la confiance accordée au Togo pour piloter cette instance stratégique. Par ailleurs, elle a souligné les avancées enregistrées depuis le début du mandat et a appelé les États membres à honorer leurs engagements financiers envers le fonds AFRISTAT, une condition essentielle pour la pérennité des actions de l’Observatoire.

« L’AFRISTAT ne se limite pas à l’assistance technique. Au contraire, c’est un levier de coordination, de mobilisation de ressources et de crédibilité pour nos systèmes statistiques nationaux », a-t-elle affirmé, insistant sur l’importance d’une production de données harmonisée et fiable pour orienter les politiques publiques.

Quatre résolutions audacieuses pour moderniser l’AFRISTAT

 

À l’issue de cette session, quatre résolutions majeures ont été adoptées afin de moderniser l’institution et de la rendre plus agile :

  • D’abord, la première résolution autorise le président du Conseil à convoquer les prochaines réunions en dehors du cadre traditionnel des rencontres de la zone franc, offrant ainsi plus de flexibilité.
  • Ensuite, le « Conseil scientifique » est transformé en « Comité scientifique », une évolution qui vise à le rendre plus agile et efficace.
  • De plus, la troisième résolution fixe les modalités de révision du Traité fondateur de l’AFRISTAT, datant de 1993, pour l’adapter aux réalités actuelles.
  • Enfin, la quatrième entérine la nomination de Monsieur EDI Serges (Côte d’Ivoire) au poste de Directeur général adjoint pour la période 2026-2029.

 

Finances, vision et succession : les défis d’un développement durable

 

Les travaux ont également permis d’examiner les rapports d’exécution des plans d’action pour les années 2023 et 2024, de même que la situation des contributions financières des États membres sur les périodes 2006-2015 et 2016-2025. Dans la continuité de ces discussions, le Conseil a validé la répartition du fonds AFRISTAT pour la décennie 2026-2035, estimée à plus de 12,5 milliards de FCFA.

Quant à la succession, les États membres ont élu la Guinée équatoriale pour prendre la présidence du Conseil à partir de janvier 2026, dans une logique de rotation équilibrée.

À la tête de l’AFRISTAT, le Togo impulse une réforme ambitieuse pour des données plus fiables et une Afrique mieux informée.

Le Togo parachève son mandat par un bilan exemplaire

 

Créé pour renforcer les capacités statistiques des pays d’Afrique subsaharienne, AFRISTAT est désormais un outil stratégique essentiel. Son action permet aux États de mieux piloter leurs politiques publiques, de répondre aux exigences des bailleurs internationaux et de renforcer leur souveraineté informationnelle.

Avec cette 32ᵉ session, le Togo confirme son rôle moteur dans la refondation de la gouvernance statistique régionale. Sa présidence a été active, axée sur la réforme, la transparence et l’efficacité. Dans un contexte de transformation numérique et de recherche de solutions durables, il sera intéressant d’observer comment la Guinée équatoriale, son successeur, poursuivra et consolidera ces acquis.

Ce remaniement permet de dynamiser la lecture et de mieux articuler les idées entre elles. L’ajout de connecteurs logiques comme « par ailleurs », « au contraire » et « à l’issue de cette session » rend le texte plus fluide. Les titres journalistiques, plus accrocheurs, attirent l’attention du lecteur. La nouvelle chute est plus percutante, tout en incluant une ouverture vers la suite du mandat de l’AFRISTAT.

Chine : La colère des cieux s’abat sur Yuzhong

Déluge mortel dans le Gansu : 10 morts, 33 disparus et des milliers de personnes piégées

 

Yuzhong, 8 août 2025 Une vague de pluies diluviennes a plongé le comté de Yuzhong, dans la province chinoise du Gansu, dans un paysage de désolation. Inondations soudaines et glissements de terrain ont provoqué des pertes humaines et d’importants dégâts. Depuis jeudi soir, ce déluge exceptionnel — avec jusqu’à 220 mm de précipitations en moins de 24 heures — a fait au moins 10 morts, 33 disparus et isolé plus de 4 000 habitants dans des villages enclavés en zone montagneuse. Les équipes de secours, déployées en urgence, peinent à accéder aux zones sinistrées, confrontées à des routes obstruées par des coulées de boue et des arbres arrachés. Face à l’ampleur de la catastrophe, le président Xi Jinping a lancé un appel à la mobilisation nationale pour venir en aide aux victimes.

Des inondations meurtrières frappent le comté de Yuzhong en Chine, isolant des milliers d’habitants et déclenchant une mobilisation nationale face à l’urgence climatique.

Yuzhong : déluge et désastre humain

 

Les averses, qui ont débuté jeudi à 18 h, ont déversé des quantités d’eau colossales sur Yuzhong, une région vallonnée près de Lanzhou, la capitale du Gansu. Dans certaines zones, comme la région de Xinglong Mountain, les précipitations ont atteint 195 mm, soit près de la moitié des 300 à 400 mm de pluie annuelle habituelle.

De ce fait, ces conditions extrêmes, amplifiées par la fragilité des sols limoneux du plateau de loess, ont déclenché des crues soudaines et un glissement de terrain dans le village de Maliantan, où trois personnes restent portées disparues. Des images diffusées par la télévision d’État CCTV montrent des flots boueux emportant voitures, arbres et débris, transformant les routes en rivières tumultueuses.

Course contre la montre pour les secouristes

 

Face à l’urgence, plus de 2 700 secouristes, épaulés par 980 véhicules et près de 8 500 équipements d’urgence, ont été déployés pour retrouver les disparus, évacuer les habitants et rétablir les infrastructures. En réponse à la situation, le président Xi Jinping a ordonné des efforts « tous azimuts » pour limiter les pertes humaines et rétablir au plus vite les réseaux d’électricité et de télécommunications, gravement endommagés dans plusieurs villages.

« La priorité absolue est de sauver les disparus et de protéger les populations menacées », a-t-il déclaré. Dans la zone de Xinglong Mountain, plus de 4 000 personnes restent coupées du monde, les routes étant obstruées par des coulées de boue et des débris.

Une région en sursis face au changement climatique

 

Le comté de Yuzhong, niché dans un paysage de collines et de ravins, est particulièrement exposé aux catastrophes naturelles en raison de son sol meuble, qui devient instable lorsqu’il est saturé d’eau. En outre, ces inondations s’inscrivent dans une série d’événements climatiques extrêmes frappant la Chine cet été. Depuis fin juillet, les pluies diluviennes ont causé la mort d’au moins 60 personnes dans le nord du pays, dont 44 à Pékin.

Les experts attribuent cette intensification des précipitations au changement climatique, qui perturbe les cycles de la mousson est-asiatique. À Yuzhong, les dégâts matériels sont considérables : maisons détruites, véhicules emportés et cultures dévastées menacent les moyens de subsistance des habitants.

 

Réponse nationale et désarroi des victimes de Yuzhong

 

Le gouvernement central a réagi rapidement, allouant 100 millions de yuans (environ 13,9 millions de dollars) pour soutenir les opérations de secours dans le Gansu, selon la Commission nationale du développement et de la réforme. Par ailleurs, depuis avril, Pékin a mobilisé plus de 6 milliards de yuans pour faire face aux catastrophes climatiques à travers le pays.

Les autorités locales, confrontées à une situation critique, ont également lancé des inspections pour évaluer les risques de nouveaux glissements de terrain. Dans les zones touchées, les habitants tentent de sauver ce qu’il reste de leurs biens. Zhang Changqin, un vendeur de fruits de mer de 65 ans, a déclaré à China Daily : « J’ai vu des inondations avant, mais jamais d’une telle ampleur. »

La Chine face à la multiplication des intempéries

 

Cette tragédie dans le Gansu intervient dans un contexte de conditions météorologiques extrêmes à travers la Chine. À Guangzhou, dans le sud, un glissement de terrain a fait sept morts mercredi, tandis que Zhengzhou, dans le Henan, a dû fermer écoles et usines face à des inondations. Cela n’est pas sans rappeler les inondations dévastatrices de 2021, qui avaient tué plus de 300 personnes dans le Henan.

Alors que les opérations de secours se poursuivent dans des conditions difficiles, les autorités locales appellent les habitants à la plus grande prudence et soulignent l’urgence d’adapter les infrastructures et les stratégies de prévention aux défis climatiques croissants. Cette catastrophe meurtrière n’est-elle qu’un sinistre avant-goût des défis qui attendent la Chine et le monde entier face à l’accélération du dérèglement climatique ?

 

Togo : la Cour suprême valide les municipales, les maires attendus sous 60 jours

Municipales 2025 : la Cour suprême valide les résultats, cap sur l’installation des conseils locaux

 

Lomé, 7 août 2025 La démocratie locale togolaise franchit une nouvelle étape. Le mercredi 6 août, la chambre administrative de la Cour suprême a officiellement validé les résultats des élections municipales tenues le 17 juillet dernier. Après examen des recours et ajustements mineurs, l’institution judiciaire a confirmé les chiffres communiqués par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), consolidant ainsi l’issue du scrutin.

 

La Cour suprême : Unir conserve sa large avance et assoit son pouvoir local

 

Le parti Union pour la République (Unir), majoritaire au Parlement, maintient sa position dominante en remportant 1 150 sièges de conseillers municipaux sur les 1 527 disponibles, soit près de 75 % des postes. Les autres formations politiques, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC), l’Union des forces du changement (UFC), l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI), ainsi que le regroupement indépendant Togolais, Viens Agir (TOVIA), se partagent les sièges restants.

Cette configuration confirme la stabilité politique locale et la continuité des équilibres observés lors des précédentes échéances électorales, avec un parti au pouvoir solidement ancré dans les territoires.

 

Un taux de participation en légère hausse, la démocratie s’anime

 

Le taux de participation, initialement estimé à 55,02 %, a été réévalué à 56,91 % après vérification des données. Ce chiffre correspond à 2 631 997 votants sur les 4 637 998 électeurs inscrits. Selon le président par intérim de la chambre administrative, le juge Badjona Samta, les corrections apportées n’ont eu aucun impact sur les résultats globaux du scrutin.

 

Vers l’installation des nouvelles instances locales

 

Avec cette validation, le processus électoral entre dans sa phase finale : l’installation des conseils municipaux, des maires et de leurs adjoints. Conformément à la Loi sur la décentralisation, cette étape devra être achevée dans un délai de 60 jours. Le mandat des nouveaux élus s’étendra jusqu’au 5 août 2031, date prévue pour le renouvellement des instances locales.

Ce jalon institutionnel marque le début d’un nouveau cycle de gouvernance territoriale, où les élus doivent répondre aux attentes des citoyens en matière de développement local, de services publics et de participation citoyenne.

 

L’équilibre politique local face au défi du développement

 

Au-delà des chiffres, cette validation judiciaire consacre la solidité du processus électoral togolais et renforce la légitimité des autorités locales à venir. Dans un contexte régional marqué par des tensions institutionnelles, le Togo mise sur la régularité des scrutins pour affirmer sa trajectoire démocratique.

Les partis d’opposition, bien que minoritaires, conservent des bastions stratégiques qui pourraient peser dans les arbitrages municipaux. L’installation des conseils locaux devient ainsi un terrain d’expression politique, où se joue non seulement la gestion des territoires, mais aussi l’équilibre des forces à l’échelle nationale.

L’enjeu désormais consiste à voir si la domination d’Unir se transformera en levier de progrès partagé, capable d impulser un développement équitable à l’échelle locale. Quelles actions concrètes les nouveaux élus pourraient-ils entreprendre pour améliorer la vie quotidienne des Togolais, tout en offrant une voix constructive à l’opposition?

Lomé : L’INAM élargit sa couverture

L’INAM élargit l’Assurance Maladie Universelle aux ayants droit des retraités civils et militaires

 

Lomé, 8 août 2025 Au Togo, la solidarité sanitaire franchit une nouvelle étape. L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) a annoncé le mardi 5 août l’extension de la couverture de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) aux veufs, veuves, orphelins et parents directs des bénéficiaires de pensions civiles et militaires versées par la Caisse de Retraites du Togo (CRT). Il s’agit d’une avancée sociale majeure qui vient renforcer l’inclusion des ayants droit, souvent laissés en marge du système de santé.

L’INAM: une couverture élargie pour les populations les plus vulnérables

 

Cette mesure, qui fait suite à une initiative similaire lancée le mois dernier pour les affiliés de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), vise à offrir une protection médicale aux personnes fragilisées par la perte d’un proche ou par une dépendance économique. Elle concerne notamment les conjoints survivants, les enfants orphelins, les parents âgés et les membres de famille déclarés par les assurés actifs, comme les conjoints non-salariés ou les enfants à charge.

Par conséquent, l’INAM précise que les bénéficiaires concernés pourront obtenir une carte AMU, leur ouvrant l’accès aux soins essentiels dans les structures sanitaires agréées. Cette carte devient ainsi un passeport vers une prise en charge médicale digne et équitable.

 

Répondre à la précarité post-retraite : un engagement de justice sociale

 

En élargissant le champ des ayants droit, l’INAM entend répondre à une réalité souvent silencieuse : la vulnérabilité des familles après le départ ou le décès d’un salarié. L’institution souligne que cette démarche s’inscrit dans une logique de justice sociale, en garantissant aux proches des retraités une continuité dans l’accès aux soins, indépendamment de leur statut professionnel. Pour cela, les personnes nouvellement éligibles sont invitées à se rapprocher des services de l’INAM pour engager les démarches d’enregistrement et de délivrance de la carte AMU.

 

L’AMU, un projet structurant pour la santé publique

 

Lancé en janvier 2024 par l’INAM en partenariat avec la CNSS, le programme AMU vise à instaurer une couverture médicale universelle pour tous les Togolais, quel que soit leur secteur d’activité. En intégrant progressivement les différentes catégories de la population, le projet ambitionne de bâtir un système de santé plus inclusif, plus équitable et plus résilient.

 

Le Togo, pionnier de l’inclusion sociale ?

 

Avec cette nouvelle extension, le Togo confirme sa volonté de faire de la protection sociale un pilier de sa politique publique, en plaçant la santé au cœur de la dignité citoyenne. L’AMU se positionne ainsi comme un projet structurant pour l’avenir du pays. L’enjeu maintenant est de déterminer si cette démarche réussira à toucher toute la population du Togo, et Comment le gouvernement réussira-t-il à relever les défis liés à la mise en œuvre pour assurer une couverture universelle véritable et efficace, en veillant à ne laisser personne de côté ?

Lomé célèbre ses futurs gestionnaires : la jeunesse togolaise à l’honneur

Togo : Le Ministre de l’Enseignement supérieur célèbre l’élan des futurs gestionnaires

 

Lomé, 7 août 2025 Une vague d’enthousiasme et de dynamisme a marqué la clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025, qui s’est tenue du 29 juillet au 2 août. Ce jeudi, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Komi Natchaba, a accueilli avec chaleur les organisateurs et les lauréats des compétitions inter-instituts pour les féliciter de leur engagement et de leur talent. Cet événement vibrant illustre l’ambition de former une jeunesse togolaise prête à relever les défis de demain.

L’excellence académique au service de la professionnalisation

 

Lors de cette audience, le ministre a tenu à saluer la qualité exceptionnelle de la Semaine des Futurs Gestionnaires, un rendez-vous qui a réuni des étudiants de divers établissements autour de thématiques pertinentes pour leur avenir professionnel. Les compétitions inter-instituts, point d’orgue de l’événement, ont permis de mettre en lumière les compétences et la créativité des participants. Ainsi, M. Natchaba a souligné que cette initiative joue un rôle clé dans la professionnalisation des jeunes, tout en renforçant leur sens des responsabilités.

La clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025 à Lomé met en lumière l’engagement des étudiants et le soutien du gouvernement pour former une nouvelle génération de leaders au service du Togo.

Futurs gestionnaires : une génération de leaders, un moteur pour le Togo de demain

 

Le ministre a aussi exprimé son admiration pour l’engagement des étudiants, qu’il a qualifié d’exemplaire. En les encourageant à persévérer dans l’organisation de telles initiatives, il a également rappelé leur importance pour préparer une nouvelle génération de leaders compétents et visionnaires. Ces moments d’échange et de formation, selon lui, sont essentiels pour doter le Togo de gestionnaires capables de répondre aux enjeux économiques et sociaux du pays. D’ailleurs, l’audience a  été l’occasion de rendre hommage à l’équipe organisatrice, dont le travail rigoureux a garanti le succès de l’événement. Les lauréats des compétitions, récompensés pour leurs performances, ont été mis à l’honneur, incarnant l’espoir d’un avenir prometteur pour la jeunesse togolaise.

 

Quand le gouvernement investit dans l’avenir de la jeunesse

 

En recevant les acteurs de la Semaine des Futurs Gestionnaires, M. Natchaba a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives qui valorisent le potentiel des jeunes. Par ailleurs, cet événement, par son rayonnement, pose les jalons d’une formation supérieure ancrée dans l’excellence et l’innovation, au service du développement national. Cette reconnaissance officielle renforce la dynamique de collaboration entre le ministère et les institutions académiques, créant une synergie bénéfique pour l’ensemble du pays.

La jeunesse togolaise, un pari gagnant pour le développement ?

 

En somme, la clôture de la Semaine des Futurs Gestionnaires 2025 marque bien plus qu’une simple cérémonie de récompenses. Elle symbolise une vision partagée entre le gouvernement et la jeunesse pour bâtir un Togo prospère et résilient. L’événement démontre que le talent et la motivation des étudiants sont des atouts précieux pour l’avenir économique du pays. La question est désormais de savoir si ces initiatives parviendront à s’inscrire durablement dans le paysage éducatif, et comment le Togo capitalisera sur ce dynamisme juvénile pour transformer ces talents en projets concrets, capables de générer croissance et emplois à l’échelle nationale ?

Togo : cap sur une diplomatie bucco-dentaire ambitieuse pour 2025

Togo : le ministre Jean-Marie Koffi Tessi et les chirurgiens-dentistes unissent leurs forces pour la santé buccale

Lomé, 6 août 2025 Une rencontre décisive s’est tenue hier, mardi 5 août, au ministère de l’Accès universel aux soins et de la couverture sanitaire à Lomé. Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi, le ministre, a donné un signal fort en recevant officiellement le tout nouveau bureau du Conseil de l’Ordre National des chirurgiens-dentistes du Togo. À la tête de cette délégation, fraîchement élue, se trouvait le président entrant, Dr Daniel Lawson, épaulé par son prédécesseur, Dr Georges Tokofaï, venu transmettre le flambeau dans une atmosphère empreinte de respect institutionnel. Cette réunion marque un pas important vers le renforcement de la santé buccale dans le pays, avec des projets ambitieux comme la construction d’un centre de soins dédié et une meilleure couverture sanitaire pour les populations vulnérables.

Un nouveau souffle pour la santé dentaire : ambitions et projets phares

 

Sous l’œil bienveillant du ministre Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi, les échanges ont permis de poser les jalons d’une collaboration renforcée. Le nouveau bureau a ainsi dévoilé son ambition : bâtir un siège moderne qui abriterait, en son sein, un centre de soins dentaires ouvert à toutes les couches sociales. L’idée est de mettre fin aux déserts médicaux bucco-dentaires en rapprochant les praticiens des territoires oubliés. Le ministre a d’ailleurs insisté sur l’urgence de sensibiliser la population à l’importance de la santé buccale, proposant une communication renforcée autour des initiatives de l’Ordre. « Informer, c’est déjà soigner », a-t-il déclaré, appelant à des campagnes éducatives pour promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène dentaire.

 

La relève et l’expansion territoriale : un défi national pour l’accès aux soins

 

Parmi les priorités énoncées figurent la formation et le soutien des jeunes diplômés en chirurgie dentaire. Pour le Dr Lawson, ces nouveaux profils constituent le socle de demain, une approche saluée par le Ministre, qui a rappelé l’urgence d’investir dans la jeunesse pour pérenniser la qualité des soins à venir.

De surcroît, les échanges ont porté sur l’extension des services dentaires à l’ensemble du territoire togolais. Aujourd’hui, de nombreux citoyens, notamment dans les zones rurales, doivent parcourir des centaines de kilomètres pour consulter un chirurgien-dentiste. Le ministre et le Dr Lawson ont convenu de travailler ensemble pour identifier des solutions, notamment via des partenariats avec l’INAM (Institut national d’assurance maladie) et des acteurs privés, dans le cadre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU). Cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement de Faure Gnassingbé, qui vise à couvrir 60 % de la population d’ici fin 2025, un défi ambitieux dans un pays où seulement 10 % des habitants bénéficient actuellement d’une protection sociale.

 

L’héritage et la vision : entre continuité et modernisation de l’Ordre

 

Le président sortant, Dr Georges Tokofaï, a pour sa part souligné la nécessité de mener des actions humanitaires ciblées, en lien avec la politique nationale d’Assurance Maladie Universelle. Il en a profité pour clarifier le statut de l’Ordre, souvent amalgamé avec celui des médecins généralistes, alors qu’il porte une mission spécifique axée sur la santé buccale. Le ministre Tessi, fort de son expérience dans le secteur des assurances avant sa nomination en septembre 2023, a félicité le nouveau bureau pour son dynamisme et son engagement, l’encourageant à poursuivre ses efforts pour professionnaliser et moderniser la pratique dentaire au Togo.

Avant de clore cette rencontre institutionnelle, le Dr Lawson a convié le Ministre à sa cérémonie d’investiture, prévue le 12 août 2025 à Lomé. Ce moment fort viendra marquer une nouvelle page dans l’histoire de la médecine dentaire togolaise, symbolisant le début d’une ère de collaboration renforcée et d’ambitions renouvelées pour la santé buccale au Togo.

Le Ministère togolais de la Santé accueille le nouveau bureau des chirurgiens-dentistes pour poser les bases d’une médecine bucco-dentaire accessible, moderne et tournée vers la jeunesse.

La santé buccale au Togo : un défi de taille pour une vision ambitieuse ?

 

En somme, cette rencontre illustre la volonté commune du ministère et de l’Ordre de faire de la santé buccale une priorité nationale. Alors que le Togo progresse vers une couverture sanitaire universelle, l’implication des chirurgiens-dentistes apparaît comme un maillon essentiel pour garantir des soins accessibles et de qualité à tous les citoyens. Avec des projets concrets et une vision partagée, cette collaboration pourrait transformer durablement l’accès aux soins dentaires dans le pays. La question est désormais de savoir si ces ambitions se concrétiseront à grande échelle, et comment le Togo parviendra-t-il à surmonter les obstacles logistiques et financiers pour assurer une santé buccale équitable à l’ensemble de sa population, y compris dans les zones les plus reculées, et ainsi concrétiser pleinement cette révolution des soins dentaires ?