Devi-preneur : la jeunesse togolaise code son avenir

Togo : Une nouvelle génération d’innovateurs émerge avec Devi-preneur

 

Lomé, 1ᵉʳ septembre 2025— À Lomé, une vague d’innovation portée par la jeunesse a marqué la clôture de la troisième édition du programme Devi-preneur, le 28 août 2025. Pendant quatre semaines, l’UniPod de l’Université de Lomé a vibré au rythme de l’apprentissage, formant plus de 250 jeunes esprits à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat. Ainsi, cette initiative, soutenue par le PNUD Togo, s’impose comme un tremplin pour une génération prête à façonner un avenir numérique et durable.

Devi-preneur : la nouvelle génération d’entrepreneurs prend son envol !

 

Répartis en deux groupes – les juniors (7-10 ans) et les adolescents (11-17 ans) –, les participants, dont 114 filles, ont plongé dans un programme intensif mêlant compétences techniques et esprit d’entreprise. Pendant un mois, ces jeunes ont exploré les rouages de la programmation, de l’électronique et des bases de l’entrepreneuriat, acquérant des outils pour innover et relever les défis du monde moderne. En outre, cette troisième cohorte illustre un engagement fort pour l’inclusion numérique et le développement durable, des valeurs au cœur des Objectifs de Développement Durable (ODD).

À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable. À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable.

L’inclusion numérique au cœur du programme

 

« Cette initiative incarne notre ambition de promouvoir un numérique accessible et un entrepreneuriat porteur de solutions durables », a déclaré Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD Togo. Par ailleurs, l’approche inclusive du programme a particulièrement marqué les esprits. Patchani Patabadi, parent d’un enfant à besoins spécifiques, a loué l’accompagnement personnalisé offert par les formateurs : « Mon fils a bénéficié d’un soutien exceptionnel. Cette inclusion est une réussite, et nous espérons voir d’autres éditions. »

Un investissement stratégique dans la jeunesse togolaise

 

Hébergé à l’UniPod de l’Université de Lomé, Devi-preneur s’affirme comme un catalyseur pour la jeunesse togolaise. En équipant les enfants et adolescents de compétences clés, le programme pave aussi  la voie à une nouvelle génération d’innovateurs capables de contribuer à la transformation technologique et économique du Togo. Le PNUD Togo, aux côtés de ses partenaires, réaffirme ainsi son engagement à soutenir des initiatives qui conjuguent éducation, inclusion et innovation.

À Lomé, plus de 250 jeunes ont été formés à l’informatique, à l’électronique et à l’entrepreneuriat grâce au programme Devi-preneur. Une initiative inclusive portée par le PNUD Togo pour bâtir un avenir numérique et durable.

Devi-preneur : vers un avenir numérique prometteur

 

En somme, Devi-preneur a permis à une nouvelle cohorte de jeunes Togolais de développer des compétences essentielles pour l’avenir. Le programme a mis en lumière le potentiel de la jeunesse et l’importance de l’inclusion dans le développement technologique du pays.

Alors que les regards se tournent vers l’avenir, les organisateurs et les familles espèrent que ce programme continuera d’inspirer et de former les jeunes talents du Togo, renforçant leur rôle dans la construction d’un pays plus connecté et résilient. La question qui se pose maintenant est de savoir si ce programme parviendra à être étendu à d’autres villes du pays, afin de toucher un plus grand nombre de jeunes et de démocratiser l’accès à ces compétences essentielles.

Togo : une vague verte déferle sur Aného pour un avenir durable

Aného, 1ᵉʳ septembre 2025 – Dans la ville côtière d’Aného, une initiative vibrante a réuni des acteurs clés autour d’un objectif commun : bâtir un Togo plus vert. Le 28 août dernier, 500 arbres ont pris racine dans la forêt urbaine d’Aného, un geste fort porté par une coalition d’autorités, d’organisations internationales et de jeunes engagés. En effet, cet élan s’inscrit dans l’ambitieux projet du gouvernement togolais de planter un milliard d’arbres d’ici 2030, un défi pour contrer le changement climatique et préserver la richesse environnementale du pays.

Aného, ville pionnière d’un Togo plus vert

 

Sous l’égide du ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, Katari Foli-Bazi, et de la secrétaire adjointe d’ONU Climat, Noura Hamladji, cette opération de reboisement a mobilisé des figures de premier plan. Le maire de la commune des Lacs 1, Me Alexis Aquereburu, a brillé par son leadership, orchestrant cet effort aux côtés de la Représentante résidente des Nations Unies au Togo, des chefs d’agences onusiennes et des jeunes de l’Université de Lomé, ainsi que du comité Ambassadeurs de l’Environnement. Leur engagement collectif illustre une volonté partagée de faire d’Aného un modèle de développement durable.

Des partenaires de poids, tels que le directeur du Financement du Développement Durable de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), M. Moukaila, et le secrétaire exécutif de la Commission Climat de la Région du Sahel, M. Boureima, ont également joint leurs efforts. D’ailleurs, leur présence souligne l’importance régionale de cette initiative, qui s’inscrit dans une dynamique plus large de lutte contre la déforestation et de promotion de la résilience climatique.

Le 28 août 2025, Aného a lancé une opération de reboisement avec 500 arbres plantés, mobilisant autorités, partenaires internationaux et jeunesse togolaise. Une étape clé vers l’objectif national d’un milliard d’arbres d’ici 2030. Le 28 août 2025, Aného a lancé une opération de reboisement avec 500 arbres plantés, mobilisant autorités, partenaires internationaux et jeunesse togolaise. Une étape clé vers l’objectif national d’un milliard d’arbres d’ici 2030.

La jeunesse togolaise, un moteur pour la transition écologique

 

Au cœur de cette journée, les jeunes Togolais se sont distingués par leur ferveur. Étudiants et membres d’associations locales ont planté ces 500 arbres avec une détermination qui témoigne également de leur rôle moteur dans la préservation de l’environnement. En plus, cette action s’ajoute à l’objectif ambitieux des Nations Unies au Togo de planter deux millions d’arbres en 2025, une étape clé vers la transformation écologique du pays.

Un appel à l’action pour une mobilisation collective

 

Cette initiative à Aného n’est qu’un début. Le ministre Foli-Bazi et les organisateurs ont lancé un vibrant appel aux habitants, et particulièrement aux enfants d’Aného, pour qu’ils s’impliquent dans la protection de leur environnement. Chaque arbre planté est un pas vers un avenir où le Togo conjugue développement et respect de la nature. Par conséquent, alors que le pays avance vers son objectif d’un milliard d’arbres, cette mobilisation collective pourrait bien inspirer d’autres régions à suivre l’exemple d’Aného.

L’avenir vert du Togo commence à Aného

 

En cette journée mémorable, Aného a prouvé qu’un avenir durable est à portée de main, porté par la volonté d’une communauté unie et d’une jeunesse prête à relever le défi climatique. Reste à voir si cet élan citoyen et politique se maintiendra sur le long terme pour faire du Togo une référence en matière de durabilité environnementale.

Tsévié : un marché à bétail moderne pour dynamiser la filière bovine

Tsévié inaugure son marché à bétail ultramoderne : un élan pour l’économie locale et régionale

 

Tsévié, 1ᵉʳ septembre 2025 – La ville de Tsévié, à 35 km au nord de Lomé, a marqué un tournant pour son développement économique avec l’inauguration, le 29 août, d’un marché à bétail flambant neuf. Présidée par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame et en présence de représentants de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et des autorités locales, cette infrastructure moderne de 3 hectares est plus qu’un simple lieu de commerce : elle incarne une ambition de renforcer la filière bovine et de dynamiser l’économie de la préfecture de Zio. Doté d’équipements de pointe, ce marché promet de transformer les pratiques commerciales tout en améliorant les conditions de vie des éleveurs et des commerçants.

Le nouveau marché à bétail de Tsévié, inauguré le 29 août 2025, marque une avancée majeure pour la filière bovine togolaise. Doté d’infrastructures modernes, il vise à renforcer le commerce régional et améliorer les conditions de vie des éleveurs.

Tsévié inaugure son nouveau marché à bétail : un pari sur l’avenir de la filière bovine

 

Construit sur une superficie de 3 hectares, le nouveau marché à bétail de Tsévié se distingue par ses installations modernes et fonctionnelles. Il comprend un bâtiment administratif intégrant un poste de contrôle sanitaire, garantissant ainsi la qualité et la sécurité des animaux commercialisés. De plus, un hangar de négoce spacieux facilite les transactions, tandis que des abreuvoirs et un forage assurent l’approvisionnement en eau pour le bétail.

Des magasins de stockage et des latrines modernes complètent l’ensemble, offrant un cadre confortable et hygiénique pour les usagers. Ce projet, soutenu par l’UEMOA, s’inscrit dans une vision régionale de modernisation des infrastructures marchandes pour stimuler le commerce intra-communautaire et renforcer la sécurité alimentaire.

L’inauguration, orchestrée avec faste, a rassemblé des acteurs clés, dont des représentants de l’UEMOA, qui ont financé en partie cette réalisation dans le cadre de leur Programme d’Actions Communautaires des Infrastructures et du Transport Routiers (PACITR).

Le ministre Yark Damehame , dans son discours, a souligné l’importance de ce marché pour structurer la filière bovine togolaise, un secteur stratégique pour l’économie nationale. « Ce marché n’est pas seulement un lieu d’échange, c’est un levier pour l’emploi, la croissance et le bien-être des communautés locales », a-t-il déclaré, saluant l’engagement des partenaires régionaux.

Une infrastructure qui promet un essor économique et social

 

Le marché à bétail de Tsévié répond à un besoin criant : moderniser les infrastructures commerciales pour les éleveurs et commerçants de la région. Jusqu’à récemment, l’ancien marché, vétuste et inadapté, limitait les capacités d’échange et exposait les acteurs à des conditions précaires. Avec ses 3 hectares, le nouveau site offre un espace structuré, sécurisé et conforme aux normes sanitaires, ce qui permet d’attirer des commerçants non seulement du Togo, mais aussi des pays voisins comme le Bénin et le Ghana.

Ce projet s’aligne avec les objectifs de développement économique local prônés par le gouvernement togolais et l’UEMOA. En facilitant les transactions et en améliorant la traçabilité des animaux, le marché devrait augmenter les revenus des éleveurs et renforcer la compétitivité de la filière bovine. Les autorités locales, représentées par le préfet de Zio, ont exprimé leur enthousiasme, voyant dans cette infrastructure une opportunité de créer des emplois, notamment pour les jeunes et les femmes impliqués dans les activités annexes, telles que le commerce de produits dérivés ou la gestion logistique.

 

Tsévié, futur hub commercial régional ?

 

L’implication de l’UEMOA dans ce projet illustre l’engagement de l’organisation à soutenir le développement économique à travers des infrastructures durables. En s’appuyant sur des partenariats régionaux, Tsévié ambitionne de devenir un hub commercial pour le bétail dans la zone UEMOA, renforçant ainsi l’intégration économique ouest-africaine.

Le forage et les abreuvoirs, en particulier, répondent à un enjeu crucial : garantir un accès constant à l’eau, essentiel pour le bien-être des animaux et la pérennité des activités. Le contrôle sanitaire, quant à lui, vise à réduire les risques de maladies zoonotiques, un atout pour rassurer les acheteurs et favoriser les exportations.

Le nouveau marché à bétail de Tsévié, inauguré le 29 août 2025, marque une avancée majeure pour la filière bovine togolaise. Doté d’infrastructures modernes, il vise à renforcer le commerce régional et améliorer les conditions de vie des éleveurs.

Une ville en pleine transformation

 

L’inauguration de ce marché s’ajoute à d’autres projets récents dans la ville, comme le nouveau marché général de Tsévié et la maison des jeunes et des femmes, tous deux réceptionnés en février 2024. Ces initiatives témoignent de la volonté du gouvernement togolais, sous l’impulsion du président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé, de promouvoir la décentralisation et le développement local. La présence des autorités locales lors de la cérémonie, aux côtés des représentants de l’UEMOA, a renforcé le sentiment d’unité autour de ce projet fédérateur.

 

Un symbole de progrès, mais des défis à relever

 

Si le marché à bétail de Tsévié ouvre de nouvelles perspectives, son succès dépendra de son appropriation par les communautés locales et de sa bonne gestion. Les autorités ont d’ores et déjà annoncé des formations pour les éleveurs et les commerçants afin d’optimiser l’utilisation des installations. De plus, des efforts seront nécessaires pour maintenir les infrastructures, notamment le système d’approvisionnement en eau et les équipements sanitaires, face aux défis climatiques et à l’usure naturelle.

En somme, en attendant, Tsévié peut se réjouir de cette avancée majeure. Ce marché à bétail, avec ses équipements modernes et son ambition régionale, est une promesse de prospérité pour les éleveurs, les commerçants et toute la communauté de Zio. Les regards sont désormais tournés vers l’avenir, avec l’espoir que ce site devienne un modèle pour d’autres villes togolaises et de la sous-région. Reste à voir si cet investissement durable parviendra à transformer Tsévié en un véritable pôle d’attraction économique et commercial en Afrique de l’Ouest.

Rentrée scolaire : le ministère rassure sur les cahiers patriotiques

Rentrée scolaire 2025-2026 : le Togo réaffirme son engagement pour une école inclusive, patriotique et accessible à tous

 

Togo, 1ᵉʳ septembre 2025 – À deux semaines de la rentrée scolaire prévue le 15 septembre, le ministère togolais de l’Enseignement primaire et secondaire a tenu à rassurer les familles : les cahiers ornés de symboles nationaux ne sont pas obligatoires. Donudénu Akpawu, directeur des ressources humaines du ministère, a apporté cette clarification afin de lever toute ambiguïté et d’apaiser les inquiétudes. Par conséquent, la priorité du gouvernement est de garantir à chaque enfant le droit d’accéder à l’éducation, sans distinction.

 

Les cahiers patriotiques : Aucun enfant ne sera renvoyé de l’école

 

Face aux rumeurs persistantes sur une supposée obligation d’utiliser des cahiers arborant les armoiries, la devise ou l’hymne national, le ministère rappelle que la circulaire du 14 août 2023 n’est qu’un appel à la contribution volontaire. Elle invite les éditeurs et les familles à participer à la valorisation de l’identité togolaise à travers les fournitures scolaires, mais sans jamais en faire un critère d’exclusion. « On ne va renvoyer aucun enfant de l’école parce qu’il n’a pas ces cahiers », a martelé Akpawu, soulignant que l’école togolaise reste un espace de cohésion, de transmission et d’égalité.

 

Le gouvernement protège le pouvoir d’achat des familles

 

Cette mise au point intervient à un moment crucial, alors que certains commerçants profitaient de l’incertitude pour écouler des cahiers dits « officiels » à des prix excessifs. C’est la raison pour laquelle le ministère, en concertation avec les importateurs, a pris des mesures concrètes pour encadrer les tarifs. Résultat : les cahiers de 100 pages sont désormais proposés entre 100 et 150 francs CFA. Cette baisse est plus que bienvenue, car elle témoigne de la volonté gouvernementale de préserver l’équilibre économique des foyers à l’approche de la rentrée.

 

Les cahiers patriotiques : une rentrée scolaire sous le signe de l’unité et de la solidarité

 

Au-delà de la question des fournitures, cette rentrée scolaire s’inscrit dans une dynamique plus large, celle d’une mobilisation collective autour des valeurs républicaines et de la transmission culturelle. Ainsi, en encourageant l’usage de symboles nationaux, le ministère ne cherche pas à imposer, mais à inspirer. Il invite chaque acteur – famille, éditeur, enseignant – à faire de l’école un lieu de mémoire, de fierté et d’unité.

 

Le Togo allie patriotisme et accessibilité pour une rentrée apaisée

 

En somme, la régulation des prix des fournitures scolaires vient clore une séquence marquée par la vigilance et la réactivité gouvernementale. Le Togo montre ainsi qu’il est possible de conjuguer patriotisme, accessibilité et rigueur dans la gestion publique, au service d’une rentrée scolaire sereine et inclusive.

Cependant, cette démarche suffira-t-elle à garantir une rentrée sans encombre pour toutes les familles togolaises ?

Atakpamé au cœur d’un projet ambitieux contre le changement climatique

Environnement : le Togo renforce son plan de lutte contre le réchauffement climatique

 

Atakpamé, 29 août 2025 Le Togo accélère sa lutte contre le changement climatique avec détermination. En effet , les 28 et 29 août 2025, la ville d’Atakpamé a accueilli un atelier décisif pour valider le document du projet « Renforcement de l’adaptation au changement climatique des communautés locales des Plateaux ». Organisée par le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières en partenariat avec la FAO et soutenue financièrement par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), cette initiative marque une étape majeure vers un avenir durable et résilient pour les populations de la région des Plateaux-Est.

Le réchauffement climatique : un projet pour protéger et autonomiser

 

Ce programme, financé dans le cadre du Fonds pour les pays les moins avancés (LDCF) du FEM8, repose par ailleurs sur trois piliers fondamentaux : la gestion intégrée des paysages, l’adaptation des moyens de subsistance et un suivi rigoureux pour tirer des enseignements durables. Conçu avec une approche inclusive mettant l’accent sur l’égalité des genres, il vise à protéger les écosystèmes fragiles, à promouvoir des pratiques économiques durables, à renforcer la sécurité alimentaire et à soutenir l’autonomisation des femmes et des jeunes. D’ailleurs, ces objectifs ambitieux répondent directement aux défis climatiques qui menacent les communautés locales.

Le Togo lance un programme ambitieux pour renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique.

Une réponse aux enjeux climatiques

 

Dans une région où les effets du changement climatique – sécheresses, inondations et dégradation des sols – pèsent lourdement sur les moyens de subsistance, ce projet se veut aussi une réponse concrète. En effet, en intégrant des pratiques agricoles résilientes et des stratégies de gestion des ressources naturelles, il cherche à doter les populations des outils nécessaires pour s’adapter aux conditions climatiques changeantes tout en préservant leur environnement.

Le Togo lance un programme ambitieux pour renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique.

Un partenariat pour un impact durable

 

L’atelier, fruit d’une collaboration étroite entre le gouvernement togolais, la FAO et le FEM, a permis également d’examiner et de peaufiner le document de projet pour garantir son efficacité. De plus, cette synergie illustre l’engagement du Togo à aligner ses actions sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), avec un accent particulier sur la résilience communautaire et l’équité sociale.

Le réchauffement climatique : un avenir qui se dessine

En plaçant les femmes et les jeunes au cœur de cette initiative, le projet ambitionne de transformer les dynamiques sociales et économiques des Plateaux-Est. Cet atelier marque un pas décisif vers un Togo plus résilient, où les communautés locales sont mieux équipées pour faire face aux défis climatiques tout en bâtissant un avenir prospère. Le gouvernement togolais parviendra-t-il à mettre en œuvre cette initiative avec succès et à en faire un modèle pour les autres régions du pays ?

Lomé, capitale digitale et sociale de l’UEMOA

Lomé devient le cœur battant du numérique ouest-africain : un salon stratégique de l’UEMOA pour penser l’innovation comme levier de transformation sociale, territoriale et sanitaire.

 

Du 24 au 26 septembre 2025, la ville de Lomé se prépare à accueillir un événement d’envergure qui dépasse les frontières technologiques : la troisième édition du Salon International des Professionnels de l’Économie Numérique de l’UEMOA (SIPEN-UEMOA). Ce rendez-vous, désormais inscrit dans l’agenda stratégique régional, incarne une ambition collective : faire du numérique un moteur de transformation humaine, territoriale et sanitaire.

L’annonce officielle, faite le 28 août par l’Entente des Spécialistes Togolais en TIC (ESTETIC), en présence de partenaires institutionnels et privés, confirme en effet la montée en puissance du Togo dans l’écosystème digital africain.

 

L’humain au centre : une vision inclusive du progrès

 

Par ailleurs, placée sous le parrainage de la Commission de l’UEMOA et soutenue par le Ministère togolais de l’Économie numérique et de la transformation digitale, cette édition mobilisera plus de 7 000 participants venus des huit pays de l’Union, mais aussi d’Europe, d’Asie et d’autres régions d’Afrique.

Autour du thème central — « L’humain au centre de la transformation numérique dans l’espace UEMOA » — ministres, chercheurs, startups, investisseurs et acteurs de la société civile dialogueront pour penser un numérique au service des besoins réels : accès aux soins, inclusion sociale, éducation, gouvernance territoriale et autonomisation des femmes.

 

 Le numérique comme levier de santé publique et d’équité territoriale dans l’espace UEMOA

 

D’ailleurs, parmi les thématiques structurantes abordées : la modernisation de l’administration publique, l’intelligence artificielle appliquée à la santé, l’inclusion numérique des zones rurales, le leadership féminin dans l’économie digitale, et le rôle des industries culturelles et créatives dans la cohésion sociale.

Cette approche transversale, défendue par Kwaku Agbeko Dogba, président de l’ESTETIC, vise à décloisonner les usages du numérique pour en faire un outil de transformation territoriale.

« Le digital ne doit pas rester l’apanage des techniciens. Il doit dialoguer avec la santé, l’éducation, la culture et l’économie réelle », a-t-il souligné.

 Innovation, mutualisation et financement : une dynamique durable

 

Le salon proposera aussi des conférences de haut niveau, des master classes, des ateliers de renforcement de capacités, des démonstrations technologiques et des rencontres B2B. L’accès sera gratuit, en présentiel comme en ligne, pour favoriser la participation de tous les profils.

Parmi les nouveautés : le Challenge de l’innovation, ouvert aux jeunes entrepreneurs et startups via la plateforme du salon, et la création en discussion d’un fonds dédié au financement des projets numériques à fort impact social et territorial.

 Célébrer les talents, bâtir l’avenir dans l’espace UEMOA

 

En somme, le SIPEN-UEMOA 2025 s’achèvera par une soirée de gala qui mettra à l’honneur les champions du numérique de l’espace UEMOA. Une manière de valoriser les talents locaux, de stimuler l’émulation régionale et de renforcer la confiance dans les capacités d’innovation du continent.

Après Dakar en 2023 et Abidjan en 2024, Lomé devient la vitrine d’une Afrique digitale résiliente, inclusive et tournée vers le développement humain. Ce salon ne sera pas seulement un espace d’exposition : il sera un territoire d’engagement, de transmission et de mobilisation collective.

Di-kéti 2025 : l’entrepreneuriat au service du développement

À Lomé, l’entrepreneuriat devient un levier de transformation sociale : le Di-kéti 2025 réunit les forces vives du territoire pour bâtir une économie inclusive, résiliente et porteuse de bien-être collectif.

 

À l’heure où les territoires africains cherchent à concilier croissance économique et justice sociale, le Togo s’apprête à accueillir un événement structurant : la prochaine édition du Di-kéti, du 1er au 3 septembre 2025 au Centre International des Conférences de Lomé (CICL). Bien plus qu’un salon, ce rendez-vous devient un espace de mobilisation collective autour de l’entrepreneuriat comme vecteur de transformation territoriale, d’inclusion financière et de santé sociale.

En effet , porté par le Ministère du Développement à la base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, le Di-kéti réunira pendant trois jours les acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial : jeunes porteurs de projets, startups, PME, structures d’accompagnement, investisseurs, décideurs publics et partenaires techniques.

 

Le Di-kéti : une programmation pensée pour renforcer les capacités et les liens

 

Conférences inspirantes, panels thématiques, ateliers pratiques, sessions de networking : chaque format est conçu pour favoriser l’apprentissage, la mise en réseau et l’émergence de solutions concrètes. D’ailleurs, les enjeux abordés vont bien au-delà de la création d’entreprise : ils touchent à la structuration des territoires, à la résilience économique, à l’autonomisation des jeunes et à la santé des communautés.

En plus, l’entrepreneuriat devient ici un outil de lutte contre la précarité, un levier d’accès aux services essentiels, et un moteur de cohésion sociale.

 

 Une dimension sanitaire intégrée à la dynamique entrepreneuriale

 

Dans un contexte où les défis sanitaires restent prégnants, le Di-kéti 2025 intègre une réflexion sur le rôle des entrepreneurs dans la promotion du bien-être collectif. Par ailleurs, des initiatives portées par des startups locales dans les domaines de la santé numérique, de la nutrition, de l’hygiène ou de la prévention seront mises en lumière, illustrant ainsi la capacité du tissu entrepreneurial à répondre aux besoins fondamentaux des populations.

Cette approche territoriale de la santé, fondée sur l’innovation et la proximité, renforce l’impact du salon et inscrit aussi l’entrepreneuriat dans une logique de développement humain durable.

 

 Di-kéti : un rendez-vous territorial, inclusif et mobilisateur

 

En plus, Lomé, capitale togolaise, devient le théâtre d’une mobilisation régionale où l’économie se conjugue avec l’engagement citoyen. Le Di-kéti ambitionne de devenir un catalyseur d’idées et un accélérateur de projets, en favorisant la mutualisation des ressources, la valorisation des talents locaux et la création de partenariats stratégiques.

La participation est gratuite, en présentiel comme en ligne, à l’exception des stands d’exposition. Cette accessibilité traduit également une volonté d’inclusion et de démocratisation de l’innovation.

 

 Construire ensemble une économie de confiance

 

À travers cette édition, le Togo réaffirme son engagement à bâtir une économie territoriale fondée sur la confiance, la créativité et la solidarité. Le Di-kéti 2025 ne sera pas seulement un salon : il sera un espace de transmission, de valorisation et de mobilisation pour une jeunesse entreprenante, consciente et engagée.

vers une coopération scientifique renforcée entre le Togo et l’Inde

Togo : une nouvelle ère de coopération avec l’Inde dans l’enseignement scientifique 

 

Lomé, 29 août 2025 Le Togo et l’Inde tracent les contours d’un partenariat renforcé pour l’avenir de l’éducation et de l’innovation. Hier jeudi, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a accueilli en audience le nouvel ambassadeur de l’Inde au Togo, Son Excellence Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Cette rencontre marque une étape clé dans l’approfondissement des relations bilatérales, avec un accent particulier sur la formation académique et la recherche scientifique.

Le Togo et l’Inde explorent de nouvelles pistes de coopération dans la formation universitaire et la recherche scientifique.

Un dialogue pour booster la coopération

 

Au cœur des discussions, les deux parties ont exploré les opportunités de collaboration dans des secteurs stratégiques tels que l’enseignement supérieur et l’innovation scientifique. La visée est explicite : utiliser le savoir comme moteur pour le développement durable du Togo. Cette audience a également permis d’identifier des pistes concrètes pour renforcer les échanges académiques, encourager les projets de recherche conjoints et promouvoir l’accès des étudiants togolais à des formations de pointe en Inde.

 

Un partenariat scientifique en pleine expansion

 

Les relations entre Lomé et New Delhi se sont considérablement renforcées ces dernières années, notamment dans le domaine scientifique. En effet, le nombre de bourses offertes par l’Inde aux étudiants togolais a doublé, ciblant des disciplines prioritaires comme la technologie et l’agriculture. Ce soutien, qui ouvre des perspectives aux jeunes talents, illustre aussi l’engagement de l’Inde à accompagner le Togo dans la formation de ses élites et le développement de solutions innovantes adaptées aux défis locaux.

Une rencontre empreinte de promesses pour un avenir meilleur

 

En somme, l’audience entre le ministre Natchaba et l’ambassadeur Fahmi symbolise la volonté commune des deux nations de bâtir un avenir où l’éducation et la recherche jouent un rôle central. Cette première rencontre officielle du nouvel ambassadeur dans ce cadre témoigne de l’importance accordée par l’Inde au renforcement de ses liens avec le Togo. Comment cette nouvelle coopération entre le Togo et l’Inde pourrait-elle se développer davantage pour que les deux pays en tirent profit ?

Thaïlande : la Première ministre Paetongtarn Shinawatra destituée

Thaïlande : La Première ministre Paetongtarn Shinawatra destituée par la Cour constitutionnelle, un nouveau coup dur pour le clan Shinawatra

 

Dans un verdict retentissant, la Cour constitutionnelle thaïlandaise a prononcé, ce vendredi 29 août 2025, la destitution de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, accusée d’avoir enfreint les normes éthiques dans l’exercice de ses fonctions. Cette décision, prise à une majorité de sept voix contre deux, plonge la Thaïlande dans une nouvelle spirale d’incertitude politique, marquant un tournant dramatique pour la dynastie Shinawatra, qui domine la scène politique du royaume depuis plus de deux décennies.

 

Une conversation controversée scelle son destin politique

 

La chute de Paetongtarn Shinawatra, âgée de 39 ans, découle d’une conversation téléphonique controversée avec l’ancien dirigeant cambodgien Hun Sen, enregistrée et diffusée sans son consentement en juin 2025. Lors de cet échange, destiné à apaiser les tensions frontalières entre Bangkok et Phnom Penh, la Première ministre a adopté un ton jugé trop conciliant et a qualifié un général thaïlandais d’« adversaire », provoquant l’ire des cercles nationalistes et militaires. Par conséquent, les sénateurs conservateurs, à l’origine de la plainte déposée auprès de la Cour, ont dénoncé une violation des standards éthiques inscrits dans la Constitution thaïlandaise.

Ce verdict, rendu après des semaines de délibérations, fait de Paetongtarn la troisième représentante du clan Shinawatra à perdre le pouvoir, après son père Thaksin (2001-2006) et sa tante Yingluck (2011-2014), tous deux renversés par des coups d’État militaires. La Cour constitutionnelle, souvent accusée de partialité en faveur de l’establishment militaro-royaliste, avait déjà destitué l’an dernier le prédécesseur de Paetongtarn, Srettha Thavisin, pour des motifs similaires, renforçant les critiques sur son rôle dans la fragilisation des gouvernements élus.

 

Thaïlande : une crise politique qui s’aggrave

 

La destitution de Paetongtarn Shinawatra intervient dans un contexte de tensions croissantes, tant sur le plan intérieur qu’international. Les affrontements armés à la frontière avec le Cambodge, déclenchés par la mort d’un soldat cambodgien en mai 2025, ont exacerbé les rivalités historiques entre les deux nations. La fuite de l’appel téléphonique, attribuée à Hun Sen, a non seulement discrédité Paetongtarn aux yeux de l’opinion publique, mais a également provoqué la rupture de la coalition gouvernementale. Le parti Bhumjaithai, pilier de l’alliance avec le Pheu Thai, le parti familial des Shinawatra, s’est retiré en juin, laissant le gouvernement avec une majorité fragile au Parlement.

Cette instabilité politique menace de paralyser le royaume, alors qu’aucun successeur clair n’émerge. Selon la Constitution thaïlandaise, seuls les candidats déclarés comme prétendants au poste de Premier ministre lors des élections de 2023 sont éligibles. Parmi eux, plusieurs sont déjà inéligibles, et les autres, comme Anutin Charnvirakul du parti Bhumjaithai ou Chaikasem Nitisiri du Pheu Thai, font face à des obstacles politiques ou de santé. L’absence de leadership stable pourrait retarder les décisions cruciales, notamment sur le plan économique, alors que la Thaïlande négocie avec les États-Unis pour alléger des droits de douane menaçant ses exportations.

 

Le déclin de la dynastie Shinawatra ?

 

L’éviction de Paetongtarn marque un nouveau revers pour la dynastie Shinawatra, qui incarne depuis les années 2000 une alternative populiste à l’élite conservatrice alignée sur la monarchie et l’armée. Bien que Thaksin Shinawatra, figure centrale du clan, ait récemment échappé à une condamnation pour lèse-majesté dans un procès distinct, clos le 22 août 2025, une autre procédure pour violation des conditions de sa détention reste en cours, ajoutant à l’incertitude pesant sur la famille.

Les analystes, comme Thitinan Pongsudhirak, professeur à l’université Chulalongkorn, estiment que cette crise pourrait signaler la fin de l’influence des Shinawatra sur la politique thaïlandaise. « La dynastie Shinawatra est confrontée à une érosion critique de son pouvoir », a-t-il déclaré, soulignant l’impact des pressions judiciaires et des divisions internes au sein de la coalition Pheu Thai.

 

Une histoire d’instabilité chronique

 

La Thaïlande, deuxième économie d’Asie du Sud-Est, est habituée aux soubresauts politiques. Depuis la fin de la monarchie absolue en 1932, le pays a connu une douzaine de coups d’État, dont le dernier en 2014. Les tensions entre les forces progressistes, représentées par le Pheu Thai et le défunt parti Move Forward, dissous en août 2024, et l’establishment conservateur continuent de fragmenter le paysage politique. La décision de la Cour constitutionnelle ravive les craintes de manifestations massives, comme celles observées le 2 août 2025 à Bangkok, où des milliers de personnes ont exigé la démission de Paetongtarn.

 

L’économie thaïlandaise sous pression

 

Outre l’instabilité politique, la Thaïlande fait face à des défis économiques. La croissance, déjà ralentie depuis la pandémie (2,5 % en 2022, 1,9 % en 2023), reste en deçà des performances des autres économies régionales. Le programme de relance économique de Paetongtarn, incluant la distribution de 10 000 bahts via un « portefeuille numérique », visait à stimuler la consommation, mais son avenir est désormais incertain. De surcroît, les négociations commerciales avec les États-Unis, cruciales pour éviter des droits de douane de 36 %, risquent de pâtir de cette vacance du pouvoir.

 

Un avenir incertain pour la Thaïlande

 

Alors que la Thaïlande s’enfonce dans une nouvelle période de turbulences, le verdict de la Cour constitutionnelle pourrait ouvrir la voie à des élections anticipées, bien que cette option reste incertaine. En attendant, le vice-Premier ministre Suriya Juangroongruangkit assure l’intérim, mais son mandat s’achève avec l’entrée en vigueur d’un remaniement ministériel prévu pour le 30 août 2025. Paetongtarn Shinawatra, qui avait promis d’améliorer la qualité de vie des Thaïlandais lors de son élection en août 2024, a vu son mandat écourté par une décision judiciaire qui reflète les luttes de pouvoir historiques au sein du royaume.

Alors que les regards se tournent vers le Parlement pour désigner un nouveau chef du gouvernement, la Thaïlande reste suspendue à un avenir politique incertain, marqué par les rivalités entre élites et les aspirations démocratiques d’une population en quête de stabilité. La Thaïlande parviendra-t-elle à sortir de ce cercle vicieux d’instabilité politique pour se concentrer sur son développement économique et social ?

Kpalimé, territoire d’engagement pour les droits en santé sexuelle

À Kpalimé, les élus togolais s’engagent pour la santé des femmes et des filles : un atelier stratégique réunit parlementaires et experts pour bâtir un cadre législatif plus juste, plus protecteur et plus humain.

 

C’est dans la région des Plateaux, à Kpalimé, que s’est ouverte le 27 août 2025 une rencontre d’une portée institutionnelle et humaine majeure. En effet, pendant trois jours, les députés togolais participent à un atelier d’échange sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), organisé par l’Assemblée nationale avec l’appui de la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME), en partenariat avec l’ATBEF et Ipas Afrique Francophone. Loin d’un simple séminaire technique, cette initiative incarne une volonté politique forte : celle de faire du parlement un acteur central dans la construction d’un environnement juridique favorable à la santé des femmes et des filles.

Une présence parlementaire, symbole de transformation

 

Pour Noélie Koevi-Koudam, directrice exécutive de l’ATBEF, la participation des députés ne relève pas du protocole, mais d’un tournant historique. « Vous êtes les artisans du cadre législatif, les garants de la justice sociale, et les voix de celles et ceux qui n’en ont pas », a-t-elle affirmé. Ce message résonne comme un appel à la responsabilité collective, à l’heure où les indicateurs sanitaires appellent à une mobilisation renforcée.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

Santé sexuelle et reproductive : des avancées notables, mais des défis persistants

 

Le directeur de la DSME, Abram Amétépé Agossou, a présenté les progrès réalisés : baisse significative de la mortalité néonatale, infantile et maternelle, subvention de la césarienne, programme WEZOU pour l’accompagnement des femmes enceintes. Bien que ces résultats traduisent une volonté gouvernementale affirmée, ils ne suffisent pas à garantir l’atteinte des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030. Par ailleurs, les chiffres sur les avortements clandestins, les hémorragies post-accouchement et l’absence de textes d’application clairs montrent que le cadre juridique reste lacunaire, et que les conséquences sanitaires sont encore lourdes pour les femmes.

 Le parlement, un levier de justice sanitaire pour le peuple togolais

 

Dans son intervention, Kissao Tchourou, représentant du Président de l’Assemblée nationale, a rappelé que le rôle du parlement dépasse le vote des lois : il consiste à anticiper les besoins, garantir les droits et créer les conditions d’un développement humain durable. En matière de DSSR, cela implique de légiférer sans stigmatiser, d’informer sans juger, et d’accompagner sans exclure.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

Santé sexuelle et reproductive : une mobilisation multisectorielle pour un Togo plus inclusif

 

Les partenaires techniques, dont Ipas Afrique Francophone, ont réaffirmé leur engagement à soutenir cette dynamique. Des présentations ont permis de dresser un état des lieux précis, d’explorer les nouvelles directives de l’OMS et de réfléchir aux ajustements législatifs nécessaires. À travers cet atelier, la représentation nationale réaffirme son rôle de catalyseur de changement, en plaçant la santé sexuelle et reproductive au cœur du projet de société togolais. Kpalimé devient ainsi le théâtre d’une mobilisation territoriale, où la parole politique se met au service du bien-être collectif.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

La santé au cœur de l’agenda politique

 

En somme, les députés togolais s’engagent à faire de la santé de la mère et de l’enfant une priorité pour le pays. Cet atelier est un pas dans la bonne direction pour faire du Togo un pays où le droit des femmes à une bonne santé sexuelle et reproductive est une réalité et non pas un simple slogan. Reste à voir si les résolutions de ces trois jours de travail se traduiront par une véritable transformation des mentalités. Les députés togolais parviendront-ils à légiférer pour améliorer la santé sexuelle et reproductive de la population ?