CFA 2025 : L’examen de toutes les promesses

L’apprentissage au cœur de la transformation sociale au CFA 2025 : une tournée ministérielle sous le signe de la reconnaissance, de la transmission et de l’insertion professionnelle 

 

Lomé, 3 septembre 2025— La capitale togolaise a vibré ce mercredi au rythme des épreuves du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA), le premier niveau de certification professionnelle du pays. À travers une tournée de supervision menée par les ministres en charge de la formation professionnelle et de l’artisanat, l’État a réaffirmé son engagement envers la jeunesse, les métiers techniques et la valorisation du savoir-faire local.

 

 

CFA 2025 : une mobilisation record, un secteur en pleine effervescence

 

En effet, avec 51 000 candidats inscrits cette année — soit une augmentation de 11 % par rapport aux 45 000 de 2024 — le CFA confirme son rôle stratégique dans la lutte contre le chômage des jeunes. Cette progression illustre l’attrait croissant des filières techniques et artisanales, perçues comme des tremplins vers l’emploi et l’autonomie professionnelle. Par ailleurs, le ministre Isaac Tchiakpe a salué cette mobilisation, soulignant que « le CFA évalue des compétences concrètes, acquises en entreprise, immédiatement valorisables sur le marché du travail ».

Supervision des examens du CFA 2025 à Lomé : les ministres togolais valorisent les métiers techniques, soutiennent l’insertion professionnelle des jeunes et réaffirment l’importance stratégique de la formation artisanale dans le développement territorial.

Quand la technique construit le Togo de demain

 

Aux côtés du ministre délégué Kossivi Hounake, la délégation a visité plusieurs ateliers d’examen : menuiserie aluminium, maçonnerie, électricité, esthétique, coiffure… autant de filières qui incarnent la diversité et la vitalité du tissu artisanal togolais.

« On ne construit pas un pays uniquement avec des diplômés universitaires. Il faut aussi des professionnels compétents dans les métiers techniques », a rappelé le ministre délégué.

Aujourd’hui, ce sont 58 filières qui participent à l’examen du CFA, témoignant ainsi  d’une structuration solide et d’une volonté de reconnaissance institutionnelle des métiers de terrain.

CFA 2025 : une organisation rigoureuse, garante de l’excellence

 

Au centre d’examen d’Agoè Centre, les jurys ont salué les efforts logistiques déployés par l’État : kits complets, matières d’œuvre adaptées, encadrement rigoureux. Bernice Adama, présidente du jury 03, a souligné l’importance de cette organisation pour garantir l’équité et la qualité des épreuves. Pour sa part, Yawa Yabi épouse Pinheiro, directrice adjointe des examens, a précisé que « le CFA atteste de la capacité réelle à exercer un métier, en évaluant la qualité du travail, l’autonomie, la gestion du temps et la solidité des ouvrages ».

L’examen, un tremplin vers l’insertion et le rayonnement

 

Au-delà de l’examen, le CFA incarne une vision inclusive de la formation : il ouvre la voie à une insertion directe sur le marché du travail ou à une carrière artisanale indépendante. Il valorise également  les compétences locales, renforce la cohésion sociale et participe à la construction d’un Togo plus autonome, plus solidaire et plus fier de ses talents.

Au terme de la visite, les ministres ont manifesté leur contentement face au bon déroulement des tests et ont également adressé des encouragements aux participants. Ce geste symbolique vient renforcer la confiance des jeunes dans les filières techniques et rappeler que chaque savoir-faire mérite reconnaissance, valorisation et accompagnement.

 

Le CFA, un investissement dans l’avenir du pays

 

En somme, le CFA est plus qu’un simple examen. Il est la manifestation d’une politique publique qui mise sur la jeunesse et l’économie locale pour assurer un développement durable et inclusif. Il démontre aussi  que le gouvernement place le capital humain au cœur de sa stratégie. Par conséquent, les regards sont désormais tournés vers les résultats, qui détermineront non seulement le destin des candidats, mais également la vitalité et la résilience de l’économie togolaise sur l’échiquier sous-régional et continental.

Adjafi 2025 propulse les TPME togolaises vers la ZLECAF

Foire Adjafi 2025 : le BRMN et la HAUQE mobilisent les TPME togolaises pour conquérir la ZLECAF

 

Lomé, 3 septembre 2025— La 13ᵉ édition de la Foire Adjafi bat son plein, et un événement marquant a captivé l’attention des jeunes entrepreneurs togolais. C’est en effet le mardi 2 septembre, sur le terrain du lycée d’Agoè-Nyivé, qu’un panel intitulé « Mise à niveau & qualité : leviers de compétitivité des TPME togolaises » a réuni le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (BRMN) et la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE). Ce moment fort, axé sur l’accompagnement, la certification et les témoignages, a mis en lumière les outils nécessaires pour permettre aux Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) du Togo de s’illustrer sur le vaste marché de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF). Dans un contexte de concurrence accrue, ce panel a ainsi offert une feuille de route claire pour transformer les défis en opportunités.

Le 2 septembre 2025, à la Foire Adjafi de Lomé, un panel stratégique a réuni le BRMN et la HAUQE pour outiller les TPME togolaises face aux exigences du marché continental. Certification, mise à niveau et accompagnement au cœur de la compétitivité africaine.

La ZLECAF : une chance à saisir pour les TPME togolaises

 

En effet, le panel, animé par des experts du BRMN et de la HAUQE, a mis en évidence l’urgence pour les TPME togolaises de se mettre à niveau pour répondre aux exigences du marché continental. La ZLECAF ouvre un marché de 1,3 milliard de consommateurs, mais impose des standards élevés en termes de qualité, de packaging et de traçabilité. Mawulawoè Sallah, directrice du BRMN, a insisté sur l’importance de la restructuration et de la modernisation des entreprises. « Nos TPME doivent être compétitives, non seulement au Togo, mais à l’échelle africaine. Cela passe par un diagnostic précis de leurs faiblesses et un accompagnement sur mesure », a-t-elle déclaré.

C’est dans cette optique que le BRMN, créé dans le cadre du Programme National de Restructuration et de Mise à Niveau (PNRMN), propose des outils comme le « diagnostic et plan de mise à niveau des TPME ». Ce dispositif, qui inclut une mise à niveau globale pour les entreprises structurées et spécifique pour les plus petites, vise à optimiser les processus, moderniser les équipements et améliorer la gestion. Les entreprises bénéficiaires reçoivent une feuille de route pour corriger leurs lacunes et accéder à des financements, notamment via des partenariats avec des institutions comme la GIZ.

Le 2 septembre 2025, à la Foire Adjafi de Lomé, un panel stratégique a réuni le BRMN et la HAUQE pour outiller les TPME togolaises face aux exigences du marché continental. Certification, mise à niveau et accompagnement au cœur de la compétitivité africaine.

La certification, le sésame pour l’export

 

De son côté, Laré Arzouma Botre, président de la HAUQE, a mis l’accent sur la certification comme levier de compétitivité. « Un produit certifié inspire confiance et répond aux attentes des consommateurs, surtout dans l’agroalimentaire », a-t-il expliqué. La HAUQE a présenté ses « guides de certification et de traçabilité » qui aident les TPME à se conformer aux normes internationales comme ISO 22000. Ces guides offrent également des méthodes claires pour documenter, auditer et vérifier les processus, garantissant la sécurité sanitaire et la qualité des produits.

Par ailleurs, des témoignages d’entrepreneurs ayant bénéficié de ces outils ont enrichi les échanges. Une entrepreneuse du secteur agroalimentaire, spécialisée dans la transformation du manioc, a partagé son expérience : « Grâce au diagnostic du BRMN, j’ai modernisé mon unité de production, et avec la certification HAUQE, mes produits sont désormais exportés au Ghana et au Nigeria. » Ces succès concrets ont inspiré les participants, illustrant la manière dont l’accompagnement institutionnel peut transformer des petites entreprises en acteurs compétitifs.

Le 2 septembre 2025, à la Foire Adjafi de Lomé, un panel stratégique a réuni le BRMN et la HAUQE pour outiller les TPME togolaises face aux exigences du marché continental. Certification, mise à niveau et accompagnement au cœur de la compétitivité africaine.

Foire Adjafi : un incubateur pour la jeunesse entrepreneuriale

 

Ce panel s’inscrit dans le cadre de la Foire Adjafi 2025, qui se tient du 21 août au 7 septembre sous le thème « Améliorer le packaging des produits togolais pour une meilleure compétitivité des TPME sur le marché de la ZLECAF ». Organisée sur le terrain du lycée d’Agoè-Nyivé, la foire réunit plus de 300 exposants dans deux zones d’exposition, offrant une vitrine pour les produits locaux, en particulier dans l’agroalimentaire. Selon Maxime Minasseh, président du comité d’organisation, « Adjafi est plus qu’une foire commerciale : c’est une plateforme pour outiller les jeunes entrepreneurs face aux exigences de la ZLECAF ».

Néanmoins, le panel a également abordé des défis persistants, comme l’accès limité au financement et la nécessité d’une digitalisation accrue. Les intervenants ont encouragé les TPME à s’appuyer sur des initiatives comme la plateforme numérique du BRMN, lancée en avril 2025, qui facilite l’accès aux services d’accompagnement. La HAUQE a, de son côté, plaidé pour une adoption massive des normes de certification, soulignant que « dans le contexte de la ZLECAF, c’est une obligation pour être compétitif ».

 

Le gouvernement togolais, un allié de poids

 

L’engagement du gouvernement togolais, sous l’impulsion du président Faure Essozimna Gnassingbé, a été salué lors du panel. Des réformes comme celles du Doing Business, où le Togo s’est hissé au 15ᵉ rang mondial pour la création d’entreprises en 2020, témoignent de cette volonté de soutenir le secteur privé. Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, partenaire clé de la foire, a réaffirmé son soutien aux TPME à travers des programmes comme le ProComp, financé par l’Allemagne et l’Union européenne, qui promeut la compétitivité et l’accès aux marchés internationaux.

 

Un appel vibrant à l’action collective

 

Le panel s’est conclu par un appel vibrant à l’action. Les entrepreneurs ont été invités à s’approprier les outils du BRMN et de la HAUQE pour transformer leurs entreprises et conquérir le marché africain. « Chaque produit togolais bien emballé et certifié devient un ambassadeur de notre pays », a résumé un intervenant. Les participants, galvanisés, ont quitté le panel avec des idées concrètes pour améliorer leurs pratiques et saisir les opportunités de la ZLECAF.

En marge du panel, la Foire Adjafi continue d’offrir une programmation riche, mêlant concerts, animations et journées thématiques. Ces activités, bien que festives, restent secondaires face à l’impact économique de l’événement, qui se positionne comme un catalyseur pour la jeunesse entrepreneuriale togolaise. Avec le soutien des institutions et des partenaires internationaux, Adjafi 2025 pave la voie à une nouvelle ère de compétitivité pour les TPME du Togo.

Ce faisant, la nation s’engage résolument sur la voie de la transformation industrielle et du leadership économique, prouvant que sa jeunesse est son atout le plus précieux pour s’imposer sur l’échiquier africain.

Le Directeur de l’OMS Afrique en escale stratégique au Togo

Lomé : l’OMS Afrique trace la voie pour une santé durable lors d’un transit stratégique

 

Lomé, 3 septembre 2025 En escale à Lomé ce mercredi , avant de rejoindre Abuja, le Professeur Janabi, Directeur du Bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique (AFRO), a saisi l’occasion pour mener des échanges décisifs avec l’équipe de l’OMS Togo. En effet , cette rencontre, bien plus qu’une simple étape de transit, a permis de poser les bases d’une collaboration renforcée, placée sous le signe de l’innovation et de l’engagement pour la santé publique au Togo et au-delà.

le Professeur Janabi, directeur régional de l’OMS Afrique, a rencontré l’équipe de l’OMS Togo à Lomé. Une escale stratégique pour renforcer la coopération et poser les bases d’un système de santé plus résilient.

Un nouvel organigramme au service de la coopération

 

Le Professeur Janabi a ouvert les discussions en dévoilant les grandes lignes d’un nouvel organigramme régional, conçu pour optimiser l’efficacité de l’OMS en Afrique. Il a renforcé la coopération avec les autorités togolaises pour aligner les initiatives de l’organisation sur les priorités nationales. Par ailleurs, l’OMS a placé les soins de santé primaires au cœur de sa stratégie, en jouant un rôle de catalyseur pour leur renforcement. Elle a également intégré la lutte contre les impacts du changement climatique sur la santé publique comme une priorité majeure dans ses stratégies régionales.

 

Le Togo, un acteur clé dans la nouvelle vision de l’OMS

 

Cette visite, aussi brève qu’intense, illustre la volonté de l’OMS de s’ancrer dans une approche pragmatique et collaborative. En plaçant la santé au carrefour des défis climatiques et des besoins communautaires, l’organisation ambitionne de transformer les systèmes de santé africains pour les rendre plus résilients et accessibles. Le Togo, en tant que partenaire stratégique, se positionne ainsi comme un acteur clé dans cette dynamique régionale.

Une visite symbolique, des perspectives concrètes

 

Si ces échanges matinaux à Lomé marquent une étape symbolique, ils traduisent surtout une vision ambitieuse pour l’avenir de la santé en Afrique. Alors que le Professeur Janabi poursuit son périple vers Abuja, cette rencontre laisse présager des avancées concrètes, portées par un partenariat solide entre l’OMS et les autorités togolaises, au service des populations.

Cette brève escale est-elle le prélude à une nouvelle ère de collaboration entre l’OMS et le Togo, ou restera-t-elle une simple déclaration d’intention ? Seul l’avenir nous le dira, mais les fondations d’un partenariat prometteur semblent avoir été posées.

80ᵉ anniversaire : Pékin célèbre sa victoire, affirme sa puissance

Pékin célèbre avec éclat le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon et de la fin de la Seconde Guerre mondiale

 

Pékin, 3 septembre 2025 — Ce mercredi, la place Tian’anmen à Pékin s’est transformée en une scène grandiose pour commémorer le 80ᵉ anniversaire de la victoire de la Chine dans la guerre de résistance contre l’agression japonaise et de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Sous un ciel clair, un imposant défilé militaire a réuni plus de 10 000 soldats et des équipements de pointe, en présence de dirigeants mondiaux, dont le président russe Vladimir Poutine et le leader nord-coréen Kim Jong-un. Cet événement, marqué par une démonstration de force et de mémoire collective, a non seulement célébré une victoire historique, mais aussi affirmé la puissance croissante de la Chine sur la scène internationale, dans un contexte de tensions géopolitiques accrues.

80ᵉ anniversaire: un défilé militaire d’envergure mondiale au service d’un message géopolitique

 

Le défilé, orchestré avec une précision remarquable sur l’avenue Chang’an, a mis en lumière l’arsenal militaire chinois, notamment le missile balistique intercontinental Dongfeng-5C, capable de frapper n’importe quel point du globe, et des drones hypersoniques de nouvelle génération. Quarante-cinq unités militaires ont défilé, représentant les forces terrestres, navales et aériennes, dans une parade de 70 minutes qui a captivé plus de 50 000 spectateurs. Ce spectacle, le plus ambitieux depuis des années, a été précédé de semaines de préparations, avec Pékin ornée de compositions florales et de drapeaux pour l’occasion.

Le président chinois Xi Jinping, hôte de l’événement, a présidé la cérémonie aux côtés de figures internationales comme le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, le président congolais Denis Sassou-Nguesso et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. La présence de Vladimir Poutine, invité d’honneur, et de Kim Jong-un a renforcé la portée géopolitique de l’événement, perçu comme une affirmation d’un ordre mondial multipolaire face à l’Occident. En effet, aucun dirigeant occidental n’a assisté à la cérémonie, un boycott interprété comme une réponse à la présence de Poutine et à la tonalité anti-occidentale de l’événement, selon des analyses.

Pékin a commémoré le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon avec un défilé militaire spectaculaire. Un événement géopolitique majeur qui projette la puissance chinoise dans un monde multipolaire.
Pékin a commémoré le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon avec un défilé militaire spectaculaire. Un événement géopolitique majeur qui projette la puissance chinoise dans un monde multipolaire.

Une histoire réécrite au service d’un narratif nationaliste

 

La commémoration célèbre la reddition officielle du Japon le 2 septembre 1945, marquant la fin de la guerre de résistance chinoise (1937-1945) et de la Seconde Guerre mondiale. En Chine, cette période, connue sous le nom de « Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise », est un symbole de sacrifice et de résilience. Xi Jinping a souligné dans son discours l’importance de « se souvenir de l’histoire, d’honorer les martyrs et de chérir la paix », tout en mettant en garde contre les tentatives de réécrire le passé. Cette rhétorique critique les « nihilistes » et les pays occidentaux accusés de minimiser le rôle de la Chine dans la victoire.

Le narratif chinois met en avant la contribution décisive du Parti communiste dans la lutte contre le Japon, bien que des historiens, comme Victor Louzon, notent que les États-Unis ont joué un rôle clé dans la défaite japonaise en Asie. Cette réécriture historique sert à légitimer la puissance actuelle de la Chine face aux États-Unis, avec lesquels les tensions autour de Taïwan et de la mer de Chine méridionale restent vives. Donald Trump a d’ailleurs critiqué Xi Jinping pour avoir minimisé le soutien américain à l’époque, accusant Pékin de « comploter » contre les intérêts américains.

Le Japon sur la défensive face à une mémoire ravivée

 

Au-delà de la mémoire historique, le défilé a été une vitrine de la montée en puissance militaire et diplomatique de la Chine. En parallèle, cet événement a permis à Pékin de renforcer ses alliances avec des pays du « Sud global », comme la Russie et des nations africaines. La présence de Poutine, qui a rencontré Xi Jinping et d’autres dirigeants en marge des célébrations, a illustré cette volonté de construire un front uni face à l’Occident. Des discussions bilatérales, notamment avec le président congolais Denis Sassou-Nguesso, ont porté sur des projets énergétiques et économiques, renforçant l’influence chinoise en Afrique.

De son côté, le Japon a suscité la controverse en demandant aux pays européens et asiatiques de boycotter l’événement, arguant qu’il mettait trop l’accent sur le passé et portait une « connotation anti-japonaise ». Cette démarche a été critiquée comme une tentative de nier les crimes de guerre japonais, exacerbant les tensions historiques entre Tokyo et Pékin.

Pékin a commémoré le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon avec un défilé militaire spectaculaire. Un événement géopolitique majeur qui projette la puissance chinoise dans un monde multipolaire.

80ᵉ anniversaire : Un message pour l’avenir

 

La parade, retransmise en direct à travers le monde, a également été un message adressé à l’intérieur de la Chine. Les décorations florales et l’enthousiasme des foules ont renforcé le sentiment nationaliste. Quant aux nouvelles technologies militaires exposées, comme le char ZTZ-201, elles ont souligné les ambitions de modernisation de l’Armée populaire de libération.

Cet événement intervient dans un contexte de rivalité sino-américaine accrue, marquée par des différends commerciaux et des tensions autour de Taïwan, intégrée à la République de Chine en 1945 après 50 ans de colonisation japonaise. La Chine utilise cette commémoration pour rappeler son rôle historique et affirmer sa souveraineté, tout en critiquant les États-Unis et leurs alliés asiatiques, comme le Japon et la Corée du Sud, trop liés économiquement à Pékin pour adopter une posture hostile.

 

Pékin a commémoré le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon avec un défilé militaire spectaculaire. Un événement géopolitique majeur qui projette la puissance chinoise dans un monde multipolaire.

80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon : Pékin fait une démonstration de force

 

En conclusion, le 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon à Pékin a été bien plus qu’une célébration historique. Il a servi de plateforme pour projeter la puissance militaire, économique et diplomatique de la Chine, tout en ravivant des débats sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Alors que Pékin se tourne vers l’avenir, cet événement restera dans les mémoires comme une affirmation de sa place dans un monde multipolaire.

Les détails logistiques, aussi spectaculaires soient-ils, passent au second plan face à l’ampleur politique et symbolique de cette journée. Dès lors, la question se pose : cette démonstration de force et cette réécriture de l’histoire parviendront-elles à consolider l’influence de la Chine face aux dynamiques de pouvoir mondiales, ou ne feront-elles qu’accentuer les fractures existantes ?

Togo : 475 futurs enseignants techniques lancés vers l’excellence éducative

Le Togo s’engage dans la formation technique : 475 futurs enseignants, un tournant majeur pour l’avenir

 

Le Togo, 02 septembre 2025— Le Togo a posé une pierre angulaire pour l’avenir de son système éducatif. Le lundi 1ᵉʳ septembre 2025, le ministre Isaac Tchiakpe a inauguré avec éclat une ambitieuse formation destinée à 475 futurs enseignants du secteur technique. En effet , ce programme, véritable levier pour la modernisation de l’éducation, ambitionne de forger des pédagogues compétents, guidés par l’éthique et dévoués à l’excellence. Cette initiative incarne la détermination du gouvernement à sculpter un avenir prometteur pour la jeunesse et l’économie nationale.

Le 1er septembre 2025, le Togo a lancé une formation pour 475 futurs enseignants du secteur technique. Une initiative stratégique pour moderniser l’éducation, renforcer le capital humain et répondre aux besoins du marché.

Vers un corps enseignant d’excellence : professionnalisme et déontologie au cœur du projet

 

Par ailleurs, cette formation, centrée sur la professionnalisation et la qualité pédagogique, vise à doter ces futurs éducateurs des compétences nécessaires pour former une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences d’un marché en pleine évolution. En mettant l’accent sur des valeurs déontologiques fortes, le ministère de l’Enseignement technique entend garantir que ces enseignants deviennent des modèles d’intégrité et d’innovation pour leurs élèves. Ce projet s’inscrit, par conséquent, dans une stratégie nationale visant à aligner l’éducation technique sur les besoins socio-économiques du pays, renforçant ainsi le pont entre apprentissage et emploi.

475 Futurs enseignants : un investissement stratégique dans le capital humain

 

Porté par une vision audacieuse, ce programme reflète l’engagement du gouvernement togolais à investir dans le capital humain, un pilier essentiel pour le développement durable. En plus, ces 475 apprenants, sélectionnés pour leur potentiel, incarneront bientôt l’espoir d’une éducation technique revitalisée, capable de propulser le Togo vers de nouveaux horizons. Leur formation, qui combine rigueur académique et approche pratique, promet de transformer les salles de classe en laboratoires d’innovation.

Le 1er septembre 2025, le Togo a lancé une formation pour 475 futurs enseignants du secteur technique. Une initiative stratégique pour moderniser l’éducation, renforcer le capital humain et répondre aux besoins du marché.

475 Futurs enseignants : une initiative ambitieuse qui soulève des défis d’envergure

 

Si ce lancement marque un pas décisif, il ouvre également la voie à des défis de taille : assurer un suivi rigoureux et pérenniser l’impact de cette initiative. Alors que le Togo s’affirme comme un acteur régional dans la formation professionnelle, ce programme pourrait inspirer d’autres nations. En attendant, ces futurs enseignants portent sur leurs épaules l’espoir d’une génération prête à bâtir un avenir prospère et inclusif.

La question qui se pose maintenant est la suivante : ce programme pilote parviendra-t-il à se généraliser et à révolutionner l’ensemble du système éducatif togolais ?

Le Togo vaccine pour vaincre le paludisme

Togo : Une révolution vaccinale pour enrayer le paludisme chez les enfants

 

Lomé, 2 septembre 2025 Le Togo a atteint une phase clé dans sa lutte contre le paludisme, une maladie qui continue à emporter 65 % des enfants de moins de 5 ans sur son territoire. En effet, depuis le 1ᵉʳ septembre 2025, les autorités sanitaires administrent le vaccin innovant R21/Matrix-M dans les 39 districts du pays, amorçant un tournant historique dans la lutte contre cette maladie dévastatrice. Dans le cadre de cette première phase, le Togo vise à protéger 269 000 enfants, posant ainsi les fondations d’un futur où le paludisme pourrait devenir une histoire ancienne.

 

Une alliance mondiale contre le paludisme au service de la santé publique

 

Par ailleurs, ce déploiement, fruit d’une collaboration exemplaire entre le gouvernement togolais, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF, Gavi, l’Alliance du Vaccin, et d’autres partenaires internationaux, incarne une volonté farouche de transformer la santé publique. Le vaccin R21/Matrix-M, salué pour son efficacité, vise à réduire drastiquement la mortalité infantile causée par le paludisme, une maladie qui continue de peser lourdement sur les familles et le système de santé. Par conséquent, cette initiative s’inscrit dans une vision audacieuse : éradiquer le fardeau du paludisme d’ici 2030.

 

Une stratégie proactive pour protéger les plus vulnérables contre le paludisme

 

En ciblant les plus jeunes, les plus vulnérables face à cette maladie transmise par les moustiques, le Togo adopte une stratégie proactive qui combine innovation scientifique et mobilisation collective. D’ailleurs, les autorités sanitaires, appuyées par des partenaires internationaux, ont mis en place une logistique rigoureuse pour garantir l’accès au vaccin dans chaque recoin du pays, des zones urbaines aux communautés rurales les plus isolées. Cette campagne, qui allie espoir et détermination, pourrait devenir un modèle pour d’autres nations africaines confrontées à des défis similaires.

 

Un engagement pour un système de santé plus résilient

 

Au-delà de l’impact immédiat sur la santé des enfants, cette initiative renforce l’engagement du Togo envers un système de santé plus résilient. En parallèle, les autorités sanitaires et leurs partenaires déploient des campagnes de sensibilisation pour encourager les communautés à se faire vacciner et à adopter des mesures préventives comme l’utilisation de moustiquaires. Alors que le pays s’unit autour de cet objectif commun, le rêve d’un Togo libéré du paludisme d’ici la fin de la décennie semble plus tangible que jamais, porté par une coalition d’acteurs résolus à changer le cours de l’histoire. À présent que le premier pas est franchi, cette initiative réussira-t-elle à s’étendre à d’autres pays et à redéfinir la lutte contre le paludisme en Afrique ?

 

 

RDC : Mutamba condamné, la justice frappe fort

RDC : L’ex-ministre Constant Mutamba condamné à 3 ans de travaux forcés pour détournement de fonds

 

RDC, 2 septembre 2025 – Un coup de tonnerre judiciaire a secoué la République Démocratique du Congo ce mardi 2 septembre 2025. La Cour de cassation a prononcé une lourde sentence contre Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice sous la présidence de Félix Tshisekedi. Accusé de détournement de fonds publics, l’ex-homme fort du gouvernement écope de trois ans de travaux forcés, assortis d’une inéligibilité et d’une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans après sa peine. En outre, il devra rembourser la somme colossale de 19 millions de dollars, détournée au préjudice de l’État.

 

Un jugement implacable et un signal fort contre la corruption

 

Le verdict, implacable, confirme les accusations portées par le ministère public. La Cour a retenu plusieurs chefs d’inculpation, notamment l’enrichissement illicite au profit de la société Zion Construction, le siphonnage délibéré des deniers publics et le recours à des pratiques administratives irrégulières. Ces faits, qui ont entaché la réputation de Mutamba, révèlent une gestion controversée à la tête du ministère de la Justice, qu’il a occupé jusqu’à récemment. Cette condamnation envoie un signal fort dans un pays où la lutte contre la corruption reste un défi majeur.

Le scandale Mutamba éclabousse l’administration Tshisekedi

 

Le scandale, qui éclabousse l’administration Tshisekedi, met en lumière les tensions persistantes autour de la transparence dans la gestion des ressources publiques. La Cour de cassation, en validant l’ensemble des charges, souligne l’urgence de réformer les pratiques au sein des institutions pour restaurer la confiance des citoyens. D’ailleurs, la somme détournée, estimée à 19 millions de dollars, représente un manque à gagner considérable pour un pays confronté à des besoins criants en matière d’infrastructures et de services publics.

 

Un verdict aux répercussions politiques

 

Si cette décision judiciaire marque un tournant dans la carrière de Mutamba, elle pourrait également avoir des répercussions sur le paysage politique congolais. À l’approche de nouvelles échéances électorales, ce verdict pourrait galvaniser les appels à une gouvernance plus rigoureuse, tout en alimentant les débats sur la responsabilité des élites. Alors que la RDC s’efforce de consolider ses institutions, l’affaire Mutamba restera un symbole des efforts – et des obstacles – dans la quête d’une administration intègre et responsable.

Alors, ce jugement historique sera-t-il le point de départ d’une véritable campagne de moralisation de la vie publique en RDC, ou ne sera-t-il qu’un coup d’éclat judiciaire sans lendemain ?

Loum à Lomé : un nouvel élan pour la diplomatie ouest-africaine

Togo-Sénégal : Mamadou Moustapha Loum, nouvel ambassadeur, accueilli à Lomé pour renforcer une coopération historique

 

Lomé, 02 septembre 2025- Lomé, la capitale togolaise, a accueilli une nouvelle étape dans les relations fraternelles entre le Togo et le Sénégal avec l’arrivée de Mamadou Moustapha Loum, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal. Reçu par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey, le diplomate sénégalais prend ses fonctions dans un contexte de coopération bilatérale dynamique entre ces deux nations fondatrices de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette nomination, officialisée lors du Conseil des ministres sénégalais du 3 juillet 2025, marque une volonté commune de consolider des liens historiques et de promouvoir une collaboration régionale plus forte.

 

Loum : un ambassadeur expérimenté pour une mission ambitieuse

 

Mamadou Moustapha Loum, précédemment consul général du Sénégal à Madrid, a été nommé ambassadeur au Togo en remplacement de Rokhaya Ba, dont la mission s’est achevée récemment. En effet, lors de la cérémonie de présentation de ses lettres de créance à Lomé, Robert Dussey a chaleureusement accueilli le diplomate, soulignant l’histoire partagée et la coopération exceptionnelle entre les deux pays. « Nos deux nations, membres fondateurs de la CEDEAO, sont unies par des liens profonds et une vision commune pour le développement de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré le ministre togolais sur les réseaux sociaux.

Ainsi, Loum, conseiller principal des affaires étrangères, apporte une riche expérience diplomatique. Sa nomination intervient à un moment où le Togo et le Sénégal cherchent à renforcer leurs échanges dans des domaines clés comme le commerce, la sécurité et l’intégration régionale.

 

Une coopération historique pour l’intégration régionale

 

Les relations entre le Togo et le Sénégal reposent sur des bases solides, marquées par une histoire commune et des valeurs partagées. Depuis l’indépendance, les deux nations ont cultivé des échanges réguliers, notamment à travers des visites de haut niveau et des accords bilatéraux. Le Sénégal, avec sa tradition diplomatique et son rôle influent au sein de la CEDEAO, est un partenaire stratégique pour le Togo, qui s’impose également comme un acteur clé dans la diplomatie régionale, notamment grâce à l’engagement de Robert Dussey, un médiateur reconnu.

La coopération entre Lomé et Dakar s’étend à plusieurs secteurs, notamment l’éducation, la culture et l’économie. Les deux pays collaborent également au sein de la CEDEAO pour promouvoir des initiatives comme la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) et renforcer la sécurité face aux défis régionaux, tels que le terrorisme dans le Sahel. L’arrivée de Loum est une nouvelle opportunité de dynamiser ces échanges, avec un accent particulier sur les projets économiques et les investissements croisés.

 

Un contexte panafricaniste porteur

 

Cette nomination s’inscrit dans un contexte régional marqué par des avancées significatives au sein de la CEDEAO. Le Togo continue de promouvoir une vision panafricaniste, portée par Robert Dussey, qui milite pour un « panafricanisme des peuples » et une réforme des institutions multilatérales. Le Sénégal, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, partage cette ambition de souveraineté économique et d’unité africaine.

L’ambassadeur Loum devra également naviguer dans un environnement régional complexe, marqué par des défis sécuritaires et climatiques. La coopération Togo-Sénégal pourrait jouer un rôle clé dans des initiatives comme le renforcement des capacités des forces de sécurité ou la lutte contre les effets du changement climatique, qui affectent les deux pays.

 

Loum : un signal fort pour l’avenir

 

En conclusion, l’arrivée de Mamadou Moustapha Loum à Lomé ouvre un nouveau chapitre dans les relations Togo-Sénégal. Alors que les deux pays continuent de jouer un rôle moteur au sein de la CEDEAO, cette nomination renforce leur engagement commun pour un avenir prospère et intégré en Afrique de l’Ouest. La cérémonie, bien que sobre, a attiré l’attention des médias locaux et régionaux, soulignant l’importance de cette transition diplomatique. Cette mission illustre la volonté de deux nations clés de l’Afrique de l’Ouest de travailler ensemble pour surmonter les défis et renforcer leur position sur la scène internationale.

Dans un contexte de défis régionaux croissants, la collaboration renouvelée entre le Togo et le Sénégal parviendra-t-elle à inspirer et à consolider l’unité au sein de la CEDEAO ?

L’Hôtel 2 Février certifié ISO 9001 : Lomé rayonne à l’international

Le joyau de Lomé brille de mille feux : l’Hôtel 2 Février obtient la certification ISO 9001

 

Au cœur du quartier administratif de Lomé, un fleuron de l’hôtellerie togolaise vient de recevoir la prestigieuse certification ISO 9001. L’Hôtel 2 Février, véritable institution chargée d’histoire, est désormais un modèle de qualité reconnu mondialement. Plus qu’une simple distinction, cette consécration témoigne du savoir-faire national et projette l’excellence togolaise sur la scène internationale.

L’Hôtel 2 Février à Lomé obtient la certification ISO 9001 : qualité, hospitalité et rayonnement du tourisme togolais à l’international.

Un fleuron national pour un rayonnement sans précédent

 

La cérémonie officielle, tenue dans l’enceinte même de l’établissement, a réuni des figures clés du secteur touristique et institutionnel. La présence remarquée de M. Koffi Bakayota KPAYE, Directeur de Cabinet du Département du Tourisme, illustre le soutien des autorités. En effet, cette reconnaissance dépasse le simple cadre hôtelier : elle valorise l’ensemble de la destination Togo. Ainsi, cette distinction s’inscrit dans une dynamique de performance globale pour le pays.

 

Un standard mondial au service de l’ambition togolaise

 

La certification ISO 9001 repose sur des critères exigeants : satisfaction client, gestion des risques, amélioration continue et performance des fournisseurs. En l’obtenant, l’Hôtel 2 Février réaffirme son ambition de faire de Lomé une destination touristique de référence, tout en hissant l’hospitalité togolaise au sommet des standards internationaux. « Cette reconnaissance illustre notre volonté de hisser toujours plus haut le flambeau de l’hôtellerie togolaise », a souligné la direction.

L’excellence hôtelière au service du développement et de l’emploi

 

Au-delà du prestige, cette certification valorise le professionnalisme d’une équipe engagée et sert de socle pour la formation et l’insertion professionnelle dans les métiers du tourisme. L’Hôtel 2 Février s’impose ainsi comme un espace de transmission, de rigueur et d’innovation, au service d’une jeunesse togolaise en quête d’opportunités.

 

Un engagement collectif pour un tourisme d’exception

 

Cette distinction ne concerne pas seulement un établissement ; elle engage tout un territoire et appelle à une mobilisation collective autour d’un tourisme durable, structurant et inclusif. L’Hôtel 2 Février devient un repère, une vitrine et un catalyseur du dynamisme économique et symbolique du Togo. En conséquence, cette certification est une fierté nationale et un levier pour l’avenir. Elle démontre que le Togo est une destination de choix, alliant patrimoine, professionnalisme et ambition.

Et pour la suite ? Le succès de l’Hôtel 2 Février pourrait-il inspirer d’autres établissements à viser l’excellence et à propulser le Togo au rang des leaders africains du tourisme de luxe ?

 

 

JVF & RIDEF 2025 : la parole comme levier de transformation

Lomé célèbre dix ans d’éloquence citoyenne : les JVF et les RIDEF forment une jeunesse francophone engagée, audacieuse et porteuse de transformation.

 

Du 24 au 27 septembre 2025, Lomé s’apprête à accueillir un événement exceptionnel et symbolique : le 10ᵉ anniversaire des Joutes Verbales Francophones (JVF) et la 4ᵉ édition des Rencontres Internationales d’Éloquence et de Débat Francophone (RIDEF). Porté par l’association Jeunesse Unie pour une Nouvelle Afrique (JUNA Togo) et la Fédération Francophone de Débat, ce rendez-vous anniversaire s’annonce comme un manifeste vibrant en faveur de la jeunesse, de la parole et du vivre-ensemble.

 

« Bâtir le commun » : quand la jeunesse s’empare des défis

 

Dans un monde traversé par les crises et les replis identitaires, le thème choisi pour cette édition, « Bâtir le commun », résonne comme un appel urgent à l’action collective. En effet , pour Frédérick Tsatsu, délégué général des JVF et des RIDEF, « Nos jeunes ont choisi d’ouvrir les yeux, d’élever la voix et d’éclairer les chemins par la discipline, le dialogue et le débat constructif. » Cette posture incarne une jeunesse francophone qui, loin de la violence, préfère proposer des solutions, des idées, et construire des ponts.

 

De l’éloquence au leadership : une décennie de talents révélés grâce à JVF & RIDEF 2025

 

Depuis leur création en 2015 pour les JVF et en 2020 pour les RIDEF, ces plateformes ont formé plus de 5 000 jeunes, aujourd’hui actifs dans l’entrepreneuriat, l’administration publique, la médecine, l’enseignement ou encore la politique. Les JVF et les RIDEF sont ainsi devenus de véritables incubateurs de talents, des espaces de transmission et de structuration citoyenne qui démontrent l’impact concret de la prise de parole.

 

15 pays, une grande finale et un épicentre : Lomé

 

Pour la 4ᵉ édition des RIDEF, la capitale togolaise accueillera des orateurs venus de 15 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Parallèlement, huit finalistes togolais s’affronteront lors de la grande finale des JVF, prévue le 27 septembre au Grand Rex de Lomé. Ce rendez-vous confirme le rôle central de Lomé comme carrefour international du débat francophone et consacre également son engagement en faveur de l’éloquence.

 

Un programme dense et festif, du symposium au procès fictif des Nana Benz

 

Au-delà de la compétition, l’événement propose un programme riche et varié, alternant temps forts et moments de transmission : un symposium sur les arts oratoires, des ateliers de slam et de poésie ouverts au public, une soirée de retrouvailles entre anciens participants, une « Nuit tradi-éloquente » autour du feu dans un village togolais, et même un procès fictif des célèbres commerçantes Nana Benz à l’Institut français. Chaque séquence valorise les territoires, les mémoires et les voix qui les habitent, renforçant ainsi la dimension culturelle de l’événement.

 

JVF & RIDEF 2025 à Lomé :  une jeunesse engagée et inspirante pour bâtir l’avenir

 

En somme, à travers les JVF et les RIDEF, la parole se révèle être bien plus qu’un art ; elle est un puissant vecteur d’émancipation, un outil de structuration sociale et un levier de mobilisation publique. Ces initiatives incarnent aussi une jeunesse ambitieuse, consciente et solidaire, prête à bâtir le commun par l’intelligence collective. L’impact de ces dix dernières années sur la jeunesse francophone est indéniable, et la promesse des dix prochaines est tout aussi exaltante. L’avenir s’écrira-t-il à coups de mots percutants et de débats constructifs ? Au regard de l’engouement et de l’engagement de ces jeunes orateurs, la réponse ne fait aucun doute.